DES HAUTES-PYRENÉES fia* fe - Bibliothèque de Toulouse

ction reneenne 

SOCIALE ET RELIGIEUSE 

lENU 

Rû5CENTlMES 

ORGANE QUOTIDIEN DE DÉFENSE 

DES HAUTES-PYRENÉES 

LENUMÊROBCEKTIWES 

*«*RS ET GERS '•*' 

^TESP^RTEMEÎNTS ••••••• ;;;;;;;; 

^Â^ÏÏSÏÏS."?HSSSMS^ n t!e Toulouse, victime 

DAUS»m& aux suites de 

les nouDeltes qui noua 

Tel est l'ordre, sans s. v. p., qui est par- 

venu à M. Jaurès lorsque l'on sut qui-1 

allaH faire une conférence a Berlin. 

: vrai dire, on ne comprend pas bien a 

miel sentiment a obéi leûverneroent alle- 

mand en interdisant à l'orateur socialiste 

l'usas* de la langue française. 

La =>mle crainte qu'il put avoir n était-ce 

r,as quo M. Jaurès ne fût trop bien compris 

de ses auditeurs ? Mais il le sera bien 

mieux en parlant allemand que s'il se fût 

exprimé en français, car en Allemagn 

comprend tout de même mieux l'allemand 

que le français. 

Il est un© autre raison qui aurait dû em- 

pêcher le gouvernement allemand de pren- 

dre cette mesure à l'égard de M. Jaurès. 

Mais, pour le deviner, il fallait être fami- 

lier avec le genre d'éloquence de notre ora- 

teur .socialiste. M. Jaurès est-il dangereux ? 

Il le sera beaucoup plus s'il est obligé de 

traduire sa pensée en langue allemande 

que si on le laisse discourir dans sa lan- 

gue. 

Quelque connaissance approfondie qu'il 

ait de l'allemand, M. Jaurès ne pourra 

guère, en se servant de cette langue, s'aban. 

donner à son inspiration. Il lui faudra pré- 

parer son discours et l'écrire avant de le 

prononcer, d'un bout à l'autre. Qu'est-ce à 

are, sinon qu'il lui faudra préciser ses 

raées, les ordonner, les .serrer, leur donner 

enfui un© forme nette et claire ? Bref, M. 

Jaurès se voit imposer l'obligation de par- 

ler sérieusement, de dire des choses sinon 

sensées, du moins qui offrent l'apparence 

ûun raisonnement plus ou moins logique 

«solide. Le bel avantage qu'aura obtenu là 

10 gouvernement allemand ! 

en effi^ 11 ? 110 ^ Ueman do peut bien se prêter. 

RaÏÏuiS? Rations philosophiques, et 

u* de mV? U€ ^ ue chose ' mais c,1é se re- 

i:r^. e _P° rtl -pris aux divagations oratoi- 

aurès sera forcé 

rvSr pas : on lui coupe les ailes. 

Poète que dans sa langue. Le ly- 

Jaroes, qui est avant tout un 

y parie, et l'on s'écrie : « Oue 

? Ouand il a fini, l'on se V 

•ernement allemands le moindre dom- 

'"rfe'faut-il pas voir plutôt dans la mesure 

prise par le gouvernement allemand un 

acte d'hostilité envers la langue française? 

Probablement. . 

On sait avec quelle jalouse énergie les 

Allemands protègent leurs produits. Cette 

protection, ils retendent a leur langue. On 

ne saurait leur en vouloir, et plaise a Dieu 

que nous protégions ainsi notre langue con- 

tre les barbares de l'extérieur et même de 

l'intérieur ! Il .faut avouer d'ailleurs que les 

Allemands sont autorisés à montrer quel- 

que inquiétude de la puissance d'expansion 

de la langue française et des progrès qu elle 

fait en Allemagne. 

Il suffit d'avoir voyagé un peu pour se 

convaincre qu'avec un autre gouvernement 

que le nôtre, avec un gouvernement qui au- 

rait quelque prestige, qui protégerait les 

lettres françaises et qui, surtout, aurait a 

l'étranger une politique plus brillante, la 

langue" française, ne tarderait pas à repren- 

dre partout la place qu'elle a occupée au- 

trefois, et mieux encore. 

Aujourd'hui même, on est étonné de voir 

combien notre langue est répandue dans le 

monde. Pour en rester à l'Allemagne, les 

pouvoirs publics y sont obligés de donner 

une chasse sans relâche aux enseignes fran- 

çaises, non pas seulement en Alsace-Lor- 

raine, mais dans toutes les autres parties 

de l'empire. Et que d'expressions françaises 

qui se sont glissées dans le langage cou- 

rant ! Dès qu'un terme français fait son ap- 

parition dans l'industrie, le commerce, les 

ports ou les amusements, le pouvoir se 

hâte d'intervenir et de fabriquer un équi- 

valent allemand ; mais, la plupart du 

temps, c'est pek% perdue : le dictionnaire 

officiel reste fermé au mot envahisseur, 

mais la vie l'accueille, et le voilà lancé sans 

que rien puisse, désormais, l'arrêter... 

Dans toutes les villes allemandes, le nom- 

bre est de plus, en plus considérable des per- 

sonnes qui savent parler français ou qui s'y 

efforcent. Ce sont surtout les jeunes gens 

qui connaissent notre langue et qui ont ma- 

nifestement un très, vif plaisir à montrer 

leurs connaissances au Français de pas- 

sage. Pour peu qu'ils sachent quelques 

mots de français, on a beau leur parier alle- 

mand, ils répondent dans notre langue. 

C'est une politesse dont il faut leur savoir 

gré, d'autant plus qu'on lit dans leurs yeux 

que parler français, c'est pour eux un signe 

de haute élégance. 

, Mais où leur bonheur ne connaît plus de 

limites, c'est lorsqu'ils peuvent vous servir 

un terme d'argot. Il y a quelques jours, à 

Me question. Ce eamairade qui avait passé 

la frontière, il le traitait de fou, mais U ne 

le blâmait pas, et, sans doute, dans deux, 

trois jours, avant de .retourner à la ca- 

serne, il irait à Nancy pour l'embrasser. 11 

voyait .autrement, voilà tout ; il était plus 

sage... Raisonnait-il ? Non : c'était au-des- 

sus de ses forces. Il obéissait, lui, à un ins- 

tinct secret qui lui disait de rester sur la 

terre des siens, de la garder, d'en faire, en. 

dépit de tout, un petit coin français... 

— Alors, lui disions-nous après un long 

silence, on y pense toujours ? 

— Si l'on y pense ? Tenez, voulez-vous 

que je vous dise quelque chose ? Eh bien ! 

à la caserne, dans mon .armoire, j'ai le dra- 

peau français ? 

— Diable ! Un drapeau ? 

Le petit soldat sourit : 

— Oh ! pas un grand drapeau. Il y a 

quelque temps, un de mes amis m'envoyait i 

de France le programme d'une fête, lequel 

programme se trouvait oa-né du drapeau 

français. Je l'ai cloué au fond de mon ar- 

moire, et tous les matins, quand je me lève, 

je le regarde... 

Le petit soldat nous racontait cela en 

riant. S'il n'eût pas été obligé de courir à 

toutes jambes vers le train qu'il avait failli 

manquer, nous l'aurions embrassé pour son 

adorable gaminerie... 

Les paroles françaises, réconfortantes 

pour la France, inquiétantes pour l'empire, 

ce n'est pas à Berlin qu T elles seront dites : 

çe sont celles que nous avons entendues sur 

le quai d'une gare allemande, de la bouche 

d'un petit Alsacien au service forcé do l'Al- 

lemagne. 

Jules VÉRAN. 

iroiiot lo iprèciiipita sur le sol. En vain occou- 

rut-oai de 'toutes parte ; en vain Irotta-t-on 

d'alcool ita victime. Sans se plaindre d'aucun 

accident particulier, eilte perdit la gaieté et 

l'appétit. La mont survint .par une rupture du 

•SUT, comme l'autopsie aussitôt pratiquée l'a 

deiiKiiiiitré. Dick Stone n'avait que SLY anus et 

demi. 

—©— Le langage des singes. 

Le profefieeur Richard Corner, qui a consa- 

cré pjus de vingt «innées à étudier, dans la 

jftÉS&e «africaine, les mœurs des chimpanzés, 

viieiut, de rentrer à New-York après uni séjour 

{ iïtotorromipu de seipt ans sur les bords du lac 

Fernand-Vaz, aiu Congo. 

Le professeur a exposé dans de très inté- 

teasantios conférences les résultats de ses pa- 

ients travaux. 11 est convaincu, dit-il, que les 

chimpanzés ont un langage — .très restreint, 

SI est vrai, puisqu'il rue se compose que d'une 

vuingtaiaie do .mots environ — qui leur permet 

de communiquer parfaitement entre eux. Le 

îprofenseur lui-même, qui possède 22 chim- 

•Açzés au milieu desquels fi vit presque con- 

Bo»ueffi3meé.ré.m.ent et- leurs frè- 

res les imitent ; ils mendient tous un peu 

cette .sourde et .diffuse volupté. Mois arrivés à 

une limite aussi précise que &i une barrière 

venait de s'élever, ils s'arrêtent court. Pour 

rien, au monde, ils ne feraient un pas de pins. 

Offrez-tour du pain, du sucre, de la viande, 

diu raisin même, — et le raisin mûr, le beau 

raisin tiède et mielleux des rives du Bosphore 

est i»ur eux la friandise suprême, — leurs 

regards manifestent la plus âipre concupis- 

cence, mais ils ne bougent pas : la frontière 

est là ! 

Le premier résultat de cette limitation du 

territoire, est la limitation de la natalité. Le 

quartier ne peut nourrir qu'un nombre de 

chiens déterminé. S'il en naît davantage, ils 

meurent do faim après le sevrage, ou bien ils 

casaient ue* sortir de l'Etat pour trouver a 

manger, et l'Etat voisin las massacre. 

Et chacun de ces Etats a un roi-. Os roi est 

le plus fort. Et il n'est roi que tant qu'il reste 

le plus fort. 

Quand inn os, un morceau de viande, un 

croûton de pain, une côte do melon tombo ' 

dans la rue, tous les chiens du quartier v 

ont un droit égal, et chacun peut combattre 

pour s en emparer. Mais dès qu'il est pris en 

gueule, c'est fini : il est devenu la propriété 

Privée de celui qui y IL \.\unUt ws crocs. Vou- 

loir le lui arracher constitue .un vol, et le roi 

doit rosser le coupable. 

Seules les choses qui sont par terre ou quo 

les hommes comein.ten.t à donner d'un geste 

certain peuvent être mangées par les chiens. 

On me doit rien prendre aux étalages, ni 

dans les paniers, ni dans les voitures. Le mo- 

tif de cette loi est évident : les hommes as- 

sommeraient les déprédateurs ou leur ren- 

draient la vio impossible. En hiver, les ali- 

ments se font rares, et il meurt chaque ruait 

de soixante à quatre-vingts chiens, — ceux 

qui sont vieux et n'ont plus la force de dis- 

puter asx jeunes la nourriture restante. Mais 

couxilà mêmes, décharnés et giacés jusqu'aux 

os, dcmeiurent pat-temmcint assis dovan.t les 

étamx des bouchers ou les bouti-qnies des rô- 

tisseurs rie viande. Ils ne dérobent rien : ils 

attend ont. 

» In n'y a qu'une exception ; la tribu du 

pont de Galata est cojnposée de chiens vo- 

leurs. Et ceci est tout naturel : les gens qui 

traversent le pont do Gal ata ne sont "que des 

passants. Quand ils s'aperçoivent du vol, il 

est trop tard, la plupart du temps, et ils ne 

reviennent point sur leurs pas pour châtier 

un larron qu'ils no connaWniî point. Voilà 

pourquoi j'ai pu faire dix foie, avec le docteur 

Remliiiiger, l'expérii TO suivante : on traverse 

le Taxim, Pera et Galata avec un croûton de 

pain sortant à demi de la poche ; les chiens lo 

flairent et s'en vont mélancoliquement : ce 

pain n'est pas pour eux. Aussitôt qu'on a mis 

îe pied sur le pont do Galata, le croûton de 

pain est happé. 

En lisant ces détails, prouvant une fois 

de plus de façon certaine la vraie intelli- 

gence des chiens, on croit rêver et le rêve 

se transforme en cauchemar quand on 

songe à la façon atrocement cruelle dont 

les Turcs se débarrassent actuellement de 

ces pauvres bêtes inoffensives et bonnes, 

qui n'ont en rien démérité et qui ne com- 

prennent pas pourquoi, tout à coup, on les 

poursuit, on les traque et on leur inflige 

les plus terribles supplices. Elles veulent 

bien mourir s'il faut, qu'elles meurent, mais 

pourquoi les torturer puisque jamais, si 

peu que ce soit, elles n'ont nui à l'homme, 

leur maître, leur ami d'hier, leur bourreau 

d'aujourd'hui ? Là-bas. bien loin, dans l'île 

d'Oxia déserte, des milliers de chiens ago* 

nisent et leurs hurlements plaintifs et infi- 

niment douloureux remplissent l'air d'épou- 

vante et d'horreur. Leurs yeux, leurs beaux- 

yeux tendres et qui mendient des caresses, 

implorent la pitié et expriment une détresse 

indicible. Pauvres chiens de Constantino- 

ple ! D. T. 

^_ .iv .-wx ô». ^'Jt ,«"•.,-«»-, jgr, i&r, >or- „ 

-jar '-or v?î vffc4Wi' xes.- î. V«'« 

Uiilîiy 

i 

fia 

g'GS 

VI 

_ A C0TÉ DU BONHEUR 

W ^ esJ5^MH ,n l I * P° ur Har - 

Prçg . ^menti Mll& Solder. 

"Whv 1 M fiT. "epKqiia avec em- 

Ule et un"i-, Auriiannes — 

in — un 

bon 

h J m< 

fia* fe 

" uul «s, — un. 

Peu dur, peut- 

ye —:L1!ie 

miere nuit sur 

Ifcî^-Î^L»*^ dormi, 

chC;4T iw>nt..: cir , 

foin, j, 

^feï^'SWr ! 

puâtes. 

MlVl^ fail li ^ n f e^... 

Qi ai 

aurons 

coimtoien heiuTause eMe s© trouvait de le 

revoir. 

Alexis accouimit, rouge de plaisir. 

Après les conupilim'eaxls d'usage, tout 

inteitarué il s'arrêtait, roug'issaiTt toile 

une jeune fille. 

— Eh bien ! — dit Eva joyeusement, 

vauis nêtês donc plus galant ?... Vous 

êtes donc devenu tout à fait sauvage ? 

Vous ne demandez môme pas des nou- 

velles de mon amie Murray !... Eli bien I 

elle va très bien Mlle Murray !... et elle 

m'a donruô une commission pour vous ! 

Elle m'a prié de vous dire... voyons 

que je n'ouiblio rien... qu'elle vous ai- 

ment beaucoup, cm'elle songeait très fré- 

cruemment à vous... Enfin, un tas de jo- 

ahoses... dont je n© vous dis pas' la 

£5 » 

Congrès international d'apoic-gétiqua 

Barcelone, 8 septembre. 

Aujourd'hui s'est ouvert ie Congrès inter- 

national d'apologétique, tenu à Vieil, à l'oc- 

casion du premier centenaire de Balmès. 

Voici le progiamme des travaux du Con- 

grès : 

8 septembre. — Discours d'ouverture, par 

l'évêque de Vieil, Mgr Terras y llagès ; !a 

pnaimiièae période de l'histoire d'apolôgé-tique, 

par l'abbé Lehretom, professeur à linstitut 

catholique de Paris. 

9 septembre. — 1) La deuxième période dij 

l'histoire de l'apologétique, par le (tocteur 

Rauschen, professeur a l'Université de Bonn ; 

2) La troisième période de l'histoire de l'a- 

pologétique, par te R. P. Nebreda, de la con- 

grégation du Cœur Immaculé : 

3) Travail apologétique de Batonès, par l'ab- 

bé Diidon, rédacteur aux Eludes, par lo 

P. Gcmcili, O. 1". M., directeur de la Retire 

Nco-Sckoluslique, et par le P. Casanovas. 

S. J. . 

10 septembre. — 1) L'apologétique dans ses 

rapports avec les découvertes et les progrès 

des sciences, par le docteur San Roman y 

Elena, évoque auxiliaire de Calahorra ; 

2) L'apologétique et les Etudes Bibliques, 

«am-»-ntg.-j«m - 

lies 

pUus grande part, vu que ce sont des 

compliments, je ne veux pas froisser vo- 

tre modestie. 

Alexis d'Alreimpe, confus, devenu 

a un superbe ponceau, balbutia des 

mots sans suit?. 

— Je ne comprends pas bien, — pour- 

suivait la charmante créature, — non... 

je n'aa pas bien saisi... Ah ! oui... Effec- 

tivement, vous me parlez du mariage 

no Mlle Murray, il en avait été question 

dans les temps... éloignés... Mais ce ma- 

riage n'est pas fait... et je dois vous 

avoueir que Mlle Murray n'a pas 'l'air 

d et ne pressée le .moins du monde. 

Et voilà ceitte petite peste d'Alexis au 

comble de la joie !... Mlle Solder avait 

'la spécialité de portei* partout un rayon 

de soleil diams les plis de son manteau 

de voyage. 

On arrivait. 

Le- cœur de la noble frlle se serra de 

nouveau eu pëiï&ZWrû dansi l'immense 

eonsiti-ucidon en planches. 

Coimment 1... Ils vivaient, là-dedans. 

ces raffinés, qui avaient fait partie de 

la fleur des pois parisienne I 

Ils vivaient là-dedans ces êtres, si long- 

temps habitues à tout le luxe, à tout le 

confort de la dorée existence ! 

Les deux jeunes gens s'évertuaient. 

La, dhaimbre du maître, sans êt.re bien 

luxueuse, était cependant fort convena- 

ble. 

Quand Eva, une heure plus tard, des- \ 

cendit dans la salle à manger servant 

de salon., elle était comme on dit vulgai- 

rement fraîche, ainsi qu'une rose de mai, 

et nulle trace de fatigue n'altérait plus 

ses beaux traits. 

Une grande table en bois blanc à pieds 

a peine cquarris était recouverte de ser- 

viettes immaculées, et des boîtes (je 

conserves offraient un menu du moins 

varie, sinon succulent. 

La ohanmante filîe mangea, non dé- 

vora du pfus bel appétit, vanta l'eau 'fraî- 

che, savoura deux doigts de Champagne 

et, après avoir autorisé les deux amis 

à allumer leur» cigarettes, les coudes sur 

la table : 

— Maintenant, causons. 

Les deux amis prêtèrent une vive at- 

tention. 

— Eh bien ! — commença-t-elle, —- je 

suis venue ici pour vous apprendre que 

vous courez de nouveau les plus grandis 

dangers. 

Guy d'Auriannes secoua la tête avec 

lenteur. Quant à Alexis, il eut une moue 

dédaigneuse des plus réjouissantes. 

— Oh cira demoiselle, — répondit M. 

d'Auriannes, — vous me voyez tout dé- 

sappointé... Je m'attendais à une révé- 

lation foudroyante... et je serais vrai- 

ment désolé si vous aviez aecomnli un 

déplacement aussi long, aussi pénible, 

pour... 

— Ne riez .pas... et ne plaisantez pas. 

Ce que je vous dis est tout ce qu'il y a 

de plus grave... et de plus sérieux... Un 

très grand danger... 

— Vous me pardonnerez si j'insiste, 

— répliqua Guy, — mais le péril dont 

vous parlez no pourrait provenir que du 

capitaine Harrison/et il est trop dindon, 

trop glorieux, pour aMer avouer à la 

face du ciel et de la terre que nous l'a? 

vons joué isous jambe, Gamme le dernier 

des écoliers !... 

— 11 ne s'agit pas du capitaine Har- 

: riisen . 

— Alors, nous ne voyons pas. 

— Connaissez-vous un monsieur O thon 

Morlay ? 

Ce fut Alexis qui répondît avec une 

moue dédaigneuse : 

— - Mon Dieu, oui ! nous l'avons connu, 

dans le temps... Nous avons même eu 

nombre de démêlés avec cette' joli© fa- 

mille'- .. Sans lui nous serions probable- 

iite ii. hors de pair, et nous aurions fait 

fortune... mais nous n'avons plus à nous 

occuper de lui. 

•— Eh bien, vous avez tort, car il s'oc- 

cupe beaucoup de vous. 

— Encore !... 

—- Toujours !... Il est attelé à votre 

perte, et il a j uré votre mort à une créa- 

ture 'dangereuse'. .. cette femme que vous 

jtvc/. honte useraient chassée de Roche- 

Coeur, et qui vous a voué, à voiis, à nous, 

è tout ce que vous aimez... la plus mor- 

tsffie des haines !... Elle no vit que do 

cela, l'horrible créature ! 

Guy d'AuniannieB avait froncé le 

sourcil.. 

.'—- Il faudra donc finir par l'écraser, 

cette vipère !... On ne peut cependant 

g$fcj s'attaquer à une femme I... 

. — On ! Guy ! trêve à vos nobles sen- 

timents, je vous en conjure !... Nous né 

Koniiinos plus au temps 'des Ajmiadis de 

Gaule ! Foin de la chevalerie !... Félicité 

est un démon !... Moi qui ne crois pas 

au diable, elle finirait par me faire ad- 

mettra son existence. Moi qui ne suis pas 

un héros des temps antiques, mon bon 

ami, je vous déclare que, si aille se trouve 

jamais à la porté©, de ma main, c'est tout 

simplement le cou que je lui tonds ! 

En prononçant ces dernières paroles, 

les yeux langoureux d'Alexis étaient de- 

venus glauques, ses lèvres blêmissantes 

s'étaient animées et toute sa physiono- 

mie avait, pris une expression de froide 

férocité féline. 

Etrangler la belle Félicité !... On .com- 

prenait en l'entendant parler qu'il l'au- 

rait fait, tout cormime il venait de le dite, 

tout à fait froidement. 

Et alors, Eva de raconter aux deux 

amis non le moyen qu'elle avait em- 

ployé pour arracher ses secrets au misé- 

rable Moiiay, mats l'ingénieux stratagè- 

me du téléphone, oïi Morlay, croyant 

parler à Félicité, avait .involontairement 

éventé la mèche... 

— Ça, c'est de la très bonne guerre 1 

— fit Alexis. Tous mes compliments, 

mademoiselle ! 

Eva reprenait alors, — passant sous 

silence la nuit et les secrets du bal mas- 

qué — et en arrivait à la scène de nuit 

passée dans line grange de la ferme. 

— Vous avez couru là un sérieux dan- 

ger, — fit d'Auriannes d'une voix gra- 

ve... — Pour l'amour de Dieu, ne laissez 

jamais celte femme s'approcher- d 

vous... Ce n'est pas pour votre existence 

que je crains. 

— Que redoutez-vous alors ?... 

— Elle doi t en vouloir à votre beauté. 

— Mais elle est si superbement belle ! 

Coimiment me jalouserai t-elile ?... 

— Elle est belle, — cèdes, — diaiboli 

auement belle, — s'écria involontaire- 

ment Guy d'Auriannes, mais quelle dif- 

férence I 

Mais il s'arrêta soudain, comme s'il 

eût regretté ses paroles. 

Quant à Mlle Solder, elle avait tres- 

sailli, et un flot de sang avait pointé à 

ses joues pâles ! 

Guy la trouvait donc belle ! bien plus 

belle que cette feimms dont il avait été 

amoureux fou !... 

Quel aveu pouvait faire plus plaisir, 

devait faire plus battre le cœur à celle- 

là qui aimait de toute la puissance do 

son âme ! 

— Mais, — fit Alexis, trouvant une 

diversion qui fit cesser le trouble de 

d'Auriannes et d'Eva, — mais que fai- 

sait-elle à rôder dans ces parages, cette 

goule, ce vampire ? Qu'est-ce qu'ollo ma- 

nigance e ncore ? 

— Je ne sais trop, — répondit Mlle 

Solder, — je n'ai pu saisir, vous devez lo 

ooimpaendu-e, quo des bribes de conver- 

sation. 

— Est-oo contre nous que son expédi- 

tion est dirigée ? 

— Nous ne voyons pas trop ce qu'elle 

pourrait faire, — intcrrompiit d'Aurian- 

nes, — elle ne. peut faire agir H ar ri son, 

et il n'y a que lui à craindre... Il vien- 

drait même ici avec un détachement 

quo nos garçons ne nous laisseraient pas 

prendre... Les revolvers et les carabines 

partiraient tout seuils... Et, je voiis le ré- 

pèto une dernière fois,' le gi'rcdin ne ten- 

tera pas la partie. Nos hommes se sont, 

fort attachés à nous et se feraient tuer 

jusqu'au dernier avant de laisser tou- 

cher à l'un de nos cheveux. 

— Non, — répondit Eva, — ce n'ost 

pas de vous qu'il s'agit pour l'instant. 

IA suivre.) 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

VENDREDI 9 SEPTEMBRE 19i5 

n miiif""""" 

te p Jeaoa de Abaclal, S. J., et te chanoi- 

ne Isidore Coma, do Tarragona ; 

31 la science archéologique auxiliaire de 

l'apologétique, par le commandeur Horace 

alarucc-ht, de Rome ; 

•i) Apologie de l'Eglise par les rouvres so- 

csaues par M. Rafaël Rodmguez de Cepeda, 

de Valence (Espagne) ; 

5) Balmès, docteur insigne du catholicisme, 

par M. l'abbé Lugan, missionnaire d'Albi et 

i>ubMei=ie. 

11 se-piembre. — 1) L'Eglise et renseigne- 

ment populaire, par le P. Calazanz Rabaza ; 

2'i Ralmès, tiar Mareelino Menendez y Pe- 

layo, directeur de la' Bibliothèque Nationale 

àÉ Madrid. 

La Condamnation du Sillon 

Paris, 8 septembre. 

On lit dans la Correspondance Nationale : 

« Les silloimistes se soumettent ; lo Sillon, 

tout court, a vécu. 

» Comb'en Marc Sanenier et- ses col'obora- 

.teurs vont être embarrassés dans la pratique. 

» Pour nous, selon toute vraisemblance, 

nous aurons de moins en moins à discuter 

leurs écrits ; dangereux tant qu'il pouvait fai- 

re illusion au fidèle, le Sillon réduit au rôle 

d'une chapelle démocrate socialiste, ne pré 

sente guère d'importance ; la réfutation de 

ses erreurs passera dans celle des autres se 

t'hismes républicains ; grande simplification 

dont bénéficient la logique et la loyauté. 

» Cette levante nous impose un dernier de- 

voir, celui de ne pas ajouter foi aux bruits 

qui circulent dans la presse ministérielle et 

niodeiruiste et qui tendent à présenter certains 

adeptes du Sillon comme disposés à reuou- 

velîer, selon la tactique janséniste, la fameu- 

se querelle du fait et du droit ». 

Contre le Modernisme 

Lin s Mo3tu proprio ds Pic X 

Rome, 8 septembre. 

Ge soir sera publié un Molu proprio de 

Pio X, établissant des lois précises pour écar- 

ter le danger du modernisme ; le Motu pro- 

prio commence par ces mois : Sacrorvm unis- 

titum ; il comprend vingt-huit pages et est 

daté du 1" septembre. 

a Aucun évêque n'ignore, dit le Pape, que 

la race très perverse des modernistes, démas- 

qués par l'Encyclique Pascendi, n'a pas aban- 

donné son dessein de .troubler la paix de 

l'Eglise ; ils ne cessent pas de faire des re- 

jerues secrètement et de répandre le poison de 

leurs opinions par des livres et publications 

anonymes ou pseudonymes. 

» Une telle audace Nous cause, une profonde 

«douleur ; des adversaires sont d'autant plus 

dangereux qu'Us sont plus près de nous, abu- 

sant de leur ministère pour surprendre les 

imprudente et faisant montre d'une science 

apparente, dans laquelle est contenue la som- 

me de toutes les erreurs. 

» Cette peste sévit dans le champ du Sei- 

gneur, où une meilleure moisson pourrait être 

attendue ». 

En conséquence, remplissant sa charge su- 

prême, le Pape édicté un certain nombre de 

règles. 

Le Pape renouvelle d'abord les prescriptions 

de l'Encyclique Pascendi et le Motu proprio 

reproduit à cet effet intégralement les sept 

règles dont rémunération et le texte forment 

les dix dernières pages de l'Encyclique Pas- 

cendi. 

Puis Le Pape ajoute des règles spéciales 

pour les élèves des séminaires et les novices 

des ordres religieux. 

« Les séminaires doivent assurer la doctrine 

et la vertu ; les supérieurs te montreront sé- 

vères et s'ils reconnaissent avec prudence le 

manque des vertus sacerdotales, Us expulse- 

ront les indignes, en prenant des mesures 

pour fermer aux élèves expulsés l'entrée des 

autres séminaires ». 

Les études sont très chargées déjà ; par con- 

séquent, le Paix; prohibe absolument toute 

lectoure de journaux ou de périodiques, même 

les meilleurs, dans les séminaires. 

Le Pape donne ensuite des règles très pré- 

cises à l'égard des professeurs. 

Le Pape oblige au serment de Pie IV sept 

catégories de prêtres, que lo Motu proprio 

précise, contre le modernisme, conformément 

aux propositions de l'Encyclique Pascendi et 

au décret Lamenlabili. 

Le Motu proprio termine par des règles pré- 

cises sur la prédication, reproduisant ha lettre 

de lion XIII du 31 juillet 1S94 aux ordinaires 

d'Italie et aux supérieurs religieux sur ce 

même sujet. 

KD'JiELLESMÏLITAIRES 

ECOLE D'ADMINISTRATION MILITAIRE 


Le Journal Officiel publie un décret portant 

à 186 le nombre des candidats à admettre, en 

1911, à l'Ecole d'administration militaire. 

LE CONTINGENT DE 1910 

On vient de procéder au ministère de la 

guerre à la répartition, entre, les différents 

corps de troupe, des 228,861 liommios formant 

lo contingent de 1910, classe 1909, et. ajournés 

de la classe 1S0S reconnus aptes au service 

aastte iuiTî tue la session des conseils de révi- 

sion en 1910. 

Cette répartition a été opérée sur les bases 

suivantes : 

Infanterie 139,011 hommes : chasseurs à 

pied, 14,330, zouaves 3,300. sapeurs-pompiers 

300. tirailleurs 100, infanterie coloniale 1,500, 

cuirassiers 3,£»02,dragons 7,870, chasseurs 4,905, 

hussards 2,819, chasseurs d'Afrique 558, Spahis 

26, Génie 6,600, artillerie à pied 4,784, artille- 

rie de montagne et de campagne 3,456, artille- 

rie coloniale 430, train dos 'équiiwges 2,080, 

nain en Algérie 400, secrétaires d'état-major 

et. de recrutement 305, commis et ouvriers mi- 

litaires d'administration, 360, inlirmiers mili- 

taires 195. 

ÉCOLE DE SAUML'R 

Liste par ordre aiphabétkpjc des sous-offi- 

ciers de cavalerie admis à l'Ecole d'applica- 

tion de cavalerie comme aspirants, à la suite 

du concours de 1910 : 

De Butler, maréchal des logis au 10* dra- 

gons ; de Lâchai se, maréchal des logis au 10' 

hussards ; Lacouture, maréchal des logis au 

10" hussards ; Levasseur, maréchal des logis 

au 10" dragons ; Wallon, maréchal des logis 

au 10" dragons ; Frater, maréchal des logis au 

10' hussards ; de Pracomta], maréchal des 

logis au 19' dragons ; Rastouil, maréchal des 

logis au 19* dragons ; Soucirou, maréchal des 

logis au 17' dragons. 

'agrandissement des deux formes de radoub 

actuelles. . . 

L'amiral Boué de Lapeyrère a déclare que 

IL Ghéron viendrait à Bizerte pour etudieT 

la solution administrative du double pro- 

gramme. 

Le ministre est parti hier soir par le paque- 

bot transatlantique. 

La Cherté de la Vie 

L'opinion de la pressa 


De VAurore : . -|_ , . 

< La question du renchérissement de la vie 

est certainement celle qui, en ce moment, 

tient, comme on dit, la corde. 

» Est-il exact que la récolte soit si mauvaise 

et le bétail à un tel prix, que le pain et la 

viande puissent être relevés à des prix de fa- 

mine ? 

» Gourons sus à la spéculation, puisque de 

lavis du directeur de l'agriculture elle existe 

et remédions au plus vite à une situation qui 

ne peut «aiment se prolonger davantage ». 

LES GRÈVES 

Les grèves agricoles 

Montpellier, 8 septembre. 

Cn commencement de grève a éclaté à Val- 

ros ; des vendangeurs ont cessé le travail, exi- 

geant un salaire de 4 francs pour 8 heures de 

présence et trois litres de vin. 

Scènes de violences à Croix (Ncrd) 

Croix, S septembre, 

Des ouvriers grévistes du tissage Lapouire 

sont allés manifester devant l'habitation d un 

ouvrier non gréviste, François Farvacque, rue 

de l'Amiral-Courbet. 

Après avoir commis quelques déprédations, 

•ils se rendirent chez un autre ouvrier, Depso- 

ter, habitant la même rue ; là aussi, quelques 

dégâts furent commis. 

Les ouvriers grévistes se sont rendus chez le 

iKvmmé Gaulé-sien, tient la femme travaille 

également chez LepoutTe ; une grêle de pier- 

res lancées par les grévistes brisa les volets 

de l'habitation. 

Les potiers de la Sarthe 

Le Mans, 8 septembre. 

Une partie, du personnel des importantes usi- 

nes ds poterie iMalicome vient de se mettre en 

grève, après refus opposé par les patrons d'al- 

louer une augmentation die salaires et le ren- 

voi d'un ouvrier qui, on nom de ses camara- 

des, avait présenté cette revendication. 

Lo sous-préfet do La Flèche a imrnédiate- 

n>ent chargé le juge de paix de Maaicorne de 

teinter un arrangement entre las deux parties. 

Les midinettes 


Ce matin, les grévistes étaient plus nombreu- 

ses qu'hier à la réunion de la Bourses du Tra- 

vail ; en avait battu le rappel et fait des pro- 

messes ; les midinettes sont .revenues. 

Il est entendu désormais que l'Union des 

Syndicats va leur prêter un concours efficace 

et ce matin lecture a été donné d'un placard 

qui, aujourd'hui même, a été affiché sur les 

murs de Pans et convoque pour manifester ce 

soir, à sent heures, le syndicat des employés 

de ta région parisienne. 

On affirme que toutes "sas dispositions ont 

été prises pour que la manifestation ait un 

plein 6U'CiOès. 

Au Théâtre du Chatelet 


Les machinistes du Chatelet s'étant mis en 

grève cet après-midi, la représentation de la 

matinée n'a pu avoir lieu et le théâtre a fer- 

mé ses guichets. 

Il n'y aura pas non plus de représentation 

ce soir. 

L'espionnage allemand en Angleterre 

Porstmouth. S septembre. 

Le jeune officier allemand arrête pour 63; 

pionnage, comme nous l'avons annonce, a été 

mis, hier après-midi, à la disposition des au- 

torités civiles. 

Il a comparu aussitôt devant le tribunal de 

police de Fareharn ; l'affaire a été renvoyée 

à mie semaine. 

L'officier a été conduit à la prison de Win- 

chester ; il aurait déclaré ne pas être un es- 

pion. 

M. Cambon en Turciuie 


L'Agence Havas publie la dépêche suivante 

de Constantinople : 

« L'ambassadeur de France à Londres, M.- 

Paul" Cambon, est arrivé ici ; il doit, dit-on, 

s'aboucher avec le personnel dirigeant de la 

Turquie. 

» Dans les milieux français, on démerit les 

bruits suivant lesquels M. Cambon serait 

chargé d'une mission spéciale ». 

La question crétoise 

Constantinople, 8 septembre, j 

La Porte a remis aux puissances protectri- 

ces de la Crète une note dans laquelle elle at- 

tire leur attention sur le remplacement pro- 

jeté d'officiers grecs servant dans la milice et 

la gendarmerie Cretoises par d'autres cdfteiers 

grecs; elle demande instamment aux puissan- 1 

ces d'empêcher ce nouvel empiétement sur les 

droits de souveraineté de la Turquie. 

CHOLERA 

En llaiie 


Une note officieuse déclare que les bruits 

relatifs à des cas de choléra à Napies sont dé- 

nués de tout fondement. 

Les conditions sanitaires de Naples sont ex- 

cellentes. 

Dans les dernières vingt-quatre heures, 

les Fouilles, on a constaté : à Barietta, deux 

cas et trois décès : à Molfetta, un cas et deux 

décès ; à Margehrita di Savoia, un cas et un 

décès ; à Cérignola, deux cas et trois décès. 

En Autriche 

Vienne, 8 septembre. 

D'après un communiqué du ministère de 

l'irstérisur. on a constaté que la maladie du 

jardinier Gasselhuber, décédé le 6 septembre, 

était le choléra asiatique. 

La femme et la fille du défunt sont aussi 

atteintes du choléra : on prend toutes les me 

sures de précaution nécessaires. 

Non placés : Hélice, Hanneton, Helvétius, ' 

Kiera, Hippos. 

Mutuel : gagnant 17, placés Hollande 11 50, 

Hammerlcss 12, Harlette 22. 

Prix des Avenues, au trot monté, 3,000 fr., 

2,200 mètres. — 1. Grenade, par Travailleur-II 

et Source, 'à M. Ov. Moulinet (Métivier) ; 2. 

Loustic, à M. Abel (Neveux); 3. Flèehe-d'Eau, 

à M. Ed. Desprez (Ed. James). . 

Non placés : Facilité, Francklin, Goliath, 

Folerno, Galathée. , „, 

Mutuel : gagnant 121, placés Grenade 31, 

Loustic 14, Flèche-d'Eau 37. 

Prix de Louvieirs, au trot attelé, foou ir., 

,900 mètres. — Girandole, par Fusçhia et or- 

monde, à M. E. Dteprez (Ed. James) ; 2. Plain- 

vilie, au haras d ela Touche (Hplland). à. 

Etourdi, à M. P. Chevalier (Carré). . 

Son placés : Entraînante, Ld, Unne, Estry, 

Diplomate, GuUlaume-TeH, Eduen, Island, 

Fannv-Leyhum. , , ,„ _» 

M - easmant 1C, places Giranuole lo o0, 

PWtoràSe 22 50, Etourdi 19 50. 

A RISCLE 

Votre réunion a été très animée, l'affluence 

eoSrahS et les épreuves disputées avec 

entrain. 

Voici le classement : ... 

Fr x de Circonscription, U inscrits, 4 par- 

t«t« -1 Idéal (gentleman), deux longueurs; 

2 Sans Souci (Boubée) ; 3. Mademoiselle 

(Kiiliuas] • 4 Misère II (Bueourneau). 

(F priTêes Haras, 13 inscrits. 7 partants. - 

1, Saint-Just-lbarre (Peyrotte). une longueur , 

:l, Auto (Cavé), trois longueurs ; 3, Halinien 

^S a pTacés •. Brag II dérobé, Embroché, 

Svlph, Cécile. ., _ . , . 

"prix du Joekev-Cluh, 8 inscrits, 5 partants. 

_- 1 Barbara (sâbouiard), une demi-longueur; 

« Malakoff (Salamagnou). trois longueurs ; 

Z, Congrès (Dubos, apprenti). frlnnt v 

Non placés : Fleur des Pyrénées (août;, 

tombée, Lucifer. - - _ 

Prùt des Steeple-Chases, 7 inscrits, - par- 

tants. — 1. Vera (Broquère), trois longueurs ; 

2, Glarence II (R. Baraqué). 

A AUCH 

Vo''ci le programme des courses qui auront 

lieu mardi sur l'hippodrome du Couioume : 

Première course : Prix de la Société (11* 

coVÀêmlnt, au trot monté, 6 engagmus. 

_ F'oran G., à de Tnfin de Tilques ; Haudiiet- 

te, à Maupômé ; Fiaient, à Max dAbadie 

Gouadeioure. à Clissey ; Fanfaron, a Louaet , 

C-ondcle, à Thénot. -....k 

Deuxième course : Prix de la \ îlle d Anch, 

' 11 engagements. — uavotie • 

sifcle- la de Béera termina à ma 50 contre 442, après 

47-, Jagers'anteAn. 220 au lieu ds 218 r.0. 

Quolau-eù réalisations ee produisent sur les Mé- 

tallurgiques russes : ta Hartmann se retrouve à 

après K»l; Maltzofl. 1150; le Platine revient de 

558 à 554. 

Valeurs de caoutchouc irréguticres-, la Financière 

s'alourdit à 305. tandis ont convoques pour le 27 septembre les 

rSh TS dU CaJlt< ^ de Fronts S -Ga- 

Les inondations en Autriche 

Vienne, S septembre. 

Les inondations de Silésie ont fait plus, de 

victimes qu'on ne le croyait tout d'abord 

elles ont aussi causé des dégâts considérables 

dans la partie nord de l'Autriche. 

Dans le canton de Praran, quatre personnes 

ont été noyées, 32 maisons se sont écroulées 

et beaucoup d'autres menacent ruine. 

A Prerau même, une partie de la ville est 

inondée. 

A Troppau et dans toute la Silésie, les ri- 

vières ont débordé ; beaucoup de ponts ont été 

enlevés. 

A Kunovitz, l'inondation a causé l'écroule- 

ment de 120 maisons et la mort de 6 person: 

nés. 

La chasse aux romanichels 

Paris, 8 septembre, i 

Depuis .quelques jours des bandes de rom* 

nichels refoules de province par les brigades 

mobiles sont venues établir leurs campements 

aux portes de Paris, principalement à Morir 

treucil, à Bagnolet et à Ivry. , ,s 

Les fémîmes de ces romanichels se rendent 

chaque matin dans la capitale soi-disant pour 

vendre les objets qu'elles fabriquent, en réa- 

lité pour se livrer à dos méfaits de toutes sor- 

tes Emu des plaintes déposées contre elles — U 

y en a une quarantaine environ — le préfet 

de police a ordonné une battue qui a eu lien 

ce matin sous la direction de M. Hamard,, chef 

de service de la Sûreté, assisté de M. Jouta, 

eous-ohef de la Sûreté, de 80 inspecteurs et 

eous-agemts ; plusieurs chiens policiers parti- 

cipaient également à l'opération. 

Une première expédition fut dirigée vers 

Montreu'il ; le campement des romanichels fut 

cerné et des perquisitions furent opérées dans 

133 roulottes. * 

On SB rendit ensuite sur le territoire de Ba- 

gnolet où quatre-vingt-quinze hommes et fem- 

mes ont été arrêtés et conduits au poste dé 

GhaTonne. 

Là M. Bertiilon, directeur du service anthro- 

pométrique, muni des fiehes des romanichels, 

a pu établir l'identité de la plupart des indi- 

vidus arrêtés. .i 

Un certain .nombre d'entre eux sont frappés 

d'expulsion, interdits de séjour, insoumis à 

la loi militaire, cambrioleurs, etc., etc. 

(Les individus arrêtés ont été envoyés au 

dépôt. 

Détenu fusillé 

Tunis, S septembre. 

Ce matin a eu lieu., au champ de tir du lac 

Sedjjoumi , on présence des troupes de la garni- 

son, rexécution de Dulery. du pénitencier dé 

Tebcursouek, condamné à mort le 29 mars 

dernier pour avoir blessé assez grièvement le 

sergent Gouraud. * 

Avant de mourir, Dulery a demandé à enten- 

dre la .messe ; il a été accompagné au poteau 

par M. l'abbé Rochegosse, aumônier militaire, 

et est mort courageusement. 

au trot aueie, ^ ^..^ ~„«„ ^ Tiinn.«: - 

coutanceau ; Gensac, a deTafin . 

" Sou- 

à 

à 

à Ran 

BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE 

-> Du 8 septembre. 

Fn France, un temès beau e^t probable, avec 

température voisine

VENDREDI 9 SEPTEMBRE itfifj 

„,-vTF AGENTS MÉCANICIENS 

S ES TÉLÉPHONES 

,.< de novembre, as 85; tendance calme. 

Blés. — Courant, ïï7 10; prochain, 27 50; 4 der- 

niers, 27 40; 4 de novembre. 27 70; tendance ralino, 

Seigles. — Courant, 17 75; prochain, 17 00, .', Be» 

niers, 17 75; h de novembre. IS 40; tendance câline»- 

Avoines. — Courant, 1!)

de septembre, -21 fr. ; F.edwinter, sur septembre-octobre, 

Sâ 50; Pîata sur janvier-avril, -22 50, le tout les 

100 kilos nus; pris à bord non dédouanés. 

Farines. — On cote : Farine Heur du haut pays, 

40 50 les 109 kilos aux usages supérieures du Centre; 

39 tr.; escompte 1 %. 

Issues. — On cote : Son gros, 16 fr. les 100 kilos 

nus; ordinaire, 14 25; Htata, 1-2 75 logé; repasses fines, 

10 fr. des ICO kilos nus; ordinaires, 14 50; Plata 

Ï2 fr. logées. 

Maïs. — On cote : Roux Plata disponible, 17 fr. 

les ICO kilos logés sur i de septembre, 17 26; Cinqnantini. 

31 fr. ies 100-kiilos nus magasin. 

Avoines. — On cote : Grises du Poitou, 19 75 les 

100 kUos nus; Bretagne grises, 18 75. 

Seigles. — On cote : SeigSo de pays. 19 50 les 100 

kilos ; Russe SUT septembre, 17 75 ies 100 kilos nus; 

pris à bord acquittés Baltique sur 4 de septemibre, 

18 francs. 

Orges. — On cote : Algérie, 16 25 les ICC kilos. 

LOT-ET-GARONNE 

Marmande. 

Marché du 6 septembre. — Cours pratiqués : 

Poulardes, 0 SO; jeunes pouHets, 1 fr. le tout le 

demi-kilo. 

Pintades, de 5 i 6 fr. canards, de 4 50 à 5 60, le 

tout la paire. 

CEui's, 0 S5 la douzaine. 

Esrvpto n IUÛL f;- 

Espagnole extér 

Espagnole cx.er 

Hongrois 4 

Italien 

Italien 

Portugal 3 % 

Portugal 3 %-••••-• 

Russe 4 % 1S67-1S69 

_ 4 % 1880 • 

_ 4 % IS88 

_ 4 % 1390 

— 4 I or 1393 

__ » % or 1394 

_ 4 % cons. 1" et 2* série. 

_ 4 % 1901 

_ 3 % or 1891 

— S % 1S98 

— 3 1/2 % '-S94 

5 % 1900 tout payé 

4 ys % libérés 

Cette ottomane unifiée 

Ottomanes priorités 

Douanes ottomanes 

..cpt 

..une 

,..cpt 

..Une 

.. • cpt 

..Une 

97 75 

97 72 

97 55 

455 50 

SI 50 

SI 75 

5?8 .. 

101 .. 

95 75 

102 15 

9ti 05 

95 85 

91 90 

103 . 

104 .. 

G-> 80 

67 

94 30 

94 00 

93 70 

93 30 

93 50 

94 75 

95 50 

93 70 

77 15 

80 70 

105 .. 

101 10 

95 07 

490 .. 

499 50 

520 *" 

101 30 

90 25 

102 20 

90 15 

95 ,

u -, NUMÊR0 

IIHES 

Organe quotidien «le I>éfeïa_ê Sociale et tleligïewse 

RÉDâOTlOPi ET ADMINISTRAT!©^ : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 

LE NUMÉRO 5CENTIMES 

Troi» moU 

. . 6fr 

. . 7- 

. . 10 - 

c» u 

20 «rQvi- 

ue « ne ptpegse 

- J '?, vous racan,; 

^ aurons 

countoien heureuse elle se trouvait de lo 

revoir. 

Alexis accourait, rouge de piaisir. 

Après les comipilimonte d'usage, tout 

intoTiloqué il s'arrêtait, rougissant telle 

une jeune fille. 

. — Eh bien ! — dit Eva jc'yeusemMit, 

— voue n'êtes donc pilus gallant ?... Vous 

êtes dionc devenu tout à fait sauvage ? 

Vous ne demandez mêiTtic pas des nou- 

veliks .d'o mon anode Murray !... Eh bien ! 

elle va très bien Mile Murray !... et elle 

rasai donne une oommission pour vous I 

Elle m'a prié de vous dire... voyons... 

que je n'ouiMie rien... qu'elle vous ai- 

nuaiit beiaucoutp, qu'elle songeait très fré- 

quemtrniertt à vous... Enfin, un tas de jo- 

lies choses... dont je ne vous dis pas la 

plus grande part, vu que ce sont des 

eomipilimien,ts, je ne veux pas froisser vo- 



dun superbe pionceau, balbutia des 

mots sans suite. 


suivait la. charmante créature, — non... 

je na,i pas bien saisi... Ah ! oui... Effec- 

i ft 1 "*'' vous me parlez du mariage 

de Mlle Murray, il .en avait été question 

dans les temps... éloignés... Mais ce nia- 

nage n'est pas. fait... et je dois vous 

avouer que Mlle Murray n'a pas l'air 

d être pressée le moine, du monde. 

Et yoilà cette petite peste d'Alexis au 

oorrfblo de la joie !... Mlle Seldcr avait 

la spécialité de porter 'partout un rayon 

de soleil dams les. plis de son manteau 

de voyage. 

On aiwivait. 

Le cœur de la noble fiMe se serra de 

nouveau en pénétrant dans irimmcnso 

; instruction en planches. 

1 Comment 1... Ils vivaient là-dedans, 


la fleur des pois parisienne I 

Ha vivaient là-dedans ces êtres, si long- 

temps habitués à tout le luxe, à tout le 

confort de la dorée existence ! 


La chambre du maître, sans être bien 

luxueuse, citait oapendant fort convena- 

ble. 

Quand Eva, une heure plus tard, des- 

cendit dans la salie à manger servant 

de salon., elle était comme on dit vulgai- 




Une grande table en bols blanc à pieds 

a peine équarris était recouverte de ser- 

viettes immaculées, ot des boîtes de 


varie, sinon succulent. 

La charma-t le Mie maugea, non dé- 

vora du plus bel appétit, vanta l'eau 'fraî- 

che, savoura deux doigts de Champagne 


a allumer leurs cigarettes, les coude» sur 

la table : 



tention. 

— Eh bien ! — comme n ça-t-elle, — je 


vous courez de nouveau les plus grandis 

dangers. 



dédaigneuBo des plus réjouissantes. 

— Chère demoiselle, — répondit M. 


sappointé... Je m'attendais à une. révé- 


ment désolé si vous aviez accompli un 

déipliaceimen't aussi long, aussi pénible, 

pour... 

— Ne riez pas,., et ne plaisantez pas 

Ce. quo je vous dis est tout ce qu'il y a 





vous parlez ne pourrait provenir que du 

capitaine Hanrison, et il est trop dindon, 

trop, glorieux, pour aller avouer à la 

face du ciel et do la terre que nous l'a- 

vons joué sous jambe, comme le dernier 


— Il ne s'agit pas du capitaine Har- 

rison. 

— Mors, nous ne voyons pas. 

— Connaissez-vous un monsieur Othon 

Morlay ? 

Ce fut Alexis qui répondit avec une 


— Mon Dieu, oui ! nous l'avons connu, 


tuiuibro de démêlés avec cette jolie fa- 

mille... Sans lui nous serions probable- 

ment hors de. pair, et nous aurions fait 


oveuppr de lui. 

~- Eh bien, vous avez tort, car il s'oc- 

oohse beaucoup de vous. 


—• Toujours !... Il est attelé à votre 

perte, et il a juré votre mort à une créa 

tuic dangereuse... cette femme que vous 

avez honteusement chassée de Roche- 

Cœiur, et qui vous a voué, à vous, à nous, 

à toui co que vous aimez... la plus mor 

tefjle des haines !... Elle ne vit que de 

cela, l'horrible créature I 

Guy d'Auriannes avait froncé le 

sourcil. 

— Il faudra donc finir par 1 écraser, 

cette vipère !... On ne peut cependant 

pas s'attaquer à une femme !... 

— - Oh ! Guy t trêve à vos nobles sen- 

timents, je vous en conjure !... Nous ne 

soumîtes plus au temps des Amaidiâ de 




mettre son existence. Moi qui ne suis pais 


amii, je vous déclare que, si elle se trouve 

jamais à la portée de ma main, c'est tout 

simplement lo cou que je lui tonds ! 

En prononçant cas dernières paroles, 




mie avait pris une expression de froide 


Etrangler la belle Félicité !... On com- 


rait fait, tout conimo il venait de le dite, 



amùs non lo moyen qu'elle avait eim>- 

ptoyé pour arracher ses secrets au .misé- 

rable Morlay, mais l'ingénieux stratagè- 

me du téléphone, où Morlay, croyant 

parier à Félicité, avait iaiivolontairoment 


— Ça, c'est do la très bonne guerre ! 




silence la nuit et les secrets du bail mas 

que — et en arrivait à la scène de nuit 

passée dans une grange de la ferme. 

— Vous avez couru là un sérieux dan 


'vo... — Pour l'amour de Dieu, no laissez 

jamais cette femme s'approcher d' 




— Elle doit en vouloir à votre beauté. 

— Mais elle est si superbement belle ! 

Comimentme jalouse rai t-elie ?... 

— Elle est belle, — certes, — diaiboli 

queutent 'belle, — s'écria involontaire- 


férence ! 


eût regretté ses parciles. 

Quant à Mlle Seflder, elle avait tres- 

sailli, et un flot do sang avait pointé à 

ses j oues pâles ! 

Guy ta trouvait donc belle 1 bien plus 

belle que cette femime dent il avait été 




là qui aimait de toute la puissance de 

on âme ! 





goule, ce vampire ? Qu'est-ce qu'elle ma- 

nigance encore ? 

— Je ne sais trop, — répondit Mlle 

Solder, — je n'ai pu saisir, vous devez le 

comprendre , que des bribes de couver- . 

sali on. 

— Est-ce contre nous que son expédi- 


— Nous ne voyous pas trop ce qu'elle 

pourrait faire, — interiroimpit d'Aurian- 

nes, — elle ne peut faire agir Harrison, 


drait même ici avec un détachement 

quo nos garçons ne nous laisseraient pas 

prendre... Les revolvers et les carabines 

pair tiraient tout seuls... Et, je vous le ré- 

pète une dernière fois, le gredtin ne ten- 

tera pas la partie. Nos hommes so sont 

fort, attachés à nous ot se feraient tuer 

jusqu'au dernier avant de laisser tou- 


— Non, — répondit Eva, — ce n'rwt 

pas de voue qu'il s'agit pour l'instant. 

[A suivre.) 


VENDREDI 9 SEPTEMBRE 191(5 

«-» TO P Jea.ua de Abadal, S. J.. et le charioi- . 

HT i Gloire Coma, de Tarragona ; 

. L archeoiogimie auxiliaire de 

1-apolot'éticfue, par le commandeur Horace 

ATm'ucciù. de Borne ; 

il Aootoaric de l'Eglise par les œuvres so- 

ciales par M. Rafaël Rodriguez do Cepeda, 

de Valence (Espagne) ; . 

5) Balmès, docteur msiigne du catholicisme, 

pur M. l'abbé Lugan, missionnaire d'Albi et 

Hj'Oiictete. 

11 septembre. — 11 L'Eglise et renseigne- 

ment populaire, par le P. Calazaoz Rabaza ; 

2) Balmès, par Marceline Menemtez y Pe- 

feyo, directeur de la Bibliothèque Nationale 

de Madrid. 


Paris, S septembre. 

On lit dans la Correspondance Nationale : 

« Les silloundstes se soumettent ; le SiUen, 

tout court, a vécu. 

» Combien Mare Sangnier et ses .col.abora- 

teurs vont être embarrassés dans la pratique. 

» Pour nous, selon toute vraisemblance, 

nous aurons de moins en moins à discuter 

leurs écrits ; dangereux tant qu'il pouvait fai- 

re illusion au fidèle, le Sillon réduit au rôle 

d'une chapelle démocrate socialiste, ne pré- 

sente guère d'importance ; la réfutation do 

ses erreurs passera, dans celle des autres so- 

phisme^ républicains ; grande simplification 

dont bénéficient, la logique et la loyauté. 

» Cette lovante nous impose un dernier de- 

voir celui de ne pas ajouter foi aux bruits 


moderniste et qui tendent à présenter certains 

adeptes du Sillon comme disposés à renou- 

veUer, selon la tactique janséniste, la fameu- 



Un s Mctu proprio » de Pie X 


Ce soir sera publié un Motu proprio de 

Pie X, établissant des lois précises pour écar- 

ter le danger du modernisme : lie Motu pro- 

prio commence par ces mois : Sacrorum anis- 

iitum ; il comprend vingt-huit pages et est 


« Aucun évèque n'ignore, dit te Pape, que 


qués oar l'Encyclique Pascendi, n'a pas aban- 

donné son dessein de troubler la paix de 

l'Eglise ; ils ne cessent pas de faire des re- 

ventes secrètement et de répandre le poison de 

tours opinions par des livres et publications 

anon-vmes ou rêudonymes. 

» Une telle audace No-us émise une profonde 

douleur ; des adversaires sont d'autant plus 

dangereux qu'ils sont plus près de nous, abu- 

sant de leur ministère pour surprendre les 

imprudents et faisant montre d'une science 




Kueur, où une meilleure moisson pourrait C-tre 

attendue ». 



règles. 


do l'Encyclique Pascendi et le Motu proprio 

reproduit à cet effet iniégradetneirt les sept 

règles dont rénumération, et le texte forment 

les" dix dernières pages de l'Encyclique Pas- 

cendi. 

' Puis le Pape ajoute des règles spéciales 




et la vertu ; les supérieurs ee montreront sé- 


manque des vertus sacerdotales, ils expulse- 

ront les indignée, en prenant des mesures 



Les études sont très chargées déjà : par con- 

séquent, le Pape prohibe absolument toute 


les messieurs, dans les séminaires. 




catégories de prêtres, que le Motu proprio 




Ee Motu proprio termine par des règles pré- 

cises sur la prédication, reproduisant la lettre 

tte Léon XIII du 31 juillet 1894 aux ordinaires 


même sujet. 

ND'JÏELLETWIUTAIRES 

ECOLE D'ADMINISTRATION" MILITAIRE 


Le Journal Officiel publie un décret portant 


1911, à l'Ecole d'administration militiiire. 

LE CONTINGENT DE liUO 


guerre à la répartition, entre les différents 

corps (te troupe, des 228,861 hommes formant 

le contingent do 1910, classe 1909, et ajournés 

de la classe 1908 reconnus aptes au service 

antiiœ loi s me la session des conseils de révi- 

sion en 1910. 


suivantes : 

Infanterie 139,011 lie.mimes : chasseurs à 

plient, 1-1,336, zouaves 3,300, sapeurs-pompiers 

300, tirailleurs 100, infanterie coloniale 1,500, 

cuirassiers 3,502,dragons 7,870, chasseurs 4,905, 

hussards 2,819, chasseurs d'Afrique 558, Spahis 

556, Génie 6,600, artillerie à pied 4,784-, artille- 


rie coloniale 430, train des équipages 2,080, 

train en Algérie 400, secrétaires d'étaî-majoï 

et de recrutement 305. commis et ouvriers mi- 

litaires d'administrât ion, 360, infirmiers mili- 

taires 195. 

ÉCOLE DE SAUMUR 

Liste par ordre alphabétique des sons-offi- 

oiiens de cavalerie admis à l'Ecole d'applica- 

tion de cavalerie comme aspirants, a lu suite 


De Butler, maréchal des logis au 10* dra- 

gons ; de Lachaise, maréchal des logis au 10" 

hussards ; Laeouture, maréchal des logis au 

10" hussards ; Levasseur, maréchal des logis 

au IV dragons ; Wallon, maréchal des logis 

au 10* dragons ; Frater, maréchal des logis au 

10 hussards ; de Praeomtal. maréchal des 

logis au 19' dragons ; Rastouil, maréchal des 

logis au 19' dragons ; Soucirou, maréchal des 

logis au 17" dragons. 

l'agrandissement des deux formes de radoub 

actuelles. . „„ 

L'amiral Bonë de Laneyrère a déclare que 

M. Chéron viendrait à Bizerte pour étudier 


gramme. 


bot transatlantique. 

La Cherté de la Vie 

L'opinion de la presse 

Paris. 8 septembre. 

De l'Aurore : . . , . 

« La question du renchérissement de la vte 





viande puissent être relevés à des prix de fa 

mi ne ? 

» Courons sus à la spéculation, puisque de 

l'avis du directeur de l'agriculture elle existe 


ne peut vraiment se prolonger davantage ». 

LES GREVES 

Les grèves agricoles 

Montpellier, S septembre. 

Cn commencement de grève a éclaté à Val- 

ros • des vendangeurs ont cessé te travail, exi- 

:eant un salaire de 4 francs pour S heures de 

présence et trois litres de vin. 

Scènes de violences à Croix 'Nord) 

Croix, 8 septembre. 

Des ouvriers .grévistes du tissage Letpoutro 

sont allés manifester devant l'habitation d un 

ouvrier non gréviste, François Farvaeque. rue 

de r Amiral-Courbet. 

Après avoir commis quelques déprédations, 

1,1s se rendirent chez un autre ouvrier, Depso- 

ter, habitant la même rue ; là aussi, quelques 

dégâts furent commis. 

Les ouvriers grévistes se. sont rendus chez le 

nommé Gaubésten, dont la femme travaille 

également chez Lepoutre ; uno grêle de pier- 

res lancées par les grévistes brisa les volets 

de l'habitation. 

Les potiers de la Sarthe 

Le Mans, 8 septembre. 

Une partie du personnel des importantes usi- 

nes de poterie iMalioorae vient de se mettre en 

grève, après relus opposé par les patrons d'al- 

louer une augmentation de salaires et le ren- 

voi d'un ouvrier qui, en nom de ses camara- 

des, avait présenté cette revendication. 

Lo sous-préfet de la Flèche a immédiate- 

ment chargé le juge de paix de MaM corne de 

tenter un ûnrangenieint entre les deux parties. 

Les midinettes 


Ce matin, les grévistes étaient plus nombreu- 

ses qu'hier à la réunion de la Bourses du Tra- 

vail ; on avait battu le rappel et fait des pro- 

messes ; tes midinettes sont revenues. 

11 est entendu désormais que l'Union des 

Syndicats va lenr prêter un concours efficace 

et ce matin lecture a été donné d'un placard 

qui, aujourd'hui même, a été affiché sur les 

murs de Paris et convoque pour manifester ce 

soir, ù sent heures, le syndicat des employés 

de la région pansienne. 

On atffrnmo quo toutes tes dispositions ont 

été prises pour que la manifestation ait un 

ple in succès. 

Au Théâtre du Chaielet 


Les machinistes du Chateiet s'étant mis en 

grève cet après-midi, la représentation de la 

matinée n'a pu avoir lieu et le théâtre a fer- 

mé ses guichets. 

Il n'y aura pas non pfoJS de représentation 

ce son. 

L'espionnage allemand en Angleterre 

Porstmcuth, 8 septembre. 

Le jeune officier allemand arrête pour es- 

pionnage comme nous l'avons annonce, a été 

mis, hier après-midi, à la disposition des au- 

torités civiles. .... 

Il a comparu aussitôt devant le tribunal de 

police de Fareham ; l'affaire a été renvoyée 

à une semaine. 

L'officier a été conduit à la prison de Win- 

chester ; il aurait déclaré ne pas être un es- 

pion. 

M, Cambon en Turquie 


L'Agence Havas publie la dépêche suivante 

de Constantinople : 

« L'ambassadeur de France à Londres,- M. 

Paul Cambon, est arrivé ici ; il doit, dit-on, 

s'aboucher avec le personnel dirigeant de la 

Turquie. 

» Dans les milieux français, on dément les 

bruits suivant lesquels M. Cambon serait 

chargé d'une mission spéciale ». 

La question crétoise 

Constantinople, 8 septembre. B 

La Porte a remis aux puissances protectri-, 

ces do la Crète une note dans laquelle elle at-', 

tire leur attention sur le remplacement pro- 

jeté d'officiers grecs servant dans la milice et 

la gendarmerie crétoises par d'autres officiers, 

grecs; elle demande instamment aux puissan- 

ces d'empêcher Co nouvel empiétement sur les 

droits de souveraineté de la Turquie. 

Non placés : Hélice, Hanneton, Helvétius, 

Hiera, Hippos. 

Mutoei : gagnant 17, placés Hollande 11 50, 

Mammerless 12, H ariette 22. 


2,200 mètres. — t. Grenade, par Travaiiteur-II 

et Source, à M. Ov. Moulinet (Métivier) ; 2. 

Loustic, à M. Abeî (Neveux): 3. Flèche-d'Eau, 

à M. Ed. Desprez (Ed. James). 

Non placés : Facilité, l-'rancklin, Goliath, 

Faleroo, Galathée. „. 

Mutuel : gagnant 121, placés Grenade ol, 


Prix de Louvj;rs, au trot attelé, 2,000 fr., 

2,900 mètres. — Girandole, par Fusclua et Or- 

monde, à M. E. Desprez (Ed. James) : 2. Piain- 

vii'e, au haras d ela Touche (Rolland); i. 

Etourdi, à M. P. Chevalier (Carré). 

Non placés : Entramante, Ut, Lutte, Estry, 

Diplomate, GmUaume-Tell, Eduen, Island, 

Fanny-Leyburn. . . , , „ 

Mutine* : gagnant 10, places Girandole lo M. 

Plainvlilie 22 50, Etourdi 19 50. 

A R1SCLE 

n a été très animée, l'aîfluenec 

d les épreuves disputées avec 

liE CHOLÉRA 

En Italie 


Une note officieuse déclare que les bruits 

relatifs à des cas de choléra à «aptes sont dé- 

nués de tout fondement. 

Les conditions sanitaires de Naples sont ex- 

cellentes. 

Dans les dernières vingteroatre heures, 

les Pouilles, on a constaté : à Barlctia, deux 

cas et trois décès : k Molfetta, un cas et deux 

décès ; à Margehrita di Savoia, un cas et un 

décès ; à Cérignola, deux cas et trois décès. 

En Autriche 

Vienne. 8 septembre. 

D'après un communiqué du ministère de 

rilddiimm. en a constaté que la maladie du 

jardinier GasseUiuber, décédé le 6 septembre, 



atteintes du choléra : on prend toutes les me- 


Notre ré 

considérai 

entrain. 

Voici lf 

;ment 

situe; la de Baars termine h î i-1 50 contre 442, après 

4-17; Jagerrfontein, 2S0 au lieu, de 518 50. 

Quelques réalisations wo «produisent sur les Mé- 

tal! urgiques russes : la Hartmann se retrouve â 

649 après 661; Maltzott, 1150; ae Platine revient do 

553 à 554. 

Valeurs de caoutchouc irrégulières; la Financière 

s'alourdit à 305, tandis • "« 

ment dans les rues de Castres. Les tvi lc îQ*- 

sont blancs de poussière, mais leur ni Uf '*t5 

trahit pas de fatigue. ^"a* m 

Je remarque avec joie que. sur le r, ac . c 

ces beaux régiments, toutes les têtes % & 4| 

vrent devant le drapeau. "ttem. 

Le 1" hussards est cantonné à Sév#r,n 

portes de Castres. Les chevaux sont ài?" a"ï 

dans un pré. 

18 °oi(, 

Les Manœuvres de la 66 e Brigade 

De notre rédaction de 

îx ; 

'au 

Le retour à Paris 

--fcvù , . , „ . Paris, 8 septembre. 

r,^v?Tè é ^ i0 - ! o publique est rentré ce 

Kfi de cmrasiieTs. 

S ' eSCt>rt6 rar un 

Le président est monté en voiture et est 

renure directement à l'Elysée : le président de 

*a République est reparti à 10 heures et demie 

en automobile, peur Rambouillet, 

Prochaines Elections 

„ . Paris, 8 septembre. 

«#^J^ TOiTC.ment, un officier d'état-maior et 

'krmeSTré^li^^ i^érieur psKRnï 

îarmee brésilienne ot leur rentrée dans Var 

mèa atiemando leur sera assurée? 

iar " 

Courses de chevaux 

A,5AIST-CL0UD 


Prix de Soresnes, au trot monté, 3,000 fr., 

3,000 mètres. — 1. Gil-Bîas, par Lrgent et Co- 

lombine, à M. F. Guilet (Cœuret): 2. Gallus, 

à M. G.-H, de Nittis (Caumont'i ; 3. Havaane,'à 

M. Th. Lallouet (Deschamps). 

Non placés : Gottevilie, Hamilton, Généreu- 

se, HéMogabate, Holia, Historiette, Girofia, 

Héroïne. 

Mutiifil : gagnant 130 50, placés Gil-Blos 28, 

Gallus 24, Havane 17. 

Prix Serpolet, au trot attelé, 3,000 îr., 2,800 

mètres. — t. Hyette, par Sébastopol et Itob- 

que, au haras de la. Roche (Ed. James) ; 2 

Hauteur, à M. Jouirdan (G. Lemoine) ; s Hé- 

roïne, à M. A. Gamare (Taniberi). 

Non placés : Herbillon,Hersiilie, Hardi-Pag.° 

Horoscope, Hoche, Hermine. 

Mutuel : gagnant 60, placés Hyette 22 50, 

Hauteur 20, Héroïne 17 50. 

Prix des Vendanges, au trot monté, 4,000 

fr» 3,500 mètres. — 1. Hébé, par Bégonia et 

Ergoiine, à M. L. OlTy-Rœderer (H. Picard) ; 

2. Harpe-Eolienne, à M. F. LéguUlon (L. Da- 

teur) ; 3. Hypothèse, à M. A. Lebaudy (G!é- 

ran). 

Non placés : Hérode, Vaillant, Helios, Hu- 

lan. e 

Mutuel : gagnant 50, placés Hébé 19 50, 

Harpe-Eolieinrie. 52 50. 

Prix Raoul Bailièré, an trot attelé, 10,000 

fir., 3,500 mètres. — 1. Halifax, par Hewnan 

et Sarah-Beirnard, à M. C. Rousseau (Tam- 

berl); 2. Harold, à Le Lieu Haras (Leverrier) • 

3. Hermine, à M. Costonobel (J. Méquignon). 

Non placés : Henriette-Leyburn, Hébéè, Hen- 

ner, Hermione, Hautvillers, Hanibtetonian, 

Hirondelle, Henné 11, Héroj'que, Hourra. 

•Mutuel s gagnant 48, placés Halifax 19 50, 

Harold 48, Hermine 17. 

Prix de la Plaine, au trot monté, .2,000 fr., 

2,800 mètres. — L Hollande, par Sédéa et 

ttoe-Dàworcée, à M. L. Oln'-Rcederer (E. 

Urter); 2. Ha,mmerless, à M. A. de Wazières 

(de Wazières) ; 3. Haiiette. .à M. P. Lenoio- 

(Labatuti. 


Un plus grand nombre de compartiments a parti- 

cipe aujourd'hui à la teimetê dont le marché avait 

fait preuve hier; 11 est vrai que Londres, de son 

côté, naus envoyait des cours en vive reprise,- ses 

dispositions se trouvant stimulées par les meiUeu- 

Tes nouveilles d'Amérique, et surtout par le main- 

tien du taux de la Banque d'Angleterre à 3 %. 

Toutefois, très actifs au début, les échanges se 

sont un peu raitentis en cours de séance ; on s'ex- 

plique ainsi qu'on n« termine pas partout plus 

haut- 

La caractéristique de la journée réside encore 

dans les progrès des fonds russes, dont certains se 

retrouvent en nouvelle avance d un demi-point: à 

signaler également la hausse de la Banque otto- 

mane et du Foncier Egyptien, ainsi crue la grande 

fermeté des vaJeurs éleot riqufs. 

En cornasse,, on s'est surtout occupé de la de 

Beers et de la Tharïiis. 

Notre 3 % ccntinu« à témoigner d'exoûlïenfcs ten- 

dances à 71 75; les Caisses achètent 42.CCS francs de 

rente au comptant. 

Nouveaux progrès des fond] d'Etat étrangers- 

V 1 * 1 ^^ termine à 95 85 et le Portugais s'avance 

Au groupe- des fonda Tuœes, le ConsoUdé passe de 

?°. -? a „ EB , S5 ' le & % 190S progresse â «a uTet jf 

-i 1"2 19» à 101 »; le Serbe est"ferme à «eo a nM 

que lo 1-urc unifie a 93 17; bonne tenue du'luS'i 

à 19 85; Bons de Sao-PatUo activement traUés \ 

EtaMissements de crédit soutenus : Banmle rie 

Pans M20, crédU Lyonnais 1465 contre Kl» 

Parisienne lOTO, Crédit MobOter 713; le coni'il «f-'-Sf 

mmistration de cet établissement a décidé to m 

poser a l'assemblée génfcra.te qui sera tenue en o- 

tobre wpcbâ do porter le dividende- à as francs 

contre 32 50 l'année- dernière. irancs 

Parmi les banruea étrangère»? la P-,,,., 

muno s;améliore i o»; S* S f£ 

Chemins de fer français sams traWuons- S°L 

Chemins espagnols consoMdent leura pos ^« 

Norçl de l'iipagne 391, Saragc,^ U4 AnSuT^fi 

Permete des vaileurs do transport M&„\Tit , - ' 

593, Nord-Sud 337, Omnibus aoa. La ThoS 1 ' 1 ,* 111 

vance de nouveau i Tse. -mouison i 

Les valeurs de l'électricité accentuent tenn 

nés dispositions : Parisicr.r.e «Sî^ïï ban ' 

Eteetricità de Paris 509; le Secteur {w^ 1 «»• 

core i francs a 772. 

J,J> Wœ en- 

IndustrieiUes rueses résis'nntai: . T>«-„ , 

hut à 1724, salourdlt én clûta» î^7r Sîf. aa ^ 

En banque, les Mimes d'or votent l 

nés Son ; tm yolumc^dart e ^ 

10* 

s Son ; tm vuiui"v - ^ & • 

La ffeîbuton^soten^.^ 0* 

aura lien en mars 

son. 

Ce concours cat absoh ,ment ^ 


VENDREDI 9 SEPTEMBRE 1910 

du Comte de Paris 

fit 

rEscolo_aeras Pirensos 

''Ti lotcs féïdbréennesor- 

E«f% , d5r« Plreneo» n'a pas 

lis * 

olo à 

J *" 3 .^n île ûiaco B 

«S » pittoresque ex- 

• i»» J1",~ïo"nremière, et il fau- 

Jâs*eL p £iUaï*i;^À a niaco et de temps 

i 

.veilieux paysage pyrénéen 

**?r.J ivj.nt.Mian, Car- 

LOT 

...ignon, 

"r,ie-Com'mignes, les félibres 

B«*?K itox airs du pays et 

fnt^lux échos les mérldioua- 

^ iuf aussi « Vr tous les 

* A 

ur "Mf "ne nombreux iéli- 

. q heures du mat n, en vou.ure, 

D* y£nt Montrejeuu, ies autres à bicy- 

«! H'-reçoit très «^*?f M. de Bardies, 

g " fo^ftâSMité «n termes 

l"nt, remerc ie lann e tes airs meri- 

Ûentfuî par la population. 

* A Cargas 

rond à la grotte do Cargos; à 

k pied, on se i eua mU ieu d'un décor ad- 

V Le do laqtKbj. au " & . estimé 

: ïJ£*«5ïSe gasconne, fait en 

dune exceUentegram CM ,fJtes pyrénéennes bpi-Mc i?i„ u ? du 60ir 

% ^n ux ^^^^lT s ' échar 

tournant 

retourne au 

-r le cœur une 

renaissance nn ' 

Vî\ ls «*>uMé ]pour lîThi m? P^vinciale, 

pti 

UÛ mil 

De 10tt « correspondant particulier : 

Narbonne, 7 septembre 

ïftStu^ P^étrTdaLS?" 0 , 1 ^'' d « s mal- 

Bri^tprant un.» ^ a ??Je palais de justice 

hini't i 15 «it^Lt 1 *?^ 1 * située devant la 

«5ési«, T ui . te !a Porte du 

Us ambres i L^J L 11 ont trouvé que 

Ïe5~avé 1 

Ce n'est pas tout ; la note affirme sérieuse- 

ment que si la sommation de so démettre a été' 

notifiée à M. le maire, ce n'est pas que « l'ho- 

norable M. Raymond Leygue eût démérité 

des républicains », 

Comment, M. Leygue n'a pas démérité du 

Parti ? Le Parti ne serait pas difficile ; mais 

nous n'oublions pas que, devant te Comité du 

Parti, puis devant l'assemblée générale, com- 

parut M. Eydoux et que celui-ci fut approuvé 

parce que le maire fut condamné, d'où les 

sommations. 

La note de l'officieux n'est pas qu'un pavé, 

elle est un roc qui écrase. 

Toutefois, la dernière phrase de la note 

n'est-elle pas un échappatoire ? 

Après avoir affirmé que la démission était 

mainiteiiiant. définitive, elle continue ainsi : 

« ...et qu'elle serait effective à la fin du mois, 

alors quo plusieurs affaires d'intérêt commu- 

nal, actuellement en cours d'exécution, au- 

ront été solutionnées ». 

A y regarder de près, nous sommes en pré- 

sence de deux dates pour que la démission dé- 

finitive soit effective. La fin du mois est une 

date précise ; la solution des affaires d'intérêt 

communal, aotlicitement en cours d'exécution, 

en est une autre et des plus imprécises. 

Quelle sera la bonne ? 

D'autant que l'on ne nous dit pas quelles 

sont les affaires d'intérêt communal qui doi- 

vent être solutionnées avanÉ que la démission 

définitive soit effective. 

Enumérans-en quelques-unes : l'emprimt de 

liquidation : l'emprimt pour tes annuités du 

Crédit Foncier ; l'électricité ; voilà de quoi 

nous mener loin ; n'ajoutons pas le déplace- 

ment de l'Ecole vétérinaire, etc.; car la solu- 

tion nous reporterait à des calendes qui n'ar- 

riveront que bien aprè6 l'expiration de la du- 

rée du mandat de nos édiles. 

C'est égal, les démissions de M. Leygue se 

seront subdivisées en provisoire, condition- 

neUe, définitive et effective, après lesqueltes 

nous sommes fixés... approximativement- 

H. de R.. 

Cours d'Appel 

Audience du 7 septembre 

Président, M. Mesfcro-Mel ; ministère publie, 

M. Bonzom ; greffier, M. Andrieu. 

JUGEMENTS CONFIRMÉS. — Adolphe Leroy, âgé 

de 49 ans, inculpé de vagabondage et mendi- 

cité, fut condamné, 1© 18 août, à Montuuba.ii:, 

à deux mois de prison. La cour confirme. 

— Félix Memgin, âgé de 53 ans, inculpé du 

même délit que le précédent et d'ivresse pu- 

blique, fut condamné par lo tribunal de Mois- 

sac, le 9 août, à 3 mois et 1 jour de prison et 

à 5 francs d'amende. Ce jugement est con- 

firmé. 

— La cour confirme encore une condamna- 

tion à 2 mois de prison et à 5 francs d'amende 

prononcée pour vagabondage par le tribunal 

de Castres le 19 août, pour ^'agabondage et 

ivresse à Angles. 

Echos du Palais 

M. Molinier, juge d'instruction, a repris les 

affaires courantes que lui avait fait un peu né- 

gliger le crime de l'avenue Lalayette. 

Il a entendu témoins et inculpés dans une 

affaire do vol à l'église Saint-Jérôme et dans 

une affaire d'entôlage. 

cheval, lorsqn'arrivée en face le numéro 20 da 

l'avenue de Paris l'animal a glissé et s'est 

abattu. Mme Delegand a été projetée sur la 

soi et s'est fait une assez forte consusion au 

front. Après avoir reçu dos soins an poste do 

secours du 3" arrondissement, Mme Detev 'iid 

a éto reconduite à son domicile. 

Les Vols 

Une enquête est ouverte au commissariat 

du G», arrondissement ,-outre inronmi pour vol 

do récolte, commis le r, septembre, dans utt 

jardin potager appartenant à ia ville, euttf 

do l'ecli-Diivid, villa Ozenne. 

— Lo commissaire du 3° arrondissement a 

ouvert une enquête contre inconnu pour vol 

d'un tuyau do descente en zinc, d'une valouf 

de 5 francs, à la maison de Mme veuve La. 

vergue, route de Launaguct, après le passage 

à niveau. 

Grande Fête Artistique au Parc 

Toulousain 

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Toulousain , s'est assuré d'une façon déliai tire I* 

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MM. Triadou, du tUvuwl-Otpdra; Qalltrler du 

grand théâtre de Marseille: Kamfeux. du crawl 

théâtre de Cannes; Carrère, du grand yliôatre du 

Nice; Camé, l" prix d 'opéra et do chant du Couser 

vatoiro de Paris (1010); IJaroIJe», du grand tln-ai m 

du Capitale; Bosc de l.avareill, baryton de grand 

opéra. 

I,a musique et l'orchestro symphonique do IT.colo 

d'artlllrié l'Harmonie la Toulousaine, la l'I'ilar- 

iooni

.Un. — Courant, 95 25; prochain, 95; 4 derniers, 

gn 75- 4 premiers, S7 75; tendance (ffUjOe, 

Colza. — Courant, CO 75; prochain, 61 25; 4 dernier-"- 

68- 4 premiers, 63 50; tendance faible. 

Alcools — Dismoniiile, 46 25; courant. 46 15; procn-ain, 

lo" 

"0- 4 derniers, 45 2ô; 3 d'octobre, 4fi 25; 4 

premiers 47 75; tendance ferme; cote officielle, 

Sucres. — Courant, Si 75; prochain, 34 25 ; 4 d'octobre 

34 25; 4 premiers, 27 75; tendance ferme; 

roux'cuitês, 41 25; autres jets, 41; raffinés, 17. 

Bceufs. 

1 «B. 

Vaches 

1 48. 

MARCHE DE LA VILLETTE 

Du S septembre. 

Amenés, 1,426; vendus, 1,350; 1 66; 1 56; 

Amenées 915; vendues S90; 1 66; 1 56; 

Taureaux. — Amenés 290; vendus 250; 1 34; 1 28; 

Veaux. — Amenés 1,53»; vendus 1,200 ;2 IS; 2 OS; 

1 94. 

•kuutons. — Amenés 9,458; vendus 9,000; 

D 32: 2 IS. 

Êorcs. — Amenés 5,775; vendus 5,775; 1 74 

1 62. 

Peaux de moutons, 2 à 0 50. 

2 4C; 

1 70; 

Vente : mauvaise, gros bétail; très active, moutons; 

i>ius difficile, veaux; plus mauvaise porcs. 

MARCHE DE BORDEAUX 

Du s septembre. 

Blés. — On cote : Les 1C0 kilos départ des départements 

proamoteuiS du Centre; Me vieux, 27 50 

â ÏS fr ; nouveaux, 26 50 dans notre région; Me 

nouveau, 22 i*} à 03 fr. l'hectolitre; Danube sur 4 

Os je r-^rûts'-' "1 fr ; Redwinter, sur septembre-octobre" 

23 Mata sur janvier-avril, 22 50, le tout les 

tto'kllos nus: pris a bord non dédouanes. 

Farines. — On cote : Farine fleur du haut pays, 

49 50 les 1!» kilos aux usages supérieures du Centre; 

39. fr.; escom-Dte 1 %. 

Issues. — On coto : Son gros, 10 fr. les 100 kilos 

nus; owliffoire, 14 25; Mata, 12 76 logé; repasses fines, 

1G fr. lies 100 kilos nus; ordinaires, 14 50; Plata 

'12 fr. logée?. 

Maïs. — On coto : Roux Plata disponible, 17 fr. 

les 100 kilos logés sur 4 de septembre, 17 25; Cinquantini, 

21 fr. les 100 kilos nus magasin. 

Avoines. — On cote : Grises du Poitou, 19 7S les 

100 kilos nus; Bretagne grises, 18 75. 

Seigles. — On coto : Seigle de pays. 19 50 les ICO 

kilos: Rui;se sur septembre, 17 75 les 100 kilos nus; 

pris à bord acquittés Baltique sur 4 de septembre, 

18 francs. 

Orges. — On cote : Algérie, 10 25 les 100 kilos. 




Poulardes, 0 SO; jeunes pouiiets, l fr. le tout le 


Pintades, te 5 i 6 fr. ; canards, de 4 50 à 5 50, le 


Œuis, o sa.ia douzaine. 

:2s =a =p , 

Cochons de .lait, de 16 a 25 fr. la pièce. 

Blé 22 fr. les 80 kilos, rendu gare de Falguej rat. 

MARCHES AUX PRUNES 

Villeneuve-sur-Lot, 1 septembre 

AwDort, 2C0 quintaux, 50/4 100 f r. ; 60/4 S0 tr.; 

70,5 60 Ir.i so/i 55 fr. ; 90/4 «5 tr.; 100/4 35 tr.; 120/* 

25 tr.; fretin, 15/20 les 50 kilos. 

Marchandise inférieure, marché lent. 

Castelmoron-sur-Lot, 1 septembre. 

Apport 250 quintaux au marché du 6 ; 

Cours pratitrués : „ _ 0 ,. 0 . „ f _ . 

58/62, 83 à 85 dr. ; 10/4, 10 a 15 fr.; W/8^ * J*'J 

98,92, 45 A 48 *t.\ 96/100, 40 A 42 fr.; Mb. 110, 30 a 

32 fr. au demi-kilo. Fretin, 22 à 28 fr. selon qualité, 

le tout les 50 kilos. .... .' 

Gontaud, 1 septembre. 

Apport 50 quintaux de 90 à 120 au demi-kilo, vendus, 

30 à 45 fr. le quintal. 

Castilionnès. 1 septembre. 

Apport, 100 quintaux environ; petits Iruits, cours 

««YéS; 60 4 80 tr.; 10/4, 70 fr. ; 80/4, 60 a oa «r.; 

90 4 , 40 à 45 fr.; 100/4, 30 à 35 f r. ; 120/4, 2S a 3i fr.; 

fretin, 15 à 20 'fr. 

3% 

s S amortissable. . 

Dette omis, oblig. 3 % 1892. 

Consolidés anglais 

Consolidés anglais. 

Argentine 5 % 1886.......... 

Autriche 4 % or (10 flor.).... 

Lots du Congo 

Egypto unifiée.. 

Espagnole ertér 

Espagnole exié-r 

Hongrois 4 % 

Italien 5 % 

Italien 5 %... 

Portugal 3 % 

Portugal 3 % 

Russe 4 % 1867-1868 

_ 4 % ISS-l 

— 4 % 1839 

_ 4 % 18W 

4 % or 1S93 

aL or 1S94 

-.. 

h % 1901.. 

et 2" série. 

_ i 4 % cons. 1' 

3 % or 1801 

_ 8 % 1S96 

— 3 1/2 % 1394 

— 5 % 1906 tout payé... 

4 1/2 % libérés 

Dette ottomane unifiée 



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97 75 

97 72 

97 55 

135 30 

SI 50 

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95 85 

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67 

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93 30 

93 50 

94 7 

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77 15 

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lui 23 

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ff-h,,. ^rc . „ prov ._ 

aurons 

car 

camtoien heuireiuse elle se trouvait ds le 

revoir. 

Alexis accourait, rouge -de plaisir. 

Après les campiHmteints d'usage, tout 

inteiilcqué il s'arrêtait, rougissant teille 

uno jeune, fi'lls. 


— vous n'êtes donc plus galant ?... Vous 


V ous no demandez mèm& pas des nou- 

velles de mon amie Murray !... Eli bien ! 


m'a donné une oommiseion pour vous ! 

Elle m'a prié de vous dire... voyons... 

que je n'ouMio rien... qu'elle vous ai- 

mant beaucoup, qu'elle songeait très fré- 

quemment à vous... Enfin, un tas de jo- 


pilus grande part, vu que ce sont des 



Alexis d'Akeimpe, confus, devenu 

dun supen-be ponceau, balbutia des 

mots, sans suite. 



te n'ai pas bien saisi... Ah ! oui... Effec- 


de Mlle Murray, il en avait été question 

dans les tempe... éloignes... Mais ce ma- 

riage n'est pas fait... et je dois vous 

ayoaieir que Mlle Murray n'a pas l'air 

d être pressée le moins du monde. 

Et voilà cette petite peste d'Alexis au 

comble de la joie !... Mlle Solder avait 

'la spécialité do porter parlent un rayon 

de soleil dans les plis de son manteau 

dé voyage. 

On arrivait. 

Le cœur do la nol>le fille seêrra do 

nouveau en pôuéu-ant dans l'immense 

construcfiioin etn planches. 

Comment. 1... Ils vivaient là-dedans. 

De M. Berthou'iat, dans la Liberté 

• M. Cochery, toujours à la recherche de 

quelques centaines de millions, reçoit quo- 

tidiennement, des propositions variées d'im 

pôts nouveaux : impôt sur les pianos, les 

célibataires, les arbres des jardins, les piè- 

ces de théâtre ayant dépassé la centième et 

même — l'auteur n'est pas M. Pelletan ! 

— sur les salles de bains... 

Mais, jusqu'à présent, aucun de ces ingé- 

nieux économistes n'était législateur. Or, 

voici qu'un honorable authentique, député 

de la seconde ville de France, s'il vous 

plaît, M. Justin Godard, vient de se placer 

au tout premier rang de ces fantaisistes en 

annonçant qu'il va déposer une proposition 

ide loi pour établir l'impôt sur les murs. 

; - M. Godard explique que les murs le dé- 

goûtent. Cela limite et gâte les paysages 

aux dépens de la collectivité. Est-ce qu'une 

haie ne suffit pa-s ? Et puis, un mur, à quoi 

ça sert-il ? La plupart du temps, qu'ont-ils 

donc de si précieux à garder, ceux «ûi en- 

tourent de murs leurs terrains? » L'or- 

gueil et l'égoïsme ! » Donc, imposons les 

murs, matière imposable solide « qui, elle 

au moins, ne fuira pas en Suisse... » 

En effet. Ce dernier argument n'est pas 

discutable ; jusqu'à présent, les murs ont 

peu voyagé. Seulement, ne faut-il pas avoir 

une belle âme radicale-socialiste pour dé- 

couvrir dans l'était d'esprit du contribuable 

clos de murs quelque chose d'analogue à la 

superbe du haut baron féodal écrasant la 

plaine sous sa tour crénelée ? 

Si au moins M. Justin Godard distinguait 

entro les murs de parcs qui ont des kilomè- 

tres et les murs démocratiques des hum- 

bles ? Mais non. H murmure contre tous les 

murs, et ceux des petits bourgeois, em- 

ployés on ouvriers économes de nos ban- 

lieues, qui, ayant un jardinet autour de la 

maisonnette, blanche aux volets verts, l'en- 

tourent d'un mur pour se protéger des apa- 

ches, ceux-là non plus ne trouvent pas 

grâce devant M. Justin Godard, farouche 

dénicheur d'impôts... 

Etre chez soi, bien chez soi, s'y sentir 

abrité, se dire que la famille laissée à la 

maison est en sûreté pendant que l'homme 

travaille au dehors, planter ses espaliers à 

l'abri de son mur, tous ces sentiments ou 

façons d'être si naturels et si respectables, 

voilà ce que ne veut plus supporter M. Jus- 

tin Godard, à moins que, de ce chef, ran- 

çon ne soit payée à l'Etat. 

L'ennemi des murs ne se dit pas qu'au 

lieu de recourir à cet excès de fiscalité, il y 

a peut-être des économies à faire dans un 

budget de quatre milliards. 5 % seulement 

de réductions sur ce total formidable, qui 

englobe tant de dépenses inutiles,,cela fe- 

rait deux cents millions. La voilà,ta dota- 

tion des retraites ouvrières. Mais le propre 

du blocard socialisant, c'est sa haine de la 

Les pauvres chiens de Constantinople 

sont bannis et condamnés à mort. Depuis 

plusieurs semaines déjà, la sinistre beso- 

gne est commencée et elle n'est pas encore 

achevée. Ils étaient 80.000 dans l'immense 

cite ; ils ne sont plus que quelques-uns. Le 

massacre a été atroce et navrant, et le 

martyre des malheureuses bêtes continue 

tous les jours, oar celles qui n'ont pas été 

assommées ont été happées au cou avec des 

pinces, jetées dans des fourgons de fer et 

conduites par des barques dans l'île d'Oxia, 

inclémente et vide. Chaque jour, on leur 

apporte de l'eau et du pain ; mais comme 

toutes leurs tribus sont mêlées, ils ne sui- 

vent plus leurs lois, se battent pour la 

nourriture, s'entre-dévorent et meurent par 

•milliers. Beaucoup se jettent à l'eau pour 

essayer vainement de regagner à la nage 

Stamboul ou Pera. C'est lamentable. 

M. Pierre Mille, dans le Temps, consacre 

aux chiens de Constantinople des lignes re- 

marquablement intéressantes, dont nous 

extrayons quelques passages : 

Dans la ville énorme, ces bètos formaient 

dix mille petits royaumes, aux lois immémo- 

riaiiement fixées, magnifiques, sauvages et 

innocentes, car la prenilère de ces lois, — et 

vous comprendrez tout à l'heure la raison, — 

était qu'il ne faut « jamais » faire de mal 

aux hommes. Et si étrange, si incroyable que 

puisse pa-raitre ce qu'on va liTe, j'ose affirmer 

qu'il ne s'y trouvera pas uai. mot qui soiit 

aventuré à la légère. Deux années de suite, 

et durant chaque année, pendant plus de trois 

inoiis, sous ta. .direction du docteur Remlrn- 

ger, chef de l'Institut Pasteur de Constantino- 

plie, qui avait Hait des mœurs de leur race une 

C'tiudû approfondie, j'ai vu ces chiens vivre, 

mourir, rég&er leiurs natations d'après des 

principes si rigoureux, si simpies, si évidents, 

si nécessaires, qu'on ne peut s'empéche-r de 

crerre qne ce sont ceux-là mêmes qui régis- 

sent les sociétés à tour aurore toutes les so- 

ciétés, même les humaines. 

Dans les steppes de l'Asie centrale, une 

horde- de chiens acoom.pagna.it une horcte de 

pasteurs. Les chiens défendaient les trou- 

peaux contre les fauves ; les bergers, en re- 

tour, leur laissaient .prendre les os et les cn- 

trai'Ces des moutons et des bœufs immolés. 

Plus tard, quand les Turcs furent convertis à 

l'islam, leur nouvelle religion leur imposa 

de considérer teur allié canin comme un ani- 

mal impur, — peut-être d'aUtours ce tabou 

est-il encore plus ancien, — mais rien ne fut 

changé' pratiquemant à ta situation ; le chien 

n'entrait pas dans les tentes, on ne le nour- 

rissait point, .il n'y avait qu'à ne pas s'occu- 

per de lui. 

Puis ces Turcs nomadr-s devinrent des con- 

quérants. Us vécurent dons les viSàes prises, 

an iiséiï d'habiter la tente ; et les chiens s'éta- 

blirent a côté d'eux, dans les mes. Chacune 

de leurs familles, en se multipliant, finit par 

former un petit Etat qui a ses lois intérieures, 

son droit international à l'égard des autres 

petits Etats, et occupe une rue ou. une portion 

de rue. C'est ce qu'on appelle « le quartier ». 

Tout co qui peut se trouver de mangeable 

dans ce quartier appartient aux citoyens de 

l'Etat. Mais s'ils franchissaient la frontière, 

ils seraient attaqués, mordus par les chiens 

dm quartier voisin, et peut-être mis à mort. 

Fait singulier, ces bêtes assez laides, au poil 

long et rude, toutes semblables, sauf par la 

couleur du pelage, qui est roux, blanc ou noir, 

et que les Turcs ne caressent jamais, ont un 

besoin inné, passionné, acharné de caresses. 

Il ne faut jamais passer la main sur leur 

dos rouscuroux, il ne faut jomais flatter leur 

tê-te aux yeux nn peu tristes ; ils vous sui- 

vent alors comme désespérément et leurs frè- 

res les imitent - ; ils mendient tous un peu 

celte sourde et diffuse volupté. Mais arrivés à 

une limite aussi précise que si une barrière 


rien au monde, ils ne feraient un pas de plus. 

Offrez>teur dm pain, du sucre, do la viande, 

du raisin môme, — et le raisin mûr, le beau 


est pour eux la friandise suprême, — leurs 

regards manifestent la plus âpre concupis- 


est là ! 

Le premier résultat de cette limitation du 

territoire est la limitation de la natalité. Le 

quartier no peut nourrir qu'un nombre d 

chiens déterminé. S'il en naît davantage, ils 

meurent do faim après le sevrage, ou bien ils 

essaient oe sortir de l'Etat pour trouver à 

manger, et l'Etal voisin lies massacre. 

Et chacun de ces Etats a un roi. Oe roi est 

le p us fort. Et il n'est roi que tant qu'il reste 

lo plus fort. 

Quand un os, un morceau de viande, un 

croûton do pa.'.n-, mne coto de melon tombe 

dans la rue, tous les chiens du quartier y 

ont un droit égal, et chacun peut combattre 

pour s on emparer. Mais dès qu'il est pris en 

gueule, c'est fini : il est devenu la propriété 

privée de celui qui y a planté ses crocs. Vou- 

loir lo lui arracher constitue un vol, et le rot 

doit rosser ie coupable. 

Seules les choses qui sont par terre ou que 

las hommes consentent à donner d'un poste 

certain .peuvent être mangées par les chiens. 

On ne doit rien prendre aux étalages, ni 

dans les paniers, ni dans les voitures. Lo mo- 

tif de cette loi est évident : les hommes as- 

souim.ei'a.'..cnt les déprédatcuirs ou leur ren- 

draient la vie impossible. En hiver, les ali- 

ments se font rares, et il meurt chaque mua* 

do soixante à quatre-vingts chiens, — ceux 

qui son» 'deux et n'ont plus la force de dis- 

puter aux jeunes la nourriture restante. Mais 

ceux-là mêmes, décharnés et glacés jusqu'aïux 

os, demeurant patiemment assis devant les 

étaiix des boucliers ou .Les boai.tKT.ii.es des rô- 

tisseurs de viande. Ils ne dérobent rien : ils 

attendent. 


pont de Galata est coanposée de chiens vo- 


traversent le ]K>nt da Galata ne sont que des 

passants. Quand ils 6'api:rçoivent du vol, il 


reviennent point s>m leurs pas pour châtier 

un larron qu'ils ne connaissent point. Voila 

pourquoi j'ai pu faire dix fois, avec le docteur 

Remlinger, l'expérience suivante : on traverse 

îe Toxim, Pora et Gala.ta avec un croûton de 

pain sortant à demi de la poche ; les chiens le 



le pied sur lo pont do Galata te croûton de 









qui n'ont en rien démérité et qui ne com- 




bien mourir s'il faut, qu'elles meurent, mais 



leur maître, leur ami d'hier, leur bourreau 

d'aujourd'hui ? Là-bas. bien loin, dans l'île 

d'Oxia déserte, des milliers de chiens ago- 

nisent et leurs hurlements plaintifs et infi-. 


vante et d'horreur. Leurs yeux, leurs beaux 


implorent la pitié et expriment une détresse, 


ple ! D. T. 

âF Kl 

LES CONGRÈS 

Congrès international d'apologétique 


Aujourd'hui s'est ouvert te Congrès inter- 

national d'apologétique, tenu à Vieil, à l'oc- 


Voici le programme des travaux du Con- 

grès : 


révêque de Vieil, Mgr Terras y Bagès ; la 

première période de l'histoire d'apologétique, 

par l'abbé Lehreton, professeur à l'Institut 


9 septembre. — 1) La deuxième période di} 

l'histoire de l'apologétique, par le docteur 

Rauischen, professeur à l'Université de Bonn ; 


pologétique, par lis R. P. Nebreda, de la con- 

grégation du Cœur Immaculé : 

3) Travail apologétique do Balmès, par l'ab- 

bé Dudon, rédacteur aux Etudes, par le 

P. Gcmelli, O. F. M., directeur de la Bci'tte 

Néo-Seholaslique, et par le P. Casanovas, 

S. J. 


rapports avec les découvertes et les. progrès 

des sciences, par le docteur San Roman y 

Elena, évêque auxiliaire de Calahocra ; 

2) L'anologélique et les Etades Bibliques, 

ces raffinés, qui avaient fait partie die 

la fleuir des pois parisienne ! 

Ils vivaient là-dedans ces êtres si long- 


c.on.fort de la dorée existence t 




ble. 


cendit dans la salle à manrrer servant 

de salon, elle était conu-me on dit vulgai- 


et nulle trace de fatigua n'altérait plus 


, Une grande table en bois blanc à pieds 

a peine équarris était recouverte de ser- 

viettes immaculées, et des boîtes de 


varie, sinon succulent, 

La chaurnante ftlfe mangea, non dé- 

vora du plus bel appétit, vanta l'eau'fraî- 

che, savoura deux doigts de Champagne, 


a allumer leurs cigarettes, les coudes sur 

la table : 



tention. 

— Eh bien ! — commença-t-elle, — je 


vous courez de nouveau les plus grands 

dangers. 



dédaigneuse des plus réjouissantes. 

— Chèro demoiselle, — répondit M. 


sappointé... Je m'attendais à une. révé- 

lation foudroyante... ot je serais vrai- 

ment désolé si vous aviez accompli un 

déplacement aussi long, aussi pénible, 

pour... * 

— Ne riez pas... ©t ne plaisantez pas. 





— répliqua Guy, — mais.le péril dont 

vous parlez ne pourrait provenir que du 

capitaine Hanriscn, eit il 'est trop dindon, 

trop glorieux, pour aller avouer ù la 

l'ace du ciel et de la terre que nous l'a- 


die écoliers !... 

— Il ne-s'agit pas du capitaine Har- 

ri&cn . 



Morlay ? 

' Ce fut Alexis qui répondit avec una 


— Mon Dieu, oui ! nousl'avons connu, 


nombre do démêlés avec cette jolie fa- 


ment hors de pair, et nous aurions fait 

foiiunc... mais nous n'avons plus à nous 

occuper dé lui . 

.— Eh bien, vous avez tort, car il s'oc- 

cups beaucoup de vous. 


— Toujours !... Il est attelé à votre 

perte, et il a juré votre mort à une' créa- 

ture dangereuse. .. cette femme que vous 

avez honteusement chassée de Roche- 

.Coeur, et qui vous a voué, à vous, à nous, 

à tout ce que vous aimez... la plus mor- 

telle des haines 1... Elle no vit que de 

cela, l'horrible créature ! 

Guy d'Auriannes avait froncé le 

sourcil. 

— Il faudra donc finir. pa.r 1 écraser, 

cotte vipère !... On ne peut cependant 

pas s'attaquer à une femme !... 

4- Oh ! Guy ! trêve à vos nobles sen- 

timents, je vous en conjure !... Nous ne' 

sonnanes .plus au temipa des Amaidis d© 

Gaule 1 Foin de la chevalerie !... Félicité 


au diable, elle finirait par me faire ;id- 

mettrosen existence. Moi qui ne suis pas 


amii, je vous déclare que, si elle so trouve 

jamais à la portée de ma main, c'est tout 

simplement le oou que je lui tordis ! 

,En prononçamit ces dernières paroles, 




:nie avait pris une expression de froide 


Etrangler la belle Félicité !... On eon> 

prenait en l'entendant parier qu'il l'au- 

rait fait, tout comme il venait do le dire, 



amis non le moyen qu'elle avait em- 



me du téléphone, où Mo'iiay, croyant 

porter à Félicité,, avait involontairement 


— Ça, c'est do la très bonne guerre ! 




silence la nuit et les secrets du bal mas- 

qué — et en arrivait à la, scène de nuit 




ve, „ Pour l'amour de Dieu, ne laissez 

jamais cette femme s'approcher de 




— Elle doit en vouloir à votre beauté. 

— Mais elle est si superbement belle I 

Gomment me jalouserait-elilc ?,.. 

— Elle est belle, — curies, — diaboli- 

quement belle, — s'écria invoîontaire- 

ment Guy d'Auriannes, mais quelle 'dif- 

férence ! 



Quant à Mie Seftder, elle avait tres- 


ses joues pâles ! 


belle que cette femme dent il avait été 



devait faire plus battrai le cœur à celle- 


son' âme ! 




sait-elle à rôde* dans ces parages, oelio 

goule, co vampire ? Qu'est-ce qu'elle ma- 


— Je ne sais trop, — répondit Mlle. 

Selider, — je n'ai .pu saisir, vous devez le. 

comprcndire, quo des bribes de conver- 

sation. 

— Est-oo contre nous que son expédi- 


— Nous no voyons pas trop co qu'elle 

pourrait faire, — interrompit d'Aurian- 

nas, — elle ne peut faire agir Harrison, 


drait même ici- avec un délochement 

que nos garçons ne nous laisseraient pas 

prendre... Les 'revolvers et Les carabines 

partiraient toutrseuils... Et, je vous le ré- 

pète une dernière fois, le giredin ne ten- 

tera pas la partie. Nos hommes se sent 

fort, attachés à. nous et se feraient tuer 

jusqu'au dernier avant d© laisser tou- 


— Non, — répondit Eva, — ce n'oet 

pas de vous qu'il s'agit pour l'instant. 

IA suivre.) 


"VENDREDI g SEPTEMBRE 191(3 

|g p jeana de AhaaaJ- s - 

et te "i" 8 »* 1 

îïriSdoro Coma, de Tarragona ; 

'il a science archéologique auxiliaire de 

l'apolosétîque, par le commandeur Horace 

jUeS-iwSu de nome ; 

AI \nolbaie de l'Eglise par les ceu\-res so- 

crales par M Rafaël Rodriguez de Gepeda, 

de" Valence (Espagne).; 

51 Balmès, docteur insigne du catholicisme, 

par M. l'abbé Lugo.ii, missionnaire d'Alhi et 

ll"=enteml>re. — 1) L'Eglise et l'enseigne- 

(nent nonulaire, par le P. Calazanz Rabaza -, 

^ R^mes pâr Marcelino Menendez y Pe- 

layo, directeur de la Bibliothèque National© 




On lit dans la Correspondance Nationale: 

« Les sillonnistes ae soumettent ; le Sillon, 

tout court, a vécu. . 

» Combien Marc Sangnier et ses cobabora- 

teurs vont être embarrassés dans la pratique. 

,*Pour nous, selon toute vraisemldance, 

nous aurons do moins en moins à discuter 

leurs écrits ; dangereux tant qu'il pouvait lai 

re illusion au fidèle, le Sillon réduit au rote 

d'une chapelle démocrate socialiste, ne pré- 

sente guère d'importance ; la réfutation ae 

ses erreurs passera dans celle des autres so- 

nhismes républicains ; grande simplification 

dont bénéficient la logique et la loyauté. 

» Cette lovante nous impose un dernier de- 

voir, celui de ne pas ajouter foi aux bruits 


moderniste et qui tendent à présenter certains 

adeptes du Sillon comme disposés à renou- 

vc-lfer. selon la tactique janséniste, la fameu- 


l'agrandissement des deux formes de radoub 

actuelles. , , 

L'amiral Boué de Lapeyrère a déclare que 

M. Chéron viendrait à Bizerte pour étudier 


gramme. 


bot transatlantique. t 

La Cherté de Sa Vie 

L'opinion de la pressa 


De l'.turore : 

« La question du renchérissement de la vie 





viande puissent être relevés à des prix de fa- 

mine ? - 

» Courons sus à la spéculation, puisque de- 

l'avis du directeur de l'agriculture elle existe 


ne peut \-raimen± se prolonger davantage ». 


lin » proprio » de Pie X 



Pic X, établissant des lois précises pour écar- 

ter le danger du modernisme : le Motu pro- 

prio commence par ces mots : Sacrorum anis- 

titum ; il comprend vingt-huit pages et est 


« Aucun évoque n'ignore, dit le Pape, que 

la race très perverse des modernistes, déinas- 

trués par l'Encyclique Pascendi, n'a pas aban- 


l'Eglise ; ils no cessent pas de faire des re- 

crues escrèteasnent et de répandre le poison de 

leurs opinions par des livres ot publications 


» Un© telle audace Nous causa une profonde 

douleur ; des adversaires sorut d'autant plus 


Tsani de leur ministère pour surprendre les 





pneur, où une meilleure moisson pourrait être 

attendue ». 



règles. 


da l'Encyclique Pascendi et le iWo(u proprio 

reproduit à cet effet intégralement les sept 

règles dont rémunération et lo texte forment 

les dix dernières pages de l'Encyclique Pas- 

cendi. 

Puis le Pape ajoute des règles spéciales 



o Les séminaires doivent assurer la doctrine 

et la vertu ; les supérieurs se montreront sé 


manque des vertus sacerdotales, Us expulse- 




Les études sont très chargées déjà : par con- 

séquent, le Pape prohibe absolument toute 

lecteurs de journaux ou de périodiques, même 

ies meilileurs, dans les séminaires. 

Le Paipe donne ensuite des règles très pré- 

cises à l'égard dos professeurs. 

Le Papo oblige au serment, de Pie IV sept 

catégories de prêtres,, que le Motu x>roprio 


aux propositions da l'Encyclique Pascendi et 




de Léon XIII du. 31 juillet 1894 aux ordinaires 


même sujet. 

ÎU3J iELLESlviiLlTAIRES 

ECOLE D'ADMINISTRATION MILITAIRE 


Le Journal Officiel public un décret portant 


1911, à l'Ecole d'administration militaire. 


On vient de .procéder au ministère do la 

guerre à la répartition, entre les différents 

oorps de troupe, des 228.S61 hommes formant 

le contingent do 1910, classe 1909, et ajournés 


m 

Les troupes de la 33' division «= v 

rent, après un court repos, sur r!-,« e8lim 

elles cantonnèrent cette nuit, eauf i - £ïs. «y 

aux avant-postes, prenant la place m 'M*! 

encore, occupaient les régiments de la A'- hi* 

blanche. Celle-ci se logera aux al^rt 

son champ d'opérations, à Saint-Na?"! 0 ' Jt! moines, restés plus de 5 ans ense- 

velis a cet endroit. 

— A Gandia (Espagne), des ouvriers étaient occiir 

(pés ù crouBer des mines lorsqu'urso explosion dé 

gaz s'est ipraduite; trois our?Tie>rs ont été tués et 

iplusieuis Kleseéis. 

— Au cours d'un meeting d'aviation à ilinsk 

(Russie), les aviateurs Rank et MartogUo ont fait 

une chute; leur appareil, en tombant, a tué trois 

eipestateuTs; les aviateurs ont été arrêtés. 

— L'état de santé d« Ménéliick est toujours grave- 

tout danger imminent paraît cependant encore 

écarté. 

— A l'occasion de la fête de l'indéDendance du 

ErésU, une grande, revue a eu lieu, à laquelle ont 

ipris ipart 1S.O00 hommes; le président Niio Pecanha 

a assisté du palais au défilé des troupes. 

— M. Olemenceau a donné, à E.uencs-Avrcs, une. 

nouvelle et dernière conférence, à laoue.ll'e ont as- 

sisté il. Saenz Pena, président de la République, et 

de nombreuses personnaattés parlementaires. 

Combes ; Houtette, à Dedieu ; Gadypilie, à 

'jnroikiéme' course : Prix de Gascogne, au 

trot monté ou attelé, 7 engagements^ - Co- 

ouin, à Baasat ; I.ida, a Bedin ; Ermite, à 

Raynaud ; Espoir, à Fajarcto ; Clarmedents a 

Palats ; Mura, à Duclos ; Fend lAir, a Ran- 

^Quatrième course : Prix Régional, au trot 

monté ou attelé, en partie liée, rendement de 

distances par sommes gagnées, lo engage- 

ments. — Gavotte, à Normandrn : Galvanie et 

Gensac; à de Tafin de Tilques ; 1 ibtent, à Max 

d'\badte ; Standard, à Dedieu ; Eyben, abo-u- 

roiibiille ; Elégant, à J.-P. Abadie ; De Saint- 

Paul à L. Rolin ; Galiôna, a J. Montane ; 

Courtisan, à Combes : Glatigny, a Delmoury ; 

Félicitée, à Bran ; Eugénol, à C. Dumas ; 

Gadypilie, à AuCiet ; Fine, à Bruel. 

Aéronautique 

US DIRIGEABLES ET LA TÉLÉGRAPHIE SANS Flli 

Cuisse-la-Mothe, 8 septembre. _ 

Pendant sa sortie d'hier, le dirigeable Cle- 

mcnt-Bayard avait à bord des appareils de té- 

légraphie sans fil au moyen desquels les offi: 

ci-ers aéronautee ont fait des expériences qui 

ont parfaitement réussi. 

Us ont communiqué avec la tour Eiffel. 

Le colonel Bontiiaux.le commandant Fleuri, 

le capitaine Ferrier et M. Clément étaient au 

nombre des passagers. 

DE PARIS AO PUY-DE-DOME 

Clermont-Ferrand, 8 septembre. 

L'aviateur Weymann a atterri à Volvic, à 

10 kilomètres du Puy-de-Dôme ; l'obscurité l a 

obligé à interrompre son voyage. 

Weymann et son passager sont venus à 

Clsrmont en automobile; ils sont en excellente 

santé ; le public les a acclamés ; leur voyage 

a été excellent. L'aéroplane n'a pas souffert. 

Kn raison do la difficulté qu'il avait à se 

diriger, l'aviateur a fait de nombreux détours 

pour demander sa route, alors qu'il se trou- 

vait à 10 kilomètres de Volvic ; sans cet arrêt 

11 serait arrivé dans le délai voulu a Cler- 

mont-Ferrand. 

Weymann et son compagnon ont raconté 

qu'en passant au-dessus de Montlucon ils 

avaient été gênés par le brouillard et la pluie, 

et ne voyaient plus leur route. 

Ils sont passés aux Anclzes à 5 heures et 

dsmie et ont atterri seulement à 7 heures et 

quart, dans l'obscurité. 

EN AEROPLANS AUX MANOEUVRES 

Formerie, 8 septembre. 

Le liiioutenant Bcfllanger, se rendant en aéro- 

plane, aux manœuvres de Picardie, a atterri 

dans d'excellentes conditions à Formerie à 

8 h. 25 après une escale d'une heure trois- 

quarts au champ d'aviation de Gramlvilliers. 

L'aviateur s'est dirigé au moyen d'une bous- 

soie à travers des nuages très bas. 

Formerie est situé à 140 kilomètres de Paris. 

DEUXIÈME EXPOSITION INTERNATIONALE DE LOCOMO- 

TION AÉRIENNE 

On sait que les organisateurs de la seconde 

exposition internationale de locomotion 

aérienne ont réservé, dans le groupe des so- 

ciétés quo prévoit, la classification générale de 

l'exposition, deux classes spéciales (17 et 18) 

aux inventions, aux plans et aux modèles 

réduits d'appareils de locomotion aérienne, 

quels qu'en soit la forme et le principe.. 

Si beaucoup de petits inventeurs, aux idées 

parfois fort intéressantes, sont connus, beau- 

coup Plus encore sont ignorés du grand pu- 

blic. Aux premiers, 1e Salon prochain offrira 

la consécration d'une renommée déjà faite et 

il fera connaitre les seconds. 

Pour tes uns et les autres, leur participation 

à l'exposition constituera une excellente pu- 

blicité, la meilleure possible peut-être, car il 

est certain que la foule qui, du 15 octobre au 

2 novembre prochain, se pressera au Grand 

Palais, prouvera par sa présence même l'in- 

térêt qu'eJ;le porte à la locomotion aérienne, 

et aucun détail, même tes modèles réduits, no 

sautait la laisser indifférente. 

Bulletin Finaneiei 

Les Granàeslanœawes 4a 16* Corps 

De notre envoyé spécial s 

L'évacuation de Castras eî le combat de 

Saint-Martial 

Castres, 7 septembre. 

Hier matin, après la bataille du Causse, la 

32° division (général du Moriez), apprenant 

que l'onnemi venait de recevoir de sérieux 

renforts supposés, avait reculé sur Castres. 

Elle n'était guère en sécurité dans cette ville, 

groupée au fond d'une véritable cuvette. Aussi 

son chef prenait-il, pendant la nuit, la réso- 

lution d'évacuer la cité pour s'établir à trois 

kilomètres en arrière, dans la direction de 

Lautrec, une ligne de très fortes positions. 

Le général du Moriez mettait du coup son 

adversaire, le jeune chef de la 31° division (gé- 

néral Calvel) dans une situation embarras- 

sante. 

Il l'obligeait en effet à traverser la ville, 

opération toujours délicate en pays ennemi, 

et à déboucher au-delà, sous le feu de l'artille- 

rie blanche, pour continuer sa mission qui 

consistait, on se le rappelle, à repousser son 

antagoniste de tous tes points où il cherche- 

rait à résister. 

L'évacuation do Castres par les troupes du 

parti blanc a commencé vers trois heures du 

matin. Elle s'est effectuée avec une parfaite 

régularité et dans le plus grand calme, sous 

la protection d'avant-postes et de sections cy- 

clistes du 16e do ligne oui occupaient les ponts 

de l'Agout où, soit dit en passant, ils captu- 

raient en pleine nuit, histoire de se dégour- 

dir, le train régimentaire du génie et de la 

cavalerie rouge. 

Car, il faut le dire, les cyclistes des diffé- 

rents régiments du corps d'armée continuent 

•A se distinguer et donnent la preuve de l'é- 

norme résultat que l'on pourrait, on campa- 

gne, retirer de leur concours, surtout lorsque 

ce concours peut se combiner avec celui de la 

cavalerie. 

Pour forcer ou défendre un passage, pour 

flanquer uno colonne, les sections cyclistes, 

dont les hommes et les gradés sont triés avec 

soin parmi tes plus inteUigents et les mieux 

entraînés, seront indispensables à un com- 

mandant de parti. 

Les cyclistes do la 32" division, quand ils fu- 

rent avisés qu'il no restait plus, dans la ville 

de Castres, une seule compagnie do leur pe- 

tite armée, so replièrent, vers 6 heures du ma- 

tin, sur le gros de leurs forces, au-delà de Cas- 

tres et, surveillant toutes les routes, demeu- 

rèrent les gardiens vigilants des troupes du 

général du Moriez. 

Ce dernier, toujours fidèle à une tactique qui 

lui paraît familière, avait en sortant de Cas- 

tres pour se réôlier dans la direction générale 

du Nord-Est, divisé son corps en deux colon- 

nes. 

La première, formée de la 03° brigade (gé- 

néral Barril), prit la route de Castres à Viel- 

mur, sur la gauche de la ligne du chemin de 

fer de Castres à Albi. Le général de division 

marchait avec cette colonne. La seconde (bri- 

gade Barrés) prenant, au contraire la droite 

do la même ligne, marchait sur la route de 

Castres à Lautrec. 

Les deux groupes n'allèrent pas longtemps 

do l'avant. A deux kilomètres, en effet, en ar- 

rière de Castres on rencontra une ligne de 

hauteurs assez escarpées qui présentent de 

merveilleuses positions à une armée qui veut 

balayer de son tir te débouché de la ville. 

Le général du Moriez ne pouvait manquer 

de profiter de cet avantage naturel du terrain. 

Avec la décision qui est propre à cet offi- 

cier, il établissait immédiatement sur les co- 

teaux une première ligne de défense sur la- 

quelle il espérait, avec juste raison, tenir long- 

temps l'ennemi en arrêt et progresser de la 

sorte vers le but auquel il tendait : donner le 

temps à l'armée dont il formait la couverture 

de se concentrer dans la direction dé Lautrec 

Son front allait donc s'étendre du hameau 

de la Verdarié, sur la gauche, jusqu'à celui de 

la Crouzarié, sur la droite, fermant d'une so- 

lide barrière les routes de Castres à Réalmont 

à Lautrec, à Vielniur ct à la ligne de chemin 

de fer de Castres à Albi. 

Une fois installeé sur ces positions, où elles 

arrivèrent à 5 heures du matin, les troupes 

de la 32° division attendirent tranquillement 

l'attaque des régiments de la 31°. 

Colle-ci, il faut le dire, taTda pendant deux 

longues heures. 

C'est que le général Calvel, commandant du 

parti rouge, avait à remplir — comme nous 

l'avons indiqué — une tâche des plus délica- 

tes. 

Au milieu des ombres de la nuit, ses avant- 

poste- 

Les Items ie la 68 e Brigade 

De notre rédaction 

Les m.anoatvre: 

(11* et .20' régL_ 

d'hui vendredi, sous la direction de HT?5 

néral Ninous. Elles auront une durée kf^ 

jours et se dérouleront dans la nn-t -A ^ 

prise entre Montauban, Nègrepeô Sî om " 

cïar, Vililebrumiea', Monteoh, ea 

Montauban. 

Ces manœuvres seront peu 

cette année. 

Les regimenite d'infanterie de 

quittent leur garnison co matin venidrcd^^T 11 

qu'au 12, las 11' ot- 20' effectueront des'' m, 

nceuvres do régiment. Du 12 au 17, ces r^ 

.mante effectueront das manœuvres d* 

gade. 

Lo 17, te 

n amonts. 

Deux batteries du 18' régiment d'ariill»» 

sont arrivées à Montauban : elles étaient CM 

tonnées du côté de l'avenue Gambetta CM 

deux batteiriies vont participer aux manœu 

vres. 

Montauban : 

ras de la GG' brigade d'infant 

talents , commenec-ort 5"^ 

ion. 

frusi* 

aubar. 

Mont 

i 

troupes re intégreront leurs OM* 

Courses de chevaux 

A SALTT-CLOUD 


Prix de Suresnes. au trot monté, 3.000 fr.; 

3,000 mètres. — 1. Gil-Blas, par Urgent et Co 

lombine. à M. F. Guilet (Cceuret): 2. Gaftusj 

à M. G.-H. de Nittis (Caumont) ; 3. Havaane, â 

M. Th. LaUouet (Deschamps). 

Non placés : Gattevilte, Hamilton, Généreu- 

se, Héliogabale, Halte, Historiette, Girofla, 

Héroïne. 

Mutuel : gagnant 130 50, placés Gil-Blas 28, 


Prix Serpolet, au trot attelé, 3,000 fr., 2^00 i 

mètres. — 1. Hyette, par Sébasto-pol et Rha>- ' 

que, au haros rte la Itocho (Ed. James) • 2, 

Hauteur, à M. Jourdan (G. Lemoine) ; 3. Hé- 

roïne, à M. A. Ga.mare (Tamberi). 

Non placés : HerbUlon.Hersilie,' Hardi-Page, 



UA«^v^rt r.r\ r 

Paris, 8 sejptémhre. 

Un p'.us grand nombre de compartiments a parti 

cipe aujourd'hui a la terme-té dont le marché avait 

fait preuve hier; il est vrai que Londres, de son 

côté, nous envoyait des coure en vive reprise, ses 

dispositions se trouvant stinrsïées par les mei'lleu- 

rea nouveiUes d'Amérique, et surtout par le main 

tien SS 

Lourdes, 8 

Depuis l'aube jusqu'à l'aube, la W%L#î» 

uueite s'élève de la Grotte et de ses ^' ? ,ccè- 

res. Dans la journée, tes cerémonw * ^ $ 

dont sans discontinuer, et la nu* ? c'est 

féerique procession, aux flaxnbcau^ ^ 

l'adoration nocturuu au Rosaire, ! 

tonte la nuit. 

C'est ainsi que ce matin- les P^ytfllti 

Reims, se rendant les premiers a 1 par- 

M. A. Lebaudy (Clé 

Vaillant, Helio 

pie Hébé 

., Hu- 

e 

19 50, 

Hauteur 20, Héroïne 17 50 

Prix dos Vendanges, au trot monté, 4,000 

fr., 3,500 mètres. — l. Hébé, par Bégonia et 

Ergoliine, à M. L. Olry-Roîdercr (II. Picard) ; 

2. Harpe-Eolienne, à M. F. Légudlon (L. Bu- 

teur) ; 3. Hypothèse, à 

ran). 

Non placés : Hérode, 

lan. 

Mutuel : gagnant 50, 

Harpe-Eolienne 52 50. 

Prix Raoul Ballière, au trot attelé 10,000 

tr., 3,500 mètres. — 1. Halifax, par Hetman 

et Sarah-Bemard, à M. C. Rousseau (Tam- 

beri; ; 2. Harold, à Le Lieu Haras (Leverrier) ! 

3. Hermine, à M. Costenobel (J. Méqaiimon). 

Non placés : Henrielte-Leyburn, Hèbée, Hen- 

ner, H ermite ne, Hautvilters, Hanibtetenian, 

Hirondelle, Henné 11, Héroj'que, Houn-a. 

Mutuel : gagnant 48, placés Halifax 19 50, 


Prix de la Plaine, au trot monté, 2,000 fr., 

2,800 mètres. — 1. Hollande, par Sédéa et 

Une-Divorcée, à M. L. Olry-Rœderer (E. 

Urier); 2. Kammerless, à M. A. de Waziàres 

, (de Wazières) ; 3. Harlette à M. P. Lenoiar 

J (Labatut), 

d excellentes ten- 

dances a 97 io: les Caisses achètent 42.0CQ francs de 

rente au comptant. 

Kouveaux progrès des fonds d'Etat étrangers- 

1 LxK'neuTe termine a 95 S5 et ta Portugais s'avance 

VENDREDI 9 SEPTEMBRE nnfl 

es 

JJ(j5»" ' g MÉCANICIEN 

R ,F N'T < TÉLÉPHONES 

f^«^ B f ^mission à trente en* 

^t*^*,. ,-, « concours, les candi- 

ïrslfjaïrvicr 

icflûiée de la.durcejîT. n.énasser 

sans participer aux épreuves d'ad- 

^ ^ élèves brevetés des écoles 

•WtafcV-W élevés tu» ' cluses, de 

t ^^"ûre-iuaîtres de Clu- 

« d o» ^f nationales W* iUe d e Par iS 

K*. ^roW^»S obtenu le diplôme 

!' ;-:eî 

• ,T avant on 

4 Serct**6 au moins dans un ate 

tel nouvelle dans la renaissance provinciale, 

r Sur redoublé pour la belle patrie ou^ re- 

posent les tombes, où. se balancent les ber- 

ceaux. 

TAREES 

nu libérables 

--••••;..•„•» des c°uis nt le programme 

J&S^^dÏÏSctondei postes et des 

(14' arrondisse- 

, * ^vront s'engager, par écrit, 

à la disposition de 

"fi' «a* 

• ^ mettre ,en"^; M '"résidence queJcon 

ra^st^^pote en cas d'admission. Es 

i^^tf*t 

: ou références indi- 

A'mSSSÎÎ dûment légalisé de leur acte 

de naissance ; . jre ou du commissaire 

V llncer^^^tence constatant qu ils 

* r*110? et mœurs et qu ils sont de 

sont il? .PX^lncaisë '• 

1 f^SWPS pliysiqu. 

fonctions .qu us. .._ ... 

médecin asscr- 

e aux 

ic rooins de 

m vaccinés oujSS3SSSStfS«S» " 

six an* 

t'es renseigne 

, au 

uâ~ niéd'scin 

être 

de l'administratif 

e que les postula 

?1^S°^St.d^*yn*tô 

contrôlés, au Vi^r'nrimVnistration nui s'assu- 

ne sont pas 

5- Enfin, une copie ^îfleat d. 

DSS militaires et un ^ceri 

services a'exempi 

des 

bonne 

on, un 

point 

conduite au corps ou itmtim ai . 

certificat, constatanîeur^££JJ» m6nt tle rar . 

mdidatures fera 

de vue de la loi sur 

rne-e 

La liste d'inscription ues 

eîose le 1" novembre VJiv. 

FIS SS llCÙjSH FM 

Deuxième journée 

La deuxième partie des fêtes félibréennes or- 

ganisées par YEscolo deras Pirencos n'a pas 

été moins bridante que la première, et il fau- 

drait avoir beaucoup de place et de temps 

pour en donner une exacte et pittoresque ex- 

pression. . . 

A travers le merveilleux paysage pyrénéen 

nui s'étend entre Montréjeau,Aventignan, Gar- 

is Saint-Bertrand-de-Commignes, les félibres 

ont porté la bonne parole, fait flotter leur ban- 

nière, jeté aux échos les vieux airs du pays et 

les «hauts mietralions. L'apostolat méridiona- 

liste s'exerce, lui aussi, o par tous les 

moyens ». 

A Aventignan 

DLS 8 heures du matin, d,e nombreux féli- 

bres quittent Montré j eau, les uns en voiture, 

les autres cn automobile, les autres à bicy- 

clette, les autres à pied. On se retrouve à 

Aventignan, charmant petit village où la po- 

pulation «cueille joyeusement YEscolo. 

On se forme en cortège, bannière en tête, 

et l'on se rend à la mairie, où le maire, M. 

Pototis, reçoit très aimablement les félibres. 

M. 1 abbé Dulor, au nom cle M. de Bardies, 

président, remercie la m unie ip alité en termes 

vibrants. Tout le monde entonne les airs méri- 

dionaux, repris en chœur par la population. 

A Cargas 

A pied on se rend à la grotte de Gargas, à 

tnSfi? d «, la( welle, au milieu d'un décor ad- 

rrniî 

labbé Castet " l'auteur si estimé 

l;.lf Jei * grammaire gasconne, fait en 

tofo , remarquable conférence sur l'hls- 

'ièrfp t I i n î eux toigand qui, au dix-huitième 

m ' eia dans les souterrains de Gar- 

V^^SHSS* e xposé. on visite la grotte. 

«SE d ^S mouvementée, à travers dos 

d'entre"* taSSSSJS! 5 variable, depuis la salle 

de snm plerr WUe *** bonnes et au dôme 

TRADITIONALISTES AVEC 

La nouvelle Encyclique du Pape, en nous 

rappelant avec quelle vigilance nous de- 

vions veiller à l'intégrité de la toi dam 

rmurs ot dans notre esprit, a montre une 

S olusâx catholiques quels désordres 

Pouvait engendrer la rîildw , com- 

hipn facilement on y arrivait en suivant, les 

SXSMSST* ceux qui prétendent élar- 

SÏÏ l'adapter aux temps présents. 

Souvent n'avons-nous pas entendu de ge- 

néieux écrite, plus libéraux peut-être que 

ïthtftaS se vanter de réconcilier le siè- 

cle av« rEglise, c'est-à-dire le bien avec lo 

SL CÏÏ * depuis la créa ion .et pen- 

dant la vie publique du^Christ luwneme 

„c a ri^nv idées ne s étaient ioujours trou 

véesï op ;iti.ui irréductible. .Le Pape n'a 

oas été séduit par ces théories ingénieuses, 

manœuvres habiles, il a simpleinent de- 

n oiî?rTht Splendeur do ^foiehré^ 

nous l'a proposée comme la règle de nos 

3ns la pensée directrice dfl notre vie 

et il a ajouté : « Si vous voulez réel enrent 

fîre partie de cette communauté des nat- 

te* qui comprend non seulement tous les 

catholiques vivants, mais encore tous ceux 

morts que Dieu a considérés comme justes, 

il faut continuer à penser et a croire com- 

me mes prédécesseurs et connue ont pense 

et ont cru l'ensemblo des fidèles epars dans 

le monde ontisr et qui ont vécu avant nous. 

Nous ne devons pas oublier que nous som- 

mes leurs fils spirituels aussi bien que par 

le sang. » , , 

On est frappé de constater que clans très 

peu de temps, l'espace d'un demi-siècle a 

quelques années près — la durée de la vie 

d'un homme — les enseignements de l'E- 

glise se sont multipliés. Ce fut tout d'abord 

le Syllabvs de Pie IX, puis les encycliques 

de Léon XIII sur l'Américanisme et, celles 

de Pic X SUT le Modernisme et la Démocra- 

tie. Toutes montrent la même sollicitude 

des divers papes qui se sont succédé, l'unité 

complète .de leur doctrine et les progrès de 

l'erreur qui a rendu leurs sanctions néces- 

saires. Jamais, dans tes temps qui précé 

dèrent, l'Eglise n'avait été obligée de par- 

ler aussi haut ni aussi ferme, jamais l'er- 

reur n'avait été aussi prompte à se refor- 

mer, aussi habile à échapper aux avertisse- 

ments et aux sanctions. Sous des noms di- 

vers, - c'est toujours le même souffle de dé- 

sordre, et. de révolte contre l'autorité, la hié- 

rarchie et le dogme, issu de cette philoso- 

phie du dix-huitième siècle que la Révolu- 

tion a mise en pratique dans le domaine 

politique et social. Répandu dans le monde 

entier, l'esprit de désordre, maintenant, 

cherche à entamer notre communauté reli- 

gieuse. 

« I,e,s vrais amis du peuple ne sont ni ré- 

volutionnaires, ni novateurs, mais tradl- 

tionnalistes ». Nous avons constamment 

pensé et dit ces mêmes choses. Un de nos 

chefs les plus éminents et les moins dis- 

cutés. M. de Lamarzelle, avait étudié il y a 

quatre ans dans le Correspondant, la Dé- 

mocratie politique, la Démocratie sociale, 

la Démocratie religieuse, à l'aide de l'En- 

cyclique Rerum Novarum de Léon XIII. La 

Librairie Nationale vient de l'éditer et nous 

ne saurions trop engager nos lecteurs ù se 

procurer ce livre qui conservera longtemps 

son actualité. 

Cette merveilleuse harmonie do la liberté 

et de l'ordre assuré par la hiérarchie, qui 

a fait la force de l'Eglise et qui a suscité 

l'admiration des plus grands esprits, même 

incrédules, on ne peut sérieusement nous 

reprocher d'avoir voulu l'étendre du domai- 

ne religieux jusqu'au politique et social ; 

on ne peut nous reprocher d'avoir conclu 

que ce qui était excellent dans celui-ci se- 

vèsug^âe S ' ?nale tou,t P arti ' 

'es i r MM^SS»,^ 15101 '^"*6 découver 

wuterraiBs, accWnTié 

-s de npïnr:,*" luu ^. i>ai'ucidierement tes 

r M\} >emt mes préhistori 

" aithac 

M. T( 

sterne 

M. C 

S^;«èm a e ffie ' 

magnmq^-'c^ 1 ^^ 4 Breuil dans cette 

J es souterrain? ."i 1 ?- T °us les félibres, dans 

nom de teur sa 

lhac. M. Barbet, 

avec uno flamme ad- 

^rù daiisï.'n !' UCI11B de M. Bernard Sarrie^ 

Annand Pravlrt «h.M* ^°?P é , «"> nom. M. 

Cinquantenaire du FèW- 

^mposée pour te 

.^. reprise en ch. 

e anniversaire M 'T^'t • &on luatrè- 

rait le meilleur dans celui-là. Nous avions 

bien le droit de penser que oe qui avait 

assuré la vie de l'Eglise donnerait égale- 

ment la prospérité à cette communauté plus 

Tédulte, dont, nous faisons également par- 

tie et qui s'appelle la France. Nous pouvons 

mémo supposeCaque cette France, qui doit 

tant aux moines et à, l'Eglise romaine et 

qui fut longtemps lappelée sa fille aînée est 

le pays le mieux qualifié pour être tradi- 

tionnaliste intégral, c'est-à-dire tradition- 

naliste dans le domaine religieux, politique 

et social. 

, L'esprit du Français a mallmureusement 

bien changé depuis la Révolution. Sous la 

•troisième République, nos gouvernants ont 

toujours affecté d'ignorer Dieu et se van- 

tent, de persécuter ceux qui lui sont fidèles. 

Matérialisé par les hommes politiques, qui 

lui prêchent un paganisme facile pour, s'en 

rendre plus aisément les maîtres, le peuple 

se détache insensiblement de ses croyances 

aussi bien dans les villes que dans les cam 

uniforrne de 8 ou 900 francs (il y a deux 

messes lo dimanche) est. imposé à ces com- 

munes, qu'elles aient 230 habitants comme 

telle quo nous connaissons ou 1.500 eoniine 

telle autre que nous connaissons également. 

Nous savons tout cela, nous savions égale- 

ment avant la Séparation quo cette loi nous 

serait particulièrement funeste et c'est une 

des raisons pour lesquelles nous n'avons ja- 

mais cessé de nous déclarer partisans d'un 

Concordat. Mais toutes ces misères qui ne 

nous sont point ménagées, ne diminuent 

point notre confiance dans l'esprit de foi 

des bigourdas, nos compatriotes, notre con- 

fiance dans l'organisation que les abus ac- 

tuels finiront par imposer comme nécessai- 

re et notre confiance surtout dans le Pçrc 

commun des fidèles qui s'est rapproche plus 

encore de nous par cette conamuaioo. des 

saints qu'il vient de nous rappeler publi- 

quement en exemple. 11 nous senible enten- 

dre dans sa bouche cette parole du Christ : 

« Cherchez d'abord le royaume de Dieu, et 

le reste vous viendra par surcroît. » 

Nouvelles ecclésiastiques. - NiSCBtg^^r 

M l'abbé l)uminiqne-L-ouis.Ioseph BaiTtgai, 

ancien curé de Montoussé, no a Azereix s de feu re- 

tentirent ; Albertini pirouetta sur lui-même ct 

tombé, comme uno masse ; Pietri et Mattei 

prirent la fuite, et cn fuyant ils perçurent le 

bruit de trois nouvelles détonations. 

Le ou tes assassins se sont acharnés d'une 

façon épouvantable sur la victime ; l'aspect 

du cadavre était affreux, deux halles avaient 

pénétré -de chaque côté de la tête, avaiont 

soulevé l'os pariétal, emporté te iiiaxilaire 

et la lèvre supérieure, ainsi qu'une partie des 

joues. 

Une chevrotine avait traversé te corps de 

part en part, perforant le poumon et lo cœur 

et brisant la colonne vertébrale ; deux autres 

C3J1SES OE zmm 

A rOMAlXEBLSAU 

Foala!neble.au, S septembre. 

Demain, courses i Fontainebleau. Partants ot 

montes probables : 

Prix de-Ta Coinpasnio des Cliemins de fer P.-L-- 

M. : Théorème (Granilcliam-p). CiuoU-Hopc II (O'Con- 

nor), Well-Made (Byan), Pikalaparta (Ch. Clnlds!. 

Sa.vignar. (Uiolfo), Liirona (Paris). Partant clouieux'; 

Prix Principal de la Société sportive d'Kncourago 

mciu : Li! (OTom-nor), Amphore (Barat), Saint-Ml- 

chei II (Cil. CliUds!, Ho.mc.iv (O'Nell), Bona 11 (llcii- 

menl, La Genevraye (G. liartliolomew), Marke (Swe- 

ney). 

Prix de la Société d'Encouragement : Casablan- 

ca IV (Barat), La Chananécnne (A. Wocdlanée, Hot- 

Water (G. Barthoiomew), Ethèro (II. Johnson), Vinci . 

(O'Neil). Pliotime (J. Jenrruigs), Azarias (Ilynn), Ir- 

lande (Sweney), Brceïo (O'Connor). Partants dou- 

teux : Tyrolienno II (G. Jioroau). Fusée IV (X). 

Prix de la Ville de Fontainebleau : Geroy (Bet- 

Ihouse). Jc-3en>h (Ch. Cliilds), Votre Altesfe (O'CoO- 

nor), Salnte-Enimie (Curry), Etrenno II (Sharpe). 

Aii'refeuille (A. Woodland.1, Calabra (Hyan), Ialri-. 

gue (G. Bartliolomew), Swinlioë (O'Neil). 

Prix Principal d'Apprenti» : Vainqueur II [Dam 

œen), Valmont II (Carier), Phaéton 11 (Swen«y). 

Laghet (Kennedy), Max-Darg-uin (Ch. Chihls), Jean 

nette (Ch. Barlierl. Scandale (Howes), Danc-ing-Doll 

(Bovella), Miirke (F. Williams). 

3' Frix do la Société des SteepJe-Chases de Fran- 

ce : Horpiet (Iâpéron). Vivj-la-Classe (M. (le La? 

barre), Ga'i-de-Malade II (Salmon), Canleloup II (F* 

clier). Pacificateur (Olluyn), Fol Amour II (Mouaat^ 

Ihtcus (M. d'Orseix), Fr;uiçoi» II (isourdale). X.i 

dir III (Lecomte), Grom (J.-U. Moreau), Barberï 

(Mallegni). 

ITonoslics : 

Paris-Sport : Girona, Parlumeuse. — Bona H 

écurie Ephrussi. — Vinci. Breeze. — Geroy, Cala» 

bra. — Bona II, Valmont 11. — Garde-Malade. Bar> 

bery. 

La Liberté .- Parfumeuse, Théorème. — Bona IT, 

écurie Ephrussl. — Casablanca H. I-a Cliananéennc. 

— Oalabra. Saiot-Eirimle. — Scandale, Jeauiiiette. 

— Garde-Malace, Cantelortp II. 

L'Intransigeant : Théorème. Pikalaporla. — La 

Genevraye. Max-Darfrmn. — Breeze, Vinci. — Ca- 

Uutia, Intrigue. — Valmont H, Phaéton II. — Par 

cilicateur, Grom. 

LE BECOHD DE LA HAUTEUR BATTU 


L'aviateur Géo Chavez faisait connaître c* 

matin son intention de faire une tentative ce 

soir contre le record de la hauteur, détenu par 

Morane avec 2,582 mètres. 

Il a accompli cet exploit cet après-midi, à 

Issy-les-Moulineaux : il s'est élevé à 4 a. 45 et 

a atterri à 5 h. 25'50'\ 

Au cours tte son vol il a atteint 2.(180 mè- 

tres ; co record a. été contrôlé par MM. Ber-an- 

çon, Tissandier et Foumier, de l'Aéro-Club da 

France. 

LA CHOIX roun I.ATHAM 


Latham a demandé à rentrer dans l'urinéa 

ct à prendre paît comme sapeur du génie aux 

grandes manœuvres do Picardie, où il pilotera 

un aéroplane. 

La Ligue nationale aérienne vient à cette 

occasion do demander an ministre de la 

guerre de décerner à cet habite pilote la croix 

a la Légion d'honneur. 

PETITES NOUVELLES 

Du S .-.iiptcrnluv. 

— Te tribunal cormctionniel de Versailles a nui, 

damné à trois ans de prison le soldat du gtei« 

Clr«i qui avait volé au ministère de la guerre dej 

cn»l«c«r«is' d'assiettes andeana». 

— Un ouvrier occupé à restaurer l'édiae dr 

Saint-Projet du Tam (Lozère), a mis à nu tcm.1 

la vtiuite du cœur une .pointure d'une grande va- 

leur artistbiue. 

Veillez sur votreSanté! 

Ayez toujours] 

de r Alcool de Mentliô 

•2 .do 

CONTRE £fl 9PQ 

Maux de Tête 

dcGœur,d'Estomac.ecstaussi u I 

dentifrice lepiits économique, j 

,EXIGEZ DU ^SCSQI,*!^/ 

^La cour confirme, enicore une conda.mna- 

««n A 2 mois de prison et a 5 francs d'amende 

énoncée pour vagalxindage par te tribunal 

K % astres le n> août, pour vagabondage et 

ivresse a Angles. 

chevrotines avaient brisé les ùeux'l.rw'èï 

étaient, allées se loger sous les omonlniSte 

L'achanînen.. et la féroeUé dont Snt'iai» 

preuve les auteurs de cet assuîô .t .... ,, Iait 

un drame qui se (léroula il x^ ; ' "'l'"' 11 "'^ 

nées, sur la place d'Cnesê V ^T^ 

la yietnne fut IUI „.utre Kang u.lTti ° l dont 

t enquête du Pvan^ ^ ^ 

oires et -c. 

M.VHC1IÊ ut vm9 

Farines. - Courant, m ». w,Jl",l "'^ ",hr"- 

lies. Couranl — ' l"- '"'"I • r.V.n 

alors "7 /n " "' l'f'X'Jiaiii 7 :e ,, ,,, 

%*•„,' -" ' ''" ""vcmilu-o v; ,.„,.,' ;.' 

niOlS. t, 1..; , ,|;, uovnmt.iv, IS 11)- Puuwilù' e , , in 

i wî»'TiB""4 

r T nnt ' ,0 A * - 

1 1 J ' ' ' w '-. .". toiHlunce term. 


%* 

Lin. Courant 95 25; prochain, 95; 4 dernière, 

i 75- 4 prenne.-, ' S7 75; tendance faU/.e. 

w^Sia — Courant, 60 75; prochain, 01 55; 4 derniers 

63; 4 premiers, 63 60; tendance faible. 

Alcools — ni-'iponlMe, 46 25; courant, 4C 75; prochai 

"0- 4 dernière, 45 35; 3 d'octobre, 46 25; 4 

pre 47 75; tendance ferme; cote officielle, 

Sucres. — Courant, 34 75; prochain, 34 25 ; 4 d'octohre 

3-i 25; 4 premiers, 27 75; tendance ferme; 

roux cuites, 41 25; autres jets, il; raffinés, 77. 

MARCHE DE LA VILi.ETTE 


Bœ , rf3 , _ Amenés, 1,426; Tendus, 1,350; 1 66; 1 56; 

1 

vaches. — Amenées 915; vendues S90; 1 66; 1 56; 

i 4S. 

Taureaux. - Amenés 590; vendus 350( 1 31 1 28; 

i IS. 

Veaux. — Amenés 1,538 vendus 1,200 ;2 IS 2 OS; 

1 91. 

Moutons. .Amenés 9,458; vendus 9,000; 2 46; 

2 

porcs. — Amenés 5.775; vendus 5,775; 1 74 

1 62. 


1 70; 

Vente : mauvaise, gros bétail; très active, mouions; 

BBUS difficile, veaux; plus mauvaise porcs. 



jH4s. — On cote : Les jeo kilos départ des départements 

producteurs du Centre; Mé> vieux, 27 50 

â îs lr.; nouveaux, 23 50 daas notre région-, blé 

nouveau, 22 £0 à 23 fr. l'hectolitre; Danube sur 4 

de septesntore, 21 fr.;. Redwinter, sur septembre-octobre, 

si SO; ra&tq. sur jaoïVjeT-avrH, 22 50, le tout les 

Î00 kilos nus; pris à bord non dédouanes. 

Earines. — On cote : Farine tleur du haut pays, 

iO 50 les 100 kilos aux usages supérieures du Centre; 

39 lr.; escompte 1 %. 

Issues. — Ou cote : Son gros, 16 fr. les 100 kilos 

nus; ordinaire, 14 55; Plata, 12 70 logé; repasses fines, 

10 fr. Ces 100 kilos nus; ordinaires, 14 50; Plata 


Mali;. — Ou cote : Roux Plata disponible. 17 fr. 

Jes 100 kilos logés sur i de septembre, 17 25; Cinquantini, 

21 fr. les 100 kilos nus" magasin. . 


100 kilos nus; Bretagne grises, IS 75. 

Seigles. — On cote : Seigûe de pays. 19 50 les 100 

kilos; Russe sur septembre, 17 75 les 100 kilos nus; 


IS francs. 





Poulardes, 0 S0; jeunes pouuels, 1 fr. le tout le 


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Blé, 22 fr. les so kilos, rendu garo de Falfiueyrat. 

MARCHÉS AUX PRUNES 

VlHen^we-sur-Lct, 7 septembre. 

Apport, 200 quiutaux, MM 1C0 fr. ; 00/4 SO lr.; 

70/5 C0 lr.; 30/4 55 fr. ; 90/4 45 fr.; 100/4 3û lr. , 

25 Jr. : fretin, 15,20 les vO kilos. 


Castolimoron-sur-Lot, 7 septembre. 

Apport 250 quintaux au marché du 6 : 

Cours pratiques : , ' „ »i n (» . 

S8/œ. S3 â 85 lr. ; 70/-1, 70 à 75 fr ; 73/82, 58 a 60 fr.; 

98;92, 45 il m fr.; 9G/1C0, 40 a 42 tr.; lOo/UO, 30 a 

32 fr. au demi-kilo. Fretin, 26 a 28 fr. selon «ruait 

té, le tout les 50 kilos. Gontaud, 7 septembre. 

Apport 50 quintaux de 90 à 120 au derni-ktlo, vendus, 


Castillonncs, 7 septembre. 

Apport, 100 quintaux environ; petits fruits, cours 

élevés; 60/4 S0 fr. ; 70/4. 70 II - .; 80/4, 50 à 55 fr.; 

90/4, 40 à 45 fr.: 105/ i, 30 à 35 fr. ; 120/4, 28 à 30 lr.; 

iretin, 15 à 20 fr. 

septembre îpar dépêche télégraphique) 

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Consolidés anglais. 

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Autriche 4 % or (10 flor.) 

Lots du Congo 

Egypte unifiée 



Hongrois 4 % 

Italien o % 

1 

Italien 5 %— 

Portugal 3 % 

Portugal 3 %.. 

Russe 4 % 1567-1869 

Z 4 % 1989 

— 

_ 

4 % 1S30 

4 % or 1393. 

_ 4 % or 1S84 

_ 

4 % c°ns. T 

k % 1901 

et 2" série 

_ 3 % or 1891. 

_ 8 % 1396 

— 

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Est-Algérien 

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Paris-Lyon-Méditerranée 

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Nord 

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Ouest 

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95 25. 

VateuffS étrangères. — Banque Centrai!© Mexicaine 

ex-coup. 20 409; Nord do l'Espagne (Oh, de 1er) 

Obligations 3 % Ire série 375; Saragosse (Ch. de 

fer), oMigatioris 3 le H. 385; Brésil 5 % 1908 

(Port de Pernamburo) remb. à 5C0 fr. 510. 

Valeurs diverses (Actions). — Société Toulousaine 

du Bazacle oirie A. Ex. c. 1. 369; Mines de Carmaux 

ex-coup. 60 2IS5; Mines d'Albi ex-coup, i 233; 

LUipangne ex-coup. 23 2S0. 

Valeurs diverses (Obligations). — Société. Toulousaine 

u'EfeatricMé 5 % 19CO 5C«: 5 % 1900 1/5 100; 

5 "i 19CS 4S5; 5 1/4 % MO; Grandis Calés i % 

408;° Mines d'Albi 4 % 487 50. 

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à .nridi et à 6 h. 50, soir, pour arriver respectovecneiut 

à Paris-Quai-d'Orsay a 11 h. 7, son. 

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M Pierre à Saint-Kustiee 

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ses blessures. 

Cliavcz a battu, 

reocrd se la ha"* ea 

vant à 2,630 mètres. 

h Tssv-les-Moulineaux, te 

en aéropiano, en s'éle- 

Tel est l'ordre, sans s. v. p., qm est par- 

venu à M. Jaurès lorsque l'on sut qu il 

aji-j.it faire uaie conférence a Berlin. 

\ vrai dire, on ne comprend pas bien a 

miel sentiment a obéi le gouvernement alle- 


l'usage de la langue française. 

La seule crainte qu'il pût avoir n'était-ce 

pas que M. Jaurès ne fût trop bien compris 


mieux en parlant allemand que s'il se fût 

•iprimé en français, car en Allemagne on 

somprend tout de même mieux l'allemand 

gue le français. . 

U est une autre raison qui aurait dû em- 



Mais, pour le deviner, il fallait être fami- 


teur socialiste. M. Jaurès est-il dangereux? 



que.si on le laisse discourir dans sa lan- 

gue. 



guère, en se servant do cette langue, s'aban- 

donner a son inspiration. Il lui faudra pré- 



\ re, sinon qu'il lui faudra préciser ses 

idées, 1^ ordonner, les serrer, leur donner 

an vm forme nette et claire ? Bref, M. 

er irtî? Vmt P°«* l'obligation de par- 

«^nVaii~ '„ ""''i tout un 

«est beau ! » Quand 4 a ff ^ CT ^ : " Que 

sommes «t que M. Cle- 

de « bla- 

oui „ i ,da autre r iec n T'„ J UE " 

âisà^r^TTi^,? 11 laii 

'5^^S3a^LjÂWemanos auraient 

166 ?» 

ruer ie 

archi- 

intimé à 

emandïau?* 

écouté sa musique qu'ils auraient. plusi ou 

moins comprise, plus ou moins goûtée, plu- 

tôt moins que plus, après quoi ils seraient 

-eWnâs à leurs affaires, tos socialistes 

comme les antres, sans que la ebanson du 

ténor français eût cause a 1 empire et au 

gouvernement allemands le moindre dom 

m |fe faut-il pas voir plutôt dans la mesure 


acte d'hostilité envers la langue française 

Probablement. , . , 

On sait avec quelle jalouse énergie les 

Altemands protègent leurs produits. Cette 

protection, ils retendent à leur langue, on 


que nous protégions ainsi notre langue con- 


l'intérieur ! Il faut avouer d'ailleurs que les 


que inquiétude de la puissance d'expansion 

de la langue français© et des progrès qu elie 


Il suffit d'avoir voyagé un peu pour se 




lettres françaises et qui, surtout, aurait à 


langue française ne tarderait pas à repren- 


trefois, et mieux encore. 

Aujourd'hui même, on est étanné de voir 


monde. Pour en rester à l'AHehiagne, les 

pouvoirs publics y sont obligés de donner 

une chasse sans relâche aux enseignes fran- 




qui se sont g-lissées dans le langage cou- 

rant ! Dès qu'un terme f rançais fait son ap- 

.pa'rition dans l'industrie, le commerce, les 

sports ou les amusements, le pouvoir se 

hâte d'intervenir et d© fabriquer un équi- 


temps, c'est peine perdue : le dictionnaire 





bre est de plus en plus considérable des per- 

sonnes qui savent parler français ou qui s'y 



niiostement un très vif plaisir à montrer 



mots de français, on a beau leur parier alle- 

mand, ils répondent dans notre langue. 


gré, d'autant. plus qu'on lit dans leurs yeux 


de hante élégance. 

Mais où leur bonheur ne connaît plus de 



Baden. je venais ris suer sang et eau pour 

donner en allemand, à un employé du che- 

min de fer, quelques explications relatives 

à mon billet ; l'employé examine mon billet 

froidement, après quoi il me le rend en me 

disant : « Voilà, patron ! ». Je souris et, en 

regardant ce brave homme, je vis bien, tant 

il paraissait heureux de son mot, qu'à ce 

moment le kaiser n'était pas son cousin.. 

A un autre endroit d'Allemagne, le son 

de la langue française me fit une autre im- 

pression. C'était sur le quai d'une gare que 

je ne veux pas désigner autrement. Je eau 

sais avec un ami. A côté de nous, un petit 

soldat, à la figure ouverte, nous écoutait 

en souriant. Enfin, gentiment, le petit sol- 

dat nous interpelle : 

— Vous parlez français, messieurs ? 

— Eh ! vous voyez... Vous aussi ? 

— Je crois bien. Mais si vous saviez com- 

me je suis heureux de vous entendre, et 

maintenant de parler avec vous !... 

— Vous êtes Alsacien, sans doute ? 

— Oui, de tel endroit... Je fais mon ser- 

vice ici, car on ne nous laisse pas en Al- 

sace... Que voulez-vous ? On fait ses deux 

ans, puis on est tranquille, on rentre chez 

soi. Il y a les vieux là-bas, la maison, le 

travail... On ne peut pas laisser tout ça... 

Le petit soldat voulait parler ; il éprou- 

vait le besoin, cela se voyait, de soulager 

son cœur, et, surtout, de s'excuser devant 

nous de porter cet uniforme qui lui pesait 

Noua allâmes nous asseoir au buffet. Le pe- 

tit soldat continua : 

t% J ' avais ai1 régiment un camarade qui 

était de chez moi. A la Noël, il eut une per- 

mission. Il se rendit chez nous. Puis il alla 

passer une journée à Nancy... Ç'a été plus 

fort quo lui : il n'est pas revenu... Ce sont 

des folies. 

Le petit soldat était devenu rêveur. Un 

problème douloureux était posé devant ses 

yeux. On devinait qu'il avait discuté long- 

temps avec lui-même. Notre rencontre 

l'avait remis brusquement devant la terri- 

ble question. Ce camarade qui avait passé 

la frontière, il le traitait de fou, mars il ne 

le blâmait pas, et, sans doute, dans deux, 

trois jours, avant de retourner à la ca- 

serne, il irait à Nancy pour l'embrasser. Il 

voyait autrement, voilà tout ; il était plus 

sage... Raisonnait-il ? Non : c'était au-des- 

sus de ses forces. U obéissait, lui, à un ins- 

tinct secret qui lui disait de rester sur la 

terre des siens, de la garder, d'en faire, en 

dépit de tout, un petit ooin français... 

— Alors, lui disions-nous après un long 

silence, on y pen.se toujours ? 

— Si l'on y pense ? Tenez, voulez-vous 

que je vous dise quelque chose ? Eh bien ! 

à la caserne, dans mon armoire, j'ai le dra- 

peau français ? 

— Diable ! Un drapeau ? 

Le petit soldat sourU : 

— Oh ! pas un grand drapeau. Il y a 

quelque temps, tin de mes amis m'envoyait 

de France le programme d'une fête, lequel 

programme se trouvait orné du drapeau 

français. Je l'ai cloué au fond de mon ar- 

moire, et tous les matins, quand je me lève, 

je le regarde... 

Le petit soldat nous racontait cela en 

riant. S'il n'eût pas été oblige de courir à 

toutes jambes vers le train qu'il avait failli 

manquer, nous l'aurions embrassé pour son 

adorable gaminerie... 

Les paroles françaises, réconfortantes 

pour la France, inquiétantes pour l'empire, 

ce n'est pas à Berlin qu'elles seront dites : 

ce sont celles que nous avons entendues sur 

le quai d'une gare aEcnian.de, de la bouche 

d'un petit Alsacien au service forcé de l'Al- 

lemagne. 

Jules VËRAN. 

Iries, qui voulut bien raconter au représen- 

tant die VEveninu News la fin de Ddck Stone. 

Il y a uno tiulinmaine de jours, le bull était 

nioirté sua- la pfcuiche du chenil, et il y tour- 

nant «n jouant, quand un mouvoinonit înalheu- 

roiux Jio préçdiplta eur le sol. En vakn aecou- 

riu-on de .toutes parts ; an vain fnotAa-t-on 

«I alcool la victime. Sans se pliaiiindre d'aucun 

l'-cu .U-int particulier, eUe perdit la gaieté et 

1 jSgpiéttt. La mort survint par une rupture du 

cœn.r, comme l'autopsie aussitôt pratiquée l'a 

démontré. \)ivk Stone n'avait «ne six ans et 

dotal. 

—©— Ije ian&afre des singes. 

Le profKswewr Richard Cani«r, qui a consa- 

cré plus do vingt années à étudier, dans la 

jungle africaine, les mœurs des chiiriipanzé.s, 

«ton* de refiiftaw à New-York après uni séjour 

JfiSrWeffTompU de sept ans &ur les bords du lac 

Féroand-Vaz, an Congo. 

Le professeur a exposé dans de très inté- 

(POSsaintes conférences les résultats de ses pa- 

liients travaux. Il est convaincu, dit-il, que les 

mwrpanzéa ont un langage — très restreint, 

il est vrai, puisqu'il rte se compose que d'une- 

Vtingtaine de mots environ — quii leur permet 

4e communiquer parfaitement entre eux. Lo 

ftrofeasiaur lut-même, qui possède 22 chim- 

panzés au milieu d.oaiîieilis il vit presque coai- 

tiiniiicllameint, a réussi à s'assimiler co lan- 

gage dos singes ot il est arrivé à traduire très 

exactement la conversation de ses pension- 

'ruajres. 

—©— Eloquence cordàale. 

Lo nouveau bourgmestre de Vienne, rece- 

vant les édiles parisiens en voyage, voulut, 

-dans un élan spontané, leur diiire sa joie, et la 

dire en français. 

Bravement, sans penser à mal, il porta ce 

toast, dans un banquet : 

— Je lève mon verre aux animaux des deux 

nmone. 

M. le bourgmestre voulait dire âmes ; mais, 

trop bon latiniste, il s'était figuré que anima 

faisa'i, on français, animaux. 

Et ïsei'sonne ne s'avisa de lo détromper. 

sur les s 

La ciïo.uilaire sur les décorations. 

Rensfâjgnemonts pris de source officielle, au 

ministère de l'intérieur, cette -circulaire pré- 

sidentielle., disant las officieux, n'a aucune- 

ment r allure de persécution contre les bou- 

tonnières : atle n'a .pas non plus pour but de 

contrarier le libre essor de Sociétés dignes de 

la considération des pouvoirs publics. 

C'est simplement une circulaire d'ordre, qui 

est en rjuaknje sorte le rappel de circulaires 

precédcmtôs". 

Elîe a été prise sur la demande expresse de 

ia grande ehanœàierte, et est destinée à met- 

tre un terme aux agissements d'aigrefins 

qui, sous prétexte de philanthropie, distri- 

buent souvent, moyennant finances, des dé- 

corations dont ia couleur et la disposition res- 

semblent, à s'y méprendre, aux décorations 

reconnues par la loi, et en particulier à la Lé- 

gion d'honateur. 

—€>— Il y a quarante ans. 

Au 8 septembre 1870, où étalent nos grands 

Sommes d'aujourd'hui 7 

M. Fttûières était avocat sans gloire à Né- 

rac, et M. Loubet avocat non moins obscur à 

Montelimai' ; M. Paul Deschanel était lycéen 

a Bruxeùies ; M. R.ibot, substitut au tribunal 

de la Seine ; M. Méline, avocat ; M. Cons- 

tans, professeur de droit à Toulouse ; M Bou- 

vier était employé chez le banquier Zafiro- 

poulo, à Marseille ; M. Ilérenger, procureur 

général ; M. de Freycinet, ingénieur des ponts 

et chaussées ; M. Lozô, clerc de notaire ; M 

Qu.csn.ay de Beaur&paire, procureur général' 

s'était engagé comme volontaire, ot M. Jules 

Glaretie, capitaine adjudant-major de la 

garde nationale, suivait les opérations do la 

guerre, autour de Sedan, comme correspon- 

dant d'un journal bolge. 

Lo général André était capitaine d'artillerie 

et te général Mercier pareillement ; le géné- 

ral Bonnal, lieutenant au 48* de ligne ; le gé- 

néral Tournier, capitaine au 30', tous deux à 

Sedan ; le général Zurlinden, lieutenant ; M 

Henri Itochefort était -rédacteur en cher du 

Mot d'ordre ; M. Henri Brisson, adjoint au 

maire de Paris ; M. Clemenceau, médecin et 

maire de Montmartre. 

Quelques autres sortaient das caves, où 'is 

avaient attendu les événements et prépa- 

raient la Commune... 

—©— Le plus beau chien du monde. 

Le chien qui valait le plus d'argent au 

monde vient de mourir. C'était un bail, nom- 

mé D.ick Stone, et arrière -petit-fils de l'illustre 

Hodoey Stone. Dick Stone appartena.i.t à M 

Walter Jeffries, qui on avait refusé la somme 

de 1.200 livres, c'est-à-dire 30.000 francs. Des 

princes égyptiens, des rajahs indiens avaient 

tour à tour désiré acquérir ce chien incompa- 

rable Des centaines de visiteurs de toutes 

. couleurs défilaient chaque année devant son 

j chenil. C'était une célébrité mondiale. A la 

. nouvelle du funeste événement, les rei>ort«rs 

affolés se précipitèrent chez M. Walter Jef- 

englobe tant de dépenses inutiles, cela fe- 

rait deux cents millions. La voilà, la dota- 

tion des retraites ouvrières. Mais le propre 

du blocard socialisant, c'est sa haine de la 

propriété. Au fond, il lui veut autant do 

mal que Je collectiviste ; il préfère seule- 

ment employer contre elle les moyens dé- 

tournés. Et voilà pourquoi il propose l'im- 

pôt sur les murs. Démanteler la propriété, 

n'est-ce pas déjà un commenceineiit de sup- 

pression ? 

rorji 

De M. Bcrthoulat, dans la Liberté : 

| M. Cochery, toujours à la recherche do 

quelques centaines de millions, reçoit quo- 

tVikmnement des propositions variées d'im- 

pôts nouveaux : impôt sur les pianos, les 

célibataires, les arbres des jardins, les piè- 

ces de théâtre ayant dépassé la centième et 

même — Fauteur n'est pas M. Pelletan ! 

— sur les salles de bains... 

Mais, jusqu'à présent, aucun de ces ingé- 

nieux économistes n'était législateur. Or, 

yoici qu'un honorable authentique, député 

ttè la seconde ville de France, s'il vous 

plaît, M. Jus-tin Godard, vient de se placer 

au tout premier rang de ces fantaisistes en 

annonçant qu'il va déposer une proposition 

de loi pour établir l'impôt sur les murs. 

M. Godard explique que les murs le dé- 

goûtent. Cela limite et gâte les paysages 

aux dépens do la collectivité. Est-ce qu'une 

haie ne suffit pas ? Et puis, un mur, à quoi 

ça sert-il ? La plupart du temps, qu'ont-ils 

donc de si précieux à garder, ceux oui en- 

tourent de murs leurs terrains ? « L'or- 

gueil et l'égoïsme ! » Donc, imposons les 

murs, matière imposable solide « qui, elle 

au moins, ne fuira pas en Suisse... » 

En effet. Ce dernier argument n'est pas 

discutable ; jusqu'à présent, les murs ont 

peu voyagé. Seulement, ne faut-il pas avoir 

une belle âme radicale-socialiste pour dé- 

couvrir dans l'état d'esprit du contribuable 

clos de murs quelque chose d'analogue à la 

superbe du haut baron féodal écrasant la 

plaine sous sa tour crénelée ? 

Si au moins M. Justin Godard distinguait 

entre les murs de parcs qui ont des kilomè- 

tres et les murs démocratiques des hum- 

bles ? Mais non. Il murmure contre tous les 

murs, et ceux des petits bourgeois, em- 

ployés ou ouvriers économes de nos ban- 

lieues, qui, ayant un jardinet autour de la 

maisonneitte blanche aux volets verts, l'en- 

tourent d'un mur pour se protéger des apa- 

ches, ceux-là non plus ne trouvent pas 

grâce devant M. Justin Godard, farouche 

dénicheur d'impôts... 

Etre chez soi, bien chez soi, s'y sentir 

abrité, se dire que la famille laissée à la 

maison est en sûreté pendant que l'homme 

travaille au dehors, planter ses espaliers à 

l'abri de son mur, tous ces sentiments on 

façons cl'être si naturels et si respectables, 

voilà, ce que ne veut plus supporter M. Jus- 

tin Godard, à moins que, de ce chef, ran- 

çon ne soit payée à l'Etat. 

L'ennemi des murs ne se dit pas qu'au 

lieu de. recourir à cet excès de fiscalité, il y 

a peut-être des économies à faire dans un 

budget de quatre milliards. 5 % seulement- 

do réductions sur ce total formidable, qui 

LES CHIENS DE CONSTANTINOPLE 

Les pauvres chiens de Constantinople 

sont bannis et condamnés à mort. Depuis 

plusieurs semaines déjà, la sinistre beso- 

gne est commencée et elle n'est pas encore 

achevée. Ils étaient 80.000 dans l'immense 

cité ; ils no sont plus que quelques-uns. Iê 

massacre a été atroce et navrant, et lo 

martyre des malheureuses bêtes continue 

tous les jours, car celles qui n'ont pas été 

assommées ont été happées au cou avec des 

pinces, jetées dans des fourgons de fer et 

conduites par des barques dans l'île d'Oxia, 

inclémente et vide. Chaque jour, on leur 

apporte de l'eau et du pain ; mais comme 

toutes leurs tribus sont mêlées, ils ne sui- 

vent plus leurs lois, se battent pour la 

nourriture, s'entre-dévorent et meurent par 

milliers. Beaucoup se jettent à l'eau pour 

essayer vainement de regagner à la nage 

StamiKiul ou Pera. C'est lamentable. 

M. Pierre Mille, dans le Temps, consacre 

aux cliiens de Constantinople des lignes re- 

marquablement intéressantes, dont nous 

extrayons quelques passages : 

Dans la ville énorme, ces bêtes formaient 

dix mille petits royaumes, aux lois immémo- 

riatement fixées, magnifiques, sauvages «t 

innocentes, car la première de ces lois, — et 

vous comprendrez tout à l'heure la raison, — 

étaft qu'il ne faut « jamais » faire de mal 

aux hommes. Et si étrange, si incroyable que 

puisse paraître ce qu'on va lire, j'ose affirmer 

qu'il ne s'y trouvera pas un mot qui soit 

aventuré à la légère. Doux années de suite, 

et durant chaque année, pendant plus de trois 

mois, sous la direction du docteur Romltn- 

ger, chef de l'Institut Pasteur de Constanitino- 

ple, qui avait fait des moeurs de leur race une 

étude approfondie, j'ai vu ces chiens vivre, 

mourir, régler leurs relations d'après des 

principes si rigoureux, si simples, si évidents, 

si nécessaires, qu'on ne peut s'empêcher de 

croire que ce sont ceux-là mêmes qui régis- 

sant les sociétés à leur aurore, toutes les so- 

ciétés, même les humaines. 

Daais les steppes de l'Asie centrale, une 

hordo de chiens accompagnait une horde de 

pasteurs. Les chiens défendaient les trou- 

peaux contre les fauves ; ies bergers, en re- 

tour, leur laissaient prendre les os et les en- 

trailles des montons et des bœufs immolés. 

Plus tard, quand les Turcs furent convertis à 

l'islam, leur nouvelle religion leur imposa 

de considérer leur allié canin comme un ani- 

mal impur, — peut-être d'ailleurs ce tabou 

est-il encore plus ancien, — mais rien ne fut 

changé pratiquement à la situation ; le chien 

n'entrait pas dans les tentes, on ne le nour- 

rissait point, .il n'y avait qu'à ne pas s'occu- 

per de lui. 

Puis ces Turcs nomades devinrent des conr 

quérants. Us vécurent dans les villes prises, 

au lieui d'habiter la tante ; et les chiens s'éta- 

blirent à côté d'eux, dans les rues. Chacune 

do leurs familles, en se multipliant, finit par 

former un petit Etat qui a ses lois intérieuras, 

son droit international à l'égard dos autres 

petits B$aite, et occupe une rue ou une portion 

de rue. C'est ce qu'on appelle « le quartier ». 

Tout ce quii peut se trouver de mangeable 

dans ce quartier' appartient aux citoyens de 

l'Etat. Mais s'ils franchissaient la frontière, 

ils seraient attaqués, mordus par les chiens 

du quartier voisin, et peut-être mis à mort. 

Fait singulier, ces bêtes assez laides, au poil 

long et rude, toutes samMaMes, sauf par la 

couleur du pelage, qui est roux, blanc ou noir, 

et que les Turcs ne caressent jamais, ont un 

besoin inné, passionné, acharné de caressas. 

U ne faut jamais passer la main sur leur 

dos onuscuteux, il ne faut jamais flatter loin 1 

tète aux yeux un peu tristes ; ils vous sui- 

vent alors comme rtésesipérément et leurs frè- 

res les imitent ; ils mendient tous un peu 

cette sourde ©t diffuse volupté. Mais arrivés à 

une limite aussi précise quo si une barrière 


rien au monde, ils ne feraient un pas de plus. 

Offrez-tour dm pain, du sucre, de la viande, 

(Lu raisin même, — et le raisin mûr, le beau 


est pour eux la friandise suprême, — leurs 

regards manifestent la plus âpre concupis- 


est là ! 

du 

Le 

de 

ils 

Le premier résultat de cette limitation 

territoire est la limitation de la natalité 

quartier no peut nourrir qu'un nombre 

chiens déterminé. S'il en naît davantage, 

meurent de faim après ie sevrage, ou bien ils 

S £ c ,S?, n . h ' dj ' mat f )0lir trouver à 

manger, ot lLtat voisin tes massacre. 

lo , hf hacu . 11 de çes Etats a un roi. Ce roi est 

le Pj^l ^r'- Lt il " est roi que tant qu'il reste 

Quand uni os, un morceau d* viande, un 

ciouton de. pain, une côte de melon tombe 

rue, tous les chiens du quartier ** 

ont un droit égal, ©t chacun 

dans la 

Iroit égal, et chacun .peut combattre 

pour s.en emparer. Mais dès qu'il est pris en 

gueule, c est fini : il est devenu la propriété 

privée de celui qui y a planté ses crocs. Vou- 

loir le lui arracher constitue -un vol, et le roi 

doit rosser le coupable. 

Seules les choses qui sont par terre ou que 

les hommes consentent à donner d'un geste 

certain peuvent être mangées par les chiens. 

On ne doit rien prendre aux étalages, ni 

dans les paniers, ni dans les voitures. Le mo- 

tif de cette loi («t évident : les hommes as- 

sommeraient las déprédateurs ou leur rai- 

di-aicnt la vie impossible. En hiver, las ail- 

meaits se font rares, et il meurt chaque nuit 

de soixante a quatre-vingts chiens, — ceux 

dui sont vieux et n'ont pins ta. force de dis- 

putear au« jeuiiies la nourriture restante. Mais 

ceux-là mêmes, décharnés et glacés jusqu'aux 

os, demeurent patiemment assis devant les 

étanx des boucliers ou les boutiques des rô- 

tisseurs de viande. Ils ne dérobent rien : ils 

attendent. 


pont de Galata est composée de chiens vo- 


traversent le pont do Galata ne sont que des 

passants. Quand ils s'aperçoivent du vol, il 


reviennent point sur leurs pas pour châtier 

un larron qu'ils ne connaissent point. Voilà 

pourquoi j'ai pu faire dix fois, avec le docteur 

Remlinger, l'expérience suivante : on traverse 

le Taxim, Para et Galata avec un croûton de 

pain sortant à demi de la poche ; les chiens le 



le pied sur le pont de Galata, le croûton de 









qui n'ont en lien démérité et qui ne com- 




bien mourir s'il faut qu'elles meurent, mais 



leur maître, leur ami d'hier, leur bourreau- 

d'aujourd'hui ? Là-bas, bien loin, dans l'île 

d'Oxia déserte, des milliers de chiens ago- 

nisent et leurs hurlements plaintifs et infi- 


vante et d'horreur. Leurs yeux, leurs beaux 


implorent la pitié et expriment une détresse 


ple 1 D. T. 

par fil Spécial 

^ c; 

Congrès international d'apologétique 


Aujourd'hui s'est ouvert le Congrès inter- 

national d'apologétique, terni à Vich, à l'ocr 


Voici le programme des travaux du Con- 

grès : 


l'évêquo de Vich, Mgr Torras y Bagès ; la 


par l'abbé Lebreton, professeur à l'Institut 


9 septembre. — 1) La deuxième période dç 

l'histoire de l'apologétique, par le docteur 

Rauschen, professeur à l'université de Bonn - 


pologétique, par le R. P. Nebreda, de la con- 

grégation du Cœur Immaculé • 

3) Travail apologétique de Balmès, par l'ab- 

hé Dudon, rédacteur aux Etudes, " par le 

P. Gemclti, O. F. M., directeur de la Hevue 

Néo-Scholaslique, et par le P. Casanovas, 

3. -I. 

10 9cti>t6mbTe. — 1) L'apologétique dans ses 

C0TÉ DU BONHEUR 

%ey ? C ' Js avez 

demaitiîf pour Har- 

*be l€ et un 1H U ««mannes. 

nv . '" Un dur, psiut- 

! mens' 

répliqua avec ean- 

u AUraanno« une 

bon 

mai/? ^ '»a est bien 

S J ai se rengorgeant 

la dernière nuit SUT 

Ha 

P 

1 

i 

a 

G "y 

aussi 

n.û cj € .. 

car ] ai 

un provi- 

«% l S.- Je vousraoom- 

quand nous" aurons 

^ de se i'"' aar de iUa -i n0;Ui vcaiu on pénétrant dams i' 

i avouer eiae-môml con3, 'rndii0Ti etn planches. 

combien heureuse elle so trouvait de lo 

revoir. 

Alexis accourait, rouge de plaisir. 

Après les compliments d'usage, "tout 

mteitaqué il s'arrêtait, rougissant toile 

uno jeun© frllo. 


~ vous n'êtes donc plus galant ?... Vous 


Vous ne demandez môme pas des nou- 

velles do mon amie Murray !... Eh bien I 


m'a donné une commission pour vous ! 

Mlo m'a prié de vous dire... voyons... 

que jo n'oublie rien... qu'elle vous ai- 

mant beaucoup, qu'elle songeait très fré- 

quemmont à vous... Enfin, un tas de jo- 


plus grande part, vu que ce sont des 




dun superbe ponceau, balbutia des 

mots sains suite. 

7- Je ne comprends pas bien, — pour- 


J» n'ai pas bien saisi... Ah ! oui... Effec- 


do Mlle Murray, il on avait été question 

dans les temps... éloignés... Mais ce ma,- 

nage n'est pas fait... et je dois vous 

avouer que Mlle Murray n'a pas l'air 

d être pressée le moins du monde. 

Et voilà cette petite peste d'Alexis an 

comble de la joie !... Mlle Selder avait 

la spécialité de porter partout un rayon 

d© soleil dans les plis de son manteau 

do voyage. 

On arrivait. 

Le cœur de la noble fille se serra de 

"immense 

I Comment I... Ils vivaient là-dedans, 


la fleur des pois parisienne ! 

Ils vivaient là-dedans ces êtres si long- 


confort de la dorée existence 1 




ble. 


cendit dans la salle à manger servant 

de salon, elle était conime on dit vulgai- 




Un© grande table en bois blanc à pieds 

a peine éq-uarris était recouverte de ser- 

viettes î-inimacwlées, et dos boîtes de 


varié, sinon suocnlent. 

La charmante fillm mangea, non dé- 

vora du plus bd appétit, vanta l'eau 'fraî- 

che, savoura deux doigté de Champagne 


u allumer leurs cigarettes, les coudes sur 

l'a table : 



tention. 

— Eh bien ! — commença-t-elle, — je 


vous courez de nouveau les plus grands 

dangers. 


lenteur. Quant à Alexis, il eut une mou© 

dédaigneuse des plus réjonuissantes. 

— Chère deimoiseiHe, — répondit M. 


sappointé... Je m'attendais. à une révé- 


ment désole si vous aviez accompli un 

1 déplacement aussi long, aussi, pénible, 

' pour... 

— Ne riez pas--- et ne plaisantez pas. 






vous parlez no pourrait provenir que du 

capitaine Harrison, et il est trop dindon, 

trop glorieux, pour aller avouer à la 

face du ciel et de la terre que nous l'a- 



— 11 no s'agit pas du capitaine Har- 

rieon . 



Morlay ? 

Ce fut Alexis qui répondit avec une 


Mon Dieu, oui ! nous l'avons connu, 


nombre de démêlés avec cette jolie fa- 


ment hors do pair, et nous aimions fait 


occuper de lui. 

-— Eh bien, vous avez tort, car il s'oc 

ofpe beaucoup de vous. 

— Encore I... 

— - Toujours !... U est attelé à votre 

perte, et il a juré votre mort à une créa- 

tuie dangereuse... cette femme que vous 

avez honteusement chassée die Rcche- 

Ccertir, et qui vous a voué, à vous, à nous, 

à tout ce que vous aimez... la plus mor- 

telle des haines 1... Elle ne vit que de 

cola, l'horrible créature ! 

Guy d'Auniannes avait froncé le 

•'sourcil. 

— Il faudra donc finir par 1 écraser, 

cette vipère !... On no peut cependant 

tàg s'attaquer à une f otmme !... 

r- Oh ! Guy 1 trêve à vos nobles sen- 

ymonts, je vous en conjure !... Nous ne 

sommes plus au temps des Amadis de 




mettre son existence. Moi qui ne suis pas 


ami, je vous déclare que, si elle se trouve 

.-aimais à la .portée do ma main, c'est tout 

simplement le cou que je lui tords ! 

En prononçant ces dernières paroles, 




mie avait pris une expression de froide 


Etrangler la belle Fàticité !... On com- 


rait fait, -tout comme il venait de le dire, 



amis non lo moyen qu'elle avait em- 



me du téléphone, où Morlay, croyant 

parler à Félicité, avait invol-ontairoment 

éventé la mèche. .. 

— Çtfj. c'est de la très bonne guerre ! 

— fit Alexis. Tous mes complimients, 



silence la nuit et les secrets du bail mas- 

qué — et en arrivait à la scène de nuit 




v€ , , — Pour l'amour de Dieu, ne laissez 

jamais cette femmo s'approcher de 


que j© crains. 


— Elle doit en vouloir à votre beauté 

— Mais elle est si superbement belle 

Comment me jalouserait-elie ?... 

— EMo est belle, — certes, — diabol-i 

quoment belle, — s'écria involontaire- 


férence 1 

Mais M s'arrêta soudain, comme s'il 


Quant à Mlle Selder, elle avait tres- 


ses j oues pâles ! 


bel'lo que cette femme dont il avait été 


Queil aveu pouvait faire plus plaisir, 



son âme 1 


diversion qui fit cesser lo troublo de 

d'Auri-annes et d'Eva, — mais que fai- 


goule, ce vampire ? Qu'est-ce qu'elle ma- 


Jo no sais trop, — répondit Mil© 

Solder, — je n'ai pu saisir, vous devez Le 

comprendre, que des bribes de conver- 

sation. 

Est-ce contre nous que son expédi- 

tion -est dirigée ? 

— Nous ne voyons pas trop ce qu'elle 

pourrait faire, — interrompit d'Aurian- 

nes, — elle no peut faire agir Harrison, 

ct il n'y a que lui à craindre... U vien- 

drait mémo ici avec un détachement 

que nos garçons ne nous laisseraient pas 

p-rendre... Les revolvers et les carabines 

partiraient tout seuls... Et, je vous le ré- 

pète une dernière fols, le giredin ne ten- 

tera pas la partie. Nos hommes s© sont 

fort attachés ù nous et se feraient tuer 

jusqu'au dernier avant do laisser tou- 


— Non, —- répondit Eva, — ce n'est 

pas de vous qu'il s'agit pour l'instant.. 

(A suivre.} 


les découvertes et les progrès 

docteur San Reniait y 

Biblique®, 

le chunoi- 

apports avec 

fef^ctué auliHlire"de Calahorra 

g^/ànologéUque et les Etudes 

«ar le P. leana de Abadal, b. J., e 

îSrIsidore Coma, de Tarragona ; 

es t -, «cienee archéologique auxiliaire de 

l'apologétique" par le commandeur Horace 

aîarucchi de 'Borne : 

* 4) Apologie de l'Eglise par les œuvres so- 

ciales par M. Rafaël Rodriguez de Cepeda, 

de Valence (Espagne) ; .. . 

5) Balmès, docteur- insigne du catholicisme, 

par M. l'abbé" Lugan, missionnaire d Albi e* 

1 11 septembre. - 1) L'Eglise et renseigne- 

ment populaire, par le P Calazanz Rabaza 

2) Balmès par Marcelmo Menendez y 1 e- 

layo, directeur de la Bibliothèque fWww 

dé Madrid. 

i Orléans en Bulgarie 


On nous communique la note suivante : 

« Lundi soir Mgr le Due d'Orléans a quitté le 

palais d'Exinorgrad en train spécial, avec le 

général Markow et le capitaine Kissow, de 

l'année bulgare, le comte de Gramont et le 

comte de Pimodan. 

» Le prince est allé visiter le camp retran- 

ché de Plewna et la passe de Chipka, autour 

desquels les Russes et les Turcs livrèrent de 

nombreux combats pendant la guerre de 1877. 

» Vrrivé à Plewna mardi matin, Mgr le Duc 

d'Orléans en est reparti le soir pour aller cou- 

cher à Tzareva-Livada ; mercredi, U a gagné 

la passe de Chipka, puis a été reçu au superbe 

monastère du même nom, élevé par les Rus- 

ses à la mémoire des morts de leur armée ». 

Il n'y aura pas non plus de représentation 

oc soir. 

La chasse aux renards 


M. Bourdeaux, juge d'instruction, a inter- 

rogé Lesueur, l'un des organisateurs de ia 

grève des serruriers, inculpe d être linsuga- 

teur des violences exercées, en juin aeniaw. 

contre des non grévistes. _. tAo „„_ 

Six plaignants ont déclaré qu'arrêtes par 

des grévistes, sur l'ordre de loueur, ils ont 

été conduits à la maison des syndiqués avec 

de nombreux non grévistes comme eux la 

on leur a fait subir des violences et même de 

véritables tortures; on les a gardes une jour- 

née tôlière sans leur donner a manger, on 

les a bâillonnés avec des os de mouton pour 

les empêcher d'appeler à l'aide, on les a pi- 

qués avec les fourchettes des soupes commu- 

nistes, on les a enfin attachés à des poteaux. 

Dans la soirée, conduits à la Bourse du tra- 

.ail, ils tluirent défiler devant 5.000 ou G.000 

syndiqués, qui les injurièrent grossièrement. 

Lesueur a dû reconnaître la véracité de ces 

allégations. 

Il a assisté, a-t-il dit, à ces scènes, mais 

sans y participer persoiineilement. 

y en a une quarantaine environ — le préfet; 

de police a ordonné une battue qui a eu lieu 

ce matin sous la direction de M. Hamard, chef 

de service de la Sûreté, assisté de M. Jouin, 

sous-rhef de la Sûreté, de 80 inspecteurs et 

sous-agants ; plusieurs chiens policiers parti- 

cipaient également à l'opération. 

Uno première expédition fut dirigée vers 

Montreuit ; le campement des romanichels fut 

cerné et des perquisitions furent opérées dans 

les roulottes. 

On se rendit ensuite sur le territoire de Ba- 

gnolet où quatre-vingt-quinze hommes et fem- 

mes ont été arrêtés et conduits au poste de 

Gharonne. 

Là M. Bertillon, directeur du service anthro- 

pométrique, muni des fiches des romanichels, 

a pu établir l'identité de la plupart des indi- 

vidus arrêtés. 

Un certain nombre d'entre eux sont frappés 

d'expulsion, interdits de séjour, insoumis à 

la loi milita ' 

Les iiïdiv 

dépôt. 

Saint-Trajet da Tarn (Lozère), a mis à tta sons 

la vou*e du oœiir une peinture d'une graaode va- 

leur artistique. 

cambrioleurs, etc., etc. 

arrêtés ont été envoyés 


Un o Motu proprio de Pie X 





prio commence par ces mots : Sacrorum anis- 

titum ; U comprend vingt-huit pages et est 


o Aucun évèque n'ignore, dit le Pape, que 


qués par l'Encyclique Pascendi, n'a pas aban 

donné son dessein de troubler la. paix de 

l'Eglise ; ils ne cessent pas de faire des re. 

crues secrètement et de répandre le poison de 



» Une toile audace Nous cause une profonde 



sant do leur ministère pour surprendre les 


apparente, dans laquelle est contenue la som 




tendue ». 



*'ègles. 


de l'Encyclique Pascendi et le Motu proprio 

-reproduit à cet effet intégralement les sept 

règles dont rénumération et le texte forment 

les dix dernières pages de l'Encyclique Pas 

cendi. 





'et la vertu ; les supérieurs se montreront sé 

vèrès et s'ils reconnaissent avec prudence le 

manque des vertus sacerdotales, ils expulse 


'pour fermer aux élèves expulsés l'entrée des 


Les études sont très chargées déjà ; par con 

séqment, le Pape prohibe absolument toute 


les meilleurs, dans les séminaires. 

Le Pape donne ensuite des règles très pré 






au décret Lamentabili. 



de Léon XIII du 31 juillet 1894 aux ordinaires 


même sujet. 

NOUVELLES MILITAIRES 




.guerre à la répartition, entre les différents 

corps de troupe, des 228,861 hommes formant 

le contingent de 1910, classe 1909, et ajournés 


armé lors de la session des conseils de revi- 

sion en 1910. 


BUi vantes : 

Infanterie 139,011 b omîmes : chasseurs à 

pied, 14,336, zouaves 3,300, sapeurs-iwmpiers 


cuirassiers 3,502,dragons 7.870, chasseurs 4,905, 

hussards 2,819, chasseurs d'Afrique- 558, Spahis 



rie coloniale 430, train des équipages 2,080, 

train en Algérie 400, secrétaires d'était-major 

et de recrutement 305, commis et ouvriers mi- 

litaires d'administration, 360, infirmiers mili- 

taires 195. 

ÉCOLE DE SAUMXJR 

Liste par ordre alphabétique des sous-offi- 




De Butler, maréchal des logis au 10" dra- 

gons ; de Lachaise, maréchal des logis au 10' 

hussards -, Lacouture, maréchal des logis au 

10' hussards ; Levasseur, maréchal des logis 

au 10' dragons ; Wallon, maréchal des logis 

fau 10* dragons ; Fraîer, maréchal des logis au 

10' hussards ; de Pracomtal, maréchal des 

-logis au 19' dragons ; Rastouil, maréchal dos 



Le Voyage de M. Faîtières 

Le retour à Paris 


Le président de la République est rentré oe 

.matin à 9 h. 15, à Paris, escorté par un pelo- 

ton de cuirassiers. 


rentre directement à l'Elysée : le président de 

la République est reparti à 10 heures et demie, 

en automobile, po-ur Rambouillet. 

au 

L'Agitation chez les Cheminots 

Un conflit sur l'Ouest-Etat 


Un conflit s'étant élevé sur l'Ouest-Etat, 

nous nous sommes présenté ce matin au Syn- 

dicat pour avoir des renseigneanenits. 

— Tant va la cruche à l'eau, nous a simple- 

ment dit un militant ; nous attendrons le mot 

d'ordre ; il y a un comité de grève ; tout ce 

que je puis vous communiquer, c'est l'ordre 

du jour suivant que les secrétaires des grou- 

pes "de Paris, réunis d'urgence, ont voté. 

» Les secrétaires des groupes de tous les ré- 

seaux, réunis au siège du Syndicat, après 

avoir été mis au courant des agissements de 

l'administration de l'Etat contre le camarade 

Renault, auquel il est reproché d'avoir exposé 

ses idées svndicalistes dans une brochure, 

proteste contre l'attitude inqualifiable des di- 

rigeants d>u réseau de l'Etat, affirment leur 

complète solidarité vis-à-vis de ce militant, et 

déclarent que cette nouvelle provocation ne 

pourra que donner une impulsion plus forte 

au mouvement de lutte que le syndicat a entre- 

pris contre les Compagnies pour faire ahoutir 

les revendjeati-cflis si légitimes du syndicat. « 

A la direction des chemins de fer de l'Ouest 

Etat, on ne veut rien dire sur oe* incident sans 

avoir reçu des instructions dru ministre des 

travaux publics. 

Au cabinet du ministre, on a déclaré que le 

conseil de discipline étant saisi de cette affai- 

re, on n'avait aucune déclaration à ajouter. 

Par contre, l'un des principaux fonction 

naires d'une grande Compagnie parisienne 

nous a déclaré que l'incident Renault, prenait 

une grosse .importance par le fait qu'il ne s'a- 

gissait plus d'un conflit particulier à l'Ouest- 

Etat, comme celui qui éclata il y a quelques 

mois au dépôt des Batignolles ou plus récem- 

ment encore comme celui qui survint entre la 

direction et la commission executive, mais 

qu'une grave question de principe était en jeu. 

— Toutes les Compagnies suivront avec inté- 

rêt, nous a-t-il dit, les phases de l'incident et. 

souhaiteront qu'on fasse un exemple ; pareil 

fait no doit pas se renouveler; il est impossible 

qu'une Compagnie tolère de telles exhorta- 

tions au sabotage et à rmdisciipldine chez un de 

ses employés. » 

Les MwÈm ei Mmà 


Les négociations engagées entre les prépa- 

rateurs en pharmacie et certains pharmaciens 

qui refusent de fermer leurs officines à neuf 

heures du soir ont échoué. Une tentative de 

médiation, faite par le préfet de police, est 

également restée sans résultat. 

M. Lépine avait, en effet, convoqué, à vingt- 

quatre heures d'intervalle, une délégation cle 

préparateurs et une délégation de pharma- 

ciens. Au nom des préparateurs syndiqués, 

MM. Diem, Désunir, Levasseur et Bertin ont 

exposé les raisons qui leur faisaient réclamer 

la fermeture générale à 9 heures du soir et la 

création de pharmacies de seeours pour assu- 

rer le service de nuit. Ils ont fait observer 

qu'à l'exception de cinq, tous les patrons 

avaient accepté leurs revendications et affir- 

mé que rien ne justifiait l'obstruction des ré- 

fraetaires. MM. Mille et Rémy, représentants 

du syndicat de la pharmacie commerciale ; 

Dufau et Jàboin, délégués du syndicat des 

pharmacies de la Seine, ont été entendus par 

M. Lépine. 

Au nom de la liberté individuelle, les pre- 

miers ont revendiqué le droit de laisser leurs 

officines ouvertes après neuf heures du soir, 

s'ils font bénéficier leurs employés de la jour- 

née de dix heures. Leurs collègues se sont dé- 

clarés, au contraire, partisans de la fermeture 

générale à 9 heures. Mais, en dépit de ses ef- 

forts, le préfet de police n'a pu mettre d'ac- 

cord les parties, et dans une lettre adressée 

à M. Diem, secrétaire du syndicat des prépa- 

rateurs, le chef de cabinet de M. Lépine 

avoue, non sans regret, qu'il considère son 

intervention comme terminée, une entente pa- 

raissant impossible. 

En présence de cet état de choses, les pré- 

parateurs se sont réunis ce soir, sous la pré- 

sidence de M. Dherbacourt. conseiller munici- 

pal du dix-huitième arrondissement. 

Plusieurs orateurs do la C. G. T. sont ve- 

nus les encourager à continuer la lutte. Dès- 

membres du syndicat ont exposé l'organisa- 

tion du service de nuit qui déjà fonctionne, 

mais pourrait, suivant eux, être amélioré. 

Puis les assistants ont voté un ordre du 

jour blâmant les patrons pharmaciens ré- 

fractaires, assurant te comité syndical de tou- 

te sa confiance et se mettant à sa disposition 

pour les mesures qu'il décidera en vue d'ob- 

tenir la fermeture générale des officines à 9 

heures. 

Détenu fusiilé 

Tunis, 8 septembre. 

Ce matin a eu lieu, au champ de tir du lac 

Sedjoumi, en présence des troupes de la garni- 

son, Inexécution de Dulery, du pénitencier de 

Tebeur-souek, condamné à mort le 29 mars 

dernier pour avoir blessé assez grièvement le 

sergent Gouraud. 

Avant de mourir, DUlery a demandé à enten- 

dre la messe ; il a été accompagné au poteau 

par M. l'abbé Rochegc-sse, aumônier militaire, 

et est mort courageusement 

Un carrousel qui s'effondre 

Berlin, 8 septembre. 

Un grave accident s'est produit à Lalberw- 

le*. près de Kaiserslauiern 

Un manège de chevaux de bois, sur lequel 

étaient montés 80 enfants, s'est effondré ; la 

plupart des enfants ont été grièvement btes- 

Vendetta corsa 

Bastia, 8 septembre. 

La vendetta vient de faire encore plusieurs 

victimes en Corse. 

On se souvient du bruit soulevé par la pré- 

tendue mort du bandit Sanguinetti ; son père, 

âgé de 60 ans, était ocoupé à lier des gerbes 

de luzerne dans une de ses propriétés de 

Queroiolo, lorsque tout à coup retentirent deux 

coups de fusd ; ie père Sangumetti, atteint en 

pleine poitrine par un projectile de gros cali- 

bre, s'affaissa, le cœur et le poumon gauche 

perforés ; le Parquet, do Bastia fit une en- 

quête qui ne permit d'avoir aucune certitude 

quant au mobile et à l'auteur de cet assas- 

sinat, j 

L'opinion publique crut à une vendetta des 

ennemis du bandit. 

A peine le Parquet était-il rentré à Bastia, 

qu'il était obligé de se rendre de nouveau à 

Quercioto, où un nouveau ©rime venait d'être 

commis. 

Le nommé François Albertini, porcher, âgé 

de 28 ans, rentrait son troupeau ; il était ae- ' 

compagné de son oousui Mattei, âgé de 15 ans,, 

et d'un nommé Guillaume Pietri. 

Soudain un homme surgit près de Mattei ; 

à peine le groupe Albertini-Pietri avait-il dé- 

passé cet individu que deux coups de feu re- 

tentirent ; Albertini pirouetta sur lui-même et 

tomba comme une masse ; Pietri et Mattei 

prirent la fuite, et en fuyant ils perçurent le 

bruit de trois nouvelles détonations. 

Le ou les assassins se sont acharnés d'une 

façon épouvantable sur la victime ; l'aspect 

du cadavre était affreux, deux balles avaient 

pénétré de chaque côté de la tète, avaient 

soulevé l'os pariétal, emporté le maxilaire 

et la lèvre supérieure, ainsi qu'une partie des 

joues. 

Une chevrotine avait traversé le corps de 

part en part, perforant le poumon ct le cœur.;] 

et brisant la colonne vertébrale ; deux autres ' 

chevrotines avaient brisé les deux bras et 

étaient allées se loger sous les omoplates. 

L'acharnement ct la férocité dont ont fait' 

preuve les auteurs de cet assassinat rappellent 

un drame qui se déroula il y a quelques an- 

nées sur la place d'Armes de Bastia et dont 

la victime fut un autre Sanguinetti. 

L'enquête du Parquet, n'a permis de rien 

découvrir ; le mobile et les auteurs de co 

crime restent comme ceux du premier incon- 

nus officiellement ; l'opinion publique veut y, 

voir la vengeance de l'assassinat du père San- 

guinetti ; les Albertini sont les ennemis des 

Sanguinetti. 

On se rappelle que lorsqu'on annonça sa 

mort, pour se délivrer un certificat de vie, le, 

bandit Sanguinetti tua un Albertini, frère aîné 

de celui qui a été assassiné à son tour. 

Courses de clievaux 

A SAINT-CLOUS 


Prix de Suresnes, au ti-ot monté, 3,000 fr., 

3.000 mètres. — 1. Cii-Blas, par Urgent et Co- 

lombine, à M. F. Guilet (Cœuret); 2. Gallus, 

à M. G.-H. de Nitiis (Caumont) ; 3. Havaane, à 

M. Th. Lallouet (Deschamps). 

Non placés : Gatteville, Hamilton, Généreu- 

se, Héliogabale, Halia, Historiette, Girofia, 

Héroïne. 

Mutuel : gagnant 130 50, placés Gil-Btas 28, 


Prix Serpolet, au trot attelé, 3,000 fr., 2,800 

mètres. — 1. Hyette, par Sébastopol et Itha- 

que, au haras de la Roche (Ed. James.) ; 2. 

Hauteur, à M. Jourdan (G. Lemoine) ; 3. Hé- 

roïne, à M. A. Garnare (Tamberi). 

Non placés : He-rbiUon.Hersàlie, Hardi-Page, 



Hauteur 20, Héroïne 17 50. 

Prix des Vendanges, au trot monté, 4,000 

fr 3,500 mètres. — 1. Hébé, par Bégonia et 

Ergoiine, à M. L. Olry-Reedarer (H. Picard) ; 

2 Harpe-Eolienne, à M. F. Léguillon (L. Du- 

four) ; 3. Hypothèse, à M. A. Lebaudy (Glé- 

ran). 

Non placés : Hérode, Vaillant, Belios, Hu- 

•an- . . 6 

Mutuel : gagnant 50, places Hébé 19 50, 

Harpe-Eolienne 52 50. 

Prix Raoul Raliière, au trot attelé, 10,000 

fr., 3,500 mètres. — 1. Halifax, par Hetman 

et Sarah-Bernard, à M. C. Rousseau (Tam- 

beri); 2. Harold, à Le Lieu Haras (Leverrier) ; 

3. Hermine, à M. Gostanobel (J. Méquignon). 

Non placés : Henriette-Leyburn, Hébée, Ren- 

tier, Hermione, Hautvillers, Hambletonian, 

Hirondelle, Henné 11, Héroïque, Hourra. 



Prix de la Plaine, an trot monté, 2,000 fr., 


Une-Divorcée, à M. L. Olry-Rœderer (E. 

Urier); 2. liammecless, à M. A. de Wazières 

(de Wazières) ; 3. Harleiita, à M. P. Lenoir 

(Labatut). 

Non placés : Hélice, Hanneton, Helvétius, 



Hommerless 12, H ariette 22. 


2,200 mètres. — 1. Grenade, par Travailleur-II 

et Source, à M. Ov. Moulinet (Métivier) ; 2. 

Loustic, à M. Aboi (Neveux); 3. Flèche-d'Eau, 


Non placés : Facilité, Franeklin, Goliath, 

Falemo, Gaiathée. 



Prix de Loiiviieir.s, au trot attelé, 2,000 fr., 

2,900 mètres. — Girandole, par Fuschia et Or- 

monda, à M. E. Desprez (Ed. James) ; 2. Plain- 

vEJe, au haras d ela Touche (Rolland); 3. 


Non placés : Entraînante, Ut, Unité, Estry, 

Diplomate, Guillaume-Tell, Eduen, Island, 

Fanny-Leyburn . 

Mutuel : gagnant 16, placés Girandole 13 50. 

Plairwiiiile 22 50, Etourdi 19 50. 

A R1SCLE 

Notre réunion a été très animée, l'affluenee 

censidérabla et les épreuves disputées avec 

entrain. 

Voici le classement : 

Prix de Circonscription, 11 inscrits, 4 par- 

tants. — 1, Idéal (geniCemani), deux longueurs; 

2, Sans Souci (Boubée) ; 3, Mademoiselle 

(Fauidouas) ; 4, Misère II (Duicourneau). 

Prix des Haras, 13 inscrits, 7 partants. — 

1, Saint-JtiiS'-Ibarre (Peyrotte), uns lor 

2, Auto (Gavé), trois longueurs 

(Desmarets). 

Non placés : Brag II dérobé, Embroché, 

Sylph, Cécile. 

Prix du Jockey-Club, 8 inscrits, 5 partants. 

— 1, Barbara (Sahoulard), une demi-longueur; 

2, Malakoff (Salamagnou.), trois longueurs ; 

3, Congrès (Dubos, apprenti). 

Non placés : Fleur des Pyrénées (Clout), 

tombée, Lucifer. 

Prix des Steepie-Cliases, 7 inscrits, 2 par- 

tants'; — 1, Ve'ra (Broquère), trois longueurs ; 

2, dareriice II (R. Baraqué). 

A AUCH 

grandes manœuvres de Picardie, où il pilotera 

un aéroplane. 

La Ligue nationale aérienne vient à cette 

occasion de demander au ministre de la 

guerre de décerner à cet habile pilote la croix 

de la Légion d'honneur. 

DEUXIÈME EXPOSITION INTERNATIONALE DE LOCOMO- 

TION AÉRIENNE 

On sait que les organisateurs de la seconde 

exposition internationale de locomotion 

aérienne ont réservé, dans le groupe des so- 

ciétés que" prévoit la classification générale de 

l'exposition, deux classes spéciales (17 et 18) 

aux inventions, aux plans et aux modèles 

réduits d'appareils de locomotion aérienne, 

quels qu'en soit la forme et le principe. 

Si beaucoup de petits inventeurs, aux idées 

parfois fort intéressantes, sont connus, beau- 

coup plus encore sont ignorés du grand pu- 

blic. Aux premiers, le Salon prochain offrira 

la consécration d'une renomméo déni faite et 

il fera connaître les seconds 

Pour les une et les autres, leur participation 

à l'exposition constituera une excellente pu- 

blicité, la meilleure possible peut-être, car il 

est certain que la foule qui, du 15 octobre au 

2 novembre prochain, se pressera au Grand 

Palais, prouvera par sa présence même l'in- 

térêt qu'elle porte à la locomotion aérienne, 

et aucun détail, même les modèles réduits, ne 

saurait la laisser indifférente. 

4 Un certificat établi par un IDM, 

mente constatant leur aptitude nh,- in a^-. 

fonctions qu'ils soUicitem et nttnlÎUe J*' 

sont vaccinés ou revaccinés d"nvn ant cnÏÏ* 

six ans Ces renseignements" pol,"10^ S 

6tr& 

un médecin de l'administration 

rera, en outre, que les postula^"' -aui sv* 

atteints de tuberculose 

Tout postulant qui pr 

mes de cette maladie ser 

exarnen_ 

iants rie 1 ' 

4P 

çonfnmô'îit^ 

resenterait u", ° ut *"^ 

de cette maladie serait élimina «îmiiî?- 

Enfin, une copie certifiée ri" 6 ,i 

services militaires et un certificat H^t. rtw 

conduite au corps ou, en cas d'éviL 118 bsjrï 8 

certificat constatant leur suuation I:>tion , 

de vue do la loi sur le recrutemém^ Po'^fi 

mec. 

ut ue rrl* 

La liste d'inscription des cann). Vive-la-Classe (M. de La- 

barre), Garde-Malade II (Salmon), Canteloup II (Fâ- 

cher), Pacificateur (OUuyn), Fol Amour II (Monnat), 

Ibicus (M. d'.Orgeix), François II (Bourdale), Na- 

dir ni (Leecmte), Grom (J.-B. Moreau), Barnery 

(MaUegni). 

Pronostics : 

Paris-Sport : Girona, Parfumeuse. — Bona II, 

écurie Ephrussi. — Viuci, Breeze. — Geroy, Cala- 

bra. — Bona II, Valmont II. — Garde-Malade, Bai- 

bery. 

La Liberté : Parfumeuse. Théorème. — Bona IL 

écurie Ephrussi. — Casablanca II, La Chananéenne. 

— Calabra, Saint-Enimie. — Scandale. Jeannette. 

— Garde-Malade. Canteloup II. 

L'Intransigeant : Théorème, Pikalaporta. — La 

Genevraye, Max-Dargmn. — Breeze, Vinci. — Ca- 

labra, Intrigue. — valmont II, Phaéton II. — Pa- 

eiûcateur, Grom. 

Aéronautique 

LES AÉROPLANES AUX MANŒUVRES 

T .. . :• Formerie, 8 septembre. 

Le liemenant BeUanger, se rendant en aéro- 

plane aux manœuvres. n,e Picardie, a atterri 

dans dexcellentes conditions à Formerie à 

8 h. 25 après une escale d'une heure trois- 

quorts au champ d'aviation de Grand v il liers 

JtëfT^ s ' ô ? t dirisé ÛU moyen d'une bous- 

sole a travers des nuages très ba= 

Formerie est situé à 14) kilomètres de Paris. 

LE RECOUD DE LA HAUTEUR BATTU 

L'aviateur Géo C3wJ&£ !^&%e 

matin son intention de faire une tent ivc m 

soir contre le record de la hauteur, détenn rn? 

Morane avec 2,582 mètres 

LWJU1 pa - r 

fi a, accompli cet exploit cet après-mirii 4 

a^îtfriio^ s ' est élcv ^ K à 

- Au cours de son vol il 

tras - 

çon, 

France 

BULLETIN METEOROLOGIQUE 

Du 8 septembre. 

Il est tomhr 5 m/m d'eau au Puy-de-Dôme. 

Unie aire de pression couvre l'ouest et le nord de 

l'Europe; le barosnètre marque 771 m/m à Shield, 

772 à Bordeaux; une faitole dépression persiste sur 

la Pologne; une autre s'avance sur l'Islande (Sey- 

dlafjoiid, 751 m/m). 

Le vent est faillie om modéré tVentre nord et est 

sur toutes nos côtes; ta mer est houleuse a Cher- 

bourg, peu agitée ou .belle aiaeurs. 

La température est restée sensiblement la même 

en Europe: ce matin, le thermomètre marquait 7" 

ii ll.aparan.da, 10" à Bedfont, 11" à Nantes, 13' à 

l^ris, 22' à Alger, 6° au Ventoux. 

En France, un temps beau est probable, avec 

température voisine de la normale. 

Ea?. rher,| twi un cia 

Toulousa,.. ! 

Pny-d)-Oima 

Ple-du-MUUj 

Perpignan, j 

Bordeaux.» i 

jiiiXtM. SUXIM. 

l4e la veilla 

61.5 

59.5' 

53. V 

20.2 N. f. a. beau 

5.7 E.N'.E. m. b. 

6.9 S.S. 0.faib.b. 

îO.i E.S. 

i 

E. m. c. 

10.5' 

4.9 i ISA 

-1.1 7.9 

13.1 22.8 

« Puisque je île suis plus très 

d'être en sûreté à Sain.t-Mart.ial, 

1er sur Laboulbène ; mon ad v er; 

gxtera pas grand'ebose, je crois, à 

cher là-bas ce que je lui réservais 

Et le général du Moriez prit i 

de nouvelles, dispositions pour recu.'er rte •"' 

à trois kilomètres sa ligne de défense 

i 

tendre l'attaque des troupes rouges 

série de forniid&bles .positions qui s - oftr . 

à lui un peu plus loin. 

D'abord il mettait, entre le général Ctiw 

et. lui, un profond ravin qui court iv- 

Nazaire à L'abouibène et que qnûes"camni' 

gaies de ses deux brigades suffisaient amnit 

ment à protéger. Il confiait au général Barri 

le sain da tenir en arrêt, à Campons, avec u 

gros de ses troupes, toute tentât iv" 

do l'armée de Castres. Puis, et c'. 

sont révélées, le matin surtout, le 

qualités tactiques du commandai 

sien blanche, il donna l'ordre à 

brigadier, le général Barril, de s 

bas-fonds d'Avitz, où il avait rassembla y 

deux régiments, en arrière de la brisede Bar 

rès entre Laboulbène et Gain pans, de façon i 

prolonger la gauche de la 6-i' brigade datt 

cette direction et à tenir toutes le& crêtes entra 

la route de Castres à Venez et de Castrés i 

Laulrec. 

La brigade Barril avait deux heures yxiur 

effectuer le mouvement pour lequel elle était 

adimirablemeiift. abritée par une .série de iiau. 

tours. Elle emportait avec, elle presque toute 

l'artillerie de la 38* division,. 

On verra tout à l'heure qu'elle réuss 

rablemont dans ea tâche et que co : 

cette fois, qui décida du sort de la jo 

Noue allons (maintenant laisser la 

sion dans ces positions d'attente du 

pour examiner rapidement dans que 

ditionis son adversaire se préparai' 

dar. 

Le général Glavel, avec ses quatre régi 

nieoits, avait quitté, à 7 heures dm matin, li 

ville de Castres qu'il occupait depuis hier. 

A peine arrivé dans la campagne il avait 

divisé ses troupes en deux colonnes, au 

moyen desquelles il se proposait, en filtrant 

à travers les ravins boisés qui s'offraient 1 

lui, de gagner les ailes de la division ennemi 

pour etieetirer celui-ci entre ces deux «OR* 

de bras. A droite marchait la 61° brigade, i 

gauche la 62'. Une importante réserve placée 

au centre à la Bourriett© devait, au moment 

du choc final, se porter sur le point des ligna 

blanches que le olief du parti rouge &e dis- 

posait à enfoncer. 

Il était près de 9 heures lorsque le mots* 

ment commença à se dessiner. 

Nous pûmes en saisir tous les détails de la 

petite église rie N.-D. de Campams, où nous 

tions placé et d'où la vue s'étend, sur Cas- 

tres, sur toute tinte région semée de touiïes da 

bois, coupée à chaque pas par de profonds 

ravinements. 

La gauche, de la division Calvel s'était avan- 

cée par la route de Castres à Lautrec : Is 

droite marchait par celle de Castres à Laboul- 

bène. Le centre refoula d'abord, non sans 

peine, les avant-postes du général du Morift 

Qui combattirent pied à pied dans tes W" 

fonds de gauche ; puis il devint visible qift 

portant sur la gauche de la 38" division M 

leur effort, les troupes rouges doublées « 

leurs réserves allaient tenter d'emporter .es 

hauteurs de la Boudounié et de distaqwi-* 

' divi- 

ombat 

lies ct«. 

à l'abor. 

NOS VINS POUR LE CANADA 

L'Officiel du 7 septembre publie un arrêté 

du ministre de l'agriculture du 6 juillet der- 

nier, qui habilite, dans notre région, pour la 

délivrance des certificats d'analyse consta- 

tant la teneur alcoolique des vins deetinés à 

l'exportation au Canada : 

MM. Semienon, directeur de la station œno- 

logique de l'Aude, à Narbonne ; Vineens, di- 

recteur de la station œnologique de Toulouse; 

Founuer, à Lézignan ; Martin, à Rodez ; 

Surre, a Toulouso ; Vaillant, à Port-\endres ; 

ces quatre derniers directeurs des.laboratoires 

du service de la répression des fraudes. 

anche, 

était là .tout Titere 'néri f 

po int de la detens 

Mais la 63' brig; 

Die, par une hem 

du Moriez, juste 

tout l'élaa de la' 

où ealEie-ci allait 

avoir, du reste, . 

îonrl des ravins fc îe.u iueui-«i«.-i v«~ r- ... 

ies lignes blanches et de l'art-ïlenc 

appuyait, son chef le général Barra «-Ji 

tait en avant, dans une irrésistible 

inspiration au 

ut vers lequel tend» 

-n rouge au m** 

cet à Tassait. .W 

nduire dans sa marcl* w 

feu meurtrier des P 1 

tre-at- 

nflt 

; ce record a été contrôlétar MM^n' 

Ttosaaéter et Fournier, rJédŒr^K 

ero-Glub de 

U CROIX POUR umm 

Postes et Télégraphes 

RECRUTEMENT DE TRENTE AGENTS MÉCANICIENS 

DES TÉLÉGRAPHES ET DES TÉLÉPHONES 

Un concours pour l'admission à trente em- 

plois _ d agent mécanicien des télégraphes et 

des téléphones aura lieu à Paris les 11, 12 et 

13 décembre 1910. 

Pour être admis à oe concours, les candi- 

dats doivent avoir satisfait aux obligations de 

la. loi sur le recrutement de l'armée (loi du 

^1 mars IGOo, art. 7) et être âgés de 25 ans au 

plus au 1 janvier 1910. Pour les candidats 

ayant effectué leur service militaire, la limite 

a âge est reculée de la durée de ces services 

militaires, sans toutefois pouvoir dépasser 

30 ans. 

Peuvent seuls participer aux épreuves d'ad- 

mission : 

1° Les anciens élèves brevetés des écoles 

nationales des arts et métiers ; 

_ â Les anciens élèves des écoles nationales 

d Horlogerie de Besançon et de Cluses, de 

i ecme d ouvriers et de contre-maîtres de Chi- 

li y, des écoles nationales professionnelles et 

des eeoj.es professionnelles de la ville de Paris 

(Diderot et Dorian) ayant obtenu le diplôme 

de sortie d'une de ces écoles ; 

_.f anciens élèves des écoles pratiques 

d industrie pourvus du certificat d'études pra- 

tiques industrielles ; 

AH H s - ouvrters mécaniciens qui produisent 

des références certifiant qu'ils ont travaillé 

pendant deux années au moins dans un ate- 

lier delectricien ; 

5* Les candidats possédant un brevet de 

secona-maitre ou de quartier-maître mécani- 

cien ou torpilleur de la marin© de l'Etat et 

libères ou libérables avant la date fixée nour 

l'ouverture des cours. 

Les postulants se procureront le programme 

î' a dl ^ tion des P


^^^ n 7^ ol\Tr1o^ prendre la 

H fut promu lieute 

^î^dacona^ 

U au- 

l)iir V"f„ 23 février 1910, eu 

! îîi' Membre du cacseï 

4e la 68° Brlg£ 

tif> n de Montauban : 

notre ré* act f* brtea de d'infanterie 

-a-'vres "f c f ^mmenceront uujour- 

^ktt^h direction de M. le ge- 

1 -'.V-HW. so^ôn" une durée de huit 

i* Elles ^âns la partie com- 

^^nteoh, Oastelsarrasin, 

^^,5 feront peu importantes 

B n% „-„,-onteTic de Montauban 

Sentô d ^ matin vendredi. Jus- 

5E5 Epffïr effectuieront des ma- 

es il\.' 

mative die 500 francs, renferme dans W MWi 

eu cuir, une superto trousse de totiewe, eus 

chaussures neuves, divers vêtements ue re- 

change, un magnifique revolver BronwioK eî 

des iiapiers d'affaires, parmi lesquels étaient 

dissimulés une liasse de biltot.s do banque de 

30,000 francs. (Nous faisons des réserves sur 

cette soimime, le fait ne pouvant être confirme 

que par son propriétaire). 

AvanWiier moreredii, M. Lucien Doaina.rel, 

en compagnie d'une fillette «finie dizaine d an- 

nées longeaient le chemin creux qui conduit 

à une carrière, lorsque à cent mètres environ 

de la route d'Albi, M découvrit; soigneusMncirt 

caché dans les broussailles, le sac cn qiw'tition. 

Après l'avoir ouvert, il le transporta fin 

bord du chemin et vint faire part de sa trou- 

vaille à M. Louis Mairie, receveur buraliste, 

armurier et débitant de tabac. 

Sur les instances de M. Cammous, commis- 

saire de police, à qui Us s'emprossereiiit de 

faire part de leur trouvaille, ils revinrent le 

soir vers 5 heures, retirer le sac abandonné 

sur 'le revers du fossé et le confièrent au chef 

de police qui, après un examen minutieux, 

constata la disparition du revolver et des va- 

leurs, si toutefois valeurs il renfermait. 

Après avoir vidé la valise et, l'avoir rem- 

plie de paille, M. Mairie, escorté de deux gen- 

danmes regagnè-reiiit les Sept-Fontaijues et le 

sac fut, glissé dans le taillis au il avait été dé- 

couvert. 

Dans l'espoir que la personne qui s'était ap- 

riropriée les objets maaiquanis jugerait conve- 

na.ble d'opérer de nouvelles foicilles, les paiv 

doues passèrent une partie de la nuit à sur- 

veiller les alentours, et hier matin jeudi, ils 

réintégraient la caserne eamis avoir rien cons- 

taté d'anormal sur les lieux. 

D'après un lélégramme adressé lundi, à 

11 heures, au secrétariat de la mairie, le sac 

serait la propriété ue M. Jean Dutilho, 2 bis, 

rue Verdi, à Nice. 

Sous prétexte que la Dépêche détient le mo- 

nopole des informations, le secrétaire insista 

pour que les annonces soient communiquées 

au journal de la rue Bayard, qui les pubha 

à la rubrique Albi, mardi et mercredi. 

Cette prétention sera appréciée comme d 

convient, la Dépêche n'ayant eu connaissance 

du fait nue par la note qui a paru hier dans 

l'Erpress. 

Surveillance des étalons 

Tout propriétaire d'étalon ayant rintention 

de le consacrer à la monte publique pendant 

l'aminée 1911 devra en faire la déclaration à 

la préfecture ou à la eous-préfecturo de son 

.arrondissement avant le 10 octobre, prochain,. 

Des formules imprimées de déclarations se- 

ront mises à la disposition des intéressés dans 

les bureaux de la préfecture et des sous-pré- 

fectures. 

Les propriétaires qui auront produit leur dé- 

claration dans le délai prescrit seront ulté- 

rieurement avisés de la date de la réunion de 

la commission chargée de constater l'état sa-, 

nitaire des étalons. 

^ vers 5 h 

avait *U Toidoi5£ K 

fWnêt 'fl,^ avec son frère on 

S?L» touTt^ cou, e VZT ia \û*v 

te toS FU^ 6té de route se dS bite s ' en 

' ^^^^^ 

6ni Ps l'-,1ïï >e!n:t orte à son secours. 

Washington, «J septembre. 

Au ministère de la marine, on apprend offi- 

ciellement qu'il y aurait trois morts et onza 

blessés appartenant au cuirassé North-Dalesta. 

Newport-News, 9 septembre. 

Selon les derniers renseignements, l'incen- 

die a été causé par l'explosion d'un baril da 

ds pétrole dans le Local des chauffeurs, où 1er 1 

flanunes furent étouffées. 

L'AFFAIRE CRIPPEN 

Londres, 9 septembre. 

A la reprise de l'affaire Crippen, Mme Adev 

line Harrisson, ancienne amie de Mme Crip- 

pen, interrogée relativement aux cheveux" 

trouvés parmi les restes de la victime, a dé- 

claré qu'ils rosseroblaioiit à ceux de Mme 

Oréppen. 

Pendant llnlerrogatoiire, on a romarepié que 

Grippen correspondit, par signes, avec miss 

Le Neve, qui paraissait lui répondre - par m» 

uosyllabes. 

L'affaire est. renvoyée au 14 septembre. 

Les Relations Internationales 

Le conflit turco-grec 

Salonique, 9 seplembTie. 

Lie comité de boycottage a proclamé le boy- 

cottage contre les marchandises provenant de 

"a Crète, assimilant ainsi les provenances Cre- 

toises t celles de la Grèce. 

La proclamation du boycottage centre les 

marehandises venant de l'île, quo la Turquie 

'insiste à considérer comme partie toi i-grant* 

Te l'empire est consiiidiéfrée comme très c-aras* 

téristique. 

A.ÉSEÔBa-.A.TjTxc^ cria 

L'AVIATION EN TUNISIE 


Hier soir, l'aviateur Dufou.r a fait un vol di 

,530 mètres en 3 minutes 55 ; la foule a fait 

une ovation h Bufour. 

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EN VENTE PARTOUT 

Audience du 7 septembre 

JUGEMENTS coNFinMKS. — Adolphe Leroy, âgé 

de 49 ans, inculpé de vagabondage et mend 

cité, fut condamné, le 18 août, à Montauban 

à deux mois de prison. La cour confirme. 

— Félix Mcngin, figé de 53 ans, inculpé du 

même délit que le précédent et d'ivresse pu- 

blique fut condamné par lo tribunal de Mois- 

sac lé 9 août, à 3 mois et 1 jour de prison et 

à 5 francs d'amende. Ce jugement est con- 

firmé. 

— La cour confirme encore une condamna- 

tion A 2 mois de prison et à 5 francs d'amende 

prononcée pour vagabondage par le. tribunal 

de Castres le 19 août, pour vagabondage et 

ivresse à Anglôs. 

Congrès de Gynécologie 

La sixième session du congrès de gynécolo- 

gie, d'obstétrique ot de pœdiatrie so tiendra fi 

Toulouse, du 22 au 27 septembre 1910, sous la 

présidence do M. le professeur Klxmiseoa (de 

Paris). 

Des réductions importantes seront consen- 

ties en' faveur des congressistes ct de leur fa- 

mdie par toutes les Compagnies de chemins 

do fe'r français, par les hôtels ct restaurants 

de Toulouse. ' 

n'intéressantes excursions seront organisées 

qui permettront de visiter, a prix très réduits, 

la Cité de Careassonne et les sites les plus pit- 

toresques des Pyrénées (Luohou, Bagnèrcs- 

de-Blgorre, Luz-Saint-Sauveur, cirque do t.a- 

varnte, etc.). Le programme détadlé des fêtes 

et excursions sera communique sur demande. 

La cotisation est. Usée B 20 francs pouf les 

membres titulaires, à 10 francs pour les tnem 

gréa adhérents (femmes pu «niante des titu.. 

l-iires et étudiants eu médecine). On peut dès 

aujourd'hui on envoyer le, montant û M. le 

docteur (Villes, trésorier du congrès, 12, rue 

des CouteLiers, Toulouse. 

Pour tous ronwseignemonts, s'adresser h M. 

le professeur Audebert-, secrétaire général du 

congrès, i, plaê Matablatk a Toulouse. 

AVIS PB DÉCÈS 

Madame veuve Pierre RACHOU, Madame. 

veuve Acthille RACHOU, Monsieur ct Madame 

Georges RACHOU, Monsieur et Madame Ray- 

mond RACHOU, Monsieur Maxime RACHOU, 

M-ademoiseUe Jeanne MAHIEU,Monsieur Léort 

MAHIEU père, Monsieur MAHIEU fils, les fa- 

milles GLERBOIS, MAHIEU et PEDA1LLER, 

ont, rhauneur de faire part de la perte cruelle 

qu'ils viennent d'éprouver cn la personne: 

de 

MonsleiPPierre-Jean-Linrent RACHOU 

décédé le 7 septembre 1910, à Saint-Rusfioe 

(Haute-Gaionnej, à l'âge de 28 ans, muni des. 

Sacrements de l'Eglise. 

le servico religieux aura lien le 10 septem- 

bre 1910, au château de Lasfondo (Tarn-ct-Gn.- 

remna]' et ! inhumation sera faite audit châ- 

teau dans le caveau de famille. 

"""AVIS DE NEUVAINE 

Monsieur GOUAZE, substitut du procureur 

de la République, et Madame GOUAZE, les 

familles BLUA, DUNAC et Louis DOAT prient 

leurs amis et connaissances de leur faire 

l'honneur d'assister k la messe de neuvaine- 

qui sera dite le samedi 10 septembre, h dix 

heures précises du matin, dans la chapelle de 

la Compassion, rue Deville, 2, et rue des lois, 

pour le repos de l'âme de 

Mademoiselle Yvonne G0UAZÉ 

U ne sera pas envoyé de lettre dé faire-part, 

le présent avis en tenant lieu. 

Foires et MaxcMs 

M^BOHZ DU HAVRE 

Du -S avuemlir*. 

Courant MHO, 87 ce ; ïirociwln , si ; r.ovcmhr*, 

83 U6c.ran.biv »i 00 ; JaJivU'r MU. « ri : U-vi ior, 

RI s-7 mais. »i -, avril, su • -'VH|

Un — Courant, 95 25; prochain, 95; 4 dsrode.ns, I 

H 75- k premiers, 87 75; tendance fatbtle. 

Colza. — Courant, 60 7ô; prochain, 61 25; 4 derniers 

83; 4 première, 63 50; tendance faible. 

Alcools! — Disponible, 46 25; courant, 46 75; prochain. 

45 50; 4 derniers, 45 25; 3 d'octobre, 46 25; 4 

premiers, 47 75; tendance terme; cote officielle, 

46 75. 

Sucres. — Courant, 34 75; prochain, 34 25; 4 d octobre, 

34 25; 4 premiers, 27 75; tendance ferme; 

roux 'cultes, 41 25; autres jets, 41; raffinés, 77. 

MARCHÉ DE LA VIIAETTE 


Bœufs. — Amenés, 1,426; vendus, 1,350; 1 66; 1 56; 

Vaches. — Amenées 915; vendues S90; 1 66; 1 56; 

1 43 

Taureaux. — Amenés 290; vendus 250; 1 34; i 28; 

* Veaux. — Amenés 1,538; vendus 1,200 ;2 1S; 2 08; 

Moutons. — Amenés 9,458; vendus 9,000 ; 2 46; 

2 1 

Porcs. — Amenés 5,775; vend-us 5,775; 1 74 ; 1 70; 

i 62. 

Peaux de moutons, 2 a 6 o0. 

Vente : mauvaise, gros bétail; très active, moutons-, 

plus difficile, veaux; -plus mauvaise porcs. 



Blé-s. — On cote : Les lfiO kilos départ des départements 

producteurs du Centre; blé vieux, 27 50 

à 28 fr. ; nourreaux, 28 50 dans notre région; blé 

nouveau, 22 50 à 23 fr. l'hectolitre; Danube sur 4 

de semteœbre, 21 fr.; Redwinter, sur septembre-octobre, 

22 50; Plata sur Janvier-avril, 22 50, le tout les 

ttô'kilos nus; pris à bord non, dédouanés. 

Farines. — On cote ; Farine fleur du haut pays, 


39 fr.; escompte 1 % 

Issues. — On cote : Son gros, 16 fr. les 100 kiaos 

nus; ordinaire, 11 25; Mata, 12 75 logo; repasses fines. 

16 fr. Ces 1C0 kiilos nus; ordinaires, 14 50; Plata 


Mais. — On cote : Roux Plata disponible, 17 fr. 

les MX) kilos logés sur 4 de septeTnore. 17 25; Cinquantini, 

21 fr. !es 100 kHos nus' magasin. 


100 kilos nus; Bretagne grises, îs 75. 

Seigles. — On cote : Sei-gîe de pays, 19 50 les 100 

kilos; Russe sur septembre, 17 75 les 100 kilos nus; 


18 francs. 


LOT-ET-GARONNE Marmande. 


Poulardes, 0 80; jeunes poulets, 1 fr. le tout le 


Pintades, de 5 à 6 fr. ; canards, de 4 50 à 5 60, le 


Œufs, o 85 la douzaine. 

Cochons de Oait, de 15 à 25 fr. la pièce- 

Blé 22 fr los 80 kilos, rendu gare de Falgueyrat. 


Vi!,eneu've-?ur-LGt, 7 septembre. 

Apport, 200 quiaitaux. 50/4 100 fr. ;«»/£;^! El 

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Effot dss ËMinuré* s Augmentation du degré alcoolique. — 

Finesse augmentée. — Pas de jaunissement. — Pas do gbùt de 



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Fonds garantis par le gouvernement français. — 

OMHga-tiana Tunisiennes 3 % 1802 456 50; Madagascar 

3 % 1903-1900 90 00. 

Emprunte de vEUcs (Ville de Paris). — Obligations 

1871 quarts 105 &S; 1892'2 i % 372; 1894-1390 quarts 

07; 1904, 2 i %405 25. 

Valeurs françaises. — Crédit Foncier de France 

(actions nominatives) 795; Foncières 1883, 3 % 426; 

19C3 6*6; Banque Française pour le Commerce et 

l'industrie ex-coup. 9 323 50; Lyon à la Méditerranée 

(Paris à) fusion 3 % anciennes -169 75; Orléans, 

cK'igaitlons 3 % anciennes 430; Ouest, actions de 

jouissante ex-coup. *i 49-1. 

Fonds d'Etat étrangers. — Maroc, 5 % 1910 522; 

Rucse, eoiteottdé lie série 95 50; Ottoman 4 % unifié 

€6 25. 

Valeurs étrangères. — Banque CentraSe îlexioaine 

ex-couip. 20 499; Nord de 1 Es-pagne (Ch. de fer) 

ciblagationâ 3 % Ire série 375; Saragosse (Ch. de 

•fer), Oblis-at-ions 3 °/0 le H. 3Sô; Brésil 5 % 1908 

(Port de Pernambuco) remb. à 500 fr. 510. 

Valeurs dive-nses 1 Actions). — Société Toulousaine 

du Bazacle ^-érie A. Ex. c. 1. 269; Mines de Carmaux 

ex-couip. C0 21S5: Mines d'Albi ox-coup. 4 236; 

L'Epargne ex-coup. 23 299. , 

Valeurs diverses ((Obligations). — Société Toulousaine 

d'ESeotricité 5 % 1990 SCO; 5 % 1900 1/5 100; 

5 % 190s 4S5; 5 4/4 % WO; GTands Cafés 4 % 

488; Mines d'Albi 4 % 487 50. 

Ghans-es — Espagne, les 100 pesetas 93: Londres 

^ 22 i \ 25 25 i; Berlin, 120 3/16 à 123 7/16. 

CHEMIN DE FER D'ORLEANS 

RELATIONS RAPIDES ET DIRECTES 

Paris-Quai-d'Orsay 

Neussargites et St-Flour, via Bort-Neussargues 

IA Oamuagnie d'Orléans a organasé pliarieurs 

9SW

NTIMES 

Organe quotidien cle Detemsse 

RÉDACTION ET ADMINISTRATION: 

Sociale 

Toulouse, Rue Roquelaine, 25 

LE NUMÉRO 5 CENTIMES 

Tire» moi» 

. 6fr- 

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CT DÉPARTEMENTS LIMITROPHES . 

20 

24 - 

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*»fr- 

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' r SUl0 ,»nt des 1" et i6 *• chaque mois et sont payables d'avance 

^bonnj£^£ ^«ffll fulrtuc («Ht itr, «vom^nU 4* 60 

ÉDITIONS 

l*f, Avoyron, Corrèze, Cantal 

Q OPSi tp^-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes 

Tarn-et-Garonno, Lot-et-Garonne 

RÉGIONALES 

Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales 

Haute-Garonne, Ariège 

Edition du matin spéciale s Toulouse 

RÉCLAMES ^ ? ?s 

BÉCLAMRS (8. ^ - X - , 

IOCALES. _ 3 _ » 

AiraoncM ot Réclames sont rocuos dans 

no» Bureaux, ru» KoquoJame, 15, » Toulouse, et cliëz tous nos Correspondant*, 

Vendredi 5» Septembre 1919. — 20* Année - N° 6,503. BUREAUX A PARIS: 28. RUE FEYDEAU 

Mot" proprio dans 

Mae pu»»f " n ^Jvë»M "mesures prati- 

^Tp^'Aoîernismt; notamment dans 

*->--«»{re I e .;0jats. 

retour de 

i r»i-tré à Paris, 

« Fsiiières est remr* ^ ^ immédiate- 

Mtnns la "«te d'admission à l'Ecole 

Nous pu&i'ons w 

,. a Tunis, ie détenu militaire 

On a {usji^né à mort pour avoir gneve- 

^^rf^sentôuraud. 

"tentations p«r 

maohir.istes, 

'

VENDREDI 9 SEPTEMBRE ifiiS 

wûWorts avec les découvertes et les propres 

Se sciences, par le docteur San Koman y 

grCna. évoque auxiliaire de Cataoorra : 

2) L'apologétique et les Etudes Bibliques, 

par le P. Jeana de Abadal, S. 3., et le chonoi- 

iw- Isidore Coma, de Tarragona ; 

3) La science archéologique auxiliaire de 

l'apologétique, par le commandeur Horace 

•Marucchl. de Rome ; 

41 Apologie de l'Eglise par les œuvres so- 

ciales, par M. Rafaël Rodriguez de Cepeda, 

de Valenee (Espagne) ; 

5) Balmès, docteur insigne du catholicisme, 

par M. l'abbé Lugon, missionnaire d'Albi et 

public iste. 

11 septembre. — 1) L'Eglise et l'enseigne- 

ment populaire, par le P. Calazanz Robaza : 

2) Balmès, par Morcelino Menendez y Pe- 

layo, directeur de la Bibliothèque Nationale 

de Madrid. _______ 

y Dot Mm es Btiitit 



> Lundi soir, Mgr le Duc d'Orléans a quitté le 

palais d'Exinorgrad en train spécial, avec le 

général Markow et le capitaine Kissow, de 

l'armée bulgare, le comte de Gramont et le 

comte- de Pimodan. 

» Le prince est allé visiter le camp retran- 

ché de Piewna et la passe de Chipka. autour 

desquels les Russes et les Turcs livrèrent de 

nombreux combats pendant la guerre de 1877. 

» Arrivé à Piewna mardi matin, M

VENDREDI 9 SEPTEMBRE itilÔ 

do l'Ecole supe- 

*Er s. firf nromu 

l'Islc-en-Do- 

Fougoron, 

•tîlS î» rcîe" «lias 

r> :. l ^' :i Û> ! ' ,e , -rie"' ^ ^ promu ~ .- 

- f iMira'-"- février îaio, ual,c 

BLrS»iÏÏ nombre du censé;! su 

ho»** 1 * 

£ ïa^wdeja 66= Mi 

^ un-, de Montauban : 

ntre réd* cu , rf . wrâde d'infanterie 

pJ ° SU** dt Sommeitceront au jour- 

, 'ïUinieîds). c . rection de M. le gé- 

irXdi, * oU,s Hnnt un© durée de huit 

Èittes auront uwu com . 

• M^MôA Gastetsarrasm, 

livr03 seront peu importantes 

''V\nn%- ^'infanterie de Montauban 

r^ "ûnents matin vendredi. Jus- 

Lf%t leur g»» 1 , 9 w eflectaérant des ma- 

ffii^V les 11 ct "Y n,, 1-2 au 17, ces regi- 

S^^Tm â^ de bri- 

;'-->.--fecuieroiit ot* 

gKp 3 . réintégreront leurs caser- 

:-.vie-_ _ U oupes réintegic 

'u ;« ^ is« régiment d'artillerie 

•^^BrtW^^tlSJcf^s étaient can- 

D*L£5SB à M^ ta ^ 

nu ruanmetta. Ces 

..„, correspondant particulier ! 

» : ' ' "\ ^ IROYES, RAMtm, REIMS 

«ans; Lourdes, 8 septembre. 

,«m'à l'aube, la prière conti- 

pepuis rau33= ;j„ je3 cérémonies se succô- 

«TDaiis la journée.J« s , it après la 

ît sans disoonti»^;,^ 1 flambeâux, c'est 

àas flambeaua 

«,,? r< r^Sê aiTuo-saire, ait dure 

l'adoration no 

toute la nuit malin les Pèlerins de 

à, ia Grotte, 

Croix.' 

voyait de Içm- 

i du Cal- 

Mire C'étaient les. ^^^Téï'la. nuit, 

-après l'adoration 

? « jf£ 

" Te ^.^Jî^Sat reflet le 

•H**-" 1 ^fTaSs'prodmsaient 

«que sur la v 

pie. On aurait pu croire 

^piTtore^^&ê^ la monta- 

blanches des 

"à une" prairie émail- 

1 Mgr Kouard prononcera un discours. 

KÔCES D'morai DE L'HOSPITALITÉ DE NOIRE-DAME 

" DE LOURDES 

MBOurd'lmi 8 septembre, fête de la Nativité 

i Sainte Vierge, l'Hospitalité de Notre- 

Dame ùe Lourdes a célébré ses noces d'ar- 

"wi six heures et demie, tous les membres 

le 'Hospitalité étaient réunis devant la Vier- 

ge couronnée. . 

De là ils se rendaient a la Basilique, ou M. 

le chanoine- Burosse, directeur de l'Hospita- 

l té, célébrait la messe de communion. 

Puis Mer Schœpfer prononçait une élo- 

quente allocution, rappelant le dévouement 

« les services rendus par l'œuvre. 

LES GUÉRISONS 

Lourdes, 8 septembre. 

Léorie Forgeau, de Nantes, 20 ans, était at- 

spuis deux mois de polynévrite a la 

suite d'un érysipèie et avait les jambes com- 

plètsntent insensibilisées, ce qui rendait toute 

marche impossible. 

Ce soir, à la procession, elle a été subite- 

ment guérie ; elle marche facilement. 

eau onnais 

8f CONCOURS PUBLIC DE CHASSONS INÉDITES 

Le Caveau lyonnais ouvre un concours pil- 

ota; de chansons inédites (paroles seulement). 

Chaque chanson ne devra comprendre au 

Pttu que huit couplets. On ne peut concourir 

nu Mec une seule chanson. 

îfe 3 -nr 0Mu f r f- 1,ts adresseront leur œuvre, 

MBtph cac)lcte el a{traneM a M Camm ^ 

de K nt*^ m \ d , u ^veau-Lyonnais, 74, cours 

HMfl^în! a ,. Lyon - avant le 31 octobre 1010, 

.''Xrfn^^' ^fermé dans le 

twedi 'la chauv it 1 co * mme .susoription le 

le nom if S* « on tenir intérieurement 

Toute chanson 

«la aecerne trois 

on, ' ua rs 1911, a l'hôtel de la Chan- 

^«ncoutt est absolument gratuit. 

M l'édix Doonwod, adjoint 

don' est .nommé adjoint à Uieuines, 

M*. Pierre Soui, institu(eut 

^Tïiuis LurtoD, adjoint à Revel, est nom- 

mé instituteur à Eongaron. 

M Jean Pimei, adjoint a Rieumcs, est nom- 

mé instituteur à Roquesserrière. 

"M Paul Lambert, adjoint a Oarbonn©, est 

nommé adjoint à MotitesqiiietirV-olvestie. 

M Auguste Bayle. adjoint à Autcrivo, est 

fF^noniis) est nornme à Soueich. ..... 

( M Maurice Talu/ac, ex-instituteur adjoint à 

l'Iste^'Sodon, on congé, est nomme mstitu- 

ieurà Gazariilh-de-Monlrejeau. ^ 

M Louis Ousset, instituteur à Gastelmau- 

rou, est nommé a. Latoue. trî^nr. 

M. Anto-nin Loupsians, instituteur a Folcar- 

de, est nommé à Aurin. l_.'«A__n* 

M. Joseph BouffaTti-gues, instituteur . d oint 

à Cassagnabère, est nomme instituteur a 

Fronoon. 

INSTITUTRICES 

Mme Guilliamot, institutrice à Aurignac, est 

nommée adjointe k Saint-MartiriKtu- i o-uch . 

Mme Oore, institutrice à baint- 

t du choléra. En Roumanie 

ii.iw.-iLaiv.st, o Boptembne. 

Au sujet du décès cruii s'est produit à l.ord 

d'un vapeur hongrei« et que l'on attribuait 

u choléra, l'enquête de l'ofiloo sanitaire a 

tabli que La victime avait été empoisonne» 

ar absorption d'aliments avariés. 

ncendie â Bord û'ua Curas Américain 

Norfolk (Virginia), 9 septembre. 

On' téléphone de Fort-Monroé quii.ii inoe* 

dio terrible s'est déclaré à bord du cuit ;;:,;-,e 

North-Dalesta 

Les réservoirs à pétrole brûlant, plus-js-iira 

hoiiunes ont été asi>hyx.iés ; un batoau-hOpital 

e porto à son secours. 

Washington, 9 septembre. 

Au ministère de la marine, on apprend offi- 

leJlonieut qu'il y aurait trois morts et onze 

blessés appartenant ou cuirassé Norlh-DalesUt* 

Newport-News, 9 septembre. 

Selon, les derniers renseignements, l'incen- 

die a été cause par l'explosion d'un baril de 

pétrole dans lo local des chauffeurs, où les 

flammes furent étouffées. 



A la reprise do l'affaire Crippen, Mme Ado 

Lue Harrisson, ancienne amie do Mme- Oip- 

pen, interrogée relativement aux cheveu» 

trouvés parmi les restes do la victime, a dé- 

claré qu'ils reissemblaient à ceux de Mme 

Crippen. 

Pendant l'interrogatoire, on a remarqué que 

Crippen correspondait, par signes, avec miss 

Le Neve, qui paraissait lui répondre par m* 

nosyllabes. 

L'affaire est renvoyée au 14 septembre. 



Salonique, 9 septembre. 

Lo comité de boycottage a proclamé le boy* 

cottage contre tes marchandises provenant de 

la Crète, assimilant ainsi les provenances Cre- 

toises k celles de la Grèce. 

La proclamation du boycotlago contre les 

marchandises venant do l'île, que la Turquie 

Insiste à considérer comme partie intégrante 

de l'empir© est considérée comme très carac- 

téristique. 

A.XJ1"I^ CTJ53 



Hier soir, l'aviateur Dufour a fait un vol da 

530 mètres en 3 minutes 55 ; la foule a fait 

une ovation à Duiour. 

COLLISION C'AÉROPLAXnS 


A Wienereustadt, inondant une course d'à» 

viation, deux aérapki/nes se sont heurtés. 

Le moteur de l'un d'eux a été arraché ei 

l'appareil complètement détruit. 

L'aviateur Cliaries Warchaiowski, qui le pi» 

totait, c'est cassé la cuisse. 

VU AÉROPLANE EN MÉTAL 


L'aviateur Moisa.nt, en. recevant la coupe 

d'argent offerte par le DaUy-Mail, a déclaré 

qu'il construirait un grand monoplan entiè- 

rement on métal avec ailes en alurnitikuM 

pour comicouir.ir pour le grand-prix du Dailij- 

Mail l'année prochaine. • 

DE PARIS AU PUY-DE-DOME 

CldTOont-Ferrarnd, 9 septembre. 

Weymann a démonté son biplan avec l'aitte 

d'Henni Parman, qui est venu le rejoindre à 

Volvic en automobile. 

L'aéroplane sera chargé sur un camion au- 

tomobile qui le ramènera à Paris. 

Weymann no compte pas renouveler sa. te»* 

tativé avant dix joure. 

ANÉMIE mm® 

ConfitiÊSViiicentdePaiil 

Produltai» S'Vincanl(lePaul.2.Fauhi S'Donla.ParU.I'"if": j 

• i"r, . .'IV.-.K: 11 SSftV..- .^WlUtfWM. - 

JOmt a Iiletunej. 

à Pins-Jll6ta , rot. 

061 n-omnié 

COMMENT GUERIR L'ECZEMA 

I>a nouvelle découvorto le « Cadum », a 

étonne le monde médical. Beaucoup do 

guerisons d'Eczéma et autres maladies de 

la peau sont citées et, co qui frappe sur- 

tout, c'est, dans nombre de cas, la rapidité 

de ces guérisons. L'Iîczéma n'est pas une 

maladie du sang, mais une affection do la 

peau. 11 ne peut pas être guéri par le trai- 

tement interne. Un traitement externe, est 

absolument nécessaire. Depuis l'apparition 

du Cadum, il est reconnu que l'eczéma est 

guérissable et que cette désagréable affec- 

tion ne sera plus une terreur pour ceux qui 

en sont affligés. Cadum arrête de suite les 

uernangeaisons et la guérison commence 

dès sa première application. Il est égale- 

ment bon pour les boutons, pustules, dar- 

tres, psoriasis, acné, herpès, pellicules, 

peau rugueuse, écorchures. éruptions, bo- 

\ «os, ©te. Boites : 50 c. et 1 fr. T tM Ph'». 

NOUVELLES 

Veillez SUT votreSanté! 

Ayez toujours] 

de r Alcool de H@nt&o 

*f! - * 

Ê3NTRE 


'est aussi le 

VenUfriceiepiusèconomique, 

SXiSEZ ou X&ECQEaSËSSi 

EN VENTE PARTOUT 

Laborde et les tramways départementaux 

A la dernière session du Conseil général 

M. Laborde a cru devoir, au milieu d'une dis- 

cussion sur la rectification de la route na. 

tionale 119, se laver devant rassemblée et de- 

vant l'Ariègc de l'accusation mille fois portée 

contre lui, d'irréductible ennemi des tram- 

ways départementaux. Il est même allé jus- 

qu'à qualifier de légende cette croyance. Or 

qui ne se souvient, en particulier à Foix, des 

joutes oratoires entre MM. laborde et Sans- 

Leroy, ancien député, sur l'importante ques- 

tion des tram-waps des vallées de la Lèze ot 

de l'Arize. 

M. Sans-Leroy publia même une plaquette 

dans laquollo il réfuta les arguments de M. 

Laborde. Cette plaquette existe encore qui 

prouve bien que M. Liborde s'opposait irré- 

ductiblement, à l'établissement dé ces tram- 

ways. Il était d'autant plus coupable nue M. 

Sans-Leroy ne demandait qu'une « voie 

étroite » comme celle que l'on place à i'heuro 

actuelle. 

A la rigueur, on aurait compris la résistance 

de M. Laborde an projet de chemin .le fer de 

la vallée de la Lèze avec raccordement & Sé- 

CAMORS. — Accident. — Lundi soir, vers 

4 h. h. deux sous-ofl'iciers du 7°, Gaffory et 

Cosso. de. la 8° compagnie, se trouvaient sur 

les quais du garage de l'Aviron. Ils devisaient 

traiiquilleiment, pujs, on ne sait pourquoi, ils 

se cîiamaillorent et, après les paroles, les 

coups. 

Les deux sous-officiers so bousculèrent, 

maï.s la pousse© du sergent Gaffory fut bru- 

tale : 1» sergent Cosse fut précipité d'une 

hauteur tle 4 à 5 mètres sur la berge des quais. 

Quand on le retors on constata que, dans sa 

chute, M s'était fait do nombreuses contusions 

et qu'il s'était brisé la jambe droite. 

M. le médecin-major Bandon, du 7°, appelé 

à donné les soins au sous-officier Cosse. 

Mort d'une paronte de Cambetta. -- Les jour- 

naux publient une dépêche do Lucerne annon- 

çant la mort do Théreso Gambetta, à l'âge do 

73 ans 

\yvr. elle, s'éteint la parenté Italienne directe 

de Léon Gambette. 

SAINT-GERMAIN. — Cheval emballé. — In 

m-uiiobe matin, lo sieur Franconal, de Laziô- 

TOS ayant laissé stationner son jeune cheval 

nttèle'a une jardinière devant la bouHrigorio 

Artitnirat, pondunt qu'il oni-naii. dans le maga- 

«vm 'animal ayant ©u peur du tembout que 

, tn liait le orieuT public à la sortie de la pM- 

,ûiere messe, s'est emballé et a parcouru à une 

UN NOUVEAU CASQUE POUR LA CAVALERIE 


Lo 12 E dragons, en garnison à Pont-à-Mous- 

son, met en essai le nouveau modèle do cas- 

que. 

Un peloton du 4" escadron porte un casque 

noir mat ; un autre escadron un casque noir 

brillant ; un troisième un casque gris au ci- 

mier jautu:> mat. " 

ES 

Condamnation d'un officier 

Lille, 9 septembre. 

1,0 conseil de gueirre du i" corps a cbnd&tn- 

iié à trois ans do prison ot à la destitution le 

Meûferaaml adjote* au trésorior du 43"

Lin — Courant, 85 25; prochain, 95; i dernière, 

m 75 : i .première, 87 75; tendance laiibQe. 

Colza — Courant, 60 76; prochain, 6i 05; 4 derniers 

63; 4 premiers, 63 50; tendance faible. 

Alcools — Disponible, 46 25; courant, 46 75; proch-i'ii 

45 50 ; 4 derniers, 45 26; 3 d'octobre, 46 25; 4 

premiers, 47 75; tendance ferme; cote, officielle, 

4Ô 75. ,, 

Sucres. — Courant, Si 75; prochain, 34 2o; 4 a octobre 

34 25 ; 4 premiers, 27 75; tendance ferme; 

roux cultés, 41 25; autres jets, 41; raffines, 77. 

MARCHÉ DE LA VILLETTE 



1 Vaches. — Amenées 915; vendues 890; 1 66; i 56; 

1 Taureaux. - Amenés 290; vendus 250; l 34; 1 2S; 

1 Veaux. - Amenés 1,538; vendus 1,200 ;2 18; 2 08; 

1 Moutons. - Amenés 9,458; vendus 9,000 ; 2 46; 

2 f^rcs. 1 — Amenés 5,775: vendus 5,775; 1 74; 1 70; 

1 es. 


Vente : mauvaise, gros bétail; très active, moutons; 

plus difficile, veaux; plus mauvaise porcs. 



Blés. — On cote : Les ICO Kilos départ des départements 

producteurs du Centre; txlé vieux, 27 50 

à 28 fr. ; nouveaux, 26 50 dans notre région; blé 

nouveau, 22 50 â 23 fr. l'hectolitre; Danube sur 4 

de sesrtesntore, ai fr. ; Redwinter, sur septembre-octobre. 

22 50; Plata. sur janvier-avril, 22 50, le tout les 

103 ltilos nus; pris à bord non. dédouanés. 

Farines. — On cote : Farine Heur du haut pays, 


30 fr.; escompte l %. 

, Issues. — On cote : Son gros, 16 fr. les 100 kilos 

irus; ordinaire, 14 25; Kata, 12 75 logé; repasses finies, 

16 fr. Ces leo kilos nus; ordinaires, 14 50; Plata 

ï2 tr. logées. 

Mais. — On cote : Roux Plata disponible, 17 fr. 

!es 100 kilos logés sur 4 de septembre, 17 26; Cinquantinl, 

21 fr. les 100 kilos nus magasin. 



Seigles. — On cote : Seigf.e de pays, 19 50 les 100 

kilos ; Russe sur septembre, 17 75 les ICO kilos nus; 

pris à bord acquittés lia.lti.7ue sur 4 de septembre, 

18 francs. 


LOT-ET-GARONNE Marmande. 

Marché du 6 septembre. — Cours pratiqués : . 

Poulardes, 0 SO; jeunes poulets, 1 fr. le tout le 


Pintades, de, 5 à 6 tr. ; canards, de 4 50 à 5 60, le 


Œufs, 0 S5 la douzaine. 

Cochons de lait, de 15 à 25 fr. la pifee. 

Blé 22 fr. les SO kilos, rendu gare de Falgueyrat. 


Villeneutve-sur Lct, 7 septembre. 

Apport, 2C0 quintaux, 50/4 100 fr.; 60/4 SO 

70,-5 60 fr.; 80/4, SB fr.; 90/4 45 fr.; 100/4 35 fr.; J9W* 

25 fr.; fretin, 15/20 les 50 kilos. 

Marchandise inférieure, marche lent. 

CasUilunoron-s'.rr-Lot, 7 septembre. 

Apport 250 quintaux au marché du 6 : 

Cours pratiqués : - . „ m „» m 1, . 

58/62, sa à s» fr. ; 70/4, 70 à 75 fr ; *«/*^ * WJf v 

98/92, 45 à 48 tr.; 96/100, 40 a 43 tr.; lOo/JlO, 30 a 

32 tr. au demi-kilo. Fretin, 22 à 28 fr. selon qualité, 

le tout les 50 kilos. ~ _ , 


Apport 50 quintaux de 90 à 120 au demi-kilo, vendus, 


Casrtilionnès, 7 septembre. 

Apport, 100 quintaux environ- petits fruits, cours 

élevés; 60/4 80 fr. ; 70/4, 70 f r. ; 80/4 , 50 à 55 fr. ; 

90/4, 40 à 45 fr. ; 100/4 , 30 à 36 fr. ; 130/4, 28 à 30 f r.; 

fretin, 15 à 20 fr, - 

DU S septembre (par dépêche télégraphique) 

FONDS D'ETAT 

3% 

3 % , 

3 T1 hre\ m 

ENVOI D'ÉCHANTILLONS toT^Lr^T' Vi,|a3 ' HM> 81 EtaWissa.^tH 

l 

MAISON

DU MIDI 

10 

LE HUMÉRO 5 CENTIMES 

Organe quotidien de Défense Sociale et Religieuse 

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 

LE NUMÉRO 5 CENTIMES 

Mto Mil 

jÂ>'3 ER (0,>iOI, ^rl^rtent das l« et 16 de eînkçue mois «t eaat p»y»W*i d'tvMJCO 

St3 • 

SO * 

a< - 

40' 

ÉDITIONS RÉGIONALES 

Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal 

Q $Pti HtM-Pyrênées, Basses-Pyrénées, Landes 

Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne 

Tarn, Aude, Hérault, Pyrénêes-Orient»lo$ 

Haute-Garonne. Âriège 

Edition du matin spéciale a Toulouse 

I . 

JJWONCES (4. psJS) . 

RÉCLAMES — 

«ÉCUMES (!• . . . ." T ; j - 1 - 50 

— 2 - » 

— 3-» 

I.es Annonoea °t Bccl&mes «ont renuns dans 

»« Bureaux, rue HoqueLaina, zfc, s Toulouse et ch.ii IOUB no. OorraSPondantfc 

Vendredi 9 Septembre I9*i - 20 5 Année - N° 6,503. 

^Trîle'tf rS. notamment dans 

. Knntré à Paris, retour de 

M- F^ffn Svoie ; H est parti Immédiate- 

dans 

Nous Panons 

[je sasifm- tr - 

la liste d'admission à l'Ecole 

le détenu militaire 

On a fusillé, a. i ^ pouf . avoir gri ève 

« rî» Ghâtèïet a du interrompre 

Le tbéstZJions par suite d'une grève des 

ses représenta* 10 "" H 

BBChimStlK- 

,. rîans les environs ds 

arrêtés. 

Toulouse, 

« Pierre Rachou,^ne ' - s nt .Bustice 

SI£neT S-a«x suites de 

ses blessures. 

vant à 2.6S0 mètres. 

victime 

Tel est l'ordre, sans s. v. p., qui est par- 

venu à M. Jaurès lorsque l'on sut qui! 

allait faire une conférence a Berlin. 

4 vrai dire, an ne comprend pas bien a 

mwl sentiment a obéi lo gouvernement alle- 


l'usage- de la langue française. 

La seule crainte qu'il pût avoir n'était-ce 

pas quo M. Jaurès ne fût itrop bien compris 


mieux en parlant allemand, que s'il ise fût 

exprimé en français, car en Allemagne on 

naiuprt'.nd tout de même mieux l'allemand 

que le français. 

II est uffe autre raison qui aurait dû em- 



Mais, pour le- deviner, il fallait être fami- 


teur socialiste. M. Jaurès est-il dangereux? 



que- si on le laisse discourir dans sa lan- 

gue. 



?uere, en se servant de cette langue, s'aban. 

donner à son inspiration. Il lui faudra pré- 



due, sinon qu'il lui faudra préciser ses 

wees, les ordonner, les serrer, leur donner 

une forme, nette ot claire ? Bref, M. 

se voit imposer l'obligation de par- 

Jaurès 

1er 

^sérieusement, de dire des choses sinon 

«Psees^ mais ^ s© re- 

Par ^t àlCnd X M l Ta ga ^ ons oratoi - 

d*se mettre au ni ' d ' M ," J . aures «ra forcé 

. °n 4* poète enfoVf 11 lm °? upc tes ai ^. 

i^w, »^T3L«5iif* **** tout un 

c «t beau ! ». Outnd il ^ « ^ : « Qu* 

man.de : „ Qu'a-Ullht? l on se V 

t^^^^t A chant 

•nenceau, ce CPHP ^ s ' - et < îue' M. Cle 

P»w » dans r A?^, ech ï> 3*»* de -, b/f. 

t 

a 

v< >Ua don. 

mandons 

suer» njavis ' VTO "t 

! chose. J'adrndu 

Plan de sa 

^ : il est 

ceux 

s archi 

«içaLs à r>„^,7. 'P. 1 a-t-on laissé parler 

ds auraient 

8è ^** 9 septerobre 1 

écouté sa musique qu'ils auraient plus ou 

moins comprise, plus ou inouïs goûtée, plu- 

tôt moins quo plus, après quoi fis seraient 

retournés à leurs affaires, les socialistes 

comme les autres, sans que la chanson du 

ténor français eût causé à l'empire et au 

gouvernement allemands le moindre dom- 

Ne faut-il pas voir plutôt dans la mesure 


acte d'iwstilité envers la langue française f 

Probablement. 

On sait -avec quelle jalouse énergie les 

Allemands protègent leurs produits, bette 

protection, ils retendent à leur langue. On 


que nous protégions -ainsi notre langue con- 


l'intérieur ! 11 faut avouer d'ailleurs que las 


nue inquiétude de la puissance d'expansion 

de la langue française et des progrès quelle 


Il suffit d'avoir voyage un peu pour se 




lettres françaises et qui, surtout, aurait à 


langue français© ne tarderait pas à repren- 


trefois, ot mieux encore. 

Aujourd'hui même, on est étonné de voir 


monde. Pour en rester à l'Allemagne, les 

pouvoirs publics y sont, obligés de donner 

uno chasse sans relâche aux enseignes fran- 




qui se sont glissées dans le langage cou- 

rant ! Dès qu'un terme français fait son ap- 

parition dans l'industrie, le commerce, les 

sports ou les amusements, le pouvoir se 

hâte d'intervenir et de fabriquer un équi- 


temps, c'est, peine perdue : le dictionnaire 





bre est de plus en plus considérable des per- 

sonnes qui savent parler français ou qui -s'y 



nifestement un très vif plaisir à montrer 



mots de français, on a beau leur parler alle- 

mand, Es répondent dans notre langue. 


gré, d'autant plus qu'on lit dans leurs yeux 


de haute élégance. 

Mais où leur bonheur ne connaît plus de 



Baden. je venais (le suer sang et eau pour 

donner en allemand, à un employé du che- 

min do fer, quelques explications relatives 

à mon billet ; l'employé examine mon billet 

froidement, après quoi il me le rend en me 

disant : uvertuiie, par 

l'évêque de Vich, Mgr Torras y Bagès ; la 


par l'abbé Ijetoeton, professeur à l'Institut 


9 septembre. — 1) La deuxième période de 

l'histoire da l'apologétique, par- le docteur 

Rauschen, professeur à l'Université de Bonn • 


pologétique, par le R. P. Ne'oreda, de la con- 

grégation du Cœur Imimaculé : 

3) Travail apologétique de Balmès, par l'ab- 

bé Dudon, rédacteur aux Etudes, ' par le 

P. Gemelli, O. F. M., directeur de La U évite 

Ïïéo-Scliolastique, et par le P. Casa-no vas, 

S. J. 


(s 

P4a 

COl- es 

^ 

k C° TÉ DU BONHEUR 

*5 k^SSrîvlîf111^ Har- 

i-,',, ^-mrW f Mlle «6i


-armo-rts avec les découvertes et les progrès 

SÎ^^Qoes, par le docteur San Roman y 

SxttrJTévêque auxiliaire de Calahorra ; 

^^'•apolon-étique et les Etales BiPMqmes, 

rJr te P Jeaaa de Abadal, S. J., et te chanoi- 

Isidore Coma, de Tarragona ; 

as La science archéologique auxiliaire de 

l'apologétique, par te commandeur Horace 

-aïarucc r hi, cte Rome ; 

4) Apologie de 1 Eglise par les œuvres so- 

ciales par M. Rafaël Rodriguez de Gepeda, 

de Valence (Espagne) ; 

"o Balmès, docteur insigne du catholicisme, 

par M. l'abbé Lugan, missionnaire d'Albi et 

publioisie. , _,_ . ,, 

11 septembre. — D L Eglise et l'enseigne- 

ment populaire, par le P. Calazanz Rabaza ; 

2) Balmès, par Mareelino Meneoidez y Pe- 

layo, directeur de la Bibliothèque Nationale 


8 Dec l'Otite ei Bnlsam 



« Lundi soir, Mgr le Duc d'Orléans a. quitté te 

palais d'Exinorgrad en train spécial, avec ie 

général Markow et le capitaine Kissov, ae 

l'armée bulgare, le comte de Gramont et te 

comte de Pimodan. , «.^—n 

» Le prince est allé visiter lecamp retran- 

ché de Piewna et la passe cte Chipka autour 

desquels tes Russes et les Turcs livrèrent de 

nombreux combats pendant la guerre (te wri. 

» Arrivé à Piewna mardi matin, Mgr te Duc 

d'Orléans en est reparti te soir pour aller cou- 

cher à Tzareva-Livada ; mercredi, d a gagne 

la passe de Chipka, puis a été reçu au superbe 

monastère du même nom, éteve par les mus- 

ses à la mémoire des morts de leur armée ». 

H n'y aura pas non plus de représentation 

La chasse aux renards 


M, Bourdeaux, juge d'instruction, a inter- 

rogé Lesueur, l'un des organisateurs do la 

grève des serruriers, inculpé d'être l'instiga- 

teur des violences exercées, en juin demies - , 

contre des non grévistes. 

Six plaignants ont déclaré qu'arrêtes par 

des grévistes sur l'ordre de Lesueur, ils ont 

été conduits à la maison des syndiqués, avec 

de nombreux non grévistes comme eux ; là, 

on leur a fait subir des violences et même de 

véritables tortures; on les a gardés une jour- 

née «itière sans leur dominer à manger, on 

les a bâillonnés avec des os de mouton pour 

tes empêcher d'appeler à l'aide, on les a pi- 

qués avec les fourchettes des soupes commu- 

nistes, on les a enfin attachés à des poteaux 

Dans la soirée, conduits à la Bourse du tra- 

vail, ils durent déliter devant 5.000 ou 6.000 

syndiqués;, qui les injurièrent grossièrement. 

Lesueur a dû reconnaître la véracité de ces 

allégations. 

11 a assisté, a-t-il dit, à ces scènes, mais 

sans y participer personnellement. 

mire le Modernisme 

Un « Motu proprio » de Pie X 





prio commence par ces mots : Sacrorum arns- 

titum ; il comprend vingt-huit pages et est j 


« Aucun évêque n'ignore, dit le Pape, que 


qués par l'Encyclique Pascendi, n'a pas aban- 


l'Eglise ; Us ne cessent pas de faire des re- 

crues secrètement et de répandre le poison de 



J> Une telle audace Nous cause tme profonde 


dangereux qu'Us sont plus près de noue, abu- 

sant de leur ministère pour surprendre tes 

imprudente et faisant montre d'une science 



» Cette peste sévit dans ie champ du Sei- 


attendue ». 


prême, te Pape édic-te un certain nombre de 

«•ègles. 


de l'Encyclique Pascendi et te Motu proprio 

reproduit à cet effet intégralement tes sept 

règles dont l'én-umération et te texte forment 

ies dix dernières pages de l'Encyolique Pas- 

cendi. 


pour tes élèves des séminaires et les novices 


a Les séminaires doivent assurer la doctrine 

et la vertu ; les supérieurs se montreront sé- 

vères et s'ils reconnaissent avec prudence te 

manque des vertus sacerdotales, ils expulse- 

ront tes indignes, en prenant des mesures 



Las études sont très chargées déjà ; par ©on 

eéquent, te Pape prohibe absolument toute 

Jectoure de journaux ou de périodiques, même 

tes meilleurs, dans les séminaires. 



le Pape oblige au serment de Pte IV sept 


précise, contre te modiernlsme, conformément 


au décret Lamentabili. 

Le Motu proprio termine par des règles pré 

eises sur la prédication, reproduisant la lettre 

de Léon XIII du 31 j uiEet 1894 aux ordinaires 

*ï.Ti.aj.i*> x^h ixvLA. cuiperi/eurs reangleux sur " 

même sujet. 

ILITAIRES 




guerre à la répartiiiiem, entre les différents 

èorps de troupe, des 228,861 hommes formant 

le contingent de 1910, classe 1909, et ajournés 


armé lors de la session des conseils de revi 

sien en lfllO. 


suivantes t . 

Infanterie 139,011 hommes : chasseurs à 

pied, 14,336, zouaves 3,300, sapeurs-pompiers 


cuirassiers 3,502,d.ragons 7,870, chasseurs 4,905, 

hussards 2.819, chasseurs d'Afrique 558, Spahis 


rie do montagne et de campagne 3,456, artille 

rte coloniale 430, train des équipages 2,080. 

train en Algérie 400, secrétaires d'état-majoi 

et de recrutement 305, commis et ouvriers mi- 

litaires d'adminiistiration, 360, infirmiers mili- 

taires 195. 

ÉCOLE DE SAUMUR 

Liste par ordre alphabétique des sous-offi 




De Butler, maréchal des logis an 10* dra- 

gons ; de Laohaise, maréchal des logis au 10' : 

hussards ; Lacouture, maréchal des logis au 

10' hussards ; Levasseur, maréchal des logis 

au 10' dragons ; Wallon, maréchal des logis 

,au HT dragons ; Frater, maréchal des logis au 

10 hussards ; de Pracomtal, maréchal des 

•logis au 19' dragons ; RastouiL maréchal des 



le Voyage de M. Faîtières 

te retour à Paris 

_ . Paris, 8 septembre. 

Le président de la République est rentré oe 

matin à 9 h. 15, à Paris, escorté par un pelo- 

ton de cuirassiers. 


rentre directement à l'Elysée : le président de 

* a Republique est reparti à 10 heures et demie, 

en automobile, pour Rambouillet. 

L'Agitation Éez les Cheminots 

Un conflit sur l'Ouest-Etat 


Un conflit s'étant élevé sur l'Ouest-Etat. 

nous nous sommes présenté ce matin au Syn- 

dicat pour avoir des renseignements. 

— Tant va la cruche à l'eau, nous a simple 

ment dit un militant ; nous attendrons le mot 

d'ordre ; il y a un comité de grève ; tout ce 

que je puis vous communiquer, c'est l'ordre 

du jour suivant que les secrétaires des grou- 

pes de Paris, réunis d'urgence, ont voté. 

» Les secrétaires des groupes de tous les ré 

seaux, réunis au siège du Syndicat, après 

avoir été mis au oourant des agissements de 

l'administration de l'Etat contre le camarade 

Renault, auquel il est reproché d'avoir exposé 

ses idées syndicalistes dans une brochure, 

proteste contre l'attitude inqualifiable des di- 

rigeants du réseau de l'Etat, affirment leur 

complète solidarité vis-à-vis de ce militant, et 

déclarent que cette nouvelle provocation ne 

pourra que donner une impulsion plus forte 

au mouvement de lutte que le syndicat a entre- 

pris contre tes Compagnies pour faire aboutir 

tes revendications si légitimes du syndicat, i 

A la direction des chemins die fer de l'Ouest 

Etat, on ne veut rten dire sur cet incident sans 

avoir reçu des instructions diu ministre des 

travaux publics. 

Au cabinet du ministre, on a déclaré que te 

conseil de discipline étant saisi de cette allai 

re, on n'avait aucu-n-ei déclaration à ajouter. 

Par contre, l'un des principaux fonction- 

naires d'urne grande Compagnie parisienne 

nous a déclaré que l'incident Renault prenait 

une grosse .importance par le fait qu'il ne s'a 

gissait plus d'un conflit particulier à l'Ouest 

Etat, comme celui qui éclata il y a quelques 

mois au dépôt des Batignolles ou plus récem- 

ment encore comme celui qui survint entre la 

direction et la commission executive, mais 

qu'une grave question de principe était en jeu. 

— Toutes les Compagnies suivront avec inté 

rêt, nous a-t-il dit, les phases de l'incident et 

souhaiteront qu'on fasse un exempte ; pareil 

fait ne doit pas se ranouveter; il est impossible 

qu'une Compagnie tolère de telles exhorta- 

tions au sabotage et à l'indisclpliine chez un de 

ses employés. » 

Les PréDarateurs n Ptein 


Les négociations engagées entre les prépa- 

rateurs en pharmacie et certains pharmaciens 

qui refusent de fermer leurs officines à neuf 

heures du soir ont échoué. Une tentative de 

médiation, faite par te préfet de police, est 

également restée sans résultat. 

M. Lépine avait, en effet, convoqué, à vingt- 

quatre heures d'intervalle, une délégation (te 

préparateurs et une délégation de pharma- 

ciens. Au nom des préparateurs syndiqués, 

MM. Diem, Desmur, Levasseur et Bertim ont 

exposé les raisons qui leur faisaient réclamer 

la fermeture générale à 9 heures du soir et la 

création do pharmacies de secours pour assu- 

rer te service de nuit. Ils ont fait observer 

qu'à l'exception de cinq, tous les patrons 

avaient accepté leurs revendications et affir- 

mé que rien ne justifiait l'obstru-ration uas r». 

fractalres. MM. faute et Remy, représentants 

du syndicat de la pharmacie commerciale ; 

Dufau et Jaboin, délégués du syndicat des 

pharmacies de la Seine, ont été entendus par 

M. Lépirae. 

Au nom de la liberté individuelle, les pre- 

miers ont revendiqué te droit de laisser leurs 

officines ouvertes après neuf heures du soir, 

s'ils font bénéficier leurs employés de la jour- 

née de dix heures. Leurs collègues se sont dé- 

clarés, au contraire, partisans de la fermeture 

générale à 9 heures. Mais, on dépit de ses ef- 

forts, te préfet de police n'a pu mettre d'ac- 

cord tes parties, et dans une lettre adressée 

à M. Diem, secrétaire du syndicat des prépa- 

rateurs, te chef de cabinet 

à mort plusieurs personnes, notamment M. 

Mulh, maire de Moualans. 

M. Mulh reçut, en effet, il y a quelque 

temps, deux coups de couteau ; la maison ! 

d'un de ses parents avait été incendiée en 

1907. 

Asplanto, qui a soixante-dix ans, est installé 

dans le pays depuis plus de quarante ans, à 

Saint-Pons, près de Nice. 

Payan a également avoué être personnelle- 

ment l'auteur de plusteurs méfaits ; il a dé- 

claré que la nuit il parcourait la campagne 

en imitant le cri des animaux pour effrayer 

tes habitants ; il jetait de grosses pierres dans 

tes volets des habitations qu'il savait occupées 

par des femmes seules. 

Payan, qui semble très au courant de tous 

les crimes et délits qui ont eu heu dans la 

région depuis quatre ans, a dénoncé Rosso, 

également écroué comme l'instigateur ot au 

besoin l'auteur de différents assassinats et de 

plusieurs inioendies projetés. 

Il a refusé cte faire connaître le nom des 

personnes qui devaient en être les victimes. 

Le bandit a été mis à la disposition du par- 

quet de Grasse, qui espère, avec le concours 

de la brigade mobile, mettre bientôt sous les 

verrous toute la bande. 

LE C1IOLEB1 

En Autriche 


D'après un commumqué du ministère de 

l'intérieur, on a constaté que la maladie du 

jardinier Gasselhuber, décédé le C septembre, 



atteintes du choléra ; on prend toutes tes me- 


La chasse aux romanichels 


Depuis quelques jours des bandes de roma- 

nichels refoulés de province par les brigades 

mobiles sont venues établir leUTS campements 

aux portes de Paris, principateiment à M an- 

treuil, à Bagnolet et à Ivry. 

Les femmes de ces romanichels se rendent 

ona.que matin dans la capitale soi-disant pour 

vendre les objets quelles fabriquent en réa- 

lité pour se livrer à (tes méfaits de toutes sor- 

i Bava des plaintes déposées coatre e£ies &S û 

Un vol audacieux 

Grasse, 8 septembre 

Un entrepreneur, M. Pierre Butta, 68 ans, a 

été victime d'un vol particulièrement auda- 

cieux. 

Il se rendait en voiture, vers une heure de 

l'après-midi, à La-malle, pour y effectuer le 

paiement des ouvriers quand, en route, il 

croisa un jeune homme bien mis qui lui de- 

manda une place à ses côtés. 

M. Bulla arrêta son cheval et te jeune hom- 

me monta ; la conversation s'engagea ; le 

jeune homme expliquait qu'étant représen- 

tant en vins, il allait dans la montagne fai- 

re ses offres de services. 

— Justement, dit-il, j'ai un échantillon de 

vin, dont l'odeur seule témoigne de sa va- 

leur ; tenez, sentez. » 

En disant ces mots, l'individu plaça sous 

te nez de M. Bulla une petite fiole qui conte- 

nait un liquide rouge. 

A peine M. Bulla eut-il aspiré, qu'il s'en- 

dormit aussitôt ; c'était un narcotique. 

Immédiatement, le jeune homme fouilla les 

poches de l'entrepreneur et y déroba une. 

montre, un portefeuille, oonténant une som- 

me de 2.4O0 francs, et prit la fuite. 

L'entrepreneur ne s'éveilla qu>a deux heures 

plus tard, à Lamalle, où son cheval le con- 

duisit ; là il constata te vol audacieux dont 

il venait d'être victime, mais n'eut d'autre 

ressource que de revenir à Grasse porter 

plainte contre te jeune homme inconnu. 

PETITBSNOUVELLBS 

8 septembre. - 

Une quintuple évasion s'est encore produite, dans 

ta soirée d'hier, à la colonie pénitentiaire d'Aniane. 

— A Saiat-Pierre-die-Bœul, on a découver: une 

(pianUté (le corps et de squelettes parfaitement con- 

servés sur un terrain appartenant à un ancien 

prieuré du quinzième siècle ; les corps retrouvés 

sont ceux clés moines, restés plus de c-oo ans ense- 

velis à cet endroit. 

— A Gandia (Espagne), des ouvriers étalent occu- 

pés à cneiEeT des mines lorsqu'une explosion de 

gaz s'est produite; trois ouvriers ont été tués et 

(plusieurs blessés. 

— Au cours d'un meeting d'aviation a Minsi 

(Russie), les aviateurs Rank et Martoglio ont fait 

une chute; leur appareil, en tombant, a tué trois 

spectateurs; les aviateurs ont été arrêtés. 

— L'état de santé de Ménélick est toujours grave- 

tout danger imminent paraît cependant encore 

écarté. 

— A l'occasion de la fête de l'indépendance dû 

Brésil, une grande revue a eu lieu, à laquelle on* 

pris part 1S.000 hommes: le président Nilo Pecaaha 

a assisté -du palais au dénié des troupes. 

— M. (Tiemeneeau a donné, à Buenos-AyTes, une 

nouvelle et dernière conférence, à laqueUe ont as> 

sisté M. Saenz Pena, président de la République, e$ 

de nombreuses personnalités parlementaires. 

— Le tribunal correctionnel de Versailles a cons 

damné à trois ans (te prison le soldat du génie 

Gros qui avait volé au ministère de la guerre des 

«oateetkHU d'assiettes anciennes. 

— Va owvrter occupé â restaurer i'é»iis& u» 

Non placés : Hérode, Vaillant, Heilios, Hn- 

îan. e 

Mutuel : gagnant 50, placés Hébé 19 50, 

Harpe-Eolieinne 52 50. 

Prix Raoul Baliière, au trot attelé, 10,000 

fr., 3,500 mètres. — 1. Halifax, par Hetrnan 

et Sarah-Bernard, à M. C. Rousseau (Tam- 

beri); 2. Harold, à Le Lieu Haras (Leverrier) ; 

3, Hermine, à M. Costencbel (J. Méquignon). 

Non placés : Henriette-Leyburn, Hébée, Hen- 

ner, Hermione, Hautvillers, Hambtetonian, 

Hirondelle, Henné 11, Héroïque, Hourra. 



Prix de la Plaine, au trot monté, 2,000 fr., 


Une-Divorcée, à M. L. Oiry-Rœderer (E. 

Urter); 2. Hammerless, à M. A. de Wazières 

(de Wazières) ; 3. Hartette, à M. P. Lenoir 

(Lobatut). 

Non placés : Hélice, Hanneton, Hervé-tins, 



Hammerless 12, Hartette 22. 


2,200 mètres. — L Grenade, par Travaiiieair-II 

j,e* Source, à M. Ov. Moulinet (Métivier) ; 2. 

Loustic à M. Abel (Neveux); 3. Flèche-d'Eau, 


Non placés : Foofli-té, Franckldn, Goliath, 

Faterno, Galathée. 



Prix de Lomvaiars, au trot attelé, 2,000 fr., 

2,900 mètres. — Girandole, par Fuschia et Or- 

monde, à M. E. Deaprez (Ed. James) ; 2. Plain- 

viife, ou haras d ela Touche (Holland); 3. 


Non placés : Entraînante, Ut, Unité, Es-try, 

Diplomate, Guillaume-Tell, Eduan, Island, 

Fanny-Ley bur n . 

Mutael : gagnant 16, placés Girandole 13 50. 

Haàrwàïle 22 50, Etourdi 19 50. 

A RISCLE 

Notre réunion a été très animée, l'affluence 

coiisidérabte et tes épreuves disputées avec 

entrain. 

Voici le classement : 

Prix de Circonscription, 11 inscrits, 4 par- 

tants. — 1, Idéal (gentfiemon), deux longueurs; 

2, Sans Souci (Boubée) ; 3, Mademoiselle 

(Faudouas) ; 4, Misère II (Ducourneau). 

Prix des Haras, 13 inscrits, 7 partants. — 

1, Saint-Just-Iharre (Peyrotte), une longueur ; 

2, Auto (Gavé), trois longueurs ; 3, Halimen 

'-{D , -6S'ffî

VENDREDI 9 SEPTEMBRE mû 1 

„«= de l'Ecole supe- 

1S7 Q les cours de 

0 ' o. corP s d'armée, 

Si-ij>t ^«faiiter^v... IHU» colonel le 

s*»*, 

ner 

gTgM dlvislon 

'- ral i!X)7 au , (U, c!>nse'J au- 

ffe feSSiS^^* la Lé- 

, *tion de Montauban : 

,,. rédac» 1 * 1 ' K r i.rrade d'infanterie 

* ° r, d f f fom«lront aujour- 

L^^reg^^'ii direction de M. le ge- 

.- V. -' Iedî so» ^ront une durée de huit 

..•^fefles aur ,°,, flns la partie com- 

f v ; ^^dérouleront dans ^ v M on- 

jjg g* ggîtWdi.^^teteat-rasin, 

^^«»^nt r*u importantes 

"ffs ,.- font^Tie de Montauban 

' * ^ f^ce matin vendredi. Jus- 

S&eTSJPauvres de bri- 

< ' ^ réintégreront leurs caser- 

" R Jûs a,, 18' régiment d'artillerie 

t ";' n , hatteries du elles étaient can- 

Jtes à M0 ^âvenue Gambetta. Ces 

: £ .H côt t 0 nt participer aux manteu- 

v'T7 'i>at'* rWS 

ne notre correspondant particulier : 

iiz. xn° ïES ' " AMrn ' REIMS 

Lourdes, 8 septembre. 

• l'aube, la prière conti- 

i l>ube «^"St 'de ses sanc 

ève de 

ia jeu 

«al I»8 d ^ n ânx flambeaux; 

sanctuai- 

,Aa ""î^s cérémonies 

Ht Dan? te J°*3£MC& et la nuit, après la 

W "'. rflftCOntUlUfli flnmhpnn.Y c'est, 

Depuis l auD V Vrr.rc-tte et de ses sanetuai- 

mSe s'^ye.d«w^tes cérémonies se_ suocè- 

I a consacré son temps est accomplie. • 

q ^ 

r c„) mimumcnturn wrc pcrennius L'œuvre 

Augneres-do-Lu- 

chon. 

Mlle Alice Snére, institutrice à Toutcns, est 

nommée ù Saleich. 

Mme Duprat, suppléante à Saint-Aubin, est 

nommée adjointe aux Récoltets. 

Mme Teuiiôivi, institutrice à Fronton, est 

nommée à Saint-Aubin. 

Mlle Marie Roux, adjointe à Casteinau-d'Es- 

trétefonds, est nommée à lYonton. 

Mme Locord, adjointe a Villeneuve, est 

nommée adjointe à Buzet. 

Mlle Léonie Abadie, institutrice a Détesta, 

est nommée à Tontons. 

Mme Eorataoille, insti tutrice ù Labastide- 

Paumès (CerzacT, est nommée à Caignac. 

Mlle Eléonore Lannegrand, Institutrice a 

lasserre, est nommée institutnico adjointe 

suppléante aux Minimes. 

Mlle Simone Tragne, adjointe à AucamvrJJio 

est niommée i.riistituitrioc à Lasserre. 

Mme l>rilta.ïKl, insti tutriuo à Auzlolfle. est 

nommée adjointe à Aucamvillie. 

Mme Couat, ex-institatrice d'Ozars, en con- 

gé, est nommée institutrice à Auzielto. 

' Mme Campguilhiem, directrice d école ma- 

ternelle à risle-en-Dodon, est nommée ad j oua- 

te à lTsle-en-Dodon (école die garçons). 

Mlle Jeanne Peyris, institutrice a Blajan, 

est nommée directrice de l'école maternelle 

do l'isle-an-Dodon. . 

Mlle Amélisie Goktenberger, institutrice a 

Trébons, est nommée à Blajan. 

Mme Larrieu, adjointe à Itevel, est nommée 

institutrice à Fougaron. . 

Mme Valats, institutrice à St-Felix (Grais- 

sens) est nommée adjointe à Revel. 

Mme Castex, institutrice à St-Gaudens (I/O' 

Pouech), est nommée adjointe à Saint-Gau- 

dens (école maternelle). 

Mme Laniain, adjointe à Valentine, est nom- 

mée institutrice ù Saint-Gaudens (Le Pouech). 

Mme Auetric, directrice d'école maternelle 

à Monitesquidi-Volvestre .est nommée institu- 

trice à Baumes. " , 

Mme Lambert, sousdlrectrice d'école mater- 

nelle ù Garbonno, est nommée directrice d'é- 

cole matoiiiielîte h Montesquleu-Volvestre. 

Mlle Adélaïde Dupont, institutrice à Portet- 

d'Aspet, est nommée sousdirectrice d'école 

maternelte à CarbonmC. 

Mlle Hortense Sentenac, institutrice a Sen- 

gouagnet (Laubagne), est nommée inetitutri- 

ce à BCIJC. 

Mine Larrieu, institutrice au Born, est nom- 

mée à Sacourvielle. 

Mlle Sidonn'e Puios, institutrice à Viltema- 

tiers (Raygatle), est nommée à Menville. 

Mlle Marthe Porge, institutrice à Estadens 

(Pu jos), est nommée à Monestrol. 

Mme Abadie, institutrice à Sarremazan. est 

nommée à Fronzac. 

Mlle Berthe Larrieu, instiitutoiice à Aurun, 

est nommée h Foloardo. ... 

MLle Miadclcinio Ramoniliou, tustitutricfl à 

Saint-Ferréol, est nommée à. Villematiers 

(Reygarde). 

Mlle Anaïs Bataignac, adjointe à Toulousa, 

école maternelle de Fontaime-Lestang, est 

nommée adjointe tituteiire à l'école des filles 

Saint-Cyprien (Toulouse). 

Mme Dalby, adjointe à Saint-Cyprien, est 

nommée adjointe titulaire a l'école mater- 

neJle de Fontaine-Lestaiiig. 

MUe Julie Corrège, institutrice à Bordes, 

est nommée à Mazères. 

Mlle Marie Portes, institutrioe à Razecueiililé 

(Teste-Rouge), est nommée à Estadeos (Pu- 

jos). 

Mlle Joséphine Pujo, adjointe à Saint-STil- 

pice, est nommée à Saint-Ferréol. 

Mme Chamfreau, institutrice à Fougaron-, 

as/t nommée institutrice à Bordes. 

Ponts et Chaussées 

Par arrêté ministériel du 6 septembre, M. 

Sizes, coniducteur des ponts et chaussées de 

première classe, employé dans te service mu- 

nicipal, a été mis à la disposition du gouver- 

nement ottoman et placé dans la situation de 

service détaché. 

Cairl*. 1" prix de chant et d'opéra du CoueervâiUùre 

de l'iH'is, 1910 ; DaroUee, du «rand mettre du Oa- 

nttoSj ; Base do LavareEle, haryton d'etièra, ot de 

la iuns>lqi)« «rt l'orclKistro symtpltoniquo do l'Ecolfl 

d'artlllorio ; l'Uarinonlfl La Toulousaine, La llil- 

lluu'inonKpio, aieineiiiec-lsain'o, t'OlJriléoo Toulou- 

saln, ,a ChoraJo do lionnoloy. l'Orphéon de VU- 

lionne, la Vaiilitanto Toulousaine. l'AiSsoclaition dos 

Anoioiis oynuiastwi' TiraJoiiaalne*. lo Comité dos 

Pyrénées, los SauvetoiuiB Toulousains, lo célol>ro 

Coniw-'viKlBur (iueneuve. 

ÏJO enneopt am lion sous la liante direction de 

M. M0ilA«n>aii. olwif .\u„h ^ &e Poursuit dans la 

te«fere>«« 

a 

iteu P s 0 ^ « 

*« k». H dL aaas Kiâ vlons élevées 

Î^^J . riv 

^§ei^lî? Rieurs des 

ËStoi^r^l^à^ni honorable 

S? fentes ^ncéT ^ on,ner . ainsi 

*tF if&'Wnî bonne fc, €t Qu 11 a le 

m^^^^^mot, seront 

v "aincr'^ 

m al une 1 mi e ^Part 

^^%r^^Sai orlants ^ 

* tetire^m,rer-"' Leygue & 

com- 

ra 

INSTITUTEURS 

M. Jean Terré, instituteur à Toulouse (Saint- 

Martin-d,u-Touch), est nommé à Toulouse 

(Amidonniers). 

M. Germain Guilbamot, instituteur à Auri- 

gnac, est nommé à Sainit-Martin-dii-Touch. 

M. Henri Dore, instituteur à Saint-Marcel, 

est nommé à Aurignac. 

M. Marius Turines, instituteur à Labastide- 

Oermont, est noimné à Saint-Marcel. 

M. Jean Derrac, adjoint à Ville franchie, est 

nomme à Labastide-Clermonl. 

M Eugène Touinier, adjoint à Saint-Martin- 

iir °T X ' est n,otnj né adjoint à LaJande. 

- uis Mignonac, adjoint à Bessières, est 

»? me ad jeint à Villeneuve. 

r,^îi fehx Sans, instituteur à Aussonne, est 

nomme à Castelmaurou. 

n«mr. / m - Uc » Miara ndon, adjoint à Cazères, est 

"onuné a Aussonne. 

n,îî; • Léon , Lamouafeux. . instituteur à Saint- 

Mustice, est nommé à Fenouillet. 

nli^.1-.1^' adjoint à Colomiers, est 

A^? E 111& t.ituteur à Saint-Rustice. 

M. Louis Cartery, instituteur à Montberaud 

est nommé à Palaminv. 

M. Marcelin Courties, adjoint à Martres-To 

îosane, est nommé h Montberaud. 

M. Jean Arnaud, instituteur à Pins-Justaret 

est nommé à Seyeaes. 

M. Gayebien, adjoint à Rieumes, est nommé 

a Paulhac. 

M. Félix Domnaud, adjoint à lTsle-en-Do- 

don, est nommé adjoint à Rieumes. 

M. Pierre Saul, instituteur à Fougaron, est 

nomme à Aulon. 

M. Louis Larrieu, adjoint a Revel, est nom- 

mé instituteur à Fougaron. 

M. Jean Pinel, adjoint à Rieumes, est nom 

me instituteur à Roquesserrière. 

M. Paul Lambert, adjoint à Carbonne, est 

nommé adjoint à Montesquieu-Volvestre. 

M. Auguste Bayle, adjoint à Auterive, est 

nommé instituteur à Carbonne. 

M. Raymond Lajous, instituteur à Soueich 

est nommé adjoint à Aspet. 

/E. M - Guillaume Abadie, instituteur à Belbèzo 

(Escointis), est nommé à Soueich. 

M Maurice Talazac, ex-instituteur adjoint à 

i îsie-cn-Dodon, en congé, est nommé institu- 

teur a Cazarilh-de-Montréjeau. 

M. Louis Ousset. instituteur à Castelmau- 

rou, est nommé à Lat-oue. 

M. Antonin Lou.pserns, instituteur a Folcar- 

de, est nommé à Aurin. 

M. Joseph Bouffartigues, instituteur adjoint 

a Cassagnabère, est nommé instituteur à 

Francon. 

INSTIIUIRICES 

Mme Gu-illiamot, institutrice a Aurignac. est 

nommée adjointe à Saint-MarUn-du-Touch. 

Mme Dore, institutrice à Saint-Marcel, est 

nomme u Aurignac. 

Mlle Marthe Delort, adjointe à Grenade, est 

nommée institutrice à .Saint-Marcel. 

Mlle Antoinette Durban, adjointe au Fous- 

seret, est nommée à Grenade. 

Mme Barthe, institutrice du Tarn-et-Garo li- 

ne, en congé, est noimnée adjointe au Fous- 

seret. 

Mme Blanc, adjointe à l'Ecole maternelle 

des Amidonniers, est nommée à l'Ecole ma- 

ternelle de la Charité. 

Mme Lacroix, adjointe à Toulouse, rue R6- 

cuisane, est nommée à l'Ecole maternelle des 

Amidonniers. 

Mme Madelinc, adjointe à Lardenne, est 

nommée rue Réclusaue. 

Mme Vivet, institutrice à Cler-de-Luchon, 

iii 1 , 0 00 adjointe a Lardenne. 

Mite Marie-Louiae cazaux, adjointe à Lu- 

chon' 

nommée institutrice à Cier-de-Lu 

Mille François Soucasse, institutrice a Sa- 

Aecident Mortel d'Automobile 

M. Pierre Rachou, dont nous avons annoncé 

l'accident d'automobile dans nos dernières 

éditions d'hier matin, a succombé à deux heu- 

res du matin aux suites de ses blessures. 

Voici comment l'accident serait survenu : 

M. Pierre Rachou avait quitté Toulouse mer- 

credi, vers 5 h. I du soir, avec son frère et une 

domestique et filait dans la direction de Mon- 

tauban. 11 allait à son domaine de Lasfonds, 

près de Nègrepelisse. 

Un peu après Castelnau d'Estrétefonds. en 

arrivant à Saint-Rustice, les témoins de l'ac- 

cident virent tout à coup l'automobile s'en 

aller sur le côté de la route, so dirigeant vers 

le fossé. Elle avait dû déraper dans la pous- 

sière très épaisse en cet endroit, sur les bords 

de la route construite en dos d'âne. 

Que se passa-t-il alors ? M. Rachou, qui était 

au volant, voulut revenir sans doute vers le 

milieu de la chaussée. On vit se dessiner un 

commencement de virage ; mais en même 

temps rautomobiliste, effrayé, voulut fréner 

un peu trop vite et trop vigoureusement. La 

voiture, qui marchait à une vive allure, ca- 

pota ; on filait en ce moment à une soixantai- 

ne de kilomètres à l'heure. 

Les voyageurs furent projetés au dehors. 

Mais tandis que le frère de M. Rachou et la 

servante s'en tiraient avec une violente se- 

cousse et de fortes contusions, jvl. Pierre Ra- 

chou, saisi par l'avani-train de la machine, 

et arrêté par te volant, était gravement blessé 

à- la tête. 

Des voisins accoururent aussitôt, on s'em- 

pressa pour aller chercher des secours. 

Le blessé fut transporté dans la maison d'un 

voisin, M Peyranne. qui hii prodigua ses 

soins avec beaucoup de dévouement, mais tout 

fut inutile. M. Pierre Rachou expira dans la 

nuit. 

Il était à peine âgé de 28 ans et s'était récem- 

ment marié. 

Son corps sera transporté au château de 

Lasfonds, près de Nègrepelisse, où l'inhuma- 

tion aura lieu dans le caveau de famille. 

Quant à son frère. U n'a reçu aucune bles- 

sure, aucune contusion grave. La servante est 

assez souffrante et a dû garder te lit, mais son 

état n'a rien d'inquiétant. 

Les Vols 

Le 3* arrondissement a ouvert une enquête 

pour vol d'un tuyau de descente en zinc, va- 

leur 5 fr., commis dans la nuit du 6 au 7 cou- 

rant, route de Launaguet, après te passage à 

mnvoau du aluemin de fer, au préjudice de 

Mme TetiOles, propriétaire. 

COMMENT GUERIR L'ECZEMA 

La nouvelle découverte le « Cadum », a 

étoajmé le monde médical. Beaucoup de 

guérisons d'Eczéma et autres maladies de 

la peau sont citées et, oe qui frappe sur- 

tout, c'est, dans nombre de cas, la rapidité 

de ces guérisons. L'Eczéma n'est pas une 

maladie du sang, mais une affection de la 

peau. Il ne peut pas être guéri par le trai- 

tement interne. Un traitement externe est 

absolument nécessaire. Depuis l'apparition 

du iCadum, il est reconnu crue l'eczéma est 

guérissable et que cette désagréable affec- 

tion ne sera plus une terreur pour ceux qui 

en sont affligés. Cadum arrête de suite les 

démangeaisons et la guérison commence 

dès sa première application. Il est égale- 

ment bon pour les boutons, pustules dar- 

tres, psoriasis, acné, herpès, pellicules, 

peau rugueuse, écorchures. éruptions, bo- 

bos, etc. Boîtes : 50 c. et 1 fr. T4** Ph"*. 

A l'Abattoir 

Cours des viandes du 2 au 8 s&pte,mbre i9to 

Génisses, 1rs quai., 165;2*lô5;3'i45 

EOîufs, ire quai., 1 60; 2* 1 50; 3" 1 40 

Vaches, ire quaJ., i 45; y 1 36; 3* 1 25. 

Veaux, Ire quai., 1 9ù; 2" 1 80; 3' 1 70. 

Minutons, ire quai., 2 fr. ; 2* 1 90; 3' l 80. 

Brebis, ira quai., 1 90; 2* 1 80; 3» i 70 

Agneamx. Ire quai.. 2 fr.; 2* 1 99- 3" l'&O. 

Chèvres, 1rs quai., 1 f r. ; 2" 0 90 ; 3* o SO. 

Chevreaux, ire quai, l 90; sr 1 80; 3" l 70. 

Porcs, Ire -q.ua!., 1 70; 2* i €0; y 1 50. 

Chevaux, Ire quai., 1 20; T 1 10; 3' 1 fr. 

Mulets, ire quai., l Ir.; 2* 0 9f; 3" 0 80. 

Anes, lro quai., 1 10; 2" 1 fr.; 3' 0 90. 

ÉTAT-CIVIL DE TOULOUSE 

DÉCÈS BU 8 aaTCMBKE 1910 

Baqué, M ans, rue 

Bernardine Duclos, épouso 

Ptaarttoo, le, 

M&rtns l'mnel, i mol», ii Oroix-Daurade. 

Jean Ptuol, 30 ans, rue do la CliaipeU«. 11. 

Jean GaiUard, 78 ans, ruo des AbeUles. 2. 

Adèle Oharlet veuve Duflaut, (13 a., r. Cambc11a,l i 

TOBUCATIOKS DU MAIUAGE DU 7 KErTEMBRE 

PieiTO Baquo, propriétaire, COte-Pavec, 7fi, et Ma- 

deleine bepeyre, s. p., place Extérieure-Saini-Mi- 

dioi, G. , 

Jean Dalga, plâtrier, avenue de Muret, 127, m 

Biose Galeppe, casquettiore, même rue, 137. 

Jean I^scours, inspecteur de police mobile, ruo 

de la Concorde, 17, et Gabrielle Deudon, s. P-, 

même adresse. 

Pierre Castang, emjpStyyé, à Croix-Daurade, et 

Germaine îawlgns, obemlstière, avenu» de Lyon. 2L 

François Moitfraix, cultivateur, â St-Otfeiis (llte- 

Garonne}, et Madeleine Maasé, ménagère, k Mon- 

tandran. 

Pierre Viadieu, négociant, rue Temponierws, s, 

et Jeanine Rieux. s. p., nie des Paradocx, 51. 

Jeau Duboiis, Jockey, rue Malaret, 19, et Marie 

Puyoo, employée, place Maiaibiau. 5. 

Achetez V03 meubles au TEMPLE MO- 

DERNE, 18. rue Denfert-Rochereau (théâtw 

de I'Alca7.ar). Choix considérable. Prix *v»^ 

tageux Entrée libre. 

Dai)$ te Départent 

'ECOLE SAINT-STANISLAS 

27, rue Malaret, Toulouse 

Cet établissement, situé an centre de la 

ville, se recommande tout spécialement à la 

confiance des familles catholiques. 

La rentrée aura lieu le 5 octobre, 

ïfour tous renseignements, s'adresser à M 

le directeur 

AVIS AUX HOMMES M LA CLASSE 

i 

Avant de partir, faites une visite aux Ma 

gasims o Au Capitole » pour vous munir à 

meilleur compte de valises, articles de toilet- 

te et d'habillements. 

Coups et Blessures 

Le tt .arrondissement a dressé procès-verbal 

contre lia nommée Prévi&te Géraud, en fuite, 

pour coups et blessures sur la personne de la 

dame Pliiilomème GatU-, rue Riquc-t, t». 

Escroquerie 

Le 2' arrondissement a dressé procès-ver- 

bal contre la nommée Rosalie Bressoles, 

âgée de 58 ans, ménagère, demeurant avenue 

de Lombez, 16, sous l'incurvation d'escroque- 

rie, d'une somme de GO francs, au préjudice 

de M. Jean Mioulis, (propriétaire, route do Re 

vei, 52. 

Théâtre du Capitole 

En vertu de l'article 68 du cahier des char- 

ges qui porte crue tous tes engagements dot 

vent être remis à la mairie dans les preanters 

jours de septembre, au plus tard, la Direction 

informe à nouveau MM. les musiciens fai- 

sant partie do l'orchestre du Théâtre du Ca- 

pitole qu'il! y a urgence pour eux à se pré-son 

ter au théâtre, de trois heures à cinq heu 

res, avant .se 14 septembre courant, pour si 

gnier tour engagement. Passé ce délai, MM 

on ^ ï 2^1i, ui n,B , 80 seront pas présentes 

4o.nr 'iues^ SOTcnu considérés comme démis- 

Au cas où plusieurs vacances se produi 

raient, les dynamites pour remplacement se- 

rou reçues au secrétariat du tliéâtre, * jxirlr 

du 15 septembre courant, où tes candidats de 

s ^JF"* iwit 01 kws «*«rùte 3 

Los différents concours pour lies places vr 

MMwa restent fixés à une date ultérieure. 

, (Cteumninkruié) 

Théâtre Lafayette 

C'est dans huit jours que l'on entondira Max 

Dearly et Blianche Toutain dans te Cois Sa- 

cré, a n'y aura qu'une sente rejurésientation 

parce que Max Dearly est forcé de rentrer a 

Paris pour la réouverture des Variétés ave 

Ce «ois Sacré. (Communiqué.)" 

La Fête du Ramier du Château 

Voici le programme des fCtos qui sei'omt données 

diimanicilie 11 seurteimlbiie, a 2 heures de l'aprAs-TOidl, 

MKM le baut (patronapro des autorités clvlU» et 

m U ita 1res et du Comité ]>ermanent dos fûtes ot 

avec le bienveillant ei (rracleux concours do MM. 

Triadou. du Grand-Opéra ; GAUiUer. du grand 

UiéAtw de Mairaeillo ; Rajnlerox. du «nwi UicatKO 

de Cannée ; l'an-èra . diu grand tn.6â».re fie Nie» 

SAINT-GAUDENS.— Tribunal correctionnel. 

• Andàence du 8 septembre. — Au cours de 

cette audience, le tribunal a p-oaioncé les con- 

damnations suivantes : 

Violences et votes de fait, — Lo sieur Jules 

Vincent, dit te « grand Jules », 29 ans. sans 

profession, natdf do Miagoac-aur-Tomrre (Clui- 

renite), demeurant â Saiint-Gaïudcne, est un 

iiK>nsieur dont tes frusques ot tes exploits lui 

ont donné une renommée qui le fait redouter 

de tout lo monde. 11 est poursuivi pour avoir 

menacé avec un couteau un ouvrier de 1 mn- 

primerto Abadie. 

Le tribunal, en Taison du passé peu recom- 

mandabte de l'inculpé, lie condamne a dix 

jours de prison. . , 

M° Dufaur présentait la défense du prévenu. 

Banqueroute simple.— Un négociant de S..., 

le sieuir G..., 40 ans, poursuivi pour banque- 

route simple, est condamné à 50, francs d a- 

nwode. . . .., . 

Les gens fraprjeurs. — Trois habitants du 

quartier d© Sainte-Anne, tes nommés Louise 

Saux, épouse Ponsolle, 19 ans. ménagère ; 

Louise Cassa gne, née Adoue, 37 ans, ménagè- 

re ; Jean-François Cassagne, 39 ans, facteur 

des postes, tous demeurant à Saint-Gaudens, 

prévenus de s'être livrés, le 11 juin dernier, 

a des voies de fait réciproques. Le facteur 

Cassagne, en cette circonstance, distribua, en 

guise die « poulets », à la dame Ponsolle, plu- 

sieurs coups de pied et de poing, sous te pré- 

texte do séparer son épouse de cette dernière, 

qui se crêpait le chignon. 

Après tes plaidoiries de W Charles Bares 

pour la dame Ponsolle, et de M» Saint-Arro- 

man pour tes époux Cassagne, le tribunal, 

pour tes mettre d'accord, les condamne cha- 

cun à 16 francs d'amende avec sursis. 

Outrages à un maire. — Le nommé Jacques- 

Joseph Laffargue, 33 ans, journalier, demeu 

rant à Lesteïïie. Le 18 juillet dernier, une scène 

éclata dans le ménage de Laffargue ; te mai- 

re fut appelé pour y mettre la paix, mais le 

préverra s^nihlia jusqu'il outraKÉir le maure, 

M. Fessai, aussi il est poursuivi pour outra- 

ges et injures envers le maire dans l'exercice 

de ses fonctions. 

Malgré l'éloquence du prévenu, qui présen- 

tait lui-même sa défense, les juges le condam 

ment à trois jours de prison. 

Violences et voies de fait, port d'arme pro- 

hibée.— Un vifâifflard de Cassagnabère.le nom- 

mé Pierre M..., 70 ans, cultivateur, qui exerça 

des vtoienoes swr la personne du nommé Bon 

net, du même lieu, fut trouvé porteur d'un re- 

volver et avoir fait du tapage nocturne, est 

conidamné à 16 francs d'amende pour port 

d'arme prohibée et il francs d'amende pour 

tapage nocturne. 

Chasse an fusil sans permis. — Un boulan- 

ger de Castagnède, le sieur François B..., 44 

ans, pincé par les gendarmes à chasser au 

fusil sans permis, est condamné à 16 francs 

d'amende avec sursis. 

MONTESQUIEU-VOLVESTRE. — Football 

rugby. — L'U. S. M. inaugiirera dimanche 11 

septembre, son magnifique terrain du Châ- 

teau de Goueytes. 

A cette occasion, elle a fait choix diurne des 

meUtoiires équipes régionales, le Football 

Daumazanais. 

Tous les amateurs de beau sport sont invi- 

tés à assister â cette partie, qui ne mauquiera 

pas d'intérêt. 

Le coup d'envoi sera donné à deux heures 

et demie. 

Le prix d'entrée sur la petouse est fixé a 

25 centimes. 

Deux d'eiitie ceux-ci ont été arrêtés et en- 

voyés au dépôt. 


Les nouveaux réquisitoires pris par lo subs- 

titut du procureur do la République au sujet 

des faits de «rêve qui n'avaient eu jusqu'ici 

aucune sanction visent une quarantaine de 

chassiuiii-s dm renards. 

Cos individus sont inculpés d'entraves ù 1* 

liberté du travail, violences et voies de fait- 

IÊ CHOLÉRA 

En France 

Tonton, 9 septembre. 

Le quarlicr-niaitrc Jotaeiih Le Golf, de la C'OM- 

ronne, qui so plaignait de vives douleurs in- 

testinales, fut transporté â l'hôpital ; il ex- 

pira pendant le trajet. 

Une enquête est ouverte pour savoir s'il s'a* 

git du choléra. 

En Roumanie 

Bucarest, 9 septembre. 

Au fiujct du décès qui s'est produit à Lord 

d'un va;>eur hongrois et que l'on attribuait 

au choléra, l'enquête do l'office sanitaire a 

établi que la victime avait én> eoujoisoimée 

par absorption d'aliments avariés. 

Incenuie à Bord ù'un Cnirassâ Américain 

Norfolk (Virginia), 9 septembre. 

On téléphone de Fort-Monroé qu'un incen- 

die terrible s'est déclaré â bord du cuirassé 

North-Dalesta 

Les réservoirs à pétrole brûlant, plusieurs 

nommes ont été asphyxiés ; un bateau-hôpital 

se porte a son secours. 

Washington, 9 septembre. 

Au ministère de la marine, on apprend offl- 

îelteinent qu'il y aurait trois morts et onze 

blessés appartenant au cuirassé Norlh-Dalcslu. 

Newport-Ncws, 9 septembre. 

Selon tes derniers renseignements, l'incen- 

die a été causé )>ar l'explosion d'un baril de 

pétrole dans te local des chauffeurs, où le» 

tlanunes furent étouffées. 



A la reprise de l'affaire Crippen, Mme Ade- 

line Harrisson, ancienne amie de Mme Crip- 

pen, interrogée relativetnent aux cheveux 

trouvés parmi tes restes de la victime, a dé- 

claré qu'ils ressemblaient à ceux de Mina 

Crippen. 

Pendant T interrogatoire, on a remarqué que 

Crippen correspondait, par signes, avec misa 

Le Neve, qui paraissait lui répondre par mo- 

nosyllabes. 

L'affaire est renvoyée au 14 septembre. 



Salondque, 9 septembre. 

Lo comité de boycottage a proclamé le boy* 

cottage contre les marchandises provenant de 

la Crète, assimilant ainsi les provenances cré- 

toises à celles de la Grèce. 

La proclamation du boycottage contre les 

marchandises venant de l'Ile, que la Turquie 

insiste h considérer comme partie Mrtégrarufca 

de l'empire est considérée comme très carcuo 

teristique. ' 

o.o3?ar JA. UTIQ JJ m 


Tunis, 9 septombw. 

Hier soir, l'aviateur Dnfour a fait un vol da 

2,530 mètres en 3 minutes 55 ; la foule a fait 

une ovation à Dufour. 

COLLISION D'AÉROPLANES 


A .Wienereustad't, pendant une course d'à 

viation, deux aéroplanes se sont heurtés. 

Le moteur de l'un d'eux a été arraché eS 

l'appareil complètement détruit. 

L'aviateur Charles Warcbalowski, qui le pi* 

lotait, c'est oasaé la cuisse. 

•H AÉROPLANE EN MÉTAL 

I^ndres, 9 septembre. 

L'aviateur Moisant, en recevant la coupa 

d'argent offerte par te DaUy-Mail, a déclaré 

qu'il construirait un grand monoplan entiè- 

rement en métal avec ailes en aluminium 

pour concourir pour le grand-prix du Uailu* 

Sftrtf r année prochaine. 

CE TARIS AU rUY-UE-OOME 

Clermont-Ferrand, 9 septembre. 

Weymann a démonté son biplan avec l'aidX 

d'Henri Famian, qui est venu te rejoindre a 

Volvic en automobile. 

L'aéroplane sera chargé sur un camion au» 

tomobile qui le ramènera à Paris. 

Weymann ne compte pas renouveler sa ton* 

tative* avant dix jours. 

/T Le quart 

VICHY-CÉL.ESTIN3 

AJPJÊSÏÎ1IE , OXJ DIGESTIF 

VELODROME DU BAZACLE 

FINilD DU CHAMPIONNAT Mi FRANCE A TOULOUSE 

I»i réunion nue donnera dimanche proclialn le 

Vélodrcane du Bazacle et qui est attendue avec im- 

patience depuis plus de deux mois est unique et oc- 

casionnera certainement le déplacement de nom- 

breux étransans. A vrai dire, il n'est pas jiermls, 

-tous les Jours, d'assister à une réunion aussi l>clle 

et auffil palpitante oue colle tnii est donnée k l 'oc- 

casion de la linale de ce cliampionnant de FraïKie : 

vitea» inlernationaile, maciliincs multiples, demi- 

lomcl derriéro moteurs aroe cliwi partaniis, ce qui 

n'est pas banal; 60 Kilomètres derrière tandems 

(tlnale du cliami>ion.nat) , couree de vitesse {motos); 

en un root, un programme des plus éoleotiques, qui 

doit satisfaire les plus diraeitas ; cependant (lu'imc 

superbe musixjue otianmora, par les meilleurs nior- 

oeaux de son répertoire, las spectatours et les n-nm- 

iKreusriS .STmctatr-icre QÙt, liar leurs supeo-bes toilet- 

tes, donnent, à chaqiuo réunion, un attrait tout par- 

ticulier. 

NOUVELLES MILITAIR 

UN NOUVEAU CASQUE POUR LA CAVALERIE 


Le 12* dragons, on garnison ù. Pooi-é-Motts- 

son, met en essai le nouveau modèle de cas- 

que. 

Un ixilolon du 4" escadron porte un casque 

noir mat. ; un autre escadron on casque noir 

brillant ; un troisième un casque gris au ci- 

mier jaune mat. 

INCIDENTS [MILITAIRES 

Condamnation d'un officier 

Lille, 9 septembre. 

Le conseil de guerre du 1 er corps a condam- 

né à trois ans de prison ot à la destitution le 

lieutenant adjoint au trésorier du 43' d'infan- 

terie poursuivi i>our avoir détourné une som- 

de 3.700 francs do la caisse du régiment. 

Iâits du Jour 

LA TOmvOUSAtNTi. — Les sociétaires sont priés 

de se rendre au Conservatoire avec leurs instru- 

ments, ce soir vendredi, à 8 heures i, pour la répé- 

t il ion générale du concert de dimanche, au rare 

Toulousain. 

OUT'HEON TOUI.OUSA.LN. — Oo soir vendredi, :ï 

8 h 1 répétition an Conservatoire, en vut du con- 

cert dé dimanche au Parc Toulousain. 

TROUVAilXliS. _ Réclamer : à M. Pujol, rue 

Laiicefoc, 13. un loua - de cou; A l'administration 

des tramways, une clé passe-partout et une petite 

somme- à M. Jean Serval, 3, rue Sainte-Jeanne, une 

• .sn'.ir.'lie: an bureau du 5" arrondisweiiueut, une ba- 

gue eii argent; a SI. Jean Roques, rue du Faubourg. 

Satiit-EUenne, S6. un portemoninale contenant une 

cftiiii-ne somme; à M. Lacourt, faubourg Urmnetoy. 

CO, iuie ciliienue; il a été UMuivé jvar Mlle I.éoea; tendance Kilm», 

Blés. — Gourant, 57 70; prochain. 97 M; 4 «tof 

«1er» «ïJ 40- » i*^ tvoYCTDbre, T7 70; teïiuM>« Calme. 


Lin — Courant, 85 25; prochain, 95; i derniers, 

an 75- i première, S7 75; tendance faiMe, 

Colza — Couranit, 60 76; prochain, 61 25; i derniers 

tt3- i premiers, 63 50; tendance faible. 

Vlcôols. — Disponiible, 46 25; courant, 46 75; prochain. 

45 50; 4 derniers, 45 25; 3 d'octobre, 46 25 ; 4 

premiers, 47 75; tendance ferme; cote officielle, 

46 75. 

Sucres. — Courant, 34 75; prochain, 34 25 ; 4 d octobre, 

3/i 25; 4 première, 27 75; tendance ferme; 

roux cuités, 41 25; autres Jets, 41; raffinés, 77. 

MARCHE DE LA VILLETTB 



t 48. 

Vaches. — Amenées 915; vendues S90; 1 66; 1 56; 

t 48. 

' Taureaux. — Amenés 290; vendus 250; 1 34; i 28; 

Veaux. — Amenés 1,538; vendus 1,200 ;2 1S; 2 08; 

1 94. 

Moutons. — Amenés 9,458; vendue 9,000; 2 46; 

2 5?; 2 1S. 

Porcs. — Amenés 5,715; vendus 5,776; i 74; 1 70; 

1 cri. 


Vente ; mauvaise, gros bétail; très active, moutons; 

plus difficile, veaux; plus mauvais», porcs. 



Bios. — On cote : Les 160 kilos départ des départements 

producteurs du Centre; blé vieux, 27 50 

ù 28 fr. ; nouveaux, 26 50 dans notre région; blé 

nouveau, 22 50 à 23 fr. l'hectolitre; Danube sur 4 

de serotamhre, 21 lr. ; Redwinter, sur septembre-octobre, 

22 60; Plata sur janvier-avril, 22 50. le tout les 

100 kilos nus; pris à bord non dédouanés. 

Farines. — On cote : Farine fleur du haut pays, 


39 fr.; escompte i %. 

Issues. — On cote : Son gros, 16 fr. les 100 kilos 

nus; ordinaire, 14 25; Pllata, 12 75 logé-, repasses fines. 

10 fr. des 100 kilos nus; ordinaires, 14 50; Plata 

'12 fr. logées. 

Haïs. — On cote : Roux Plata disponible, 17 fr. 

les ico kilos logés sur 4 de septembre, 17 26; Cinquanttm, 

21 fr. les 100 kiflos nus magasin. 



Seigles. — On cote : Seigîe de pays, 19 50 les 100 

kilos; -Russe sut septembre, 17 75 les ICO kilos nus; 

pris à boni acquittés Bal-tique sur 4 de septembre, 

18 francs. 




Marché du 6 Septembre. — Cours pratiqués : 

-Poulardes, o 80; jeunes pouOets, 

ûemi-kiio. 

1 fr. le tout le 

Pintades, de, 5 à 6 tr. ; canards, de 4 50 à 5 60, le 


Œufs, 0 S5 la douzaine. 

- . 

Cochons de Oait, de 15 à 25 fr. la Vif^- . 

Blé 2e fr. les 80 kilos, rendu gare de lalgueyrat. 

MARCHES AUX PRUDES 

VU-leneuive-sur-Lct, 7 septembre. 

Apport, 200 quintaux, 50/4 100 fr; «/.«Jjfl 

70/5 00 fr.; SO/4 55 fr. ; 90/4 46 fr.; 100/4 35 fr. ; 120/4 

25 fr. : fretin, 15/20 les 50 kilos. 


Caistetaioron-suir-Lot, 7 sx_ 

Apport 200 quintaux au marché du 6 ; 

Cours pratiqués : „,„ M -, fl. . 

58/62, 83 à So fr. ; 70/4. 70 à 75 fr. ; «/SB. 58 a, 60 f*-J 

68/92 45 à 48 .fr.; 96/100. 40 a 42 fr.; 105/110, 30 a 

32 fr'. au deluSilo. Fretin, 22 à 28 fr. selon qualité, 

le tout les 50 kilos. — 


Apport 50 quintaux de S0 à 120 au demi-kilo, vendus, 


Castillonnès, 7 septembre. 

Apport, 100 quintaux environ; petits fruits, cours 

élevés; 60/4 80 fr. ; 70/4, 70 fr. ; S0/4, 50 a 5o lr.; 

90/4 , 40 à 45 fr. ; 100/4 , 30 à 35 f r. ; 120/4, 28 à 30 fr.; 

fretin, 15 à 20 fr. 

BOURSE DE PARIS 

Du 8 septembre ipar dépèche télégraphique) 

FONDS D'ETAT 

go/ • 

a o? amortissable yriii' 

nette tunis. omis. 3 % 1S92. 

Consolidée anglais 

Consolidés .anglais. - 

ArzenUne o % !•••••• 

Autriche 4 % or (10 flor.) 

Lots du Congo 

Egvpte unifiée. 


Espagnole exter 

Hongrois 4 % 

Italien 5 % • 

Italien 5 %••• 

Portugal 3 % 

Portugal 3 

Russe 4 % 1SC7-1S69 

_ 4 % 1833 ' 

_ 4 % 18S9 

_ 4% 1S90 - 

_ 4 % or li93 ........ 

— 4 % or 1S94 

_ if cons. t" et 2* série 

_ 4 % 1901 

_ 3 % or 1891 

— 8 % 1896 

— 3 1/2 % 1894 

— 5 % 1806 tout payé 

— » 1/2 % libérés 

Dette ottomane unifiée 


Douanes ottomanes. 

.cpt 

tme 

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tme 

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une 

-cpt 

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-cp: 

tme 

COURS 

PRÉCÉ. 

97 75 

97 72 

97 55 

455 50 

SI 50 

Si 75 

5?8 .. 

101 .. 

95 75 

102 15 

96 05 

95 85 

93 90 

103 .. 

104 .. 

6

DES HAUTES-PYRENÉES fia* fe - Bibliothèque de Toulouse

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