26 Avril 1911 - Bibliothèque de Toulouse

LE rfUHÉRO 5 CENTIMES
Organe quotidien de Défense Sociale et Religieuse
RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25
LE NUMÉRO 5 CENTIME
âPTE-GAJIOKNE ET DÉPARTEMENTS LnamOPHBS .... ^ett?" ^T*" 2o"-
DÉPARTEMENTS NON UMÎTOOPHIfS y _ 43 _ %A -
âTRANOER lUn.ou twatale) 40 - 20 - 4,Q -
ft*a Abonnaments partent W'XU
Paris, 25 avril.
La Patrie a téléphoné ce matin à M. Gitton
maire d Orléans, pour lui demander son opi-
nion sur ce que seraient les fêtes des 7 et i
mai prochain.
« Malgré le gvand désir que nous éprouvons
de voir enfin le retour des fêtes traditionnelles
de Jeanne d'Arc, a répondu M. timon, nous
avons peu d'espoir de voir qu'elles seront réta-
blies cette année ; c'et/t du moins ce qui res-
sort de l'entrevue que nous avons eue avec
le préfet ; mais cela ne veut pas dire que
celle qui délivra Orléans du Joug des Anglais
ne sera pas fêtée dignement ; dans la note
que je viens d'adresser à M. le président du
conseil je lui soumets un projet de défilé d»
trois cortègee, religieux, civil et mil-iiaire. se
succédant à peu d'intervalle et rendant ton*
trois à Jeanne d'Arc le tribut d'hommage glo-
rieux qui lui est dû ; quoi qu'il en soit, Or-
léans s'apprête à célébrer la Vierge lorraine ;
la municipalité que j'ai l'honneur de présider
assistera à sa glorification. »
Orléans, 25 avril.
Ce n'est pas seulement de l'émotion, c'est
de 1 irritation et

MERCREDI 26 AVRIL 1911
De la République française (progressiste) :
« A côté de « l'effet d'audience » du minis-
tre, il convient de placer « reflet d'audience »
d'un député interpellateur qui accusa les
Compagnies de s'approprier les versements
opérés aux caisses de retraites par les agents
révoqués.
J II parait que ce lait là aussi est inexact.
Deux Compagnies, celle de l'Orléans et celle
de l'Est, ont déjà protesté de la manière la
plus nette contre cette accusation, dont -il
était cependant très facile de vérifier le bien
fondé avant de la lancer à la tribune.
» La Compagnie d'Orléans déclare que bien
loin de retenir aux agents révoqués l'argent
de leur retraite, elle leur rend l'argent qu'elle
mèm e a versé à leur compte et pour eux.
» La Compagnie de l'Est repond, de son
côté, en citant l'article de son règlement de
retraites de 1891, aux termes duquel elle res-
titue à tout agent démissionnaire ou révoque-
le montant des retenues opérées sur son trai-
tement ainsi que les intérêts composés.
» Alors I Alors ! Est-ce ainsi qu'on dit la
vérité au Palais-Bourbon dans les débats les
pins graves par les conséquences financières
et politiques qu'ils peuvent entraîner ? »
Le Voyage Présidentiel
A Kairouan
Kairouan, 25 avril.
Le président a commencé aujonrd r hui sa
journée par la visite de Kairoiuan, la ville
sainte. 11 a fait en voit une le tour des rem-
parts ainsi que des deux mosquées principa-
les. Rappelons que les mosquées de Kairouan,
seules "de toute la Tunisie, sont ouvertes aux
non musulmans, depuis l'occupation do la
ville par les Français, en 1881 ; toutefois, M.
Fallières n'y pénètre pas.
Pendant que le président parcourt Kai-
rouan, l'av4ateur Bouvier, parti de Sowsse,
vole avec un biplan au-dessus de la ville, pro-
voquant un vif mouvement de curiosité.
C'est, en effet, la première fois que la po-
pulation kairouane voit un aéroplane. Bou-
vier a évolué pendant un quart d'heure : il
se dispose à atterrir, mais malheureusement
le terrain est peu favorable et l'appareil se
heurte, pendant la descente, à un mur et se
brise complètement ; Bouvier s'est blessé à la
figure et aux jambes, mais sa vie ne paraît
nullement en danger.
Après avoir fait prendre des nouvelles de
l'aviateur, M. Fallières quitte Kairouan à 9 h.,
se dirigeant sur Sousse.
A Sousse
Sousse, 25 avril.
M. Fallières, arrivé à Sousse à 11 h. h, est
salué, sur le quai de la gare, par l'amiral Bel-
lué, arrivé hier à Sousse avec son escadre.
Les torpilleurs sont entrés dans le port ; les
grosses unités sont mouillées en rade.
Le président remet quelques décorations à
des officiers et des sous-officiers, puis il se
rend au Contrôle où U déjeune.
LES CONSEILS GENERAUX
Alençon, 25 avril.
Le conseil général de l'Orne a renvoyé à
l'examen d'une commission un vœu de M. le
baron de Mackau, demandant que la loi sur
les retraites ouvrières et paysannes soit revisée
dans le but de la simplifier et de la rendre
plus claire et qu'en attendant cette revision
nécessaire, l'application soit suspendue.
Lille, 25 avril.
An conseil général du Nord, le président, M.
Vancauve ven Berghe a fait connaître la ré-
ponse de la Compagnie du chemin de fer du
Nord, au vœu déposé à la dernière session
tendant à ce que les conseillers jouissent de
billets à prix réduits ou de cartes gratuites de
circulation.
La Compagnie a opposé à cette demande,
une fin de non recevoir absolue en s'appuyant
sur une décision du conseil d'Etat, qui a re-
poussé un vœu analogue du conseil général
de Seine-et-Oise.
Le conseil a repoussé à une forte majorité
un vœu socialiste demandant la nationalisa-
tion des Compagnies d'assurances et à une
seule voix de majorité, une proposition ten-
dant à une étude par l'Etat de la création d'un
système d'assurances parallèle aux Compa-
gnies.
Chez les Cheminots
Toujours des exigences
Paris, 25 avril.
Les mesures de bienveillance prises par le
gouvernement à l'égard des agents du réseau
de l'Etat qui s'étaient mis en grève, n'ont pas
réussi à désarmer les meneurs ; elles sont ju-
gées insuffisantes par le Syndicat national des
chemins de fer ; les meneurs de ce Syndicat
révolutionnaire exigent, en effet, la réintégra-
tion de tous les cheminots révoqués sans au-
cune exception et voici ce qu'on peut lire dans
le dernier numéro du 21 avril du journal de ce
Syndicat, la Tribune de la voie ferrée :
« Nos camarades ne sont pas tous réintégrés;
il en reste encore contre lesquels aucun fait au-
tre que celui de grève, ne peut être reproché
et qui sont à attendre leur réintégration ;
pourquoi ceux-là restent-ils en arrière et tous
les autres, les malheureux, qui ont été con-
damnés sur la plainte d'individus dont la con-
duite aura tôt ou tard sa sanction î Pour ceux-
ci. une question précise fut posée à M. Dé-
jean, sous-directeur, lors de son passage à
Rennes, le 3 courant ; il répondit : « Jamais
ils ne seront réintégrés »; enfin, nous sommes
fixés sur les bonnes intentions du gouverne-
ment ; il est vrai que nous commencions
à l'être en voyant tous ces déplacements de
nos camarades qui n'ont pas eu la. bonne for-
tune d'être réintgrés sous l'ancienne direc-
tion.
» Eh bien ! camarades, laisserez-vous les
vôtres dehors î Non, je ne puis pas le croire 1
Il faut que tous reprennent leur place parmi
nous ; U ne faut pas que la lâcheté des gou-
jats, qualificatif le plus propre que je puisse
attribuer à ceux qui portèrent plainte contre
nos camarades, fasse des victimes; la besogne
sera rude, tant mieux ; mais me servant de
l'expression employée, dites-vous bien que
jamais nous ne devons désarmer. »
Tel est l'effet produit sur les cheminots du
Syndicat national, par la clémence ministé-
rielle ; ce syndicat se montre plus arrogant,
plus insolent que jamais à l'égard des direc-
tions des chemins de fer do l'Etat et du gou-
vernement lui-même^
INCIDENTS MILITAIRES
Le vol d'une mitrailleuse
Reims, 25 avril.
L'affaire du caporal Deschamps, accusé
l'avoir volé une mitrailleuse au 1068 de ligne,*
qui était inscrite pour deux jours au rôle des
assises qui vont s'ouvrir le 1 er mai, ne viendra
pas à cette session.
Deschamps est écroué à Châlons et le par-
quet de cette ville a l'intention de faire subir
au caporal un nouvel examen mental.
M. vallé rappelle que c'est là ce qu'ont fait
les instituteurs ; il les en félicite et constate
avec plaisir que les tribunaux leur ont donné
raison. > »
« Persévérez, leur dit-il, dans cette voie et
surtout persuadez vos élèves que s'ils veulent
tenir honnêtement leur place dans la vie, il
faut qu'ils aient toujours conscience de leurs
devoirs, et le premier de tous ces devoirs,
c'est le respect des lois et du pacte social qui
nous gouverne ».
LESSCA\D\liSI)ll 01] U D'ORSAY
Chédanne à l'instruction
Paris, 25 avril.
En possession de tous les renseignements
recueillis eoit par les inspecteurs des finan-
ces chargés de vérifier les comptes Hamon,
soit par M. Boulet, attaché au service des
liquidations au ministère des affaires étran-
gères, M. Drioux a procédé cet après-midi à
l'interrogatoire de l'architecte Chédanne, en
présence de M. le bâtonnier Ployer, son
avocat.
L'arrivée de Chédanne dans les couloirs du
Palais a fait sensation.
L'architecte, venu en taxi-auto de la prison
de la Santé, était accompagné par deux ins-
pecteurs de la Sûreté ; pour éviter les photo-
graphes, Chédanne s'entoura la tête d'une
couverture de voyage ; à léntrée de la ga-
lerie d'instruction, son beau-père, M. Lemenil,
vint le rejoindre, et comme Chédanne lui an-
nonçait son intention de protester contre l'in-
discrétion des photographes, M. Lemenil le
calma. « Voyons, ne dites rien, lui dit-il, vous
êtes un honnête homme, vous n'avez pas à
vous cacher. »
Chédanne continua donc son chemin et lore-
qu il arriva à hauteur des appareils photo-
graphiques, les inspecteurs l'entourent si bien
qu'aucun cliché ne put être pris ; l'architecte
pénétra aussitôt dans le cabinet de M. Drioux,
où l'interrogatoire commença.
L'interrogatoire a été fort long; en présence
des explications fournies par l'inculpé M
Drioux, après entente avec le procureur de
la République, a décidé de le mettre ce soir
en liberté provisoire.
Au cours de son interrogatoire, qu'il a subi
en présence de son avocat, M0 Ployer M.
Chédanne s'est expliqué sur trois griefs rele-
vés contre lui.
En ce qui concerne les tapisseries de Gobe-
lins trouvées dans son bureau du ministère
des affaires étrangères, M. Chédanne a déclaré
que chaque fois que des tapisseries devaient
être envoyées à une de nos ambassades à
1 étranger, elles passaient d'abord dans son bu-
reau, où il pouvait juger de leur effet. D'ail-
leurs, les tapisseries en question lui avaient
été envoyées par M. Pichon, alors ministre des
affaires étrangères-, auquel il avait remis un
reçu, et, de fait, on a retrouvé et l'ordre de
M. Pichon et le reçu de M. Chédanne.
On avait reproché à l'architecte des affaires
étrangères d'avoir remis à M. Hamon une som-
me de 280.000 francs. M. Chédanne a demandé
au juge si l'on pouvait lui faire un crime
d'avoir aidé un haut fonctionnaire qui s'était
trouvé subitement à découvert par suite
d'avances faites à des ambassadeurs au mo-
ment de leur départ. D'ailleurs, le pTêt fut
consenti devant notaire èt M. Chédanne prit
hypothèque.
Enfin, l'architecte a expliqué à M. Drioux
que si l'on avait demandé à M. Devambez de
signer deux soumissions de 6.900 et 10.100 fr.,
c'était afin d'utiliser un reliquat sur le budget
de 1809. mais qu'il n'avait nullement l'inten-
tion de faire état de la première soumission de
17.000 francs.
C'est à la suite de ces explications que M.
Drioux a décidé de remettre M. Chédanne en
liberté sans caution.
LE TRAFIC DES DÉCORATIONS
Clem'enti à l'instruction
Paris, 25 avril.
Cet après-midi, M. Clément! président de la
Ligue Nationale Humanitaire, accompagné de
son défenseur. M» Decori, a été entendu par
M. le juge d'instruction Tortat ; il a expliqué
au magistrat que le mandat de 800 francs en-
voyé par Valensi et trouvé à son domicile,
n'était pas destiné à payer des diplômes de
décorations, mais à rembourser un prêt qu'il
avait consenti h Valensi sur les fonds de la
ligue dont il est président.
M. Clementl a reconnu toutefois s'être en-
tremis pour faire obtenir à des amis des déco-
rations, notamment le Nicham-Iftikar, mais
jamais il ne reçut aucune rémunération pour
ce service.
A L'ETRANGER
Les Evénements du Mexique
New-York, 25 avril.
Les négociations pour la paix seront entre-
prises à Washington par M. Madéro et le
leader Gomez avec les délégués du gouver-
nement Mexicain.
Les insurgés réclament l'amnistie complète
et la garantie que les réformes projetées se-
ront exécutées.
En outre, M. Madero devra occuper le poste
de vice-président de la République.
Le Cinquantenaire Italien
Les souverains suédois
Rome, 25 avril.
Les souverains suédois sont arrivés à 10 h. 45;
ils ont été salués à la gare par les souverains
italiens, les ministres et les autorités.
Les deux rois ont passé la revue de la com-
pagnie d'honneur.
Le maire a souhaité la bienvenue au roi au
nom de la ville.
Les troupes rendaient les honneurs ; le long
du parcours, la foule a acclamé les souve-
rains.
Les souverains se sont montrés deux fois
au balcon pour remercier ; ils ont été accueil-
lis par les ovations des personnes présentes.
La République Portugaise
La Séparation
Lisbonne, 25 avril.
les prêtres professeurs au séminaire de
Santarem sont arrivés à Lisbonne pour exa-
miner, sous la présidence du patriarche et
avec les autres prêtres, la loi de Séparation.
La réunion générale à Lisbonne des prélats
portugais aura lieu seulement au commence-
ment de mai.
Rome, 25 avril.
Le projet de loi de Séparation au Portugal
est jugé à Rome comme une monstruosité ju-
ridique ; les républicains portugais choisis-
sent dans les législations présentes et passées
les dispositions les plus tyranniques et en eom.
posent un amalgame légal, sans même chercher
à pallier les contradictions eboquantes ; ainsi,
ils proclament la liberté et aggravent les dis-
positions les plus despotiques des régimes ré-
galiens.
inutile d*]outer que le Saint-Siège n'est «g
posé en aucune façon a ao»p*WJ e
Lia îjp Portugal se précipite dans 1 anarewe
^^SmS^MtS^s les persécutions relt-
gieuses. _____—.
Faits Divers
ARRESTATION D'UN FORÇAT ÈVADÈ
Dunkerque, 25 avril.
Le nommé Georges^ Kriegel^forçat eya« de
D KrtS_?« disant Espagnol, s'était introduit
me marin pour prix du passage.
GRAVE EXPLOSION
Aueh, 25 avril.
plosion s'est produite dans la pharmacrede
M. Laoombc, oui pr*T»amM 1/T^?^b£
graphique pour I© compte de M. Duff art, puo
t0 Ce a *rn.ier, projeté en pleine rue, a eu les
membres réduits en bouillie.
Le pharmacien est dans une situation très
^Les ' vitres de la salle voisine du Conseil
général, où la séance allait être reprise, ont
volé en éclats.
LA FOLIE D'UN MAGISTRAT
Gênes, 25 avril.
Le substitut du procureur du roi est de :
venu tout d'un coup fou furieux. Il était sorti
de sa maison comme d'habitude, quand tout a
coup il commença à pleurer et à demander
l'aumône aux passants. Furieux, le procureur
du roi se jeta sur tous ceux qui lui refusaient
l'aumône et les battit ; il n'a pu être maîtrisé
que grâce à l'arrivée des carabiniers qui llitique marocaine.
. T . , Paris, 25 avril.
Le Temps reçoit la dépêche suivante :
« Madrid, 25 avril.
» La campagne menée depuis quelque temps
par la presse allemande contre l'action fran
5? i£ ? J >ou,r . déb » 0( l u ' er Fez n'a pas étonné à
Madrid, ou on connaît exactement le point
de vue du gouvernement allemand «ur la
question marocaine.
» Le cabinet berlinois estime que l'acte d'Al-
gésiras, ainsi que le traité franco-allemand
de 1909, présupposent l'existence au Maroc
d'un sultan souverain et exerçant effective-
ment sa souveraineté ; or, on est d'avis à
Berlin que l'action des Français à Fez mettrait
le sultan sous la dépendance île la France n
rendrait sa souveraineté illusoire, au mépris
des conventions et traités existants ; on, sait
ici que tel est le point de vue allemand, com-
me l'a exposé M. de Bethmann-Hollveg a des
diplomates non allemands. »
Un vague démenti
Paris, 25 avril.
Ln liant fonctionnaire de l'ambassade d'Al-
lemagne a fait à un de nos confrères de 17n-
transigeant les déclarations suivantes : « Je
vous autorise absolument à démentir oette ver-
sion des entretiens diplomatiques de la se-
maine dernière, c'est de la fantaisie, de la
haute fantaisie. Jamais l'ambassadeur d'Alle-
magne n'est intervenu ni directement ni Ln-
^' rect *mfnt en se faisant annoncer dans un
K,^^ du mi "^ère français c"
tf» £î sle ??* "««démarche qu'uh diplo-
mate avisé puisse faire. Donc, il n'y aur-ïit
rien de vrai dans ces bruits ;*que l'intwvcn
^
0 r, n ,.&- a,Se ,. a t l ?f ait été subordonné I ï'ac-
œptauon par l'Allemagne, rien de vrai
» NatureUement, la réserve diplomatique
m empêche de vous donner las détail" d? a
réalité des choses ; mais encore une fois 1
ny a rien de vrai dans ce bruit. »
Ce démenti fait allusion à l'incident suivant
Vendredi dernier, au cours de la séance
du conseil de cabinet tenue sous la oréli
dence de M. Monis, M. de Schœn se fit an no i -
_f, r A, e H
est mieux tenu à 1717. ' 1,10
En coulisse, les mines d'or sont simplement
soutenues ; diamantifères indécises : de Beé
474, lagersfontein 214.
An compartiment dea valeurs riwwes la
Hartmann stable à 787, la Maltzoff rétrograde
à 2250 contre Ï297, le Platine est en avance
appréciable à 830.
Les caoutcliuutières persistent dans leur fal-
Conseil Général
Séance du 25 avril
Peu de monde aujourd'hui aux abords da
Conseil général, l'intérêt de ces séances ne
paraissant pae sans doute palpitant aux élec-
teurs, même influents, du département.
La séance est ouverte à 2 heures et demie,
sous la présidence du docteur Gudliiem.
Une trentaine .de con,seiaier.s y assistent.
M. le docteur Guilhem propose une adre_se
de sympathie à M. Cruppi, à l'occasion de 'a
complication des affaires du Maroc. M. Cruppi
saura, dans les moments difficiles, qu'il a
des amis à l'assemblée départementale de la
H auie-Garomie.
Le Conseil adopte.
Encore une aanasse ae sympainie _ M. ES.
bac'h, ingénieur départemental, qui vient de
prendre sa retraite et on aborde les affaires.
Un télégramme du Conseil général du Gers
annonce la nomination de trois de ses mem-
bres pour la question de cession d'un tronçon
de raccordement de chemin de fer départe-
mental.
M. Boimemaison propose au Conseil géné-
ral de voter des subventions pour les commu-
nes pauvres qui n'ont pas de pompes à in-
cendie, afin de les aider à en faire l'acqui-
sition, pour combattre ce fléau du feu quand
il ae déchaîne sur elles.
Le Conseil adopte le principe de oette sub-
vention.
LES SUBVENTIONS
Irf Conseil aborde ensuite son ordre du jour.
Voici quelques-unes des solutions qu'il
donne aux demandes de Tsubventions et de
secours.
M. Guiehou, rapporteur : Ecole d'êlectiricit-
de Paris, création de bourses (rejeté) ; tri-
bunal de Muret, menues dépenses, le Conseil
vote 100 francs ; Conservatoire de musique,
un secoure à Mlle Taloni, il est fixé à 200 fr.;
assistance aux vieillards ; taux de l'allocation:
les demandes des communes de Cititelbiaguc
et Montlaur sont rejetées. M. Cadéac, rap-
porteur : Alliance française, une subvention
de 50 francs est accordée ; aménagement de
la forêt communale de Mont de Galié, nvifi
favorable est accordé. M. Taussac, rappor-
teur : Société d'encouragement a l'élevage du
cheval de guerre français, la demande de sub-
vention est rejetée ; Société « Toulouse Olym-
pique », la demande de subvention est reje-
tée ; Touring-cluh de France, une subvention
de 100 francs est accordée ; Société de pe-
oheurs à la ligne de Cazères, une subvention
tin K francs est accoudée ; Exposition canine
du Sud-Ouest, une subvention de 300 franc*
est accordée ; acquisition d'une machine «
écrire au prix de 600 francs, renvoyé » 9
commission dos finances. M. flouart, rappor-
tenr : école de Grignon, demandes de secours
Sabathiê et, Fônta, un secours de 100 franc-
eàt accordé à chacun ; Concours de la roM»
bovine à muqueuses noirofi, renvoyé à la com-
mission des finance* ; Congrès national des
syndicats agricoles, un crédit de 500 francs m
proposé a la commission

MERCREDI 26 AVRIL 1911
Usa précédentes sessions, est toujours de
mcuréc fort obscure.
Un membre de l'assemblée déclara même,
l'an passé, qu'il était allé rendre visite a la
vacherie, mois qu'il n'y avait pas vu do va-
ches.
— Elles étalent sorties. Ht observer quel-
qu'un, et la question en resta là.
Mais la question a fait néanmoins du che-
min. Et à celte session, c'est lo crédit lui-
niême qu'au parle de supprimer, parce que,
ma foi, cet élevage n'a pas donné de résul-
tats. Et une discussion est entamée sur ce
point, à la suite du rapport, de M. Duflin.
M. Duiffin déclare que la vacherie est mal
amena.,ée, l'élevage en est médiocre et il con-
clut au rejet de la subvention demandée
par le préfet.
M. Viguié défend le crédit, et les vaches,
c'est Bon seuùeimeiit une vacherie modèle
qu'on a _ Pauilhac. maia surtout, paraît-il,
line vacherie électorale.
M. Toi.pr.no renchérit et fait non seulement
r*5oRe do la vacherie, mais encore celui de
son directeur ; il conc'nt au maintien de la
subvention. Ce n'est pas de sa faute si l'éle-
vage n'a pas marche : 1910 fut l'année des
vaches maigres.
Mais M. Cadéac n'entend pas de cette oreille,
U demande même pourquoi on a confié cette
vacherie à M. Dûment.
M. Ijey.gniio défend M. nu-mont, M. Rotin.rt
aussi, M. Giuiicliou émet une opinion diffé-
rente.
En ce moment, M. Toigne Interrompt vive-
ment M. Guiictaou. Vous pouvez crier, M. Toi-
gne, je ne vous répondrai pas, M. Durand,
votre voisin, sait bi.an pourquoi je ne vous
répondrai pas.
Ce petit incident, plein de 6ouiS-entendus,
jette un froid dans la discussion.
M. Siirvta ramène un peu de sérénité dans
l'assemblée en disant qu'il ne faut pas mêler
certaines questions personnelles aux intérêts
du département que l'assemblée a voulu ser-
vir en votant une subvention à la vacherie.
M. Rouart demande qu'on maintienne la
subvention, mais qu'on l'affecte à l'établis-
sement le plus apte à servir les intérêts aux-
quels elle est destinée.
Après une nouvelle discussion et interven-
tion de M. Rares, oui conclut .au rejet de la
subvention, le Conseil se met d'accord sur la
proposition suivante :
« Le Conseil adopte les conclusions du rap-
port tendant à la -suppression du crédit alloué
a '.s. vacherie et charge le préfet de faire des
démarches en vue de l'attribution à un autre
établissement agricole de la subvention allouée
par le ministère de l'agriculture. » Un vœu de
M. Rouart pour l'affectation de cette subven-
tion à TEco-le d'agriculture d'Ondes est ren-
voyé ii la commission.
LAÏCISATION DE L'ASILE DE BRAQUEVILLE
M. Barès soulève la question de la laïcisa-
tion de l'asile de Braqueville. U demande que
la question soit renvoyée devant la commis-
sion compétente.
Le Conseil approuve.
M. Rieux faut voter un vœu tendant à la
réintégration des cheminots révoqués au
cours des dernières grèves.
Le Conseil vote le vœu et se sépare à 4 h. 40
après avoir fixé sa prochaine séance à ce
jour à 2 heures et demie. A. C.
Commission Départementale
Dans sa séance du 24 avril, la commission
départementale a solutionné une vingtaine
d'affaires.
Elle a alloué les subventions suivantes :
150 francs à la commune de Lez pour la cons-
truction d'un lavoir ; 250 francs à la commune
de Lecuing pour la construction d'une mairie;
80 francs à la commune de Mauvezin-de-lTsle
pour l'empierrement d'une section du chemin
rural dit « la Pautoho » ; 50 francs à la Société
d'assurances contre la mortalité du bétail de
Cintegabelie, en guise de subvention supplé-
mentaire; 250 fr. à la commune de Vaientine
pour les travaux de réparation à effectuer à
la mairie.
Elle a approuvé : l'ouverture et la construc-
tion d'une voix d'accès à l'Ariège intéressant
la commune de Lacroix-Falgarde ; l'état des
prestations et des taxes vicinales à recou-
vrer en argent pour les chemins vicinaux ;
la vente d'un ormeau provenant de la route
"^Dartementale numéro 10 ; l'abandon aux
ïtonniers d'arbres morts ou en dépérisse-
ment provenant des routes départementales
numéros -6, 24 et 20 ; les propositions pour
subventions industrielles aux chemins vici-
naux ordinaires numéros 1, 3, 9 et 13, inté-
ressant la commune de Labarthe-lnard ; la
restauration de la chaussée d'empierrement de
la route départementale numéro 3 ; le bail
d'entretien de la route départementale numé-
ro 4 pour les années 1910 à 1914 consenti à M.
Dareys ; les rapports présentés par le ser-
vice de l'assistance aux vieillards pour le
domicile de secours départemental ; l'état des
mandats émis pendant le mois d'avril ; le
rapport concernant le matériel roulant de
Toulouse à Villemur ; le redressement et
l'élargissement du chemin rural du Cousteau
à Buzei-sur-T-arn ; la construction d'une sec-
tion de 30 mètres du chemin vicinal ordinaire
numéro 4, .à Auriae.
La commission a renvoyé d'autre part à
une autre séance rexamen de la demande
de subvention présentée par la commune de
Launac pour la réfection des murs du eime-
tiène. à propos de quoi la commune intéressée
est invitée à créer de nouvelles ressources ;
«nfln. r-!le a roi été la demande de subvention
de la Société de secours mutuels des Dames
de l'Assomption, a Toulouse.
Contre les Inondations
GRANDE RÉUNION A LA SALLE DU SÉNÉCHAL
Hier soir, .à huit heures et demie, a eu lier
dans la salle du Sénéchal, une importante
réunion organisée par l'Association de dé-
fense de Toulouse contre les inondations.
Une foule énorme remplissait la salle bien
avant l'heure, et c'est à peine si nous avone
Pu y trouver place.
Cet empressement dit public montre bien
1 à quel point la protection de Toulonte contre
-«omi-aiion est iuie question d'un intérêt pri-
mordial, et combien sont fâcheux les retards
apportés à la défense de notre ville contre les
caprices terribles du fleuve.
Sur l'estrade, la foule s'entasse, , et nous v
discernons, à côté de M. Organ, qui préside",
MM. Ellen-Prévot, député de Toulouse, Feuga
et Lierre, adjoints au maire, Espin.asse, pré-
sident de la Chambre de commerce, Gué-noi
président du Syndicat d'initiative, etc., etc
ALLOCUTION DE M. ORGAN
M. Organ, président de l'Association de
Défcnee de Toulouse, ouvre la séance par
une •allocution saisissante. Elle débute par ce
cri : « Au secours I nous nous noyons ! » et
elle rappelle les causas trop réelles du mou-
vement actuel. "
Aujourd'hui. l'Association compte plus de
six mille adhérents. E"le a organisé une
soixantaine de conférences et s'efforce vers
son but par tous les moyens.
Elle a fait installer des cadres d'affichage
pour l'annonce dés crues de la Garonne
éclairés par des lampes spéciales, afin que'
au cas d'inondation, les habitante soient tou-
jours tenue au courant de la marche et des
Progrès du fléau.
Ensuite, ils se sont, occupés de la réfection
iiLv cl 'aussée de la Cavaietade, qui peut avoir
uuo grosse influence sur les mouvements de
inciSo 0 ""' 0 ; ootte réfection va commencer
"i^e&saininent.
(l'inÏÏ'i 1 . 6 «> préoccupent de toutes les cause,
forcent « Wl particulières à Toulouse, et s'ef-
K ra "5 relâche de les co-mbattrè.
envov, ne '''"'^"naître au public les excuses
& ^ M«r l'Archevêque, le Préfet, le
ia n-avoin'^£ nd , anes - architecte, etc. et donne
parole a M. Juppont.
. CONFÉRENCE DE M. JUPPONT
Ls~?^i Pur une série do projections que M.
iveo "-~ a -- r ^ . 1 ? ion exécutées et représentées
contemporains ; o ils croyaient, nous dit un
chroniqueur, que cette eau venait des veine»
de la terre qui s'étaient ouvertes ».
A côté de tous ces événements, M. Juppont
rappelle les efforte des -autorités pour essayer
de porter remède à ces maux. L'aggravation
des fléaux venant pri-ncipaJement de l'empié-
tement des constructions, des alluvions et
des ramiers sur le lit du fleuve, il note avec
plaisir les édits du Parlement qui essayaient
de réagir contre ces empiétements, notamment
en 1548.
C'est au XV1' siècle que Souffron donne les
plans du Pont-Neuf, que Mausart orna du
bel arc de triomphe, décoré par Guépin, au-
jourd'hui emporté par lo vandalisme. A cette
même époque, on commença le quai du Port-
Saint^Pierro, où Ton suspendait la -cage des-
tinée à plonger dans l'eau certaines délinquan-
tes, au grand esibaudissement du populaire.
Au XVH' sièole, on pensa a faire des fossés
qui entouraient l'enceinte de Saint-Cyprien
un canal de dérivation ; on commence le mur
de Tounis. Mais ces travaux ne pouvaient
qu'augmenter les fureurs du fleuve ; de plus.
Ùm modifications profondes se produisant
sans cetit,e dans le lit de la Garonne, les inon-
dations vont se succéder avec rapidité. Le
conférencier ne peut les citer toutes. Il si-
gnale toutefois celle du 12 septembre 1727
qui détruisit tS3 maisons ; celle de 1750, 1760,
1770, 1772, où les moulins «ont emportés et ies
chaussées détruites.
Une gravure du XVIII* siècle, obligeamment
communiquée .par notre colilaborateiir M. de
Lahondès, montre les maisons surplombant
le courant, comme aujourd'hui encore les
bâtiments de l'Hôtel-Dleu. Mais en 1783, les
quais sont construits. Ils refrènent la fureur
des eaux, mais aussi ils empiètent sur elles et
risquent de les rendre encore plus redouta-
bles.
C'est -ainsi que M. Juppont arrive aux deux
inondations de 1855 et de 1875.
Le Souvenir de 1873
Nous avons revécu à l'aide d'une série de
photographies remarquables les péripéties de
cette terrible catastrophe qui détruitit 1219
maisons. Le débit du fleuve était formidable,
et la masse du Pont-Neuf lui opposait une
sorte de barrage qui le rendait .plus dangereux
encore.
A neuf heures du matin, l'irruption de l'eau
commence. A midi, le pont suspendu est em-
porté. On -avait construit un batardeau près
de l'avenue de Muret ; mais il céda, et dès
lors une avalanche se répandit dans Saint-
Cyprien. A six heures du soir, l'eau franchis-
sait le parapet du Cours-Dillon, inaugurant
une épouvantable nuit.
Avec MM. Juppont et Lassalle, nous suivons
les étapes funèbres : les ruines du pont d'Em-
palot, le cimetière de Râpas ravagé, les tom
bes ouvertes, des cercueils emportés jufjqu'à
une boulangerie de la rue de la République
puis, tous les quartiers de Saint-Cyprien, prin
cipaioment les rues du Pont-Saint-Pierre et
Reclusane, où un balcon chargé de seize per-
sonnes s'effondra sous leur poids, et la piao:
Lagane et la rue Viguerie, bouleverses par
un véritable torrent ; nous revoyons lies res-
tes du Pont Saint-Pierre, les écroulements du
Port-Garaud et des- Amidonnlers... Tous ces
spectacles de l'histoire, d'hier impressionnent
fortement l'assistance.
M. Juppont termine son exposé en rendant
hommage à l'armée, qui fit preuve en ces
terribles journées d'un dévouement héroïque.
Toute la salle acclame vigoureusement nos
offioiers et nos soldats.
lies Remèdes
Après avoir établi ainsi l'histoire d'un passé
qui peut redevenir présent, M. Juppont si
gnale quelques remèdes à la situation toujours
angoissante de Toulouse et du faubourg Saint-
Cyprien :
1° D'abord, il faut travailler au reboise
ment.
Nous avons fréquemment entretenu nos lec-
teurs de cette question. Malheureusemeni,
sous le régime que nous subissons, elle ^t
très difficile à résoudre.
On se heurte, en effet, à l'hostilité des mon
tagnards qui veulent des pâturages libres
pour leurs troupeaux ; et ces montagnards
sont des électeurs.
« Nous votons pour ceux, qui sont pour nos
chèvres », disent-ils. C'est M. Juppont lui
même qui nous rapporte le mot.
Vous pensez dès 1ers si nos députée et l'an
tarifé administr liive vont oser se prononcer
« contre les chèvres ! » L'eau et les neiges
pourront de&oendr.e les pentes en torrents,
grossir les fleuves, ruiner les cités... Qu'im-
porte ! Pourvu que la République soit sauvée
Ce n'est qu'un aspect de la question. Il
montre suffisamment ce qu'est un régime où
tout dépend du suffrage -universel.
2° En attendant un autre gouvernement qui
sauvegarde les intérêts généraux du pays, que
ferons-nous pour garder Toulouse des eaux
On a proposé un canal de dérivation à tra
vers le faulwuTg Saint-Cyprien ; le projet fut
repoussé an 1899. Ce canal, en effet, transâor
merait Saint-Cyprien en île, et au cas de bais-
se des eaux, pendant l'été, so traiiiisfoximerait
vite en cloaque ;
3° Le plan qui semble sourire à M. Jupiponit
et à la raunicipailité -consisterait à élargir con-
sidérablement le lit de la Garonne en aupp-ri
mant la. masse de l'Hôtel-Dieu et de l'hôpital
de la Grave, en allongeant le Pont-Neuf et en
continuant le cours D.-llon par un grand bou-
levard parallèle au quai de la Daurade.
Nous n'avons ni le temps ni la place néces-
saires pour étudier ce projet qui soulève, à
notre sens, bien des critiques et bien des ob-
jections et qui va iOrrmdaMement saccager
un des plus pittoresques aspects de Toulouse.
Contentons-nous de léaregietirer. Maàs pour-
quoi, s'il s'agit d'é-l&rgiir ïe cours de la Ga-
ronne, ne ooimmence-t-on pas par éohancrer
largement l'inutile . prairie des Filtres ?
4° On peut encore supprimer lie Moulin du
Château et surélever la chaussée du Bazacle,
à l'aide d'une .chaussée mobile qui pourrait
être enlevée en cas de crue. Autre plan à exa-
miner.
Mais ce que M. Juppont estime comme nê-
cftsaire avant tout, c'est de dégager le lit du
fleuve. Evoquant le beau drame d'Emilie Pou-
Villon, 1' « Aliluvion », créé cette année au
Théâtre balayette, il affirme que nous ne de-
vons pas, comme le vieux Famine, garder ce
que nous avons pris à la Garonne. 11 y a des
empiétements qu'il faut lui rendre. Sinon, elle
se vengera.
Souvenons-nous de 1875. Et nue les récents
événements de Paris rafraîchissent encore no-
tre mémoire.
C'est sur cet avertissement que' la séance a
ét élevée. Elle servira certainement à répan-
dre les idées de l'Association de défense de
Toulouse et à augmenter sa propagande.
A. P.
tout fait présager un brillant succès. Mlle Gar-
denal et Mme llocaboillo qui ont si bien inter-
prété Pauline et Stratonice dans Polyeucte
joueront. Chimène et Elvire. Autour d'elles, les
tu-listes qui sont déjà familiarisés avec l'œu-
vre de Corneille, et dont nous donnerons de-
main la liste complète.
Que nos lecteurs ne tardent pas à Tetenlr
leurs places !
Sont en vente : chez M. Laffaurie (Papiers
peints), rue Alsace-Lorraine, 15, fauteuils nu-
mérotés, 5 francs ; réservées numérotées (par-
terre et tribunes), 3 francs.
Chez M. Vidal frères (Magasin de chaussu-
res), rue .AJsace-Lorraine, 50, premières numé-
rotées, parterre, 2 francs. .
Chez M. Sistac (Librairie), rue Saint-Etien-
ne, 16, et chez M. Chabanon (Chocolaterie
d'Aiguebelle), place Saint-Etienne, parterre et
tribunes libres, 1 franc. — Une réduction de
50 % sera accordée à MM. les étudiants et mi-
litaires sur les places de 1 franc. De même
pour les groupes de Pensionnats ou Ecoles qui
en feront la demande avant le jeudi 27 avril
chez MM. Vidal frères, rue Alsace-Lorrai-
ne, 50. "
Nécrologie
Il est des familtes qui reçoivent la visite
fréquente de la mort. Tout dernièrement
mourait à Paris M. Bobert Quantin de Cou-
pign-y. ingénieur des arts et manufactures,
inspecteur do la Compagnie des chemins do
fer du Midi.
M. de Coupigny n'avait pas encore trente
ans ; sa haute intelligence et sa capacité pro
fessionnelle lui avaient valu d'être appelé
bien jeune à la fonction d'inspecteur ; il est
mort en chrétien- comme il avait vécu ; Q ava't
eu besoin du secours de la foi pour suppor-
ter une des plus dures épreuves de l'homme
ici-bas ; en 1907, il avait perdu ta femme
frappée en donnant le jour à une fillette, la
seule qui reste -au foyer. Seule, non, elle a été
recueillie par Mme Bachy, sa grand'rnère
qui vit retirée à Toulouse, après avoir elle-
même perdu son mari, ingénieur des ponts et
ohaosfiées et directeur des chemins de fer du
nord de l'Espagne.
M. de Coupigny dort son dernier sommeil
dans le tombeau de famille, dans le pare du
château de Coupigny.
De là-haut, il veillera eue l'orpheline avec
la grand'rnère, et nous offrons à tous les siens
l'expression de nos sincères condoléances.
L'Incendie de
la Faculté de Médecine
Nous recevons la communication suivante :
Les experts nommés par le tribunal dans lo
procès consécutif à ce sinistre, prient les per-
sonnes qui pourraient avoir a fournir des
indications sur le commencement de l'inceai-
die, c'est-à-dire jusqu'à l'arrivée des pompiers
et du service d'ordre, de vouloir bien se faire
connaître et adresser leurs noms, domicile
et renseignements à MM. Saignés, Lacoste et
Lautré, 10, rue Bavard, experts désignés.
Plut? particulièrement sont' priées de se
faire commaître les personnes qui sont entrées
dans le Jardin des Plantes ou ont stationné
devant la gricle, vers six heures du matin,
et surtout le lémoin habitant le quartier du
Busca, qui est allé le premier prévenir le
poste des pompiers de la rue du Sachet..
AU
Q ..- i P 15. L A Cl E
Jeudi 27 avril, Réclame de
RUBAN
POUR, TOUT A.CHA.T
BO IV m PKI M E
TOULOUSE m
Dispensaire Marin
ConsuMatfens gratuites les mercredi et ven-
dredi de chaque semaine, de 3 à 5 heures (19,
rue de la Chaîne, Toulouse).
Le sérum de Quinton s'adresse, avec un suc-
cès confirmé par de très nombreuses guéri-
sons opérées dkns le dispensaire de Toulouise,
à toutes les maladies qui demandent un relè-
vement de l'état général et à toutes les Lnfec-
ftiions trop souvent causées par un affaiblisse-
ment de l'organisme.
On traite, au dispensaire, les entérites, gas-
tro-entérites, diarrhée varié, eczéma, neu-ras-
théniie, eM'OTO-anémie.
Collision de véhicules
Lundi soir, vers 7 lieuses, un tramway
électrique qui fait le trajet de la place Es-
quiro! à la gare Saint-Agne, a heurté, place
des Carmes, en faee la rue du Canard, un
cheval attelé à une jardilniiére conduit par
M. Cusac, laitier, chemin de C&sselaTdit.
L'animal a été blessé au flanc droit.
Syndicat des chasseurs
Les membres du Syndicat des chasseurs tt
propriétaires de Venerque et des communes
voisines (Le Vernet, Lagardelle, Miremont,
Grépiac, Labruyère d'Orsa.Auragne, Noueilles,
Issus, Espagnés, Clarmont. et Labarthe-sur-
Lèze), sont priés de se rendre le dimanche 30
avril, à 2 heures de l'après-midi, à Venerqua,
dans la grande salle de la mairie.
Dans les égoûts
Une enquête est ouverte au 1er arrondis-
sement relative à la découverte, par les
égoiutiers de la ville, dans l'égout de la rue
Pargamiuiéres, d'uni'œtus de 2 à 3 mois de
gestation.
Renversée par un cycliste
Hier matin, VGTS 10 heures 45, Mme Hono-
rine Boyard, âgée de 64 ans, demeurant allée
Saint-Etienne. 29, passait dans la irue de Metz
lorsque, vouGant traverser la chaussée, en
face le Musée, elle a été renversée par un
cycliste, M. Georges T-orati. âgé de 15 ans,
au service de M. Moga, rue de Metz, C2.
Dans sa chute, Mme Bayard n'a reçu que de
légères contusions et a pu regagner seiuie,
.son domicile
La Foire aux Chevaux
ill a été conduit, hier, sur le champ de foire
asq.ue, marchand de founrapes
all6o Saint-Agne, patron de ta. victime, avait
mandé en toute nftfte. Ce patricien a ordonné
le transfert du blessé a l'HOtel-liMeu, où il a
été adjais d'tiirgeaace. L'interne a constaté la
fracture do deux eûtes et une hlessure au
front. Sauf complications, la v.i» d* M. Mar-
tin n^eif* pas m daiiflw.
DEUX FOIS DÉCORÉ
L'Officiel du 23 avril porte la nomination
comme officier do l'instruction publique, de
M. SignoreL substitut du procureur de la Ré-
publique à Toulouse.
Est-ce -que M. Signorel n'avait pas droit
au port de cette rosette depuis deux ans au
moins ? ,Bcs repetita placent.
CONSEIL DE GUERRE
Séance du 25 avril
Président : M le colonel Massie, chef-direc-
teur de l'artillerie ; commissaire du gouver-
nement : M. le lieutenant-colonel Duféhy.
VOL MILITAIRE. — Emile François, né Le 14
avril 1889, à Boulogne (Seine), brigadier au
10' dragons, est accusé d'avoir, à Mortauban,
le 6 mars dernier, volé une paire de bottines
à un cavalier de son .régiment ; François avait
été surpris le même jour par un maréchal des
logis faisant des efforts pour forcer une boîte
fermée à. clef. Ses notes au régiment sont mau-
vaises et son casier judiciaire est joint à la
procédure.
M. le commissaire du gouvernement se de-
mande, après l'instruction et les débats, si on
peut admettre le système de l'accusé qui sou-
tient qu'il avait eu l'autorisation d'ouvrir la
caisse dans laquelle il aurait enfermé les bot-
Unes par lui prises mais qu'il avait r intention
de rendre ? Evidemment, non ; François n'a-
vait pas d'autorisation et il n'avait pas davan-
tage l'intention d'y cacher les bottines et de
ies rendre. François est bien coupable, d'un
vol que, hélas ! son passé n'explique que trop ;
aussi ses juges le condamneront sans oublier
son passé et ses notes au régiment.
M' Gabaude conclut au relaxe ; les théories
juridiques soutenues sont étrangères au fait
lui-même qui, lui, doit commander l'issue du
débat. François a perdu son père alors qu' Jl
avait à peine neuf mois ; sa mère remariée
l'a abandonné. Il a grandi seul, comme il a
pu, donc sans formation morale aucune ;
François, mal gardé, est tombé. Mais cela
fait-il que le fait relevé constitue le vol î
M. le commissaire du gouvernement fait des
déductions, des analogies, mais ne donne pas
de preuves que ces bottines qui vont être pla-
cées dans la caisse d'un cavalier, ont été pri-
ses sans l'esprit de les rendre ; aussi le re-
laxe ne peut être refusé.
'. Le conseil de guerre a déclaré François non
coupable par trois voix contre quatre.
ABANDON DE POSTE. — Jean-Marie-Germain Ga-
raud, né le otvte do police dans lequel il restait sous
la main de son chef, dono le poste était aban-
donné.
M' Donat répond, que la chambre n est plus
lo poste, quoi qu'on en puisse dire ; au sur-
plus, le sergent a été puni pour avoir donné
cette autorisation ; le conseil ooncluora.
Le conseil de guerre a déclaré Garaud, par
5 voix contre 2, coupable ot l'a condamné a
trois mois de prison.
ipcctack$-Cciî.ceft$ de Todcni
THEATRE DES VARIETES. — A 8 h. h La Veuve
Joyeuse.
THEATRE LAFAYETTE. — A 8 h. î. Les AventU
res de deux Gosses autour du Monde.
THEATRE DES NOUVEAUTES. — A 8 h. î, attrac-
tions diverses. Mercredi et jeudi, concours de chant
A.POLLO-THEATRE. — A 8 h. 3/4, nouveau pro-
gramme.
CINÉMA LAFATETTE. — Relâche. Demain,
2 heures et à 4 heures, matinées.
CANIGOU "
me sitoye.ns et comme mandataires du dèpar-
'em«nt du Gers.
Catholiques, nous ne pouvons admettre que
es biens oouflsqués aux églises deviennent la
proie et la prébende de ceux qui les ont volés .
une expropriation pure et simple eut été
odieuse ; l'expropriation consolidée par des
nxii -s leglaUmfs ne fait qu'ajouter l'hypocri-
sie, a 1 infamie de dépossession.
» Citoyens, nous protestons de toutes nos
foi-ces contre l'attentat dirigé contre la liberté
de conscience, garantie autant par la justice
et le droit que par- la « tradition qui reconuut
» et consacra la religion nationale » (Taiuel
Conseillers généraux, nous protestonp
parce que nous sommes dans cette assemblée
les porte-paroles du droit méconnu que violeni
à leur profit ceux-là même dont la miss-ion se
rait de le maintenir et de le défendre.
» Nous protestons parce que tout nous inter-
dit de nous prêter a une discussion où il n'es';
plus question de savoir si l'on commettra un
forfait, mais à qui ce forfait doit profiter.
» En dehors des préceptes de la religion, è
laquelle vous ne croyez pas et à laquelle nous
demeurons indéfectibl ement attachés, nous
invoquons contre vous les principes de la mar-
che humaine, parce que nous savons que tous
ceux dont vous pourriez vous réclamer ont été
flétris et condamnés par le jugement de l'His
toire.
DELPECH-CANTALOUP,
» Paul DE CASSAGNAC,
» Marquis DE PINS. •
Çostumss is gelits §arçons
NOS PETITS ÉLÉGANTS sont conduits par
leurs mamans au PETIT MARIN (Mlle Bas-
tier). rue des Lois, 22, Toulouse, près le Ca-
pitole. Spéciaïit'- de costumes de petits gar-
çons — Economie.
rnière kw
Lss SCIËSS 1 Qui d'Orsay
A l'instruction
Paris, 26 avril.
Hier après-midi, M. Boucard, juge d'iustruc
Uon, a dépouillé, en présence de Maiimon, un
grand nombre de scellés.
Trois ou nuatre mille pièces contenues dans
deux grandes caisses ont été examinées ; la
plupart se rapportent aux chemins de . fer
d'Asie-Mineure.
Le juge a trouvé, d'autre part, dans un des.
sceKés, les premières lettres adressées pai
Bouet à Maimon et qui établissent, comme l'a
vait déclaré ce dernier, que les relations qui
ont amené leur arrestation ont bien com
mencé en février et mars 1910.
Presque toutes les pièces examinées ont. é-t<
replacées dans les caisses. Quelques-uns, qui
semblent présenter une certaine importance,
ont été mises de côté ; elles seraient étudiées
plus attentivement au cours de rinstruotloo,.
L'affaire Poiidor
Paris, 26 avril.
M. Chesney, juge d'instruction, s'est rendu,
hier après-midi, accompagné de M* Prieur, au
ministère de l'instruction publique, pour se
rendre compte des conditions dans lesquelles
Poliiidor, arrêté pour vente de diplômes acadé-
miques, avait pu commettre ces vois.
Les MILLIERS de hnnteilles de Li-
queur du CANIGOU, vendues en
un jour, n'ont pas épuisé les réserves
comme on fe prétend.
' Nous sommes organisés pour répon-
dre à toutes les demandes.
Exigez dono la. Liqueur du CANI-
GOU, de l'Abbaye de Saint-ÈLartm-
du-Canigou.
Insistez, elle est dans tons les cafés.
C3FFBES-F01TS FIGHET
LA PREMIERE MARQUE DU MOKM
Un t Fichet • scellé au mur, assure une sé-
curité absolue contre le vol et l'incendie.
Succursale ' Toulouse. Square du Capitole.
Le Trafic des Décorations
Les perquisitions
Lille, 26 avril.
Comme an l'avait annoncé, des perquisitions
ont été faites hier chez MM. Evrard, prési-
dent ,et DutuieL, trésoffiiier de la Section lil-
loise du Croissant Bouge.
Diverses pièces ont été saisies, notamment
chez M. Duturu© : ane cinquantaine de diplô-
mes en blanc
Le Voyage Présldenîie.
Le retour à Tunis
Tunis, 26 avril.
M. Fallières parti de Sousse à 3 heures, esi
arrivé à Tunis â 7 h. 30 ; il a été salué à sa des
cente de wagon par le général Pistor et les re-
présentants de la municipalité ; il s'est rendu
à la résidence escorté par un escadron de
chasseurs d'Afrique.
Hier soir, M. Fallières a offert un dîner in-
time à la résidence. Aujourd'hui, il se rendrr-
à Kef et y passera la nuit ; jeudi, il s'embar
quera à Sidi-Abdallah, pour entrer en France
TER BRAVAIS «itrtrANËMIE
Pâlos couleur*. Manau* d«
les rapports venus de l'intérieur s'aerardent i
dire que l'état d'esprit des indigènes est ex
cèdent, et ne permet pas de supposer, pour h
momemit, qaie le moindre mouvement se pro
duiife.
Loriemt, 245 avril.
Hier soir a eu lieu, au cercle mi'.itaire, un*
grande réception en l'honneur des officiers d>;
1'art.illileriie coloniale qui vont partir pour h
Maroc. Tous les officiers des régiments y as.
sàstaient. Des toasts' ont été portés au suecèc-
de nos armes ed au retour heûreux des brave:
coloniaux.
Cesst le médecin-major Sàberil et non K
médecin-major Kerneis, qui accompagnera 1;;
batterie du I e ' régiment d'artillerie co'.onia'.e
Tunis, 26 avril.
Les troupes de Tunisie désignées pour 1»
Maroc partiront vemiredi oii samedi mat4c
par metr.
On dit que ces troupes seront passées, 0
matin, en revue en tenue de campagne, pa
M. FoUières-, avant son départ pour l'ouet
tunisien.
Le combat du 19 à Fez
Tanger, 26 avril.
Des lettres de Fez, en date du 20 avril, don
nent les détails suivants sur l'assaut de la viLh
par les Ouled-Djemaa.
Deux mille de ces derniers attaquèrent la
ville vers le nord ; pendant deux heures, c
fut une fusillade ininterrompue des deux ci-
té» • l'entrée en scène de l'artiBerie réussit cf
pendant ;i disperser les rebelles qui se replii
rent, laissant quelques morts sur le terrain.
On confirme que du côté des troupes ai
maghzon, les pertes sont insignifiantes ; te:
consuls en résidence à Fez se sont réunis 1 .-
incme jour et ont conseillé à leurs nationau-
de gagner la cote aussitôt que les communica
lions leur permettraient de le faire sans dan
ger.
LE CINOUVVraURE ITALIEN
La mission française
Rome, 26 avril.
Hier soir, une briHante réception, au Palai?
Farnose, a cléturé le séjour officiel, à Romi
de la, aussion française. LlttuaÉDCttaa de V
façade du palais présenitaH un aspect fôé«\
que.
De oorrps diplomatiiquo, les mirulirtres, le;
hauts fonctiiohinaires, ainsi que de îMuntanau»
officiera gémjNwix, des députes, des aéuiiajteitrc
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MERCREDI 26 AVRIL 1911
APERITIF TONIQUE
NÉRBUK ET QUINQUINA
VIOLET FRERES. TRU1R (Pyr.-OrJ.
le prince de Bulow et certains représentants
de l'aristocratie romaine assistaient à la ré-
ception.
UN COMPLOT DE PRISONNIERS
Bayonne 26 avril.
Un complot de prévenus espagnols a été
découvert à la prison de Bayonne.
Des lettres ont été saisies sur le détenu
Puig, desquelles il résuvte que le détenu Iriar-
4e devait tuer les gendarmes qui les accom-
pagneraient à leur première comparution à
riiisj.ruction.
Des mesures oitf. été prises aussitôt pour
empêcher cet attentat et la fuite des prison-
niers.
UN ODIEUX PERSONNAGE
Lille, 26 avril.
Hier après-midi, Dejeante, l'odieux person-
nage inculpé de nombreux attentats sur des
enfants, a été entendu par le substitut.
A son arrivée au Palais de Justice, il a été
l'objet d'une manifestation hostile de la part
des mères de famille du quartier.
Un service d'ordre avait dû être organisé.
M. Deîalé, juge d'instruction, a été chargé
de cette affaire.
Iixapr-uicisrice IVIovtelle
A Trépail
Chalons-sur-Marne, 26 avril.
Un cavalier du 4" hussards, de Meaux, fai-
sant partie de l'escadron qui garde ies celliers
du maire de Trépail, nettoyait le revolver
d'un sous-officier dans la cour d'un vigneron,
lorsqu'une balle laissée dans le barillet du re-
volver partit, atteignant au cou un autre cava-
lier qui se trouvait à quelques mètres et qui
fut tué sur le coup, la carotide ayant été tran-
chée.
Plusieurs médeciins mandés n'ont pu que
constater le décès. '
VN NCVUEUV FOÏÎT CH71BF0L
Lorient, 26 avril.
Lé" nommé Rohiin,. cultivateur à Pet'st-Lanes-
ter, a tué sa femme, la nuit dernière, d'un
cm m de fusil.
n^Ticadé: chez fui, Robin menace de tuer
ceux nui approcheraient.
La aendarmerie et le parquet se rendent sur
les lieux. ...
Foires etMarchés
MARCHE DE PARIS
„ . „ Du 25 avril.
Farines. — Courant 35 25 ; prochain, 35 50 • mat-
juin, 35 70 , juillet-août, 35 65 ; tendance, soutenue
Bles. - Courant, 26 70 : prochain, 20 95- mai-
Juin, 27 10 . juillet-août, 26 70 , tendance, soutenue
Seigles. - Courant, 18 85 ; prochain, 18 ; mai-juin
17 90 ; juillet-août, 17 25 , tendance, soutenue.
Avoines. — Courant, 21 15 ; prochain, 21 /,o ; mai-
Juin, 21 55 ; juillet-août, 20 95 ; tendance, ferme.
Lin. - Courant .11* 25 ; ptoS*»- "» ! * mal -
106 75 ; i derniers. 95 75 ; tendance le ' m % -, . 4
Alcools. - Courant. 63 25 -, procjia.5.e3 7 ?.
cote officielle, 63 25 ; tendance, calme.
Sucres. — Courant, 35 375; prochain, 35 50 ; »
de mai, 35 75 ; 4 d'octobre, 31 875; tendance, soute-
nue • roux coites, 32 25 ; autres jets, 32 25; ralnnes,
67 50.'
MARCHE DE LA VILLETTE
Du 25 avril.
Veaux. — Amenés 126 ; vendus 110.
Prix extrêmes. — 170 à 2 50. >
Viande nette. — ire auaute, S 40; 2*. 2 08 » a,
1 80.
Prix extrêmes. — 0 94 à 1 50.
Poids vif. — ire guadité, i 44; 2*. 1 24; V, 0 80.
Vente. — Calme.
MARCHÉ DE BORDEAUX Du 25 avril.
Blés. — Fermes. On cote : Par 100 kilos, blés Pla-
te, 19 50 a 10 75 : pays, 91 50 lUecto; Orléanais,26 50.
Farines. — Fleurs du haut pays, 37 25 à 37 50.
Sons. — Gros, 15 50 à 15 75 ; ordinaire, 13 50 à
M fr.; repasse Unes, 15 à 16 £r.; Plata, 12 50 ; repas-
se ordinaire. 13 50 à 14 tr.
Maïs. — Roux du pays, 14 76 logés, départ; blanc
du pays, 1-5 50 ; Roux Plata, 18 25 ; Cinquantini,
18 50.
Avoines. — Grises du Poitou, 20 75 à 21 fr. ; Bre-
tagne grises, 20 25 à 20 50 ; noires, 20 50; Plata lé-
gères, 16 25. „ .
Seigles. — Baltique disponible, 17 75 nus; sur
avril, ia fr.
BOURSE DE PARIS
Du 25 avril fpar dé-pêche tèWgraptlTue)
FONDS D'ETAT
q 0/ CPt
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Banque de France cpt
Banque de France tme
Banque Paris
Comptoir d'Escompte
Crédit Foncier
Crédit Lyonnais CPt
Crédit Lyonnais tme
Société Générale
Banque ottomane cpt
Banque ottomane une
Bône-Guolma cpt
Bône-Guelma tme
Est-Aiger.en cpt
Est-Algérien .tme
Est ept
Est tme
Parls-Lyon-Méditerranee cpt
Paris-Lyon-Méditerranée tme
Midi cpt
Midi tme
Nord cpt
Nord tme
Orléans
Ouest
Ouest Algérien
Autrichien
Lombards
Nord-Espagne cpt
Nord-Espagne Une
Portugais
Saragosse cpt
Saragosso tme
T m 'agnJe Transatlantique
Messageries maritimes ,
Métropolitain tme
Suez (Sanal marit.) tme
Thomson-Houston
Société d'électricité de Paris.......
Rio Tinto tme
Charm. Sosnowice cpt
Charb. Sosnowice tmo
Carmaux
OBLIGATIONS
Ville de Paris 1865 4 %
— 1S69 3 %
— 1871 3 %
— 1875 4 %
— 1876 4 % .
— 1892 2 1/2 %.
— 189',-t895 2 1/2 %
— 1894-96 2 1/2 % quart
— 1898 2 % Quart
— 1899 2 %
. — 1904 2 t/2 %....
— 1905 2 3/4 %
Communales 1879
Foncières 1879
Communales 18S0
Foncières 1883 ,. ,.
— 1885
Communales 1891
— 1892
Foncières 1895
Communales 1899
Foncières 1903
Communales 1906
Bône-Guelma
Est-Algérien
Est 3 % ancienne
Midi 3 % ancienne
Nord 3 % ancienne
Orléans 3 % ancienne
Ouest 3 % ancienne
Ouest-Algérien
P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)
Autrichien 3 % 1" hypothèque
Lombarde ancienne
Nord-Espagne
Portugais
Saragosse '..
Panama lots libères
Suez 3 %
4071 .. 3981 .. |
1441
Uh> isti *!
922 ,.
K29 .
1575 ..
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772 ..
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12 J2 .. 10 2 ..'
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621 50 62;i ..
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ils 50
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411 .. 415
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2345 .. 2r,s .. .
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403 .. 402
540 .. 541 50
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384 75 ! 336..
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APRES BOURSE
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De Beers
East Rand
Rand Mines
GoldfleJds
BOURSE DE LONDRES ^ |
Consolidé anglais 81 .3 16 italien M6 i 3
3 % français ?}:; ?^ n ,~ Ui 1.4
Banq. ottomane. . 1J • ' 4- Egypte
MARCHE EN BANQUE g4 {(J
Intérieure
COURS DES PRIMES
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Banq. ottom, d. 5 dont 2 Ir. 50
Rio dont 20 }727 .. V-à*. ••
Rio dont 10 1729 .. dont 5
MARCHE EN BANQUE
Etat d'Alagoas
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Cape Copper
De Beers
Huanchaca
Charbonnage Laviana ,
Syndicat Minier
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East Rand ,
Goldfieids
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Noire Voyage
«V MADRID, L'ESCURIAL. TOLÈDE, BURCOS
ET BAYONNE
fin de Jean, baron de liatz, ms-istt j P ,,
avais signalé naguère le premier volum« Us
cette étude sur la contre-révolution vol e
avez connu les débuts du héros dans ], « y
rière de conspirateur. Le baron de Batz ti "
plus encore qu'il ne promettait : tant riîî
reste un espoir, il s'acharne à sauver ia rpi 11
Marie-Antoinette et le Dauphin, il accoinii-6
les prouesses les plus fantastiques, risq U p|)li,;
vie avec allégresse, échappe aux pires rLSa
CHANGE
Londres
Allemagne
Espagne (court)
Espagne (long)
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BOURSE DE TOULOUSE
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598
Fonds d'Etat . français. — 3 % au porteur 96;
amortissable 96 30.
Emprunts de villes (Ville do Paris). — Obligations
1S65, 4 %, 5>41 ; 18.75, 4 %, 540 ; ISSe, 2 i %, 366;
1S04, 2 i %, 447.
Va.leui'S françaises. — OMtgatlons, Communales
1879, 2 00 %, 485 75 -, Foncières, 1883, 3 %, 421 50;
Communales imi. 3 %, 397 ; Foncières 190S, 256;
Crédit Lyonnais, ex-couiPi 26, W73 ; Est, obligations
3 % nouvelles, 430 ; Lyon à la Méditerranée (Parts
à), Fusion 3 % anciennes 419 ; Midi, obligation 3 %
anciennes 416 26 ; Nord, obligations 3 % nouvelles
422 ; Orléans, actions ex-coup. 115, 1206 ; Ouest
obligations 3 % anciennes 495 50.
Fonds. d'Etat étrangers. — Extérieure, Espagne,
coupures 160 pesetas 97 60 ; Maroc, 5 % 1910, 524;
Russe, consolidé, Ire et 2" série, 96 16 ; Russe. 5 %
1809, 101 95 ; Colombien 5 %, 504.
: Valeurs étrangères. — Andalous (Ch. de fer), ac-
tions ex-comp. 91, 204 ; Lombardes 3 % X, 284 50;
Nord de l'Ee;pagne (Ch. de fer), obligations 3 % 3"
série 367 ; Action Banque d'Athènes 134 ; Volga-
Bongouiima 4 %, 4C8.
Valeurs diverses (actions). — Société Méridionale.
Transport de Force ex-coup. 13 , 690 ; Mines de
Carmaux ex-coup. 61, 2330; Verreries de Cartmaux,
ex-coup. 53, 560 ; L'Epargne, ex-coup. 23, 330.
Valeurs diverses (obligations). — Département de
la Haute-Garonne. 457, ; ViUe de Toulouse 1S89 (500
fr.) 513 ; Moulin àu Bazade 4 %, 300 ; Société Tou-
lousaine d'Electricité 5 % 1908, 490 ; Société Hydro-
électrique Roussillonnaise 5 %, 486, 486 50, 487 ;
Tramways Pons 4 % 1906, 480 ;Grands Cafés 4 %,
494. Changes. — Esoiagne, les 100 pesetas 92 45 -, Lon-
dres, 25 28 î à 25 31 > ; Berlin, 123 9/16 à 123 13/16.
Nous croyons devoir brièvement rappe-
ler, ici, les conditions du voyage organisé
par VExpress, à l'occasion du Congrès Eu-
charistique international de Madrid.
Le vovage s'effectuera par train spécial,
composé de voitures de luxe.
Il comprendra, en plus du séjour à Ma-
drid, permettant d'assister aux principales ,
cérémonies du Congrès eucharistique, des
excursions à l'Escurial, Tolède. Burgos et
Bayonne. .
Le départ de Toulouse est fixe au 25 juin,
vers midi. Le retour aura lieu dans la soi-
rée du 2 juillet, après un déjeuner à
Bayonne et visite de la ville.
Cet horaire peut, du reste, subir quelques
' modifications dont nos lecteurs seront in-
formés.
Le programme du voyage comporte l'as-
i sistance aux admirables solennités du Con-
! grès, qui se terminera par une grandiose
! procession dans les rues de Madrid, proces-
sion à laquelle le Roi et la Cour assisteront,
avec l'armée nationale (10.000 hommes de
troupe) ; visite des sites, des monuments,
des musées, des institutions sociales ; ré-
ceptions par les autorités, les associations
et les œuvres.
Le prix du voyage est de 290 francs en
1 classe et de 230 francs en 2 e classe, com-
prenant frais de voyage, de séjour, de lo-
gement, de voitures et tous les frais acces-
soires. Il va de soi que les dames peuvent
i faire partie de ce voyage,
j Une réduction de 50 % est accordée à
ceux de nos adhérents qui, n'habitant pas
Toulouse, viendront y rejoindre notre train
spécial.
Les adhésions doivent être adressées à
M. l'Administrateur de VExpress du Midi,
25, rue Roquelaine, Toulouse.
LES CONSPIRATIONS ET LA FIN DE JEAN,
BABON DE BATZ, 1 volume in-8°, 583 pages,
7 fr. 50, chez Calmann-Lévy, Paris. — De notre
confrère Glaser, dans le Figaro :
« En un volume paru chez Calmann-Lévy,
le baron de Batz poursuit et termine la ma-
gistrale histoire qu'il a entreprise de la vie
1 tumultueuse, tourmentée et romanesque de
son ancêtre. Ce sont les Conspirations et la
Pires dan"
bles. Lorsque les Bourbons rentrent en Pran»*"
il est d'ailleurs assez mal récompensé ciè J, 6,
dévouement, il a toutes les peines du momt
à obtenir la, croix de Saint-Louis, alors In
les hf^ros nrnrlAinnri^nt. enchA*! rvporiïiot . "UO
es héros prudemment cachés pendant la to,
nente révolutionnaire sont, chamarrés rt'» *
foule de grands cordons ; aussi on comnrenîj
qu'il soit un peu aigri et terriblement n?„
cessif. C'est très émouvant, très instrurtif
très pittoresque, et le baron de Batz a élevî
là à la mémoire de son ancêtre si discuta »"
fort beau monument ».
si discuté un
SO
il Succès UNIMENT GÊNEIQ
IftaqvB Seul TOPIQUE ri-ra.
poil. Gnenron rani„«
f]«î«tl«iSoltM.,.
Moletttt, Foulurs»
BcarU Vesr' '
Plus
VI
FEU
TARES

L'Action
LE NUMERO 5 CENTIMES
rénéenne
ORGANE QUOTIDIEN DE DÉPENSE^F SOCIALE ET RELIGIEUSE
DES HAUTES-PYRÉNÉES
LEnUmER05CENTIIflES
HAUTES PYRENEES ET GERS «
AUTRKS DE P A R TEMENTS -.- ...*»-.««
ÉTRANGER (Union postale) •
Les Abonnements partent dee 1" et 18 a» chaque mol» el «ont
Toute demande t* changement d'adriin éoti tir* tccomvacnu i
VTOt» mata Ki mai* 9m a»
• tr. 11 fr. U fr.
I . t» » M »
Il • H » «9 »
payables cavance
RÉDACTION & ADMINISTRATION :
4 5 3FI.-U.© F'aul-Bert, 4
l9iR3NC£S & RÉCLAMES. FIITS OIVERS & LOCILES
Les annonces et Réclame». Fait» Divers «t Locale»
„o. .ureaox. or-e^ no» correspondants, ainsi «M mut tomes
a. pari», «e» Oeoartemont» et *• vetianBW
FIL TELEGRAPHIQUE SPÉCIAL Msrcredi 26 Avril 1911. 21' An.ié; - N" 6.721. UREAUX A PANS : 23 BOE FEïDE
Les |-aits_du J OUT
Une grande effervescence règne à Orléans
dans les milieux commerçants, à propos des
entraves appa-rtéss par le pré.et aux solenni-
tés des têtes de Jeanne d'Arc.
Pendant que M. Fallières visitait Kairouan,
l'aviateur Bouvier est venu planer en biplan
au-dessus de la ville. A l'atterrissage il a brisé
son appareil et s'est bîessé assez grièvement.
M. Constant Dtalau, député des Landes, est
decèdé subitement.
A Méquinez, Mculaï-EI-Zin, frère de Mou-
laï-Hafid, a été proclamé sultan. D'autre part,
te commandant Brémond, qui se trouve tou-
jours au même endroit, attend avec impatien-
ce le convoi de ravitaillement.
Les souverains suédois sont arrivés à Rome.
« Matchless », à M. W. Webb, a gagné le
prix Miss Cladiator (20,000 francs!, à Maisons.
Laffitte.
Voir, par ailleurs, les nouvelles qui nous
sont parvenues à la dernière heure.
CIIOSIIS M1IJTÂIKES
vel Doiforie de l'Armée
Il semble que les questions matérielles
prennent un© importance d'autant plus
grande qu'on fait aux facteurs moraux
une part plus petite dans les préoccupa-
tions du pouvoir. •
A ce titre, l'uniforme devait . -solliciter
l'attention de L'administration centrale. En
voici un tout nouveau, dont le projet sem-
ble sourire au ministre et dont les essais
woa-t se faire dans trois régiments diffé-
rents.
Il est émondé de tout ornement, dé-
pouillé de tout ce qui brille, terne et triste.
Mais il est affranchi de toute visibilité dan-
gereuse ; c'était là le but poursuivi. En
plus, il est très démocratique, précurseur
évident des milices à la Jaurès, dont l'avè-
nement s'annonce déjà au lovant de l'ho-
rizon.
Les uniformes d'autrefois, ceux que. pen-
dant les trois quarts d'un siècle, a portés
l'armée française, étaient, riches, soutachés,
tressés, rehaussés d'ornements étincelants,
empanachés d'aigrettes, de plumets, de
flammes, superbes et impressionnants. Ce
dernier vocable explique la philosophie de
leur genèse et de leur pompeux développe-
ment. Il y avait, en effet, une portée mo-
rale dans la beauté de ces harnais de
guerre, dans la taille démesurée- de ces
coiffures monumentales, grandies encore
par les dimensions des panaches. Le but
cherché était de faire des soldats d'une
beauté impressionnante et terrible, pour
ajouter encore à l'effet magique de la ruée
pour l'assaut. C'était apostropher d'un ex
posant réel le grand R de la résolution
triomphante d'Ardent du Picq. Il est bien
permis de donner un regret à la poésie de
ces appareils militaires, dont le dernier
vestige va disparaître.
Cependant l'assaut demeurera demain
comme hier Vultima ratio de la lutte, le
tquos ego obligatoire, qui seul rompra son
équilibre et fera d'un coup des fuyards et
dee vainqueurs. Pour cet acte suprême, ies
hommes couleur de terre, couleur de bois,
ou couleur de gazon fané, qui se lèveront
des sillons, coiffés de pots renversés, au-
ront une esthétique peu impressionnante,
inhabile à jeter l'épouvante dans le cœur
de l'ennemi.
Je sais bien que le nombre énorme des
approvisionnements nécessaires à une ar
mée qui dépassera le milion fait une règle
de viser à l'économie, mais il semble qu'en
se faisant économes, les parraina du nou-
vel uniforme auraient, pu cependant rester
Français.
Ce qui, en effet, frappe désagréablement
dans ces ternies nouvelles, c'est qu'elle
sont étrangères, dans leur coupe, dans leu.
aspect, dans l'adoption des étoiles, pour dis-
tinguer le grade dans chacune des trois
classes de la hiérarchie : officiers infé-
rieurs, officiers supérieurs, officiers géné-
raux.
Les traits caractéristiques du nouvel uni-
forme sont la suppression des galons de.
grade, et à leur place le port des étoiles, la
généralisation d'un casque donné à toutes
les armes, le remplacement du manteau
à pèierine par la houppelande allemande ;
enfin, le choix du drap vert réséda pour vê-
tu- officiers et troupe, de la tête aux pied*
Examinons ces particularités essentielles!
N'était-il pas possible de conserver
comme insigne du grade le galon en sou-
tache, en le faisant de coton ou de laine,
et non plus d'or ou d'argent, et même de
maintenir l'epaulette souple, tressée et
frangée, de la même qualité sombre que
les galons ?
Pourquoi affubler nos cavaliers d'un
manteau à l'allemande, entravé du haut
et élargi du bas, alors que notre manteau
français à pèlerine est à la fois si pratique
et si élégant ? Le vent du galop qui fait
flotter les ailes de la pèlerine donne au ca-
valier une vie légère, pleine de gaieté et
d'entrain.
Pour remplacer la pèlerine, il ne semble
pas que l'idée d'intercaler entre le drap et
la doublure une feuille de caoutchouc à la
hauteur du dos et de la poitrine, soit d'une
invention que l'hygiène puisse approuver.
Cette toile imperméable sera trop chaude,
malsaine ; elle emmagasinera une humi-
dité que le contact de l'air, qu'on lui re-
fuse, ne pourra pas sécher.
Que l'on se soit préoccupé de doter l'ar-
mée d'une véritable coiffure de guerre et
qu'on ait voulu se déterminer pour le cas-
que, tous ceux qui ont'porté, sous la pluie,
le képi et le shako ne pourront qu'applau-
dir à cette mesure. Le casque a encore un
avantage, qu'il ajoute à, la qualité d'être
pratique et défensif contre la pluie et le
soleil ; c'est de relever le négligé du reste
ue la tenue et d'y mettre la note militaire,
guerrière, dont elle a besoin.
" rm« n ^ re f ^ ut " U Prendre garde que le cas-
de i',mi£ 0 011 ,iarm °nie avec l'ensemble
moins" a 0 ?;, ap r P clle l'épaulette, tout au
franges P d épaule souple, à petites
(Echos de Martout
sqne pour
emploi du casque de net L de Sacraliser
légeant. Ce casquo «wi/ dra80nR >
ral'
P/atique, harmon eut et l é ? ant -
casque, sous peine d« î tns "^taW Le
inversé, denSr. a T^^bler à un pot
ornement : pôjn/' ±,ï tre couronné d'un
français. Le
ou cimier
me faute do éo
k pI,w a fair0 - CVst
«nomitô Mata l ? no& so l d ats de cette
16 triste, à laquelle il manque quel-
que chose, d'aspect humilié ©t d'impression
presque déshonorante.
Il faut, que l'uniforme, particulièrement
dams la coiffure, soit plaisant et qu'il ajoute
à la fierté du métier. Pour cela. la coiffure
doit être conçue dans le mode majeur,
fière et enlevée, et nullement dans la ma-
nière noire, qui ferait penser à un appareil
des pompes funèbres.
Je sais bien qu'en garnison ce casque, en
pot renversé, sera orné d'un cimier amo-
vible qu'on dévissera pour la mobilisation.
Mais le cimier qu'on a choisi pour l'infan-
terie rehausse si peu le casque, qu'il a
quelque ressemblance avec un poireau,
dont la tête serait dirigée vers la nuque !
11 semble que l'orientation de ce cimier
ruclLmentaire, qui fait ainsi face en ar-
rière, soit à la fois un contre-sens et une
faute de goût choquante. Il est d'ailleurs
si mesquin et si écrasé que le besoin ne
semblait pas impérieux de le supprimer
pour faire campagne.
Faudrait-il penser que ce soit une loi
nouvelle de simplification et d'enlaidisse-
ment de supprimer pour la guerre tous les
ornements tolérés en garnison ? C'est ainsi
que la tenue de campagne comporte aussi
la suppression des pattes, d'épaule.
N'est-ce poirrt {Tune logique douteuse de
supprimer lès épaulettes ou les pattes d'é-
paule le jour où elles deviennent particu-
lièrement nécessaires, au fantassin, pour
amortir sur ses épaules le poids du sac et
du fusil ; au cavalier, pour mettre les
siennes à l'abri de l'entaille d'un coup de
sabre ?
Mais il y a plus encore, et ce plus em-
prunte au côté moral de la guerre une va
leur particulièrement intéressante.
Autrefois, avant d'aller à la bataille, le
troupier se rasait, retressait ses cadenettes
s'équipait en parade et se faisait beau
comme pour un jour de gloire.
_ Je ne pense pas que nos moeurs démocra-
tiques exigent que pour se battre nos sol-
dats s'enlaidissent avec préméditation. Je
m'assure que la mesure ne serait point pour
relever leur diapason moral et le hausser
jusqu'à la note joyeuse du sacrifice.
Avant de quitter le casque, j'ajoute qu'il
doit rester poli, éblouissant, afin de ne pas
absorber la chaleur, et, pour le rendre in-
visible, le meilleur moyen qu'on ait trouvé
est de le recouvrir d'un couvre-casque en
toile vert réséda ou cachou.
Tous les essais qu'on a faits de brunis
sage ou de bronzage n'ont donné que des
résultats peu satisfaisants ; ils abîmaient
la bombe, la protégeaient mal de la
rouille et mettaient promptement le casque
hors de service, en lui rendant, par pla-
ques, des éclairs de visibilité.
Un dernier point reste à examiner : celui
de la couleur du drap dont l'uniforme doit
être fait. Tout le monde est d'accord qu'il
faut éviter le danger des points brillants
qui, surtout au soleil, décèlent de très loin
la présence de la troupe. L'éclair d'un four-
reau de sabre, même d'un étrier, se voi
à une distance très grande et suffit à faire
éventer le mystère d'une approche. C'est
donc un fait acquis qu'il faut les suppri
mer, soit avec des étuis sombres, soit par
le brunissage des aciers.
Quant, à la couleur du drap, il est permis
de se demarrder s'il est d'une inspiration
bien heureuse d'abandonner le gris-bleu
de nos capotes et lo rouge de nos pantalons
pour prendre une couleur plus neutre,
dont la tonalité générale se rapprochera de
celle des uniformes de nos voisins
Le rouge se reconnaît d'assez loin à la
lorgnette par une légère clarté, un peu pa-
pillotante au soleil. J'incline à Denser que
c'est là un avantage et qu'il est nécessaire
d'avoir un moyen de distinguer les nôtres
d'avec nos adversaires.
Les méprises de ce genre ne sont pas sans
exemple, même en 1870, où les distances
d'ouverture du feu étaient près de doux fois
moins grandes qu'elles le seront demain.
Combien souvent nos chasseurs à pied
n'ont-ils pas reçu de nos troupes des obus
.st même des balles qui les prenaient pour
des Allemands ?
Le général Langlois, dans le Temps du
13 avril, dit excellemment que c'est affaire
aux états-majors d'éviter ces méprises et,
à cet effet, de donner des ordres clairs et
complets, qui fixent les objectifs et assu
rent les liaisons.
Assurément, mais autant dire qu'il suffit
d'être parfait.
Il n'en reste pas moins vrai qu'aux ma-
nœuvres actuelles, alors que les ordres peu-
vent être préparés et prévus avec un calme
que la guerre ne permettra pas toujours de
conserver, les erreurs de ce genre sont
assez fréquentes.
Dans la guerre prochaine, avec l'exten
sion considérable des fronts et les hausses
de 3 et 4.000 mètres auxquelles s'ouvrira k
feu d'artillerie, avec les créneaux de ter-
rain découvert qui feront un vide entre les
combats de deux troupes voisines, avec l'ex-
trême dilatation des avant-gardes en lar-
geur et en profondeur, il sera peut-être
utile de conserver, dans nos uniformes,
une particularité précise qui nous per-
mette de reconnaître les nôtres sans leur
faire courir le danger de les mettre à mal.
Gardons le pantalon rouge et le casque
à. cimier ; restons équipés et habillés à la
française.
Général GIIERFILS.
LA QUESTION DES CÉLIBATAIRES
Pour combattre la dépopulation, la Ligue
des fainiliios nombreuses propose une série de
mesures que nos lecteurs connaissent ; le
capitaine Maire, son président, en réclame
d'aunes :
« Célibataires du sexe barbu, dit-il, toi com-
paraissez ! Vous êtes !es frelons de la roche,
par égoïsme et par calcul ; pour la perpêtut»té
du pays, vous êtes ce qu'est lairbre sec pour
lia frondaison de nos forêts 1
» Payez !
n Et vous aussi, familles volontairement ou.
non infécondes, payez pour ceux qui ont don-
né au pays les enfants que vous ne lui avez
pas donnés ! La France meurt, faute de nais-'
sauces. C'est pour elle ou la vie où la mort. »
Ces menaces contre les célibataires vont pré-
cisément, peut-être, se formuler en lois dans-
un pays étranger. La commission des finan-
ces de la Diète d'OWcnitoourg a adopté une.;
motion suivant laquelle tous les eéLiibataires
âgés fie trente a. cinquante ans, qui oint un re-
venu aœiiuel de pEu-s de 5,250 francs, seront':
astreints à un suppriment d'impôt de 10 % du
taux' courant. Les ressources nouvelles don-
nées par cet impôt, serviront à dégrever cer-
taines catégories de contribuables qui ont
charge de faroilile. L'impôt nouveau touchera
presque exwlusiveinent les hommes ; le nom-
bre de femmes restées célibataires est ma-
niime.
Voilà sans doute le régime que M. Maire
voudrait voir établi chez nous. Eh bien ! nous
eist'.imons que c'est faire fausse rouie.
Sans parier des injustices, des iniquités qui
se multiplieraient, l'impôt supplémentaire ne
modifierait en. rien la situation des célibatai-
res oui ne se marient point par égoïsme — les
seuûs qu'il soit équitable de vouloir atteindre.
U n'est qu'un moyen, ne nous lassons pas
de le dire, d'arrêter cette course à la ruine de
notre pays : c'est de revenir aux règles et à la
pratique de la morale religieuse.
Et c'est tout le contraire que font nos maî-
tres.
UNE ÉPÉE DE JEANNE D'ARC
De Dijon, on annonce que le musée de cette
vifffle posséderait une épée qui pourrait être
une arme remise à Jeanne d'Arc par Char-
les VU.
Sur une face, nous apprend-on, ee trouve
gravé un personnage à genoux devant une
croix avec ce nom : Charles Septième. Sur
1 autre, on lit le mot : Vaucouleurs. Sur les
deux sont les armes de France et celles de
la vïll© d'Orléans : la date de 1419 est répé-
em c;:nq. endroiits. -
L'ACTUALITÉ
La Leçon lu Retraites Qiniin.
ter-
spondance,
Tolède et
Toujours d'après la même eorre
cette éipée armât été fabriquée à
signée LuipuB.AgTMdio.
Nous n'èin -dirons rfas davawK sur cette
découverte. Ce qui étonne c'est qu'e'ie n'ait
pas été révélée rte tôt. D'autre part, elle
contredit tout ce orne Ton safit lusuu'à présent
sur tes armes de Jeanne d'Arc. U n'v a pas de
fiou*e a avoir sur l'énée de Preebofë ou' fut
bmsee sus- les épairtes d'une femme de mnu-
vaise vie. Onant aux autres armes "if: emètoB
PttaeMe les ait déposées à Sainit-Denis,
Ma':s, le mieux est d'attendre queiquieè nou-
veaux éala-'r^ipsemenifs. A l'anuroohe de la
comwroora*iion de Ta déCrrvranr-e d'Ôrt'.ws
c est, b:an> te cas de parfcr un peu de la Mmtiè
nationale.
L'ESPRIT DU JOUR
Vous avez vu eue l'aaTondissement de
Bourges perd 1,300 habitante ; celui de Saimt-
•^'ïïïï 1 ? 1 i ' m '- ce'-u'i «'e Saneerre, près de
2,800 ?
Oui... te Cher est faible.
Le Masque de Fer.
SIMPLES '-o^m
Un Témoin Gênan
Saluez : ce témoin gênant c'est le ciné-
matographe qui est en train de devenir un
accessoire de la justice. Que voulez-vous ?
C'est le progrès.
Mais d'abord que je vous conte briève-
ment l'histoire du cinéma policier et de ses
sensationnels débuts dans la maison 'de
ihémis.
Le n avril', le parquet de Reims parvint
a faire prendre quelques vues cinémato-
graphiques des émeutes, et H y a deux
jours ces vues ont été déroulées dans le ca-
binet du juge d'instruction. On s'est servi
des films pris au cours des bagarres, pil-
lages et manifestations pour s'assurer non
seulement de nouvelles charges contre des
inculpés, mais encore pour engager de nou-
velles poursuites.
Il a été très facile de reconnaître les
érneuliers opérant au cours du pillage et
un certain nombre de mandats d'amener
ont été lancés. Les individus poursuivis
saisis par le cinéma en pleine activité se-
ront tous inculpé» d'outrages à l'armée et
de rébellion. Plusieurs détenus actuelle-
ment à la prison de Jleims, et qui niaient
avec énergie leur participation à l'émeute
ont été ainsi pris en flagrant délit « ré-
trospectif » de rébellion.
C'est une innovation qui va [aire du bruit
dans te monde judiciaire. Dans la police
on applaudit à l'application de la science
à la recherche des délinquants. Evidem-
ment, avec le cinéma, U ne sera plus pos
sible de nier contre l'évidence. L'agent
cinéma est un fin limier et je m'explique
fort bien que les entrepreneurs d'émeutes
s-oient mécontents de celle innovation. On
leur opposera, désormais, un témoin singu-
lièrement gênant.
Il faut regretter qu'au moment de la fer-
meture des écoles congrèganistes, des in-
ventaires et des expulsions de religieux
les catholiques n'aient pas eu l'idée de faire
appel a ce. témoin en faveur des honnêtes
gens qui furent arrêtés, traînés au poste
par les agents et passés à tabac. On aurait
vu ainsi comment les représentants de
l'autorité se conduisirent à l'égard, des fem-
mes et des enfants coupables de chanter
des cantiques el d'avoir dans leurs mains
cette arme séditieuse qu'on appelle un
chapelet.
Mais ce qui n'a pas été fait hier se fera
demain. La. justice aura ses cinémato-
graphes. Nous aurons les nôtres. Nous
n'avons pas- les mêmes raisons que les
chambardeursf et les émeûtiers d'avoir peur
de l'objectif ; au contraire, en plus d'une
circonstance, il nous servira. C'est une id^êe
que je me permets de signaler A nos lec-
teurs en leur dédiant un moi que j'en-
tendis un jour de manifestation à Toulouse,
Tandis que des agents bourraient, conscien-
cic u sèment une pauvre femme sans dé-
fense, un 1 photographe amateur prenait
une vue de celte, scène d'odieuse violence.
— On photographie, fit un sbire ga-
lonné... Ne continuons pas! — .JEAN.
Nous avons consacré, ici-même, de nom-
breux articles à la question des retraites ou-
vrières. Nous croyons devoir reproduire l'ar-
ticle ci-dessous, publié par M. Jules Roche
dans la République française :
Cicéron, Quintilifin, bien d'autres ont
écrit de beaux livres sur l'éloquence des
hommes ; qui donc célébrera dignement
celle des choses ? — et combien elle dépasse
en force celle des plus puissants .orateurs !
Pendant la discussion du projet «.»*r ies
retraites ouvrières nul Démostliène, cer-
tes ! nul Bossuet, nul Mirabeau ne furent
entendus — et pour cause ; mais les •ob-
jections les plus décisives furent présentées
contre le .système impraticable que les ra-
dicaux-socialistes soutenaient avec tant de
passion et parvinrent, à ériger en < -oi ».
Ce qu'ils avaient cherché ce n'était i as une
organisation possible, pratique, c'était celle
qui leur permettrait de promettre le plus à
la masse électorale dont ils voulaient
avant tout capter les suffrages. Il faut re
connaître qu'ils réussirent. La méthode,
en effet, est presque toujours sûre, en quel-
que domaine qu'on l'applique. On vient de
le voir ailleurs qu'ên politique par le ma-
gnifique, mais trop court succès, de l'inven-
teur de génie qui avait trouvé le moyen
de faire produire aux capitaux 350 peut 100
d'intérêt par an.
Mais voici que l'échéance arrive, pour
la loi sur les retraites, et les difficultés se
dressent de toutes parts. Sans doute 1e mi-
nistre du travail peut constater que ses
affiches s'étalent sur les murs, aux places
réservées pour les documents officiels. Ii
y a, malheureusement pour son rêve, io*n
de l'affiche aux actes.
Pour appliquer les affiches, il suffit de
50.000 colleurs. Pour appliquer la loi, il
faut la collaboration de plus de douze mil
lions d'êtres humains, parmi lesquels jeux
pour qui la loi fut surtout fabriquée ce
montrent précisément les adversaires les
plus résolus de son exécution.
Les fabricateurs avaient été cependant
bien prévenus. Ce ne sont pas les avertis-
sements qui leur manquèrent. Les syndi-
cats ouvriers, consultés malgré les Jaco-
bins socialistes, de la Chambre, avaient re
i pondu presque unanimement qu'iLs re-
poussaient le prétendu cadeau de leurs
prétendus bienfaiteurs. Nous, avions, nous
républicains libéraux, montré l'importun- î
d'une telle réponse. Nous avons prouvé
mathématiquement, jusqu'à l'évidence, que
le projet entraînerait des dépenses écra-
santes, qu'il serait matériellement, inappli-
cable et que si, par hypothèse, on l'appli-
quait, il serait désastreux au point de vue
économique et moral.
Le siège, des légiférateurs était fait ; il
leur fallait leur « miracle », et ils votè-
rent, aussi nombreux que l'autre jour pour
les cheminots !
Eh bien, aujourd'hui, les collaborateurs
indispensables mettent en pratique leurs
réponses de 1906 ; ils avaient dit « Non ! »
— ils font

MERCIRKÏH 26 AVRIL 19r» MM—B——Ml» IM II'" j)'.
» La Compagnie d'Orléans déclare que bien
loin de retenir aux agents révoqués 1 artfg
île iP„r rntrfljtfi. elle leur rend 1 argent qu eue
ide leur retraite, elle leur
même a versé à leur compte et pou reivx.
» r «s romnacm de 1 Est répona, ^Balité. en vous mettant
îîo IZ J?° I10 ?. l0 .'? et m saisissant la Justice
ne vos revendications ».
iJ^i V£i16. rappel que c'est là ce qu'ont fait
&£S8Wwm : , U les cn et constate
raison^ 0 * IUe trib unaux leur ont donné
Knr^Stî^^'JS 01 Ai h l h dan9 cett0 voie e
surtout persuadez vos élèves nue s'ils veulent
^?ÎS?l^jfI? leur Place dTans la vie, il
Îw-To f a i ont t0ll J° ur s conscience de lours
S' r f. et le premier de tous ce» devoirs,
0 est le respect des lois et du pacte social qù
LE PIJIX DE KCME
La sculpture
Paris, 25 avril.
L'Académie des Beaux-Arts a rendu hier son
jugement sur le deuxième essai du concours
pour le grand-prix de Rome de sculpture.
Sont admis à monter en loge, pour le con-
cours définitif :
1. MM. Cellier, élève de MM. Coûtant et Lar-
che ; 2. Lejeune (Thomas et Injalbert) ; 3. Mlle
Heuvelmans (Marqueste et Hannaux) ; i. MM.
Bitter (Couton) ; 5. Silvestre (Mercié et Car-
iés) ; 6. Casso (Coutan) ; 7. Foucault (Coutan) ;
8. Févola (Thomas et Injalbert) ; 9. Bourget
(Mercié) ; 10. Grange (Injalbert et Hannaux).
Entrée en loge le 26 avril. Jugement définitif
le 26 juillet.
L£S SC4^D4L£S DU 0UV1 D*0ftS4Y
Chédanne à l'instruction
Paris, 25 avril.
En possession de tous les renseignements
recueillis mit par les inspecteurs des finan-
ces chargés de vérifier les «comptes Hamon,
soit par M. Boulet, attaché au service des
liquidations ,a.u ministère des affaires étran-
gères, M. Drioux a procédé cet- après-midi à
l'interrogatoire de l'architecte Chédanne, en
présence de M. le bâtonnier Ployer, son
avocat.
L'arrivée de Chédanne dans les couloirs du
Palais a fait sensation.
L'architecte, venu en taxi-auto de la prison
de la Santé, était accompagné par deux ins-
pecteurs de la Sûreté ; pour éviter les photo-
graphes., Chédanne s'entoura la tête d'une
couverture de voyage ; à l'entrée de la ga-
lerie d'instruction, son beau-père, M. Lemenil.
vint le rejoindre, et comme Chédanne lui an-
nonçait son .intention de protester contre l'in-
discrétion des photographes, M. Lemenil le
calma, o Voyons, ne dites rien, lui dit-il, vous
êtes un honnête homme, vous n'avez pas à
vous cacher. »
Chédanne continua donc son chemin et lors-
qu'il arriva à hauteur des appareils photo-
graphiques, les inspecteurs l'entourent si bien
qu'aucun cliché ne put être pris ; l'architecte
pénétra aussitôt dans le cabinet de M. Drioux,
où l'interrogatoire commença.
L'interrogatoire a été fort long; en présence
des explicationis fournies par rinoulpé, M.
Drioux,- après entante avec le procureur de
la République, a décidé de le mettre ce soiir
en liberté pïovisairo.
A L'ETRANGER
Les Jeunes-Tares
Constantinople, 25 avril.
Les loges maçonniques ont été fermées ; la
situation est grave. La réconciliation du parti
« Union et Progrès », effectuée sous la menace
de la dissolution, est illusoire. Les meneurs
du groupe « Le Medjdi » sont exaspérés de
l'union du gouvernement pour conserver le
pouvoir.
Une réunion d'une soixantaine de membres
du groupe a décidé de proposer aujourd'hui
au parti de dilroau président de forcer Djavid-
Bey ministre des finances de démissionner et
de donner en même temps sa démission
de député et de délégué de la Dette publique.
R aurait aussi décidé d'émettre un vote de
méfiance à l'égard du gouvernement à la pre-
mière oœasion.
Dfeutre peurt le gouvernement enooetit Fauveau, pour lequel le Frère Flamidien
bénéficia d'un non-lieu.
ARRESTATION D'UN FORÇAT ÈVADÈ
Dunkerque, 25 avril.
Le nommé Georges Kriegel, forçat évadé de
la Guyane, a été arrêté ce matin à bord du
trois-mâts russe Syllidc, arrivé de ce port, où
il avait relâché dans son voyage du Pérou à
Dunikerqua.
Kriegel, se disant Espagnol, s'était introduit
clandiaslhiemont à bord, et s'était engagé com-
me marin pour prix d» passage.
GRAVE EXPLOSION
Auch, 2f> avr.il.
Vers deux heunes, cet après-midi, une ex-
plosion s'est produite dans la pharmacie de
M. Laoombo, oui préparait un produit photo-
graphique pour lo compte de M. Duffart, pho-
tographe.
Ce dernier, projeté .cm pleine rue, a eu les
membres réduits en boiuiHie.
Lo pharmacien est dans une situation très
grave.
Les vitres de la salie voisine du Conseil
gênerai, où la séance allait être reprise ont
volé en éclats.
LA FOLIE D'UN MAGISTRAT
Gênes, 25 avril.
Lo substitut du procureur du roi est de-
venu tout d'un .coup fou furieux. Il était -sorti
sa maison comme d'habitude, quand tout à
coup il commença à pleurer et à demander
1 aumône aux passants. Furieux, te procureur
du roi se jeta sur tous ceux qui lui refusaient
1 aumône et les battit ; il n'a pu être maîtrisé
que grâce à l'arrivée des carabiniers qui le
transporteront dans une maison de santé.
«r—7—.sr-n"—•? • • — .- .,„!,,,, , t _ )Vt —
L'action Québec-Hailway est traitée à 536
Au comptant, les Phosphates tunisiens K'j ns
crivent à 440 ; la Tarentule Oméga e«>t p]] f£
veur à 15 fr.; Oil Trust Of Galioia Limited a
69 ; c'était aujourd'hui qu'avait lieu l'intro-
duction do cette valeur.
tu. rue t.cpellctlcT. à Parti,
PH1L0UZE ET WADDINGIO»,
BtJLLETSN^ETÉOROLOGSOOË
Du SS avril.
La pression bamméirique est ajswz unifoNtte et
Vfvisine (le 7IW m/m. tlane Je sunl-ouosi de l'i.urope
une dépression passa dans l'extrême nord-est du
Continent, Arkangel 7Vi m/m ; nue aune se i-a,^
HWoclie «tes Iles llii'lunni avril.
— Un édit chinois annonce la fin de l'épidémie
ne peste qui a fait 60 mi-Ue victimes.
— La Chamhre des communes continue la discus-
sion du panliaraient-hill ; tous les amendements pré-
sentés par les unionnistes sont repoussés.
— Deux vaipeurs chinois se sont abordés, près de
Sanghaï ; l'un d'eux a somhrô ; 40 Chinois ont péri.
SPORT
WSB9S ^ettaiPr tiHawi 'gfffff flafss
Courses de chevaux
A aîAISOA'S-LAFFTTTE
Paris a «ra.
Prix de VMennes, a réclamer, 3,eoo francs, 2.900
mètres environ. — 1. Pernamibouc, par Le Sagit-
taire et Penm, A M. J. Lieux (Barat) ; 2. Ulmirs,
à M. H. BigaiHl
L'attitude de l'Allemagne
Paris, 25 avril.
Dans certains milieux on assure que le gou-
vernement français n'aurait obtenu d'avoir les
mains libres au Maroc qu'à la condition d'ac-
corder à l'Allemagne et d'appuyer cette conces-
sion prèe des autres puissances de deux sta-
tions de charbon, l'une sur la côte de la Médi-
terranée, l'autre sur la côte de l'Atlantique du
Maroc.
Rerlin, 25 avril.
L'ambassadeur do France, M. Gambcn-, a
vendu visite au chancelier et lui a exposé 1-cis
intentions du gouvernement français au su-
jet de la politique marocaine.
Paris, 25 avril.
Le Temps reçoit la dépêche suivante :
« Madrid, 25 avril.
» La campagne menée depuis quelque temps
par la presse allemande contre l'action fran-
çaise pour dôbYiqner Fez n'a pas étonné à
Madrid, où on connaît exactement le point
de vue du gouvernement allemand fiiur la
question marocaine.
» Le cabinet berlinois estime que l'acte d'Al-
gésiras. ainsi que te traité frânco-allemand
de 1909, présupposent, l'existence au Maroc
d'un sultan eouvorain et exerçant effective-
ment sa souveraineté ; or, on est d'avis à
Berlin que l'action des Français à Fez mettrait
le sultan sous la dépendance de la France el
rendrait sa souveraineté illusoire, au mépris
des conventions et traités existants ; on sait
iol que tel est le point de vue allemand, eom-
me l'a *xposé M. do Bothmann-Hollves à des
diplomates non -altemande. »
Paris. 25 avril.
Marché .assez irrégulier aujourd'hui. Après
un déout en fermeté générale, des réalisa-
tions se sont produites laisant reperdre aux
cours dans certains compartiments une grande
partie non seulement du terrain gagné tout
d'abord, mais aussi des avances acquises de-
puis quelque temps ; c'est le cas au groupe
russe de la Briausk, de la Maltzoff et de la
Lena ; même le Rio, très recherché a l'ouver-
ture, reperdait en fin do séance une fraction
notable sur un léger recul du métal à Lon-
dres ; par contre, les fonds étrangers, s. 1 ex-
ception des russes et chemins espagnols, té-
moignaient jusqu'au bout, d'excellentes dispo-
sitions. ,
En coulisse, les mines d'or restent sur leurs
positions de la veille, alors que ia de Beers
néchit légèrement.
La ponte est plus faible à 9G.
Quelques fonds d'Etat étrangers sont bien
tenus : l'Extérieure espagnole qui s'avance
à 97 60. te Portugais à 66 50 ; les fonds russes
sont plus mous ; en dépit de nouvelles pessi-
mistes, le Turc unifié est résistant ; Bons de
Sao Pauito 509.
Etablissements de crédit fermes : Société
Auxiliaire de Crédit ferme à C>43, Banque
Franco-Aménoaine 511, Crédit Foncier d'Algé-
rie 059.
Bonne orientation des valeurs des banques
étrangères.
Rien d'intéressant sur les chemins français ;
les chemins espagnols accusent des tendances
très satisfaisantes ; le Nord-Espagne qui, selon
toute probabilité, distribuera 19 pesetas de di-
vidende, s'inscrit à 415 ; Saragoste, qui réa-
lise d'importants bénéfices, est coté à 432 ;
Andaloua plus mous à 264.
Parmi les valeurs russes sur lesquelles rè-
gne toujours do l'activité, la Bakou progresse
à nouveau à 854 ; la Briansl; ferme à 470, la
Sosnowico calme à 1495. ,
Lourdotir des valeurs do traction grâce a
l'amélioration du marché du culvt» ; lo »'°
ft VS£Tl4 nfines d'or sont simplement
soutcnuesTdianiantifôres indécises : de Beers
474 Janèrafontieln 8W.
Au compartiment dee valeurs russes, la
Hartmann stable à. 787, la Maltzoff rétrograde
h '2250 contre 2297, le Platine est en avance
appréciable à 830. ....
Les cnoutchoutieres persistent dans leur fai-
blesse ; le marché du caoutchouc a été très
mou à Londres hier et aujourdh'ui ; ia Finan-
cière finit -a 517, Mnlaca S90 50. Eastero cote 69.
A l'occasion de la saison thermale de isio, la
Compagnie d'Orléans a organisé, à partir du 8 juin,
un double service direct de jour et de nuit entre
Paris, la Bourboule. le Mont-Dore. Nôris-Jes-Bains
et Eraux-les-Bains.
En outre, pour donner des facilités aux voyageurs
partant pour ces stations dès le commencement de
juin, le train express de jour sera mis en circu-
lation entre Paris et le Mont-Dore dès le 1er juin.
Voitures de toutes classes : wagon-restaurant, wa-
trons-lits de Paris au Mont-Dore.
Billets U'aUer et retour individuels pour les sta-
tions thermales délivrés du 1er juin au 30 septem-
bre. VaUdité : 10 jours, non compris les jours de
départ et d'armée; prolongation moyennant sup-
plément. A titre d'essai, les billets délivrés du ter
au 15 juin et du 15 août au 30 septembre 1910. pour
Cransac ot de Chamblct-Néris (Néris- les-Bains) se
Cransac et de Chamblet-Néiris (Néris-les?Bains) se-
ront exceptionneUement valables 25 jours sans pro-
longation
Billets d'aller et retour collectifs de famille pour
les saisons de printemps et d'été.
Réduction allant jusqu'à 75 %.
Pour les bUlcts de printemps, délivrés du jeudi
qui précède la fête des Bameanx au 25 juin exclu,
validité 33 jours; prolongation moyennant supplé-
ment.
Pour les billets d'été délivrés du 25 juin an ie(
octobre, validité jusqu'au 5 novembre, sans supplé-
ment, quelle que soit l'époque de délivrance.
Billets spéciaux d'excursion délivrés du 1er juin
au 30 septembre au départ des principales gares du
réseau, valables 30 jours; faculté de prolongation :
3 Itinéraires permettant do visiter les pointa les
plus intéressants de l'Auvergne et du Limousin.
Cartes d'excursions individuelles et de famille au
départ de Paris et des principales gares du '*seau.
donnant droit à la libre circulation sur deux zones
déterminées ainsi qu'à un voyage aller et retour
de la gare de départ a l'un des points destines
zones. . . „
Première zone (délivrance du 1er Juin au 15 sep-
tembre!, de Clermond-Ferrand à Eygurande. Ua
Laqueulllo au Mont-Dore. d'Eygurande a AunUa*
et à Neussargues. do Bort à Neussargues. de Neus-
sargues à Arvant do Mlécaze a Saint-Denls-près-
Martel, do Saint-Denis-près-Martel à Rocamadour.
Deuxième inné (délivrance du 15 juin au 15 sep-
tembre! de Saint-Denis-près-Martel à Arvant. clj
Viescamp-sous-Jallés à Figeac. de Neussargues ji
Millau de Mendo au Monastier. do Sêvcrac-lc Chft.-
teau a Rodez, do Rodez à Saint-Denis prés-Marte.,
et de Rodez a Tanus. „„«,tinn
Validité, un mois; faculté do Prolon*» 1 *- ~-
pour les cartes de famine, réduction do
LES NOMBREUSES MEDAILLES
. rw.it Grands Prix, etc., ohte-

jvîERCRTiDT 36 AVRIL 1911
l^phémérides toulousaines
Saint Frédéric, Saint
26 AVRIL
Saint du jour : Saint Ciel
Vêtes à souhaiter
politcarpe.
Lever de la lune, S h. 57 matin
s A 55 soir.
Lever du soleil,
coucher,
h. 5fi ; coucher, 6 h. A8.
IL Y A CINQUANTE ANS
21 AVRIL 1861. — SI. Ambroisc Thomàs ar-
rive à Toulouse pour inspecter le Conserva-
toire.
— Mort du comte Alfred de Pompignan.
NIQUE LOG&IJ
Co:
Lu
heur
se il Gréxiéi^al
ssion ordinaire de ton
av ,j.i _ La séance s'ouvre à deux
MU'L« tous ia 'présidence de M. Pedebidou.
\l Marre concilier général- de Pouyastruc,
emn'êché par un deuil de famille, est absent.
M pôdebidou souhaite humblement la bien-
venue à ML Paul Dupuy et dit un mot d'-élogs
de M. Trélaun.
M. Baudens demande le premier la parole
pour protester contre les motions de carac
L'organisation récente de deux nouvelles
sections, l'une à Seissan (tiers), l'antre à Ga-
in (Hantes-Pvrénées), va permettre d activer
les études définitives pour les lots correspon-
dants. . . ,
On s'occupe de la préparation des projets
d'exécution. . . _
Ligne d'Arreau il Viellc-Aure-Samt-Lary. —
On entreprendra des études pour la rédaction
du projet de tracé et de terrassements des que
la section dp Guchen aura été organisée.
Usine hydro-électrique d'Eget. — Le che-
min d'accès à la vallée de 1 Oulc est tei-
iiiiné. , ±
Les intattatlons, accessoires et couverture,
des chantiers de régie, sont très, avances.
La station de départ du chemin de fei aé-
rien, destiné au transport des matériaux, est
construite.ainsi que les tiuit premiers pylônes;
on a commencé les fouilles pc»ur les autres py-
lônes et' pour la station d'arrivée.
Le matériel mécanique (lu chemin de fer
aérien (cfthle, henné», etc.\ est approvisionne.
Les fouilles du barrage sont commencées.
Les travaux de la prise d'eau, du canal d'a-
menée et de la chambre d'eau, montant, d'a-
près l'estimation du projet à 1,100,000 francs, y
compris une somme à valoir de 102,487 fr. 18,
ont été adjugés, le 9 novembre dernier, à M.
Martial Varnoux, entrepreneur à Limoges,
moyennant, un râpais de 13 % ; cet entrepre-
neur prend ses dispositions en vue de l'instal-
lation des chantiers.
Les travaux sont suspendus jusqu'à la belle
saison.
Le jugement d'expropriation pour les ter-
rains a été rendu le 13 octobre dernier.
Des traités amiables ont été consentis par
les communes d'Aragnouet et. d'Aspin et par
tèite politique dont le conseil général, se fait
une habitude, et notamment contre l'adresse
de félicitations, votée A la dernière session,
au cabinet Briand, continuateur de la poli-
tique de Waldeck-R-ousseau et de ces succes-
seurs.
M. Baudens dépose le vœu suivant :
Le Conseil général, considérant que le Ca-
binet actuel est résolu à poursuivre la poli-
tique néfaste inaugurée par Waldeek-Rous-
sèau et continuée par ses prédécesseurs ;
Ne doutanit .pas de sa persistance à détour-
ner la démocratie de son idéal de justice et
de paix sociale, par les lois attentatoires à
la liberté religieuse.
Adresse à M. le Président du Conseil et au
gouvernement l'expression de son refus de
sympathie et de confiance.
M. le Préfet répond en rappelant qu'à la
dernière session il lit ses réserves sur la mo-
tion de M. Baudens. Aujourd'hui-, ajoute le
représentant du gouvernement, je formule les
mêmes réserves.
Après une discussion, oii M. Fitte et M. le
Préfet .interviennent, le député de Vie récla-
me le vote au scrutin nominal.
M Baudens, dans une réplique éloquente,
rappelle que la tolérance doit être la base de
la République. « Vous ne laissez pas se pro-
duire toutes les opinions, vous employez la
orce pour convertir le pays à vos idées ». Et
après avoir rappelé la suppression des éco-
les libres, la question des manuels, le dis
tingué conseiller général de Castelnau con-
clut : « Vous êtes un gouvernement de ty-
rannie. Vous ne ferez -pas plus l'unité morale
du pays que vous ne ferez son unité physi-
que ».
Je proteste contre ces -atteintes à la tolérance
et à la liberté.
Un auditeur imbécile ajoute : Ainsi soit-il !
M. Battue déclare qu'il s'abstiendra.
On vote. Sur 20 votants, M. Baudens seul
vote pour.
Votent contre son vœu : MM. Despouy, Pu
los, Paul Dupuy. Ribes, Bajac, Berges, Fitte
Lacoste, Navarret, Magnoac. Barrère, Castet.s
Colat. Trélaun, Noguès. Mieussens-, Piédebt
don, Lavit, Abadie.
Se .sont abstenue : MM. Baile, Batbie, La
caze et Salles.
Le zélé M. Castets propose ensuite et fait
voter à. la majorité un vœu de confiance au
ministère Monis. Nous en reparlerons.
Le temps perdu. — M. Salles qui, dans lacir
constance, .arrive comme les carabiniers
après le coup, exprime le juste regret que- l'on
perde tant de temps à s'occuper de politique
générale. U estime avec raison qu'il y a des
questions locales assez nombreuses et assez
importantes qui sollicitent l'attention de l'as-
semblée.
Le retard du budget. — M. Magnoac, après
avoir fait ressortir tout 1-e préjudice que cause
au pays le retard du budgiet, exprime le vœu
qu'à l'avenir il soit voté en décembre ou en
janvier. Ce vœu est renvoyé à la commis
sion .
L'école d'aviation. — M. Magnoac rappelle
que le Conseil municipal de Tarbes a 'émis
un vœu en faveur .de la création d'une école
d'aviation à Tarbes.
H expose que dimanche. 23 avril, il a visité
lui-même plusieurs terrains qu'on avait dé-
signée comme favorables pour les essais d'a-
viation. Celui qui a paru le meiEeur est le
champ de manœuvres de l'infanterie sur le
chemin d'tbos.
Le conseil général de Tarbes demande que
l'assemblée départementale inscrive à son
budget un crédit à titre dUndication II donne
à ce sujet quelques indications ; la dépende se
barne-rant a la construction d'un liaorW oui
coûterait 5,000 francs, et aux frais d?abàtage
de quelques-arbres ; elle ne dépasserait pas,
au tout, 6,000 francs.
Le vœu est renvoyé à la commission des fi-
nances.
Le président lève ensuite la séance oui est
. renvoyée a lundi matin, 9 heures ' q
Les vœux. — MiM. Abadie et Noguès duo-
sent un vœu an faveur du vote de la loi sur le
statut des fonctionnaires.
Ces mêmes conseillers demandent ane les
membres des jurys • d'expropriationT pour
cause d nt-ilite publique soient payés comme
ceux des jury.-, criminels.
WJ,ULItt -
MM Noguès, Abadie, Oazalas et Colat éme t-
tent le vœu que la. Compagnie du Midi cim-
SI en ïïfm- an ? T 1 PTO^ranime immédiat de
de chaman de fer a crémaillère, celui du Pic
du Mudii de Bigorne.
ar^J^in.^^ 2 ?* 0 ? uès ' Que la section de
^ organisée le plus tôt possible.
iJ^L &Jstots ' qu V a cfiasse à 131 caild* soit
rnt.erdi.te en mars et avril, en Algérie ot en
Tunisie ; que les retraites ouvrières e t r av-
enues soient ociquises à 60 ans, au lieu de 65
et que les retraites facultatives obtiennent les
» avantages que les obligatoires
De M. Bergès : Que le Midi, vu l'encombre-
ment des marchandises, agrandisse la srarp
adjoignant, une annexe
ga C '
lie M. Pujo : Que la section des améni
tiens agiotes de l'école de ViMenST ÏÏSt
reooninue officiellement ; q» s*ll^
so.it Utatornise et chargé de cours ooSnS t£
collègues de la direction d'ag,rienlbure
Chemin de fer tî'Auch à Lannemezan. -
nfem e rnTS« mm de M ' Bemis . ^ê-
nieur en chef, les passages suivants w rat tu
îhant aux projets intéressant notre région
Ligne d'Auch a Lannemezan. - Le moi et
de tracé et de ten-assements de la lignf d'Auch
à Lannemezan, section du Gers, a lfé atmou-
vé par décision ministérielle du 13 7,e?nhri
1010 qui a autorisé en même temps l'ouverture
de l'enquête sur le nombre et lWrdacement
des stations dans le département duGerc
Cette enquête, fixée par arrêtés de M le
préfet du Gers, on date du 2 novembre dernier
a eu lieu dans les deux arrondissements
d'Auch et de Mirande. Les commissions dVrf
quête se sont réunies à Auch le 3, et à Mirant
le 5 décembre dernier ; la première a denî^
la transformation en station K halteTpa*
niÀlmZifiïZ 5 «élément \}22uSé fa
xu emirs rVe v A^-f OD ^rvations formulées
lflS^d^mbr P mn^ i^r &té com mnniquées
le 1» uecemore 1910 a la Compagnie du Midi
0111 vient de nous faire connaître son avis
L affaire va être expédiée au premier jour
Une décision ministérielle du 25 janvier der-
nier a approuvé le projet de tracé et de terras-
sements (trace rouge-bleu) de la section des
Hautes-Pyrenees et autorisé l'ouverture de
l'enquête sur le nombre et l'emplacement des
stations dans ce département.
Par arrêtés du 17 février dernier, M. le pré-
Tet des Hautes-Pyrénées a prescrit l'ouverture
înenTc f , e . m ' uê } c d ans les deux arrondisse-
Lés"1 lnte . r essés de Tarbes et de Bagnères.
TjffbwT« 8 i?^ 8 n d,en 9 uete se 50111 renies à.
la première tnm ^ agnelcs 10 27 mars uernier ;
*e "admin^t^w ^£2?^' !cs Propositions
a néanmoins Vmis V v !f 1 a "; x emplacements,
nous-Devani soi tt£l r

MERCREDI 2$ AVRIL 1911
VIN GÉNÉR€BX ET QUINQUINA
¥IOLET FRERES. TEU1R (Pyr.-Or.i.
de mal, (U Sû ; 4 derniers, 51 ; 3 d'octobre, « W;
cote orncicllle, «3 *» ; tendance, calme
Sucres - Courant. 36 3T7&; prochain, 35 60 i *
do mal 35 75 ; 4 d'octobre, 3a 875; tendance, soute-
m,o f roui cuitfts, 32 26 ; autres jets, 32 25; raffines,
83 MARCHE DE LA V1LLETTE
Du 35 avril.
Veaux. — Amenés 130 ; vendus 140.
Prix extrêmes. — 1 70 à 2 50. „
Viando nette. - ire qualité, 2 40; 2". 2 08 . 3".
I 80.
Prix extrêmes. — 0 M à 1 60. ,, .„
Poids vit. — ire quailité, 1 44; 2", 1 2*; 3 , 0 99.
Vente. — Calme.
MARCHE DE BORDEAUX
Du 25 avril.
Blés. — Fonrnca On cote : Par 100 Kilos, blés Pla-
ta, 19 50 à 19 75 ; pays, 211 50 TJiecto; Orléanais,» 50.
Farines. — Fleurs du haut pays, 37 26 .1 37 50.
Sons. — Gros, 15 50 a 15 75 ; ordinaire, 13 50 a
14 tr; ; repasse Unes, 15 à lo tr.; Plata, 12 50 ; renias-
se ordinaire, 13 ao a H fr. . . 4 •
Mais — Roux du pays, li 7b logés, départ; Wanc
dû pays, li 50 ; Roux Plata, 18 25 ; Cinquantini,
18 50.
Avoines. — Grises du Poitou, 20 75 à 21 Ir. ; Bre-
ta#ntt grises, go 25 à 20 60 ; noires, 20 50; Plata lé-
gères, 16 25.
Seigles. -- Baltique disponible, 17 75 mus; sur
avril, 13 fr.
HAUTE -GARONNE
Revel.
Marché du 22 avril. — Prix du bétail, sur pied,
les 50 kilos :
Bœufs, 39 50 ; vacJies, 38 fr.: veaux, 56 fr.; mou-
tons, 50 rr. ; ipores, 69 50.
Volailles. - Poulets, 6 lr.; poules vieiUes, i 75;
pigeons, 2 20 ; canards, 6 fr.; le tout la paire ;
œufs, 0 50 la douzaine ; lapins domestiques, 2 fr.
ia pièce. . , ...
Céréales. — Blés, Ses 80 Itilos, 22 05 ; seigle, 14 fr. ;
maïs, 16 fr.; avoine, 17 fr.; ïMimmos de tere, 7 fr.,
lo tout l'hectolitre.
TARN ET-GARONNE
Moissac.
Refoire du 22 avril. — .Notre refaire du quatrième
samedi d'avril a été peu importante. Voici les cours
pratiqués :
Bœufs de travail, de 1.150 à 1.300 fr. la paire ;
vaches de travail, de 7C0 à 900 fr. la paire ; bœufs,
45 fr. les 50 kilos ; vaches grasses, 3s ir. les 50 kilos.
Poulets, de 5 à 7 fr.; poules, de 5 50 à 7 fr.; pin-
tades, de 5 à 6 tr., le tout la .paire.
Œufs, 0 80 la douzaine. Beaitmontde-Loma gne.
Marché du 22 avril. - Cours pratiqués :
Bilé 20 50 à 20 76 ; avoine, 10 à 10 75 ; maïs, 17 à
18 50 ; fèves, \A 50 à 16 fr. ; haricots, 35 à 38 fr.
Poulets, 5 50 à 7 'f r. ; poules, 4 50 a. 6 f r. ; canards,
4 à i 25 ; pintades, 5 à 6 fr.; dindes, 14 à 16 fr. ;
dindons, 16 it 20 fr., Se tout la .paire ; œufs, 0 80 la
douzaine.
TARN
ABU.
Marché foire du 22 aivril. — Mercuriale :
Blé, froment, 22 96 .l'hectolitre ; maïs, 16 fr..: ipom-
mes de terre, 6 fr. ; haricots, 29 50 -, pommes fruits.
14 fr.
Foin, 7 80 le quintal métrique ; charbon de bois,
10 fr. ; bois à .brûler, 2 13.
Bestiaux. — Chevaux et juments, le prix moyen
de la pièce, 7eo fr. ; mulets.*.! mules, 426 fr.; ânes-
Bes et ânes, 125 fr.
Bœufs pour le travail, 1.O00 fr. au prix moyen,
la paire ; vaches, 700 fr. ; vaches laitières, S«J0 fr.;
génisses, 400 fr. la pièce ; prix moyen.
veaux,
brebis,
Bœufs gras, 0 80 ; vaches grasses. 0 75
1 05 ; porcs gras, 1 20 ; moutons gras, 0 85
0 60 ; agneaux, 0 95, letout lo kilo.
Veaux d'élevage, 50 fr. la pièce, prix moyen.
Canards vivants, 1 60 le kilo, vif ; dindons vi-
vants 1 50; poules et poulets, 1 95 ; oies, 0 50.
.Farine de frotnont, la balle de 1S2 kilos, ire estam-
pe 47 37 ; 2', 46 25 ; 3", 46 25 ; les 100 Kilos. 37 94.
Les œufs, o 80 lia douzaine.
TARN-ET-GAItONNB
Modères.
Foire du 91 aivril. — Cours praUqués : .„ .„
Blé 20 à 21 fr. ; fèves, 16 tr.; orge, 14 fr. ; mais, 11,
fr.; reipasses, 7 fr.; son, 7 Ir. les 50 kilos.
Volailles. — Chaipons, 10 à 11 fr.; poules, vieilles,
6 ia 7 fr. la paire; poulets, 1 40 lia Mvre.
Œufs, 0 90 la douzaine.
Dindons, 10 à 11 fr. pièce; lapins domlstiques, de
2 FoU-ali. — Bœufs de travail, do 1,000 à 4,000 fr. la
pafre ; vaches, 600 a 1,000 francs, génisses, 700 à
800 francs. . , , „.
Oisons. 2 50 à 3 fr. la paire ; œufs, d'oie, 1 30,
petits canards, 1 '25 la paire.
Cochons gras, 66 4 08 fr. les 50 lfiilœ ; porcelets, de
39 à 00 Montauban.
Marché du 28 avril. — Cours pratiqués :
Bourse. _ Blé ûn supérieur, 22 60, les 80 kilos.
Halle. — Bllé, ire qualité, 21 50 ; 2\ 21 25 ; 3",
21 fr - prix moyeu, 21 25, le tout lliectolitre.
Prix moyen de l'hectolitre de fèves, 15 50 ; mais,
16 fr.; avoine, 12 fr.; haricots, 46 fr. ; orge, 12 60 ;
pois, 35 fr.
BOURSE DE PARES
Du 25 avril (par dépêche télégraphique)
FONDS D'ÉTAT
3 0/
A? ......
g c>7
3 0/ amortissable
Dette tunis. oblig. 3 % 1892..
Consolidés anglais....
Consolidés anglais
Argentine 5 % 1886
Autriche 4 % or (10 flor.)
Lots du Congo
Egypte unifiée...... i
Espagnolo extôr
Espagnole extér
Haïti 1875.
Haïti 1875 :
Hongrois 4 %
Italien 5 .%
Italien 5 %
Portugal 3 % •
Portugal 3 % -
RUSS8 4 % 1867-1869
— 4 % 1880
— 4 % 1889
— 4 % 1890
— 4 % or 1893
— 4 % o? 1S94.
— 4 % cons. 1'
— 4 % 1901....
— 3 % or 1891
— 3 % 1896.
— 3 1/2 % 1894
— 5 % 1906 tout payé....
— k 1/2 % libérés
Dette ottomane unifiée
Ottomanes priorités
Douanes ottomanes
..cpt
.tme
..cpt
.tme
..cpt
.Une
.cpt
.tme
..cpt
.tmo
..opt
.tme
et 2* série.
.tme
COURS COURS
vit fret» DU iota
96 .. 95 92
96 10
96 ..
96 3) 96 30
454 50 453 ..
Hi ..
82 ..
525 ..
9» 10
*9:i 20
92 .. 91 ..
103 25
K3 25
»7 45 »7 25
97 4J
97 6J
268 80
'97 15
'97 05
103 20
103 70
'66 25
ti> ..
61 25 Ou 50
87 ..
97 20
U6 85 96 95
94 9ô 94 95
94 85 94 85
»5 u5
•84 85
94 40 9i 10
96 r. 95 60
95 95 96 ..
82 10
82 ..
S i 50 82 10
87 50 87 35
106 0 106 41
102 .. Ul 80
92 67 92 70
4,9 .. 471 .
494 .. 493 ..
lÎMique de France cpt
Banque do France tmo
Banque Paris
Comptoir d'Escompte
Crédit Foncier...
Crédit Lyonnais. cpt
Créai t Lyonnais , tmo
Société Générale
Banque ottomane cpt
Banque ottomane tme
Bône-Guelma cpt
Bône-Guielma tme
Est-Algerien cpt
Est-Algérien .tmo
Est cpt
Est Une
Paris'-Lyon-Médilcrranéo cpt
Paris-Lyon-Méuiterranéo tme
Midi cpt
Midi ,.tme
Nord cpt
Nord tme
Orléans
Ouest
Ouest Algérien
Autrichien
Lombards
Nord-Espagne cpt
Nord- Espagne tmo
Portugais
s........ • cpi
Saragosso tme
"om.agn.ie Transatlantique
Messageries maritimes
Métropolitain tmo
Suez (Sanal ma rit.) tme
Thomson-llouston
Société d'électricité de Paris
Rio Tinto tme
Charm. Sosnowice cpi
Charb. Sosnowice tmo
Carmaux
OBLIGATIONS
Ville do Paris 1865 '1 %
— 18Ô9 3 %
— 1871 3 %
— 1875 4 %.............
— 1876 4 %
— 1892 2 1/2 %
— 1894-1896 2 1/2
— 1894-96 2 1/2 % quart
— 1898 2 % quart
— 1899 2 %
— 1904 2 1/2 %
— 1905 2 3/4 %
Commun aies 1879 .»..
Foncières 1879
Communales 1880
Foncières 1883....
j — 1885
; Communales 1891
— 1892
I Foncières 1895
Communales 1839 .,..
Foncières 1903
Communales 1908
Bône-Giislma
Est-Algérien
Est 3 % ancienne
Midi 3 % ancienne
Nord 3 % ancienne
Orléans 3 % ancienne
Ouest 3 % ancienne '...
Ouest-Algérien
P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)
Autrichien 3 % 1" hypothèque
Lombarde ancienne
Nord- Espagne
Portugais
Saragoese
Panama lots libérés
I Suez 3 %
4001 ..
1*40 ..
ldd ..
922 ..
S29 .
1475 ..
1474 ..
772 ..
717 50
711 ..
6/0 ..
685 ..
690 ..
875 ..
8 4..
8 5..
1115 ..
1115 ..
UU ..
lut ..
154 i ..
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12 12 ..
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62 1 50
822 ..
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41» ..
411 ..
3.5 ..
432 ..
43) ..
241 ..
173 ..
«66 ..
5500 ..
;97 ..
567 ..
1712 ..
149. ..
li 4 ..
2315 ..
3980 .. APRES BOURSE
1811 ..
92- ..
821 ..
1472 ,.
147. ..
772 ..
71.1 50
711 ..
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567 50
1717 -..
1495 ï.
23,8 ..
3 %
Do Beers
East Rand..
Rand Mines.
GoldlieJds ..
90 12
474 50
123 ..
202 ..
13S ..
90
474
123
202 i
110
BOURSE DE LONDRES
Consolidé anglais 81 .3 18 Italion'....
3 % français 9» . . .. Suez
Banq. ottomane. .li . 1 4. Egypte .....
MARCHE EN BANQUE
Intérieure .i
COURS DES PRIMES
3 % dont 50....
3 % dont 10....
Banq. ottom, d.
Rio dont 20
Rio dont 10.....
.. .. dont 25
96 10 Extér. dont 50.
dont 2 Ir. 50..
1727
1720 .. dont 5
MARCHE EN BANQUE
Etat d'Alagoas
Briansk
Cape Copper
Do Be< i's
Huanchaea
Charbonnage Laviana
Syndicat Minier
Tharsls
Chai-tered
East Rand...,,.
Goldiieltls
May
Rand Mines
Robinson Gold
541 ..
000 ..
403 ..
540 .,
536 .
3i6 ..
364 75
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A MADRID, L'ESCURIAL. TOLÈDE, BURGOS
ET BAYONNE
25,29
123
458
46.1
172
.1,2.
.5,8.
.3,3.
3,4.
.518.
BOURSE DE TOULOUSE
Fonds d'Etat français. — 3 % an porteur 96;
amortissable 96 30.
Emprunis décides (Ville, de Paris). — Obligations
18W>, 4 %, 541 ; tSTJÔ, 4 %, 640 ; 1898, 2 4 %, 366;
KM» 2 i %, 4vl7.
0
Valeurs françaises. — Obligations, Communales
«79, 2 U) %, 4«> 7ô ; Foncières, 1,883, 3 %, 421 50;
(AJinmunales l«9l. 3 %, 397 ; Foncières 1080, 256;
Qrètttt Lyonnais, ex-coup. 26, 1473 ; Est, obligations
3 % nouvelles, 430 ; Lyon à la Méditerranée (Paris
a), Fusion 3 % anciennes 419 ; Midi, obligation 3 %
anciennes 416 2& ; Nord, obligations 3 % nouvelles
482 ; Orléans, actions ex-coup. 1.15, 1206 ; Ouest
obligations .1 % anciennes 485 50.
Fonds d'Etat étrangers.— Extérieure, Espagne
coupures ltO .pesetas 97 60 -, Maroc, 5 % 1910 524-
Russê, consoliKlé, ire et 8" série, 96 15 ;'Russe 5 %
1909. 101 95 ; Calomlbien 5 %, 504. '
Valeurs étrangères. — Andatous (Oh. de fer) ac-
tions ex-coup. 31, m ; Lombardes 3 % X, 884 50;
Nrti-d de l'Et-ipagho (Ch. de ter), obligations 3 % 3*
série 367 ; Action Banque d'Athènes 134 ; Volga-
Bongou:aia'4 %, 4CS.
Valeurs diverses (actions). — Société Méridionale.
Tran.fcwrt de Force ex-coup. 13, et» ; Mines de
(iarmaux ex-coup. 61, 2330; Verreries de Camiaux,
ex-coup. 58, 550 ; L'Epargne, ex-coup. 23, 300.
Valeurs diverses (obligations). — Département de
la Haute-Garonne 457 ; Ville de Toulouse 1SS9 (500
fr.) CH3 ; Moulin du« Bazacile 4 %, 300 ; Société Tou-
lousaine d'Electricité 5 % I9C8, 400 -, Société Hydro-
Bleetrique Roussililonnaise 5 %, 4«6, 486 50, 487 ;
Tramways Pons 4 % 1906, 480 ,-G.rauds Cafés 4 %,
49ii.
Changes. — Egpagne, les 100 pesetas 92 45 ; Lon-
dres, 25 28 l a 26 31 i ; Berlin, 123 9/16 à 123 13/16.
Nous croybns devoir brièvoœent rappe-
ler, ici, les conditions du voyage organisé
par VExpress, à l'occasion du Congrès Eu-
charistique international de Madrid.
Le vovage s'effectuera par train spécial,
composé de voitures de luxe.
Il comprendra, en plus du séjour à Ma-
drid, permettant d'assister aux principales
cérémonies du Congrès eucharistique, des
excursions à l'Escurial, Tolède. Burgos et
Bayonne.
Le départ de Toulouse est fixé au 25 juin,
vers midi. Le retour aura lieu dans la soi-
rée du 2 juillet, après un déjeuner à
Bayonue et visite de la ville.
Cet horaire peut, du reste, subir quelques
modifications dont nos lecteurs seront in-
formés.
Le programme du voyage comporte l'as-
sistance aux admirables .solennités du Con-
grès, qui se terminera par une grandiose
procession dans les rues de Madrid, proces-
sion à laquelle le Roi et la Cour assisteront,
avec l'armée nationale (10.000 hommes de
troupe) ; visite des sites, des monuments,
des musées, des institutions sociales ; ré-
ceptions par les autorités, les associations
et les œuvres.
Le prix du vovage est de 290 francs en
V e classe et de 230 francs en 2° classe, com-
prenant frais de voyage, de séjour, de lo-
gement, do voitures et tons les frais acces-
soires. Il va de soi que les daines peuvent
faire partie de ce voyage.
Une réductie» de 50 % est accordée à
ceux de nos adhérents qui. n'habitant pas
Toulouse, viendront y rejoindre notre train
spécial.
Les adhésions 'doivent être adressées à
M. l'Administrateur de VExpress du Midi,
25, rue Roquelaine, Toulouse.
blSIiOGR/ÎPblE
LES CONSPIRATIONS ET LA FIN DE JEAN,
BAHON DE BATZ, 1 volume in-8\ 583 pages,
7 fr. 50, chez Calmann-Lévy, Paris. — De notre
confrère Glaser, dans le Figaro :
« En un volume paru chez Calmann-Lévy,
le baron de Batz poursuit et termine la ma-
gistrale histoire qu'il a entreprise de la vie
tumultueuse, tourmentée et romanesque de
son ancêtre. Co sont ies Conspirations et la
fin de Jean, baron de Batz, nox-mn j ( , v
avais signalé naguère le premier volume U8
cette étude sur la contre-révolution, vous 6
avez connu les débuts du héros dans la c ,,y
nère de conspirateur. Le baron de Batz %U±
plus encore qu'il ne promettait : tant udi.
reste un espoir, il s'acharne à sauver la reine
Marie-Antoinette et le Dauphin, il accorniïm
les prouesses les plus fantastiques, risque 2
vie avec allégresse, échappe aux pires dan
gçrs avec une adresse et un bonheur incrova-
bles. Lorsque les Bourbons rentrent en France
il est d ailleurs assez mal récompensé de soi!
dévouement, il a toutes les peines du monde
a obtenir la croix de Saint-Louis, alors que
les héros prudemment cachés pendant la tour-
mente révolutionnaire sont chamarrés d'un,}
foule de grands cordons ; aussi on comprend
qu'il soit un peu aigri et terriblement pro-
cessif. C'est très émouvant, très instructif
très pittoresque, et le baron de Batz a élevé
là à la mémoire de son ancêtre si discuté un
fort beau monument a.
SOAas
(t Succès UNIMENT mm
Seul TOPIQUE rem.
Plaçant lc FEU s.mi
douleur ni cliute du
Mil. Guérison rapide
_Jçtsiired«aoller,8s.
Pluo jMgflL Molettes, Fouturst
Jînvo* tontr. maneu-
nesses qui s'aiment.
Ah ! Millette, petite mie, reviens-t'en
d'où tu es venue par ce chemin. Assez I
de rêver comme ça. Ce n'est pas à tes
ncwdaiUes que lu cours, petite folle.
Tu te trompes : c'est la Ma.ria.jou qui
se marie. Reviens-t'en seule e-t tristement
sur le chemin du rêve. Les familles sont
en guerre, tu la sais, m querelle iud.i-
eiaire va bon train. Ne fais donc pas de
projet insensé , pauvrette . _ Revîens-t en
d'où tu os venue par ce sentier.
,1e voudrai s pouvoir crier ainsi h Mil-
lette. tandre qu'elle eoui I, au rendez-vous
que Barbe-de-Maïs a dû donner à son
Firmin, car plus elle approche, et plus
le songe d'amour qui s'est aventuré en
elle gonfle sa jolie voile sous le vent.
Voici pourtant qu'elle-même à com-
pris sa folie. Elle est à la corne du bois
Labarre ; tout près, en dessous, elle voit
la chenevriere, prise dan» les lacets verts
du Riou qui coule au pied, jetant sa fraî-
cheur et sa chanson parmi les branches.
Sa tête est loui-de, un vent de tristesse
a soufflé son espoir.
C'est le soleil qui l'aura enivrée, et lui
aura mis dans le cerveau toute cette bru-
me d or dont s'enveloppaient ses pensées.
Un étourdissement manque de la saisir ;
elle s'appuie au tronc d'un châtaignier,
la tête contre un coussin de mousse. Un
coulant d'eau passe tout po-es et dévale
vers le Riou, en sanglotant tout douce-
ment fous les fougères. Millette, _ au
creux de la main, y puise un peu d'eau
pour mouiller ses lèvres et baigner son
front. Et sitôt ses lèvres d'arbouse, et
sitôt son front qui brûle sont soulages de
leur fièvre. 3 tnU%
On entend au loin lc bruit des
nue les coupeurs d'avoine aiguiser,
des pierres de grès mouillées. Loin DTO
est immobile sous les feuilles, il y a «J.
picotements d'or sur le gazon du
et, au-dessus de la chenevriôre. (Je iai'-
qui danse comme un vol d^ moucherons
d'éié dans une averse de soleil.
Millette s'est assise sur un rocher et .
regarde autour d'elle, et se penche ver3
lé fend de la cluse. Firmin n'est pas on*
co.ro au rendez-vous.
{A suivre.}
LES MAMANS -jul ont la coquetterie de vo'S
leurs chers petits exquisemant habillés et *
bon marché les conduisent au Petit M«J
(Mlle Bastier. spécialité de costumes.de Pf*J~
earcons a façon, 28. rue des Lois*, loulou»
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

LE NUMERO 5CENTIMES
Organe quotidien de Déîense Sociale et Religieuse
RÉDACTION ET ADMINISTRATION ! Toulouse, Rue Roquelaine, 35
LE NUMÉRO 5 CENTIMES
A.B03XTKTE3TVi;Œ!I>Jr , r®
Trois mois Six moia Un an
.AUTE GAPONME ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES .... 6 "M tr- 20 avril,
républicain des
, oc ou. nt Bd.. r,
est décédé pres-
n son uuinai.ue
des, luni
levé eu
sa
Total 2.255.479.000
Ainsi, considéré comme banquier :
Sur 21.862 millions de rente perpétuelle,
l'Etat est chargé, à son compte débiteur,
de 3.659 millions, qu'il peut se trouver forcé
de rembourser, presque à vue, en, certaines
circonstances ; — Il ne reste de vraiment
perpétuelle qu'une dette de 18.203 millions ;
Sur 3.538 millions de rente 3 % amortis-
sable à long terme, il est chargé à son
compte débiteur de plus de 2.255 millions,
— qu'il peut se trouver forcé de rembour-
ser, pour ainsi dire à vue, en certaines cir-
constances.
En tout, voilà donc près de six milliards
de dettes (car je n'ai pas tout relevé), qui
n'ont aucunement le caractère qui leur est
attribué par les écritures budgétaires lé
gales.
Certes, la France est là, avec son crédit.
Les contribuables sont là. Ils ne laisse-
raient pas l'Etat faillir à la signature de
la Nation. Mais il en coûterait peut-être un
peu cher à ces bons contribuables des clas-
ses moyennes, — qui votent si joyeusement
pour les députés radicaux-.socialistes. En
tout cas, les créanciers substitués par nova-
tion aux véritables es intérêts de l'immense majorité sont sa-
crifiés aux passions d'une loge, la loge Etien-
ne-Dolet, qui comprend 180 membres, parmi
•lesquels 90 fonctionnaires.
. Dernièrement, tes «commerçante patentés
organisèrent un référendum sur la qn.es.tion
du cérémonial des fêtes ; 800 «'abstinrent,
80 se prononcèrent pour le projet du gouverne-
ment. 3120 réclamèrent te maintien intégral
de la tradition.
L'Émeute en Cl»
DANS LA MARNE
Un télégramme Monis
Paris, 25 avril.
Après avoir pris connaissance du vœu
adopté hier par le conseil général de la
Marne et contenant un appel au calme et à
l'entente entre vignerons et négociants, M.
Monis vient d'adresser te télégramme suivant
au préfet de ce département :
« Je vous remercie de la communication que
vous me faites de l'ordre du jour voté par
le conseil général de la Marne au début de sa
session ; je ne lis pas sans émotion cet. fortes
paroles et. je me hâte de vous prier de dire
cette assemblée que le gouvernement, se
A la dernière séance du Congrès radical,
M. Camille Pelletan s'est chargé de résu-
mer la politique du parti. Il l'a fait en
accordant naturellement de grands éloges à
son groupe et au ministère Monis.
Mais.M. Camille Pelletan est un orateur
dangereux pour ses amis : il parle avec une
verdeur qui ne sera pas du goût de tous
les radicaux ni de tous les ministres.
Il ne dissimule pas que sous le régime
actuel les mœurs électorales sont détesta-
bles, les villages démoralisés et les jeunes
générations peu sûres.
Et quoique M. Monis lui inspire une
grande admiration, il l'égratigne ; il rap-
pelle que le président du conseil ne sait
guère ce qu'il veut ; il le montre commen-
çant par souhaiter l'appui de M. Ribot et
finissant par l'alliance avec l'extrême-gàu-
che ; enfin, il reconnaît qu'il a tenu un
excellent langage contre les chemins de fer
et il le bénit.
M. Monis, un peu suspect d'abord à M.
Pelletan, lui paraît si bien entouré, qu'il
en devient meilleur. Finalement, il parait
digne d'être te chef du radicalisme, et .il
n'y a plus qu'à l'accueillir. Dignus est in-
trare. in nostro docto corpore.
Qu'est-ce que M. Pelletan, au nom du
parti radical, attend de M. Monis ?
Trois choses : la première, c'est de ne
pas ressembler à ses prédécesseurs.
M. Clemenceau, qui avait tant de bon au
temps de la lustiee, semble à M. Pelletan
très altéré.
Heureusement, M. Monis annonce les
meilleures dispositions : il a déjà pas mal
saboté le gouvernement ; il fera mieux en-
core, pour peu qu'il vive.
M. Pelletan lui demande, et c'est sa se-
conde requête, de ne pas se laisser émou-
voir par le Sénat ; il ne va pas jusqu'à ré-
clamer, comme jadis, la suppression de la
Haute Assemblée, mais il la malmène et
l'accuse de ne pas vouloir dépouiller les
citoyens par l'inquisition fiscale.
Enfin, M. Pelletan compte sur M. Monis
pour traiter les Compagnies de chemins de
fer en ennemies de l'Etat. Il est temps de
montrer que tes chemins de fer ne sont
faits ni pour la défense nationale, ni pour
les voyageurs ; ils sont faits pour les syn-
dicats, lesquels sont les maîtres du jour.
Telle est la doctrine radicale.
On s'explique mal, après tout cela, que
M. Pelletan souhaite une réforme électo-
rale.
Est-ce qu'avec un si beau programme, le
radicalisme n'est pas en masure de conqué-
rir tous les cœurs ?
Est-ce que le scrutin d'arrondissement ne
lui réussirait pas ?
M. Pelletan a été un des derniers à se
rendre, mais il se rend.
Il condamne lui aussi les mares stagnan-
tes. Il est vrai que pour se réconforter, il
se propose, avec le nouveau scrutin, d'épu-
rer le parti radical et « d'en chasser tous les
farceurs à coups de pied ».
C'est évidemment une belle espérance.
Mais sous cette énergie, quel aveu môlan-
cotique !
Le. radicalisme triomphant se sent, si ira-
baroe que l'État a fait ce que redoutent les i populaire qu'il finit par accepter la réforme
* syndicats », - non pas avec l'argent des i électorale qui se serait faite contre lui.
conformant à sa demande, continuera à as-
surer l'ordre et à garantir la sécurité des per-
sonnes et des biens ; il espère que cette tâcha
sera plus facile dès que vos populations se
seront pénétrées de l'idée que le respect de te
loi est la meilleure sauvegarde des droits les
plus certains ; le gouvernement souhaite vive-
ment que votre double appel aux vignerons
et aux commerçants qui ont ensemble pat-
leur labeur, leur intelligence et leur lovauté,
créé la réputation d'une des plus belles mar-
ques du monde, sera entendu de tous et que
désormais chacun aura ù cœur d'éloigner
de nous les visions tragiques si tristement en-
trevues pour poursuivre d'un commun accorl
et par la seule légalité la défente ae leurs in-
térêts légitimes ; poisse l'entente de ces deux
forces si naturellement solidaires s'effectuer
sous l'égide du conseil général de la Marne ;
je pense comme lut qu'elles seraient aussi
favorables à la prospérité de votre vignoble
qu'au rétablissement de la paix publique
» Je recueilte avec satisfaction le témoi-
gnage du conseil général en faveur de l'ad-
mw-ablie sang-froid de notre armée toujours si
dévouée au pays et je suis heureux de la
confiance qui vous est donnée par l'assemblée
départementale ; elle me confirme dans 1a
justice que je rende moi-même à votre dé-
vouement. »
Il mnïm.JQURNADI
n„ ci .i / . . Paris, 25 avril.
Du Soleil (royaliste) :
'< Et voilà comment l'histoire est toujours
renouvelée des Grecs. Encore si nous savions
en profiter et nous décider à confier à quelque
hemme du métier, habUe et compétent le
soin de nettoyer les mares qui, depuis trente-
ans, empuantissent le territoire et dont les
exhalaisons montent de tous côtés, bravant
las plus vulgaires lois de l'hygiène publique
et menaçant la santé nationale ! Ce ne sont
que miasanes et scandales. Si tous n'en sont
pas encore morts, tous en sont frappés C'est
comme la peste. On patauge tellement, qu'on
ne sait plus où poser le pied ; que l'on aille
de l'avant, ou de l'arrière, que l'on monte
vers tes sommets où trônent les pouvoirs pu-
blics,, que l'on descende dans la plaine où
«rouille le peuple souverain, ce ne sont quo
branches pourries et marécages malsains ».
Du Rappel (radical-socialiste) :
« Nous .saurions un gré infini aux hommes
d'Etat républicains, courageux et probes, qui
résolument mettraient le pied sur la. fourmi-
lière immonde et projetteraient une grande
clarté de lumière purificatrice sur cette grouil-
lante impureté. L'organisme le plus sain et le
régime le plus pur peuvent être d'aventure
contaminés par un contact infectieux. L'es-
tentied, dès que le mal est diagnostiqué, est do
trancher dans le vif de la plaie, largement,
profondément, afin d'arrêter net la contagion
funeste. C'est ce que nous demandons au gou-
vernement de faire sans hésitation et sans
faiblesse, avec cette conviction inébranlable
que la force et le salut de la République sont
dans le châtiment exemplaire des fripons et
des requins ».
De la République française (progressiste) :
« A côté de « l'effet d'audience » du minis-
tre, il convient, de placer .< l'effet d'audience »
d'iui député interpeliateur qui accusa les
Compagnies de s'approprier les versements
opérés aux caisses de retraites par les agents
révoqués.
» U paraît que ce fait, là aussi est inexact.
Deux Compagnies, cette de l'Orléans et celle
de l'Est, ont déjà protesté do la manière ht
plus nette contre, cette accusation, dont il
était cependant très facile de vérifier le bien
fondé avant de la lancer o la tribune.
1
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

MERCREDI 23 AVRIL i9n
VP ftl a^uxterewS duquel elle res-
; ' , agent démissionnaire ou révoqué
v montant dés retenues opérées sur son trai-
ttmeSt ainsi que les intérêts. composés.
» Mors i Alors ! Est-ce ainsi qu on dit la
vérité au Palais-Bourbon dans les débats les
mus KTaveg par les conséquences financières
et polXuésWê peuvent entraîner T »
De M Judet. dans l'Eclair (nationaliste) :
« Le 18 avril, à Tunis, le Président FaUieres
xépotidfiU faux hommages toyatotes du
rhniek Ul Islam : « Soyez assures que ta
RépubUque française ^tt^a
^CC^e
le passé, à respecter vos lois et vos tiaditions
*?» ctoTii'wt bon pour Jee «itwitoans est-il
toùx pour leTeattooliqii.es ? Dans.ce pays où - s
ont plSs que la grande majorité, n'amont-ds
p s droit au régime dont nous, dotons nos
Sujets islamiques ou la République est-elle
convertie à la religion musulmane ?
., La tolérance est belle, nous lavons tou-
jours demandée ; s'étendra-t-elle enfin a. tout
le mondé ou les catholiques seront-ils toujours
exclus de la maison nationale ? ....
» M. Fallières a trop parlé pour se taire dé-
sormais ; nous attendons la suite d es es con-
versations.. »
De la Petite République (radicale-socialiste)-
« Supposons que le gouvernement français,
cédant à l'intimidation unifiée, n'ait pas pris
le minimum de mesures militaires annoncées
ces jioursncit, entendons las couplets qu'en-
tonneraient M. Jaurès et ses amis ; c'est alors
qu'ils reprocheraient au gouvernement sa lâ-
cheté, son désintéressement dans tes affaires
dont le côté financier .nie se dégagerait pas
suffisamment.
» Abandonner a leur sort les malheureux
Européens qui, dans Fez, ont le droit de
compter sur l'intervention de la France !...
Quelle déchéance pour la France aux yeux de
l'Europe gouailleuse I
» Reconnaissons donc qu'il est impossible
de satisfaire à la fois M. Jaurès et les plus
simples règles du bon sens.
» Le gouvernement n'a fait que ce qu'il ne
pouvait ne pas faire.
» Il n'y a plus qu'à souhaiter qu'il agisse
avec méthode, promptitude et énergie. »
l'Interdiction par le maire de Chagny d'une
manifestation organisée par les cheminots ca-
tholiques.
La manifestation avait été organisée en vue
de la bénédiction du drapeau du groupe des
cheminots catholiques de Chagny.
Dès le matin, arrivaient dix-huit groupes,
qui avaient répondu à l'appel de leurs cama-
rades.
Mgr Villard, évêque d'Autun, qui était venu
rehausser par sa présence l'éclat de cette fête,
a célébré la messe de communion.
A l'issue de la messe, différents groupes ont
défilé dans les rues, bannières déployées, ac-
compagnés par les trompettes de la Jeune
Garde d'Autun et les clairons de la Société de
gymnastique do Corpeau.
C'est alors que se produisirent les incidents.
Le maire intervint en doimant l'ordre aux
manifestants do s'arrêter j les cheminots refu-
sèrent. A ce moment, l'adjoint André, un che-
minot socialiste, à la tête de quelques-uns de
ses acolytes, Se précipita et tenta de dislo-
quer les groupes ; à plusieurs reprises, les ré-
volutionnaires tentèrent de s'emparer des dra-
peaux : la cohésion ne fut pas entamée, aucun
drapeau ne fut pris et la" foule prit fait et
cause pour les catholiques ; aucune bagarre
ne se produisit.
Malgré la menace des procès-verbaux, les
cheminots poursuivirent leur manifestation
sans autre incident.
Il .convient de noter que la salle du théâtre,
après avoir été accordée aux cheminots, leur
lut refusée au dernier moment.
Emmanuel a porté, en italien, un toast MU pré-
sident de la République et à la Franco.
Lo général Michel a répondu et a levé son
verre en l'honneur des souverains de la reine-
mère ot de' toute la famille royalo.
Rome, 25 avril.
Au cours de l'entrevue qu'il a eu hier après-
midi avec tes membres de la mission militaire
française, le roi a fait cadeau au général Mi-
chel d'un magnifique portrait à l'huile • le
général Espinasse a été décoré de la grauid'-
erolx de la Couronne d'Italie.
Les autres membres do la mission ont été
également décorés.
La mission assistera demain au garlon-
party que la reine-mère offrira en son lion-
ne ur.
Les souverains suédois
Rome, 25 avril.
Les souverains suédois sont arrivés à 10 h. 45;
ils ont été salués à' la gare par les souverains
italiens, les ministres et les autorités.
Les deux rois ont passé la revue de la com-
pagnie d'honneur.
Le maire a souhaité la bienvenue au roi au
nom de la ville.
Les troupes rendaient les'honneurs ; le long
du parcours, la foule a acclamé les souve-
rains.
Les souverains se sont montrés deux fois
au balcon pour remercier ; ils ont été accueil-
lis par les ovations des personnes présentes.
joint
rma-
» F°'
UES GRÈVES
Les carriers de Rocheballué
Nantes, 25 avril
La situation ne s'est pas améliorée aux car-
rières de Rocheballué qui, on le sait, appar-
tiennent à M. Porchot, député radical, et où
déjà se sont produits de graves incidents.
Hier, des ouvriers ayant voulu travailler,
les grévistes sont intervenus, mats ils se sont
heurtés à la gendarmerie et à la troupe.
Quelques ouvriers ont pu travailler, mais
ils ont abandonné ensuite le travail.
Au cours de la rnantfesiation devant la de-
meure du directeur, M. Thobie, une grosse
pierre a été jetée contre la maison.
M. Thobie a porté plainte.
Les Conseils Généraux
Chambêry, 25 avril.
Au Conseil général, M. Antoine Perrier,
garde des sceaux, retrace le programme de
prétendue justice et de fausse bonté du minis-
tère Monis.
« Le ministère, dit-il, s'appliquera à le réa-
liser : il fera tous ses efforts pour obtenir la
réintégration des cheminots dans tous ies ré-
saux, comme l'a déjà fait le réseau de l'Etat.
» Dès son début, le ministère s'est trouvé
devant les plus grandes difficultés ; en Cham-
pagne, il a eu à réprimer l'émeute sans effu-
sion de sang ; actueîlemeint, une autre grave
difficulté a surgi au Maroc, mais il espère que
les mesures prises auront die bons résultats. »
Bourg, 25 avril.
Au Conseil général die l'AiJL M. Messimy,
ministre des colonies, a traduit en ces termes
la politique du cabinet :
tes rte deux Cosses autour du Monde.
THEATRE DES NOUVEAUTES. — A 8 h. *, attrac-
tions diverses. Mercredi ot, jeudi, concours de chant,
APOI.LO THEATRE. — A 8 h. 3,'4, nouveau pro-
gramme.
OINÏMA tAPAYKTTE. — Relâche. POJttaUU *
S heure* &t à 4 heures, «naliui es.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

MERCREDI 26 AVRIL 1011
DÉB.AÏLLEMENT
De notre rédaction d'Agen :
Agen, 21 avril.
La machine et un wagon ose un ouvrage concernant,
la culture fruitière ocim'mercialo offert par son
ardeur, M. Tuset, intipecteur comimercial de la com-
pagnie d'Orléans. ,
M le président annonce ensuite quon a dépose
queitoues exemplaires d'une notice concernant la
vligne et ses traitements et eugago les intéresses a en
(prendre connaissance.
L'ordre du jour étant épuisé, la séance est lovée.
ARRONDISSEMENT DE CAIIORS
ALB AS. — Un vol habile. — Il y a quelques
ours Mme veuve Desprats, propriétaire de
.'hôtel et café de l'Europe, s'absentait de son
domicile pour aller chez un. des membres de
sa famille habitant un chef-lieu de canton voi-
n. > .
Profitant de son absence, une personne qui
certainement connaissait l'état des lieux, pé-
nétra dans l'écurie et ensuite s .introduisit
ans la ichombre à coucher de Mme Desprats,
faisant main-basse sur une somme de oO fr.
qui se trouvait dans une boite contenant mê-
me d'autres pièces d'or ; cette boite était ren-
fermée dans une armoire.
Rien n'avait été bouleversé. Au contraire
la, clef du meuble qui renfermait la somme
avait été remise exactement par le vo.eur à la
même place. Ce qui prouve qu'ayant le temps
et l'a«su.ratn.oo d'a.iyom.i.-.liir sera, îxftism, Ie mal-
faitemr a cherché à détourner tout sonipoon
pour ne laisser planer que le doute dans la
pensée du propriétaire.
Vol do lapins. — Dams la nuit de jeudi à
vendredi, trois beaux lapins ont ete soustraits
de l'étante de M. Laniès, maître charpentier.
L'enfèvemeint de ces trois bêtes a ete ai ha-
bilement fait que malgré que la .maison se
trouve attenante à î'étable, le moindre bruit
n'a été perçu.
ARRONDISSEMENT DE FIGEAC
FICEAC. — Question d'élevage. — Les é.le
veurs de la loiroonscription de Figeac ont cons-
taté au dernier concours de la race chevaline
qU'lil y avait suppression des primes rattri
; Adriien-Artliur-Paul Galîti
leur en médecine, 66 ans,
doc
OAPDENAC-CARE. - Pous nos nêoheu^
matenrs de pêche h la ligne que radmlnfs
dateur des eaux et forêts So.» a JLi.TÎffi n if.
Dièze, samedi, ^Ôo \llvL^io^ r r ^Sns
tes et 1.000 ombréeh^^^,,^
30 alevaps, d,ont 5.000 trub
réserves de Grandrieu
6TS ^^nt des
LOT
Société agricole et industrielle du Lot
Séance au la avril iau
Présidence de M. DetbreJl, wfeMent de ia' Société
Etaient présents : MM. DeJforeii Xfe^ »«ni
Ne «n céréale, U un nu»"
.îoncounr Je. a SPlc , IiUel]
lieuivent .pas
lorme quelconque'
.Une somme de
J(>t fini. AJ~.:~ . CT L « !
désirent t»«nZ'^« S du 'Wrertementdu
Ul * part «ai ïoucours sont
ARRONDISSEMENT DE NARBONNE
NARBONNE. — Course de bicyclettes. — Le
cours» de bicyclettes qui a eu lieu dimanche,
de une à quatre heures, de Narbonne à Agde
et retour n'a été marquée par aucun accident.
Dépôt de remonte
En raison diu concours de chevaux de selle
qui doit avoir lieu à Tarbes, le 3 juin, la séan-
ce d'achats, primitivement fixée au 9 juin, au-
ra lieu le samedi 3, à deux heures de l'après-
midi, à l'issue diu> concours.
La séance d'achats qui devait avoir lieu à
Auch, le 3 juin, sera, par suite, reportée au
vendredi.
Recette buraliste
M. Raymond La-lanne a été nommé rece-
veur-buraliste à Boiurromlion.
ARRONDISSEMENT D'AUCH
Distinctions honorifiques
Lcs récompenses suivantes ont été accordées
en récompense du concours dévoué à la oréoa
ration du ravitaillement : " r
Lettres d'éloges. — MM. Maury, président de
commission de réception à Casteinaudary •
Pierre Molinier, secrétaire du comité de ravi-
taillement à Carcassonne ; Jean Peyré, prési-
dent de commission de réception à Bram •
Jean-Marie Talamas, président de commission'
de réception à Limoux.
ARRONDISSEMENT DE CARCASSONNE
CARCASSONNE. — Action Française. — On
nous prie d'insérer :
« Samedi prochain 29 avril, saBie Darand,
mie de la Mairie, avec le concours de M An-
dré Vinoent, avoué à la cour d'appel de Mont-
pellier, réunion conrtradiLatoiire. Il y sera traité
de la crise de l'industrie et du commerce lo-
caux.
» MM. les commerçants, industriels et ou
vriers sont priés d'y assister. »
Accident de bicyclette. — Dimanche, h neuf
heures du matin, M. Baptiste Marquié, âgé de
ans, demeurant à Roullens. s» rendait à
68
la gare pour prendre le ta*ain à destination
de Casteinaudary. Comme il arrivait à l'an
gle do la rue die la Gare et de la rue de la Li-
berté, il fut renversé par un cycliste qui des-
cendait la rue à une .certaine vitesse et assez
grièvement blessé. Conduit à la pharmacie
Taiilefer d'abord, il se rendit ensuite au com-
missariat central et déposa mie plainte con-
tre l'auteur de l'accident, lo sieur Jules Gé
lis âgé de 22 ans, journalier à Salièles-Cabar-
dès.
Vol. — Un vol de 300 francs, en pièces de
20 francs, a été commis au préjudice du sieur
Joseph Saur, âgé d» 50 ans, marchand ambu
lant, de pondras insecticides, qui était logé
chez M. Palloux, rue du Pont-Vieux. Une en
quête est ouverte.
Violences et voies de fait. — Dimanche, à
i,vv^l df J apr&s-midl, ou .coure d'une rixe
sui venue entre la nomméo Maria Be'leville
^V*?»^
ujvœ u*. î.i unis, celle-ci a tancé un^ niaiw» ï
la première qui a été atteinte , ew èW , A,»
Les prerniers soin» ont été doiS à blet
AUCH. — -Réunion publique. — Dimanche
soir, on se serait cru revenu au temps des
luttes électorales. Une foule compacte atten-
dait, dès avant l'heure, l'ouverture des portes
du théâtre, où devait, avoir lieu la réunion
annoncée et au cours de laquelle M. Samalens,
député, et Destieux-Junca, sénateur, devaient
rendre compte de leur mandat.
L'attrait était d'autant plus grand, que des
hniiiits circulaient que depuis la veiHie dans de
nombreux conciliabules les adversaires du
député et du sénateur avaient pris des dispo-
sitions pour troubler la réunion et, par une
obstruction systématique, empêcher les ora-
teurs de parler et la faire dissoudre.
A l'heure dite, une foule évaluée à près de
2,000 personnes emplit la salle du théâtre.
M. Destieux-Junca est acclamé président,
avec, pour assesseurs, MM. le docteur Delucq
et Cournet.
En prenant la présidence, M. Destieux-Junca
remercie les habitants d'Auch, dont il connaît
la vaillance et la loyauté ; il donne l'assurance
que la réunion étant publique et contradic-
toire, les contradicteurs, s'il y en a, prendront
la parole après les orateurs.
Le président donne la parole à M. Sama-
lens.
A peine celui-ci a-t-il commencé son dis-
cours, que des interruptions partent de devant
la scène et qu'une obstruction systématique se
révèle. M. Auguste Fitte, rédacteur à l'4ttsci-
fain, demande la parole ]xmr .exposer une
motion. Un chahut épouvantable a lieu, mais
les amis du maire-député l'ont vite dominé, et
M. Fitte est poussé et obligé de prendre place
sur l'estrade. M. Destieux l'assure qu'il aura
la parole après que les autres orateurs auront
parlé.
Le bruit cessant peu à peu, M. Samalens
peut enfin continuer son discours. U dit que
c'est lui qui a provoqué la réunion, réunion
anniversaire, car an pour an, jour pour jour,
avait également lieu, dans le même local, une
réunion à la veille des élections législatives,
à laquelle était convié le député sortant
d'alors, Decker-David, qui n'eut garde d'y
assister et s'était renfermé dans un local
privé pour palabrer.
L'orateur démontre qu'il est demeuré fidèle
au programme qu'il s'était tracé et qu'au Par-
lement il s'est opposé à toute augmentation
d'impôts ; il a voté l'exonération des droits
de succession en ligne directe jusqu'à 5,000
francs ; il a voté pour la réduction de l'in-
demnité parlementaire et contre les 15.000
francs ; il a voté les 55 millions indispensables
aux retraites ouvrières ; il a voté contre la
proposition Guesde supprimant la part des
ouvriers et qui, de ce fait, mettait en péril
l'application immédiate de la loi sur les re-
traites ouvrières ; il a voté la proposition
Jaurès ramenant l'âge do la retraite de 65 à
GO ans, etc.
M. Samalens raconte les efforts inouïs faits
par ses adversaires lors de la validation des
opérations électorales pour obtenir son inva-
lidation. U rencontrait dans les couloirs M
Robert Leullier, qui ne voulait pas lâcher sa
proie. Au nom du sympathique préfet, des
huées partent à son adresse de tous les coins
de la salle.
M. Samalens rappelle l'attitude qu'il a gar-
dée vis-à-vis du ministère Briand, qu'il qua-
lifie de ministère de répression sociale ; il a
voté deux fois contre lui lors de la grève des
cheminots.
Lorsqu'il s'est agi d'instruction publique,
l'orateur a voté pour la motion d'Ellen-Prévot
esprit très libéral qui voulait arracher les
instituteurs à l'autorité préfectorale et les faire
niomimer par l'autorité académique.
En agriculture, M. Samalens a dit. qu'il
avait insisté pour que le contrôle du Parle»
. ment se fasse dans les fonctions administra-
tives et principalement dans celles du Crédit
n+rricoie, sur lequel ii y aurait bien des choses
n dire. Mais, pour le moment, il n'en parlera,
pas, car son contradicteur Decker-David s'en
.-t mité sous des cieux plus hospitaliers. (Cris:
A bas Decker I)
11 en preute pour envoyer un dernier salut
à l'exilé.
Sur la question de l'enseignement, il se dé-
clare défenseur convaincu de l'école laïque, et
c'est pour cela qu'il a voté les divers ordres
du jour relatifs à la nécessité d'une politique
laïque.
Sur la question du. monopole de l'enseigne-
ment, M. Samalens, fidèle à son programme,
en demeure l'adversaire.
Il- en vient alors aux questions écrites adres-
sées au président du conseil et qui ont paru
ians le Journal officiel, dévoilant les mesures
arbitraires employées par le préfet Leullier
contre le député-maire et contre la ville
d'Auch. Ce dernier s'était vanté que tant qu'il
serait .à Auch, il n'obtiendrait rien et la ville
d'Aucli Ijas davantage. A son avis, un préfet
n'est qu'un valet du pouvoir et un républicain
n'est digne de ce nom qu'en restant, indépen-
dant et libre vis-à-vis du pouvoir officiel. C'est
pour cela que Destieux-Junca et lui ont de-
mandé le changement un président du con-
seil, d'un tel préfet, qui s'était vanté d'avoir
fait passer les autres candidate aux dernières
élections législatives. •
M. Samalens termine son discours en disant
qu'il a arraché l'arrondissement d'Auch au
despotisme d'un homme devant lequel les
Auscitains en étaient arrivés à courber docile-
ment la tète, tandis qu'il lui a suffi do relever
la sienne pour le voir s'effondrer et dispa-
raître.
Le député d'Auch parle ensuite des faux
commis sous son administration municipale et
offre de se démettre séance tenante de son
triple mandat de député, de conseiller général
et de maire si ce qu'il avance n'est pas prouvé
devant un jury d'honneur.
L'orateur a vu son discours haché par les
applaudissements de .ses amis et coupé d'in-
terruptions par ses adversaires.
Lo docteur Delucq prend à son tour la pa-
role ; il parle des agissements du préfet, oui
ont déjà été dévoilés à la tribune du Luxem-
bourg. C'est lui qui est l'inspirateur de la poli-
tique locale par l'organe officiel de VAusci-
tain. « Tel maître, tel valet », dit le conseiller
de Vic-Fezensac, en parlant du préfet Leullier
et de ce... journal. De son scalpel le plus effilé,
il dissèque son rédacteur, qui s'est fait l'exé-
cuteur des rancunes préfeotoirales et deoker-
ristes. Quelques timides protestations se font
entendre dans la salle.
C'est le « fer rouge qui brûle », s'écrie Des-
lienx-Junca, aux applaudissements frénétiques
de l'auditoire.
Le docteur Delucq compare le préfet Leullier
nu Juit-urrant, portant la peste partout où il
passe. r • • "
De même qu'il faut au marin rm rude esto-
mac pour supporter la .mer, de même il en
faut un semblable aux Gascons pour supporter
un tel préfet.
A peine le docteur Delucq a-t-il terminé son
exécution, que le rédacteur de VAuscilain, M.
Fitte, demande la parole. M. Destieux-Junca
lui affirme qu'il parlera à son tour. Pendant
ce temps, un colloque des plus animés s'éta-
blit entre le rédacteur et un auditeur présent
sur l'estrade. M. Fitte convie ce dernier à sor-
tir pour vider la querelle, ce qui est fait aus-
sitôt.
M. Destieux-Junca dévoile alors pourquoi il
a été en butte à la haine du préfet Leullier,
pour lequel il a le plus profond mépris.
Il déclare, après ce préambule, être resté
toujours fidèle à son idéal d'une République
juste et honnête, tandis qu'il a en horreur les
délateurs et les casseroles.
Le sénateur raconte que la plupart des
adresses de félicitations des maires au préfet
ont été envoyées sur l'instigation de ses em-
ployés de la préfecture, de ceux-là même qui
font partie de la « division des mouches ».
Nombre de ces maires sont venus le trouver
et lui ont déclaré spontanément que ces fa-
meuses félicitations n'étalent qu'une simple
formalité de complaisance et n'impliquaient
aucun blâme à l'adresse du sénateur.
M. Destieux se défend d'être l'allié de la
réaction, dont il a toujours été l'adversaire
irréductible au point de vue politique ; cela ne
l'empêche pas d'avoir son estime, estime qu'à
son tour il lui conserve et revêt un hommage
particulier à la grande loyauté de Paul de
Cassagnac.
H refait alors devant l'auditoire l'histoire
des défenseurs du préfet Leullier ; du profes-
seur Larinelongue, le sénateur du Couloumé
(sic), de M. Bibal, l'ancien président du con-
seil, général élu par les réactionnaires, de son
collègue n" 2, Frédéric Sancet, un autre élu
des réactionnaires, et de d'autres encore, qui
n'ont pas craint de le déclarer traître à la
République. « Ce sont des accusations de sa-
disme », s'écrie-t-il.
II. n'a jamais courbé la tête, il ne la cour-
bera pas devant un préfet, qui, aprè; ,out,
n'est qu'un « oiseau de passage ».
C'est contre cette caricature de République
implantée dans le Gers, contre ce régime
déshonorant, contre ces procédés dégradants,
et pour son idéal de République qu'il combat-
tra, avec ou sans la permission des préfets de
passage.
En rapporteur fidèle et parmi tant d'autres
oublis, retenons le point du discours dans le-
quel M. Destieux-Junca a flétri la magistra-
ture, qui n'hésite pas à se constituer l'auxi-
liaire aveugle du pouvoir.
La réunion se termine vers minuit par le
vote, à l'unanimité des auditeurs présents,
d'un ordre du jour de confiance à MM. Sama-
lens et Destieux-Junca.
aux commissions compétentes dent il a fixé
les heures dé réunion.
M. Cruppi, bien entendu, ne s'est pas dé-
rangé pour présider ces fastidieuses réunion*
qui vont avoir lieu culte semaine. U a d'autres
chats à fouet 1er en ce moment.
Aussi ceux qui avaient l'ait le voyage de la
Préfecture — ils n'étaient pas nombreux —
jiour voir le ministre, ont-ils dû s'en retourner
bredouille?.
Ils tseront plus heureux une autre foie quand
M. Cruppi ne sera plus ministre.
La séance est ouverte à 2 heures et demie
sous la présidence de M. le D' Guilhem, vice-
président. Une trentaine de conseillers sont
présents. ÏJB public est peu nombreux.
M. Viguié, préfet de la Hanté-Garonne,
assiste à la séance. Il donne lecture d'une
lettre d'excuses de M. Cruppi, ministre, qui
ne peut faire lo déplacement de Paris à Tou-
louse, mais qui n'en demeure pas moins
« très dévoué aux intérêts du département. »
M. Guilhem dépouille la correspondance du
Conseil général. Il renvoie aux diverses com-
missions les demandes de subventions et
vœux déposés sur le bureau,
M. Cadéac soulève la question du mode
d'organisation de l'assistance médicale era-
tuite. Il demande que cette question, en ins-
tance depuis si longtemps soit enfin tranchée
à cette session. Il prie le président de con-
voquer d'urgence la commission comjiétente.
M. le Président donne satisfaction à M.
Cadéac. M. Duffin demande la convocation
urgente de la commission des chemins de fer.
M. Barès se plaint de ce que le rapport du
Préfet soit remis à une date aussi tardive,
c'est-à-dire la veille même, ce qui est un obs-
tacle à la bonne connaissance des affaires
du département.
M. Viguié explique le retard par la grève
des typographes qui a empêché l'impression
du rapport en temps utile.
Lo Conseil décide, comme suite à l'interven-
tion de M. Duffin, de convoquer la commis-
sion des chemins de ferai mardi matin.
M. le Préfet demande au Conseil de fixer
une date pour l'entrevue des délégués du
Conseil avec ceux de la Chambre de Com
meree, relativement à l'affectation de l'arche-
vêché au tribunal de commerce.
M. Colomiès propoee un vœu relatif à la
protection de gibier et aux dates et fermeture
de la chasse. Ce vœu est renvoyé pour régle-
mentation à la commission compétente.
La séance est. levée à 4 heures ; prochaine
aujourd'hui à 2 heures de l'après-midi.
A. C.
ticun compte de cette information impor-
ante an premier chef.
» Considérant, en outre, qu'en vertu des trai-
tés de gré à gré intervenus entre la ville de
'oulouse et la Compagnie du Gaz, cette der-
nière fournit à la ville le gaz à des conditions
qui sont à la défaveur dcc partiucliers et cons-
il lient pour la ville un bénéfice illégal.
Le Syndicat général des Fabricants de
conserves et confiseurs faisant sienne l'obsor-
alion déjà faite à la municipalité de la vilk
d* Toulouse en séance de la Commission
.'xlia-iiiiiiiicipale du gaz et de l'électricité
» La réitère, demande que la ville de Tou-
louse poursuive la nullité de tous traités non
conforme! .aux prescriptions de la loi inter-
venus entre la ville de Toulouse et la Compa-
gnie du Gaz.
Au cas de refus par la ville de Toulouse
de ce faire, émet le vœu, ou mieux, invite 1er
contribuables toulousains à poursuivre eux-
mêmes cette annulation devant toutes juri-
dictions compétentes.
Proteste, d'ores et déjà, contre toute con-
cession de monopole d'éclairage soit par 18
gaz, soit .par l'électricité.
Association des
Jeunes Filles royalistes
Noue rappelons que le concert annuel des
jeunes tilles royalistes aura lieu dans la. salle
du Jardin-RoyaL le vendredi 5 mai.
Les personnes qui voudraient bien donner
des lots pour la tombola .sont priées de les
porter à la Cigarette ,-rue Montardy, où ils
seront reçus avec reconnaissance.
On trouvera des cartes chez M. Laffaurie
(papiers peints), rue Alsace^Lorraine, 15 , .
la Papeterie .générale, 44, rue Alsace-Lorraine
toute la journée et à la permanence de l'Ac
tion Française, 36, rue des Filatiers, tous les
jours, de 2 heures ù 4 heures.
Association Amicale
« La Cigarette »
Nous rappelons à nos amis que le premier
dîner mensuel de l'Association aura lieu le
samedi 29, à 7 h. J précises, dans les salons
de la rue Montardy.
Ce dîner sera présidé par une personnalité
des plue sympathiques de notre ville que la
plupart des membres de La Cigarette auront
à cœur d'entourer pour cette charmante inno-
vation.
Les inscriptions seront closes définitivement
jeudi soir 27. Avis aux retardataires.
A la Faculté des Sciences
Le Journal officiel publie aujourd'hui un ar
rete déclarant vacante la chaire de mécanique
rationnelle et appliquée de la Faculté des
sciences de l'Uniirversité de Toulouse.
Fédération de l'Alimentation
Les épiciers détaillants de Toulouse et de
la banlieue, réunis en astemblée générale,
ont décidé de se grouper pour former immé-
diatement un syndicat.
Ils engagent tous les intéressés à donner
leur adhésion immédiate à ce groupement
Les Désespérés
A l'Ecole ï
UAlliance des Catlwliques de la Haute-
Garonne appelle l'attention de ses adhé-
rents sur le communiqué suivant qui vient
d'Être adressé à la presse :
Le maire de Toulouse rappelle à ses ad-
ministrés qu'en vertu de l'article 4 de la. loi
du 28 mars 1882 « l'instruction primaire est
obligatoire pour les enfants des deux sexes
âgés de 6 ans révolus. »
L'administration municipale a décidé, dans
l'intérêt , des enfants et des familles, d'appli-
quer à Toulouse des mesures énergiques.
En conséquence, tout enfant en âge sco-
laire, trouvé dans la rue sans motif valable,
pendant les heures de classe, sera interrogé
par les agents de la police municipale et, le
cas échéant, reconduit à . l'école habituelle-
ment fréquentée.
Les parents responsables seront avisés et
poursuivis, s'il y a lieu, devant la commission
scolaire.
La mesure annoncée con=' ,: '- i "rait, non
pas un acte énergique, me .
1 arbi-
traire, abusif et illégal. Au. . i ne per-
met aux agents de la police municipale
d'infci'rogiei- des enfants, de six ans révolus
à treize ans révolus, rencontrés dans la rue
pendant les heures de classe, et de les re-
conduire par contrainte à l'école.
Il est loisible aux agents de mettre en
fourrière les chiens errants ; ils ne possè-
dent aucun pouvoir analogue sur des en-
fants qui ne relèvent que de la puissance
paternelle.
Dans le cas où cet audacieux excès de
pouvoir serait commis, il exposerait les
agents et leurs chefs à une responsabilité
pénale et civile que tous les parents, résolus
à faire respecter leurs droits, auraient à
invoquér devant les tribunaux.
Le Bureau de VAlliance.
Conseil Générai
Séance du 24 avril.
Lo Conseil général s'.est réuni hier en ses-
sion ordinaire ; ce fut une 6éance peu mo
vementée et sans intérêt, la séance d'ouver-
ture consacrée à la lecture de la correspon-
dance adressée au président du Conseil gét.é-
ral.
Cette correspondance n'a passionné per-
sonne, il est vrai qu'elle traîne depuis long-
temps ; nous avons saisi au passage des let-
tres d'invitation à des réunions qui ont été
tenues au mois de janvier et même en décem-
bre dernier.
Il semble singulier que pour des circons-
tances pareilles, le Conseil général ne délègue
pas à l'état permanent son président ou son
bureau pour prendre connaissance de ces let-
tres ot leur donner la suite qu'elles compor-
tent quand une délibération n'est pas né-
cessaire.
Après sa correspondance, le Confier! a exa-
miné diverses affaires et a réglé leur renvoi
Postes et Télégraphes
M. Pailhariès, postulant, a été nommé
surnuméraire des ixistes à Toulouse par un
arrêté du ministre des postes et télégraphes en
date du 10 avrih
Le Parc d'Aérostation militaire
Ou sera-t-il établi ? — La commission aéro-
nautique militaire à Toulouse
Comme nous l'avons dit hier, le colonel
Beiisahauer, délégué du général Roques, ins-
pecteur permanent de l'aéronautique militaire,
accompagné par le capitaine Marie et M. Ed-
mond Sin-ven, président de l'Aéro-Club, ont
visité, fier, les divers terrains offerts à la
municipalité de Toulouse pour l'installation
d'un parc d'aérostation militaire.
La besogne n'était pas mince. Les officiers
y ont consacré toute leur journée.
Dos que le projet de création aux en-
virons d-e Toulouse d'un parc d'aérostation
militaire fut connue les offres de .terrain af-
fluèrent, an effet, au Capitole. Tel qui était
embarrassé d'une vigne improductive, ou
d'un jardin mal disposé, rêva que l'admaai.is-
t.ration de la guerre l'en débarrasserait pour
en faire son champ d'expériences aéronauii-
ques.
Les propositions s'amoncelèrent donc de
façon à former un volumineux dossier.
A première vue, le colonel Hirschauer en
put éliminer un grand nombre.
Quant aux autres, les officiers du génie ont
employé leur journée à les examiner.
Es ont visité, notamment, une bande de
I terrain contiguë aux allées Sainte-Anne; puis,
1 aux environs de Lasbordes et à Braqueville
ils ont encore vu des hectares de terres pro-
posés à leur .choix.
Bien qu'il soit encore impossible de pré-
voir la détermination qui sera prise par le
général Rooues, inspecteur de l'aéronautique
militaire, à oui revient le soin de se pronon-
cer en dernier ressort, sur les rapports dres-
sés par ses délégués, on peut dire que, parmi
les terrains qui ont été visités aujourd'hui,
c'est un petit plateau situé à Lafourguebte et
qui fait partie de la métairie de Fran.cazal,
propriété de hospices de Toulouse, qui sem-
ble avoir plus particulièrement retenu la fa-
veur de la ooinmission d'examen.
Ce plateau, par sa situation même, paraît
être un des plus faciles à adapter au genre
d'opérations auxquelles il sera destiné.
Sur les rrlateaux, en effet, le régime- des
vents est beaucoup plus régulier que dans les
plaines où se produisent fréquemment des
courants d'air et des remous dangereux. De
plus, le sol de remplacement qui nous occupe
est un des plus perméables, peut-être, de
toute la. banlieue toulousaine, et, par consé-
quent, des mieux protégés contre la boue. Ces |
avantages n'ont, pas échappé à l'attention des
visiteurs.
Le colonel Hirschauer et le capitaine Ma-
rre, après mac randonnée dans les environs,
sont rentrés à Toulouse à 7 heures. Us ont?
dîné chez M. Leygrue, qui leur avait fait les
honneurs du Capitole, dans la matinée .et
leur avait fait visiter la salle des Illustres.
Ces officiers doivent se rendre aujourd'hui
à Pau, o ùils assisteront aux journées d'avia-
tion militaire qui doivent avoir lieu dans
cette ville.
De retour à Toulouse dans quelques jours,
ils procéderont à un dernier examen des ter-
rains qui ont pius particulièrement retenu
leur attention et dresseront alors le rapport
qu'ils ont mission de fournir à la direction
de raéronauttque militaire.
Comme on le voit, il faut donc attendre en-
core, avant die connaître remplacement défi-
nitif dru futur parc d'aérostertion militairre
L. de F.
La Concession
de l'Eclairage au Gaz
Nous recevons du Syndicat général des fa-
bricants de conserves et confiseurs de Tou-
louse et de la région, la protestation suivante
relative à la concession de l'éclairage de la
ville au gaz et à l'électricité -.
La protestation suivante relative à la con-
cession de l'éclairage do la ville au gaz. et
à l'électricité :
« Considérant que les traités de gré à gré
intervenus entre la ville de Toulouse et la
Compagnie du Gaz et constatés par les ave-
nants du 29 août 1889 et du 9 septembre 1899
ne sont pas revêtus de l'approbation de
M. le Président de la République.
» Que, par suite, ces traités de gré à. gré
sont nuls, inexistants, articles 115, 145 i a
loi municipale du 5 avril 1884.
» Considérant que cette nullité a été signalée
formellement, par écrit, à la municipalité de
Toulouse, en séance de la commission extra-
municipale du gaz et. de l'électricité.
• Que, jusqu'ici, la municipalité n'a tenu
Dimanche, vers minuit, un jeune homme ne
co à 26 ans est entré dans la buvette Saux, rue
de la République. Et puis, sans que personne
ait pris garde à son geste, il s'est tiré un coup
de revolver dans la région du cœur.
Les consommateurs se sont empressés au-
tour du jeune homme; puis on est allé chercher
tme voiture et on a transoprté le blessé à l'hô-
pital, où des soins luî ont été donnés.
Le blessé, dont l'état est excessivement
grave, n'a pu être interrogé.
Un billet qu'il avait laissé sur une table de
la buvette est ainsi conçu : « N'accusez per-
sonne ; c'est moi qui, volontairement, me
donne la mort parce que je suis blasé de la
vie. — Alphonse Loubet, 3, rue Villenouvelle. »
La police a ouvert une enquête sur le cas de
ce malheureux.
Les vols
Procès-verbal d'arrestation a été dresse au
commissariat du quatrième arrondissement
contre le nommé Auguste Arasse, âgé de 49
ans, manœuvre, pour filouterie d'un repas
commis au préjudice de Mme Chastang, res
taurateur, rue Matabiau, n" 7.
— Une enquête est ouverte au commissariat
du troisième arrondissement relative au vol
d'une somme de 10 francs et d'une paire de
souliers, commis à l'aide de fausses clefs, rue
dos Saleoques, n" 15, au préjudice de M. Gay.
cordonnier.
Trouvailles
Réclamer : au bureau de police du 5« arrondis»
ment, une canne; à M. Amouroux, S7, rue de la Hé
publique, un bracelet; à l'Administration dés Omni-
bus «t Tramways, dpux omh.ro.Lles, une pièce en ar-
gent et une broche.
Gaz3tt3 Juiioialre
CONSEIL DE GUERRE
Scancc du 25 avril
ABANDON DE POSIE. — Jean^Vi-ai ie-Germain ou-
raiw,, ne le 2y juin I880 a f lagiLe-, aiM-onaisoc-
MM ue Muret, soldai au T u*> -u^-ne, AJOUI-OUIVI
pour vol avec extraction et auanuon ue puote,
a eié i'oojet a une ordonnancé

MERCREDI SS AVRIL 191Ï
M PERITIF TONIQUE
VIN GÉNÉREUX El QUINQUINA
¥10LET FRÈRES. TMUIR (Pyr.-OrJ.
1 70 *l 2 50
Jïe finalité, 3 M); 2", 2 08 ; 3*.
de mai 64 23 ; 4 derniers, 51. ; 3 d'octobre, 47 75;
cote omelette, 63 26 ; tendance, calme.
«tarares — Courant, 35 876; prochain, 35 50 ; 4
île niai 89 75 ; 4 d'octobre, 31 S75; tendance, sjvute-
SneTdihB cités, 83 » : antres jets, 32 25; raffinés,
31 5 °' MARCHE DE LA VILLETTE
Du 25 avril.
Veaux. — Amenés 120 : Tendus 110.
Prix extrêmes.
Viande nette.
1 80. .
Prix exti urnes. — 0 Ni 1M.
.Poids vif. — ire ffuailité, 1 M; 2*, 1 21; 3, 0 99.
Vente. — Caitme.
MARCHE DE BORDEAUX
Du 25 avril.
Baés. — Fermes. On cote : Par 100 kilos, blés Pla-
ta, 19 50 à 10 715 ; pays, 91 50 lîlecto; Orléanais,» 50,
Farines. — Fleurs du, haut pays, 317 20 a 37 50.
Sons. — Gros, 15 60 a 15 75 ; ordinaire, 13 50 a
U fr. : repasse Unes, 15 à 16 fr.; Plata, 12 50 ; repas-
se ordinaire. 13 50 à li fr.
Maïs. — R.MBC du pays, M 75 logvs, départ; blanc
du pays, 15 50 ; Roux Plata, 18 25 ; Cinquantini,
18 50. ' J
Avoines. -— Grises du Poitou, 20 75 à 21 fr. ; Bre-
tagne grisas, 20 25 à 20 00 ; noires, 20 50; Plata lé-
gères, ta 25.
Seigles. — naltiipre disponible, 17 75 nus; sur
avril, 13 fr.
HAUTE-GARJONME
Revel.
Mu i.-lift du 22 avril. — Prix dm bétail, sur pied,
Bœufs, 39 '«> ; vaches, 38 tr.: veaux, 56 fr.; mou-
tons, so fr.; porcs, C!) 50.
Volailles. — Poulets, 0 fr.; poules vieilles, t 75;
I,:.... One 2 20 ; canards, « fr.; le tout la paire ;
œufs, 0 50 la douzaine ; lapins domestiques, 2 fr.
' Céréales. — Blés, Iles S0 kilos, 22 05 ; seigle, 15 fr. ;
maïs, 18 fr.; avoine, 17 fr.; pommes de tere, 7 fr.,
K> tout l'hectolitre.
TARN ET-GAROX'NE
Moissac.
Refoire du 22 avril. — Noire refoire du quàtriome
samedi d'avril a été peu importante. Voici les cours
pr.'
vm
de travail, de 1.450 à 1.300 fr. la paiTe ;
le travail, do' 700 à 900 fr. l'a paire ; bœufs,
45 fr. les 50 kilos ; vaches grasses, 38 tr. les 50 kilos.
Poulets, de 5 à 7 fa-.; poules, de 5 50 à 7 fr.; pin-
tades, de 5 à 6 fr., le, tout la paire.
Œufs, 0 80 la douzaine.
Beaumonit-d»-Lomagne.
Marohé du 22 avril. — Cours pratiqués :
Hlé 20 £0 à 20 76 ; aivoine, 10 à 10 75 ; maïs, 17 à
18 50 '; fèves, M 50 à lô fr. ; haricots, 35 à 38 fr.
Poulets, 5 50 à 7 tr.; ajoutes, .5 50 il 0 fr. ; canards,
1 à 4 25 ; Pintades, 5 h 6 fr.; dindes, 14 à 16 fr.;
dindons, 16 à 20 fr., te tout la paire ; œufs, 0 80 la
aouzaine.
TARN
Albi.
Marché-foire du 22 avril. — Mercuriale :
Blé, froment, 28 06 l'hectolitre ; maïs, 16 fr. ; pom-
mes de terre, 6 fr. ; haricots, 29 50 ; pommes fruits.
Vi fr.
Foin, 7 80 le quintal métrique ; charbon de bois,
10 fr. ; bois à brûler, 2 15.
Bestiaux. — Chevaux et juments, le prix moyen
de la pièce, 700 fr. ; mulets et mrotes, 425 fr. ; ànes-
H8 et ânes, 125 fr.
Bœufs pour le travail, 1.0O0 fr. au prix moyen,
la paire ; vaches, 700 f r. ; vaches laitières, 400 fr.;
génisses, 500 fr. la pièce ; prix moyen.
Bœufs "ras 0 80 ; vaches graisses, 0 75 ; veaux,
1 05 • porcs gras, 1 20 ; moulons gras, 0 85 ; brebis,
O «0 ; agneaux, 0 95, letout le kilo.
Veaux d'é! .. '66 25
6îi 25 83 50
97 .. 97 20
88 85 98 95
94 115 94 95
94 85
94 85
»5 05
94 85
94 40
94 40
98 13 95 60
95 1)5 96 ..
82 30 82 ..
82 40 82 10
87 50
87 35
106 .0 108 40
102 .. 101 80
92 G? 92 70
419 .. 471 .
494 .. 493 ..
Banque de France
Banque de France
Banque Paria
Comptoir d'Escompte
Crédit Foncier
".il'. Lyonnais
Crédi t Lyonnais
Société Générale..
Banque ottomane cpt
..cpt
.tme
.. .cpt
..tme
...tme
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..Une
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..Une
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...cpt
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cpt
tmo
..cpt
.tme
Banque ottoman*
Bône-Guelma
Bône-Gueilma
Est-Algérien
Est-Algérien
Est
Est
Paiis-Lyon-Médl te ira née
Paris-Lyou-Médltcrranéo
Midi
Midi
Nord
Nord
Orléans
Ouest
Ouest Algérien
Autrichien
Lombards
Nord-Espagne
Nord-Espagne
Portugais
Saragosse
Saragosse
;'om "agnie Transatlantique. .
Messageries maritimes ,
Métropolitain tme
Suez (Sanal marit.) tme
Thomson-Ilouston
Société d'électricité de Paris
Rio Timo tme
Charm. Sosnowiee cpt
Charb. Sosnowiee tmo
Carmaux
OBLIGATIONS
Ville do Paris 1865 % ...
— 1869 3 %
— 1871 3 %
— 1875 4 % {.<
— 1876 4 %
— 1892 2 1/2 % i.
— 1894-1893 2 1/2 %
— 1894-98 2 1/2 % (roart
— 1898 2 % quart
— 1899 2 %
— 1901 2 1/2 %...
— 1905 2 3/4 %
Communales 1879
Foncières 1879 .............
Communales 1880
Foncières 1883...,,
— 1885
Communales 1391
— 1892 i
1 Foncières 1895
Communales 1899 ..
Foncières 1903
Communales 1908
Bône-Guelma
Est-Algérien
Est 3 % ancienne.........
Midi 3 % ancienne.......
Nord 3 % ancienne
Orléans 3 % ancienne
Ouest 3 % ancienne
Ouest-Algérien .....................
P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)
Autrichien 3 % 1 hypothèque
Lombarde ancienne
Nord-Espagne
Portugais
Saragosse
i Panama lots libérés
| Suez 3 %
109.1 ..
1140 ..
1U,1 ..
922 ..
829 .
1475 ..
1474 ..
772 ..
717 50
711 ..
11/0 ..
685 ..
61) 0 ..
875 ..
8 4 ..
8 5..
1135 ..
1115 ..
1011 ..
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154 i . .
1148 ..
12)2 ..
931 ..
62) 50
822 ..
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412 ..
411 ..
375 ..
432 ..
430 ..
24J ..
179 ..
668 ..
55O0 ..
797 ..
567 ..
1712 ..
149, ..
14 4 ..
2315 ..
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500 ..
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540 ..
538 .
3.10 ..
384 75
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385
48
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504
421 50
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458 50
47.» .
487 50
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501 75
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425 25
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409 50
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75
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4 7 50
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4 5 50
412 50
41 ..
405 50
2

g Organe quotidien, de Défense Sociale et Religieuse
LE NUMÉRO 0 CENTIMES RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25
LE NUMÉRO 5 CENTIME
6*- 20 fr-
7 -

MER(
De la République française [progressiste) :
TA côté de « reflet d>udience . 11 (J. Jénnings).
; : Sir Peter (H«l>hs), BaUel (Clillds).
•pe), Sara (l'agny). Pattes en l'Air
liane II (Ed. Haes), Alberge.ot (F.
Kennedy). Bas les Masques II (Wood-
(T. Robinson). Fauvette IX (J. Bara),
MWMN ; te tttarelié du euenitchouc a été ir*.
mou à Londres liU r et anteurcMiTU ; La Finan!
clerc Unit ù 317, Maitica MO 50, Kastern cotete
L'action Oi;,-l>iM--ltiulway est traitée à 5;jf,
/I».dominant, les Phosphates tunisiens s'irift
«rivent à 4i0 ; la Tnrimuria Oméga ©st en f a .'
«mt ;• i' Oil Trust Of Gui ici a Limited A
69 ; c'étali aujourd'hui qu'avait lieu l'intro.
dhetion de cette valeur.
f(, rue Leveiletler.

MBRCRElii 38 WRIL 1911
-'^ —.•îr»'.-.-^!!i'gA.w-:'K»a5îasgBai
GASPILLAGE
Jeudi 27 avril, Réclame de
POUR TCUT ACHAT
BON«I 9 K I M K
TOULOUSE 8fl
Spect3cle;-Coiiceît$ de Toulouse
TI1ËATLU BSS VARIÉTÉS. — A 8 n. î. La Veuve
Joyeuse.
THÉÂTRE LAFAYETTE. — A 8 h. i. Les Aventu-
res de itcux Gosses autour du Monde.
THEATRE DES NOUVEAUTÉS. — A 8 h. }, attrac-
tions diTc-ises. Mercredi et jeudi, concours do chant.
APOLLO-THEATRE. — A 8 h. 3/4. nouveau pro-
gramme. . .
CINÉMA LAFAYETTE. - Relâche. Demain, a
2 heures et à 4 heures, matinées.
CANIGOU 55
Les MILLIERS de bouteilles de Li-
queur du CAN1GOU, vendues en
un jour, n'ont pas épuisé les réserves
comme on h prétend.
Nous sommes organisés pour répon-
dre à toutes les demandes.
Exigez donc la Liqueur du QAUl-
G03J, de l'Abbaye de Saint-Martin-
du-Canigou.
Insistez, elle est dans tous les cafés.
. JSemnrANEMIE
cou!ours.«laoauod* «ores».Faiblesse. Ita
Conseil général
SESSION D'AVRIL
Séance du 25 avril
Président, M. le sénateur SavaTy ; secré-
taire, M. Morel. , .. .
Le préfet est représenté par le secrétaire
général. . . .
M. Morel lit le procès-verbal de la séance du
24, qui est adopté sans observations.
M. Guy dépose un vœu par lequel il demande
300 francs pour la chambre des avoues de Cas-
tres et 1.500 francs pour la reliure des actes de
l'état civil des quatre greffes du département.
Ensuite, le conseil sô réunit en comité se-
cret.
La séance publique reprend un quart d heure
après. , ,
Le président Mt une dépêche du conseil gé-
néral du Lot-et-Garonne, qui a émis des vœux
au sujet de la délimitation du Bordelais.
M. Morel, à propos des incidents qui se pro-
duisent sur le territoire, déclare ou'aucun in-
térêt no doit être sacrifié et déplore que deux
départements se soient jetés l'un contre l'au- j
tre dernièrement. Vœux que la commission a
adoptés et qu'il soumet à l'examen du conseil
eéneral.
M. Favarel intervient sur la rédaction de
l'article premier : « Toutes les délimitations
sont supprimées. » M. Simon appuie M. Fava-
rel en partie. Le président demande la jonc-
tion des deux vœux et lit le dispositif des
deux textes.
Gn vote, après les explications du président,
et on adopte seulement : « Toute délimitation
sst supprimée. »
Une délibération est prise qui répondra aux
communications du conseil général du Lot-
et-Garonne que toute invitation est déclinée.
M. Morel communique au préfet une note
relative au^ foires de Graulhet. .
M. de Touiza présente un vœu relatif au che-
min du bac de Rabastens, bac provisoire en
attendant la construction d'un pont, vœu très
utile. Le chemin sera définitif, il restera, et
M. de Touiza a pleine et entière satisfaction.
M. Cavaillès. — Rapport sur divers vœux
renvoyés à la commission des routes :
Vœux de MM. Cavaillès. Rossignol, Cou-
mouls-Hou'.ès, Rigaud, Alba-La Source, Loup,
les conseils d'arrondissement.
Une réclamation des cantonniers du dépar-
tement, arrivée lundi seulement, est renvoyée
a la commission départementale.
Quelques explications sont données sur les
fermes modèles : Labruguière, Dénat, Viane
Sénouillac, Damiatte, Albi. Elles doivent être'
ambulantes. Ces rapports sont adoptés.
Au nom de la commission des finances M
Rossignol rapporte sur le budget général!
C'est à ce propos que l'on cherche partout le
rapporteur du chapitre VI de la commission
des routes: On se demande en vain où il peut
bien être et qui il peut être. Enfin, un cri et
M. Poisson — comme le carabinier d'Offen-
bach — arrive en retard...
Si M. Andrieu eût été là, lui qui couva M.
Poisson, il se fût facilement convaincu qu'au
lieu ae couver un aigle, il n'avait couvé qu'un
petit moineau sans plumes et sans voix-
Au milieu d'un inénarrable entrecroisement
de discussions, nouveau rapport financier (M
Laville). Adopté, après des observations de
M. Guy.
M. Loupiac rapporte et propose le rejet des
demandes de subvention.
M. de Touiza déplore le rejet de de-
mandes se rapportant au monument à
la mémoire des défenseurs de Belfort et aux
fêtes do Rabastens. A cet endroit, M. de Touiza
adresse un salut à la langue d'oc, "ne la char-
mante petite ville de Rabastens se prépare à
glorifier dans la mémoire du poète-charron
Auger Gailhard.
M. Loupiac déclare que les demandes sont
tenir
n toSaSJ!f-± i T ° Ulza ^arTmam-
Bêifort proposition relative au monument de
M. Simon déclare alors qu'une subvention
sera sûrement votée pour le monument à la
mémoire de l'héroïque colonel Tevssier. le dé
fonseur de Bitche.
A ce moment. M. le sénateur Savary fait sa-
voir crue la proposition d'un monument à la
mémoire de feyssier vient de provoquer, dans
Us provinces perdues, un magnifique soulève-
ment protestataire oui excite le sifflement; de
tous les reptiles du pangermanisme
Cette initiative fait grandement honneur un
patriotes qui l'ont prise. «uiineur aux
Notons l'ingérence tyrannique de M Simon
dans toutes les questions, sans même'deman
-1er la parole. C'est rosse et très; déinuemb
LA suivre).
Les éducateurs de vers à soie
U est. rappelé aux éducateurs do vers à soin
désireux de- bénéficier des primes allouées en
Execution de la loi du 11 juin 1909 qu'ils doi-
vent faire, à la mairie, avant la mise en in-
cubation, et au plus tard le 15 mai, la décla-
ration prescrite par l'article premier du ré
cret du 28 janvier 1911. P re mier au dé
ARRONDISSEMENT D'ALBl
ALBI. — La Journée sportive. — Voici un
compte-rendu de la journée sportive de di
manche dernier dont nous n'avions inséré
ju'un faible écho, avec quelques « errata » de
noms que nous rétablissons dans l'ordro où on
nous les donne :
„ « La journée de dimanche comptera dans les
a nnaies sportives du S. C. A.
une foulo qui n'était pas inférieure à 2.000
E"* avait envahi le Sporting-Parc et lo
prison» ? e = 1 curi ' eu x restés sur la route était
Le a ? î1 consi aranèles, bar-
re llx-e et pyramides. Quelques frymiuistes ob-
tiennent un' grand succès.
Enfin a lieu l'arrivée de la course cycliste,
et ce dont il faut s'étonner le pins c'est qu'il
n'y ait pas eu d'accidents dans la foule très
denso qui encombrait la route de Toulouse et
refusait presque de laisser passer les coureurs.
L'orphéon l'Union Albigeoise, qui prêtait
îon concours à cette fête sportive a été très
goûté pour l'exécution de trois de ses meil-
leurs morceaux.
Résultats techniques :
S. C. A. (1) bat Castros-Olympique (t) par
12 points (4 essais) à 0.
100 mètres plat. — 1. Farret, 2. Lyon, 3. Ca-
rayon.
400 mètres plat. — f, Bourrel, 2. Jeanny, 3.
Franques.
800 mètres plat. — 1. Farret, 2. Cauquil, 3.
Lyon.
Trophée de France. — 1. Audouv, en 2 h. 20
(movenne à l'heure 34 ML 500) : % Cambon,
en 2 h. 40' 1" ; 3. Nat, en 2 h. 40' 2" ; 4. Maurel,
en 2 h. 41 ; 5. Porcolly ; 6. Saint-Surdos ; 7.
Fusier ; 8. Marty ; 9. Frézouls ; 10. Cattay.
Syndicat national des ouvriers des P. T. T.
— On nous communique l'appel suivant :
« Camarades,
» Une circulaire nous avisant d'une transfor-
mation sur les bulletins de vote, nous infor-
mons les camarades d'avoir à détruire les pre-
miers bulletins et de faire distribuer ceux in-
clus dans tous les services, et d'urgence.
» Le haut intérêt qui s'attache à notre re-
présentation au sein de la commission extra--
parlementaire ne vous échappera pas.
» Il importe avant tout, vous le compren-
drez que nos représentants y disposent de
toute l'autorité désirable, c'est-à-dlro qu'ils
soient élus à un très grande majorité.
» Nous vous demandons instamment de don-
ner à notre organisa -i>n un nouveau témoi-
gnage de confiance en votant et en faisant vo-
ter pour les militants dont les noms suivent :
» Aimé Bousch, chef d'atelier à Lille ; Henry
Pauron, secrétaire général du syndicat, chef
d'équipe à Melun ; Eugène Aristide, ouvrier
chef d'équipe des lignes, à Paris ; Henri Gâté,
ouvrier monteur, à Paris ; Rémy Thierrart,
ouvrier au dépôt central, à Paris. '
» Que chacun de vous se dise bien, cama-
rades, qu'en s'abstenant il se priverait volon-
tairement d'un moyen qui lui est offert d'ob-
tenir les améliorations matérielles -- e l'éléva.
tion rapide du coût de la vie rend extrême-
ment urgentes.
» N. B. — Nous prions très instamment les
camarades de faire toute diligence pour que les
votes de tout le personnel parviennent à la
Direction départementale à partir du 25 avril
et jusqu'au 30 avril, 3 heures du soir, dernier
délai.
« Le Conseil d'Administration. »
Mariage. — Hier matin, à U heures, avait
lieu, dans l'église métropolitaine de Sainte-
Cécile', le mariage de M. Albert Guitard, l'un
de nos confrères, publieiste à Toulouse, avec
Mlle Cailleret. M. l'abbé Bosq a donné la béné-
diction aux époux et Mme de L..., qui avait
gracieusement prêté son concours, a magnifi-
quement chanté bendant la cérémonie.
L'arrestation de deux filles galantes, annon-
cée hier pur un de nos confrères, est inexacte.
S'il fallait enregistrer tous les racontars
auxquels donne lieu cette triste affaire, il nous
faudrait plusieurs colonnes de notre journal.
L'instruction continue son enquête SUT ce
drame. Espérons qu'elle arrivera à en démêler
toutes 1ns péripéties et finira pur établir S'il y
a ou crime ou suicide.
Trouvaille. — Il a été trouvé par M. Gros,
fermier à Bol Air do la Garrigue, un sac a
main de dame, contenant une petite somme.
Le lui réclamer.
Théâtre municipal. — Le succès obtenu di-
manche soir par la troupe d'opéra a été grand,
et cela s'est beaucoup dit à Castres.
Demain jeudi la salle va être comble pour
les « Huguenots », et les amateurs feront bien
de retenir leur place à l'avance.
Ce grand opéra bion connu sera donné avec
le concours de M. Duffault, ténor de l'Opéra ;
Mlle Tagnéra, falcon, qui a obtenu un si beau
accès, dimanche ; Mme Dcvilliers, chanteuse
légère remarquable -, Mlle E scande, dugazon ;
M.- Devilliers, baryton, que l'on connaît avec
avantage à Castres ; M. Gaillard, basse noble,
et M. Cabrol, basse chantante.
Avec de tels artistes, la soiréo de jeudi va
être un Succès plus éclatant encore nue celui
de dimanche. Et, comme on le voit, la direction
ne recule pas devant les sacrifices nour donner
entière satisfaction au public castrais.
La location est ouverte et déjà avancée.
SA1X. — La foire de Quasimodo. — Celte
foire, qui aura lieu demain jeudi, est une des
plus 'importantes de l'année.
Les affaires s'y traitent très nombreuses, on
le sait, et c'est pourquoi les étrangers s'y ren-
dent en grand nombre.
DOURGNE. — Vente d'arbres. — L'adjudica-
tion des 26 acacias qui a eu lieu dimanche der
nier, à 2 heures do l'après-midi, comme nous
l'avions annoncé, a été donnée à M. HourtaL
«u prix de 105 francs.
ARRONDISSEMENT DE GAILLAC
CAILLAC. — Furetage. — Aux portes de la
ville, route d'Albi, M. Frayssé, l'habile lapi-
daire, possède un bel enclos, au milieu duquel
se dresse un somptueux vide-bouteilles.
Contigu à la gracieuse habitation, ont été
construits des clapiers et des garennes où la
gent rongeuse vient bénévolement troxiver un
trépas oui n'a rien de glorieux. Une trappe
dissimulée à l'intérieur, et qui fait bascule,
facilite l'entrée du terrier, mais en défend la
sortis.
La nuit dernière, les fureteurs, peu au cou-
rant de cette combinaism, introduisaient leur
furet dans le clapier, mais dans l'impossibilité
de les rendre à la liberté, ils durent so rési-
gner à démolir une partie de la maçonnerie.
L'ingénieux joaillier a (combiné, un stratagè-
me qui permettra aux lapins do se faire jus-
tice eux-mêmes.
Avis aux maraudeurs.
A deux heures et den fr, 1 ' ano ?' annuel.
M - Ri «a«d. prélmént" H 01 , batte "t au?
peau. Il prononea ^„: c ;W nn spiendid<
son drapeau des
Datrt^t 11 Prononça «wSÎET' s Plendid«
P ri 1 ?» Wis apn amfr! 111 * «no allocution
Le génépi R applaudie.
Placef°p a ; al
s ^ rres em[H , ch ,
Monijear*
VftiU iPS C0U«* Pédestres de loo. 40» et
«ÏSta* ^ ar son offic7p;'7i l .'" l l. s ' 6taU fa" rem.
•F. 1 , 1 * 0 . Montjeari ordonnance. M. lé
-CARMAUX. —- Enfin ! — La municipalité
s'étant enfin aperçue que les rares arbres qui
ornent nos places publiques ne peuvent pous-
ser faute d'eau, fait creuser autour des pla-
tanes de la place Victor-Hugo — un vrai Sa-
hara pendant l'été — un large fossé pour les
arroser.
Nous approuvons complètement cette me-
sure.
Mon excellent adversaire politique et ami,
M. Malaval, conseiller unifié, qui est un amant
passionné de la verdure, pour en avoir, sol-
dat, dans la brousse du Tonkin, apprécié la
parure : les arbres et... les singes, et à qui
peut-être je suis redevable d'avoir appris que
si l'homme ne descend pas du singe, les sin-
ges, eux, descendent sûrement des arbres, doit
être, du fait de l'initiative de la municipalité
monté au troisième ciel... auquel d'ailleurs il
ne croit guère.
Je me réjouis sincèrement de son bonheur.
Transformations. — On nous annonce que de
très importantes transformations vont être mi-
ses à exécution, dans le courant de cette an-
née, aux mines.
La station centrale d'électricité va être pas-
sablement agrandie, avec des machines plus
puissantes, partant fournissant un voltage for-
midable.
L'électricité déjà appliquée comme éclairage
et forco motrice actionnera une rmantité de
grosses machines, et én outre, une autre ma
chine va être utilisée pour les « Léviathans »
de l'extraction. Déjà ces derniers sont com-
mandés pour le puits de la Tronquié et il est
à peu près sûr qu'avant la fin de l'année 1911
l'extraction de ce puits se fera avec l'électri-
cité comme force motrice.
ARRONDISSEMENT DE CASTRES
CASTRES. — Dans le bâtiment. — On nous
communique :
Voici la demande formulée par les maçons, .
charpentiers et menuisiers en bâtiment" sa-
voir :
1° Salaire minimum pour toute l'année en
cours, à dater du 1er mai : 4 fr. 75.
2° Durée de la journée de travail : 9 heures
en hiver et 10 heures pendant toutes les autres
saisons.
3°Heures supplémentaires jusqu'à 10 heures
du soir ; dimanches et jours fériés, un tiers
d'augmentation.
4° Heures de nuit après 10 heures du soir ;
les heures employées à des travaux dangereux
et insambres seront doublées.
5° Travaux en dehors du rayon de l'octroi.
— Départ do l'octroi à l'heure régulière et l'ar-
rivée à l'heure normale où le travail cesse.
6° Les heures employées pour se rendre au
chantier ou en revenir seront payées à raison
de 0 fr. 45.
7° Le panier. — Du rayon de l'octroi à 6 ki-
lomètres, il sera alloué une indemnité de
0 fr. r5 pour le panier, d'où que vienne l'ou-
vrier.
8» Au-dessus de 6 kilomètres, les frais de
nourriture et déplacement seront à la charge
du patron. "
9» Il sera alloué par le patron à chacun de
ses ouvriers, pour l'entretien des scies un
tiers-point par mois, de môme que les fers de
rabot pour replanir les parquets.
10° L'outillage sera fourni aux ouvriers de
pâssage.
11° Il sera désigné une commission mixte de
trois membres par corporation pour trancher
tout différend ou conflit qui pourrait surgir
entre patrons et ouvriers.
12° Le Syndicat s'engage à faire accepter et
signer le présent contrat par tous les autres
patrons du bâtiment, syndiqués ou non.
Castres, le 25 avril 1911.
GAILLASSOS.
Le Syndicat des entrepreneurs du bâtiment,
et des travaux publics de Castres a l'honneur
de porter à la connaissance du public, sans
ajouter le moindre commentaire, le texte in
tégral des revendications formulées par le syn-
dicat ouvrier du bâtiment et de la réponse qui
lui a été faite :
« En réponse à votre lettre du 19 courant et
après avoir consulté leur clientèle les mem-
bres du Syndicat du bâtiment et des travaux
publics de Castres ont le regret de vous infor-
fonner qu'ils ne peuvent en ce moment vous
accorder la moindre revendication.
» Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de
no3 meilleurs sentiments,
t Pour le syndicat ot par ordre :
» Le président,
» Signé : CAILLASSOU
Obsèques de Louis Cuibaud. — Les obsèques
du jeune Louis Guibaud, la victime do l'af-
faire mystérieuso qui passionne depuis près
d'un mois notre population, ont eu lieu, hier
matin, sur la paroisse Saint-Jean-Salnt-LouLs,
au milieu d'une grande affluence
Le mystère règno toujours sur ce drame.
Lo médecin léglsto qui a. fait l'autopsie n'a
pas encore, déposé son rapport, ou, s'il l'a dé-
pose, il reste secret.
TA^ro a n'h l l, et ; on 5*
s,,r 'a Pl"» entière
iéseive. afin sans doute de pouvoir mimix dé-
couvrir, si possible, toute la veVité.
SENOUILLAC. — Nécrologie. — Hier ont eu
lieu les obsèuues do M. le docteur Flavien
Ichard, décédé à Lisle.sur-Tarn.
Toutes les familles de la commune étaient
représentées à cette triste cérémonie. Du reste,
M. Ichard no comptait que des amis, car il
avait rendu de nombreux services au cours de
sa carrière médicale.
M. Charles de Montazet, après les dernières
prières, se faisant l'interprète des sentiments
de tous, adressa d'émouvants adieux à notre
si regretté concitoyen. A. P.
CORDES. — Ordre du jour. — A l'issue de
la réunion de samedi, dans laquelle M. Fava-
rel exposa l'état de la question du chemin de
fer Carmaux-Vindrac avec une netteté et une
précision remarquables, l'ordre du jour sui-
vant fut voté à l'unanimité :
t Les habitants du canton de Cordes, réunis
à la mairie de cette ville, au nombre d'envi-
ron cinq cents, après avoir entendu les expli-
cations de M. Favarel, conseiller général, re-
lativement à la situation actuelle de la ligne
de Carmaux à Vindrac, protestent vivement
contre la prétention du Syndicat d'initiative
d'Albi, qui veut substituer à cette ligne celle
de Carmaux à Laguépic, donnent mandat for-
mel à M. Favarel de continuer ses démarches
et de défendre devant le conseil général la
ligne de Carmaux à Vindrac, et prient M. le
ministre des travaux publics de faire activer
le plus possible la construction de cette li-
gne. »
RABASTENS. — Réunion fie la iienno.
Gomme il no rentrait pas, on se mat â sa
recheutche et on le trouva noyé dans la ri vière,
au Keu dit « la Gourgo de Chauvet », à 400
mètres du village.
Le malheureux septuagénaire, souffrant do
rhumatiiStm.es, avait manifesté l'intention d'en
finir avec la vie.
M. le docteur Begtrave et la gendarmerie de
Lagrave ont procédé aux constatateons d'u-
sage.
ARRONDISSEMENT DE NARBONNB
NARBONNE. — Voirie et hygiène publique.
— Procès-verbal a été dressé contre un indus-
triel, pour avoir déposé de la paiiiH© sua- la
vtotie publique, malgré les avertissements qui
lui avaient été donnés.
— Un négociant a été mis en demeure d en-
lever des immontiiices déposées dans Lue
cour.
— Une ménagère a été mise en demeure de
nettoyer lo ctaniheiau longeant sa maison.
Accident. — WÊtt matin, à 7 heures et de-
mie, le jeune Achille André, 13 ans, domictfiié
A Moussan, s» rendait, à bicyclette, à l'école
de Ciité de notre ville.
En passant sur le pont do l'Escoute, une
automobile qui venait du côté de la Prome-
nade neuve, a cnlbuté la bicyclette, qui a été
brisée.
HmiriMisramera. que te jeune garçon n'a. eu
mucun mal. L'auto porte le chiffre 370 T 3.
Une enquête est ouverte.
En jouant au foot-nall. — Dans la soirée d'a-
vant-hiar, ver» six heures, nn groupe d'en-
fants s'amusait à jouer au foot-baM sur lie
conir* Mirabeau.
Une flHette de 9 ans, M-aa'guerite Meunier, a
été attedinte par le ballon et. renversée pur 1*
cihoe EWc n'a hemwiisemeiri* enrowvé aucun
jnan
Lis Sciflfe di p l'Orsay
A l'instruction
Parts, 26 avril.
Hier aiprès-midi, M. BonoaTd, juge d'instruc-
tion, a dépouiCilé, en présence de Maimoa, un
grand nombre de scellés.
Trois ou cinatire mille pièces contenues dams
deux grandes .caisses ont été examinées ; la
S lupart se rapportent aux chemkis de fer
'Asie-Mine une.
Le juge a trouvé, d'autre part, dans un des
sceiCiés, les premières lettres adressées par
Rouet à Malmon .et. qui établissent, comme l'a-
vait déclaré ce dernier, que les relations qui
ont amené leur arrestation ont bien com-
mencé an février et mars 1910.
Presque toutes les pièces examinées ont été
replacées dans les caisses. Quelques-uns, qui
semblent présenter une certaine importance,
ont été mises de côté ; elles seraient étudiées
plus attentivement au cours de l'insdiuotioa').
L'affaire Poildor
Paris, 26 avril.
M. Chesney, juge d'instruction, s'est rendu,
hier après-niùdi, accompagné de Me Prieur, au
ministère de l'instruction publique, pour se
rendre compte des conditions dans lesquelles
Potliidior, arrêté pour vente de diplômes acadé-
miques, avait pu couianettre ces vols.
Le Trafic des Décorations
Les perquisitions
Lille, 36 avril.
Comme an l'avait annoncé, des perquisitions
ont été faites hier chez MiM. Evrard, prési-
dent ,et Dti'turel, trésorter de la Section Lil-
loise du Croissant Rouge.
Diverses pièces ont été saisies, notamment
chez M. Duituiruc' ane cinquantaine de diplô-
mes en blanc.
UN ODIEUX PERSONNAGE
Lille, 26 avril.
Hier aprèsmidi, Dejeante, l'odieux persoa-
nage inculpé de nombreux attentats sur des
enfants, a été entendu par le substitut.
A son arrivée au Palais de Justice, il a été
l'objet d'une manifestation hostile de la pari
des mères de familile du quartier.
Un service d'ordre avait dû être organisé.
M. Delalé, juge d'instiruction, a été chargé
do cette affaire.
Imprudence Mortelle
A Trépail
GhiY'jons-snr-Miiirnc, 26 avril.
Un cavalier du 4 e hussards,

MÉ-RCREDI 28 AVÏIIL ÏÔÎi
LOJLET FRERES. ÏRUIR (Pyr.-Or.>.
do mai M « ; 4 derniers, M ; 3 d'octotoro, 47 16;
oow odïlcieJllo, 63 26 ; Wtfutonoo, cajtne.
Sucres - Courant, S> 3T7T»; prochain, 35 60 ; 4
de mm 35 76 ; 4 d'octobre, 31 i*H>; tendance, »>ute-
Su« ^S. cuJtés, 32 » ; autres Jets, 32 25; raJ»«ôs,
m W ' MARCHE DE LA V1LLETTB
Du S6 avril.
Veaux'. — Amenés 136 ; ve.n*is MO.
Prix extrêmes. — 1 TO à 2 ù0. oft _ .«.
Vlaïulo nette. - Ire qualité, Q 40; 3", 2 08 .S",
t 80 Prix extrêmes. - 0 94 1 1 60. » « «o
Poids vif. — ire qualité, 1 44; 2*. 1 24.; 3 , 0 99.
Vente. — Caitme.
MARCHE DE BORDEAUX
Bu 25 avril.
Bilés. — Périmée. On cote : Par 100 kilos, blés Pla-
ta, 10 50 à 10 76 ; jwys, M 50 llhecto; Orléanais,» 50.
Farines. — Fleura du, tout i>ass, 37 26 a 37 50.
Sons. — Gros, 15 50 a L5 76 ; ordinaire, 13 50 a
14 fr. ; repasse fines, 15 à 16 lr.; Plata, 12 50 ; repas-
BO ordiiKiiie, 13 50 à 14 tr.
Maïs. — Rems d'U pays, M 76 logés, départ; blanc
du pays, M 50 ; Roux Plata, 18 25 ; Cinquanlini,
18 50.
Avoines. — Grises ôtn Poitou, 20 75 à 21 fr. ; Bre-
tagne grisas, 20 25 à 20 60 ; moires, 20 50; Plata lé-
gères, I*i 25.
Seigles, — Baltique disponiMe, 17 76 nus; sur
avril, 13 lr.
HAUTE GARONNE
Revel.
Marclvfi du 22 avril. — Prix du bétail, sur pied,
les 50 kilos : „ ,
Bœufs, 38 50 ; vaches, 38 fr.: veaux, oô îr.; mou-
tons, 50 tr.; jx>rcs, 60 50.
Volailles. — Poulets, 6 fr. ; poules vieilles, 4 75;
nteeoms, 2 20 ; canards, 0 fr.; le tout la paire ;
œuifs, 0 50 la douzaine ; Japins domestiques, 2 lr.
la pièce. . ,
Céréales. — Blés, Ses M kilos, 22 05 ; seigle, Wfr.;
maïs. 16 fr.; avoine, 17 fr.; pommes de tere, 1 fr.,
le tout l'hectolitre.
TARN-ET-GAROXNE
Moissac.
Reluira du 22 avril. — .Notre refoira du quatrième
saniecli d'avril a été -peu iimportantic. Voici les cours
praiiifués :
Bœufs de travail, rie 1.150 à 1.300 fr. la paire ;
vaches de. travail, de 700 à 900 fr. la paire ; bœufs,
45 fr. les 50 kilos ; vaches grasses, 38 fr. les 50 kilos.
Poulets, de 5 à 7 fr. ; poules, de 5 50 à 7 fr.; pin-
tades, de 5 à 6 fr., le tout la paire.
CEiifs, 0 80 la douzaine. Beaumonit>de-Lomagnc.
Marohé rëu 22 avril. — Cours pratiqués :
JBUé 20 50 à 20 75 ; avoine, 10 h 10 75 ; maïs, 17 à
M SO ; fèves, l»i 50 à 16 fr.; haricots, 35 à 38 fr.
Poulets, 5 50 à 7 fr. ; "(poules, 4 50 à 6 fr. ; canards.
h à 4 26 ; pintades, 5 à 6 fr. ;. dindes, 14 à 16 fr. ;
filmions, 16 à 20 fr., le tout la ipaire ; oaute, o 80 la
flouzaine.
TAH.N
Albi.
Marelié-foire du 22 avril. — Merc-urialo :
Blé, froment, 22 96 l'hectolitre ; maïs, 16 fr. ; pom-
mes de terre, 6 fr. ; haricots, 29 50 ; pommes fruits.
M tr.
Foin, 7 80 le quintal métrique ; charbon de bois,
10 fr. ; bois à brûler, 2 16.
Bestiaux. — Chevaux et Juments, le prix moyen
de la pièce, 7O0 fr. ; mulets et mules, 426 fr.; ânes-
sas et ânes, 125 fr.
Bœufs pour le travail, 1.(180 fr. au prix moyen,
la paire ; vaches, 7C0 fr. ; vaches laitières, 400 fr.;
Bénisses, 400 fr. la pièce ; p«ix: moyen.
Bœufs gras, 0 80 ; vaches grasses, o 70 ;
1 05 ; porcs «ras, 1 20 ; moutons gras, 0 85 , M*.U1S,
0 80 ; agneaux, 0 96, letout Je kilo.
Veaux d'élevage, 50 fr. la pièce, prix m«T*n.
Oanajds vivants, 1 60 le kiio. vtf ; dindons vi-
vants 1 50; poules et poulets, 1 95 ; oies, 0 50.
Farine de froment, la baille de 122 kilos, ire estam-
pa 47 37 ; 2', 46 25 ; 3-, 46 25 : les 100 WlOS, 37 M.
Les œufs, o 80 te douzaine.
TARN-ET GAjaONNB Molières.
Foire du 31 avril. — Cours pratiqués :
BJé 20 à 21 tr.; fèves, 16 îr.; orge, M tr.; maïs, 10
tr.; râpasses, 7 fr. ; son, 7 fr. les 50 lulos.
Volailles. - Chapons, 10 à 11 fr.; poules, vieilles,
6 là 7 fr. la paire; pou lots, 1 40 la livre.
Œufs, 0 90 la: douzaine.
Dindons, 10 à la fr. pièce; lapins domaleUqucs, de
2 Folraii. — Bceuifs de travail, de 1,000 à 4,000 fr. la
paire ; vaches, 800 à 1,000 francs, getusses, 700 a
800 francs. , ., ,„ .
Oisons. 2 50 à 3 fr. la paire ; œuts, d oie, 1 30,
petits canards, 1 26 la paire.
Cochons gras, 66 à 68 tr. les 50 kilos ; porcelet3, de
30 à 60 U ' Montauban.
Marché du 22 avril. — Cours pratiqués :
Bourse. — Blé fin supérieur, 22 60, les 80 kilos.
Halle. — BI1A, ire qualité, 21 50 ; 2*. 21 25 ; 3\
31 fr • prix moyen, 21 25, le tout lliedolitre.
Prix moyen de l'hectolitre de fèves, 15 50 ; mais,
16 fr.; avoine, 12 tr.; haricots, 46 fr.; orge, 12 50 ;
pois, 35 itr.
B IURSE DE PARIS
Du 25 avril (par dépêche Télégraphique)
FONDS D'ÉTAT
3%
3% •-,
3 °L amortissable
Dette tunis. oWig. 3 % 1892...
Consolidés anglais
Consolidés anglais
Argentine 5 % 18S6
Autriche 4 % or (10 flor.)
Lots du Congo
Egypte unifiée
Espagnole oxtér
Espagnole extér
Haïti 1875
Haïti 1875.
Hongrois 4 %
Italien 5 %.....,
Italien 5 % *
Portugal 3 %
Portugal 3 %
Russe 4 % 1867-1869
— 4 % 1889
— 4 % 1889
— 4 % 1890
— 4 % or 1893
— 4 % or 1894
— 4 % cens. 1" et 2* série.
— 4 % 1901
— 3 % o r 1891
— 3 % 1896
— 3 1/2 % 1894 ...
— 5 % 1906 tout payé
— 4 1/2 % libérés
Dette ottomane unifiée
Ottomanes priorités
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Banque Paris
Comptoir d'Escompte
Cïttitt Foncier
t.uftw Lyonnais
Crédit Lvonnals
Société GéalArale
Buiique ottomane
Banque ottomane •
Bône-Guelma
Bône-Guelma
Est-Algerion
Est-Algérien ,
E&t
Est
Parls-Lyon-Médlterranee cpt
Paris-Lyon-Métliterranéo Une
Midi cpt
Midi tme
Nord ..cpt
Nord tme
Orléans
Ouest
Ouest Algérien
Autrichien
Lombards
Nord lîspagno cpt
Nord-Espagne tmo
Po nu sais
Saragosse , cpt
Saragosso tme
lin uignie Transatlantique
Messageries maritimes..
Métropolitain Une
Suez (Sanai marit.)..., une
Thomson-Houston
Société d'électricité de Paris
Rio Tinto tme
Charm. Sosnowice cpt
Charb. Sosnowicc tmo
Carmaux —
OBLIGATIONS
Ville do Paris 1865 4 %
— 1869 3 %
— 1871 3 %
— 1875 4 %
— 1876 4 %
— 1892 2 1/2 %
— • 189V189S 2 '1/2 %
— 1894 96 ï 1/2 % quart
— 1898 2 % quart
— 1899 2 %
— 1 190S 2 1/2 %
— 1995 2 3/4 %
Communales 1879
Foncières 1879
Communales 1880
Foncières 1883
j — .1885
I Communales 1891
— 1892
! Fonci fines 1895
Communales 1899
Foncières 1903
Communales 1906
Bône-Guelma
Est-Algérien
Est 3 % ancienne...;.'
Midi 3 % ancienne .......
Nord 3 % ancienne..
Orléans 3 % ancienne
Ouest 3 % ancienne
Ouest-Algérien
P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)
Autrichien 3 % 1" hypothèque
Lombarde ancienne
Nord-Espagne
Portugais
Saragosse
I Panama lots libérés
I Suez 3 %
4000 ..
1440 ..
1*10 ..
m ..
1475 ..
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772 ..
717 50
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2315 ..
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403 ..
540 ..
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5». 50
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318 ..
375 ..
«i
598 .,
3 %
Do Beers
East Rand...
Rand Mines. .
Goldlields ...
APRJ5S BOURSE
06 12
474 30
: 123 ..
I 202 ..
I 133 ..
96 ..
474 ..
123 ..
2D2 50
140 ..
BOURSE DE LONDRES
Consolidé anglais 81 .3 18 italien 113 .'.
3 % français 95.. .. Suez 216 12
Banq. ottomane.. 13 .1 4. Egypte U2 114
MARCHÉ EN BANQUE
Intérieure 84 10
COURS DES PRIMES
3 % dont 50
3 % dont 10
Banq. ottom, d. 5
Rio dont ÎJO
! Rio dont 10
.. .. dont 25
96 10 Extér. dont 50...
dont 2 fr. 50....
1727
1729 . . dont 5
MARCHE
Etat d'Aiagoas
Briansk
Cape Couper
Do Beers
Huaucliaca
Charbonnage Lavlana..
Syndical .Minier
TliaiTiis
Chaitered
East Rand
Goldfleids
May
Rand Mines
Robinson Gold
EN BANQUE
Londres
Allemagne
Espagne (court)....
Espagne (loue;)
Buenos-Ayres (or)..
CHANGE
461
4.1
16:
476
81
lu 45
123
loi
2Ô2
201
!)6 07
97 '.5
Îi3ti .".
460 ,
4 70 ,
116
474 ,
82 ,
141
45
121
loi
27
2J2
2)(i
\olre Voyage
A MADRID, L'ESCURIAL. TOLÈDE, BURCOS
ET RAYONNE
.1
25 29 .1;
123 .5,
458 .31
4(i.j 3,
172 .51
BOURSE DE TOULOUSE
Fonds d'Etat français. — 3 % au porteur %•
amortissable 90 30. A iwiitur jb,
l*6 m / r ^ l9 v d r T *î« { V a £ ûe ParJS) ' - Obligations
ta* a i°°> % : ' /ç » 610 " im ' 2 * 366 '
tJ^^t {f aili :aiises. — OMigatlons, Communales
1879, 2 M) %, 4Gb 76' ; Foncières, 1883. 3 %, 423 50;
Communales mi. 3 %, 397 ; Foncières 1900, 250;
preOtt Lyonnais, ex-coup. 26, M73 ; Est, obligations
3 % nouvelles, 430 ; Lyon a la Méditerranée (Paris
a), l'iiiiion 3 % anciennes UO : Midi, obligation 3 %
anciennes m » ; Nord, otmisattums 3 % nouvelles
422 ; OrléaDS, actions ex-coup. 115, 1Ï0C j Ouest
obligations 3 % anciennes 425 50.
Fonds d'EW.t étrangej-s. — Extérieure, Espagne,
coupures m pesetas 97 GO . Maroc, 5 % 1910, "m:
Russe, consalkté, Ire et V série, 96 10 ; Russe, 5 %
1BG», 101 96 ; Colonilbien 5 %, «M.
Valeurs étrangères. — Andalous {Oh. de fer), ac-
tions ex-coup. 31, 264 ; Lombardes 3 % X, 28i 50;
Nord de l'Espagne (Ch. de fer), obligations 3 % 3*
série 307 ; Action Banque" d'Athènes 134 ; Volga-
Bongouilma 4 %, .408.
Valaura diverses (actions). —- Société Méridionale.
Tranfport do Force ex-coup. 13, 690 ; Mines de
Carmaux cx-c«u£>. 61,' 2330; Verreries dé Carmaux,
ex-coup. 58, 550 ; L'Eipa.rgne, ex-coup. 23, 380.
Valeurs diverses (obligations'). — Département de
la Haute-Garonne 45t7 ; Ville de Toulouse 1SS9 (500
fr.) £i!3 ; Moulin du Bazaele -'. %, 3C9 ; Société 3\m-
lousaine d'EJeutricité 5 % 1908, 490 ; Société Hydro-
Eilectrique RoussiMiOTïnaise 5 %, 486, .486 50, 487 ;
Tramways Pons 4 % 1906, 480 (Grands Cafés 4 %,
494.
Changes. — Espagne, les 100 pt?etas 92 45 ; Lon-
dres, 95 28 i à SB 3a i ; Berlin, 123 9/16 à 123 13/16.
Nous croyons devoir brièvement rappe-
ler, ici, les conditions du voyage organisé
par VExpress, à l'occasion du Congrès Eu-
charistique international de Madrid.
Le vovago s'effectuera par train spécial,
composé de voilures de luxe.
Il comprendra, en plus du séjour à Ma-
drid, permettant d'assister aux principales
cérémonies du Congrès eucharistique, des
excursions à l'Escurial. Tolède. Burgos et
Bayonne.
Le départ de Toulouse est fixé au 25 juin,
vers midi. Le retour aura lieu dans la soi-
rée du 2 juillet, après un déjeuner à
Bayonne et visite de la ville.
Cet horaire peut, du reste, subir quelques
modifications don!, nos lecteurs seront in-
formés.
Le programme du voyage comporte l'as-
sistance aux admirables solennités du Con-
grès, qui se terminera par une grandiose
procession dans les rues de Madrid, proces-
sion à laquelle le Roi et la Cour assisteront,
avec l'armée nationale (10.000 hommes de
troupe) ; visité des sites, des monuments,
des musées, des institutions sociales ; ré-
ceptions par les autorités, les associations
e,t les œuvres.
Le prix du voyage est de 290 francs en
l ro classe et de 230 francs en 2" classe, com-
prenant frais de voyage, de séjour, de lo-
gement, de voitures et tous les frais acces-
soires. Il va de soi que les dames peuvent
faire partie de ce voyage.
Une réduction de 50 % est accordée à
ceux de nos adhérents qui, n'habitant pas
Toulouse, viendront y rejoindre notre train
spécial.
Les adhésions doivent être adressées à
M. l'Administrateur de l'Express du Midi,
25, rue Roquelaine, Toulouse.
fin de Jean, baron de Batz, 1793-1822. Je Vri
avais' signalé naguère le premier voltirin» a
cotte étude sur ia contre-révolution, vous' 2
av L ez connu les débuts du tiéros dans la ca?
nère de conspirateur. Le baron de Batz tiem
plus encore yu'il ne promettait : tant nirS
reste un espoir, il s'acharne a sauver la rehS
Marie-Antoinette et le Dauphin, il aocumniil
les prouesses les plus fantastiques, risau* "à
vie avec allégresse, échappe aux pires darS
gers avec une adresse et un bonheur increva-
bles. Lorsque les Bourbons rentrent en France
Il est d ailleurs assez mal récompensé de son
dévouement, il a toutes les peines du monde
;\ obtenir la croix de Saint-Louis, alors mie
les héros prudemment cachés pendant la tour-
mente révolutionnaire sont chamarrés d'une
foule de grands cordons ; aussi on comprend
qu'il soit un peu aigri et terriblement pro-
cessif. C'est très émouvant, très instructif
très pittoresque, et le baron de Batz a élevé
là a la mémoire de son ancêtre si discuté un
fort beau monument ».
SOiss
t« Ssceèi UNIMENT GËNEAD
U4RQUB
1 PAfiHWL'l
SltJUOGJîHPblE
LES CONSPIRATIONS ET LA FIN DE JEAN,
BAHON DE BATZ, 1 volume in-8\ 5S3 pages,
7 fr. 50, chez Caimann-Lévy, Paris. — De notre
confrère Glaser, dans le Figaro :
« En un volume paru chez Calmann-Lévy,
Je baron de BaU poursuit et termine la ma-
gistrale histoire qu'il a entreprise de la vie
tumultueuse, tourmentée et romanesque fie
son ancêtre. Ce sont les Conspirations et la
Seul T0P1QUS rem.
plaçant le FEU eu
doulmr ni chute lia
poil. Gutrison ranius
etsureiles 3olter.9S,
Molette», Foulure»,
Ecart» Vessi-ons,
TARES °-fr&r ^fe^^^
fbf>» GÉMEAU, 165» Hue Saint-Honorê, PARIS
£nvoi franc» tenir* monrfai-jiatl» d« Q francu
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journal financier indépendant et parfaite-
ment informé. Mais, un tel journal exige
une puissanieorganisation ; il doit posséder
un personnel nombreux de rédacteurs et
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tenus à jour sur toutes jes affaires connu, s;
des relations étendues dans le monde de
la Finance en France et à l'étranger.
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social : trois millions, 44e année;
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Le Qétant AméUetr HhiSSON
18 Feuilleton du 26 avril 1911
l ^^1 %i
PAU
Jean NKSM.Y
vin
CHEZ LE JUGE
— Monsieur le juge, réplkrua Lionard
eii levait le bras comme pour prendre
Dieu a témoin de la vérité de ses pa-
roles, c'est le premier procès de ma vie.
Lui, vous le connaissez, n'est-ce pas '
Jugez vous-même.
— Tout le village de Busard, s'il le faut,
reprit Janquet en s'animant, viendra dé-
F-oser en ma. faveur. Et tu sais, chante-
messe, il y a là des vieux honnêtes et
qu'on peut croire.
M. Verger donnait en vain des chique-
naudes a son code pour rétablir le si-
lence II fallut que Roumégoul intervînt.
~~ Ça suffit, messieurs, dit-il en se
lâchant. Si vous continuez, je vais char-
ger M. l'huissier de vous mettre à la
parte.
«LWteiî^ inutile de s'injurier, voyons,
vi ft1^'' ,Uffe ,

Organe quotidien de Défense Sociale et Religieuse
LE NUMÉRO5CENTIMES RÉDACTION ET ADMINISTRATION: Toulouse, Rue Roquelaine, 2 LE NUMÉRO 5 CENTIMES
Trois mois
efr.
7 -
AO-
Six moi*
ces die la Diète d'Okteïïibo'U.rg a ariopt* une
motion sui.vant laquelle tous les céLitoataHres
âgés de trente à cinquante ans, qui ont un re-
venu annuel de plus de 5,250 franies, seront
astreinte à un suppléimen/t d'impôt de 10 % du
taux courant. Les ressources nouvelles don-
nées par cet impôt serviront à dégrever cer-
taine,, catégories de contribuables qui ont
charge de fomiiite. L'impôt nouveau touchera
presque exclusivement les hommes ; le nom-
bre de femmes restées célibataires est mà-
nitme.
Voilà sans doute le régime que M. Maire
vou dirait voir établi chez nous Eh bien : nous
estimions que c'est faire fausse route.
Sans parier des injustices, des iniquités qui
1 mn!t-!irUiiriVïkior»t VïirvinA* MinnUmnnin;.. v,
Lu Leçon lis Retraitas Ornières
Nous avons consacré, ici-même, de nom-
breux articles à la question des retraites ou-
vrières. Nous croyons devoir reproduire 1 ar-
ticle ci-dessous, publié par M. Jules Roche
dans la République française .-
se multiplieraient, l'impôt supplémentaire ne
modifierait en rien la situation des célibatai-
res oui ne se marient point par égoïsme — les
seuls qu'il soit équitable de vouloir atteindre.
Il n'est qu'un moyen, ne noais lassons pas
de le dire, d'arrêter'cette course à la mine de
notre pays : c'est de revenir aux règles et à la
pratique de la morale religieuse.
Et c'est tout le contraire que font nos maî-
tres.
UNE ÉPÉE DE JEANNE D'ARC
.De Dijon, on annonce que le musée de cette
viiile possèderaiit une épee qui pourrait être
une arme remise à Jeanne d'Are par Char-
les VII.
Sur une face, nous apprend-on, se trouve
gravé un personnage à genoux devant une
oroix avec ce nom : Charles Septième. Sur
lautre, on lit le mot : Vaucouleurs. Sur les
deux sont les armes de France et celles de
la ville d'Orléans : la date de 1419 est répé-
tée en c.miq endrects.
Toujours d'après la même correspondance,
cette epee aurait été .fabriquée a Tolède et
signée Lupus Aguad».
Nous n'en dirons pas davantage sur. cette
découverte. Ce-qui étonne c'est qu'elle n'ait
pas été révé:ée ptas tôt. D'autre part, elle
contredit tout ce eue l'on, sait jusqu'à présent,
sur les armes de Jeanne d'Are, Il n'y a pas de
doute a avoir sur l'éipée de Fresbôfe qui fut
braeee sur les épaules d'une femme de mau-
vaise vie. Ouant aux autres armes, E semble
.me la Pucelte ]es ait déposées à Saint-Denis.
Ma-s, le nveux est d'attendre queloues non-
veaux éolaireisseimenfe. A l'approche ' de la
commémoration de la délivrance d'Orléam*
c est bien 1© cas de parler un peu de la satané*
nationale.
L'ESPRIT DU JOUR
— Vous avez vu que l'arrondissement de
Bourges perd 1,300 habitants ; celui de Saint-
i'8uo? 4,000 ' celui d,e Sanc ' c,ITe > P rès dl
'— Oufi... le Cher est faible.
Le Masque de Fer.
SIMPLES "OTES
r Jn Témoin Gênant
Saluez : ce témoin gênant c'est le ciné-
matographe qui est en train de devenir un
accessoire de la justice. Que voulez-vous ?
est le progrès.
Mais d'abord que je vous conte brièvp-
nenl l histoire du cinéma policier et de ses
ensationnels débuts dans la maison de
l'hémis.
Le n avril, le parquet de Reims
i faire prendre quelques vues cinémato-
graphiques des émeutes, et il y a deux
ours ces vues ont été déroulées dans le ca
nnet du juge d'instruction. On s'est servi
tes films pris au cours des bagarres rat-
ages et manifestations pour '
Cicéron, Quintilien, bien d'autres ont
écrit de beaux livres sur l'éloquence des
hommes ; qui donc célébrera dignement
celle des choses ? — et combien elle dépasse
en force celle des plus puissants orateurs !
Pendant la discussion du projet *•'«» les
retraites ouvrières nul Démosthène, cer-
tes ! nul Bossùet, nul Mirabeau ne, furent
entendus — et pour cause ; mais l?s ob-
jections les plus décisives furent présentées
contre le système irnpraticable que les ra-
dicaux-socialistes soutenaient avec tant de
passion et parvinrent à ériger en ;< -oi ».
Ce qu'ils avaient cherché ce n'était i as une
organisation possible, pratique, c'était celle
qui leur permettrait de promettre le plus à
la maasé électorale dont ils voulaient
avant tout capter les suffrages. Il faut re
connaître qu'ils .réussirent. La méthode,
en effet, est presque toujours sûre, en quel-
que domaine qu'on l'applique. On vient de
te voir ailleurs qu'en politique par le ma-
gnifique, mais trop court succès, de l'inven-
teilr de génie qui avait trouvé le moyen
de faire produire aux capitaux 350 pout 100
d'intérêt par an.
Mais voici que l'échéance arrive, pour
la loi sur les retraites, et les difficultés se
dressent de toutes parts. Sans doute le mi-
nistre du travail peut constater que ses
affiches s'étalent sur les murs, aux places
réservées pour tes documents officiels, li
y a, malheureusement pour son rêve, jota
de l'affiche aux actes.
Pour appliquer les affiches, il suffit de
50.000 colleurs: Pour appliquer là loi, il
faut la collaboration de plus de douze mi',
lions d'êtres humains, parmi lesquels :eux
pour qui la loi fut surtout fabriquée =e
montrent précisément les adversaires tes
plus résolus de son exécution.
I.es fabricateui's avaient été cependant
Bien prévenus. Ce ne sont pas les avertis-
sements qui leur manquèrent. Les syndi-
cats ouvriers, consultés malgré tes Jaj/-
bins socialistes de la Chambre, avaient re
pomm presque unanimement' qu'ils re-
poussaient le prétendu cadeau de leurs
prétendus bienfaiteurs. Nous avions, nous
républicains libéraux, 'montré l'importan - 3
d'une telle réponse. Nous avons prouvé
mathématiquement, jusqu'à l'évidence, que
le projet entraînerait ' des dépenses écra-
santes, qu'il serait matériellement inappli-
cable et que si, par hypothèse, on rappli-
quait, il serait désastreux au point de vue
économique et moral.
Le siège des légiférateurs était fait ; il
leur fallait leur « miracle », et ils votè-
rent, aussi nombreux que l'autre jour pour
lés cheminots !
Eli bien, aujourd'hui, les collaborateurs
indispensables mettent en pratique leurs
réponses de 1906 ; ils avaient dit « Non ! »
—• ils font « Non ! » Ils opposent aux sup-
plications parlementaires et ministérielles
un refus de concours catégorique, môme
injurieux, — car ils vont jusqu'à traiter
d'« escroquerie » cette loi que ses auteurs
qualifient « d'admirable ! »
Cette fois, les adversaires de la loi, les
syndicataires ouvriers qui lui infligent
cette étiquette extraite du Code pénal, vont
trop loin. « Escroquerie » n'est pas exact ;
mystification » est le mot, et suffit.
Toutefois, je sais pourquoi tes syndicats
et la C. G. T. emploient « escroquerie ».
Ils croient que Hargent versé par eux et
par les patrons dans les coffres de l'Etat
serait dissipé, — et' voici leur raisonne-
ment.
« Que ferait. l'Etat dë tant de milliards ?...
(car il ne s'agit plus de éhétifs millions !...)
Il en achèterait de la rente Sur lui-
même ; — c'est-à-dire qu'il serait pure-
ment et simplement notre débiteur, sans
que nous eussions d'autre gage que sa pro-
pre solvabilité ;
D Donc il aurait bien dissipé notre ar-
gejrt ! ' "• -
» Donc, escroquerie ! »
Ce bel ' « enthymème », comme on eû'
retraites ouvrières, puisqu'elles n'existent
pas encore, mais avec l'argent des Caisses
d'épargne et de bien d'autres déposants à
la Caisse des Dépôts et Consignations.
Voici, en effet, au 31 décembre 1909, te
compte de la valeur en capital nommai
des rentes inscrites à la Caisse des Dépôts
pour les Caisses d'épargne, ordinaires et
postales ; pour les Caisses de retraitas de
diverses associations ; pour la Caisse Na-
tionale des retraites pour la vieillesse ;
pour la Caisse nationale d'assurance en
cas de décès, etc...
RENTE PERPETUELLE
\« Fr. 2.S1/.560.000
2» 951.091.000
30 135.446.800
40 . / 353.465.466
5" ..' 1.521.700
t"
2°
4»
Total 3.659.086.766
RENTE 3 % AMORTISSABLE
Fr. 1.633.765.000
318.343.500
302.284.500
1.086.000
Total 2.255.479.000
par f il Spécial
Mort cL'-vm Député
Moim-

MERCREDI 26 AVRIL 1911
Dc la HépuMigue française (paWP^r^Li-
« A côte dc « l'effet d'audience • Aa jamm-
trê U convient de placer . reflet d'audience .
d'un cléputé interpoltateur qui ac«:iisales
,1, s'approprier les versements
caisses de retraites par les agents
, n "paraît que ce fait là aussi est inexact.
Deux Compagnies, «elle de l'Orléans et celle
vKst ont déjà protesté do la manière la
dc
dont il
pins nette contre cette accusation,
était cependant très facile de vérifier le bien
fondé avant de la lancer à la tribune.
. La Compagnie d'Orléans déclare Jamais
Us ne seront réintégrés »; enfin, nous sommes
fixés sur les bonnes intentions du gouverne-
ment ; il est vrai que nous commencions
à l'être en voyant fous ces déplacements do
nos camarades qui n'ont pas eu la bonne for-
tune d'être l'éititgrés sous hMMm direc-
tion.
» Eh bien ! camarades, laisserez-vous las
vôtres dehors ? Non, je ne puis pas le croire 1
n faut que tous reprennent leur place parmi
nous ; il ne faut pas que la lâcheté des gou- i
jats. qualificatif le plus propre que je puisse
attribuer à ceux qui portèrent plainte contre ,
nos -camarades, Mss» des vict imes; la lxsm>gno
sera rude, tant mieux ; mais me servant de
l'expression employée, dites-vous bien que
jamais nous ne devons désarmer. »
Tel est l'effet produit sur les cheminots du
SynUioat national, par la clémence ministé-
rielle ; ce syndical se montre plus arrogant,
plus insolent que jamais à. l'égard des direc-
tions des chemins de fer de l'Etat ©t du gou-
vernement, lui-même.
INCIDENTS MILITAIRES
Le vol d'une mitrailleuse
Reims, 25 avril.
L'affaire du caporal Deschamps, accusé
l'avoir volé une mitrailleuse au 106" de ligne,
qui était inscrite pour deux jours au rôle des
assises qui vont s'ouvrir le 1 er mai, ne viendra
pas à cette session.
Deschamps est écroué à Châlons et le par-
quet de cette ville a l'intention de faire subir
au caporal un nouvel examen mental.
LESSC^DVLESDliODVlD'ORSW
Chédanne à l'instruction
Paris. 25 avril.
En possession de tous les renseignements
recueillis «oit par les inspecteurs des finan-
ces chargés de vérifier les comptes Hamon,
soit par. M. .Boulet, attaché au service des
liquidations au ministère des affaires étran-
gères, M. Driotix a procédé cet après-midi à
l'interrogatoire de l'architecte Chédanne, en
présence de M. le bâtonnier Ployer, # son
avocat.
L'arrivée de Chédanne dans ks cou-loirs du
Palais a fait sensation.
L'architecte, venu en taxi-auto de la prison
de la Santé, était accompagné par deux ins-
pecteurs de la Sûreté ; pour éviter les photo-
graphes, Chédanne s'entoura la tête d'une
couverture de voyage ; à l'entrée de la ga-
lerie d'instruction, son beau-père, M. Lemenil,
vint le rejoindre, et comme Chédanne lui an-
nonçait son intention de protester contre l'in-
discrétion des photographes, M. Lemenil le
calma. « Voyons, ne dites rien, lui dit-il, vous
êtes un honnête homme, voue n'avez pas à
vous cacher. »
Chédanne continua donc son chemin et lors-
qu'il arriva à hauteur des appareils photo-
graphiques, les inspecteurs l'entourent si bien
qu'aucun cliché ne put être pris ; l'architecte
pénétra aussitôt dans le cabinet de M. Drioux,
où l'interrogatoire commença.
L'intorrogat-oinc a été fort long; en présence
•des explications fournies par l'inculpé, M.
Drioux, après entame avec le procur«ar de
la -République, a décidé de le mettre ce soir
en liberté provisoire.
Au cours de son interrogatoire, qu'il a subi
-en présence de son avocat, -M» Ployer M.
Chédanne s'est expliqué sur trois griefs rele-
vés contre IuL
En ce qui concerne les tapisseries de Gobe-
lins trouvées dans son bureau du ministère
des affaires étrangères, M. Chédanne a déclaré
que chaque fois que des tapisseries devaient
être envoyées à une de nos ambassades à
l'étranger, elles passaient d'abord dans son bu-
reau, où il pouvait, juger de leur effet. D'ail-
leurs, les tapisseries en question lui avaient
été envoyées par M. Pichon, alors ministre des
affaires étrangères, auquel il avait remis un
reçu, et, de fait, on a retrouvé et l'ordie de
M. Pichon et le reçu. de M. Chédanne.
On avait reproché à l'architecte des affaires
étrangères d'avoir remis à M. Hamon une som-
me de 280.000 f rancs. M. Chédanne a demandé
au juge si l'on pouvait lui faire un crime
d'avoir aidé un haut fonctionnaire qui s'était
•trouvé subitement à découvert par suite
d'avances faites à des ambassadeurs au mo-
ment de leur départ. D'ailleurs, le prêt fut
consenti devant notaire et M. Chédanne prit
hypothèque.
Enfin, l'architecte a expliqué à- M. Drioux
que si l'on avait demandé à M. Devambez de
signer deux soumissions de €.900 et 10,100 fr..
c'était afin d'utiliser un reliquat sur le buderet
de 1909. mais qu'il n'avait nullement l'inten-
tion de faire état de la première soumission de
17.000 francs.
C'est à la suite de ces explie
Drioux a décidé de remettre M
liberté sans caution.
A L'ETRANGER
Les Evénements du Mexique
New-York, 25 avril.
Les négociations pour la paix seront entre- 1
prisée à . Washington par M. Modère et le
leader Goûtez avec les délégués du gouver-
nement Mexicain.
Les insurgés réclament l'amnistie complète
et la garantie que les réformes projetées se-
ront exécutées.
Eu outre, M. Madère devra, occuper le poste
do vice-président de la République.
Le Cinquantenaire Italien
Les souverains suédois
Rome, 25 avril.
Les souverains suédois sont arrivés à 10 h. 45;
ils ont été salués a la gare par les souverains
italiens, les ministres et les autorités.
Les deux rois ont passé la revue do la com-
pagnie d'honneur.
Le maire a souhaité la bienvenue au roi au
nom de la ville.
Les troupes rendaient les honneurs ; le long
du parcours, la foule a acclamé les souve-
rains.
Les souverains se sont, montrés deux fois
au balcon pour remercier ; ils ont été accueil-
lis par les ovations des personnes présentes.
La République Portugaise
La Séparation
Lisbonne, 25 avril.
Les prêtres professeurs au séminaire de
Sanitarem sont arrivés à Lisbonne pour exa-
miner, sous la présidence du patriarche et
avec les autres prêtres, la loi de Séparation.
La réunion générale à Lisbonne des prélats
portugais aura lieu seulement au commence-
ment die mai.
Le projet de loi de Séparation au Portugal
est jugé à Rome comme une monstruosité ju-
ridique ; les républicains portugais choisis-
sent dans les législations présentes et passées
les disposit ions les plus tyranniques et en com-
posent un amalgame légal, sans même chercher
à pallier les contradictions choquantes ; ainsi,
ils proclament la liberté et aggravent les dis-
positions les plus despotiques des régimes ré-
galiens. • •
Inutile d'ajouter que 1« Saint-Siège n'est dis-
posé en aucune façon a accepter de pareille»
fois. Le Portugal se précipite dans l'anarchie
i qui ni

MERCREDI 26 AVRIL 1911
Af* précédentes sessions, est toujours de I
f;„ n',. fort obscure.
lia membre do l'assemblée déclara même,
,.,„ rjassé. Qu'il était elle (rendre visite à la
vacherie, mais Qu'il n'y avait pas vu de va-
Ctl i- S 'Elles étaient sorties, fit observer quel-
nu'un et la question en resta là.
Mais la question a fait néanmoins du ehe-
rn'in Et à cette session, c'est le crédit lui-
même qu'on parle de supprimer, parce que,
ma foi, cet élevage n'a pas donné de résul-
tats. Et une discussion est entamée sur ce
point, à la suite du rapport de M. Duttin.
M. Dufl'in déclare que la vacherie est mal
aménagée, l'élevage en est médiocre et il con-
clut au rejet de la subvention demandée
par préfet.
M. Viguié défend le crédit, et les vaches,
c'est «in seulement une vacherie modèle
qu'on a à Paul-hac, mais surtout, paraît-il,
une vacherie électorale.
M Teigne renchéri* et toit non. Maternent
l'éloge de la vacherie, mais encore celui de
sou directeur ; il conclut au Tnaintien de la
subvention. Ce n'est pas de sa faute si 1 éle-
vage n'a pas marché : 1910 fut l'année des
"Ste M^ÎSac n'entend pas décolle^*,
il demande même pourquoi on a confie cette
vacherie à M. Dimionit. t>„,„^
M leynu» déferai M. Dumont, M. Rouan
aussi, M." G.uichou émet une opinion diffé-
rente.
En ce moment, M. Teigne interrompt vive
m-ent M. Gutcbou. Vous pouvez crier, M. Toi-
g-nip, je ne vous ré pondrai pas, M. Durand,
votre voisin, sait bien pourquoi je ne vous
répondrai pas.
Ce petit incident, plein de sous-entendus,
jette -un froid dans la discussion.
M. Sirvin ramène un peu de sérénité dans
l'assemblée en disant qu'il ne faut pas mêler
certaines questions personnelles aux intérêts
du département que l'assemblée a voulu ser-
vir en votant une subvention à la vacherie.
M. Rowart demande qu'on -maintienne la
subvention, mais qu'en l'affecte à rétablis-
sement le plus apte à servir les intérêts aux-
quels elle est destiné®.
Après une nouvelle discussion, et interven-
tion de M. Ba.rès, oui conclut au rejet de la
subvention, lo Conseil .se met d'accord sur la
proposition snivaftite :
« Le Conseil adopte les conclusions du rap-
port tendant à la suppression du crédit alloué
a la vacherie et charge le préfet de faire des
démarches en vue de l'attribution à un autre
établissement agricole de la subvention allouée
par le ministère de l'agriculture. » Un vœu de
M. Rouart pour l'affectation de cette subven-
tion à l'Ecole d'agriculture d'Ondes est ren-
voyé à la commission.
LAÏCISATION DE L'ASILE DE BRAQUEVILLE
M. Barès soulève ta question de la laïcisa-
tion de l'asile de Rraquevtile, U demande que
la cfuestioo soit renvoyée devant la commis-
sion cempé'tejntie.
Le Conseil approuve.
M. Rieux fait voter un vœu tendant fi la
réinfcôgtraAfcom des cheminots révoqués au
cours des dernières grèves.
Le Conseil vote le vœu et se sépare à i h. 40
après avoir fixé sa prochaine séance à ce
jour à 2 teures et demie. - A. C.
Commission Départementale
Dans sa .séance du 24 avril, la commission
départementale a solutionné une vingtaine
d'an aires.
Elle a alloué les subventions suivantes :
150 francs à la commune de Lez pour la cons-
truction d'un lavoir ; 250 trancs à la commune
de Lee oing pour la construction d'une mairie;
80 francs à la commune de Mauvezin-de-l'Islo
pour l'empierrement d'une section du chemin
rural dit « la Pautoho » s 50 francs à la Société
d'assurances contre la mortalité du bétail de
Cintegabelle, en guise de subvention 6upplé-
mettifaire; 250 fr. à la commune de Valentine
pour les travaux de réparation à effectuer à
la mairie.
Elle a approuvé : l'ouverture et la construc-
tion d'une voix d'accès à l'Ariège intéressant
la commune de Lacroix-Faigarde ; l'état des
prestations et des taxes vicinales à recou-
vrer en argent pour les chemins vicinaux ;
la vente d'un ormeau provenant de la route
départementale numéro 10 ; l'abandon aux
cantonniers d'arbres morts ou en dépérisse-
ment provenant des routes départementales
numéros 6, 24 et 26 : les propositions pour
subventions industrielles aux chemins vici-
naux ordinaires numéros 1, 3, 9 et 13, inté-
ressant la commune de Latoarthe-Inard ; la
restauration de la chaussée d'empierrement de
la route départementale numéro 3 ; le bail
d'entretien de la route départementale numé-
ro 4 pour les années 1910 à 1914 consenti à M.
Dareys ; les rapports présentés par le ser-
vice de l'assistance aux vieillards pour le
domicile de secours départemental ; l'état des
mandats émis pendant le mois d'avril ; le
rapport concernant le .matériel roulant de
Toulouse à Villemur ; le redressement et
l'élargissement du chemin -rural du Cousteau
à Buzet-sur-Tarn ; la construction d'une sec-
tion de 30 mètres du chemin vicinal ordinaire
numéro 4, à Auriac.
La commission a renvoyé d'autre part à
une autre séance l'examen de la demande
de subvention présentée par la commune de
Lauiiac pour» la réfection des murs du cime-
tière, à propos de quoi la commune intéressée
est invitée à créer de nouvelles ressources •
enfin, elle a rejeté la demande de subvention
u-e la Society de secours mutuels de» Dames
de 1.Assomption, à Toulouse.
Le Parc d'Aérostation militaire
Ou sera-t-ii établi ? — La commission aéro-
nautique militaire à Toulouse
.A.U
GASPILLA
Jeudi 27 avril, Héclame de
POUR TOUT ACHAT
TOULOUSE
Association Amicale
« La Cigarette »
Nous rappelons à nos amis que le premier
dinei- mensuel do l'Association aura lieu le
samedi 29, à. 7 li. 4 précisas, dans les ealous
de la rue Montardy.
Ce dîner sera présidé par une personnalité
des plus sympathiques de notre ville que la
plupart des membres de La Cigarette auront
à cœur d'entourer pour cette charmante inno-
vation.
Les inscriptions seront closes définitivement
jeudi soir 27. Avis aux retardataires.
ÀPor.r.o-rtffi.iTJfff
Ce soir. A 8 h. »M, brillante «éuneo ciuématoffm-
ItdiiiCfue. l.e |)>H W-K un rue de cette «emalne sollicite
l'attentiez mm amaateaiM de cinéma. Orchestre de
oimix.
Au premier jour : La Vie reconstituée.
CINEMA IAFAVF.TTB
XWrtx «matinées, à 2 heures et à 4 aie ores : Thaïs,
L'Amour et lAtyent, Dans la Camorra; NomSireux
combines La Jupe-Culotte. BCbl « ta peste, etc. etc.
Matinée tous les jours a 8 heures. Mardi et vea-
dr-di, relâcSie.
NOS SOCIETES MUSICALES
I.a Clémenee-Isaurc et la Toulousaine doivent don-
ner à leurs meml«res honoraire*, samedj. 29 cou-
rant, au (.rama Théâtre du Capitule, une soirée de
gala.
Le programme sera ultérieurement donne.
Syndicat des chasseurs
Les membres du Syndicat des chasseurs et
propriétaires de Venerque et des communes
voisines (Le Vernet, Lagardelle, Miremont,
Grépiac, Labruyère d'Orsa.Auragme, Noueilles,
Issus, Espagués, Clarmont et Labarthe-sur-
Lèze), sont priés de se rendre lo dimanche 30
avril, à 2 heures de l'après-midi, à Venerque,
dans la grande salle de la mairie.
Elazatts Juiioialre
SpectacIç-ÇoiiçgrÇ de Icuioiii
THEATRE DES VAU1ETES. — A 8 U. J, La Veuve
Joyeuse.
THEATRE LAFAYETTE. — A 8 h. i. Les Aventu-
res de detur Gosses autour du Monde.
THEATRE DES NOUVEAUTÉS. — A 8 h. *, attrac-
tions diverses. Mercredi et jeudi, concours de chant.
— A 8 h. 3/4, nouveau pro-
APOLLO-THEATRE.
gramme.
CINEMA LAFAYETTE. — Relui lie
2 heures et à 4 heures, matinées.
Demain, à
il CANIGOU 55
CONSEIL OE GUERRE
Séance du 25 avril
Président : M. le colonel Massie, chef-direc-
teur de l'artillerie ; eommissaire du gouver-
nement : M. le lieutenant-colonel Duféhy.
VOL MUITAIRE. — Emile François, né le 14
avril 1889, à Boulogne (Seinej, brigadier au
10" dragons, est accusé d'avoir, à Mortauban,
le 6 mars dernier, volé une paire de bottines
à un cavalier de son (régiment ; François avait
été surpris le même jour par un maréchal des
logis faisant des efforts pour forcer une boîte
fermée à clef. Ses notes au régiment sont mau-
vaises et son casier judiciaire est joint à la
procédure.
M. le commissaire eâ.
Garaud avait obtenu l'autorisation de cou-
cher dans sa chambre et il en profita pour
se rendre en ville ; il se dit couvert par cette
autorisation et par suite il estime n'avoir pas
abandonné le poste.
M. le substitut Manry qui, pour cette affaire,
a pris le fauteuil du commissaire du gouver-
nement, dit que l'abandon de poste ne peut
se nier, que l'autorisation dont veut se cou-
vrir le prévenu étant limitée «t avant été
volontairement outrepassée, le délit est in-
contestable ; aussi le conseil punira son au-
teur que son passé est loin do recommander
à l'indulgence, ap contraire.
M' Donat répond que le poste est un lieu
déterminé, que Garaud ayant obtenu de passer
dans sa chambre, ce n'est pas le poste qui t.
ête abandonné, mais le lieu substitué au poste
I e sergent qui en était le chef ; aussi pas
cl abandon de poste, donc le relaxe est cer-
ta. in.
,
l j substitut réplique que la chambre
sôrfL&^' 1- par , 1 ' eff ' et de l'autorisation
la m 1 ïï^rti )0ll f :e . cl< î ns le(lael 11 re&, aH sous
donné ° hef ' di0no le poste était aban-
M"_ Donat répond que la chambre n'est plus
les MILLIERS de bouteilles de Li-
queur du CANIGOU, vendues en
un jour, n'ont pas épuisé les réserves
comme on le prétend.
Nous sommes organisés pour répon-
dre à toutes les demandes.
Exigez donc la Liqueur du CANI-
GOU, de l'Abbaye de Saint-Martin-
du-Canigou.
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Toulouse, chemin de Lasbordes, 51, et Juliette
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Lniripe, ai, et Léonie Gasqu-et, s. !>., rue d'Aubuisson,
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Charles, 9.
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Henri Triarc, 3 mois, à I.aianrte.
Armandine Millet, él>on,se Barffie, 34 ans, rue
Reiapart-vœeneuve, 1- „ ,
Marie Camalet, vewe Auriol, 62 ans, rue du
Tauir 4^
Jean Lescat, 77 ans, Petite rue de la Colom-
b Auiustin vaaax. «8 ans. Place des Pénitents-
Blancs, 'l.
Hospices, 2.
Hôpital militaire, 1
13.
Connue nous lavons dit hier, le colonel
Beirschauer, délégué du général Boques ins-
pecteur permanent de l'aéronamique nii'taire
accompagné par le capitaine Marie et M Ed-
mond Sa'rven, président de l'Aéio-Club ' ont
visité, fier, les divers terrains offerts 'à la
nun .i : c.jpahté de Toulouse pour l'installation
d un parc d'aérostation militaire.
La besogne n'était pas mince. Les officiers
y ont consacré toute leur journée
Dès que le projet de création aux" en-
virons de Toulouse d'un parc d'aérostation
militaire fut connue les offres de terrain af-
fluèrent, eu effet, au Capitule. Tel qui était
embarrassé d'une vigne improductive, ou
dun jardin mal dispose, rêva eue l'a/tmïnte
^faiVe^n «M^SifîSSr
ques champ d'expeoraences aéronairi-
Les propositions s'amoncelèrent donc de
façon a former un volumineux dossier
A première vue, le colonel Hirschauer en
put éliminer un grand nombre.
Quant aux autres, les officiers du génie ont
employé ieuir jouinn-ée à les examiner.
Ils. ont visité, notamment, une bande de
terrain conUgue aux allées Sairute-Anne puis
aux environs de Lasbordes et à Braquevillè
ils ont encore vu des hectares de terres pro-
posés a leur choix.
vrQ
Bien qu'il soit encore impossible de pré-
vw le détermination qui sera prise na,r V>
général Romies, inspecteur de I'&onautigue
militaire, à oui reviem, le soin de se ZZ
eer en derer ressort, sur les. rapports dres-
ses par ses délègues, on peut dire que parmi
les terrains qui ont été visités aujourd'hui
c'est un petit plateau situé à Lafourguetto et
qui fait partie de la métairie de Francazal
propriété de hospices de Toulouse, qui sem'
Me avoir plus particulièrement retenu là fn
veur de la commission d'examen
Ce plateau, par sa situation même, paraît
être un des plus faciles à adapter au gtnre
d'oix.rations auxquelles n. sera Wtiiné B
Sur les plateaux, en effet, le régime des
vents est beaucoup plus régulier que dans tes
plaines ou se produisent fréquemment des
courants d'air et des remous dangereux De
plus, le- sol de remplacement qui nous occupe
est un des plus perméables, peut-être, de
toute la banWeuo toulousaine, et, par consé-
quent, des mieux protégés contre la boue Ces
avantages n'ont pas échappé à l'attention des
visiteurs.
Le colonel Hirschauer et le capitaine Ma-
*Jo, après leur randonnée dans les environs,
*ent rentrés à Toulouse à 7 heures. Ils ont
line chez M. lyeygtie, qui leur avait fait les
wiMieiir.s du Capitole, dans la matinée, et
rlJ 1v °At fait visiter la salle des Illustres,
s. .. (>1Ilûl ers doivent se rendre aujou,rd*huii
"ion R, niiiiiaL s A a tv^ ,er , ont aux journées d'avia-
cette v^Ue q 1 d '° lve nt avoir -lieu dans
rains qui ont pta" ^«««Wi des ter-
lou-r u,w,on,Uo.n et d,resSr^m ,^ romRnt retenu
qu'. s e,nt mtafcion aSi^h^ lo rapport
cfc»^ à la Section
ntUf- « «Mtoe*&to étendre on.
*t *utur pare (lV,éros^m^iire 16n
L. de F.
le poste, quoi qu'on en puisse dire au sur-
plue, le sergent a été puni pour avoir^donné
cette autorisation ; le conseil concluera
Le conseil de guerre a déclaré Garaud nar
Sëg êêiSSê
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a 1 neures pnécjses du matin.
AVIS ET CONVOCATIONS
^JSS? 8 ~ C€ ^ «• rC'Péti-
COMITE DE DEFENSE DU COM^VIERCF T -1
confed-ence ongantaée jpar le Comité de Défini Un
Corumerce et d» l'Industrie doit avoir £m cfJSl
meircredi, a 9 heures précises, dans la salle de l^aîf
clennue Faculté des lettres, nie de Rémusat n s^ra
traité du sujet suivant : r LA Banque de France
son rôle, son organisation. » •
ÛFFÏ8F jlFci^tiqae
COMMUNIQUES
IHEATAE DES VARIETES
06 J eo v*'' « u Hbéatre des Variétés. 9T représenla-
ion de la Veuve joyeuse, qui poursuit sa brillante
carrière. Le rôle de Missia sera joué par Mlle Sterk-
mams, qui s'est spécialisée dane te rôle si joli de là
Temve. EMe a été appelée par la Direction pour rem-
placer pendant quelques jours Mme Mariette Sully
qui va à Monte-Carlo donner trois retprésentations :
eUe nous reviendra, couverte de nouveaux lauriers
reprendre le rôtlo de la Veuve Joyeuse.
Quelques jours seulement nous séparent do la re-
présentation de gala que doivent donner au ttiéa
tro des Variétés le vendredi! 38 courant Mlle OécWe
Sorel et M. G. Grand, wwiétaires de la C avril
Courant. 85 % : prochain, x> 50 ,- mai.
Jumet-août, sa 05 ; tendance, soutenue
mraiil, 26 70 ; prochain, ?G t>5- mal-
jnmet-aoftt. 50 70 , tendance, soutenue
Courant.. 18 y-, • prochain 18 • mal-RUm
17 9(1 ; juinet-aeùt, n 25 ; tendance soutenir-
Avoines. — Courant. 9t lf, -, prochain "i /.o mat
juin. 31 55: juillet-août, ao OS -, tendant, terme
Un. - enivrent ,ll', « ; prochain, ni 4 de ma»
M* 7:, ; i, dernier», 05 71 ; tendant-*, «rme '
Akoote. — Courant. C3 Ho ; proetwtte. M n j t
Far'uie-s. -
Juin, 35 70 ;
Blés. — t
juin, 27 W :
Seigles.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

MERCREDI 26 AVRIL 1911
APERITIF TONIQUE
Wi GÉNÉREUX ET QUINQUINA
¥IOLET FRERES. TEVIR (Pyr.-Or.J.
do mai 64 95 ; k derniers, 51 ! 3 «TœKrtre, «
coto officielle, «3 *> ; tendance, calme.
Srucjes _ courant, 35 370; proc-toln, 35 50 ; »
do mai 35 76 ; 4 d'octobre, 31 875; tendance, -soute-
nue ; roux cuites, 32 35 ; autres jets, 32 25; raJflnes,
m M ' MARCHE DE LA VILLETTE
Du 35 avril.
Veaux. — Amenée 198 ; vendus 110.
Prix extrêmes. — 1 70 à 2 50. -,
Viando nette. — ire dualité, 2 40; r, 2 08 , !r.
t 80.
Prix extrêmes. — 0 04 à 1 60.
l'oMs vif. — ire qualité, 1 +4; 8-. 1 2*; 3*, 0 09.
Vente. — Cattmo.
MARCHE DE BORDEAUX
Du 25 avril.
Blés. — Fermée. On cote ; Par 100 kilo», blés Pla-
ta, 10 50 à 10 75 ; pays, 91 50 lUiecto; Orléanais,» 50.
Farines. — Fleare du haut ipays, 37 25 à 37 60.
Sons. — Gros, 16 50 a 15 75 ; ordinaire, 13 50 à
14 fr. ; repasse fines, 15 à 16 lr.; Plata, 13 50 ; repas-
se ordinaire, 13 50 à 14 tr.
Mal3 — ROULX du pays, 14 75 loges, départ; blanc
diî pays, li 50 ; Roux Plata, 18 25 j Clnquantini,
1« 50.
Avoines. — Grises du Poitou, 20 75 àr 2tt fr. ; Bre-
tagne grisée, 20 » A 90 60 ; noires, 20 60; Plata lé-
gères. 16 25.
Seigles. — Baltique disponible, 17 76 nus; sur
avril, 13 fr.
HAUTE-GARONNE
Revel.
MarcU'i du, 22 avril. — Prix du bétail, sur pied,
les 50 kilos : "
Bœuiti. 30 50 ; vaches, 38 tr.: veaux, 56 fr.; mou-
- tons," 50'fr.; pores, 00 50.
Volailles. — Poulet», 6 fr.; poules vleill.es, 4 75;
pigeons 2 20 ; canards, 0 fr.; le tout la paire ;
œiïls, o'50 la douzaine ; lapins domestiques, 2 tr.
Céréales — Blés, les 80 Kilos, 22 05 ; seigle, 14 tr. ;
mais, 16 fr.-, avoine, 17 fr.; iwmmcs de terc, 7 Xr.,
le tout l'hectolitre.
TARN-ET-GARONNE
Moissae.
Refoire du 22 avrifl. — Notre refoire d-u quatrième
samedi d'avril a été pou importante. Voici les cours
pratiqués :
Boeufs de travail, do 1.150 à 1.300 fr. la paire ;
vàClhîs de travail, de 700 a 900 fr. la paire ; bœufs,
45 fr. les 50 kilos ; vaches grasses, 1 38 fr. les 50 kilos.
Poulets, de 5 à 7 tr.; poules, de 0 50 à 7 fr.; pin-
tades, de 5 à 6 fr., le tout la paire.
CEufs, 0 80 la douzaine. Beanmo»t-de-Lomagne.
Marche du 22 -avril. — Cour» pratiqués :
Bft6 20 50 a 20 715 ; ajvoiiw, 10 à 10 75 ; maïs, 17 a
18 50'; fèves, w 50 à 16 fr. ; haricot», 35 à 38 fr.
Poulets, 5 50 à 7 ïr. ; poules, 4 50 à 6 Ir. ; canards,
* a 4 25 ; pintades, 5 à 6 fr.; dindes, 14 à 16 fr.;
Mmtais, 16 4 20 fr., le tout la,paire ; œœfs, o 80 la
douzaine.
TARN
Albi.
Marché-foire du 22 avril. — Mercuriale :
Blé, froment, 22 96 l'hectolitre ; maïs, 16 fr. ; pom-
mes de terre, 6 fr. ; haricots, 29 50 ; nommes traits.
14 fr.
Foin, 7 80 le quintal métrique ; charbon de bols,
10 £F. ; bois à brûler, 2 15.
Bestiaux. — Chevaux et juments, le prix moyen
fie la pièce, 700 fr. ; mulets et mules, 426 fr.; ânes-
seset ânes, 125 fr.
Bœufs pour le travail, 1.000 fr. au prix moyen,
te. pai.ro ; vaclies, 700 fr. ; vaches laitières, 400 fr.;
génisses. 400 fr. la pièce ; prix moyen.
Bœufs gras, 0 80 ; vaches grasses, 0 75 ; veaux,
1 05 ; pores gras, 1 20 ; moulons gras, 0 86 ; brebis,
0 80 ; agneaux, 0 00, leloul le kilo.
Veaux d'élevage, 50 tr. la pièce, prix moyen.
Canards vrvants, 1 60 le kiio, vif ; dindons vi-
vants 1 50; poules «t poulets, 1 95 ; oies, 0 50.
Farine de fromont, la balle !
425 25
41 1 ..
425 50
413 ..
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2 9 50
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APRES BOORSa
3 %
Do Beers
East Rand
Rand Mines
Goldtields
BOURSE DE LONDRES
Consolidé anglalsSl .3.16 italien .....
3 % français 95 . . .. Suez
Banq. ottomane. . U . 1 4. Egypte
98 12 93 ..
47 4 50 474 ..
123 .. 123 ..
202 .. 202 50
1J8 .. 140 ..
Intérieure
MARCHÉ EN BANQUE
COURS DES PRIMES
3 % dont 50 dont 25
3 % dont 10 96 10 Exiôr. dont 50...
Banq. ottom, d. 5 dont a tr. 50....
Rio dont 20 1727
Rio dont 10 1719 .. dont 5
MARCHE EN BANQUE
Etat d'Alagoas
Briansk
Cape Copper
Da Beers
Huaneliaea
Charboimago Laviana
Syndical Minier
Iharals
Chartered
i East Rand
' Goldflelds
! May
Rand Mines
. Robinson Gold
111 .1.
216 1 3
102 1.4
.. 84 10
96 07
97 '.5
461
411
167
476
81
50
lit
45
123
loi.
2
202
200
1736 .
460 ,
470
116
474
82
141
45
121
loi
27
202
206
Notre Voyage
A MADRID, L'ESCURIAL. TOLÈDE, BURCOS
ET BAYONNE
CHANGE
Londres
Allemagne
Espagne (court)
Espagne (long)
Buonos-Ayres |or)
25.29 .1|2.
123 .5|8.
453 ,3| 3.
463 3,4.
172 .51i.
BOURSE DE TOULOUSE
Fonds d'Etat français. — 3 % au porteur 96;
amortissable 96 30.
Emprunts de villes (Ville de Paris). — Obligations
1865, 4 %, Vil ; 18(75, 4 %, 6S0 ; 1892, 2 i %, 36(5;
K*>". 2 J .%, 447.
Valeurs françaises. — Obligations, Communales
1879, 2 00 %, «Sb 75 ; Foncières. 1883, 3 %, 421 50;
Communales 1891. 3 %, 387 ; Foncières 1909, 256;
Oi-edut Lyonnais, ex-coup. 26, 1473 ; Est, obligations
3 % nouvelles, 430 ; Lyon à la Méditerranée (Paris
a), Fusion 3 % anciennes 410 ; Midi, obligation 3 %
anciennes 416 26 ; Nord, obligations 3 % nouvelles
422 ; Orléans, actions ex-coup. 115, 1206 ; Ouest
obligations 3 % anciennes -425 50.
Fonds d'Etat étrangers. — Extérieure, Espagne,
coupures 160 pesetas 07 60 ; Maroc, 5 % 1910 584-
Russe, consoliidé, Ire et 2" série, 90 16 ;'Ruese, 5 %
1909, 101 » ; colombien 5 %, 504.
Valeurs étrangères. — Andalous (Oh. de fer) ac-
tions ex-coup. 31, 964 ; Lombardes 3 % X, 284 50;
Nord de PESpagne (Oh. de fer), obligations 3 % 3*
série 367 ; Action Banque d'Athènes 134 ; Voiga-
Bongcuilma 4 %, 468.
Valeurs diverses (actions). — Société Méridionale.
Transport de Force ex-coup. 13, 090 ; Mines do
Carmaux ex-coup. 61, 2330; Verreries de Carmaux,
ex-coup. 53, 550 ; L'Epargne, ex-coup. 23, 300.
Valeurs diverses (obligations). — Département de
la Haute-Garonne 457 ; Ville de Toulouse 1889 (500
fr.) 6:13 ; Moulin du Bazacile 4 %, 300 ; Société Tou-
lousaine d'Electricité 5 % 1908, 490 ; Société Hydro-
Elc-étriqué RoussiUtonnaise 5 %, 486, .486 50, 487 ;
Tramways Pons 4 % 1906, 480 Kirands Cafés 4 %,
494.
Changes. — Espagne, les 100 pesetas 92 45 ; Lon-
dres, 25 28 V à 85 34 J ; Berlin, 133 9/16 à 123 13/10.
Nous croyons devoir brièvement rappe-
ler, ici, les conditions du voyage organisé
par l'Express, à l'occasion du Congrès Eu-
charistique international de Madrid.
Le vovago s'effectuera par train spécial,
composé de voitures de luxe.
Il comprendra, en plus du séjour à Ma-
drid, permettant d'assister aux principales
cérémoaies du Congrès eucharistique, des
excursions à l'Escurial, Tolède. Burgos et
Bayonne.
Le départ de Toulouse est fixé au 25 juin,
vers midi. Le retour aura lieu dans la soi-
rée du 2 juillet, après un déjeuner à
Bayonne et visite de la ville.
Cet horaire peut, du reste, subir quelques
modifications dont nos lecteurs seront in-
formés.
Le programme du voyage comporte l'as-
sistance aux admirables solennités du Con-
grès, qui se terminera par une grandiose
procession dans les rues de Madrid, proces-
sion à laquelle le Roi et la Cour assisteront, J
avec l'armée nationale (10.000 hommes de
troupe) ; visite des sites, des monuments,
des musées, des institutions sociales ; ré-
ceptions par les autorités, les associations
et les œuvres.
Le prix du vovage est de 290 francs en
V classe et de 230 francs en 2* classe, com-
prenant frais de voyage, de séjour, de lo-
gement, de voitures et tous les frais acces-
soires. Il va de soi que les dames peuvent
faire partie de ce voyage.
Une réduction de 50 % est accordée à
ceux de nos adhérents qui, n'habitant pas
Toulouse, viendront y rejoindre notre train
spécial.
Les adhésions doivent être adressées à
M. l'Administrateur de l'Express du Midi,
25, rue Roquelaine, Toulouse.
fin de Jean, baron de Batz, ms-mi. Je V o,v
avais signalé naguère le premier volume
cette étude sur la contre-révolution, vous ,
avez connu les débuts du héros dans la cJ
rière dc conspirateur. Le baron de Batz tiem
plus encore qu'il ne promettait : tant au' i
reste un espoir, il s'acharne à sauver la rein»
Maric-Antomette et le Dauphin, il accoiiu.iit
les prouesses les plus fantastiques, risque sa
vie avec allégresse, échappe aux pires dan-
gers avec une adresse et un bonheur incrova-
bles Lorsque les Bourbons rentrent en France
il est d ailleurs assez mal récompensé de son
dévouement, il a toutes les peines du monde
à obtenir la croix de Saint-Louis, alors que
les héros prudemment cachés pendant la tour-
mente révolutionnaire sont chamarrés d'une
foule de grands cordons ; aussi on comprend
qu'il soit un peu aigri et terriblement pro-
cessif. C'est très émouvant, très instructif
très pittoresque, et le baron de Batz a élevé
là a, la mémoire de son ancêtre si discuté un
fort beau monument o.
sa AU
i* Succès UNIMENT GËNEAU
M»

LE itUMÉBO 5CENTIMES
Organe qpuotfdien. de Défense Sociale et Religieuse
RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25
BAOTE-GAnONNE El DEPARTEMENTS UMRHOPflSS .... 6 b, 4« *. 2Q
HP&RTEMKNTS NON LIMITROPHES 7- . «3- 24 -
glTJUNGER lUnioo pmtale) +D ~ SO » «O -
|«M Abonnements partent *»« t* «t M de abaque mol» et sont payables d'avance
V«M(< (UmaaJtt 4» tlmnâtuiuml f i'Korm T^un U Pre c avec Ensemble
franges. «épaule souple, à petites
îSS^S^T^S î?ca«rç« pour
limée
Echos de (Partout
(S
l'emploi du casque de nnë'U " Q *eu
trmonieux ^
vasque, sous neinn J
UVA militaire. Le
«««versé, démode - Sf*****' * «» pot
ornement : S e a .f tr e couronné -"••«
français Léchât , allema »d« ou c_
«ne faute de^ir
>*ï étilit plus 4 fairG ' C'est
suffit delénéraï-.
casque, sous rJi "i6^ ? l tr ès militaire. Le
manque quel
que chose, d'aspect humilié et d'impression
presque déshonorante.
Il faut que l'uniforme, particulièrement
dans la coiffure, soit plaisant et qu'il ajoute
à la fierté du métier. Pour cela, la coiffure
doit être conçue dans le mode majeur,
fière et enlevée, et nullement dans la ma-
nière noire, qui ferait penser à un appareil
des pompes funèbres.
Je sais bien qu'en garnison ce casque, en
pot renversé, sera orné d'un cimier amo-
vible qu'on dévissera pour la mobilisation.
Mais le cimier qu'on a choisi pour l'infan-
terie rehausse si peu le casque, qu'il a
quelque ressemblance avec un poireau,
dont ta tête serait dirigée vers la nuque 1
U semble que l'orientation .de ce cimier
rudimentaire, qui fait ainsi face en ar-
rière, soit à la fois un contre-sens et une
faute de goût choquante. Il est d'ailleurs
si mesquin et si écrasé que le besoin ne
semblait pas impérieux de le supprimer
pour faire campagne.
Faudrait-il penser que ce soit une loi
nouvelle de simplification et d'enlaidisse-
ment de supprimer pour la guerre tous les
ornements tolérés en garnison ? C'est ainsi
que la tenue de campagne comporte aussi
ia suppression des pattes d'épaule.
. N'est-ce point d'une logique douteuse de
supprimer les épaulettes ou les pattes d'é-
paule le jour où elles deviennent particu-
lièrement nécessaires, au fantassin, pour
amortir sur ses épaules le poids du sac et
du fusil ; au cavalier, pour mettre les
siennes à l'abri de l'entaille d'un coup de
sabre î
Mais il y a plus encore, et ce plus em-
prunte au côté moral de la guerre une va-
leur particulièrement intéressante.
Autrefois, avant d'aller à la bataille, le
troupier se rasait, retressait ses cadenettes,
s'équipait en parade et se faisait beau
comme pour un jour de gloire.
Je ne pense pas que nos mœurs démocra-
tiques exigent que pour se battre nos sol-
dats s'enlaidissent avec préméditation. Je
m'assure que la mesure ne serait point pour
relever leur diapason moral et le hausser
jusqu'à la note joyeuse du sacrifice.
Avant de quitter le casque, j'ajoute qu'il
doit rester poli, éblouissant, afin de ne pas
absorber la chaleur, et, pour le rendre in-
visible, le meilleur moyen qu'on ait trouvé
est de le recouvrir d'un couvre-casque en
toile vert réséda ou cachou.
Tous tes essais qu'on a faits de brunis-
sage ou de bronzage n'ont donné que des
résultats peu satisfaisants ; ils abîmaient
la bombe, la protégeaient mal de la
rouille et mettaient promptement le casque
hors de service, en lui rendant, par pla-
ques, des éclairs de visibilité.
Un dernier point reste à examiner : celui
de la couleur du drap dont l'uniforme doit
être fait. Touf le monde est d'accord qu'il
faut éviter le danger des points brillants
qui, surtout au soleil, décèlent de très loin
la présence de la troupe. L'éclair d'un four-
reau de sabre, même d'un étrier, se voit
à une distance très grande et suffit à faire
éventer le mystère d'une approche. C'est
donc un fait acquis qu'il faut les suppri-
mer, soit avec des étuis sombres, soit par
le brunissage des aciers.
Quant à la couleur du drap, il est permis
de se demander s'il est d'une inspiration
bien heureuse d'abandonner le gris-bleu
de nos capotes et le rouge de nos pantalons
pour prendre une couleur plus neutre,
dont la tonalité générale se rapprochera de
celle des uniformes de nos voisins
Le rouge se reconnaît d'assez loin à la
lorgnette par une légère clarté, un peu pa-
pillotante au soleil. J'incline à Denser que
c'est la un avantage et qu'il est nécessaire
d'avoir un moyen de - distinguer les mitres
d'avec nos adversaires.
Les méprises de ce genre ne sont pas sans
exemple, même en 1870, où les distances
d'ouverture du feu étaient près de deux fois
moins grandes qu'elles le seront demain.
Combien souvent nos chasseurs à pied
n'ont-ils pas reçu de nos troupes des obus
et, même des balles qui les prenaient pour
des Allemands ?
Le général Langlois, dans le Temps du
13 avril, dit excellemment que c'est affaire
aux états-majors d'éviter ces méprises et.
à cet effet, de donner des ordres clairs et
complets, qui fixent les objectifs et assu-
rent les liaisons.
Assurément, mais autant dire qu'il suffit
d'être parfait.
Il n'en reste pas moins vrai qu'aux ma
nœuvres actuelles, alors que les ordres peu
vent être préparés et prévus avec un calme
que la guerre ne permettra pas toujours de
conserver, les erreurs de ce genre sont
assez fréquentes.
Dans la guerre prochaine, avec l'exten-
sion considérable des fronts et les hausses
de 3 et i.000 mètres auxquelles s'ouvrira te
fen d'artillerie, avec tes créneaux de ter-
rain découvert, qui feront un vide entre tes
combats de deux troupes voisines, avec l'ex
trême dilatation des avant-gardes en lar-
geur et en profondeur, il sera peut-être
utile do conserver, dans nos uniformes,
une particularité précise qui nous per-
mette de reconnaître les nôtres sans leur
taire, courir le danger de les mettre à mal.
a nim??! 1 " 9 e ? 8ntt ?°n rouge H le, casque
françaisè:
equipés * habillés à la
Général CHERFILS.
LA QUESTION DES CÉLIBATAIRES
Pour combattre la dépopulation, la Ligue
des fatmililes nombreuses propose une série de
mesures que nos lecteurs connaissent ; lie
capmiiae Maire, son président, on réolanne
d'autres :
« Célibataires du sexe barbu, dii-ia, ici com-
paraissez 1 Vous êtes les frelons de la ruche,
par ègoïsme et par calcul ; pour la perpétuisté
du pays, vous êtes ce qu'est l'arbre sec pouar
la frondaison de nos forêts 1
o Payez I
• Et vous aussi, famillas volontairement ou
non Uifécondies, payez pour ceux qui ont don-
né au pays les enfants que vous ne lui avez
pas donnés ! La France meurt, faute de nais-
sances. C'est pouir elle ou la vie où la mort. »
Ces menaces contre les célibataires vont pré-
cisément, peut-être, se formuler en lois dans
un pays étranger. La commission des finan-
ces rte la Diièie d'01«l*oi.bo.u.rg a ariopté une
motion suivant laaueUe tous les célibataires
âgés de trente à cinquante ans, qui oni. un re-
venu anniuel de plus de 6,250 trames, seront
astreints à un supplément d'impôt die 10 % du
taux courant. Les ressources nouvelles don-
nées par cet impôt serviront à dégrever cer-
taine., catégories de contribuables qui ont
charge de famille. L'impôt nouveau touchera
presque exclusivement les hommes ; le nom-
bre de femmes restées célibataires est mi-
nime.
Voilà sans doute le régime que M. Maire
voudrait voir établi chez nous Eh bien '. nous
estimons que c'est faire fausse route.
Sans parler des injustices, des iniquités qui
se multiplieraient, l'impôt supplémentaire ne
modifierait en rien la situation des célibatai-
res oui ne se marient point par égoïsme — les
semis qu'il soit équitable de vouloir atteindre.
Il n'est qu'un moyen, ne nous lassons pas
de le dire, d'arrêter cette course à la ruine de
notre pays : c'est de revenir aux règles et à la
pratique de la morale religieuse.
Et. c'est tout le contraire que font nos maî-
tres.
L'ACTUALITÉ
La Leçon les Reîraitss OraièK
Nous avons consacré, ici-même, de nom-
breux articles à la question des retraites ou-
vrières. Nous croyons devoir reproduire i ar-
ticle ci-dessous, publié par M. Jules Roche
dans la Hépublique française :
UNE ÉPÊE DE JEANNE D'ARC
De Dijon,, on annonce que le musée de cette
vtaie posséderait urne épéè qui pourrait être
une arme remise à Jeanne d'Arc par Chair-
les VII.
Sur une face, nous apprend-on, se trouve
gravé un personnage à genoux devant une
croix avec ce nom : Charles Septième. Sur
1 autre, on lit le mot : Vaucouleurs. Sur les
deux sont les armes de France et celles de
la VLL© d'Oaiéaos : la date de 1419 est répé-
tée en cinq endroits.
Toujours d'affl-ès te, même correspondance,
cette epée .aurait été fabriquée à Tolède et
Signée Lapas Aguado.
Nous, n'en disons pas davantage sur cette
découverte. Ce. qui étonne, c'est qu'elle n'ait
pas été révé?éé pitos tôt. D'autre part, elle
contredit tout ce oue l'on sait jusqu'à présent
sur les armes de Jeanne d'Arc. Il n'y a pas de
doute a avoir sur l'éipee de Fresbo'js qui fut
brtoée sur les épauJes d'urne femme -de mau-
vaise vie. Quant aux autres aimes, K semble
mie la Pucelle les ait déposées à Sain*-Deti:ë
Ma:s, le m-eux est d'attendre aucioues nou-
veoux _ écta^eissements. A l'approche de la
c^m.Tne.nwit-ait.ion de te délivrance d'Orléams
nabLiale ^ d€ parteT nn ^ de la «" ; ««*
L'ESPRIT DU JOUR
Vous avez vu que l'arrondissement de
Bourges perd 1,300 habitants ; celui de Saini-
.miawl 4,000 ; celui de Sancerre, près de
Oui... De Cher est faible.
Le Masque de Fer.
SIMPLES *~0rvs
T Jn Témoin Gênant
Saluez : ce témoin gênant c'est le ciné-
matographe qui est en train de devenir un
accessoire de la justice. Que voulez-vous ?
^est le progrès.
Mais d'abord que je vous conte briève-
ment l'histoire du cinéma policier et de ses
•émotionnels débuts dans la maison de
l hemis.
Le 12 avril, le parquet de Reims parvint
l faire prendre quelques vues cinémato
graphiques des émeutes, et U y a deux
tours ces vues ont été déroulées dans le ca-
binet du juge d'instruction. On s'est servi
tes films pris au cours des bagarres pli-
ages et manifestations pour s'assurer non
seulement de nouvelles charges contre des
inculpés, mais encore pour engager de nou-
velles poursuites.
Il a été très facile de reconnaître les
meutiers opérant au cours du pillage et
•m certain nombre de mandats d'amener
mt été lancés. Les individus poursuivis
wisis par le cinéma en pleine activité se
vont tous inculpés d'outrages d l'armée e
le rébellion. Plusieurs détenus actuelle
'tient à la prison de Reims,- et qui niaien
avec énergie leur participation à l'émeute
rnt été ainsi pris en flagrant délit « ré
trospectif » de rébellion.
C'est une innovation qui va faire du bruit
dans le monde judiciaire. Dans la police,
on applaudit à l'application de la science
i la recherche des délinquants. Evideni
ment, avec le cinéma, il ne sera plus pos
sible de nier contre l'évidence. L'agen
cinéma est un fin limier et je m'explique
fort bien que les entrepreneurs d'émeutes
voient mécontents de celle innovation. On
leur opposera, désormais, un témoin singu
lièremenl gênant.
Il faut regretter qu'au moment de la fer
meture des écoles congréganistes, des in-
ventaires et des expulsions de religieux
les catholiques n'aient pas eu l'idée de faire
appel à ce témoin en faveur des honnêtes
gens qui furent arrêtés, traînés au poste
par les agents et passés à tabac. On aurait
nu ainsi, comment, les représentants de
l'autorité se conduisirent â l'égard des fem-
mes et des enfants coupables de chanter
des cantiques et d'avoir dans leurs mains
cette arme séditieuse qu'on appelle un
chapelet.
Mais ce qui n'a pas été fait hier se fera
demain. La justice aura ses cinémato-
graphes. Nous aurons les nôtres. Nous
n'avons pas les mêmes raisons que les
chaMb ardeur s et les émeutiers d'avoir peur
de l'objectif ; au contraire, en plus d'une
circonstance, il nous servira. C'est une idée
que je me permets de signaler à nos lec-
teurs en leur dédiant, un mot que j'en-
tendis un jour de manifestation à Toulouse.
Tandis que des agents bourraient, conscien-
cieusement une pauvre femme sans dé-
fense, un photographe amateur prenait
une vue. de cette scène d'odieuse violence.
— On photographie, fit un sbire ga-
lonné... Ne continuons pas ! — JEAN.
Cicéron, Quintilien, bien d'autres ont
écrit, de beaux livres sur l'éloquence des
hommes ; qui donc célébrera dignement
celle des choses ? — et combien elle dépasse
en force celle des plus puissants orateurs !
| Pendant la discussion du projet ^-ir les
^retraites ouvrières nul Démosthène, cer-
tes ! nul Bossuet, nul Mirabeau ne lurent
entendus — et pour cause ; mais tes < b-
jections les plus décisives furent présentées
eontre te système impraticable que les ra-
dicaux-socialistes soutenaient avec tant de
passion et parvinrent à ériger en < -oi ».
Ce qu'ils avaient cherché ce n'était i as une
organisation possible, pratique, c'était celle
qui leur permettrait de promettre le plus k
la masse électorale dont ils voulaient
avant tout capier les suffrages. U faut r»
connaître qu'ils réussirent. La méthode,
en effet, est presque toujours sûre, en quel-
que domaine qu'on l'applique. On vient de
le voir ailleurs qu'en politique par le ma-
gnifique, mais trop court succès, de l'inven-
teur de génie qui avait trouvé le i.ioyon
«te faire produire aux capitaux»350 pour 10(1
d'intérêt par an.
Mais voici que l'échéance arrive, pour
fa foi sur les retraites, et les difficultés se
êressent de toutes parts. Sans doute te mi-
nistre du travail peut constater que ses
affiches s'étalent sur les murs, aux plices
réservées pour lès documents officiels, ii
y a, malheureusement pour son rêve, io>n
âé t'affiche aux actes.
Pour appliquer les affiches, il suffit de
80.000 colleurs. Pour appliquer la loi, il
tant la collaboration de plus de douze nu 1 .
Bons d'êtres humains, parmi lesquels :eux
pour qui la loi ; fut surtout fabriquée ee
montrènt précisément les advei-saires les
plus résolus de son exécution.
Les fabricateurs avaient été cependant
Me» prévenus. Ce ne sont pas les avertis-
sements qui leur manquèrent. Les syndi-
cats ouvriers, consultés malgré les Jac i-
i'ms socialistes de la Chambre, avaient rt.
Ëàftdu presque Unanimement qu'ils re-
poussaient le prétendu cadeau de leurs
prétendus bienfaiteurs. Nous avions, nous
républicains libéraux, montré Timportan -3
d'une .telle réponse. Nous avons prouvé
mathématiquement, jusqu'à l'évidente, que
le projet entraînerait des dépenses écra-
santes, qu'il serait matériellement inappli-
cable et que si, par hypothèse, on l'appli-
quait, il serait désastreux au point de vue
économique et moral.
Le siège des légiférateurs était fait ; il
ur fallait leur « miracle », et ils votè-
rent, aussi nombreux que l'autre jour pour
les cheminots !
Eh bien, aujourd'hui, les collaborateurs
Indispensables mettent en pratique leurs
réponses de 1000 ; ils avaient dit » Non ! »
— ils font « Non ! » Ils opposent aux sup-
plications parlementaires et ministérielles
un refus de concours catégorique, même
injurieux, — car ils vont jusqu'à traiter
escroquerie » cette loi que ses auteurs
qualifieri.t « d'admirable ! »
Cette fois, tes adversaires de la loi, les
syndicataires ouvriers qui lui infligent
eëtte étiquette extraite du Code pénal, vont
trop loin. « Escroquerie » n'est .pas exact ;
mystification » est le mot, et suffit.
Toutefois, je saLs pourquoi les syndicats
et la C. G. T. emploient « escroquerie ».
Ils croient que l'argent versé par eux et
par tes patrons dans les coffres de l'Etat
serait dissipé, — et voici leur raisonne-
ment.
» Que ferait l'Etat de tant de milliards ?...
(car il ne s'agit plus de chétifs millions !...)
» Il en achèt rait de ,1a rente sur lui-
même ; — c'est-à-dire qu'il serait pure-
memt et simplement notre débiteur, sans
lue nous eussions d'autre gage que sa pro-
pre solvabilité ;
» Donc il aurait bien dissipé notre ar-
gent !
» Donc, escroquerie ! i> •
(te bel « enthymème », comme on eût
iifcjà Port-Royal, pèche par la base. Il re-
poto sur une erreur de fait.
En employant 5 milliards, 10 milliards,
même 20 milliards, — (et la caisse centrale,
la « grosse caisse » des retraites devra at-
teindre peut-être même 40 milliards !...) —
l'Etat ne les dissiperait pas. Il les emploie-
rait simplement à changer de créanciers.
Du reste, ces créanciers n'ont point pour
débiteurs les personnages composant les
Pouvoirs Publics. Quelque opulents que
soient bon nombre de parlementaires et de
ministres, ils ne suffiraient, guère à exécu
1er les engagements de la France envers tes
porteurs de rente sur l'Etat ! Heureusement
pour ceux-ci, tes contribuables sont là I...
Ces bons contribuables, si fidèles à voter
pour qui les tond ; ces excellents contribua-
bles des « classes moyennes » si empres-
sés à baiser la main qui les fouaille !
Ce changement de créancier, cette « no-
tation » pour parler comme te Code civil
ne serait point d'ailleurs un « fait nou-
veau ». mais le simple développement plus
rapide d'un fait existant.
L'Ktat, depuis quelques années, devient
de plus en plus débiteur à vue, sans en
avoir l'air, en centralisant l'argent d'au-
triii. C'est l'opération qu'il fait avec les
caisses d'épargne notamment.
Ainsi nos écritures officielles nous mon-
trent l'Etat débiteur de 21 milliards 802
millions en capital, pour la rente 3 %,
(sous forme de dette perpétuelle), — et, de
3 milliards 538 millions en capital, sous
forme de rente 3 % amortissable, — (sans
parler des autres dettes).
Si les choses étaient conformes aux écri-
tures officielles, l'Etat n'aurait pas à
craindre d'avoir à payer un centime à ses
créanciers pour te capital de la rente 3 %
perpétuelle ;
Il n'aurait pas a cra ndre d avoir a payer
à. Ses créanciers, pour la rente 3 % « amor-
tissable », un centime de pins que tes som-
mes prévues pour chaque année jusqu'en
1953, — (quand lui reviendront les chemins
de fer, s'il ne les a pas, d'ici là « mangés
en herbe ! »... — Or, ces sommes ne sau-
raient dépasser 100 millions par an.
tin réalité, il en est tout autrement,
parce que l'Etat a fait ce que redoutent lea
«« syndicats ».
retraites ouvrières, puisqu'elles n'existent
pas encore, mais avec l'argent des Caisses
d'épargne et de bien d'autres déposants à
la Caisse des Dépôts et Consignations.
Voici, en effet, au 31 décembre 1909, te
compte de la valeur en capital nominal
des rentes inscrites à la Caisse des Dépôts
pour les Caisses d'épargne, ordinaires et
postales ; pour les Caisses de retraites de
diverses associations ; pour la Caisse Na-
tionale des retraites pour la vieillesse ;
pour la Caisse nationale d'assurance en
cas de décès, etc...
RENTE PERPÉTUELLE
1» „ Fr. 2.217.560.000
2» 951.091.000
3"
T,"
135.li6.600
353.465.466
1.521.700
Total
3.659.086.766
1*
2»
4°
RENTE 3 % AMORTISSABLE
Fr
Total
1.633.765.000
318.343.500
302.284.500
1.086.000
2.255.479.000
par fil Spécial
Ivloï-t dL'uin. Député
Moau-ue-Mtusuii, *J avril.
M. Constant Dulau, député républicain de»
Landes pour la c.rcunsenijt.on u« «xi.iu-Sev.er,
atteint uère ce qu'il veut ; il le montre commen-
tant par souhaiter l'appui de M. Ribot et
Laissant par l'alliance avec l'extrême-gau-
che ; enfin, Il reconnaît qu'il a tenu un
xcelient langage contre les chemins de fer
.t il te bénit.
M. Monis, un peu suspect d'abord à M.
7'elletan, lui paraît si bien entouré, qu'il
.n devient meilleur. Finalement, il parait
digne d'être le chef du radicalisme, et il
n'y a plus qu'à l'accueillir. Dignus est in-
trare in nostro docto cor pore.
Qu'est-ce que M. Pelletan, au nom du
parti radical, attend de M. Monis ?
Trois choses 1 la première, c'est de ne
pas ressembler à ses prédécesseurs.
M. Clemenceau, qui avait tant de bon au
temps de la Justice, semble à M. Pelletan
très altéré.
Heureusement, M. Monis annonce les
meilleures dispositions : il a déjà pas mal
saboté le gouvernement ; il fera mieux en-
core, pour peu qu'il vive.
M. Pelletan lui demande, et c'est sa se-
conde requête, de ne pas se laisser émou-
voir par le Sénat ; il ne va pas jui^qu'à ré-
clamer, comme jadis, la suppression de la
Haute Assemblée, mais il la malmène et
l'accuse de ne pas vôuloir dépouiller les
citoyens par l'inquisition fiscale.
Enfin, M. Pelletan compte sur M. Monis
pour traiter les Compagnies de chemins de
fer en ennemies de l'Etat. Il est temps de
•nontrer que les chemins de fer ne sont
faits ni pour la défense nationale, ni pour
tes voyageurs ; ils sont faits pour les syn
dicats, lesquels sont les maîtres du jour.
Telle est la doctrine radicale.
On s'explique mal, après tout cela, d.ue
M. Pelletan souhaite une réforme électo-
rale.
Est-ce qu'avec un si beau programme, le
radicalisme n'est pas en mesure de conqué
rir tous tes cœurs ?
Est-ce que le scrutin d'arrondissement ne
lui réussirait pas ?
M. Pelletan a été un des derniers à se
rendre, mais il se rend.
Il condamne lui aussi les mares stagnan
tes. Il est vrai que pour se réconforter, il
se propose, avec le nouveau scrutin, d'épu-
rer le parti radical et « d'en chasser tous les
farceurs à coups de pied ».
C'est évidemment une belle espérance.
Mais sous cette énergie, quel aveu mélan-
colique !
Le radicalisme triomphant se sent si im-
populaire qu'il finit par accepter la réforme
non "pas avec l'argent des j électorale qui se serait faite contre lui.
LES FÊTES M foAMl D'AHC
Paris, 25 avril.
La Patrie a téléphoné ee matin à M. Gitton,
maire d Orléans, pour lui demander son opi-
nion sur ce que seraient les letes des 7 et L
mai prochain.
i
dévouée au pays et je suis heureux de la
confiance qui vous est donnée par l'assemblée
départementale ; eile me confirme dans la
justice que je rends moi-même à votre dé-
vouement. »
La répression
^ , Reims, 25 avril.
Dans la matinée, les agents de la brigade
mobile ont arrêté sur mandat du parquet de
Reims. les nommés Georges Auditoire 20 ans,
manœuvreier à Reu.il, et Eugène r'haloine,
48 ans. vigneron à Mardeuil, inculpés de com-
plicité dans le sabotage d'Ay.
Dans la niatimée, M. Lévy, juge d'instruc-
tion, a entendu à la prison, un certain nombre
d'émeutiers ; il a commis un ( h.miste dans
le but de découvrir s>i c'est bien avec du sul-
fure de carbone que les incendiaires propa-
gèrent le feu dans des maisons sabotées lors
des émeutes.
ft TRAVERS LES J
^ „ . ., , Paris, 25 avril.
Du Soleil (royaliste) ;
« Et voilà comment l'histoire est toujours
renouvelée des Grecs. Encore si nous savions
en profiter et nous décider à confier à quelque
hemme du métier, habile et compétent, te
soiti de nettoyer les mares qui, depuis trente
ans. empuantissent le territoire et dont les
exhalaisons montent de tous cMés, bravant
les plus vulgaires lois de l'hygiène publique
et menaçant la santé nationale ! Ce ne sont
que miasmes et scandales, «i tous n'en sont
pas encore morts, tous en sont fraprés. C'est
comme la peste. On patauge tellement, qu'on
ne sait plus où poser le pied-; que l'on aille
de l'avant ou de l'arrière, que l'on monte
vers les sommets où trônent les pouvoirs pu-
blics, que l'on descende dans la plaine où
grouille le peuple souverain, ce ne sont que
branches pourries et marécages malsains ».
Du Rappel (radical-socialiste) •
« Nous saurions un gré infini aux hommes
d'Etat républicains, courageux et probes, qui
résolument mettraient le pied sur la fourmi-
lière immonde et projetteraient, mie gronde,
clarté de lumière purificatrice sur cette grouil-
lante impureté. L'organisme le plus sain et le
régime le plus pur peuvent être d'aventure
contaminés par un contact Infectieux. L'es-
sentiel, dès que le mal est diagnostiqué, est de
trancher dans le vit de la pluie, largement,
profondément, afin d'arrêter net. la contagion
funeste. C'est ce que nous àémànddrtg au gou-
vernement de faire sans hésitation et sans
faiblesse, avec cette conviction inébranlable
que la force et te snlut de la République sont
dons le châtiment exemplaire des fripons et
des requins ».
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MERCREDI 2a AVRIL t9ii
Do la République française (progressiste) :
. A côté de . l'eHet d'audience ..du mmis-
tre il convient de placer « reflet d audience .
îrTm débuté interpoliateur qui accusa tes
fnl " rte Tapproprier les versements
op'n^iux caisses de retraites par les agents
rÔ » 0 Il U pa"raît que ce fait là aussi est inexact.
Deux Compagnies, celle de l'Orléans et celle
de l'Est, ont déjà protesté do la manière la.
mus nette contre cette accusation, dont il
était cependant très facile de vérifier le bien
fondé avant de la lancer à la tribune.
; La Compagnie d'Orléans déclare que bien
loin do retenir aux agents révoqués l'argent
de leur retraite, elle leur rend l'argent qu elle
mêm e a versé à leur compte et pour eux.
, La Compagnie de l'Est répond, die son
côté en citant l'article de son règlement de
retraites de 1891, aux termes duquel e.llo res-
titue à tout agent démissionnaire ou révoque
le montant des retenues opérées sur son trai-
tement ainsi que les intérêts composés. «-
» Alors ! Alors ! Est-ce ainsi qu on dit la
vérité au Palais-Bourbon dans les débats les
plus graves par les conséquences financières
et politiques qu'ils peuvent entraîner T »
Le Voyage Présidentiel
A Kairouan
Kairouan, 25 avril.
Le président a commencé aujourd'hui sa
journée par la visite de Kairouan, la ville
sainte. Il a fait en voiture le tour des rem-
parts ainsi que des deux mosquées principa-
les. Rappelons que les mosquées de Kairouan,
seules die toute la Tunisie, sont ouvertes aux
non musulmans, depuis l'occupation de la
ville par les Français, en 1881 ; toutefois, M.
Fallières n'y pénètre pas. .
Pendant que le président parcourt Kai-
rouan, l'aviateur Bouvier, parti de Sousse,
vole avec un biplan au-dessus de la ville,. pro-
voquant un vif mouvement de eurtosrte.
C'est en effet,, la première fois que la po-
pulation kairouone voit un aéroplane. Bou-
vier a évolué pendant un quart d'heure : il
se dispose à atterrir, mais malheureusement
le. terrain est pou favorable et l'appareil se
heurte, pendant la descente, à uirrmur et se %
brise complètement ; Bouvier s'est blesse à la
figure et aux jambes, mais sa vie ne paraît
nullement en danger.
Après avoir fait prendre des nouvelles de
l'aviateur, M. Fallières quitte Kairouan à 9 h.,
se dirigeant sur Sousse. /
A Sousse
Sousse, 25 avril.
M. Fallières, arrivé à Sousse à 11 h. i, est
salué, sur le quai de la gare, par l'amiral Bel-
lué, arrivé hier à Sousse avec son escadre.
Les torpilleurs sont entrés dans le port ; les
grosses unités sont mouillées en rade.
Le président remet quelques décorations à
des officiers et des sous-officiers, puis il se
rend au Contrôle où il déjeune.
LES CONSîlLS GÈNÉRAD
Alençon, 25 avril.
Le conseil général de l'Orne a renvoyé à
l'examen d'une commission un vœu de M. le
baron de Mackau, demandant que la loi sur
les retraites ouvrières et paysannes soit revisée
dans le but de la simplifier et de la rendre
plus claire et qu'en attendant cette revision
nécessaire, l'application soit suspendue.
Lille, 25 avril.
Au conseil général du Nord, le président, M.
Vancauve ven Berghe a fait connaître la ré-
ponse de la Compagnie du chemin de fer du
Nord, au vœu déposé à la dernière session
tendant à ce que les conseillers jouissent de
billets à prix réduits ou de cartes gratuites de
circulation.
La Compagnie a opposé à cette demande,
une fin de non recevoir absolue en s'appuyant
sur une décision du conseil d'Etat, qui a re-
poussé un vœu analogue du conseil général
de Seine-et-Oise.
Le conseil a repoussé à une forte majorité
un vœu socialiste demandant la nationalisa-
tion des Compagnies d'assurances et à une
seule voix de majorité, une proposition ten-
dant à une étude par l'Etat de la création d'un
système d'assurances parallèle aux Compa-
gnies.
Cliez; les Cheminots
Toujours des exigences
Paris, 25 avril.
Les mesures de bienveillance prises par le
gouvernement à l'égard des agents du réseau
de l'Etat qui s'étaient mis en grève, n'ont pas
réussi à désarmer les meneurs ; elles sont ju-
gées insuffisantes par le Syndicat national des
chemins de fer ; les meneurs de ce Syndicat
révolutionnaire exigent, en effet, la réintégra-
tion de tous les cheminots révoqués sans au-
cune exception et voici ce qu'on peut lire dans
le dernier numéro du 21 avril du journal de ce
Syndicat, la Tribune de la voie ferrée :
o Nos camarades ne sont pas tous réintégrés;
il en reste encore contre lesquels aucun fait au-
tre que celui de grève, ne peut être reproché
et qui sont à attendre leur réintégration ;
pourquoi ceux-là restent-ils en arrière et tous
les autres, les malheureux, qui ont été con-
damnés sur la plainte d'individus dont la con-
duite aura tôt ou tard sa sanction ? Pour ceux
ci une question précise fut posée à M. Dé
jean, sous-directeur, lors de son passage à
Rennes, le 3 courant ; il répondit : a Jamais
ils ne seront réintégrés »; enfin, nous sommes
fixés sur les bonnes intentions du gouverne-
ment ; il est vrai que nous commencions
à l'être en voyant tous ces déplacements de
nos camarades qui n'ont pas eu la bonne for
tune d'ôtte réintga'és sous l'aiioienne direo
tion.
» Eli bien ! camarades, laisserez-veus les
vôtres dehors ? Non, je ne puis pas le croire 1
Il faut que tous reprennent leur place parmi
nous ; il ne faut pas que la lâcheté des gou-
jats, qualificatif le plus propre que je puisse
attribuer à ceux qui portèrent plainte contre
nos camarades, fasse des victimes; la besogne
sera rude, tant mieux ; mais me servant de
l'expression employée, dites-vous bien que
jamais nous ne devons désarmer. »
Tel est l'effet produit sur les cheminots du
Syndicat national, pair la clémence ministé-
rielle ; ce syndicat se montre plus arrogant,
plus insolent que jamais à l'égard des direc-
tions des chemins de fer de l'Etat et du gou-
vernement lui-même.
INCIDENTS MILITAIRES
Le vol d'une mitrailleuse
Reims, 25 avril.
L'affaire du caporal Deschamps, accusé
l'avoir volé une mitrailleuse au 106° de ligne,
qué était inscrite pour deux jours au rôle des
assises qui vont s'ouvrir le 1 er mai, ne viendra
pas à cette session.
Deschamps est écroué à Châlons et le par-
quet de cette ville a l'intention de faire subir
au caporal un nouvel examen mental.
M Vallé rappelle que c'est là ce qu'ont fait
les "instituteurs ; il les en félicite et constate
avec plaisir que les tribunaux leur ont donné
' 11 ' ' Tï
« Persévérez, leur dit-il, dans cette voie et
surtout persuadez vos élèves que s'ils veulent
tenir honnêtement leur place dans la vie, 11
faut qu'ils aient toujours conscience de leurs
devoirs, et lo premier de tous ces devoirs,
c'est le resipect des lois et du pacte social qui
nous gouverne ».
LES SCAMLES DU QU\1 D'ORSW
Chédanne à l'instruction
Paris, 25 avril.
En possession de tous les renseignements
recueillis fxiit par les inspecteurs des finan-
ces chargée de vérifier les comptes Hamon,
soit par M. Boulet, attaché au service des
liquidations au nnnistàie des affaires étran-
gères, M. Drioux a procédé cet après-midi à
l'interrogatoire de l'architecte Chédanne, en
présence de M.* le bâtonnier Ployer, son
avocat.
L'arrivée do Chédanne dans les couloirs du
Palais a fait sensation.
L'architecte, venu en taxi-auto de la prison
de la Santé, était accompagné par deux ins-
pecteurs de la Sûreté ; pour éviter les photo-
graphes, Chédanne s'entoura la tête d'une
couverture de voyage ; à l'entrée de la ga-
lerie d'instruction, son beau-père, M. Lemenil,
vint le rejoindre, et comme Chédanne lui an-
nonçait son intention de protester contre l'in-
discrétion des photograplies, M. Lemenil le
calma. « Voyons, ne dites rien, lui dit-il, vous
êtes un honnête homme, vous n'avez pas à
vous cacher. »
Chédanne continua donc son chemin et lors-
qu'il arriva à hauteur des appareils photo-
graphiques, les inspecteurs l'entourent si bien
qu'aucun cliché ne put être pris ; l'architecte
pénétra aussitôt dans le cabinet de M. Drioux,
où l'interrogatoire commença.
L'interrogatoire a été fort long; en présence
des explications fournies par l'inculpé, M.
Drioux, après entente avec le procureur die
la République, a décidé de le mettre ce soir
en liberté provisoire.'
Au cours de son interrogatoire, qu'il a subi
en présence de son avocat, M» Ployer M.
Chédanne s'est expliqué sur trois griefs rele-
vés contre lui.
En ce qui concerne les tapisseries de Gobe-
lins trouvées dans son bureau du ministère
des affaires étrangères, M. Chédanne a déclaré
que chaque fois que des tapisseries devaient
être envoyées à une de nos ambassades à
l'étranger, elles passaient d'abord dans son bu-
reau, où il pouvait juger de leur effet. D'ail-
leurs, les tapisseries en question lui avaient
été envoyées par M. Pichon, alors ministre des
affaires étrangères, auquel il avait remis un
reçu, et, de fait, on a retrouvé et l'ordre de
M. Pichon et le reçu de M. Chédanne.
On avait reproché à l'architecte des affaires
étrangères d'avoir remis à M. Hamon une som-
me de 280.000 francs. M. Chédanne a demandé
au juge si l'on pouvait lui faire un crime
d'avoir aidé un haut fonctionnaire qui s'était
trouvé subitement à découvert par suite
d'avances faites à des ambassadeurs au mo-
ment de leur départ. D'ailleurs, le prêt fut
consenti devant notaire et M. Chédanne prit
hypothèque.
Enfin, l'architecte a expliqué à M. Drioux
que si l'on avait demandé à M. Devambez de
signer deux soumissions de 6.900 et 10.100 fr..
c'était afin d'utiliser un reliquat sur le budget
de 1909. mais qu'il n'avait nullement l'inten-
tion de faire état de la première soumission de
J ~.000 francs.
C'est à la suite de ces explications que M.
Drioux a décidé de remettre M. Chédanne en
liberté sans caution.
LE TRAFIC DES DÉCORATIONS
Clementi à l'instruction
Pciris 35 ftvril
Cet après-midi, M. Clementi. président de la
Ligue Nationale Humanitaire," accompagné de
son défenseur. M 0 Decori, a été entendu par
M. le juge d'instruction Tortat ; il a expliqué
au magistrat que le mandat de 800 francs en-
voyé par Valensi et trouvé à son domicile,
n'était pas destiné à payer des diplômes de
décorations, mais à rembourser un prêt qu'il
ava|t consenti à Valensi sur les fonds de la
A L'ETRANGER
Les Evénements du Mexique
- New-York, 25 avril.
Les négociations pour la paix seront entre-
prises à Washington par M. Madéro et le
leader Gomez avec les déléguée du gouver-
nement Mexicain.
Les insurgés réclament l'amnistie complète
et la garantie que les réformes projetées se-
ront exécutées.
En outre, M. Madero devra occuper le poste
do vice-président de la République.
Le Cinquantenaire Italien
Le» souverains suédois
Rome, 25 avril.
Les souverains suédois sont arrivés à 10 h. 45;
ils ont été salués à la gare par les souverains
italiens, les ministres et les autorités.
Les deux rois ont passé la»revue de la com-
pagnie d'honneur.
Le maire a souhaité la bienvenue au roi au
nom de la ville.
Les trôupes rendaient les honneurs ; le long
d,i parcours, la foule a acclamé les souve-
rains.
Les souverains se sont montrés deux fois
au balcon pour remercier ; ils ont été accueil-
lis par les ovations des personnes présentes.
La République Portugaise
La Séparation
Lisbonne, 25 avril.
Les prêtres professeurs au séminaire de
Santarem sont arrivés à Lisbonne pour exa-
miner, sous la présidence du patriarche et
avec les autres prêtres, la loi die Séparation.
La réunion générale à Lisbonne des prélats
portugais aura lieu seulement au commence-
ment de mai.
Rome, 25 avril.
Le projet de loi de Séparation au Portugal
est jugé à Rome comme une monstruosité ju-
ridique ; les républicains portugais choisis-
sent dans les législations présentes et passées
les dispositions les plus tyraimiques et en com.
posent un amalgame légal, sans même chercher
à pallier les contradictions choquantes ; ainsi,
ils proclament la liberté et aggravent les dis-
positions les plus despotiques des régimes ré.
galiens.
Inutile d'ajouter que le Saint-Siège n'est dis-
posé on aucune façon à accepter de pareilles
lois. l>e Portugal se précipite dans l'anarchie
qui accompagne toujours los persécutions reli-
* /
gieuses.
Faits Divers
ARRESTATION D'UN FORÇAT ÈVADÈ
Dunkerque, 25 avril.
' Lo nommé Georges Kriegel, forçat éuadé de
la Guyane, a été arrêté ce matin à bord diu
trois-mâts russe Sylfide. arrivé de oe port, où
M avait relâché dans son voyage du Pérou a
Diin.kerqniie.
Kriegel, se disant Espagnol, s'était introduit
crandestinomauit à bord et s'était engagé com-
me marin pour prix du passage.
GRAVE EXPLOSION
Aucli, 25 avril.
! Vers deux heures, cet après-midi, une ex-
plosimin s'est produite dans la pharmacie de
jM. t.aoombo, qui préparait, un produit photo-
graphique pour le compte de M. Duffart, pho-
to graphe
Ce dernier, projeté cm pleine rue, a eu les
membres réduits on bouillie,
i Le pharmacien est dans une situation très
grave**
Les vitres de la salle voisine du Conseil
(général, où la séance allait être reprise, ont
volé en éclats.
LA FOLIE D'UN MAGISTRAT
Gênes, 25 avril.
Le substitut du procureur du roi est de-
venu tout d'un coup fou furieux. Il était sorti
de sa maison comme d'habitude, quand tout à
coup U commença à pleurer et à demander
l'aumône aux passants. Furieux, lo procureur
du roi se jeta sur tous ceux qui lui refusaient
l'aumône et les battit ; il n'a pu être maîtrisé
que grâce à l'arrivée des carabiniers qui le
transportèrent dans une maison de santé.
LE POLICIER CAMBRIOLEUR
Paris, 25 avril.
Warzé, qui avait déclaré ne pas vouloir
prendre d'avocat, s'est décidé à demander à
M 0 Clément Charpentier de vouloir bien pré-
senter sa défense. Warzé se dit victime d'une
vengeance ; ce serait, diaprés lui, un cambrio-
leur qu'il aurait fait arrêter ^ui se serait vengé
do lui en le dénonçant faussement.
pttae un pramier détachement, venant de G«zam
^ I";, 1 Xi SnSS&eur d'Autrtcl» a ^
au tetnt-Père see lettres de créance I accréditant
auprès du Saint-SClàge ,
-La «irise e* terminée à Cxmstantmople- U>
«rottpe.Mwljili. «u comité Utvton «l'"»*;»
1 *
nom* à ses revendications, a la suite do 1 interven-
tion do Mahmoud Chevket Pacha.
L'IMBROGLIO
; le marché du caoutchouc a été tr*»
Londres tuer et aujourdh'ui ; U, fY,;,,,,
luit à 317. MaUca -'bu 'M, Enslern el (Chîkis),
Imerethie (Sharpe), Sara (Pagny), Panes en l'Air
fRovella), Henmione II (Ed. Haes), Albergeot (F.
Lane), flvrcan (Kennedy). Bas les Masques II (Wood-
land), Giblas V (T. Robinson). Fauvette IX (J. Bara),
Adorée (X.).
Pronostics
Parts-Sport : Tonton Emile, Cissy — Delizia, Mi-
sère — Prestissimo II, Versoix — Flossie, Pana-
ohe 11 — Eucalyptus II, Le Grésil — Sir Peter.
Babel.
La Liberté : Tonton Emile, Cissy — DeUzia, Mi-
sère _ prestissimo II, Versoix — Flossie, Pana-
che II — Eucalyptus II, Le GrésU. — Sir Peter,
Babel. „ .,
L'Intransigeant : Cissy, Tonton Emile, — Sceur
Marie Delizia — Prestissimo II, Versoix — Pana-
cée II, Flossie — Le Grésil, Coypel — Babel. Her-
mione II.
Les Débats : Cissy, Ormou: — Gomme-Laque,
Medéo II — Versoix, Boullka Panactie II, Aza-
rias — Eucalyptus II, Vert et Rouge Babel, Sir
Petet.
Toros à Béziers
LA GKAN COEBIB» DR MCKRTK DU 7 MAI PROCHAIN
Matadores : Rafaël Cornez [GaUito) et Tomas Alarcon
IMazzantînito). — 2'oros andalous de la célèbre
aanaderia de Arribas hermanos, aujourd'hui pa.
6I0 Romero.
Tomas Alarcon Mazzantinito à ses excellentes
qualités à la cape et à la Muleto joint celles d'un
des meilleurs banderilleros de notre époque.
Toutes les suertes, pour le placement des bande-
rilles lui sont familières. QueUes que soient les con-
ditions des toros qu'U a devant lui, quelque diffi-
cultés qu'ils présentent, Tomas sait, en utilisant son
grand talent de banderillero, se faire applaudir en
posant magistralement ses paires.
Une suerte des plus difficiles, dans laquelle 11
excelio, et que peu de matadors peuvent se permet-
tre, c'est la pose des banderilles courtes al quiebro.
li s'est fait une spécialité dams ce genre, et H a
acquis une juste renommée.
Lo regretté Pascuai llllian, le chroniqueur de la
populaire revue taurine Sol y Sombra, l'a appelé le
roi des banderilles courtes.
Nous savons QUO Maziautinlto a le srand désir de
tulaira a.u public bitterois, et son gr*iui amour-pro-
pre aidant, tout permet de croire qù'U sera donné
aux aficionados qui rap-
proche des Iles Britanniques.
ou note 748 m/m, on Ecosse et 7;*i an Irlande.
Le veut modéré ou assez Ion. sur ia itoûcne est
Variable en Gascogne et souflle du nord en Pro-
vence.
Des pluies sont tombées sur lo aord d» l'Kuroix
et dans quelques stations d'Autriche.
En Frar.'-o le beau temps persiste ; la icoij»erntur»
a baissé sur presque tout le Continent, c* matin le
t'hermamètre marquait 5 à Vardm, 9 à Nancy et à
Nantes, 10 à Paris, 23 à Alger et b au uiom
Venloux. .
En France un temps généralement nuageux avec
quelques ondées dans le nord est probaM» ; la tem-
pérature va rester voisine do la normale.
Inspection ÛGS Centres à'Aviation
•Le colonel Hirschauer, sousdirvetcur des
services aéronautiques au miuusièrc de la
guerre, est allé visiter l'école miilitaije d'avia-
tion de Pau
Accompagné de deux officiers du génie, il
a été reçu par le lieutenant Princeteau, direc-
teur de l'école, qui l'a aussitôt conduit en au-
tomotbiile à l'aérodrome Blériot, où lui ont été
présentés les officiers élèves aviateurs.
Parmi ces derniers, sept viennent de subir
avec succès les épreuves du brevet dc pilote
devant un commissaire de l'aéro-club de
France. Ce sont : les capitaines de Lajous,
de l'école d'artElerie de Tartes ; et Echer-
nann, du 24e d'artillerie ; les lieutenants Wi-
mar, dm 58e d'artillerie ; Clerc, du 6 e d'infan-
terie ; Pujo, du 18e ; Sourdeau et Ducourneau.
du 49».
Il est probable que les élèves resteront à
Pau jusfTu'au l« juin ; après quoi ils seraient
dirigés sur Etampes, où la maison Blériot a
son aérodrome d'été.
Le but. pirinciipal de la visite du colonel Hirs-
abauer à Pau est l'étude de l'aménagement du
futur champ d'aviation militaire dont la créa
tion cet décidée.
CARNET NÉCROLOGIQUE
C'est avec uine bien douloureuse surprise
que nous avons appris la mort de Mille Meule
leine de Monès, retournée à Dieu lundi, à
l'âge do 13 ans-
Tous ceux qui la voyaient passer indifféren-
te à ce qui amuse les antres enfants, son re-
gard si droit semblant chercher plus haut où
se reposer ; ceux-là surtout qui avaient as-
sisté, il y a si peu de temps, à sa première
communion et qui étaient restés frappés de
l'expression vraiment, surnaturelle de son vi-
sage, n'ont pas été surpris qu'elle ait vu venir
la mort sans effroi.
De la vie, 'elle n'a connu pourtant que les
joies les plus pures, au sein de sa famille,
dont sa tendresse était le sourire. Dieu a vou-
lu lui en épargner les tristesses. En quelques
jours, la maladie, qui semble s'acharner da-
vantage sw les corps les plus robustes, a fu.it
son œuvre, et, tandis qrj'eOe pressait sur ses
lèvres ce crucifix qu'elle aimait tant, son âme
est remontée au ciel.
Par son intencessioai près do Dieu, puisse
telle faire trouver à ses malheureux parents,
dans leur foi profonde, un adoucissement à
leur immense douleur.
Nous nous associoms respectueusement 8
leur deu.iJ et nous les prions de vouloir bien
agréer l'expression -de notre vive sympathie.
"phémérides toulousains3
Bulletin Financier
26 AVRIL
Saint du 'jour : Saint Clet.
Fêtes à souhaiter : Saint Frédéric, Saint
Polycarpe.
Lever de la lune. 3 h. 57 matin ; coucher,
S h 55 soir.
Lever du soleil, 5 h. 56 ; coucher, 6 h. .'s.
IL Y A CINQUANTE ANS
21 AVRIL 1861. — M. Ambroise Thomas ar-
rive à Toulouse pour inspecter le Conserva-
toire.
— Mort du comte Alfred de Pompignan.
Conseil Général
Séance du 25 auril
Peu de monde aujourd'hui aux abords da
Conseil, général, l'intérêt de ces séances n«
paraissant paa sans doute palpitant aux élec-
teurs, même influents, du département.
La séance est ouverte à 2 heures et demie,
sous la présidence du docteur GuiBiem.
Une trentaine de conseillers y assistent.
M. le docieur Guïlhem propose une adrcssi,
de sympathie à M. Cruppi, à rocoaedon de »
complicaiion des affaires du Maroc. M. LXuPi>i
saura, dans les moments diff-icUes, qu u a
des amis à l'assemblée départementale de ia
Haute-Garonne.
Le Conseil adopte. _,
Encore une adresse de sympathie a .M. L&
baeh. ingénieur départemental, qui Vient de
prendre sa retraite et on aborde tes iuiaires.
Un télégramme du Conseil •général du Gers .
annonce la nomination de trois de ses mem-
bres pour la question de cession d'un tronçon
de raccordement de cliemm de fer départe-
mental.
M. Bormemaisori propose au Conseil géné-
ral de voter des subventions pour les coinniu
nos pauvnes qui n'ont pas de pompes à in-
cendie, afin de les aider à an faire l'acqui-
sition, pour wmbattre oe fléau du feu quand
il se déchaîne sur elles.
Le Conseil adopte le principe de cette sub-
vention.
LES SUBVENTIONS
Un vague démenti
Paris, 25 avril
Un haut fonctionnaire de l'ambassade d'Al-
lemagne a fait à un de nos confrère* de 17n
transigeant tes déclarations suivantes : » Je
vous autorise absolument à démentir cette ver-
sion des entretiens diplomatiques de la se-
maine dernière, c'est de la fantaisie, de la
haute fantaisie. Jamais l'ambassadeur d'Alle-
magne n'eot Intervenu ni directement, ni in-
directement en se faisant, annoncer dans un
conseil du cabinet du ministère français. Ce
n'est du reste pas une démarche qu'un diplo-
mate avisé puisse faire. Donc, il n'y aurait
rien de vrai dans ces bruits | que l'interven-
tion française aurait été subordonnée à lac
ceptation par l'Allemagne, n»Mi de vrai.
» Naturellement, la réserve diplomatique
m'empêche de vous donner les détails de la
réalité des ohoses ; mais encore une fois U
n'y a rien de vrai .dans ce bruit. »
Ce démenti fait allusion à l'incident suivant
Vendredi dernier, au cours de la séance
du conseil de cabinet tenue sous la prési-
dence de M. Monis, M. de Schœn se fit annon-
cer et demanda M. Cruppi ; celui-ci partit aus-
sitôt de la salle du conseil — qui continua —
et alla trouver M. de Sohœn. Il resta en con-
férence avec lui dans un des bureaux du mi-
nistère pendant environ une demi-heure ; M.
Monis vint un moment les rejoindre, mais ils
retournèrent loua deux dans la salie du con-
seil où la séance continua.
PETITES NOUVELLES
Sr, avril.
— Lee cliantteis (S un construictewr de navire», a
Honneur, ont été détruit», tuer eotr, a o ûourcs, j«ar
un tnrendin dû a la malveillance.
-- l,e K itTvemvfneim avant dée-lde l'envol a l'Ile
d'Ouasa w* d une H»OM» des eoawpacntM do

MERCREDI 2Q AVRIL 19ii
des précédentes sessions, est toujours de
meurôe fort obscure.
Un membre de l'assemblée déclara même,
Van i>assé. QU'A était ailé rendre visite à la
vacherie, mais qu'il n'y avait pas vu de va-
Cti — 'Elles étaient sorties, flt observer quel-
nu'un. et la question en resta là.
Mais la question a fait néanmoins du che-
min. Et à cette session, c'est le crédit lui-
même qu'on parle de supprimer, parce que,
ma foi, cet élevage n'a pas donné de résul-
tats. Et une discussion est entamée sur ce
point, à la suite du rapport de M. Duffln.
al. Duffin déclare que la vacherie est mal
aménagée, l'élevage en est médiocre et il con-
clut au rejet de la subvention demandée
par le préfet.
M. Viguié défend le crédit, et les vaches,
c'est non seulement une vacherie modèle
qu'on a à Paulhac. mais surtout, paraît-il,
Hn.p. vacherie électorale. . ,
M Teigne renchérit et fait non seulement
l'éloge de la vacherie, mais encore ceiui de
son directeur ; il conclut au maintien de la
^?i££&F? ^T
^âJ Ses
Va MaS rcfdgç n'entend f^^^
11 demande môme pourquoi on a oontlc ccitto
vacherie à M. Dûment.
M I^eycue détend M. Dûment, M. Rouart
aussi, M." Guiichou émet une opinion diffé-
rente.
En ce moment, M. Tolgne interrompt vive-
ment M. Guichou. Vous pouvez crier, M. Joi-
gne, je ne vous répondrai pas, M. Durand,
votre voisin, sait bien pourquoi je ne vous
répondrai pas.
Ce petit incident, plein de sous-entendus,
jette un froid dans la discussion.
M. Sirvin ramène un peu de sérénité dans
l'assemblée en disant qu'il ne faut pas mêler
certaines questions personnelles aux intérêts
du département que rassemblée a voulu ser-
vir eh votant une subvention à la vacherie.
M. Rouart demande qu'on maintienne la
subvention, mais qu'on l'affecte à l'établis-
sement le plus apte à servir les intérêts aux-
quels elle est destinée.
Après une «ouvelle diiscussion et interven-
tion de M. Barès, oui conclut au rejet de la
subvention, le Conseil se met d'accord sur la
proposition suivante :
« Le Conseil adopte les conclusions du rap-
port tendant à la suppression du crédit alloué
a-la vacherie et charge le préfet de faire des
démarches en vue die l'attribution à un autre
établissement agricole de la subvention allouée
par le ministère de l'agriculture. » Un vœu de
M. Rouart pour l'affectation de cette subven-
tion à l'Ecole d'agriculture d'Ondes est ren-
voyé à la commission.
LAÏCISATION DE L'ASILE DE BRAQUEVILLE
M. Rares soulève la question de la laïcisa-
tion de l'asile do Braqueville. 11 demande que
la question soit renvoyée devant la commis-
sion compétente.
Le Conseil approuve.
M. Rieux fait voter un vœu tendant à la
réintégration des cheminots révoqués au
cours des dernières grèves
Le Conseil vote le vœu et se sépare à 4 h. 40
après avoir fixé sa prochaine séance à ce
jour à 2 heiOTes et demie. A. C.
Commission Départementale
Dans sa séance du 24 avril, la commission
départementale a solutionné une vingtaine
d'ailaires.
Eile a alloué les subventions suivantes
150 francs à la commune de Lez pour la cons
truction d'un lavoir ; 250 francs à la commune
de Lecuing pour la construction d'une mairie;
80 francs à la commune do Mauvezin-de-lTsle
pour lempierrement d'unft>section du chemin
rural dit « la Pautcho » ; 50 francs à la Société
d'assurances contre la mortalité du bétail de
Cintegabelle, en guiso de subvention supplé-
mentaire; 250 fr. à la commune de Valentine
pour les travaux de réparation à effectuer à
la mairie.
Eile a approuvé : l'ouverture et la construc-
tion d'une voix d'accès à l'Ariège intéressant
la commune de Lacroix-Falgarde ; l'état des
prestations et des taxes vicinales à recou-
vrer en argent pour les chemins vicinaux ;
la vente d'un ormeau provenant de la route
' ^oarte.mentale numéro 10 ; l'abandon aux
•ttonniers d'arbres morts ou en dépérisse-
ment provenant des routes départementales
numéros 6, 2.4 et 26 ; lee propositions pour
subventions industrielles aux chemins vici-
naux ordinaires numéros 1, 3, 9 et 13, inté-
ressant la commune de Labarthe-lnard ; la
restauration de la chaussée d'empierrement de
la route départementale numéro 3 ; le bail
d'entretien de la route départementale numé-
ro 4 pour les années 1910 à 1914 consenti à M.
Dareys ; les rapports présentés par le ser-
vice de l'assistance aux vieillards pour le
domicile de secours départemental ; l'état des
mandats émis pendant le mois d'avril ; le
rabport concernant le matériel roulant de
Toulouse à Villemur ; le redressement et
l'élargissement du chemin rural du Cousteau
à Buaet-sur-Tarn ; la construction d'une sec-
tion de 30 mètres du chemin vicinal ordinaire
numéro 4, à Auriae.
La commission a renvoyé d'autre part à
une autre séance l'examen de la demande
de subvention présentée par la commune de
Launac pour la réfection des murs du cime-
tière, à propos de quoi la commune intéressée
est invitée à créer de nouvelles ressources ;
enfin, elle a rejeté la demande de subvention
•3e la Société de secours mutuels des Dames
de 1 Assomption, à Toulouse
Contre les Inondations
GRANDE RÉUNION A LA SALLE DU SÉNÉCHAL
Hier soir, à huit heures et demie, a eu lie.i
dans la salle du Sénéchal, une importante
réunion organisée par l'Association de dé-
fense de Toulouse contre les inondations.
Une foule énorme remplissait la salle bien
avant l'heure, et c'est à peine si nous avons
pu y trouver place
• Cet empressement du, public montre bien
a quel point la protection de Touloutie contre
1 inondation est une question d'un intérêt pri-
mordial, et combien sont fâcheux les retarde
apportés a la défense de notre ville contre les
caprices terribles du fleuve.
Sur l'estrade, la foule s'entasse, et nous v
?i 6 ? e S? a *J> k cm d ' 8 M - Organ, qui préside",
MM. EJen-Prévot, député de Toulouse, Feuga
et Lierre, adjoints au maire, Espinasse pr>'
président S^S*^^*'^ GuéS*.
pieeioent du Syndicat d'initiative, etc., etc
ALLOCUTION DE M. ORGAN
M. Organ, président de l'Association de
Défense de Toulouse, ouvre la séance par
une allocution saisissante. Elle débute par ce
cri : « Au secours ! nous nous noyons 1 » et
elle rappelle les causes trop réelles du mou-
vement actuel.
Aujourd'hui l'Association compte plus de
six mille adhérents. Elle a organisé une
soixantaine de conférences et s'efforce vers
son but par tous les moyens
Elle a fait installer des cadres d'affichage
pour l'annonce des crues de la Garonne,
éclaires par des lampes spéciales, afin nue
au cas d inondation, les habitants soient tou-
jours tenue au courant de la marche et des
progrès du fléau. ^
Ensuite, ils se sont occupés de la réfection
ue la chaussée de la Cavaletade, qui peut avoir
une grosse influence sur les mouvements di
la Garonne ; cette réfection va commencer
.incessamment.
Enfin ils se préoccupent de toutes les causes
d inondation particulières à Toulouse et s>f.
forcent sans relâche de les combatt?è
M. organ fait connaître au public les CWUSPÏ
R£ 1 Archevêque le Préfet ït
«te -àWu'pponf
etC ' **
CONFÉRENCE DE M. JUPPONT
Aidé par une série de projections que M
Lassallie a très bien exécutées et représentées
iveo une parfaite mise au point, M. Juppont
ingénieur des Arts et Manufactures, a donné
d'intéressants détails sur les inondations à
Toulouse.
On a trop vite oublié chez nous les désas-
tres de 1875. On croit facilement qu'ils ne peu-
vent pas so renouveler. C'est une erreur,
y inondation de 1875 a été simplement pro-
autte par les pluies dans le bassin inférieur
rm„^ Var°noe ; la fonte des neiges n'y a été
loin
; heau coup d'affluents ont été très
M^taîXS?? 8 ? leur maximum. On peut donc
KbteTt l .*M2£ coïncidences plus
Mes qu'il y o^reme^«? I>lUS
contemporains ; t ils croyaient, nous dit un
chroniqueur, que cette eau venait des veine»
de la terre qui s'étaient ouvertes ».
A côté de tous ces événements, M. Juppont
rappelle les efforts des autorités pour essayer
de porter remède à ces maux. L'aggravation
des fléaux venant principalement de 1 empié-
tement des constructions, des aûluvions et
des ramiers sur le lit du fleuve, il note avec
plaisir les édits du Parlement qui essayaient
de réagir contre ces empiétements, notamment
en 1548.
C'est au XVI" siècle que Soulfron donne les
plans du Pont-Neuf, que Mausart orna du
bel arc de triomphe, décoré par Guéoin, au-
jourd'hui emporté par le vandalisme. A cette
même époque, on commença le quai du Pprt-
Saint-Piorro, où 'Fan suspendait la cage des-
tinée à plonger dans l'eau certaines délinquan-
tes, au grand estoaudis&ement du populaire.
Au xVir siècle, on pensa à faire des fossés
qui entouraient l'ionioeinte d.e Saint-Cyprien
un canal d« dérivation ; on commence le mur
de Tounis. Mais ces travaux ne pouvaient
qu'augmenter les fureurs du fleuve ; de plus,
Biec modifications profondes se produisant
sans oesfcie dans le lit de la Garonne, les inon-
dations vont se succéder avec rapidité. Le
conférencier ne peut les citer toutes. Il si-
gnale toutefois celle du 12 septembre 1727
qui détruisit 933 maisons ; celle de 1750, 1760,
1770, 1772, où les moulins sont emportés et les
chaussées détruites.
Une gravure du XVIII' siècle, obligeamment
communiquée par notre collaborateur M. de
Lahondès, montre les maisons suri"ombant
le cornant, «omme aujourd'hui encore les
bâtiments de l'Hôtel-Dieu. Mais en 1783, les
quais sont construits. Us refrènent la fureur
des eaux, mais aussi ils empiètent 6ur elles et
risquent de les rendre encore plus redouta
bles.
C'est ainsi que M. Juppont arrive aux deux
inondations de 1855 et de 1875.
Le Souvenir de 187S
Nous avons revécu à l'aide d'une série de
photographies remarquables les péripéties de
cette terrible catastrophe qui détruisit 1219
maisons. Le débit du fleuve était formidable,
et la masse du Pont-Neuf lui opposait une
sorte de barrage qui le rendait .plus dangereux
encore.
A neuf heures du matin, l'irruption de l'eau
commence. A midi, le pont suspendu est em-
porté. On Avait construit un batardeau près
de l'avenue de Muret ; mais il céda, et dès
lors une avalanche se répandit dans Saint-
Cyprien. A six heures du soir, l'eau franchis-
sait le parapet du Gours-Dilion, inaugurant
une épouvantable nuit.
Avec MM. Juppont et Lassalle, nous suivons
les étapes funèbres : les ruines du pont d'Em-
palot, le cimetière do Râpas ravagé, les tom-
bes ouvertes, des cercueils emportée jusqu'à
une boulangerie de la rue de ia République ,
puis, tous les quartiers de Saint-Cyprien, prin-
cipalement les rues du Pont-Saint-Pierre et
Réclusane, où un balcon chargé de seize per-
sonnes s'effondra sous leur poids, et la placi
Lagane et la rue Viguerie, b o ule ver «Ses pat-
un véritable torrent ; nous revoyons lies res-
tes du Pont Saint-Pierre, les écroulements du
Port-Garaud et des Amidonniers... Tous ces
spectacles de l'histoire d'hier impressionnent
fortement l'assistance.
M. Juppont termine son exposé en rendant
hommage à l'armée, qui fit preuve en ces
terribles journées d'un dévouement héroïque.
Toute la salle acclame vigoureusement nos
officiers et nos soldats.
Les Remèdes
Après avoir établi ainsi l'histoire d'un passé
qui peut redevenir présent, M. Jupi>ont 'si-
gnale quelques remèdes à la situation toujours
angoissante de Toulouse et du. faubourg Saint-
Cyprien :
1' D'abord, il faut travailler au reboise-
ment. •
Nous avons fréquemment entretenu nos lec-
teurs de cette question. Malheureusement,
sous le régime que nous subissons, elle est
très difficile à résoudre.
On se heurte, en effet, à l'hostilité des mon-
tagnards qui veulent des pâturages libres
pour leurs troupeaux ; et ces montagnards
sont des électeurs.
« Nous votons pour ceux qui sont poux nos
chèvres », disent-ils. C'est M. Juppont lui-
même qui nous rapporte le mot.
Vous pensez dès 1ers si nos députés et l'au-
torité adininifitr itive vont oser se prononcer
« contre les chèvres ! » L'eau ,et les neiges
pourront de&cendre les pentes en torrents,
grossir les fleuves, ruiner les cités... Qu'im-
porte ! Pourvu que la République soit sauvée !
Oe n'est qu'un aspect de la question. Il
montre suffisamment ce qu'est un régime où
tout dépend du suffrage universel.
2° En attendant un autre gouveroamenif qui
sauvegarde les intérêts généraux du pays, que
ferons-nous pour gaider Toulouse des eaux ?
On a proposé un canal de dérivation à tra-
vers le faubourg Samt-Cyprien ; le projet fut
repoussé an 1899. Ce canal, en effet, transfior-
merait Saint-Cyprien an île, et. au cas de bais-
se des eaux, pendant l'été, se taBnistaimeirait
vite en cloaque ;
3° Le plan qui semble sourire à M. Juppont
ot à la munieipailité consisterait à élargiiir con-
sidérai>iement le lit de la Gajonne en suppri-
mant la niasse de. l'H6tel-Dieu et de rhôpital
de la Grave, en allongeant le Pont-Neuf et en
continuant le cours D.ilon par uin grand bou-
levard parallèle au quai de la Daurade.
Nous n'avons ni le temps ni la place néces-
saires pour étudier ce projet qui soulève, à
notre semis, bien des critiques et bien des ob-
jections et qui va formidablement saccager
un des plus pittoresques aspects de Toulouse.
Contentons-nous de l'enregistaer. Mais pour-
quoi, s'il s'agit d'éliargii' le cours de la Ga-
ronne, ne commence-t-on pas par éohancrer
largement l'toutide prairie des Filtres î
4° On peut encore supprimer le Moulin du
Château et surélever la chaussée du Bazacle,
à l'aide d'une .chaussée mobile qui pourrait
être enlevée en cas de crue. Autre plan à exa-
miner.
Mais ce que M. Juppont estime comme né
cesaire avant tout, c'est de dégager le lit du
fleuve. Evoquant le beau drame d'Emile Pour
villon, 1' « AMiUvlora », créé cette année au
Théâtre Lafayette, il affirme que nous n© de-
voins pas, comme le vieux Famine, garder ce
que nous avens pris à la Garonne. 11 y a des
empiétements qu'il faut lui rendre. Sinon, elle
se vengera.
Souvenons-nous de 1875. Et aue les récents
événements de Paris rafraîchissent encore no
tre mémoire.
C'est sur cet avertissement que la séance a
ét élevée. Elle servira certainement à répan-
dre les idées de l'Association de défense de
Toulouse et à augmenter sa propagande.
A. P
tout fait présager un brillant succès. Mlle Gar-
denal et Mme Bocabeille qui ont st bien inter-
prété Paulino et Stratonice dans Polyeutte
Joueront Chimône et Elvire. Autour d'elles, les
artistes qui sont déjà familiarisés avec l'œu-
vre de Corneille, et dont nous donnerons de-
main la liste complète.
Que nos lecteurs ne lardent pas à retenir
leurs places I
Sont en vente : chez M. Laffaurie (Papiers
peints), rue Alsace-Lorraine, 15, fauteuils nu-
mérotés, 5 francs ; réservées numérotées (par-
terre et tribunes), 3 francs.
Chez M. Vidal frères (Magasin de chaussif*
res), rue Alsace-Lorraine, 50, premières numé-
rotées, parterre, 2 francs.
Chez M. Slstac (Librairie), rue Saint-Etien-
ne, 16, ot chez M. Chabanon (Chocolatene
d'Aiguebelle), place Saint-Etienne, parterre et
tribunes libres, 1 franc. — Une réduction de
50 % sera accordée à MM. les étudiants et mi-
litaires sur les places de 1 franc. De même
pour les groupes de Pensionnats ou Ecoles qui
en feront la demande avant le jeudi 27 avril
chez MM. Vidal frères, rue Alsace-Lorrai-
ne, 50.
Nécrologie
Il est des famillles qui reçoivent la visite
fréquente de la mort. Tout dernièrement
mourait à Paris M. Robert Quantin de Cou-
pigny, ingénieur des .arts et manufactures,
inspecteur do la Compagnie des chemins de
fer du Midi.
M. de Coupigny n'avait pas encore trente
ans ; sa haute .inteliigenoe ot sa capacité pro
fessiennelle lui avaient valu d'être appelé
bien jeune à la fonction d'inspecteur ; H est
mort en chrétien comme il avait vécu ; il ava't
eu besoin du secours de la foi pour suppor-
ter une des plus dures épreuves de l'homme
ici-bas ; en 1907, il avait perdu «a femme
frappée en donnant le jour à une fillette, la
seule qui reste au foyer. Seule, non, elle a été
recueillie par Mme Bachy, sa grand'mère
qui vit retirée à Toulouse, après avoir elle-
même perdu son mari, ingénieur des ponts et
chaussées et directeur des chemins de fer du
nord de l'Espagne.
M. de Coupigny dort son dernier sommeil
dans le tombeau de famille, dans le parc du
château de Coupigny.
. De là-haut, il veillera F.ur l'orpheline avec
la grand'mère, et nous offrons à tons les siens
l'expression de nos sincères condoléances.
A.XJ
GASPILLAGE
Jeudi 27 avril, Réclame de
RUBANS
POUR TOUT ACHAT
BON" I» 15 E M E
TOULOUSE
Dispensaire Marin
Consultations gratuites les mercredi et ven-
dredi de chaque semaine, de 3 à 5 heures (19,
rue de la Chaîne, Toulouse).
Le sérum de Quiinton s'adresse, avec un suc-
cès confirmé par de très nombreuses guéri-
sons opérées dans le dispensaire do Toulouse,
a toutes les maladies qui demandent un relè-
vement de l'état général et à toutes les inféo-
dons trop souvent causées par un affaiblisse-
ment de l'organisme.
On traite, au dispensaire, les emôriites, gas-
tro-entérites, diarrhée verte, eczéma, neuras-
théniiie, chtaro-anémie.
Collision de véhicules
Lundi soir, vers 7 heures, un tramway
électrique qui fait le trajet de la place Es
quirol à la gare Saint-Agne, a heurté, place
des Carmes, en face la rue du Canard, un
cheval attelé à une jardinière conduit par
M. Cusàc, laitier, chemin de GassedaTdit.
L'animal a été blessé au flanc droit.
L'Incendie de
la Faculté de Médecine
Nous recevons la communication suivante :
Les experts nommés par le tribunal dans le
procès OOTi&ôGutif à oe sinistre, prient les per-
sonnuos qiuii pou.rratanit avoir a fournir des
indications sur le commencement de l'incen-
die, d'est-à-dire jusqu'à l'arrivée des pompiers
et du service d'ordre, de vouloir bien se faire
connaître et adresser leurs noms, domicile
et rensei-gnements à MM. Salguès, Lacoste et
Ijautré, 10, rue Bayaird, experts désignés.
Plus partioulièrement sont priées de se
faire connaître les personnes qui sont entrées
dians le Jardin des Plantes ou ont stationné
devant la girille, vers six heures du matin,
et surtout le témoin habitant le quartier du
Rusca, qui est allé le paemier prévenir le
poste des pompiers de la rue diu Sachet.
Dans les égouts
; Une enquête est ouverte au 1er arrondis-
sement relative à la découverte, par les
égoutiars de la ville, dans l'égoiit de la rue
Pargammières, d'unfœtus de 2 à 3 mois de
gestation.
Renversée par un cycliste
Hier matin, vers 10 heures 45, Mme Hono-
rine Bayard, âgée de 64 ans, demeurant allée
Saint-Etienne. 29, passait dans la mue de Metz
lorsque, vouoant traverser la chaussée, en
face le Musée, elle a été renversée par un
cycliste, M. Georges Torati, âgé de 15 ans,
au service do M. Moga, rue de Metz, 62
Dans sa chute, Mme Bayard n'a reçu que de
légères contusions et a pu regagner seule,
son domicile
La Foire aux Chevaux
il a été conduit,, hier, sur le champ de faire
des allées de Garonne, 590 chevaux, 170 ânes,
i!0 vaches, 3 v>eaux. Il v nvait passablement
de monde ; peu d'affaires ont été traitées.
B. A. M.
M
SOUffri M PRÉPARATION MILITAIRE D» LA HAl'TÏ-OAROieB
Demain jeudi. 27 avril, ii 8 heures } du soir, am-
phithéâtre de l'ancienne l'acuité des lettres, rue do
Rémnsat : Cenféreuees par M. Arles, prolesseur à
l'KOOle primaire supérieure de Toulouse.
Dlmanclie, 30 avril : Séance de tir à Pecli David.
Les momihres devront être rendus sur le champ de
tir à 7 heures précises du matin.
VELO-SPORT DE LALANDE
La Société ouvrira sa saison de courses par le.
cJumuipionnat d* 25 kikraiètres, qui aura lieu sur la
routo de VUlemur, dimanche procttain, 90 avril.
Le dé,r»art sera donne à 3 l»eure.s du soir, siège du
club. Les enffaigfiments sont reçus chez M. Bouzignes.
Les sociétaires sont priés de se rendre à la réu-
nion qui. aura lieu samedi, 28 courant:
AVIS ET CONVOCATIONS
LA. TOULOUSAINE. — Ce soir mercredi, 20, répéti-
tion générale.
OOMITË DE DEFliNSE DU COMMERCE. — La
conférence organisée par le Comité de Défense du
Comimerce et de l'Uidnatrie doit avoir lieu ce soir
mercredi, à 9 heures précises, dans la saUe de l'an-
ciennue Faculie des lettres, rue de Rémnsat. Il sera
traite au sujet suivant : « La Banque de France,
son rôle, son organisation. »
Syndicat des chasseurs
Les membres du Syndicat des chasseurs et
propriétaires de Venerque et des communes
voisines (Le Vemet, Lagardelle, Miremont,
Grépiac, Labruyère d'Orsa.Auragne, Noueilles,
Issus, Espagnés, Clarmont et Labarthe-sur-
Lèze), sont priés de se rendre le dimanche 30
avril, à 2 heures de l'après-midi, à Venerque,
dans la grande salle de la mairie.
Asssi ation des
Jeunes Filles Royalistes
Ç; u * K *rons demain le programme du
concert des Jeunes Pilles royalistes. On trou-
c ^A des à Posent, chez MM Laffau-
*2ïJ£iiI 0 îi A *£°Sf« nB *!»e ; à la Papeterie
Genéraie, 44, rue Alsace, toute la journée, et
à la rjermanence de l'.Action Française 36 rue
des Filatiers, de 2 heures à 4 heures '
Les personnes qui voudraient bien donner
des lots pour la tombola sont priées do les
porter à la « Gigaratt» », rue Memtardy, où Ils
seront reçus avec reconnaisance..
Association Amicale
8 La Cigarette »
Nous rappelons à nos amis que le premier
dîner mensuel de l'Association aura lieu le
samedi 29, à 7 h. i précises, dans les salons
de la rue Montardy.
Ce dîner sera présidé par une personnalité
des plus sympathiques de notre ville que la
plupart des membres de La Cigarette auront
à cœur d'entourer pour cette charmante inno-
vation.
Les inscriptions seront closes définitivement
jeudi soir 27. Avis aux retardataires.
L'Abattoir
On nous communique :
.
Eugène Maury, maçon, boulevard Lascsro&ses, 4
et PhUomène Lascabelies, chemisière, rue Saint
Charles, 9.
Jean Pauly, employé boulevard Lascrosses, 1, et
Jeanne Goux, ménagère, rue des Près, 21.
NAISSANCES DC 24 AVRIL
Georges Ghasselot, chemin de Nègreneys, 13 bis.
Marcel Baudenon, rue Denfert-Rochereau, 30.
Simonne Lassai*, allée Lafayette, 13.
Lucienne Dufaur, place Dupuy, 32.
Maurice Charlionais, rue de la Pomme, 69.
Louis Maylin, rue Saint-Ursule, 7.
Maurice Rieux, rue Tournante de LuHPé, 67 bis.
Augusta Toussaint, avenue de Lombez.
Jeanne Lascours, rue du Télégraphe, 7.
DÉCÈS DC 25 AVRIL
Marguerite Laurens, 23 ans. rue Taupln, 4.
Madeleine de Mones, 13 ans, rue de» Fleurs, 13.
Henri Triarc, 3 mois, à Lalande.
Armandine Millet, épouse BarUhe, 34 ans, rue
Rempart- Villeneuve, 1.
Marie Camalet, veuve Auriol, 62 ans, rus du
Taur, 49.
Jean Lescat, 77 ans, Petite rue de la Colorai-
nette 1
Augustin Valax, 68 ans. place des Pénitents
Dlanca, 1.
Hospices, 2.
Hapttal militaire, 1.
§ë$M. êëâ
maghzen, les portes sont insignifiantes ; le-
consuls en résideifco à Fez se sont réunis 1
même jour et ont conseillé à leurs nationau-
de gagner la côte aussitôt que les communica
lions leur permettraient do le faire sans dan
ger.
PROTESTATION CONTRE U DÉVOLUTION DES BIENS
ECCLÉSIASTIQUES
Au début de la séance du matin du conseil
général, M. Delpech-Cantaloup proteste éner-
giquement, au nom de MM. de Cassagnac,
marquis de Pins et en son nom personnel,
contre la loi de dévolution et ses conséquen-
ces. Voici le texte de sa protestation :
« En présence d'un débat qui offense toutes
ses croyances et ses traditions, la Droite du
conseil général dépose une protestation collec-
tive.
• Nous protestons comme catholiques, com-
LE CnOlWTOURE ITALIEN
La mission française
Rome, 20 avril.
Hier soir, une brillante K^ception, au Pa-la><
Faruèse, a clôturé le séjour officiel, à Rom*'
de la mission française. L'iUuminatUwi de 1
façade du palais présentait un, aspect fééri
Le corps diplomatique, les mir.l15.tros, le*
hauts fonefccainaire.s, ainsi que de nombreu'-
offloiera généraux, des députés, des sématomv
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

MERCREDI 26 AVRIL 19H
APEiUTtF TONIQUE
m GiÊNËREIIÏ tT QUINQUINA
VIOLET FRERES. TROIS 94 95
94 85 94 -i5
95 05 94 85
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Banque de France cpt
Banque de France tmo
Banque Paris
Comptoir d'Escompte
CrMH Foncier
Crédit Lyonnais cpt
Crédit Lyonnais tme
Société Générale
Banq ne ottomane cpt
Banque ottomane tme
Bc-nc-Guclma cpt
BOne-Guelma tme
Est-Algecen cpt
Est-Algérien tme
Est ept,
Est Une
Parls-Lyon-Médlterranco cpt
Paris-Lyon-Médlterranée tme
Midi cpt
Midi tme
Nord cpt,
Nord tme
Orléans
Ouret
Ouest Algérien
Autrichien
lombards
Nord-Espagne cpt
Nord-Espagne tmo
Politisais
Saragosse cpt
Saragosso tme
'S m 'agtue TransaUantlque
Messageries maritimes ,
Métropolitain tme
Suez (Sanal niant.) tme
Thomson-Houston
Société d'électricité de Paris
Rio Tinto tme
Charm. Sosnowice cpt
Charb. Sosnowice tme
Carmaux
OBLIGATIONS
Ville de Paris 1865 4 %
— 1869 3 %
— 1871 3 %
— 1875 4 % -
— 1876 4 %
— 1892 2 1/2 %
— I89i-1896 2 1/2 %
— 1894-9B 2 1/2 % quart
— 1898 2 % quart.
— 1899 2 %....
190; 2 t/2 %.........
— 1905 2 3/4 %
Communales 1879....
Foncières 1879
Communales 1880......
Foncières 1883
— !885
Communales 1891
— 1892 v, ,.
Foncières 1895
Communales I8S9
Foncières 1993
Communales 1906
Bône-Guelma
Est-Algérien ., '..
Est 8 % ancienne—
Midi 3 % ancienne
Nord 3 % ancienne ,
Orléans 3 % ancienne
Ouest 3 % ancienne
Ouest-Algérien
P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne) .
Autrichien 3 % 1" hypothèque
Lombarde ancienne.
Nord-Espagne
Portugais
Saragosse
Panama lots libérés
Suez 3 %
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BOURSE DE LONDRES
Consolidé anglaisSl .3 18 italien 17! .'.
3 % français 95.. .. Suez 216 12
Banq. ottomane. . Il . 1 4. Egypte 1J2 1.4
MARCHÉ EN BANQUE
Intérieure 84 10
COURS DES PRIMES
3 % dont 50 dont 25
3 % dont 10 96 10 lixtér. dont 50..
Banq. ottom, d. 5 dont 2 fr. 60...
Rio dont 20 1727
Rio dont 10 17i9 .. dont 5
MARCHE EN BANQUE
Etat d'Alagoas
Briansli
Cape Copper
De Beers
Huanchaca
Charbonnage Lavlana
, Syndicat Minier
I Tharsis
I Chartered
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Goldflelds
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Notre Voyage
A MADRID, L'ESOURIAL. TOLÈDE, BURCOS
ET BAYONNE
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I I/ondres
I Allemagne
Espagne (court),.....
Espagne (long)
Buenos-Ayres (or)...
CHANGE
2.-, 29 .1;2,
123 .5,8.
4oS .3|3.
461 3.4.
172 .513.
BOURSE DE TOULOUSE
Fonds d'Etat français. — 3 % au porteur 96;
aanoriissahlo 96 30.
Emprunts de villes (Ville do Paris). — Obligations
1860, 4 %, 541 ; 1S7Ô, i %, 540 ; 1892, 2 1: %, 366;
1904, 2 J %, 447.
Valeurs françaises. — Obligations, Communales
1879, 2 60 %, 4«5 75 ; Foncières, 1883, 3 %, 421 uO;
Communales MU. 3 %, 397 ; foncières 1909, 2àb;
Crédit Lyonnais, ex-couip. 26, 1473 ; Est, obligations
3 % nouvelles, 430 ; Lyon â la Méditerranée (Pans
à), Fusion 3 % anciennes 419 ; Midi, obligation 3 %
anciennes 416 25 ; Nord, oUigaiLons 3 % nouvelles
422 ; Orléans, actions ex-coup. 115, Î206 ; Ouest
obligations 3 % anciennes 425 50.
Fonds d'Etat étrangers. — Extérieure, Espagne,
coupures 160 .pesetas 97 60 ; Maroc, 5 % 1910, 524;
Rusée; consolklé, ire et 2* série, 96 10 ; Russe, 5 %
19C«, 101 95 ; Colombien 5 %, 504.
Valeurs étrangères. — Andalous (Ch. de 1er), ac-
tions ex-couip. 3tt, 264 ; Lombardes 3 % X, 284 50;
Nord de l'Espagne (Ch. de fer), obligations 3 % 3*
série 357 ; Action Banque d'Athènes 134 ; Volga-
Bongortlma 4 %, 4&S.
Valeurs diverses (actions). — Société Méridionale.
Transport de Force ex-coup. 13, 690 ; Mines de
Carmaux ex-coup, et, 2330; Verreries de Carmaux,
ex-coup. 53, 550 ; L'Epargne, ex-coup. 23, 330.
Valeurs diverses (obligations). — Département de
la Haute-Garonne 457 ; Ville de Toulouse 1S89 (500
fr.) 513 ; Moulin du Bazacile 4 %, 300 ; Société Tou-
lousaine d'Electricité 5 % 19C8, 490 ; Société Hydro-
EJeotrique Rous.siiijlÏTON :
à Lectoure, pharmacie Rieau.
ô N'érac pbarmacie Dubor
6 Auch. pharmacie Lacoste,
au Creuzot pnarmacte Thomas,
à l^avaur pharmacie Berdauon.
ii ltéalmont, pharmacie Gisclard.
à Carc.ssocine pharmacie Gros.
- A Taiflefer
à Castelnaudary." pharmacie Roques,
a Decazevilie, pharmacie Delon
àiGail'ac, pharmacie' Bournazeau.
à I^abastide-Houairoux, ph Mijoun
à Revel pharmacie Derro-Mondot.
à Puylaurens, pharmacie Rouyssoa.
i Valence pharmacie Pujol
à nuxjc-d'Aud» pliarmacte tlberny
â Peyriac-Mitiervois plue Caffort
à Caunes-Minervois, pharmacie Gros
5 Olonzac. pharmacie Couget
,à Lézignan, pharmacie Salauze.
à Vil'cfranche-Lauragais. ph Lacour
à H iuterive pharmacie Vinche.
6 Cnzères pharmacie Manadé.
a Carbonne. pharmacie Guillamat.
a Luchon. pharmacie Bauzil.
à Tarascon-sur-Arièse. ph;e Ri]I"é
à Montréjeau, oharmacie Mondon.
à Salies-du-Salat. phie Fervié-Gaurel
à Saint-Girons phie Caiihassou.
! à Saint-Martory, pharmacie LJZ«.
à Lavelanet. pharmacie Bédail.
à Mirtpoix, pharmacie Porcher.
à Isie-t ur-Tarn, pharmacie Ratier.
à Rabastens pharmacie Cabié.
à Cordes, pharmacie lrissou.
a Saint-Antonm. pnarm' l'.oussennac.
à Nègrcpelisse, pharmacie Laplume.
à Montastruc pharmacie Escudié-
à Graulhet, pharmacie Mauriés.
à Valence-d'Agen. ph" Bentalott.
à Castelsarracin, pharmacie Méroll;
à Ileaumont-de-Lomagne, p 1 ' Labcde,
à Moissae. pharmacie Frayssi et.
à Verdun, pharmacie Bonnot.
à Montech, pharmacie Lavigne.
a Rieumes, pharmacie Cirait.
à l'Isie-en-Dodon pliarmacie Lavail.
à Samatan, pharmacie Cayre.
à Boulagne, pharmacie Pujos.
à l'Isle-Jourdain. pharmacie Savelll.
à Gimont, pharmacie Sarran
à Miélan pharmacie Pérès
a Montréal, pharmacie Labatut.
4 Vic-Fezensac, pharmacie Marsan.
à M'.xande, pharmacie Dunlho.
à Nogaro, pharmacie negagnon.
fe Eauze, pharmacie ^".azaubon.
& Riscle, pbarmacie Lignai.
à Condom, phurmarie Martin.
à Alzonne, pharmacie Oourdou.
aiames
des Nsrïs
MURisriiÉfli - mmm
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18 Feuilleton du 26 avril 1911
L'Ivraie
PAR
Jean iMISSMY
VIII
CHEZ LE JUGE
Monsieur le juge, répliqua Lioaiard
en levant le bras comme pour prendre
Uieu à témoin de la vérité de ses pa-
roles, c'est le premier procès de ma vie
Lui, vous le connaisisez, n'est-ce pas
Jugez vous-même.
— Tout le village de Sicard. s'il le faut
reprit Janquet en s'animant, viendra dé-
poser en ma faveur.