<strong>de</strong> septembre, -21 fr. ; F.edwinter, sur septembre-octobre, Sâ 50; Pîata sur janvier-avril, -22 50, le tout les 100 kilos nus; pris à bord non dédouanés. Farines. — On cote : Farine Heur du haut pays, 40 50 les 109 kilos aux usages supérieures du Centre; 39 tr.; escompte 1 %. Issues. — On cote : Son gros, 16 fr. les 100 kilos nus; ordinaire, 14 25; Htata, 1-2 75 logé; repasses fines, 10 fr. <strong>de</strong>s ICO kilos nus; ordinaires, 14 50; Plata Ï2 fr. logées. Maïs. — On cote : Roux Plata disponible, 17 fr. les ICO kilos logés sur i <strong>de</strong> septembre, 17 26; Cinqnantini. 31 fr. ies 100-kiilos nus magasin. Avoines. — On cote : Grises du Poitou, 19 75 les 100 kUos nus; Bretagne grises, 18 75. Seigles. — On cote : SeigSo <strong>de</strong> pays. 19 50 les 100 kilos ; Russe SUT septembre, 17 75 ies 100 kilos nus; pris à bord acquittés Baltique sur 4 <strong>de</strong> septemibre, 18 francs. Orges. — On cote : Algérie, 16 25 les ICC kilos. LOT-ET-GARONNE Marman<strong>de</strong>. Marché du 6 septembre. — Cours pratiqués : Poular<strong>de</strong>s, 0 SO; jeunes pouHets, 1 fr. le tout le <strong>de</strong>mi-kilo. Pinta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 5 i 6 fr. canards, <strong>de</strong> 4 50 à 5 60, le tout la paire. CEui's, 0 S5 la douzaine. Esrvpto n IUÛL f;- Espagnole extér Espagnole cx.er Hongrois 4 Italien Italien Portugal 3 % Portugal 3 %-••••-• Russe 4 % 1S67-1S69 _ 4 % 1880 • _ 4 % IS88 _ 4 % 1390 — 4 I or 1393 __ » % or 1394 _ 4 % cons. 1" et 2* série. _ 4 % 1901 _ 3 % or 1891 — S % 1S98 — 3 1/2 % '-S94 5 % 1900 tout payé 4 ys % libérés Cette ottomane unifiée Ottomanes priorités Douanes ottomanes ..cpt ..une ,..cpt ..Une .. • cpt ..Une 97 75 97 72 97 55 455 50 SI 50 SI 75 5?8 .. 101 .. 95 75 102 15 9ti 05 95 85 91 90 103 . 104 .. G-> 80 67 94 30 94 00 93 70 93 30 93 50 94 75 95 50 93 70 77 15 80 70 105 .. 101 10 95 07 490 .. 499 50 520 *" 101 30 90 25 102 20 90 15 95 ,
u -, NUMÊR0 IIHES Organe quotidien «le I>é<strong>fe</strong>ïa_^e Sociale et tleligïewse RÉDâOTlOPi ET ADMINISTRAT!©^ : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25 LE NUMÉRO 5CENTIMES Troi» moU . . 6fr . . 7- . . 10 - c» u 20 «rQvi- ue « ne ptpegse - J '?, vous racan,; ^ aurons countoien heureuse elle se trouvait <strong>de</strong> lo revoir. Alexis accourait, rouge <strong>de</strong> piaisir. Après les comipilimonte d'usage, tout intoTiloqué il s'arrêtait, rougissant telle une jeune fille. . — Eh bien ! — dit Eva jc'yeusemMit, — voue n'êtes donc pilus gallant ?... Vous êtes dionc <strong>de</strong>venu tout à fait sauvage ? Vous ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong>z mêiTtic pas <strong>de</strong>s nou- veliks .d'o mon ano<strong>de</strong> Murray !... Eh bien ! elle va très bien Mile Murray !... et elle rasai donne une oommission pour vous I Elle m'a prié <strong>de</strong> vous dire... voyons... que je n'ouiMie rien... qu'elle vous ai- nuaiit beiaucoutp, qu'elle songeait très fré- quemtrniertt à vous... Enfin, un tas <strong>de</strong> jo- lies choses... dont je ne vous dis pas la plus gran<strong>de</strong> part, vu que ce sont <strong>de</strong>s eomipilimien,ts, je ne veux pas froisser vo- tre mo<strong>de</strong>stie. Alexis d'Alreimpe, confus, <strong>de</strong>venu dun superbe pionceau, balbutia <strong>de</strong>s mots sans suite. — Je ne comprends pas bien, — pour- suivait la. charmante créature, — non... je na,i pas bien saisi... Ah ! oui... Ef<strong>fe</strong>c- i ft 1 "*'' vous me parlez du mariage <strong>de</strong> Mlle Murray, il .en avait été question dans les temps... éloignés... Mais ce nia- nage n'est pas. fait... et je dois vous avouer que Mlle Murray n'a pas l'air d être pressée le moine, du mon<strong>de</strong>. Et yoilà cette petite peste d'Alexis au oorrfblo <strong>de</strong> la joie !... Mlle Seldcr avait la spécialité <strong>de</strong> porter 'partout un rayon <strong>de</strong> soleil dams les. plis <strong>de</strong> son manteau <strong>de</strong> voyage. On aiwivait. Le cœur <strong>de</strong> la noble fiMe se serra <strong>de</strong> nouveau en pénétrant dans irimmcnso ; instruction en planches. 1 Comment 1... Ils vivaient là-<strong>de</strong>dans, ces raffinés, qui avaient fait partie <strong>de</strong> la fleur <strong>de</strong>s pois parisienne I Ha vivaient là-<strong>de</strong>dans ces êtres, si long- temps habitués à tout le luxe, à tout le confort <strong>de</strong> la dorée existence ! Les <strong>de</strong>ux jeunes gens s'évertuaient. La chambre du maître, sans être bien luxueuse, citait oapendant fort convena- ble. Quand Eva, une heure plus tard, <strong>de</strong>s- cendit dans la salie à manger servant <strong>de</strong> salon., elle était comme on dit vulgai- rement fraîche, ainsi qu'une rose <strong>de</strong> mai, et nulle trace <strong>de</strong> fatigue n'altérait plus ses beaux traits. Une gran<strong>de</strong> table en bols blanc à pieds a peine équarris était recouverte <strong>de</strong> ser- viettes immaculées, ot <strong>de</strong>s boîtes <strong>de</strong> conserves offraient un menu du moins varie, sinon succulent. La charma-t le Mie maugea, non dé- vora du plus bel appétit, vanta l'eau 'fraî- che, savoura <strong>de</strong>ux doigts <strong>de</strong> Champagne et, après avoir autorisé les <strong>de</strong>ux amis a allumer leurs cigarettes, les cou<strong>de</strong>» sur la table : — Maintenant, causons. Les <strong>de</strong>ux amis prêtèrent une vive at- tention. — Eh bien ! — comme n ça-t-elle, — je suis venue ici pour vous apprendre que vous courez <strong>de</strong> nouveau les plus grandis dangers. Guy d'Auriannes secoua la tête avec lenteur. Quant à Alexis, il eut une moue dédaigneuBo <strong>de</strong>s plus réjouissantes. — Chère <strong>de</strong>moiselle, — répondit M. d'Auriannes, — vous me voyez tout dé- sappointé... Je m'attendais à une. révé- lation foudroyante... et je serais vrai- ment désolé si vous aviez accompli un déipliaceimen't aussi long, aussi pénible, pour... — Ne riez pas,., et ne plaisantez pas Ce. quo je vous dis est tout ce qu'il y a <strong>de</strong> plus grave... et <strong>de</strong> plus sérieux... Un très grand danger... — Vous me pardonnerez si j'insiste, — répliqua Guy, — mais le péril dont vous parlez ne pourrait provenir que du capitaine Hanrison, et il est trop dindon, trop, glorieux, pour aller avouer à la face du ciel et do la terre que nous l'a- vons joué sous jambe, comme le <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong>s écoliers !... — Il ne s'agit pas du capitaine Har- rison. — Mors, nous ne voyons pas. — Connaissez-vous un monsieur Othon Morlay ? Ce fut Alexis qui répondit avec une moue dédaigneuse : — Mon Dieu, oui ! nous l'avons connu, dans le temps... Nous avons même eu tuiuibro <strong>de</strong> démêlés avec cette jolie fa- mille... Sans lui nous serions probable- ment hors <strong>de</strong>. pair, et nous aurions fait fortune... mais nous n'avons plus à nous oveuppr <strong>de</strong> lui. ~- Eh bien, vous avez tort, car il s'oc- oohse beaucoup <strong>de</strong> vous. — Encore !... —• Toujours !... Il est attelé à votre perte, et il a juré votre mort à une créa tuic dangereuse... cette <strong>fe</strong>mme que vous avez honteusement chassée <strong>de</strong> Roche- Cœiur, et qui vous a voué, à vous, à nous, à toui co que vous aimez... la plus mor tefjle <strong>de</strong>s haines !... Elle ne vit que <strong>de</strong> cela, l'horrible créature I Guy d'Auriannes avait froncé le sourcil. — Il faudra donc finir par 1 écraser, cette vipère !... On ne peut cependant pas s'attaquer à une <strong>fe</strong>mme !... — - Oh ! Guy t trêve à vos nobles sen- timents, je vous en conjure !... Nous ne soumîtes plus au temps <strong>de</strong>s Amaidiâ <strong>de</strong> Gaule ! Foin <strong>de</strong> la chevalerie !... Félicité est un démon !... Moi qui ne crois pas au diable, elle finirait par me faire ad- mettre son existence. Moi qui ne suis pais un héros <strong>de</strong>s temps antiques, mon bon amii, je vous déclare que, si elle se trouve jamais à la portée <strong>de</strong> ma main, c'est tout simplement lo cou que je lui tonds ! En prononçant cas <strong>de</strong>rnières paroles, les yeux langoureux d'Alexis étaient <strong>de</strong>- venus glauques, ses lèvres blêmissantes s'étaient animées et toute sa physiono- mie avait pris une expression <strong>de</strong> froi<strong>de</strong> férocité féline. Etrangler la belle Félicité !... On com- prenait en l'entendant parler qu'il l'au- rait fait, tout conimo il venait <strong>de</strong> le dite, tout à fait froi<strong>de</strong>ment. Et alors, Eva <strong>de</strong> raconter aux <strong>de</strong>ux amùs non lo moyen qu'elle avait eim>- ptoyé pour arracher ses secrets au .misé- rable Morlay, mais l'ingénieux stratagè- me du téléphone, où Morlay, croyant parier à Félicité, avait iaiivolontairoment éventé la mèche... — Ça, c'est do la très bonne guerre ! — fit Alexis. Tous mes compliments, ma<strong>de</strong>moiselle ! Eva reprenait alors, — passant sous silence la nuit et les secrets du bail mas que — et en arrivait à la scène <strong>de</strong> nuit passée dans une grange <strong>de</strong> la <strong>fe</strong>rme. — Vous avez couru là un sérieux dan ger, — fit d'Auriannes d'une voix gra- 'vo... — Pour l'amour <strong>de</strong> Dieu, no laissez jamais cette <strong>fe</strong>mme s'approcher d' vous... Ce n'est pas pour votre existence que je crains. — Que redoutez-vous alors ?... — Elle doit en vouloir à votre beauté. — Mais elle est si superbement belle ! Comimentme jalouse rai t-elie ?... — Elle est belle, — certes, — diaiboli queutent 'belle, — s'écria involontaire- ment Guy d'Auriannes, mais quelle dif- férence ! Mais il s'arrêta soudain, comme s'il eût regretté ses parciles. Quant à Mlle Sefl<strong>de</strong>r, elle avait tres- sailli, et un flot do sang avait pointé à ses j oues pâles ! Guy ta trouvait donc belle 1 bien plus belle que cette <strong>fe</strong>mime <strong>de</strong>nt il avait été amoureux fou !... Quel aveu pouvait faire plus plaisir, <strong>de</strong>vait faire plus battre le cœur à celle- là qui aimait <strong>de</strong> toute la puissance <strong>de</strong> on âme ! — Mais, — fit Alexis, trouvant une diversion qui fit cesser le trouble <strong>de</strong> d'Auriannes et d'Eva, — mais que fai- sait-elle à rô<strong>de</strong>r dans ces parages, cette goule, ce vampire ? Qu'est-ce qu'elle ma- nigance encore ? — Je ne sais trop, — répondit Mlle Sol<strong>de</strong>r, — je n'ai pu saisir, vous <strong>de</strong>vez le comprendre , que <strong>de</strong>s bribes <strong>de</strong> couver- . sali on. — Est-ce contre nous que son expédi- tion est dirigée ? — Nous ne voyous pas trop ce qu'elle pourrait faire, — interiroimpit d'Aurian- nes, — elle ne peut faire agir Harrison, et il n'y a que lui à craindre... Il vien- drait même ici avec un détachement quo nos garçons ne nous laisseraient pas prendre... Les revolvers et les carabines pair tiraient tout seuls... Et, je vous le ré- pète une <strong>de</strong>rnière fois, le gredtin ne ten- tera pas la partie. Nos hommes so sont fort, attachés à nous ot se <strong>fe</strong>raient tuer jusqu'au <strong>de</strong>rnier avant <strong>de</strong> laisser tou- cher à l'un <strong>de</strong> nos cheveux. — Non, — répondit Eva, — ce n'rwt pas <strong>de</strong> voue qu'il s'agit pour l'instant. [A suivre.) <strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés