oncux Anniversaire - Bibliothèque de Toulouse
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9<br />
LE NUMERO 5 CENTIMES<br />
Organe cjraoticlieiî. «1© Défense Sociale et Religieuse<br />
RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />
LE NUMÉRO 5 CENTIME<br />
ÉDITIONS RÉGIONALES<br />
Trois mois Sii mois On an<br />
ACTE-GARONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES . ... 6 M *• 20 «r.<br />
DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES 7- « - 24-<br />
STRANGER («mon postale) ...... ...... lO m m ~ *u "<br />
jjea Abonnements partent <strong>de</strong>s 1«» et i« <strong>de</strong> chaque mola et sont payables d'avanoo<br />
X«ruM <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d« çltangemtnt d'wtrcue «toit ttrt MQQmpagnée <strong>de</strong> 60 centimes.<br />
Lot, Aveyron, Corrèze, Cantal Tarn, Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrônéos-Orientales ANNONCES (*• prj*q .<br />
RECLAMES —<br />
RÉCLAMES (3« page) .<br />
•••••••••••••••••• la ligne O fr. go<br />
• *•..•••••••...... — /j „ gQ<br />
•••••••.•*........ — 2*<br />
Gers, H tea -Pyrênées, Basses-Pyrénôes, Lan<strong>de</strong>s Haute-Garonne Ariège<br />
Tarn-et-Garonne. Lot-et-Garonne<br />
Edition du matin spéciale a <strong>Toulouse</strong><br />
nos Bureaux, rue Las Annonças et Roolnmes sont reçues dans<br />
~ioqu*l«me, 25, & <strong>Toulouse</strong>, et chez tous nos Corresuondant»»<br />
FIL T&Ê Jeudi 4 Janvier 1912. 21' Année — N° 6,975.<br />
BUREAUX A PARIS : 26. RUE FEYDEAU<br />
es s eut<br />
M caiitaux a reçu M. Aubrict, député du<br />
1E° arrondissement, qui l'a entretenu <strong>de</strong>s inci-<br />
<strong>de</strong>nts survends dans I immeuble habité par to<br />
eecreiaire du Syndicat <strong>de</strong>s locataires.<br />
M Barréro. ambassa<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> France à Rome,<br />
a eu <strong>de</strong> nouvelles entrevues avec UM. Gielitti<br />
et <strong>de</strong> San Giulîano. —<br />
nirs rit l'infini <strong>de</strong> ses espérances au ber-<br />
ceau <strong>de</strong> sa Libératrice 1.<br />
_ DE L'EXIL<br />
Les Comités directeurs <strong>de</strong> l'Aiction Fran-<br />
çaise ayant adressé leurs vœux, à Moaiseign-euir<br />
le duc d'Orléans ont reçu la rdpon>e suivante :<br />
« BruxcUes, 1/1, 8 11. M,<br />
o Très touché das vosux qac vous m'«xpri-<br />
» ii*ez, <strong>de</strong>s beiiiimeiitii que vous ïoe maiiucs-<br />
» tez, je vous en venter-oie. Reeiivcz mes<br />
» souhaits !<br />
a Votre affiocttonnié. — PHILIPPE, a<br />
— Mflitèagafiwr le Duc d'Orléans a quitté<br />
Brusiltes iKjuv so rendre à Gènes, puis an<br />
château <strong>de</strong> ViUaaionriquo -,où il restera envi-<br />
ron doux mois auprès do sou auguste mère,<br />
Madame la Comtesse do Paris.<br />
— J-a messe <strong>de</strong> miaiuit, célébrée dans la pe-<br />
tite église catiio-Uq-ue t,, Us nom <strong>de</strong> ce- pen^oeoaialire- .^»-<br />
di^enit, fini avais eervi coœsne marmiton dans<br />
tes euteines dn^Ktl <strong>de</strong> France et doiùt, l'état <strong>de</strong><br />
santé -était si ''paieeai.re à cette époque que les<br />
mé<strong>de</strong>cins <strong>de</strong> la Cour l'ayant condamné, Char-<br />
tes X l'avait inscrit suvsa liste civile potus<br />
adoucir tes <strong>de</strong>raiiers jours qud lui restaieiii, ù<br />
viviie.<br />
Ces <strong>de</strong>rniers jours n'ont pris fin qu'en îftll,<br />
tongîemps ap.rès que le petit marmiteai d*s<br />
luSieries eut esateaTé le roi et tous ses mé<strong>de</strong>-<br />
cine.<br />
UN PHÉNOMÈNE AMÉRICAIN<br />
L'Amérixrire n'est pas seulement lé pays <strong>de</strong>s<br />
• truste », il est aussi celui <strong>de</strong>s phémoinènes.<br />
A Tolè<strong>de</strong> (dans l'Ohio), il ex-iste «il certain<br />
Ghai-lcis Sehuppel, nettoyeur <strong>de</strong> fenétî^es, hom-<br />
me le plus « teins <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>ssous » q ui se puis-<br />
se imaginer. Son cœur est à droite et son esto-<br />
mac touche presque le cœur. Par- contre, son<br />
foie est ù gauche. Les reins, la raie et tous les<br />
intestins ont <strong>de</strong> même choisi cajwicieuisemenit<br />
leur place dans son corps au mépris <strong>de</strong>s lois<br />
natoneHes. Tout cela n'empêche d'ailleurs pas<br />
note homme, qui est âgé <strong>de</strong> quarante ans,<br />
d'avoir une santé très robuste, <strong>de</strong> soulever d'é-<br />
normes poids et <strong>de</strong> travailler tous les jûusrs<br />
comme un être normal.<br />
Il se voit même bien sauvent obligé, dans<br />
rbMéàrêt <strong>de</strong> la science, <strong>de</strong> s'toposer <strong>de</strong>s fati-<br />
gues suppléanemitaùres, car on le man<strong>de</strong> dans<br />
beauceron <strong>de</strong> cliniques, où il s'exhifce aux éiù<br />
diants, moyenaïaint î^étribution i) est vrai II<br />
augmente du reste sensiblement son gain en<br />
perinettaiit à <strong>de</strong> neanhreux phoidgraplies d'uti-<br />
liser sur lui les rayons. X. 11 avait dix-huit ans<br />
lorsqu 'un mé<strong>de</strong>o-jn découvrl* ses anomalie<br />
qu: 1 ont rendu célèbre en Améi'itiue ; teinair»<br />
fusq«'à ce jour, il ne s'était douêt; <strong>de</strong> r^en<br />
On <strong>de</strong>vient célèbre comme on peut.<br />
TOUT PROGRESSE<br />
On aérobic croire que l'année 1911, qui a<br />
amené tant <strong>de</strong> tristesses, n'a produit aucun<br />
progrès. C'est une erreur. L'art du cam-<br />
briolage et du vol a progressé d'une façon<br />
v6rii:u>l>e(mient' remarquable. Ixs instru-<br />
ments <strong>de</strong>stinés à forcer les serrures et à dé-<br />
fCaecir les coffres-forts se sont perfectionnés<br />
âî Un point extraordinaire. Ixs attaques<br />
diurnes ou nocturnes contre les garçons <strong>de</strong><br />
banque ont pris <strong>de</strong>s proportions inusitées<br />
hMxru'ici, L'assassinat et ie viol <strong>de</strong>s petites<br />
filles fion-t presque entrés dans les mœurs.<br />
Quant à l'escroquerie, eJle est, <strong>de</strong>puis les<br />
affaires Rochette, d'un usage courant,<br />
ffen outra, les escarpes opèrent mainte-<br />
. tnn ' en troupes. Us forment une armée qui<br />
a .'ses cadAiss, ses officiers et ses comman-<br />
éSBWts en chef, Comme autrefois les régi-<br />
wis français prenaient, les noms <strong>de</strong><br />
« lloyal-Cravate ». <strong>de</strong> « hussards <strong>de</strong> Berqui-<br />
gny » et <strong>de</strong> « gar<strong>de</strong>s nobles », les chevaliers<br />
dusurin s'intitulent la « ban<strong>de</strong> <strong>de</strong>s monte-cn.<br />
i'air », <strong>de</strong>s