15.07.2013 Views

Cours officier service incendie - Tvcablenet

Cours officier service incendie - Tvcablenet

Cours officier service incendie - Tvcablenet

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

<strong>Cours</strong> <strong>officier</strong> : liaisons et transmissions page: 30 de 105<br />

La part de ce qui n’est pas exprimé est importante: une personne sous l’emprise de l’émotion<br />

ou de la panique ne réagit pas normalement. Le « feeling » et l'expérience du préposé remplace<br />

parfois le manque d’information transmise. L’expérience des <strong>service</strong>s 100 montre qu’une<br />

pratique de trois ans est le minimum d’ancienneté nécessaire à un opérateur afin d’acquérir ce<br />

« feeling ».<br />

La deuxième partie de la chaîne d’alerte est l’appel du préposé aux moyens de secours<br />

appropriés. L'appelant devient dans ce cas-ci le préposé, le moyen de communication est<br />

souvent le même, le langage est parfois un peu différent (parlant à des collègues, le "jargon"<br />

professionnel est parfois de mise).<br />

2.5. La loi sur l’Aide Médicale Urgente.<br />

Dans la chaîne d'alerte, nous vivons en Belgique une situation particulière. Dans tous les pays,<br />

une prise en charge des blessés ou des malades est organisée. Cependant, la Belgique est le seul<br />

pays à l’avoir organisé via une loi. L’appel, le secours, le transport et l’accueil des personnes en<br />

détresse sont organisés dans un cadre légal.<br />

Cette loi ne concerne que les personnes blessées ou malades et nécessitant des soins urgents.<br />

Par extension, elle a été appliquée à tous les appels de secours car toute personne étant avertie<br />

d’une détresse se doit d’offrir son aide (Code Pénal : non assistance à personne en danger).<br />

2.5.1. Historique.<br />

La Loi du 8 avril 58 sur l’organisation des Commissions d’Assistance Publique oblige les<br />

communes à porter assistance à toute personne malade ou blessée sur le territoire de cellesci.<br />

Les communes sont donc obligées d’organiser un ramassage des blessés.<br />

La même année, Anvers entame un projet pilote d’appel unique (le 900). Très vite, cette<br />

expérience s’avère convaincante et, avec l’aide de la Régie de l’époque, le Ministère de<br />

l’Intérieur met en place les centres 900 sur tout le territoire.<br />

Les téléphones 900 (car au début, il s’agissait de simples téléphones) ont été placés dans le<br />

seul endroit où , à l'époque, une permanence existait 24h/24h: les <strong>service</strong>s d’<strong>incendie</strong>. La<br />

localisation des centres 100 est donc liée à un contexte historique. Cet emplacement de la<br />

centrale a pour effet d'y collecter également les appels pour des missions typiquement<br />

"pompier".<br />

La première mission était de recevoir les appels de secours pour les besoins ambulanciers.<br />

Le 8 juillet 1964, le Ministère de la Santé Publique a jugé utile d’organiser la matière qui le<br />

concernait (l’aide médicale) dans une Loi qui est la Loi de base de l’AMU. A l’époque, et<br />

étant donné l’existence de la Loi sur l’assistance publique, cette nouvelle loi réglait le<br />

problème des secours sur la voie publique ou dans un lieu public.<br />

Il faut savoir que les routes nationales et les routes provinciales sont des propriétés de l’Etat<br />

et sortaient donc des compétences légales des communes, donc à fortiori de la Loi sur<br />

l'assistance sociale. Il faut aussi tenir compte d'une grande épidémie de poliomyélite qui<br />

sévissait dans notre pays, nécessitant des transports fréquents en ambulance.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!