La Gazette nº 7 - Middlebury College

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16 La page des Jeux les mots croisés : les parties du corps (vous trouverez les réponses au bas de la page) 1. On écoute la télé avec ces deux-là 2. Ils servent à frapper sur un ballon 3. Elles rougissent quand on a froid 4. Il pousse au bout du doigt . Elle sert à parler et manger 6. Un doigt de pied réponses aux mots cachés de la semaine dernière Il relie la France à l’Angleterre : tunnel sous la manche. seize 7. Il nous aide à lire cette question 8. Le petit renne a celui-là très rouge 9. On peut montrer quelque chose avec lui 10. À peigner pour qu’ils soient beaux 11. Les filles mettent parfois du rouge sur celle-ci 12. Elles nous aident à courir un peu partout 1. oreilles 2. pieds 3. joues 4. ongle 5. bouche 6. orteil 7. oeil 8. nez 9. doigt 10. cheveux 11. levre 12. jambes
(suite de la page 15) clée. La brutalité du travail a sculpté ses biceps et ses mollets ; ils sont aussi durs que les pierres. Sa peau, douce et lisse comme le satin, couvre chaque membre de son corps comme une couverture confectionnée par les mains de Dieu. Sa peau, couleur d’ébène, avait été caressée par le soleil de midi. Ses plantes de pieds, dures, qui n’ont jamais connu de chaussures, sont sales de la poussière des champs mêlée à son propre sang. Le sang de ses pieds se mélange avec celui qui coule de son dos. Son dos est une carte de sa vie où sont gravées les rues de la liberté que sont les blessures et les cicatrices laissées par le fouet. Son sang est comme de la colle qui tient les lambeaux d’une robe blanche brillante contre son corps. Le col de cette robe enveloppe un long cou marqué par les empreintes d’une corde. Comme un voile de la couleur de la misère, ses cheveux gris touchent ses épaules et caressent son cou. Son corps contraste avec son visage. Ses lèvres, couleur café crème, sont légèrement mouillées par les larmes qui coulent de ses yeux. Ses larmes, perles de vie, s’échappent une à une des yeux qui sourient. Les yeux de cette belle femme sont les seuls souvenirs d’un père qui haïssait la simple pensée de son existence. Elle est le produit de la haine, de la jalousie, et de l’ignorance, mais elle a un sourire qui montre sa fierté. Ce sourire réchauffe le cœur de son peuple, mais il inquiète celui de son oppresseur. Pour cet oppresseur, elle est comme le Rubik cube qu’il est presque impossible de comprendre et même s’il la brisait c’est lui qui serait le perdant. Cette femme debout est la huitième merveille du monde. Elle a donné naissance à un peuple : les Noirs des États-Unis. Esclave du 19ème siècle, elle a été battue en vain. Elle est plus qu’un conquérant ! Quand on la regarde, elle est comme Cendrillon: son histoire de souffrance est la marraine qui fait d’elle la plus belle femme au bal du siècle. LETTRE AU PRÉSIDENT Monsieur le Président des États-Unis d’Amérique, Evette LANG J’ai l’honneur de vous faire remarquer que les États-Unis sont en train de perdre leur position de puissance mondiale à cause de notre propre ignorance, mais vous pouvez nous sauver si vous agissez très vite ! Tous les enseignants américains, y compris ceux qui ont formé vos enfants, ont besoin de votre aide. Nous sommes surmenés et sous-payés, mais nous sommes aussi les personnes les plus importantes dans la société américaine et il est temps que nous soyons mieux rémunérés. Sans nous qui enseignons à chaque élève aux États-Unis, il n’y aurait pas de médecins, de pompiers, d’avocats, etc. Sans nous, où seriez-vous ? Les enseignants sont la fondation de notre pays et il semble que nous soyons traités comme des chiens ? Je sais que vous êtes un homme très intelligent qui fera ce qui est bon pour l’avenir de votre pays ! J’exige que vous établissiez un taux de rémunération national pour les enseignants qui travaillent dans les écoles primaires, les collèges, et les lycées. Je comprends que l’indice du coût de la vie varie en fonction des différentes régions de notre pays, alors je suggère que vous éleviez les taux annuels déjà existants de $1,000 à $ ,000. Nous avons répondu présents quand vous nous avez demandé de mieux former les élèves. Nous avons passé plusieurs heures après et avant la journée d’école pour aider les élèves qui avaient besoin d’une aide complémentaire et leurs scores d’examen nationaux se sont et continuent à s’améliorer d’année en année. Nous avons répondu à votre appel. Maintenant, vous devez faire quelque chose pour nous. Il est regrettable qu’il y ait, dans notre société, un grand nombre d’enseignants qui gagnent moins qu’un éboueur. Si nous devons dépenser plus de cent mille dollars pour obtenir l’excellente formation que vous attendez de nous, nous devrions recevoir une compensation juste dans notre emploi. En plus du taux national, je demande que nous recevions au moins deux semaines de congés payés, l’assurance médicale libre, et un remboursement d’au moins cinquante pour cent de nos dépenses de formation universitaire afin qu’il y ait des enseignants de bonne qualité dans le futur, qu’ils aient la possibilité de rester de bonne humeur toute l’année et d’aller chez le médecin quand leurs élèves leur transmettent leurs maladies. Je suis sûre que votre femme serait également d’accord avec nous ! Monsieur le Président, soyez compatissant et raisonnable, et n’oubliez pas ce que vos enseignants vous ont apporté, quand vous prendrez la décision de nous donner ce qui nous est dû. Mes sentiments les plus respectueux, PETITE ANNONCE Rischelle BAYLESS Si vous habitez près de Philadelphie et/ou cherchez un poste en français, contactez de toute urgence : Elizabeth C. Speers, Assistant Head of School and Dean of Faculty, Episcopal Academy 376 North Latches Lane Merion, PA 19066 610-667-9612 x 2231 610-668-4713 fax speers@ea178 .org dix-sept 17
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