Lire le n°48 - AFP, Résidences retraite

OCTOBRE 2008 - N°48

Sommaire
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La vie dans nos résidences
Remise de Médaille aux Doucets.
Les Artistes Peintres de Las Mélaïes.
Le père Marcel Boudreau fête
ses 60 ans de sacerdoce.
Témoignage.
La Tour du Poële à Vouillé dans la Vienne.
Rencontre régionale
à la salle des fêtes d’Etagnac.
Nouveaux pensionnaires
à La Maison des Près à Lucenay les Aix.
Le Tour de France de passage aux Morelles.
Atelier cuisine à L’Abbaye.
L’analyse des pratiques professionnelles.
C’est la fête !
Des gestes qui sauvent une vie !
100 ans d’Histoire.
Une embauche pas comme les autres
à La Péronnière.
La vie au sein du groupe
Séminaire des Directeurs d’établissements.
La vie au sein du groupe
Pèlerinage du monde de la santé à Capelou.
A Jean !
Les partenaires de l’AFP
Profession libérale.
Communiquer avec
les personnes vieillissantes.
Portrait d’un métier
La secrétaire.
Une journée avec Stéphanie Audouin.
Portrait d’un résident
Portrait d’un grand sportif.
Personnel et non confidentiel
Nouvelles de la Famille AFP
Merci de m’avoir donné
l’occasion de m’exprimer dans
ce nouveau numéro d’AFP
magazine.
A travers le magazine,
vous découvrirez différents
articles… Sur l’évolution de
nos personnels, par exemple, qui se diplôment de
plus en plus pour faire face à l’augmentation de la
dépendance des personnes âgées. Comme toujours
des récits sur nos résidents et sur l’animation dans les
établissements.
Un seul mot d’ordre : donner de la vie aux années
de nos aînés !
En couverture :
L’AFP gère, depuis le 1er septembre, le logement-foyer
de Vouillé « La Tour du Poële ». Lire notre article page 7.
Correspondants afp Magazine
Jacqueline Bay Calanque/Seigneurie
Jahina Bounoua La Presqu’Ile
Nicole Bocquelet Lou Mes de Maï / La Bastide du Chevrier
Sylvie Pardoux Las Mélaïes
Marie-Claude Beaujon Laulade
Charles Brunet La Source
Laëtitia Fougerouse La Péronnière
Denise Tantot Les Morelles
Françoise Costa Les Aures
Marion Baurreau Les Doucets
Stéphanie Audoin Clos des Tours
Nadia Robuchon La Génollière
Françoise Dumain Clos Saint Roch
Christelle Arnoux L’Abbaye
Carole Robieux Clos Adler
Cathy Maurel La Bastide des Lavandins
Christiane Vigier Maison des Fées
Jacky Desphilippon Maison des Prés
Angélique Nourry Maison des Huis
Aurélie David Ourceyre
Lucienne Benoit-Filippi Siège
Guillaume Arlaud Ressources Humaines
aaffpp
Magazine
Edito
Laurence Chateau
Directrice des Morelles
Le journal de l'AFP et ses filiales
Directeur de la publication : Jean-Louis de Boissezon
Rédactrices en chef : Alazaïs Coronel – Lucienne Benoit-Filippi
Création & Edition : www.Compoceans.com
Crédit photo AFP.

La vie dans nos résidences
Remise de Médaille aux Doucets
Le 30 juin dernier, c’est l’effervescence
à la Résidence Les Doucets. Et
pour cause, Jeanine Egreteau, Directrice
de la résidence, reçoit des mains de son
parrain, le Sénateur Philippe Arnaud,
l’insigne de Chevalier dans l’Ordre
National du Mérite, récompense des
mérites acquis soit dans une fonction
publique civile ou militaire, soit dans
l’exercice d’une activité privée.
De nombreuses personnalités assistent
à la cérémonie, le Député Jean-
Claude Viollet, le Conseiller Général,
Jean-Claude Rambaud représentant le
Président du Conseil Général, le
Président de l’association des membres
de l’Ordre National du Mérite en
Charente, Bernard Tribot, le Conseiller
Général de Blanzac, François Lucas, le
Directeur Départemental de l’ONAC,
Jeanine EGRETEAU, Directrice de l’EHPAD Les Doucets,
a été décorée Chevalier dans l’Ordre National du Mérite.
Discours de Philippe Arnaud, Sénateur, en présence de nombreuses personnalités.
Le personnel en “grève”.
Patrick Rullac, le Général Paul Eznack,
de nombreux maires du canton et le
vice-président de l’UDAF, Jean-Claude
Corrivaud qui a appuyé la candidature
de Jeanine Egreteau.
La remise de médaille débute par le
discours de Philippe Arnaud. Il retrace le
parcours professionnel de Jeanine
Egreteau, de l’usine de boîtes de
camembert, en passant par son poste
de chargée de comptabilité hospitalière
à la DDASS et pour finir, sa prise de
fonction en tant que Directrice des
Doucets à l’ouverture en 1987.
Puis, le Sénateur nous conte des
anecdotes sur la Directrice. On apprend
qu’elle est très sportive et s’amuse
beaucoup avec la participation aux Jeux
sans frontières.
Après ce merveilleux discours,
3
Jeanine Egreteau, très émue, reçoit la
médaille. Elle remercie tout particulièrement
le siège de l’AFP, le personnel de
l’établissement et ses proches collaborateurs.
Elle partage sa médaille avec sa
famille, ses amis, les résidents et leurs
familles.
Discours de Jeanine Egreteau.
A l’issue de la cérémonie, un vin
d’honneur est servi aux invités. Peu de
temps après, ce dernier est interrompu
par une manifestation du personnel.
Celui-ci, en mouvement de grève, arrive
avec des bannières et avec une grande
liste de revendications. Grand moment
de rire au moment de l’énoncé des exigences
car le personnel a repris les
expressions de leur Directrice.
Après le vin d’honneur, les amis et le
personnel de Madame Egreteau se
retrouvent autour d’un repas dans une
ambiance conviviale.
Article rédigé par Marion Baurreau – CorCom Les Doucets - Blanzac (Charente)

La vie dans nos résidences
Les Artistes Peintres de Las Mélaïes
Madame Claudia Cornil-Petit, artiste
peintre exposant à Bonnat, vient
chaque mardi partager sa passion pour
le dessin et la peinture. L’atelier et la
galerie de Claudia se trouvant au cœur
du village à quelques pas de la résidence,
un groupe de résidents avait fait
connaissance avec ses œuvres cet été.
Ses peintures offrent aux regards de
ceux qui visitent son exposition, la vie,
sa vie. Derrière chacune de ses créations
il y a quelque chose d’elle qui se dévoile,
toile après toile.
Mais pour Claudia, dessiner et
peindre n’est pas une fin en soi. Alors,
Depuis septembre, des cours de dessin et de peinture
sont proposés aux résidents de Las Mélaïes.
Claudia Cornil partage sa passion avec les résidents.
tout naturellement elle dispense son
savoir-faire à celles et ceux qui le souhaitent.
Habituée à dispenser des cours, elle
permet, avec beaucoup de pédagogie,
à chacun d’exprimer son talent ou un
don très souvent ignoré ou caché. La
peinture est un moyen d’exprimer son
vécu, son ressenti et sa propre vision de
tout ce qui nous entoure.
L’âge, la condition physique ou intellectuelle,
ne semblent pas être un obstacle
à la création. En effet dans ce nouvel
atelier, la plus jeune artiste a 80 ans,
la doyenne 95 ans, et pour la majorité
une perte d’autonomie importante.
Pourtant, plaisir, concentration, volonté
de créer sont au rendez vous chaque
semaine.
C’est ainsi que tout simplement les
résidents, sous la conduite passionnée
et chaleureuse de Claudia, ont commencé
des œuvres très prometteuses.
On se prête déjà à rêver d’une future
exposition à Las Mélaïes pour le plaisir
de tous.
Article rédigé par Sylvie Pardoux – CorCom Las Mélaïes - Bonnat (Creuse)
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La vie dans nos résidences
Le père Marcel Boudreau fête
ses 60 ans de sacerdoce
« Il s’installe toujours au même endroit, à côté de Monsieur Augry et en face de Monsieur
Lebeau » confie le personnel du Clos Adler qui connaît bien les petites habitudes du père Marcel
Boudreau, âgé de 84 ans. Chaque midi et chaque soir, il fait le tour de toute la tablée en saluant
chaleureusement les convives avant de se mettre à table pour « casser la croûte ».
Son attachement à la résidence du Clos
Adler va plus loin car il participe volontiers
aux multiples animations qui y sont
organisées. Il a, dernièrement, porté la
casquette de « gentil membre » en animant
une aire de jeu à l’occasion des
traditionnelles joutes des Olympiades
qui se sont déroulées à Port-de-Bouc.
Il partage des temps précieux de convivialité
dans le cadre des pique-niques
champêtres agrémentés de partie de
pêche, de belote et de pétanque. A
l’ombre des saules pleureurs, les conversations
vont bon train et le père Marcel,
heureux en cette amicale compagnie
tombe sereinement dans les bras de
Morphée.
Au printemps 2006, il s’est glissé dans
la peau d’un « globe-trotter » pour une
escapade en Belgique, un moment fort
qui scelle le jumelage entre les 3 résidences.
Tous les quinze jours, le mercredi
à 17 heures, il rassemble la petite
communauté au Clos Adler pour célébrer
le culte du Seigneur. A l’issue de
cette messe, les cœurs s’apaisent grâce
aux prières salvatrices. La première fois
qu’il a eu la joie de fouler le sol de la
résidence remonte à 1993, un moment
clé qui marque son arrivée dans la commune.
Baluchon en main, il a quitté
Marigny, son village natal situé dans les
terres Deux-sévrienne, afin de vivre et
de partager sa foi avec nous.
Son parcours ecclésiastique a pris un
grand tournant à l’aube de ses 24 ans.
Il fut ordonné prêtre à la Cathédrale
Saint-Pierre à l’issue d’une formation
théologique au grand séminaire de
Poitiers. Tout naturellement, il a débuté
son sacerdoce dans les Deux-Sèvres en
devenant vicaire à Parthenay puis curé à
la Mothe Saint Héray.
Une nouvelle mission, confiée par
Monseigneur Rouet, de constitution
d’équipes laïques pour l’animation de la
Le Père Boudreau avec ses fidèles voisins de table, M. Augry et M. Lebeau.
Article rédigé par Carole Robieux – CorCom Clos Adler - Chauvigny (Vienne)
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Le Père Boudreau.
vie paroissiale l’a mené chez nous.
Depuis, il œuvre au secteur de
Chauvigny, tout en résidant à
Valdivienne, à la cure qui regroupe 16
églises et 1300 habitants.
La célébration de ses 60 ans de sacerdoce
a comblé bon nombre de ses fidèles
qui ont tenu à faire le déplacement
pour partager cet évènement festif.
« Cette vie m’a apporté une grande
satisfaction » a confié le père Marcel.
Avant de transmettre les paroles suivantes
« Il faut être prêt à évoluer dans
cette vie où il y a tant de changements.
Il faut regarder vers l’avant et s’adapter
aux gros évènements ainsi qu’aux personnes
en essayant d’être accueillant et
vivre le message de Jésus qui est valable
pour tous les hommes. »
Nous vous souhaitons un joyeux anniversaire,
mon père.

☛ Départ du Pontreau
Saint Lucien le 24 juin 2008 à 7
heures en direction de Nieuil
l’Espoir « La Génollière », puis
St Martin-la-Rivière « Le Clos
Adler » pour prendre les résidents
et les accompagnateurs.
Le car est maintenant complet
avec 31 personnes, nous pouvons
partir en direction de Portde-Bouc
dans les Bouches-du-
Rhône.
Nous sommes prêts pour ces
900 km, je précise que la délégation
du Pontreau comprend
le Directeur, Alain Kaminski, les
aides-soignantes, Christelle
Guignard et Jennifer Sylvestre,
une personne bénévole de
Lencloître et quatre résidents
Mesdames Odette Buard,
Louise Lartigue, France
Challeau et Monsieur Jacques
Caillaud soit au total 8 personnes.
☛ Nous prenons la direction
de Limoges, puis Clermont-Ferrand
pour aller rejoindre l’autoroute qui nous
mènera jusqu’à Port-de-Bouc.
Nous roulons parmi des centaines de
voitures et camions toute la matinée.
Au cours du trajet, l’arrêt obligatoire est
apprécié de tous. Ensuite, nous repartons
jusqu’à l’aire d’autoroute des
Volcans (Auvergne) pour un piquenique
préparé par Jean Louis, cuisinier
de la résidence du Pontreau et Frank,
cuisinier de la Génollière qui ont su penser
à tout le matériel indispensable,
l’apéritif, la vaisselle, le café, etc.
Bravo ! C’était très bon.
La vie dans nos résidences
Témoignage
Les Premières Olympiades vécues par Monsieur Jacques Caillaud,
résident du Pontreau Saint Lucien.
Jacques Caillaud
☛ Nous reprenons ensuite la route
vers Port-de-Bouc où nous arrivons pour
dîner. Mais avant tout, installation dans
un hôtel Ibis de Martigues à côté d’un
port, puis nous dînons dans un
restaurant « Côté Sud » qui se situe
à 200 mètres de notre hôtel.
Nous nous couchons de bonne
heure : 23 heures !!! pour être en
forme et affronter les XIIèmes
Olympiades ce 25 juin 2008.
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☛ Le matin, les participants
sont accueillis par les discours des
officiels avant le défilé des résidents
costumés, le rappel des
règles sportives et l’ouverture des
jeux.
☛ Les XIIèmes Olympiades
débutent par le défilé des résidents
devant un jury qui note.
Puis, compétition à différents
jeux : billard bourbonnais, jeux de
quilles, jeu de poches, tir à la
carabine, tir au but.
Après un bon déjeuner pris
par 250 à 300 personnes, proclamation
du Palmarès : nous
n’avons rien !!! mais l’important
est de participer !!!
Les gagnants sont les résidents
de La Maison des Fée à
Dornes, qui devront organiser les
XIIIèmes Olympiades chez eux
l’année prochaine.
☛ Les jeux terminés, nous retournons
à Martigues vers 17h30. Nous faisons
une promenade en ville avant de
dîner et d’aller au lit de bonne heure
pour le retour du lendemain le 26 juin
2008 à la résidence du Pontreau St
Lucien.
☛ Tout s’est bien passé, dans une
superbe et agréable ambiance.
☛ En résumé, nous pouvons dire
que ces trois journées se sont déroulées
dans une ambiance chaleureuse et
conviviale.
Article rédigé par Jacques Caillaud - Résident du Pontreau St Lucien - Lencloître (Vienne)

La vie dans nos résidences
La Tour du Poële à Vouillé
dans la Vienne
La reprise par notre association du logement-foyer de Vouillé est exemplaire d’un double point
de vue. Elle inaugure un partenariat public, privé entre une communauté de communes et notre
association d’une part et, d’autre, part, elle intègre dans le temps la transformation d’un
logement-foyer en EHPAD.
Ce double défi n’a pu être relevé
que grâce à la perspicacité des élus
locaux entraînés par Monsieur Claude
Bertaud, naguère Président de la
Communauté des Communes et,
actuellement, Président du Conseil
Général de la Vienne ainsi que de
son successeur, Monsieur Jacques
Deschamps et de Monsieur Marc
Barbillat.
Depuis le 1er septembre, notre association
gère le logement-foyer de
Vouillé dans la Vienne ; cet établissement
qui date de 1977 compte 61 lits ;
il était jusqu’à présent géré par la
Communauté de Communes du Pays
Vouglaisien qui s’est rapproché de nous
depuis plus d’un an.
La Communauté de Communes a,
en effet, décidé et obtenu de créer un
EHPAD à Vouillé en 2011. Entre temps,
le logement-foyer actuel va être progressivement
et partiellement transformé
en EHPAD le temps de la construction
de l’établissement médicalisé à
proximité.
L’équipe du logement-foyer, composée
en majeure partie de personnel territorial,
est par convention mise à disposition
de l’AFP qui, par ailleurs, recrute
d’autres salariés. Ces salariés supplémentaires
complètent d’abord l’équipe
du logement-foyer et constitueront
ensuite le personnel affecté à l’EHPAD.
Notre association a déjà mis en place
des solutions innovantes de ce type. On
se souvient, en particulier, de la
construction de l’EHPAD de la Calanque
qui jouxte le logement-foyer de la
Seigneurie à Marseille et de la transformation
partielle du logement-foyer Lou
Mes de Maï en EHPAD La Bastide du
Chevrier aux Baux-de-Provence.
Il s’est avéré que si la gestion est
délicate, elle sert particulièrement l’intérêt
des résidents qui, en fonction de leur
degré de dépendance, peuvent passer
Danielle Beauchamp entourée de sa dynamique équipe.
du logement-foyer à l’EHPAD sans traumatisme
et sans changement de lieu.
C’est donc notre troisième expérience
de ce type.
On peut se poser la question de
l’avenir des logements-foyers en France
et, en particulier, à l’AFP. Qu’en est-il ?
Il faut distinguer les grandes villes
des petites communes.
S’agissant des grandes villes, elles
comportent un tel bassin de clientèle
que l’existence de logements-foyers
apporte une réponse. C’est le cas à
Marseille ou à Vichy qui sont deux très
grandes agglomérations.
Pour le reste, et c’est le cas pour Les
Baux de Provence ou Vouillé, s’agissant
de petites communes installées par
ailleurs en secteur rural, un logementfoyer
de grande taille connaît des difficultés
compte tenu du vieillissement de
la population et de la réticence en
entrer en institution alors que l’on est
encore valide.
La juxtaposition d’un logementfoyer
et d’un EHPAD est une solution
réaliste et évolutive.
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La directrice de ce logement-foyer
« La Tour du Poële » est Madame
Danielle Beauchamp, mise à disposition
par la Communauté de Communes.
Nous lui souhaitons la Bienvenue
dans l’association ainsi qu’à toute son
équipe ancienne et nouvelle.
Dans quelques mois, nous ouvrirons
à une vingtaine de kilomètres au nord un
EHPAD de 60 lits « Le Pré Saint Jean » à
Saint-Jean-de-Sauves qui sera dirigé par
Madame Anne Maillard.
Ainsi, en deux ans, nous aurons
ouvert trois maisons dans le nord de la
Vienne puisqu’il faut rajouter l’EHPAD
de Lencloître de 55 lits, ouvert en 2007.
Pour compléter notre dispositif dans
la Vienne, nous nous rappellerons que
l’EHPAD de Fleuré (38 lits) est en cours
de construction et devrait ouvrir fin
2009, il sera suivi ensuite de l’EHPAD de
Civaux (47 lits) qui ouvrira un an plus
tard.
Article rédigé par Jean-Louis de Boissezon – Directeur Général

La vie dans nos résidences
Rencontre régionale
à la salle des fêtes d’Etagnac
Jeudi 12 Juin 2008, les résidents des Aures furent invités
par la maison de retraite « Sainte Marie » d’une commune voisine, Etagnac.
L’idée principale de cette journée
était de réunir les personnes âgées de
différentes maisons de retraite régionales
(Confolens, Brigueuil, Chabanais,
Etagnac). Le rendez-vous a été donné à
la salle des fêtes pour un repas champêtre
: grillades et mogettes (haricots
blancs) étaient au menu. Durant l’apéritif,
une loterie fut organisée ; parmi les
lots à gagner, il y avait des eaux de toilette,
des foulards, des carnets et stylos.
L’après-midi fut animé par un spectacle
cabaret. Les 120 comparses ont
apprécié les chansons, l’humour des
artistes, paillettes et plumes. Cette journée
a permis aux résidents de sortir de
leur quotidien. En revenant en soirée, ils
furent tous très fatigués mais contents
et enchantés d’avoir participé à ces festivités.
Les soucis de santé, les difficultés
à se mobiliser, la solitude furent oubliés
pendant quelques heures. Une journée
comme celle-ci procure du bien-être à
tous, aussi bien résidents que personnels.
Et bien entendu, tout le monde en
redemande.
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La pause déjeuner va nous remettre en forme.
A l’année prochaine, donc …
Article rédigé par Françoise Costa – CorCom des Aures - Chabanais (Charente)
Nouveaux pensionnaires à La Maison
des Prés à Lucenay les Aix
Monsieur et Madame Rainaud
sont arrivés à la résidence courant
juillet avec, dans leurs
bagages, beaucoup de choses.
Simone Rainaud est une fervente joueuse
de belote ; que les tricheurs s’abstiennent…
Jean Rainaud est un manuel ; sa passion
? Le rotin : paniers, corbeilles, plateaux,
de quoi nous initier et nous occuper
tout l’hiver.
Et tout ceci en musique puisque
Monsieur Rainaud joue de la batterie
tandis que Madame joue du « coucou »
et du tambourin.
Article rédigé par Jacky Desphilippon – CorCom La Maison des Prés - Lucenay les Aix (Nièvre)

La vie dans nos résidences
Le Tour de France de passage aux Morelles
A la résidence, nous avons confectionné
une banderole à l’aide d’un drap
et de bombes de peintures rouge et
noire et nous avons peint « Bienvenue
au Tour de France 2008 »
A la résidence, tables, parasols,
Que d’animation ce vendredi 25 juillet 2008 à Renaison.
Tout le village se prépare pour accueillir le tour de France 2008.
2008
Les coureurs à Renaison.
Notre banderole d'accueil.
bancs, sont mis en place pour nos résidents.
La Mairie de Renaison a mis à notre
disposition des barrières afin que personne
ne vienne s’installer devant notre
champ de vision.
9
L’heure fatidique approche…
Les résidents sont aux premières
loges pour voir passer la « caravane » et
s’adonner aux joies de recevoir les petits
cadeaux.
12h40 ! Vite !
Il faut aller « casser la croûte » si l’on
veut profiter des coureurs. Tout le
monde aide au service. 13h30, on réinstalle
les résidents devant la résidence…
13h37 tapantes, voilà nos courageux
cyclistes…
Beaucoup de vélos et de voitures, et
bien voilà le tour est passé par Renaison
et nous a donné des petits moments
d’ivresse bien appréciés de tous.
Nombreux résidents n’avaient vu
jusqu’à présent le passage du tour de
France qu’à la télévision ! Ce fût donc
une grande première pour eux, et un
moment inoubliable !
Article rédigé par Denise Tantot – CorCom Les Morelles - Renaison (Loire)

A vocation thérapeutique, cet atelier
est ouvert à tous les résidents mêmes les
plus désorientés.
Ils sont informés de l’atelier par voie
d’affichage sur le programme des animations
hebdomadaires. Le jour même
au moment du déjeuner, le personnel
recense les participants.
La vie dans nos résidences
Atelier cuisine
à l’Abbaye
Créé en collaboration avec le personnel de cuisine et le service collectif,
l’atelier cuisine attire de plus en plus d’adeptes.
Jean-Louis Amsler, Président du Conseil de Vie Sociale
15 heures tapantes, tout le monde est au rendez-vous.
A 15 heures, les quatorze résidents
inscrits sont conviés à suivre les animatrices
en salle à manger. Deux groupes
de sept personnes sont formés, animés
chacun par une cuisinière, un groupe en
cuisine et l’autre en salle à manger.
Les animatrices ont au préalable préparé
les ingrédients et les ustensiles
nécessaires à la préparation
des plats.
Avant le début de l’atelier,
tout le monde a respecté
les précautions d’hygiène
(lavage des mains et enfilage
des blouses, charlottes et
gants).
En cuisine, le premier
groupe va travailler à la réalisation
d’un risotto aux
fruits de mer. Avec l’aide de
Stéphanie, les résidents ont
préparé les quantités suffisantes
des ingrédients pour
140 personnes. La cuisson
des aliments a été faite par
les résidents, supervisée par
10
la cuisinière, puis ils ont réuni et mélangé
tous les aliments pour confectionner
le plat.
L’autre groupe en salle à manger a
confectionné une salade d’endives aux
noix. Béatrice leur a expliqué et fait couper
les endives et le fromage pour réaliser
la recette.
Une fois terminée, les résidents ont
dressé les assiettes individuelles dans
lesquelles cette entrée sera servie à l’ensemble
des résidents lors du prochain
repas.
La vaisselle et le ménage ont été
faits par le personnel de cuisine et du
service collectif à la fin de l’atelier.
La mise en place de cet atelier permet
de développer les échanges entre
les résidents, de faire découvrir la préparation
des repas en collectivité pour
un nombre de personnes important et
de faire participer certains résidents réticents
aux autres animations proposées.
Article rédigé par Christelle Arnoux – CorCom de l’Abbaye - St Amant de Boixe (Charente)

La vie dans nos résidences
L’Analyse des pratiques professionnelles
L’analyse des pratiques professionnelles a été réalisée par Virginie
Merle, psychologue et Hervé Helle, ergothérapeute à la Presqu’île,
à travers une formation : « Le prendre soin de nos résidents dans
les actes de la vie quotidienne ».
La toilette, les actes de nursing, les
changes, la surveillance ou l’aide au
repas, le lever, les transferts, le brancardage,
l’aide à la locomotion… font partie
intégrante du « prendre soin »
duquel va dépendre l’amélioration ou le
maintien en bonne santé de nos résidents,
induisant une qualité de travail
des équipes soignantes.
Nous avons donc souhaité mettre en
place une formation ayant pour référence
la mise en humanitude de Gineste-
Marescotti & Pelissier. Elle est un savoirfaire
naturel, comme nous faisons avec
le nouveau-né. Un savoir-faire qui existe
depuis des siècles et qui nous donne des
clés afin de « prendre soin » au mieux
de nos résidents. Il passe par la parole,
le regard et le toucher ; trois outils
nécessaires pour faire du temps passé
avec nos résidents un temps de vie, de
confirmation de ce qu’ils sont : des Etres
Humains. Pour ce faire, nous avons
constitué quatre sessions, chacune
durant environ 1 heure et demi et
regroupant 5 à 8 personnes. Chacune
des sessions a été une mise en situation
soignant / soigné pour sensibiliser
aux handicaps. Nous avons donc installé
les participants dans un fauteuil
roulant. Afin de renforcer le sentiment
de handicap, nous les avons privés de
certains sens ; à savoir la vue diminuée
à l’aide de compresses posées sur les
yeux, l’ouïe par le biais de coton mis
dans les oreilles et nous leur avons attaché
le membre supérieur dominant. Le
« soignant » devait brancarder au sein
de l’établissement, le « soigné » sur un
trajet prédéfini. La mise en situation a
permis aux participants de comprendre
de l’intérieur ce que vit l’autre, soit le
résident. Ainsi ils ont pu exprimer leur
vécu (perte de contrôle et de maîtrise,
présence d’inconnu, perte de repère,
passage de l’état de valide à celui d’invalide,
dépendance, sentiment d’impuissance,
vitesse éprouvée lors des
déplacements, manque de dialogue...)
lequel nous a permis d’échanger sur des
outils simples et à la disposition de chacun.
Chacune des sessions évoque leur
besoin d’information et de sécurité,
émerge alors la nécessité du toucher et
de la parole. En revanche, le regard qui
bien que primordial et tellement naturel,
n’est pas considéré immédiatement.
Néanmoins, une fois la prise de
conscience de l’intérêt du regard établi,
chaque session en admet et en reconnaît
sa primordialité.
Paradoxalement, le regard est utilisé
quotidiennement et à bon escient mais
son caractère si évident l'amène à passer
inaperçu à la longue. Il s’agit donc
de trois outils (regard, parole, toucher)
que le personnel utilise naturellement,
mais en minimise l’impact positif. C’est
un savoir-faire qui est à la disposition de
chacun d’entre nous, dont l’utilisation
demande à être professionnelle au
même titre que peuvent l’être, par
exemple, les techniques des toilettes.
Brigitte Ihuel et Jahida Bounoua ont joué le jeu.
Si l’on fait un parallèle avec le
domaine de l’enfance, nous constatons
qu’il est naturel de s’approcher, de
regarder l’enfant à la hauteur de son
visage, face à lui et ce durant plusieurs
secondes. Au cours des soins, nous parlons
à l’enfant sur un ton mélodieux et
doux. Quand nous le touchons, les
gestes sont doux et amples. Puis l’enfant
est mis à contribution. Et lorsque
les soins sont terminés, l’enfant est félicité.
Tout ceci va participer à son développement.
La personne âgée n’est
pas un enfant, elle a fait son développement
et se trouve en fin de vie. Le
vieillissement normal et pathologique
l’amène à avoir ses capacités diminuées,
11
Virginie Merle, psychologue
et Hervé Helle, ergothérapeute.
rendant ainsi plus difficiles les actes de
la vie quotidienne. Le « prendre soin »
des nourrissons est donc une source de
savoir-faire applicable à la personne
âgée. Tout comme le nourrisson, la personne
âgée a besoin que son environnement
soit le plus stimulant possible,
afin que son autonomie psychique et
physique soit préservée. Nous intervenons
dans un domaine, la gérontologie,
qui n’est qu’à ses débuts et ne demande
qu’à évoluer. A travers ce type de
formation, nous avons souhaité d’une
part fournir des outils mais aussi amener
l’équipe à réfléchir sur leur pratique
et qu’ensemble nous fassions évoluer
cette manière de travailler auprès de
personnes âgées.
Nous avons donc pu échanger sur ce
savoir-faire à travers des situations
concrètes rencontrées sur le terrain.
Ainsi, il apparaît clair qu’il n’y a pas de
méthode unique dans le prendre soin
de nos résidents, qu’il y a un savoirfaire,
des techniques qui doivent être
adaptées aux besoins et aux capacités
de la personne. Toutefois, les outils sont
toujours les mêmes mais ils sont utilisés
de façons différentes.
Cette formation, outre l'intérêt de
remettre en mémoire les acquis, outre le
fait de redonner confiance aux compétences
de chacun, et outre l'intérêt de
se voir sensibilisé aux handicaps liés à
l'âge, avait pour vocation première de
mettre en évidence qu'au cours de chacune
de nos interventions, quelle que
soit notre fonction, il est important,
pour ne pas dire primordial, d’utiliser
chacun de ces outils. Et ce, afin de remplir
au mieux notre mission commune :
prendre soin de nos résidents dans
les actes de la vie quotidienne.
Article rédigé par Virginie Merle, Psychologue, Hervé Helle, Ergothérapeute et Jahida Bounoua CorCom de la Presqu’Ile - Port-de-Bouc (BdR)

La vie dans nos résidences
C’est la Fête !
C’est la Fête, comme le chantait Michel Fugain, mais aussi comme l’ont organisée
les salariés de La Source, pour les résidents et leurs familles.
« Tiens, tout a changé ce matin, Je n'y comprends rien,
C’est la fête, la fête…
Jeunes et vieux grands et petits, on est tous amis
C'est la fête, la fête…
C'est comme un grand coup de soleil, un vent de folie,
Rien n'est plus pareil Aujourd'hui »
Quand l’été s’enfuit, que la lumière
baisse son intensité, pour que la chaleur
demeure dans les cœurs et le soleil
dans les yeux, rien de mieux qu’un
joyeux buffet aux couleurs variées
accompagné de chants et de sketchs
amusants.
Afin de maintenir le lien social et
familial et créer une dynamique dans
l’établissement, La Source a organisé ce
samedi 6 septembre un repas de rentrée
Le personnel de La Source sous les yeux attentifs du public.
champêtre pour les résidents et leurs
familles.
Cette journée conviviale a permis de
partager un buffet divers et varié aux
couleurs de l’été indien, auquel sont
venus s’ajouter une animation avec
chants, sketchs réalisés par le personnel,
pour le plaisir de tous.
Le maire de Souvigny, monsieur
Soteau, et son épouse nous ont fait
l’honneur de répondre présents à notre
12
invitation et ont pris beaucoup de plaisir
à partager le repas, le rire et la joie
des résidents lors du spectacle de La
Source.
Parmi les chants interprétés par les
résidents, il y avait une chanson un peu
spéciale qui avait été composée par
Madame Aupetit, une résidente,
ancienne directrice d’école maternelle,
sur l’air du « lycée papillon ».

Voici le texte :
« Dans un quotidien, je suis journaliste
Et je viens ici vous interviewer
Sur ces braves gens dont voici la liste
J’aimerais beaucoup que vous répondiez
Madame la r’porter
On va vous satisfaire.
Refrain :
C’est un endroit agréable, on est heureux d’être ici
Chez nous à La Source, chez nous à La Source
La source de Souvigny..
1. Madame Devillers, notre directrice
Doit surtout veiller sur l’établissement
Ce qui constitue un bel exercice
En vertu du nombre de résidents
Pas toujours patients
Cela est évident…
2. Isabelle, Edith, Aurélie, Morgane
Passent tout leur temps à nous dorloter
Pansements, piqûres et même tisane
Elles sont responsables de notre santé
Ah, c’est épatant comme on est bien soigné.
Quelques heures de bonheur pour
nos résidents qui ont pris beaucoup de
Chanson de la Source
joie et de plaisir à vivre une journée un
peu spéciale.
Oui, c'est la fête ! Notre sourire aux lèvres le prouve !
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3. Pour les résidents aimant la nature
Notre cher Thierry est très compétent
Il bêche, il jardine, conduit la voiture
En évitant bien tous les accidents
Oui effectivement c’est un garçon charmant
4. Notre animateur, jeune et dynamique
A la lourde charge des divertissements
La dictée, l’loto et la gymnastique
Occupent vraiment tous les résidents
Charles, mon ami, nous vous disons merci
5. Pour la nourriture très appétissante
Nos trois cuisiniers œuvrent de leur mieux
Mijotant des plats de façon savante
Préparent des mets souvent savoureux
A tous les cuistots
Nous allons dire « bravo »
Et pour terminer ce panégyrique
Des aides-soignantes il nous faut parler
Des douches, du ménage, elles ont la technique
Mais sont trop nombreuses pour être citées
Il faut néanmoins toutes les remercier
Article rédigé par Annick Devillers, Directrice de la résidence La Source - Souvigny (Allier)
Voilà…
Avec un peu d’imagination, ils se
seraient crus au Club Med...

La vie dans nos résidences
Des gestes qui sauvent une vie !
Virginie Jardinaud, Assistante de Direction et Myriam Soulier, Animatrice, ont participé les 3 et
4 juillet 2008 à une formation aux Gestes et Soins d’Urgence de niveau 1 financée par la DDASS de
la Creuse. C’est au Centre Hospitalier de Guéret qu’elles ont découvert les techniques qui peuvent
sauver une vie.
Cette formation est dispensée par
deux infirmières exerçant aux urgences
et au SAMU de Guéret. Elles ont enseigné
pendant ces deux journées les différentes
attitudes à adopter et gestes
précis à effectuer devant une situation
d’urgence en attendant l’arrivée d’une
équipe médicale.
Les cas suivants ont été exposés :
hémorragie, fausse route, obstruction
complète des voies aériennes, malaise
cardiaque, brûlure, piqûre, coupure ;
ceci afin d’apprendre les gestes, d’apprécier
la gravité des situations et intervenir
tout en restant calme. Myriam et
Virginie ont pu mettre en pratique les
enseignements lors des mises en situations
au cours de ces journées.
Pour cette occasion
spéciale, la résidence
s’est parée de
ses meilleurs atouts
afin d’organiser une
journée unique en
l’honneur de Madame
Madeleine Levy.
La fête a commencé
à 15 heures sur un
air de piano joué par
Madame Leras et un
discours de bienvenue
de notre Directeur
Jérôme de Lapparent
pour tous les invités,
ainsi que des félicitations
à Madame Levy.
Le Maire des Bauxde-Provence,
Monsieur Gérard Jouve,
nous a honoré de sa présence en partageant
cette journée avec Madame Levy.
Une visite
auprès du service
de régulation du
SAMU leur a permis
de comprendre le
fonctionnement de
ce service 24 heures
sur 24 et 7 jours sur
7 et de rencontrer
les différents intervenants
du SAMU :
médecin régulateur,
Infirmière.
A la fin de ce
stage, une attestation
de formation leur a été remise par le
CESU 23 (Centre d’enseignement des
Soins d’Urgence). Chaque membre du
14
Mise en Position latérale de sécurité.
groupe a remercié les deux infirmières
pour cet enseignement.
Article rédigé par Marie-Claude Beaujon – CorCom Laulade - Budelière (Creuse)
100 ans d’Histoire
1908, année de naissance de Simone de Beauvoir, Jean Delannoy, Ian Fleming, Francis Walder et de
notre résidente Madame Madeleine Levy née le 8 août 1908 à Belfort.
Madeleine Levy à l’honneur.
Pour l’occasion, notre équipe de cuisine
a concocté un buffet de fruits frais
somptueux, un framboisier et des
mignardises que les
résidents ont apprécié.
Afin de marquer
ce jour et d’honorer
notre centenaire,
nous avons planté un
olivier qui, nous l’espérons
tous, atteindra
l’âge de Madame
Levy. Tout au long de
cette fête, nous
avons eu la joie de
recevoir un chanteur
à voix, qui nous a fait
revivre les meilleurs
moments musicaux
des années 50.
Un grand merci à
nos résidents ainsi
qu’à leur famille d’être venus aussi
nombreux pour fêter avec nous cet événement.
Article rédigé par Nicole Bocquelet – CorCom de Lou Mes de Maï et La Bastide du Chevrier - Les Baux-de-Provence (BdR)

La vie dans nos résidences
Une embauche pas comme les autres
à La Péronnière
Rien d’extraordinaire, ni original à
cette question. Tout le monde a dû se la
poser au moins une fois ! Non, l’incroyable
vient dans la suite de l’histoire…
Voyez plutôt !
Fin 2007, au mois d’octobre plus exactement,
une jeune adolescente de 13 ans,
Julie Bourrat, discutait de l’épineux problème
du cadeau à offrir à sa Maman, son
anniversaire arrivant à grands pas.
Cette discussion, elle ne l’a pas eue
seule, puisque son interlocutrice, et accessoirement
meilleure amie, n’était autre
que Mélanie Amigues, fille de l’un de
nos médecins coordonnateurs, Olivier
Amigues.
A ce moment-là, les deux jeunes filles
eurent une idée sensationnelle : puisque
la Maman de Julie, Sylvie Bourrat pour la
nommer enfin, était infirmière, qu’elle
désirait reprendre une activité professionnelle,
et que la Péronnière cherchait à
recruter actuellement sur ce poste, pour-
Que pourrais-je offrir à Maman
pour son anniversaire cette année ?
… ta maman l’a reçu avec joie.
quoi ne pas lui proposer une éventuelle
embauche en guise de cadeau ? Sitôt dit,
sitôt fait !
Evidemment, la jeune Mélanie mit son
père dans la confidence, et c’est lui qui fut
chargé de la surprise auprès de Sylvie.
Article rédigé par Laetitia Fougerouse - CorCom La Péronnière - Grand’Croix (Loire)
15
Julie, ce que tu voulais offrir...
En effet, la veille de son anniversaire,
celui-ci l’appela en lui souhaitant un
« Joyeux Anniversaire », lui expliquant ce
que les filles avaient manigancé, et
lui proposant le poste vacant à La
Péronnière !
Après l’étonnement que vous pouvez
imaginer dû à la surprise, Sylvie revint vite
sur terre en écrivant une lettre de motivation
et un C.V., le tout apporté en main
propre par Mélanie à Hugues de
Vergnette. Le Directeur trouvant la
démarche originale, fut séduit par l’idée,
et très vite, Sylvie fut reçue par Hugues de
Vergnette et visita l’établissement, puis
commença dans la résidence sur un remplacement
au mois de mars 2008. Deux
mois plus tard, le 19 mai 2008, Sylvie
Bourrat était recrutée comme nouvelle
infirmière à La Péronnière.
Bravo les filles ! Cela dit, je pense
que pour toutes les deux ce sera difficile
de faire plus original dans les années à
venir ! Alors, à bon entendeur …

La vie au sein du Groupe
Séminaire des
Directeurs d’établissements
Il comprenait, outre le Président, le
Directeur Général et les Directeurs du
siège, l’ensemble des vingt Directeurs
d’établissements. Quatre nouveaux y
assistaient : Jérôme de Lapparent, Lou
Mes de Maï/Bastide du Chevrier aux
Baux-de-Provence ; Esther Parpeix,
Las Mélaïes à Bonnat ; Danielle
Beauchamp, La Tour du Poële à Vouillé
(reprise du logement-foyer au 1er septembre
2008) ; Anne Maillard, Le Pré
Saint Jean à Saint-Jean-de-Sauves
(ouverture de l’EHPAD prévue fin 2008).
Comme d’habitude, l’ordre du jour
était fourni. L’évolution des nouveaux
Le vingt-huitième séminaire des directeurs d’AFP s'est déroulé
sur l’île de Bendor dans le Var du 22 au 24 septembre 2008.
produits (portages de repas), mise en
place d’une politique d’économies
d’énergie sur l’électricité, le gaz, l’eau et
l’essence, un plan d’action a été adopté
d’un commun accord.
Nous sommes revenus ensuite sur le
thème de la bientraitance, abordé déjà
au séminaire d’Aurons l’an dernier.
Suite aux retours faits par l’ensemble
des Directeurs, une grille d’analyse commune
va pouvoir leur être proposée d’ici
la fin de l’année.
Une formation a, ensuite, été dispensée
aux Directeurs sur les attitudes
16
préventives et curatives concernant la
sécurité incendie puis sur la gestion de
crise de façon plus générale. Cette formation
sera suivie d’un exercice en
grandeur réelle avant Noël.
En concluant ce séminaire, le
Président a fait part du prochain départ
de Jean-Louis de Boissezon comme
Directeur Général en juillet 2009, il sera
Délégué Général d’AFP jusqu’à 2011.
Par ailleurs, un nouveau Directeur
Général, Nicolas Utzschneider, prendra
ses fonctions progressivement dès le
mois de mai 2009.

La vie au sein du Groupe
Pèlerinage du monde de la santé à Capelou
Historique du pèlerinage
Au début du Moyen Âge, un jeune berger
gardait son troupeau de vaches, il fut troublé
de voir qu’une vache se rendait toujours
à côté du même buisson, et y restait
toute la journée. Le berger s’approcha du
buisson et découvrit une statue de la vierge
Marie tenant son fils, après le calvaire
de la croix. Il montra la statue au prêtre de
la paroisse qui décida de l’amener à l’église
de Belvès. Elle fut exposée dans l’édifice.
Le jeune berger retourna à la garde de
son troupeau, il s’aperçut que la même
vache revenait à l’endroit où il avait
découvert la statue. Il retrouva la statue au
même endroit. La population, pensant à
un miracle, entreprit la construction d’une
église à la gloire de la vierge Marie.
L’un des plus anciens lieux du
pèlerinage du Périgord
Le premier pèlerinage remonte au
moins à 1153, date à laquelle le Pape
Eugène III mentionne la chapelle
« Sancta Maria de Capella » parmi les
dépendances de l’abbaye de Sarlat. Il
est probable que la chapelle connut les
mêmes vicissitudes que l’église de
Belvès située à quelques kilomètres
(guerres médiévales, guerres de religion).
En 1793 la chapelle fut à nouveau
profanée, et l’antique statue fut
brisée à coup de marteau. L’auteur de la
profanation se convertit lui-même, et
après reconstruisit une nouvelle chapelle.
On remplacera la statue par une
Piéta de l’abbaye bénédictine de
Fongauffier (en bas de Belvès). En 1859,
le pape Grégoire XVI accorde une indulgence
plénière aux pèlerins des octaves
du 15 août et du 8 septembre. En 1859,
le concile d’Agen proclame Notre-Dame
de Capelou « pèlerinage privilégié de la
région apostolique ».
Le sanctuaire actuel
Le sanctuaire, roman d’origine, fut
démoli pour bâtir un nouvel édifice. En
1860, pose de la première pierre de la
nouvelle chapelle par Monseigneur
Georges. Puis arrêt des travaux par
manque de ressources. En 1872, suite à
une guérison extraordinaire, les travaux
sont repris sous l’épiscopat de
Monseigneur Dabert. Le 16 septembre
1873, la chapelle est consacrée, en présence
du cardinal de Bordeaux, cinq
Evêques, 300 Prêtres et 10 fidèles.
Capelou, lieu de grâce
Ce qui importe surtout c’est la prière
quotidienne des humbles pèlerins
qui, toute l’année, viennent ici confier à
la Vierge de Pitié leurs intentions personnelles
en faisant brûler quelques
cierges. Ils déposent leurs intentions,
dans la boîte aux pieds de la statue. Les
plaques qui ont été conservées sur les
murs témoignent des nombreuses
grâces insignes reçues par des pèlerins.
Il faudrait les compléter par le courrier
et les confidences reçus encore récemment
par le curé de Belvès et les nombreux
confesseurs des fêtes de clôture.
5 septembre 2008, Pèlerinage du
Clos Saint Roch
A l’occasion du pèlerinage annuel de
Capelou, les deux EHPAD La
Renaissance de Mussidan et le Clos
Saint Roch à Montpon se sont alliés
pour se rendre ensemble au pèlerinage.
Malgré un départ différé d’une heure, le
17
Messe en plein air à Notre Dame de Capelou.
Les résidents avant leur départ
car est enfin arrivé à bon port. A notre
arrivée nous avons été accueillis chaleureusement
par des bénévoles soucieux
du bien-être de leurs invités. Un pique
nique copieux avait été organisé avec
des danses régionales accompagnées
de petits airs d’accordéons. En début
d’après-midi, les résidents ont pu participer
à la messe extérieure dite par
Monseigneur Mouïsse sous d’immenses
platanes où avait été installé pour l’occasion
un stand local qui permettait à
chacun de rapporter un petit souvenir.
Après un goûter chantant et festif offert
par les organisateurs, l’heure du retour
avait sonné.
La direction et les animatrices des
deux EHPAD remercient les personnes
qui les ont accompagnées tout au long
de cette journée chaleureuse et conviviale.
A l’année prochaine pour un nouveau
pèlerinage avec de nouveaux participants
!!!
Article rédigé par Françoise Dumain – CorCom Clos St Roch - Montpon (Dordogne)

Au niveau national, le taux d’absentéisme
moyen tous secteurs confondus
se situe autour des 7%.
Au sein du groupe AFP, l’absentéisme
est à un niveau assez élevé : 8.52%
en moyenne sur les 5 dernières années
alors qu’un taux incompressible se
situerait autour des 4%. Il fluctue à la
hausse depuis ces 5 dernières années :
+3.09 points entre 2002 et 2005.
Même si la tendance semble s’inverser
depuis 2006 (-1.56 points entre 2005 et
2007), on ne doit pas relâcher ses
efforts.
Dans des structures d’hébergement
fonctionnant 24h/24, 7j/7 comme les
nôtres, les absences constituent une
vraie difficulté afin d’assurer des prestations
de qualité, en toute sécurité aussi
bien pour le résident que pour le personnel
présent (charge de travail et
risques d’accident du travail plus importants).
En effet, sur les 725 salariés recensés
au 31/12/2007 dans le groupe AFP, un
taux à 8.02% équivaut à 58 employés
absents tous les jours.
C’est pourquoi, il n’est pas envisageable
de ne pas remplacer les salariés
La vie au sein du Groupe
L’absentéisme
L’absentéisme est une problématique pour toutes les entreprises quelle que soit l’activité,
d’autant plus dans un secteur en sous effectif de personnel qualifié comme le médico-social où
les établissements fonctionnent en flux tendus.
absents. Nous sommes donc contraints
de recruter des personnes (CDD ou intérimaire).
Bien sûr l’absentéisme a un coût
(gestion et salaire des remplaçants (intérimaires,
CDD), augmentation des cotisations
de prévoyance) que nous cherchons
à réduire.
Avec un taux d’absentéisme plus
faible, l’enveloppe budgétaire dédiée
actuellement au remplacement pourrait
être redistribuée et utilisée par exemple
pour des promotions.
Afin de lutter efficacement contre
l’absentéisme, nous en avons analysé
les causes. Il en ressort que si très peu
de salariés sont absents de manière
abusive (arrêts maladie de courte durée,
répétés plusieurs fois par exemple), l’absentéisme,
dans sa globalité, reste à un
niveau élevé ; 2/3 des absences sont
des arrêts maladie. Pour un groupe
composé au 4/5 de personnel féminin,
le congé maternité ne représente que
11% des absences.
Notre objectif prioritaire est donc de
lutter contre l’absentéisme.
Pour cela, plusieurs mesures incitatives
ont été prises en 2007 :
1) Récompenser le présentéisme
Une prime d’assiduité de 100 euros
par semestre pour le personnel présent
(0h d’absence sauf maternité / paternité
et évènements familiaux). D’un certain
point de vue, la prime peut avoir
été perçue comme injuste car une seule
heure d’absence suffit à ne pas en
bénéficier. Mais il était important que le
mécanisme de la prime soit limpide
pour l’ensemble du personnel et que la
volonté de remercier et récompenser les
présents ne soit pas brouillée par une
proratisation de la prime en fonction
des heures d’absence.
18
Notre taux de présentéisme est
donc de 69%, autrement dit, 69% des
salariés présents du 1er janvier au
30 juin 2008 ont perçue la prime.
2) Améliorer les conditions de travail
Des actions ont été menées dans
plusieurs résidences : réflexion sur les
plannings et les équipes de travail, création
/ rénovation de salles de pause et
de vestiaires, achats de matériels /
d’équipements (chariots, voitures électriques
pour les déplacements dans les
résidences pavillonnaires…)
3) Former les Directeurs
Les Directeurs ont suivi une formation
en vue de réaliser un meilleur suivi
et une écoute des salariés, notamment
les absents. En effet, l’absentéisme ne
doit pas être simplement réduit à des
chiffres, car derrière se trouvent des collègues
qui souffrent, et il est nécessaire
de prendre en compte cette souffrance.
Les écouter, les accompagner, peut les
aider moralement à surmonter leurs
épreuves. Mais il faut également faire
prendre conscience à chaque salarié
que le travail qu’il accomplit chaque
jour est important et participe au maintien
de la qualité des services que nous
apportons tous à nos résidents.
Faire progresser le présentéisme est
un travail de longue haleine mais déjà
toutes ces mesures commencent à porter
leurs fruits : l’absentéisme est en
baisse depuis un an.
Article rédigé par Guillaume Arlaud – CorCom RH du Siège

La vie au sein du Groupe
A Jean !
Jean Lacoume, agent de maintenance de la Bastide des Lavandins depuis 1996, nous a quittés
subitement le 4 septembre dernier. Notre résidence perd l’un de ses piliers. Ancien militaire, grand
voyageur, amoureux de la Polynésie, passionné d’orchidées, amateur de nouvelles technologies,
bon vivant gastronome, blagueur bavard, grand-père gâteau… Jean nous manque !
Poème écrit par Cathy Maurel – CorCom La Bastide des Lavandins – Apt (Vaucluse)
19
Quand un ami s’en va,
Tout fout le camp.
Des minutes, des heures
D’incompréhension,
« une non-raison ».
Il n’y a plus de mot,
Seuls restent les maux.
Jean s’en est allé,
Nous laissant effondrés.
Douze ans de ta vie,
Tu étais notre ami
Et chaque jour qui passe
Laisse une trace
De ce passé de labeur,
Si cher à nos cœurs.
Tout parle de toi,
Tu es toujours là.
Je le sais,
Tu n’aurais pas voulu
De tout ce « superflu ».
Il nous faudra du temps
Pour apprendre lentement
A nous passer de toi,
Au revoir Jean.
Tes amis de la Bastide des Lavandins.

La vie au sein du Groupe
Chi va piano, va sano, chi va sano, va lontano…
Evolution de carrière à La Génollière…
Je m'appelle Arlette Chevalier et j'ai 47 ans. Je suis arrivée à la résidence la Génollière le mardi
6 mars 1990 dès son ouverture ; j'ai connu sa naissance, ses résidents, son changement de direction
et l’évolution de son fonctionnement.
J’ai été embauchée en tant qu'employée
de service ; nous étions une
équipe composée d’un homme d'entretien
et veilleur de nuit, une cuisinière,
deux employées de service à plein
temps plus une à mi-temps. A ce jour, je
suis la seule personne à être présente
depuis l'ouverture de la résidence.
La résidence ouvrant ses portes le
15 mars 1990, un gros travail de ménage
a été nécessaire avant l’ouverture
afin d’accueillir les premiers résidents. Je
me souviens de ma première journée de
travail : la résidence était déserte, j’ai
servi un seul résident. Au fil des jours,
d’autres résidents sont arrivés.
En ce début de carrière à l’AFP, j’ai
été confrontée au décès d’un résident ;
ce fut une épreuve très difficile à assumer.
Depuis, je suis arrivée à surmonter
ces moments toujours pénibles à vivre.
Mes fonctions étaient le service, le
ménage et l’animation, notamment la
promenade des résidents. Le week-end,
je remplaçais la cuisinière soit le samedi,
soit le dimanche selon ses repos, ce qui
m’a plu. J’ai donc suivi une formation
au Clos St Roch du 19 au 22 avril 1993
afin d'approfondir mes connaissances
en diététique, décoration des plats, etc.
Ceci m'a été très bénéfique et m'a
motivé dans ma démarche.
Monsieur Barbillat, nouveau directeur
nommé à la Génollière en avril
1993, m’a conforté dans mon choix et
j'ai pris mon poste d'aide cuisinière le
1er avril 1994 aux côtés du cuisinier. Ce
dernier m'a appris des techniques de
travail et d'organisation. Sous sa responsabilité,
je participais à la préparation
des repas et des plats et en assurais
le service. La cuisinière remplace le chefcuisinier
lors de ses absences, procède
au nettoyage et à l'entretien de la cuisine
dans son ensemble. Elle contribue au
bien être et au confort des résidents
tout en satisfaisant aux exigences de la
réglementation (normes HACCP).
Une fois par mois, les résidents, qui
le désirent, participent à une commission
menu qui est organisée soit par les
Atelier cuisine en 1994.
aides-cuisinières soit par le chef cuisinier.
Que l'on soit employée de service
ou cuisinière, il faut absolument être à
l'écoute des besoins et des demandes
des résidents. Les transmissions entre
collègues sont le meilleur moyen de
répondre à leurs demandes. Les différents
secteurs d'activité au sein d'une
résidence sont complémentaires.
A partir de 1999, j'ai crée avec les
résidents, bénévoles et collègues un
atelier nommé "les fourmis bricoleuses".
Cette animation consistait à
fabriquer différents objets (tricot, dentelles
au crochet, pâte à sel, coussin,
bouquets de perles…).
Nous avons pu exposer ces objets
lors de journées portes ouvertes. Cet
atelier me permettait de garder un
contact avec les résidents qui appréciaient
fortement ces moments. A ce
jour, cet atelier n'existe plus faute de
temps mais d’autres animations sont
proposées aux résidents par mes collègues
du secteur soins.
En 2000, j’ai participé à la confection
du repas de fête des 10 ans de
l’établissement ; sauce aux lumas et
broyés du Poitou oblige…
Au fur et à mesure, je me suis habi-
20
Arlette Chevalier de nos jours.
tuée et me suis améliorée dans mes
nouvelles fonctions. Le temps passant,
j’ai gravi les échelons en passant d’une
part mon diplôme AAPAD que j’ai obtenu
en 2001. J'ai reçu la médaille d'honneur
du travail en 2002 pour mes 20
ans d'activité et suis passée cuisinière.
Aujourd’hui, je maîtrise les différents
incontournables de notre métier de cuisinier
: service à l’assiette, respect de
l’HACCP, mise en place des entrées au
choix, viande au choix, duo de
légumes…
Nous fabriquons également les
repas pour le Clos Adler situé à 18 kms
de la Génollière. Je suis donc amenée à
m’y rendre un mardi sur deux environ
pour y effectuer la cuisson et le service
du midi.
Je travaille avec le même chef de cuisine
depuis le début et nous formons,
avec ma collègue aide-cuisinière, une
équipe de trois personnes.
A ce jour, je suis très fière de mon
évolution de carrière ; le souci majeur
est de répondre aux attentes de nos
résidents tout en respectant les
consignes médicales et les goûts de
chacun.
Propos recueillis par Nadia Robuchon – CorCom La Génollière – Nieuil l’Espoir (Vienne)

Concrètement, nous suivons de très
près tout ce petit monde et mettons un
point d’honneur à connaître le dossier
de chacun et d’en assurer le suivi. Nous
pensons notamment à nos infirmières.
Pour y voir plus clair et pour éviter
toute confusion nous avons mis en
place un cahier de transmission par
groupe d’infirmières qui sert au personnel
responsable du bureau de la résidence
bien sûr mais aussi aux différents
médecins qui interviennent chez nous.
Le bien être et le confort du résident
étant la priorité nous nous devons de
nous accorder et surtout d’assurer un
service irréprochable. Tout cela bien sûr
en liaison directe avec les familles toujours
dans l’esprit d’offrir le plus d’attention
possible tout en personnalisant
le service selon la pathologie et le caractère
de chacun.
Pour illustrer notre argumentation,
nous allons vous parler du quotidien de
Madame Gibbes et de Madame
Tousnacof, deux de nos infirmières qui
travaillent en se relayant une semaine
sur deux.
• Tout d’abord lire la relève.
(matin et soir)
• Intervention dans les appartements
des résidents.
* Soit pour la prise de médicaments,
* Soit pour la toilette (grande ou
petite),
* Bien souvent pour les deux.
• Puis retour à l’infirmerie pour la relève
journalière.
• Nouveau passage en fin d’après midi.
** En plus des médicaments et des
soins, elles terminent leurs tournées
au bureau de la résidence pour voir
Les partenaires de l’AFP
Profession libérale
Etant foyer-logement nous n’avons pas de personnel médical rattaché à l’établissement,
nous devons donc « jongler » d’une infirmière à une autre sans oublier les médecins, les
kinés, les aides de vie …
ensemble les différents points de la
journée. Toujours dans l’esprit de
prévenir pour mieux soigner.
Une bonne entente est indispensable,
le dialogue, toujours et encore le
dialogue…
Comment voyez-vous votre profession
?
Mis à part la partie technique de
notre profession (prise des médicaments,
toilettes, pansements, gestion
des petits bobos, etc.), nous avons un
rôle de conseil, nous aidons à une
meilleure compréhension des consignes
des médecins.
Nous avons une bonne connaissance
de la personne, il faut écouter, rassurer,
pour mieux gérer les stress.
Il y a souvent un report affectif de la
personne et il faut parfois remettre les
choses à leur place pour éviter le nombrilisme,
le repli sur soi.
21
Christelle Gibbes
Pourquoi le choix d’intervenir en
foyer logement comme la Résidence
Ourceyre ?
La personne est sécurisée, le regroupement
rassure, l’espace de vie est
adapté.
Nous travaillons avec une certaine
tranquillité d’esprit et pouvons nous
reposer sur le personnel de la résidence
Ourceyre pour le relais et le suivi des
dossiers soit avec les médecins, soit avec
les familles.
C’est cette bonne gestion du quotidien
et cet échange qui nous permettent,
en corrélation avec l’équipe, d’apporter
plus de confort de vie à nos
patients
Avez-vous des propositions à
nous faire pour apporter encore
plus de confort ?
Toujours et encore le dialogue, travailler
ensemble. Nous sommes complémentaires.
Article rédigé par Isabelle Fivez – CorCom Ourceyre - Vichy (Allier)

La vie dans nos résidences…
Communiquer avec
les personnes vieillissantes
La communication fait partie de la vie. Tout en nous communique.
La personne âgée qui est face à
nous, nous parle soit par des mots soit
par un langage corporel. De même, nos
messages verbaux ou non verbaux, sont
ressentis et interprétés par le sujet âgé.
En effet, il y a communication
chaque fois que l’on émet ou reçoit des
messages et lorsqu’on donne une signification
aux signaux d’une autre personne.
Si au terme communication, nous
avons tendance à associer le terme
« mot », le langage du corps est parfois
plus révélateur que le « dit ». Que penser
de cette personne qui vous dit que
tout va bien, alors que ses yeux sont
embués de larmes et que son visage
exprime la tristesse ?
Très souvent, la communication non
verbale prime dans la relation soignantpersonne
âgée. Le corps ne ment pas,
et avant d’ouvrir la bouche nous fournissons
d’abondantes informations. Si
j’éprouve du recul, du dégoût face à tel
sujet, je lui fais passer un message qui
viendra peut-être renforcer la honte qui
est la sienne de son corps vieilli ou mutilé.
Il est important de savoir que la
communication non verbale est tributaire
de la culture et de l’éducation reçue.
La connaissance de la biographie du
sujet n’en est que plus primordiale.
Notre corps (crispation, détente,
mouvements brusques…), notre visage
(crainte, joie, colère…), nos yeux (lumineux,
souriants, menaçants…), nos
vêtements, notre odeur, notre façon
d’appréhender les contacts physiques
sont des renseignements que nous
adressons à l’autre et que l’autre va
interpréter.
De même, le sujet âgé communique
avec nous sur le même mode.
L’observation de ces différents messages
peut nous renseigner sur notre
façon d’être face au soigné et sur son
ressenti ici et maintenant. « Son visage
est crispé durant les soins : peut-être
souffre-t-il ? Peut-être est-il angoissé ? »
« Durant la toilette il se débat : peutêtre
a-t-il peur de l’eau ? Peut-être qu’il
n’avait pas l’habitude de se laver ainsi ?
Peut-être que le soignant ne respecte
pas sa pudeur, son temps ? »
La prise en compte de cette communication
dans la relation soignant-soigné
peut permettre de mieux appréhender
la personne dans ses besoins et
son désir, d’adapter les soins en fonction
du sujet et d’accepter les défenses
de celui-ci.
« La Nature nous a dotés d’une
langue et de deux oreilles, afin que
nous écoutions le double de ce que
nous parlons ». Zénon, philosophe
grec.
Tout être humain a besoin de parler,
d’être entendu, écouté, pour se sentir
22
relier aux autres et finalement se sentir
exister. Mais en même temps, parler,
c’est prendre des risques, car on peut
être mal compris, ou même jugé, donc
déçu ou même meurtri.
Pour écouter : être à la distance
de ce qui convient
• Ainsi, donc, deux attitudes peuvent
gêner ou empêcher l’écoute : être
trop loin ou être trop près.
• On peut être trop loin physiquement,
alors on entend peu, on fait répéter
une fois, deux fois…La personne
finit par s’énerver ou capituler. Dans les
deux cas, elle se tait.
• Trop loin, quand on ne prend pas
le temps qu’il faut à la personne pour
parler. Par exemple, des soignants
notent qu’en début de service (en établissement
ou à domicile), ils sont plus
disponibles, plus attentifs, tandis qu’à la
fin ils « saturent ». D’autres, au contraire,
disent « galoper » au début (par
peur de ne pas finir à temps), et il arrive

qu’en fin de service ils aient plus de
temps que prévu. Dans les deux cas,
modifier de temps en temps l’ordre des
interventions peut donner à chaque
personne une chance d’être écoutée au
moins à certains moments.
• Trop loin encore lorsqu’on est au
moins deux en présence de la personne
âgée, et qu’on se parle en la laissant de
côté. Du moins, bien sûr, si c’est toujours
ainsi que ça se passe. Par exemple,
sans s’en rendre compte parfois, deux
intervenants peuvent se parler entre eux
(« Qu’as tu fait ce week-end ? … Que
fais- tu à manger, ce soir ? »)
• Trop loin surtout quand on essaie
de faire taire ce qui nous paraît être une
rengaine épuisante : « C’est toujours la
même chose. Mais oui, vous me l’avez
déjà dit vingt fois ! » Ces rengaines sont
souvent des plaintes, et celles-ci tournent
souvent autour du ventre. Au delà
des symptômes exprimés (J’ai mal au
ventre… j’ai mal dormi), il convient de
les interpréter, chez les personnes
âgées, comme à tous les âges d’ailleurs,
comme une régression, et de toujours
les entendre comme un appel, comme
une demande affective. Donc ne pas
mépriser cette plainte, ni la négliger, car
les malaises aussi peuvent être un langage
: les maux peuvent remplacer les
mots. Ne pas non plus « en rajouter ».
Prendre en compte la plainte, sans la
prendre au tragique. Se montrer à la
fois compréhensif et rassurant, chaleureux
et ferme.
Justement, s’il ne faut pas être trop
loin, il ne faut pas non plus être trop
proche. Plus on est proche, plus il y a
des choses qu’on ne perçoit pas (certaines
évolutions lentes) ou qu’au
contraire on est porté à exagérer : d’où
beaucoup d’incompréhensions entre
l’enfant qui vit avec ses vieux parents et
les autres enfants qui sont (beaucoup)
plus loin.
• Trop près, le conjoint ou l’enfant
qui surprotège la personne plus ou
moins diminuée ou affaiblie. On prétend
savoir mieux qu’elle ce qu’elle a,
ou elle en est, ce qu’elle doit faire et ne
pas faire. Tout cela « pour son bien »
dit-on. Mais en fait, on l’empêche de
s’exprimer, de dire son avis, de décider,
d’agir.
• Trop près, encore, si je m’identifie
plus ou moins aux vieux parents, surtout
lorsque ceux-ci déclinent. Je peux
alors me dire : « je ne voudrais pas être
comme ça, quand j’aurais son âge ! ».
23
Et inconsciemment, je vais me situer par
rapport à eux non pas en fonction de ce
qu’ils sont et pensent, dans leur altérité,
mais en fonction de l’image de moi que
je vois en eux et que je rejette.
Penser à d’autres types de communication.
✓ Le silence
Le silence, dont beaucoup ont peur,
peut être beaucoup plus parlant que les
mots. Il y a des moments où on ne sait
pas quoi dire. Alors, le mieux, c’est de
se taire, parce que tous les mots qu’on
pourrait dire ne seraient pas à la hauteur
de ce qu’on ressent. Il ne s’agit pas
d’un silence vide et gênant, mais d’une
présence silencieuse, d’une sorte de
communication au-delà des mots.
✓ Le regard
Entrer en relation avec une personne,
c’est d’abord échanger un regard,
capter son regard. Accepter autrui, c’est
accepter son regard.
Le regard traduit les nuances les plus
subtiles de nos émotions, de nos pensées.
Il peut être direct, confiant, rieur,
chaleureux, vide, froid… Regarder quelqu’un,
c’est aussi reconnaître qu’il existe,
qu’il existe pour nous.
✓ Le toucher
Il est un autre moyen de communication,
celui qui parfois reste le seul
possible (quand la personne n’entend
plus, ne voit plus). Beaucoup de mains
touchent le corps des personnes âgées,
mais dépassent-elles assez le souci de
l’efficacité technique ? Or la vertu la
plus humaine du toucher est de manifester
une présence, d’apaiser, de rassurer.
Cette communication par la peau
peut aussi manifester l’affection, mais
combien de personnes âgées ne sont
jamais embrassées ?
Conclusion
✓ Le besoin de communiquer est
vital mais s'il est renforcé par le vieillissement,
il s'exprime parfois de manière
maladroite, excessive ou/et égocentrique.
✓ La carence en échanges est source
d'inconfort voire de dépression
✓ La véritable relation se construit à
travers des échanges personnalisés.
(Réf. : « Vivre avec des personnes âgées » C. Pichaud et I. Thareau) Article rédigé par Linda Chéron – Formatrice – Consultante AFP Formation

Fiche de fonction
Portrait d’un métier
La Secrétaire
Stéphanie AUDOUIN au Clos des Tours
Sous la responsabilité du Directeur, la Secrétaire a un rôle d’accueil et de renseignement auprès des
résidents et leurs familles, des salariés et des partenaires extérieurs. Côté administratif, la Secrétaire gère
le courrier (départ, arrivée, dactylographie), les stocks et les commandes et actualise les dossiers des résidents.
Pour la partie comptabilité, elle effectue la facturation et les encaissements des résidents, le suivi
des paiements et la transmission des factures fournisseurs au Siège. Enfin, au niveau du suivi des ressources
humaines, la secrétaire prépare les documents à l’embauche (DUE, contrat…) et les éléments de
paie à transmettre au Siège.
Des compétences en bureautique et en comptabilité ainsi qu’un niveau CAP/BEP sont demandés.
5 questions à Stéphanie AUDOUIN
POURQUOI avez-vous choisi ce
métier ?
Après des études secondaires, je me
prédestinais à passer le concours de
l’éducation nationale afin d’exercer le
métier de Professeur des écoles. Pour
des raisons financières, j’ai interrompu
mes études.
J’ai eu l’opportunité d’exercer le
métier d’animatrice informatique en
Stéphanie en plein accord avec son ordinateur.
contrat emploi jeune auprès d’adolescents
dans un collège. Pendant cette
période, j’ai suivi une formation par l’intermédiaire
du CNED pour obtenir le
BTS Assistante de Direction que j’ai
obtenu en 2003.
Que faisiez-vous AVANT votre
arrivée au Clos des Tours ?
J’organisais des ateliers pour l’ap-
24
prentissage de l’informatique auprès
des adolescents dans un collège.
Quelles sont les QUALITÉS dont
vous devez faire preuve ?
L’écoute, la disponibilité et la patience,
je dois m’adapter à toutes les situations.
Il est important d’avoir une
bonne maîtrise de soi car les demandes
sont diverses et variées.
Quelle est votre meilleure ANEC-
DOTE ?
L’anecdote qui me vient en tête,
c’est le jour où un résident avait décidé
de faire des courses et avait emprunté
sans rien dire à personne la voiture d’un
visiteur. Quand le visiteur a vu son véhicule
sortir du parking, je me souviendrai
toujours de son air ébahi et sans voix.
Mais nous avons pu arrêter « l’emprunteur
» sans mal. Tout est bien qui finit
bien !
Comment imaginez-vous votre
AVENIR ?
Devant les démarches administratives
de plus en plus nombreuses, je
souhaiterais une collègue pour m’aider
à recevoir les personnes à l’accueil,
pour me soulager dans les dossiers afin
d’avoir un contact plus proche avec les
résidents, d’échanger avec eux sur leur
quotidien.
Je souhaiterais également m’engager
dans des formations complémentaires
sur la gestion du personnel pour
améliorer mes connaissances.

La journée d’une assistante est bien
remplie.
Dès mon arrivée, transmission avec
la Directrice sur les directives de la journée.
En suivant les protocoles, j’effectue
aux dates exigées chaque mission.
En début de mois j’effectue la facturation
et ensuite la comptabilité qui est
Stéphanie, toujours le sourire aux lèvres, accueille les familles.
Une journée avec Stéphanie AUDOUIN
contrôlée par le Siège. En fin de mois, je
prépare les paies en intégrant les
congés et week-end de chaque salarié.
Toutes ces missions sont bien sûr
interrompues par le téléphone, des
demandes de renseignement des visiteurs.
J’apaise parfois les angoisses des
résidents et les inquiétudes des familles.
Le travail le plus fastidieux pour moi
est le planning du personnel avec celui
Propos recueillis par Francette Bottreau – Directrice de Clos des Tours – Villefagnan (Charente)
25
des intérimaires subissant la pénurie du
personnel médical.
Malgré tout j’ai beaucoup de plaisir
à occuper ce poste par sa diversité et le
contact avec les personnes.

Adolescent, il a été scout puis le
scoutisme est devenu sa passion dans
l’activité « sport » (œuvre de Jeunesse
« Les Iris »). Marié et père de deux filles,
Anne et Marielle, il a débuté sa carrière
dans le maritime avec les Compagnies
de Navigation puis au Port Autonome
de Marseille pour terminer à la Mairie
de Marseille.
Monsieur Lebert, pendant 30 ans, a
été adjoint au Maire délégué au sport.
Parmi ses réalisations les plus importantes,
on compte notamment les
stades de Bois Luzy en 1951 et de
Vallier en 1952.
Roger Lebert a également participé à
l’acquisition des terrains de Bonneveine,
Saint-Loup, Saint-Just, La Rose et favorisé
la création de nombreux terrains
d’éducation physique pour les scolaires.
Il est aussi à l’origine de la première piscine
publique couverte (Vallier).
Durant son dernier mandat (1971-
1976), il a ouvert l’ensemble nautique
de Luminy en 1973 et préparé l’ouverture
du centre Equestre Pastré.
Portrait d’un résident
Portrait d’un grand sportif
Monsieur Lebert, né le 13 décembre 1921 à Paris, est « descendu » de sa ville natale
à l’age de 8 ans pour devenir Marseillais d’adoption.
Stade Roger Lebert
Monsieur Jean-
Claude Gaudin préside,
le 6 décembre
2000, l’inauguration
d’un vaste complexe
sportif et donne le
nom de Monsieur
Roger Lebert au stade !
Il dit : « joindre mon
nom à ce plateau,
j’en suis confus et
enchanté, je vous
remercie du fond du
cœur ». Difficile de
masquer son émotion.
Humble et discret,
Monsieur Lebert
n’est pas coutumier
de tels égards.
A un questionnaire
il répond : « le sport est capital, il
faut le considérer du point de vue des
parents et des éducateurs, comme un
véritable instrument de travail... » mais
il dit aussi : « A 80 ans, on passe un cap.
Malgré tout, je cours toujours au Parc
Borély. J’entretiens ma forme. A tous,
Article rédigé par Jacqueline Bay – CorCom La Calanque-La Seigneurie - Marseille (BdR)
26
j’adresse ce message : « Allez faire un
footing le dimanche matin à Borely : on
s’y retrouvera !
Merci principalement à l’une de ses
filles qui nous a fourni les documents et
les informations nécessaires à cet
article.

Evan
Florian
Mathéo
Enguerrand
Emy
Nathalie et Cyril
Karine et Karl
Personnel et non confidentiel
Nouvelles de la famille AFP
EMBAUCHES
Nous souhaitons la bienvenue
aux salariés ayant rejoint le
groupe AFP.
Ont été embauchés et titularisés,
au sein du Groupe, à l’issue
de leur période d’essai :
En décembre 2007
- Jérôme de LAPPARENT,
Directeur de Lou Mes de Maï et
de la Bastide du Chevrier.
En janvier 2008
- Esther PARPEIX, Directrice de Las
Mélaïes.
En avril 2008
- Hériniaina RAKOTONDRABE,
Infirmier à Las Mélaïes ;
- Didier BOUILLET, Agent de
maintenance à la Source ;
- Nathalie DUFOUR, Auxiliaire de
vie aux Morelles ;
- Marie-Claude SOUMAGNE,
Infirmière aux Doucets ;
- Angélique VICHERY, Employée
de service au Clos des Tours ;
- Maryse BALLET, Employée de
service à Génollière ;
- Véronique BRUNELLIERE,
Infirmière à Génollière ;
- Vincent MORA, Psychologue à
l’Abbaye ;
- Karine THUILLER, Employée de
service au Clos Adler.
- Marlène CROES, Auxiliaire de
vie de nuit aux Huis.
En mai 2008
- Jocelyne LECHAT, Aide soignante
à la Calanque ;
- Chantal BOUILLET, Aide soignante
de nuit à la Bastide du
Chevrier ;
- Laurence LABORDE, Aide soignante
de nuit à la Source ;
- Sylvie BOURRAT, Infirmière à la
Péronnière ;
- Marion BAURREAU, Animatrice
aux Doucets ;
- Sonia COUSSON, Infirmière au
Clos des Tours ;
- Ghislaine MAGRET, Employée
de service de nuit au Clos des
Tours ;
- Jennifer ROUSSEAU, Employée
de service à Génollière ;
- Marie-Odile ZAJAC, Aide soignante
à l’Abbaye ;
- Nathalie DA SILVA, Auxiliaire de
vie aux Fées ;
- Aurore GUINET, Infirmière au
Pontreau St Lucien.
En juin 2008
- Mélanie GAULIER, Cuisinière à
la Calanque ;
- Paulette OGIER, Aide soignante
à Las Mélaïes ;
- Fanny PEROT, Aide soignante à
la Source ;
- Sophie METAYER, Aide médicopsychologique
aux Doucets ;
- Marie-Hélène DUCROS, Aide
médico-psychologique à
l’Abbaye ;
- Camille ROSSI, Aide soignante à
l’Abbaye ;
- Ophélie MECHIN, Psychologue
au Pontreau St Lucien ;
DIPLÔMÉS
Félicitations aux salariés ayant
obtenu un diplôme.
Juin 2008 :
- Annie CINTAS à la Presqu’île,
AAPAPD ;
- Sylvie LARDET aux Morelles,
Aide soignante ;
- Maggy RACAUD au Clos des
Tours, AAPAPD ;
- Josiane FAYS au Clos des Tours,
AAPAPD ;
- Anne Laure CONTI à la Bastide
des Lavandins, AAPAPD.
SST
Ont été formés au « Sauveteur
Secourisme du Travail » (SST) :
Mai 2008 :
Lou Mes de Maï / Bastide du
Chevrier
- Evelyne BRAYARD
- Valérie BRUN
- Marylène CHEVANNIER
- Emilie GIANGRECO
- Patricia GRANIER
- Mickaël LACOSTE
Juin 2008 :
Péronnière
- Alice CROS
- Sébastien DONNET
MARIAGE
Tous nos vœux de bonheur.
Juillet 2008 :
- Nathalie PION, Employée de service
à Las Mélaïes, épouse Cyril
TEINTURIER ;
- Annette DEMONTOUX, Auxiliaire
de vie de nuit à Las Mélaïes,
épouse Jean-Claude LECOMTE ;
- Valérie PRUGNAUD, Auxiliaire
de vie à la Maison des Fées,
épouse Stéphane DUBUIT ;
- Katia CONVERS, Auxiliaire de
vie à la Maison des Huis, épouse
Sébastien COCHELIN.
Août 2008 :
- Catherine GIMENEZ, Agent
27
d’accompagnement auprès des
personnes âgées et des personnes
dépendantes à La
Presqu'île, épouse Guy DELIGNY ;
- Karl HERVOUET, Chef cuisinier à
Génollière, épouse Karine
PINAUD ;
- Céline MATOKO, Aide
Soignante au Clos Saint Roch,
épouse Guillaume MATHIAS.
Septembre 2008 :
- Micheline GODET, Aide soignante
à la Péronnière, épouse
Alain LACHAUD ;
- Séverine HOCHET, Auxiliaire de
vie de nuit à Laulade, épouse
Christophe DOUCET.
NAISSANCES
La famille AFP s’agrandit.
- 27 juin 2008 : Evan, fils de
Elodie FLEURDEPINE, Infirmière
à Laulade ;
- 17 juillet 2008 : Florian, fils
d’Aurélie CELESTE, AMP à Laulade ;
- 19 juillet 2008 : Mariella, fille de
Carine RIGAUD, Agent d’accompagnement
auprès des personnes
âgées et des personnes
dépendantes de nuit à La
Presqu'île ;
- 29 juillet 2008 : Ethane, fils de
Katia LEVALLOIS, Aide Soignante
de nuit au Clos Saint-Roch ;
- 6 août 2008 : Chris et Tony,
jumeaux de Delphine BANIZETTE,
Aide Soignante au Clos Saint-Roch ;
- 23 août 2008 : Caroline, fille
d’Hélène SERVANT, Agent d’accompagnement
auprès des personnes
âgées et des personnes
dépendantes, à l’Abbaye ;
- 2 septembre 2008 : Fanny, fille
de Nathalie FLAYEUX, Infirmière
au Clos Saint-Roch ;
- 2 septembre 2008 : Mathéo, fils
de Christelle PEZIERES, AMP à
La Bastide des Lavandins ;
- 22 septembre 2008 : Enguerrand,
septième petit-enfant de Bruno
Valéry, Président.
- 30 septembre 2008 : Emy, fille
d’Aurélie DAVID, Agent de service
hôtelier à Ourceyre.
DÉCÈS
Il nous a quitté.
- Jean LACOUME, Agent de
maintenance à la Bastide des
Lavandins (voir article page 19).
N’hésitez pas à donner des
photos à votre Corcom pour
égayer cette rubrique !
Rubrique rédigée par Guillaume Arlaud, CorCom Ressources Humaines et tous les Corcoms !