26 Avril 1911 - Bibliothèque de Toulouse

More documents

Recommendations

Info

MERCREDI 2a AVRIL t9ii Do la République française (progressiste) : . A côté de . l'eHet d'audience ..du mmis- tre il convient de placer « reflet d audience . îrTm débuté interpoliateur qui accusa tes fnl " rte Tapproprier les versements op'nîux caisses de retraites par les agents rÔ » 0 Il U pa"raît que ce fait là aussi est inexact. Deux Compagnies, celle de l'Orléans et celle de l'Est, ont déjà protesté do la manière la. mus nette contre cette accusation, dont il était cependant très facile de vérifier le bien fondé avant de la lancer à la tribune. ; La Compagnie d'Orléans déclare que bien loin do retenir aux agents révoqués l'argent de leur retraite, elle leur rend l'argent qu elle mêm e a versé à leur compte et pour eux. , La Compagnie de l'Est répond, die son côté en citant l'article de son règlement de retraites de 1891, aux termes duquel e.llo res- titue à tout agent démissionnaire ou révoque le montant des retenues opérées sur son trai- tement ainsi que les intérêts composés. «- » Alors ! Alors ! Est-ce ainsi qu on dit la vérité au Palais-Bourbon dans les débats les plus graves par les conséquences financières et politiques qu'ils peuvent entraîner T » Le Voyage Présidentiel A Kairouan Kairouan, 25 avril. Le président a commencé aujourd'hui sa journée par la visite de Kairouan, la ville sainte. Il a fait en voiture le tour des rem- parts ainsi que des deux mosquées principa- les. Rappelons que les mosquées de Kairouan, seules die toute la Tunisie, sont ouvertes aux non musulmans, depuis l'occupation de la ville par les Français, en 1881 ; toutefois, M. Fallières n'y pénètre pas. . Pendant que le président parcourt Kai- rouan, l'aviateur Bouvier, parti de Sousse, vole avec un biplan au-dessus de la ville,. pro- voquant un vif mouvement de eurtosrte. C'est en effet,, la première fois que la po- pulation kairouone voit un aéroplane. Bou- vier a évolué pendant un quart d'heure : il se dispose à atterrir, mais malheureusement le. terrain est pou favorable et l'appareil se heurte, pendant la descente, à uirrmur et se % brise complètement ; Bouvier s'est blesse à la figure et aux jambes, mais sa vie ne paraît nullement en danger. Après avoir fait prendre des nouvelles de l'aviateur, M. Fallières quitte Kairouan à 9 h., se dirigeant sur Sousse. / A Sousse Sousse, 25 avril. M. Fallières, arrivé à Sousse à 11 h. i, est salué, sur le quai de la gare, par l'amiral Bel- lué, arrivé hier à Sousse avec son escadre. Les torpilleurs sont entrés dans le port ; les grosses unités sont mouillées en rade. Le président remet quelques décorations à des officiers et des sous-officiers, puis il se rend au Contrôle où il déjeune. LES CONSîlLS GÈNÉRAD Alençon, 25 avril. Le conseil général de l'Orne a renvoyé à l'examen d'une commission un vœu de M. le baron de Mackau, demandant que la loi sur les retraites ouvrières et paysannes soit revisée dans le but de la simplifier et de la rendre plus claire et qu'en attendant cette revision nécessaire, l'application soit suspendue. Lille, 25 avril. Au conseil général du Nord, le président, M. Vancauve ven Berghe a fait connaître la ré- ponse de la Compagnie du chemin de fer du Nord, au vœu déposé à la dernière session tendant à ce que les conseillers jouissent de billets à prix réduits ou de cartes gratuites de circulation. La Compagnie a opposé à cette demande, une fin de non recevoir absolue en s'appuyant sur une décision du conseil d'Etat, qui a re- poussé un vœu analogue du conseil général de Seine-et-Oise. Le conseil a repoussé à une forte majorité un vœu socialiste demandant la nationalisa- tion des Compagnies d'assurances et à une seule voix de majorité, une proposition tendant à une étude par l'Etat de la création d'un système d'assurances parallèle aux Compa- gnies. Cliez; les Cheminots Toujours des exigences Paris, 25 avril. Les mesures de bienveillance prises par le gouvernement à l'égard des agents du réseau de l'Etat qui s'étaient mis en grève, n'ont pas réussi à désarmer les meneurs ; elles sont ju- gées insuffisantes par le Syndicat national des chemins de fer ; les meneurs de ce Syndicat révolutionnaire exigent, en effet, la réintégra- tion de tous les cheminots révoqués sans aucune exception et voici ce qu'on peut lire dans le dernier numéro du 21 avril du journal de ce Syndicat, la Tribune de la voie ferrée : o Nos camarades ne sont pas tous réintégrés; il en reste encore contre lesquels aucun fait autre que celui de grève, ne peut être reproché et qui sont à attendre leur réintégration ; pourquoi ceux-là restent-ils en arrière et tous les autres, les malheureux, qui ont été con- damnés sur la plainte d'individus dont la con- duite aura tôt ou tard sa sanction ? Pour ceux ci une question précise fut posée à M. Dé jean, sous-directeur, lors de son passage à Rennes, le 3 courant ; il répondit : a Jamais ils ne seront réintégrés »; enfin, nous sommes fixés sur les bonnes intentions du gouvernement ; il est vrai que nous commencions à l'être en voyant tous ces déplacements de nos camarades qui n'ont pas eu la bonne for tune d'ôtte réintga'és sous l'aiioienne direo tion. » Eli bien ! camarades, laisserez-veus les vôtres dehors ? Non, je ne puis pas le croire 1 Il faut que tous reprennent leur place parmi nous ; il ne faut pas que la lâcheté des gou- jats, qualificatif le plus propre que je puisse attribuer à ceux qui portèrent plainte contre nos camarades, fasse des victimes; la besogne sera rude, tant mieux ; mais me servant de l'expression employée, dites-vous bien que jamais nous ne devons désarmer. » Tel est l'effet produit sur les cheminots du Syndicat national, pair la clémence ministé- rielle ; ce syndicat se montre plus arrogant, plus insolent que jamais à l'égard des direc- tions des chemins de fer de l'Etat et du gouvernement lui-même. INCIDENTS MILITAIRES Le vol d'une mitrailleuse Reims, 25 avril. L'affaire du caporal Deschamps, accusé l'avoir volé une mitrailleuse au 106° de ligne, qué était inscrite pour deux jours au rôle des assises qui vont s'ouvrir le 1 er mai, ne viendra pas à cette session. Deschamps est écroué à Châlons et le par- quet de cette ville a l'intention de faire subir au caporal un nouvel examen mental. M Vallé rappelle que c'est là ce qu'ont fait les "instituteurs ; il les en félicite et constate avec plaisir que les tribunaux leur ont donné ' 11 ' ' Tï « Persévérez, leur dit-il, dans cette voie et surtout persuadez vos élèves que s'ils veulent tenir honnêtement leur place dans la vie, 11 faut qu'ils aient toujours conscience de leurs devoirs, et lo premier de tous ces devoirs, c'est le resipect des lois et du pacte social qui nous gouverne ». LES SCAMLES DU QU\1 D'ORSW Chédanne à l'instruction Paris, 25 avril. En possession de tous les renseignements recueillis fxiit par les inspecteurs des finan- ces chargée de vérifier les comptes Hamon, soit par M. Boulet, attaché au service des liquidations au nnnistàie des affaires étran- gères, M. Drioux a procédé cet après-midi à l'interrogatoire de l'architecte Chédanne, en présence de M.* le bâtonnier Ployer, son avocat. L'arrivée do Chédanne dans les couloirs du Palais a fait sensation. L'architecte, venu en taxi-auto de la prison de la Santé, était accompagné par deux inspecteurs de la Sûreté ; pour éviter les photo- graphes, Chédanne s'entoura la tête d'une couverture de voyage ; à l'entrée de la ga- lerie d'instruction, son beau-père, M. Lemenil, vint le rejoindre, et comme Chédanne lui an- nonçait son intention de protester contre l'in- discrétion des photograplies, M. Lemenil le calma. « Voyons, ne dites rien, lui dit-il, vous êtes un honnête homme, vous n'avez pas à vous cacher. » Chédanne continua donc son chemin et lors- qu'il arriva à hauteur des appareils photo- graphiques, les inspecteurs l'entourent si bien qu'aucun cliché ne put être pris ; l'architecte pénétra aussitôt dans le cabinet de M. Drioux, où l'interrogatoire commença. L'interrogatoire a été fort long; en présence des explications fournies par l'inculpé, M. Drioux, après entente avec le procureur die la République, a décidé de le mettre ce soir en liberté provisoire.' Au cours de son interrogatoire, qu'il a subi en présence de son avocat, M» Ployer M. Chédanne s'est expliqué sur trois griefs rele- vés contre lui. En ce qui concerne les tapisseries de Gobe- lins trouvées dans son bureau du ministère des affaires étrangères, M. Chédanne a déclaré que chaque fois que des tapisseries devaient être envoyées à une de nos ambassades à l'étranger, elles passaient d'abord dans son bureau, où il pouvait juger de leur effet. D'ailleurs, les tapisseries en question lui avaient été envoyées par M. Pichon, alors ministre des affaires étrangères, auquel il avait remis un reçu, et, de fait, on a retrouvé et l'ordre de M. Pichon et le reçu de M. Chédanne. On avait reproché à l'architecte des affaires étrangères d'avoir remis à M. Hamon une som- me de 280.000 francs. M. Chédanne a demandé au juge si l'on pouvait lui faire un crime d'avoir aidé un haut fonctionnaire qui s'était trouvé subitement à découvert par suite d'avances faites à des ambassadeurs au moment de leur départ. D'ailleurs, le prêt fut consenti devant notaire et M. Chédanne prit hypothèque. Enfin, l'architecte a expliqué à M. Drioux que si l'on avait demandé à M. Devambez de signer deux soumissions de 6.900 et 10.100 fr.. c'était afin d'utiliser un reliquat sur le budget de 1909. mais qu'il n'avait nullement l'intention de faire état de la première soumission de J ~.000 francs. C'est à la suite de ces explications que M. Drioux a décidé de remettre M. Chédanne en liberté sans caution. LE TRAFIC DES DÉCORATIONS Clementi à l'instruction Pciris 35 ftvril Cet après-midi, M. Clementi. président de la Ligue Nationale Humanitaire," accompagné de son défenseur. M 0 Decori, a été entendu par M. le juge d'instruction Tortat ; il a expliqué au magistrat que le mandat de 800 francs en- voyé par Valensi et trouvé à son domicile, n'était pas destiné à payer des diplômes de décorations, mais à rembourser un prêt qu'il ava|t consenti à Valensi sur les fonds de la A L'ETRANGER Les Evénements du Mexique - New-York, 25 avril. Les négociations pour la paix seront entre- prises à Washington par M. Madéro et le leader Gomez avec les déléguée du gouvernement Mexicain. Les insurgés réclament l'amnistie complète et la garantie que les réformes projetées seront exécutées. En outre, M. Madero devra occuper le poste do vice-président de la République. Le Cinquantenaire Italien Le» souverains suédois Rome, 25 avril. Les souverains suédois sont arrivés à 10 h. 45; ils ont été salués à la gare par les souverains italiens, les ministres et les autorités. Les deux rois ont passé la»revue de la compagnie d'honneur. Le maire a souhaité la bienvenue au roi au nom de la ville. Les trôupes rendaient les honneurs ; le long d,i parcours, la foule a acclamé les souverains. Les souverains se sont montrés deux fois au balcon pour remercier ; ils ont été accueil- lis par les ovations des personnes présentes. La République Portugaise La Séparation Lisbonne, 25 avril. Les prêtres professeurs au séminaire de Santarem sont arrivés à Lisbonne pour exa- miner, sous la présidence du patriarche et avec les autres prêtres, la loi die Séparation. La réunion générale à Lisbonne des prélats portugais aura lieu seulement au commencement de mai. Rome, 25 avril. Le projet de loi de Séparation au Portugal est jugé à Rome comme une monstruosité ju- ridique ; les républicains portugais choisis- sent dans les législations présentes et passées les dispositions les plus tyraimiques et en com. posent un amalgame légal, sans même chercher à pallier les contradictions choquantes ; ainsi, ils proclament la liberté et aggravent les dispositions les plus despotiques des régimes ré. galiens. Inutile d'ajouter que le Saint-Siège n'est dis- posé on aucune façon à accepter de pareilles lois. l>e Portugal se précipite dans l'anarchie qui accompagne toujours los persécutions reli- * / gieuses. Faits Divers ARRESTATION D'UN FORÇAT ÈVADÈ Dunkerque, 25 avril. ' Lo nommé Georges Kriegel, forçat éuadé de la Guyane, a été arrêté ce matin à bord diu trois-mâts russe Sylfide. arrivé de oe port, où M avait relâché dans son voyage du Pérou a Diin.kerqniie. Kriegel, se disant Espagnol, s'était introduit crandestinomauit à bord et s'était engagé comme marin pour prix du passage. GRAVE EXPLOSION Aucli, 25 avril. ! Vers deux heures, cet après-midi, une ex- plosimin s'est produite dans la pharmacie de jM. t.aoombo, qui préparait, un produit photo- graphique pour le compte de M. Duffart, pho- to graphe Ce dernier, projeté cm pleine rue, a eu les membres réduits on bouillie, i Le pharmacien est dans une situation très grave** Les vitres de la salle voisine du Conseil (général, où la séance allait être reprise, ont volé en éclats. LA FOLIE D'UN MAGISTRAT Gênes, 25 avril. Le substitut du procureur du roi est de- venu tout d'un coup fou furieux. Il était sorti de sa maison comme d'habitude, quand tout à coup U commença à pleurer et à demander l'aumône aux passants. Furieux, lo procureur du roi se jeta sur tous ceux qui lui refusaient l'aumône et les battit ; il n'a pu être maîtrisé que grâce à l'arrivée des carabiniers qui le transportèrent dans une maison de santé. LE POLICIER CAMBRIOLEUR Paris, 25 avril. Warzé, qui avait déclaré ne pas vouloir prendre d'avocat, s'est décidé à demander à M 0 Clément Charpentier de vouloir bien pré- senter sa défense. Warzé se dit victime d'une vengeance ; ce serait, diaprés lui, un cambrioleur qu'il aurait fait arrêter ûi se serait vengé do lui en le dénonçant faussement. pttae un pramier détachement, venant de G«zam ^ I";, 1 Xi SnSS&eur d'Autrtcl» a ^ au tetnt-Père see lettres de créance I accréditant auprès du Saint-SClàge , -La «irise e* terminée à Cxmstantmople- U> «rottpe.Mwljili. «u comité Utvton «l'"»*;» 1 * nom* à ses revendications, a la suite do 1 interven- tion do Mahmoud Chevket Pacha. L'IMBROGLIO ; le marché du caoutchouc a été tr*» Londres tuer et aujourdh'ui ; U, fY,;,,,, luit à 317. MaUca -'bu 'M, Enslern el (Chîkis), Imerethie (Sharpe), Sara (Pagny), Panes en l'Air fRovella), Henmione II (Ed. Haes), Albergeot (F. Lane), flvrcan (Kennedy). Bas les Masques II (Wood- land), Giblas V (T. Robinson). Fauvette IX (J. Bara), Adorée (X.). Pronostics Parts-Sport : Tonton Emile, Cissy — Delizia, Mi- sère — Prestissimo II, Versoix — Flossie, Pana- ohe 11 — Eucalyptus II, Le Grésil — Sir Peter. Babel. La Liberté : Tonton Emile, Cissy — DeUzia, Mi- sère _ prestissimo II, Versoix — Flossie, Pana- che II — Eucalyptus II, Le GrésU. — Sir Peter, Babel. „ ., L'Intransigeant : Cissy, Tonton Emile, — Sceur Marie Delizia — Prestissimo II, Versoix — Pana- cée II, Flossie — Le Grésil, Coypel — Babel. Her- mione II. Les Débats : Cissy, Ormou: — Gomme-Laque, Medéo II — Versoix, Boullka Panactie II, Aza- rias — Eucalyptus II, Vert et Rouge Babel, Sir Petet. Toros à Béziers LA GKAN COEBIB» DR MCKRTK DU 7 MAI PROCHAIN Matadores : Rafaël Cornez [GaUito) et Tomas Alarcon IMazzantînito). — 2'oros andalous de la célèbre aanaderia de Arribas hermanos, aujourd'hui pa. 6I0 Romero. Tomas Alarcon Mazzantinito à ses excellentes qualités à la cape et à la Muleto joint celles d'un des meilleurs banderilleros de notre époque. Toutes les suertes, pour le placement des banderilles lui sont familières. QueUes que soient les con- ditions des toros qu'U a devant lui, quelque diffi- cultés qu'ils présentent, Tomas sait, en utilisant son grand talent de banderillero, se faire applaudir en posant magistralement ses paires. Une suerte des plus difficiles, dans laquelle 11 excelio, et que peu de matadors peuvent se permet- tre, c'est la pose des banderilles courtes al quiebro. li s'est fait une spécialité dams ce genre, et H a acquis une juste renommée. Lo regretté Pascuai llllian, le chroniqueur de la populaire revue taurine Sol y Sombra, l'a appelé le roi des banderilles courtes. Nous savons QUO Maziautinlto a le srand désir de tulaira a.u public bitterois, et son gr*iui amour-propre aidant, tout permet de croire qù'U sera donné aux aficionados qui rap- proche des Iles Britanniques. ou note 748 m/m, on Ecosse et 7;*i an Irlande. Le veut modéré ou assez Ion. sur ia itoûcne est Variable en Gascogne et souflle du nord en Pro- vence. Des pluies sont tombées sur lo aord d» l'Kuroix et dans quelques stations d'Autriche. En Frar.'-o le beau temps persiste ; la icoij»erntur» a baissé sur presque tout le Continent, c* matin le t'hermamètre marquait 5 à Vardm, 9 à Nancy et à Nantes, 10 à Paris, 23 à Alger et b au uiom Venloux. . En France un temps généralement nuageux avec quelques ondées dans le nord est probaM» ; la tem- pérature va rester voisine do la normale. Inspection ÛGS Centres à'Aviation •Le colonel Hirschauer, sousdirvetcur des services aéronautiques au miuusièrc de la guerre, est allé visiter l'école miilitaije d'aviation de Pau Accompagné de deux officiers du génie, il a été reçu par le lieutenant Princeteau, directeur de l'école, qui l'a aussitôt conduit en au- tomotbiile à l'aérodrome Blériot, où lui ont été présentés les officiers élèves aviateurs. Parmi ces derniers, sept viennent de subir avec succès les épreuves du brevet dc pilote devant un commissaire de l'aéro-club de France. Ce sont : les capitaines de Lajous, de l'école d'artElerie de Tartes ; et Echer- nann, du 24e d'artillerie ; les lieutenants Wi- mar, dm 58e d'artillerie ; Clerc, du 6 e d'infan- terie ; Pujo, du 18e ; Sourdeau et Ducourneau. du 49». Il est probable que les élèves resteront à Pau jusfTu'au l« juin ; après quoi ils seraient dirigés sur Etampes, où la maison Blériot a son aérodrome d'été. Le but. pirinciipal de la visite du colonel Hirs- abauer à Pau est l'étude de l'aménagement du futur champ d'aviation militaire dont la créa tion cet décidée. CARNET NÉCROLOGIQUE C'est avec uine bien douloureuse surprise que nous avons appris la mort de Mille Meule leine de Monès, retournée à Dieu lundi, à l'âge do 13 ans- Tous ceux qui la voyaient passer indifféren- te à ce qui amuse les antres enfants, son re- gard si droit semblant chercher plus haut où se reposer ; ceux-là surtout qui avaient as- sisté, il y a si peu de temps, à sa première communion et qui étaient restés frappés de l'expression vraiment, surnaturelle de son vi- sage, n'ont pas été surpris qu'elle ait vu venir la mort sans effroi. De la vie, 'elle n'a connu pourtant que les joies les plus pures, au sein de sa famille, dont sa tendresse était le sourire. Dieu a voulu lui en épargner les tristesses. En quelques jours, la maladie, qui semble s'acharner da- vantage sw les corps les plus robustes, a fu.it son œuvre, et, tandis qrj'eOe pressait sur ses lèvres ce crucifix qu'elle aimait tant, son âme est remontée au ciel. Par son intencessioai près do Dieu, puisse telle faire trouver à ses malheureux parents, dans leur foi profonde, un adoucissement à leur immense douleur. Nous nous associoms respectueusement 8 leur deu.iJ et nous les prions de vouloir bien agréer l'expression -de notre vive sympathie. "phémérides toulousains3 Bulletin Financier 26 AVRIL Saint du 'jour : Saint Clet. Fêtes à souhaiter : Saint Frédéric, Saint Polycarpe. Lever de la lune. 3 h. 57 matin ; coucher, S h 55 soir. Lever du soleil, 5 h. 56 ; coucher, 6 h. .'s. IL Y A CINQUANTE ANS 21 AVRIL 1861. — M. Ambroise Thomas arrive à Toulouse pour inspecter le Conserva- toire. — Mort du comte Alfred de Pompignan. Conseil Général Séance du 25 auril Peu de monde aujourd'hui aux abords da Conseil, général, l'intérêt de ces séances n« paraissant paa sans doute palpitant aux élec- teurs, même influents, du département. La séance est ouverte à 2 heures et demie, sous la présidence du docteur GuiBiem. Une trentaine de conseillers y assistent. M. le docieur Guïlhem propose une adrcssi, de sympathie à M. Cruppi, à rocoaedon de » complicaiion des affaires du Maroc. M. LXuPi>i saura, dans les moments diff-icUes, qu u a des amis à l'assemblée départementale de ia Haute-Garonne. Le Conseil adopte. _, Encore une adresse de sympathie a .M. L& baeh. ingénieur départemental, qui Vient de prendre sa retraite et on aborde tes iuiaires. Un télégramme du Conseil •général du Gers . annonce la nomination de trois de ses membres pour la question de cession d'un tronçon de raccordement de cliemm de fer départe- mental. M. Bormemaisori propose au Conseil géné- ral de voter des subventions pour les coinniu nos pauvnes qui n'ont pas de pompes à incendie, afin de les aider à an faire l'acqui- sition, pour wmbattre oe fléau du feu quand il se déchaîne sur elles. Le Conseil adopte le principe de cette subvention. LES SUBVENTIONS Un vague démenti Paris, 25 avril Un haut fonctionnaire de l'ambassade d'Al- lemagne a fait à un de nos confrère* de 17n transigeant tes déclarations suivantes : » Je vous autorise absolument à démentir cette ver- sion des entretiens diplomatiques de la semaine dernière, c'est de la fantaisie, de la haute fantaisie. Jamais l'ambassadeur d'Alle- magne n'eot Intervenu ni directement, ni in- directement en se faisant, annoncer dans un conseil du cabinet du ministère français. Ce n'est du reste pas une démarche qu'un diplo- mate avisé puisse faire. Donc, il n'y aurait rien de vrai dans ces bruits | que l'interven- tion française aurait été subordonnée à lac ceptation par l'Allemagne, n»Mi de vrai. » Naturellement, la réserve diplomatique m'empêche de vous donner les détails de la réalité des ohoses ; mais encore une fois U n'y a rien de vrai .dans ce bruit. » Ce démenti fait allusion à l'incident suivant Vendredi dernier, au cours de la séance du conseil de cabinet tenue sous la prési- dence de M. Monis, M. de Schœn se fit annoncer et demanda M. Cruppi ; celui-ci partit aus- sitôt de la salle du conseil — qui continua — et alla trouver M. de Sohœn. Il resta en con- férence avec lui dans un des bureaux du mi- nistère pendant environ une demi-heure ; M. Monis vint un moment les rejoindre, mais ils retournèrent loua deux dans la salie du conseil où la séance continua. PETITES NOUVELLES Sr, avril. — Lee cliantteis (S un construictewr de navire», a Honneur, ont été détruit», tuer eotr, a o ûourcs, j«ar un tnrendin dû a la malveillance. -- l,e K itTvemvfneim avant dée-lde l'envol a l'Ile d'Ouasa w* d une H»OM» des eoawpacntM do
MERCREDI 2Q AVRIL 19ii des précédentes sessions, est toujours de meurôe fort obscure. Un membre de l'assemblée déclara même, Van i>assé. QU'A était ailé rendre visite à la vacherie, mais qu'il n'y avait pas vu de va- Cti — 'Elles étaient sorties, flt observer quel- nu'un. et la question en resta là. Mais la question a fait néanmoins du chemin. Et à cette session, c'est le crédit lui- même qu'on parle de supprimer, parce que, ma foi, cet élevage n'a pas donné de résul- tats. Et une discussion est entamée sur ce point, à la suite du rapport de M. Duffln. al. Duffin déclare que la vacherie est mal aménagée, l'élevage en est médiocre et il conclut au rejet de la subvention demandée par le préfet. M. Viguié défend le crédit, et les vaches, c'est non seulement une vacherie modèle qu'on a à Paulhac. mais surtout, paraît-il, Hn.p. vacherie électorale. . , M Teigne renchérit et fait non seulement l'éloge de la vacherie, mais encore ceiui de son directeur ; il conclut au maintien de la ^?i££&F? ^T ^âJ Ses Va MaS rcfdgç n'entend f^^^ 11 demande môme pourquoi on a oontlc ccitto vacherie à M. Dûment. M Iêycue détend M. Dûment, M. Rouart aussi, M." Guiichou émet une opinion diffé- rente. En ce moment, M. Tolgne interrompt vive- ment M. Guichou. Vous pouvez crier, M. Joi- gne, je ne vous répondrai pas, M. Durand, votre voisin, sait bien pourquoi je ne vous répondrai pas. Ce petit incident, plein de sous-entendus, jette un froid dans la discussion. M. Sirvin ramène un peu de sérénité dans l'assemblée en disant qu'il ne faut pas mêler certaines questions personnelles aux intérêts du département que rassemblée a voulu servir eh votant une subvention à la vacherie. M. Rouart demande qu'on maintienne la subvention, mais qu'on l'affecte à l'établis- sement le plus apte à servir les intérêts aux- quels elle est destinée. Après une «ouvelle diiscussion et interven- tion de M. Barès, oui conclut au rejet de la subvention, le Conseil se met d'accord sur la proposition suivante : « Le Conseil adopte les conclusions du rapport tendant à la suppression du crédit alloué a-la vacherie et charge le préfet de faire des démarches en vue die l'attribution à un autre établissement agricole de la subvention allouée par le ministère de l'agriculture. » Un vœu de M. Rouart pour l'affectation de cette subvention à l'Ecole d'agriculture d'Ondes est ren- voyé à la commission. LAÏCISATION DE L'ASILE DE BRAQUEVILLE M. Rares soulève la question de la laïcisa- tion de l'asile do Braqueville. 11 demande que la question soit renvoyée devant la commission compétente. Le Conseil approuve. M. Rieux fait voter un vœu tendant à la réintégration des cheminots révoqués au cours des dernières grèves Le Conseil vote le vœu et se sépare à 4 h. 40 après avoir fixé sa prochaine séance à ce jour à 2 heiOTes et demie. A. C. Commission Départementale Dans sa séance du 24 avril, la commission départementale a solutionné une vingtaine d'ailaires. Eile a alloué les subventions suivantes 150 francs à la commune de Lez pour la cons truction d'un lavoir ; 250 francs à la commune de Lecuing pour la construction d'une mairie; 80 francs à la commune do Mauvezin-de-lTsle pour lempierrement d'unft>section du chemin rural dit « la Pautcho » ; 50 francs à la Société d'assurances contre la mortalité du bétail de Cintegabelle, en guiso de subvention supplé- mentaire; 250 fr. à la commune de Valentine pour les travaux de réparation à effectuer à la mairie. Eile a approuvé : l'ouverture et la construction d'une voix d'accès à l'Ariège intéressant la commune de Lacroix-Falgarde ; l'état des prestations et des taxes vicinales à recou- vrer en argent pour les chemins vicinaux ; la vente d'un ormeau provenant de la route ' ôarte.mentale numéro 10 ; l'abandon aux •ttonniers d'arbres morts ou en dépérisse- ment provenant des routes départementales numéros 6, 2.4 et 26 ; lee propositions pour subventions industrielles aux chemins vicinaux ordinaires numéros 1, 3, 9 et 13, inté- ressant la commune de Labarthe-lnard ; la restauration de la chaussée d'empierrement de la route départementale numéro 3 ; le bail d'entretien de la route départementale numé- ro 4 pour les années 1910 à 1914 consenti à M. Dareys ; les rapports présentés par le service de l'assistance aux vieillards pour le domicile de secours départemental ; l'état des mandats émis pendant le mois d'avril ; le rabport concernant le matériel roulant de Toulouse à Villemur ; le redressement et l'élargissement du chemin rural du Cousteau à Buaet-sur-Tarn ; la construction d'une section de 30 mètres du chemin vicinal ordinaire numéro 4, à Auriae. La commission a renvoyé d'autre part à une autre séance l'examen de la demande de subvention présentée par la commune de Launac pour la réfection des murs du cime- tière, à propos de quoi la commune intéressée est invitée à créer de nouvelles ressources ; enfin, elle a rejeté la demande de subvention •3e la Société de secours mutuels des Dames de 1 Assomption, à Toulouse Contre les Inondations GRANDE RÉUNION A LA SALLE DU SÉNÉCHAL Hier soir, à huit heures et demie, a eu lie.i dans la salle du Sénéchal, une importante réunion organisée par l'Association de dé- fense de Toulouse contre les inondations. Une foule énorme remplissait la salle bien avant l'heure, et c'est à peine si nous avons pu y trouver place • Cet empressement du, public montre bien a quel point la protection de Touloutie contre 1 inondation est une question d'un intérêt pri- mordial, et combien sont fâcheux les retarde apportés a la défense de notre ville contre les caprices terribles du fleuve. Sur l'estrade, la foule s'entasse, et nous v ?i 6 ? e S? a *J> k cm d ' 8 M - Organ, qui préside", MM. EJen-Prévot, député de Toulouse, Feuga et Lierre, adjoints au maire, Espinasse pr>' président S^S*^^*'^ GuéS*. pieeioent du Syndicat d'initiative, etc., etc ALLOCUTION DE M. ORGAN M. Organ, président de l'Association de Défense de Toulouse, ouvre la séance par une allocution saisissante. Elle débute par ce cri : « Au secours ! nous nous noyons 1 » et elle rappelle les causes trop réelles du mouvement actuel. Aujourd'hui l'Association compte plus de six mille adhérents. Elle a organisé une soixantaine de conférences et s'efforce vers son but par tous les moyens Elle a fait installer des cadres d'affichage pour l'annonce des crues de la Garonne, éclaires par des lampes spéciales, afin nue au cas d inondation, les habitants soient toujours tenue au courant de la marche et des progrès du fléau. ^ Ensuite, ils se sont occupés de la réfection ue la chaussée de la Cavaletade, qui peut avoir une grosse influence sur les mouvements di la Garonne ; cette réfection va commencer .incessamment. Enfin ils se préoccupent de toutes les causes d inondation particulières à Toulouse et s>f. forcent sans relâche de les combatt?è M. organ fait connaître au public les CWUSPÏ R£ 1 Archevêque le Préfet ït «te -àWu'pponf etC ' ** CONFÉRENCE DE M. JUPPONT Aidé par une série de projections que M Lassallie a très bien exécutées et représentées iveo une parfaite mise au point, M. Juppont ingénieur des Arts et Manufactures, a donné d'intéressants détails sur les inondations à Toulouse. On a trop vite oublié chez nous les désas- tres de 1875. On croit facilement qu'ils ne peuvent pas so renouveler. C'est une erreur, y inondation de 1875 a été simplement pro- autte par les pluies dans le bassin inférieur rm„^ Var°noe ; la fonte des neiges n'y a été loin ; heau coup d'affluents ont été très M^taîXS?? 8 ? leur maximum. On peut donc KbteTt l .*M2£ coïncidences plus Mes qu'il y o^reme^«? I>lUS contemporains ; t ils croyaient, nous dit un chroniqueur, que cette eau venait des veine» de la terre qui s'étaient ouvertes ». A côté de tous ces événements, M. Juppont rappelle les efforts des autorités pour essayer de porter remède à ces maux. L'aggravation des fléaux venant principalement de 1 empié- tement des constructions, des aûluvions et des ramiers sur le lit du fleuve, il note avec plaisir les édits du Parlement qui essayaient de réagir contre ces empiétements, notamment en 1548. C'est au XVI" siècle que Soulfron donne les plans du Pont-Neuf, que Mausart orna du bel arc de triomphe, décoré par Guéoin, aujourd'hui emporté par le vandalisme. A cette même époque, on commença le quai du Pprt- Saint-Piorro, où 'Fan suspendait la cage des- tinée à plonger dans l'eau certaines délinquan- tes, au grand estoaudis&ement du populaire. Au xVir siècle, on pensa à faire des fossés qui entouraient l'ionioeinte d.e Saint-Cyprien un canal d« dérivation ; on commence le mur de Tounis. Mais ces travaux ne pouvaient qu'augmenter les fureurs du fleuve ; de plus, Biec modifications profondes se produisant sans oesfcie dans le lit de la Garonne, les inondations vont se succéder avec rapidité. Le conférencier ne peut les citer toutes. Il si- gnale toutefois celle du 12 septembre 1727 qui détruisit 933 maisons ; celle de 1750, 1760, 1770, 1772, où les moulins sont emportés et les chaussées détruites. Une gravure du XVIII' siècle, obligeamment communiquée par notre collaborateur M. de Lahondès, montre les maisons suri"ombant le cornant, «omme aujourd'hui encore les bâtiments de l'Hôtel-Dieu. Mais en 1783, les quais sont construits. Us refrènent la fureur des eaux, mais aussi ils empiètent 6ur elles et risquent de les rendre encore plus redouta bles. C'est ainsi que M. Juppont arrive aux deux inondations de 1855 et de 1875. Le Souvenir de 187S Nous avons revécu à l'aide d'une série de photographies remarquables les péripéties de cette terrible catastrophe qui détruisit 1219 maisons. Le débit du fleuve était formidable, et la masse du Pont-Neuf lui opposait une sorte de barrage qui le rendait .plus dangereux encore. A neuf heures du matin, l'irruption de l'eau commence. A midi, le pont suspendu est em- porté. On Avait construit un batardeau près de l'avenue de Muret ; mais il céda, et dès lors une avalanche se répandit dans Saint- Cyprien. A six heures du soir, l'eau franchis- sait le parapet du Gours-Dilion, inaugurant une épouvantable nuit. Avec MM. Juppont et Lassalle, nous suivons les étapes funèbres : les ruines du pont d'Em- palot, le cimetière do Râpas ravagé, les tom- bes ouvertes, des cercueils emportée jusqu'à une boulangerie de la rue de ia République , puis, tous les quartiers de Saint-Cyprien, principalement les rues du Pont-Saint-Pierre et Réclusane, où un balcon chargé de seize personnes s'effondra sous leur poids, et la placi Lagane et la rue Viguerie, b o ule ver «Ses pat- un véritable torrent ; nous revoyons lies res- tes du Pont Saint-Pierre, les écroulements du Port-Garaud et des Amidonniers... Tous ces spectacles de l'histoire d'hier impressionnent fortement l'assistance. M. Juppont termine son exposé en rendant hommage à l'armée, qui fit preuve en ces terribles journées d'un dévouement héroïque. Toute la salle acclame vigoureusement nos officiers et nos soldats. Les Remèdes Après avoir établi ainsi l'histoire d'un passé qui peut redevenir présent, M. Jupi>ont 'si- gnale quelques remèdes à la situation toujours angoissante de Toulouse et du. faubourg Saint- Cyprien : 1' D'abord, il faut travailler au reboise- ment. • Nous avons fréquemment entretenu nos lecteurs de cette question. Malheureusement, sous le régime que nous subissons, elle est très difficile à résoudre. On se heurte, en effet, à l'hostilité des montagnards qui veulent des pâturages libres pour leurs troupeaux ; et ces montagnards sont des électeurs. « Nous votons pour ceux qui sont poux nos chèvres », disent-ils. C'est M. Juppont lui- même qui nous rapporte le mot. Vous pensez dès 1ers si nos députés et l'au- torité adininifitr itive vont oser se prononcer « contre les chèvres ! » L'eau ,et les neiges pourront de&cendre les pentes en torrents, grossir les fleuves, ruiner les cités... Qu'im- porte ! Pourvu que la République soit sauvée ! Oe n'est qu'un aspect de la question. Il montre suffisamment ce qu'est un régime où tout dépend du suffrage universel. 2° En attendant un autre gouveroamenif qui sauvegarde les intérêts généraux du pays, que ferons-nous pour gaider Toulouse des eaux ? On a proposé un canal de dérivation à tra- vers le faubourg Samt-Cyprien ; le projet fut repoussé an 1899. Ce canal, en effet, transfior- merait Saint-Cyprien an île, et. au cas de bais- se des eaux, pendant l'été, se taBnistaimeirait vite en cloaque ; 3° Le plan qui semble sourire à M. Juppont ot à la munieipailité consisterait à élargiiir con- sidérai>iement le lit de la Gajonne en suppri- mant la niasse de. l'H6tel-Dieu et de rhôpital de la Grave, en allongeant le Pont-Neuf et en continuant le cours D.ilon par uin grand boulevard parallèle au quai de la Daurade. Nous n'avons ni le temps ni la place néces- saires pour étudier ce projet qui soulève, à notre semis, bien des critiques et bien des ob- jections et qui va formidablement saccager un des plus pittoresques aspects de Toulouse. Contentons-nous de l'enregistaer. Mais pourquoi, s'il s'agit d'éliargii' le cours de la Ga- ronne, ne commence-t-on pas par éohancrer largement l'toutide prairie des Filtres î 4° On peut encore supprimer le Moulin du Château et surélever la chaussée du Bazacle, à l'aide d'une .chaussée mobile qui pourrait être enlevée en cas de crue. Autre plan à exa- miner. Mais ce que M. Juppont estime comme né cesaire avant tout, c'est de dégager le lit du fleuve. Evoquant le beau drame d'Emile Pour villon, 1' « AMiUvlora », créé cette année au Théâtre Lafayette, il affirme que nous n© de- voins pas, comme le vieux Famine, garder ce que nous avens pris à la Garonne. 11 y a des empiétements qu'il faut lui rendre. Sinon, elle se vengera. Souvenons-nous de 1875. Et aue les récents événements de Paris rafraîchissent encore no tre mémoire. C'est sur cet avertissement que la séance a ét élevée. Elle servira certainement à répan- dre les idées de l'Association de défense de Toulouse et à augmenter sa propagande. A. P tout fait présager un brillant succès. Mlle Gar- denal et Mme Bocabeille qui ont st bien inter- prété Paulino et Stratonice dans Polyeutte Joueront Chimône et Elvire. Autour d'elles, les artistes qui sont déjà familiarisés avec l'œu- vre de Corneille, et dont nous donnerons demain la liste complète. Que nos lecteurs ne lardent pas à retenir leurs places I Sont en vente : chez M. Laffaurie (Papiers peints), rue Alsace-Lorraine, 15, fauteuils nu- mérotés, 5 francs ; réservées numérotées (parterre et tribunes), 3 francs. Chez M. Vidal frères (Magasin de chaussif* res), rue Alsace-Lorraine, 50, premières numé- rotées, parterre, 2 francs. Chez M. Slstac (Librairie), rue Saint-Etien- ne, 16, ot chez M. Chabanon (Chocolatene d'Aiguebelle), place Saint-Etienne, parterre et tribunes libres, 1 franc. — Une réduction de 50 % sera accordée à MM. les étudiants et militaires sur les places de 1 franc. De même pour les groupes de Pensionnats ou Ecoles qui en feront la demande avant le jeudi 27 avril chez MM. Vidal frères, rue Alsace-Lorrai- ne, 50. Nécrologie Il est des famillles qui reçoivent la visite fréquente de la mort. Tout dernièrement mourait à Paris M. Robert Quantin de Cou- pigny, ingénieur des .arts et manufactures, inspecteur do la Compagnie des chemins de fer du Midi. M. de Coupigny n'avait pas encore trente ans ; sa haute .inteliigenoe ot sa capacité pro fessiennelle lui avaient valu d'être appelé bien jeune à la fonction d'inspecteur ; H est mort en chrétien comme il avait vécu ; il ava't eu besoin du secours de la foi pour suppor- ter une des plus dures épreuves de l'homme ici-bas ; en 1907, il avait perdu «a femme frappée en donnant le jour à une fillette, la seule qui reste au foyer. Seule, non, elle a été recueillie par Mme Bachy, sa grand'mère qui vit retirée à Toulouse, après avoir elle- même perdu son mari, ingénieur des ponts et chaussées et directeur des chemins de fer du nord de l'Espagne. M. de Coupigny dort son dernier sommeil dans le tombeau de famille, dans le parc du château de Coupigny. . De là-haut, il veillera F.ur l'orpheline avec la grand'mère, et nous offrons à tons les siens l'expression de nos sincères condoléances. A.XJ GASPILLAGE Jeudi 27 avril, Réclame de RUBANS POUR TOUT ACHAT BON" I» 15 E M E TOULOUSE Dispensaire Marin Consultations gratuites les mercredi et vendredi de chaque semaine, de 3 à 5 heures (19, rue de la Chaîne, Toulouse). Le sérum de Quiinton s'adresse, avec un suc- cès confirmé par de très nombreuses guéri- sons opérées dans le dispensaire do Toulouse, a toutes les maladies qui demandent un relè- vement de l'état général et à toutes les inféo- dons trop souvent causées par un affaiblisse- ment de l'organisme. On traite, au dispensaire, les emôriites, gas- tro-entérites, diarrhée verte, eczéma, neuras- théniiie, chtaro-anémie. Collision de véhicules Lundi soir, vers 7 heures, un tramway électrique qui fait le trajet de la place Es quirol à la gare Saint-Agne, a heurté, place des Carmes, en face la rue du Canard, un cheval attelé à une jardinière conduit par M. Cusàc, laitier, chemin de GassedaTdit. L'animal a été blessé au flanc droit. L'Incendie de la Faculté de Médecine Nous recevons la communication suivante : Les experts nommés par le tribunal dans le procès OOTi&ôGutif à oe sinistre, prient les per- sonnuos qiuii pou.rratanit avoir a fournir des indications sur le commencement de l'incendie, d'est-à-dire jusqu'à l'arrivée des pompiers et du service d'ordre, de vouloir bien se faire connaître et adresser leurs noms, domicile et rensei-gnements à MM. Salguès, Lacoste et Ijautré, 10, rue Bayaird, experts désignés. Plus partioulièrement sont priées de se faire connaître les personnes qui sont entrées dians le Jardin des Plantes ou ont stationné devant la girille, vers six heures du matin, et surtout le témoin habitant le quartier du Rusca, qui est allé le paemier prévenir le poste des pompiers de la rue diu Sachet. Dans les égouts ; Une enquête est ouverte au 1er arrondis- sement relative à la découverte, par les égoutiars de la ville, dans l'égoiit de la rue Pargammières, d'unfœtus de 2 à 3 mois de gestation. Renversée par un cycliste Hier matin, vers 10 heures 45, Mme Hono- rine Bayard, âgée de 64 ans, demeurant allée Saint-Etienne. 29, passait dans la mue de Metz lorsque, vouoant traverser la chaussée, en face le Musée, elle a été renversée par un cycliste, M. Georges Torati, âgé de 15 ans, au service do M. Moga, rue de Metz, 62 Dans sa chute, Mme Bayard n'a reçu que de légères contusions et a pu regagner seule, son domicile La Foire aux Chevaux il a été conduit,, hier, sur le champ de faire des allées de Garonne, 590 chevaux, 170 ânes, i!0 vaches, 3 v>eaux. Il v nvait passablement de monde ; peu d'affaires ont été traitées. B. A. M. M SOUffri M PRÉPARATION MILITAIRE D» LA HAl'TÏ-OAROieB Demain jeudi. 27 avril, ii 8 heures } du soir, am- phithéâtre de l'ancienne l'acuité des lettres, rue do Rémnsat : Cenféreuees par M. Arles, prolesseur à l'KOOle primaire supérieure de Toulouse. Dlmanclie, 30 avril : Séance de tir à Pecli David. Les momihres devront être rendus sur le champ de tir à 7 heures précises du matin. VELO-SPORT DE LALANDE La Société ouvrira sa saison de courses par le. cJumuipionnat d* 25 kikraiètres, qui aura lieu sur la routo de VUlemur, dimanche procttain, 90 avril. Le dé,r»art sera donne à 3 l»eure.s du soir, siège du club. Les enffaigfiments sont reçus chez M. Bouzignes. Les sociétaires sont priés de se rendre à la réu- nion qui. aura lieu samedi, 28 courant: AVIS ET CONVOCATIONS LA. TOULOUSAINE. — Ce soir mercredi, 20, répéti- tion générale. OOMITË DE DEFliNSE DU COMMERCE. — La conférence organisée par le Comité de Défense du Comimerce et de l'Uidnatrie doit avoir lieu ce soir mercredi, à 9 heures précises, dans la saUe de l'an- ciennue Faculie des lettres, rue de Rémnsat. Il sera traite au sujet suivant : « La Banque de France, son rôle, son organisation. » Syndicat des chasseurs Les membres du Syndicat des chasseurs et propriétaires de Venerque et des communes voisines (Le Vemet, Lagardelle, Miremont, Grépiac, Labruyère d'Orsa.Auragne, Noueilles, Issus, Espagnés, Clarmont et Labarthe-sur- Lèze), sont priés de se rendre le dimanche 30 avril, à 2 heures de l'après-midi, à Venerque, dans la grande salle de la mairie. Asssi ation des Jeunes Filles Royalistes Ç; u * K *rons demain le programme du concert des Jeunes Pilles royalistes. On trou- c Â des à Posent, chez MM Laffau- *2ïJ£iiI 0 îi A *£°Sf« nB *!»e ; à la Papeterie Genéraie, 44, rue Alsace, toute la journée, et à la rjermanence de l'.Action Française 36 rue des Filatiers, de 2 heures à 4 heures ' Les personnes qui voudraient bien donner des lots pour la tombola sont priées do les porter à la « Gigaratt» », rue Memtardy, où Ils seront reçus avec reconnaisance.. Association Amicale 8 La Cigarette » Nous rappelons à nos amis que le premier dîner mensuel de l'Association aura lieu le samedi 29, à 7 h. i précises, dans les salons de la rue Montardy. Ce dîner sera présidé par une personnalité des plus sympathiques de notre ville que la plupart des membres de La Cigarette auront à cœur d'entourer pour cette charmante inno- vation. Les inscriptions seront closes définitivement jeudi soir 27. Avis aux retardataires. L'Abattoir On nous communique : . Eugène Maury, maçon, boulevard Lascsro&ses, 4 et PhUomène Lascabelies, chemisière, rue Saint Charles, 9. Jean Pauly, employé boulevard Lascrosses, 1, et Jeanne Goux, ménagère, rue des Près, 21. NAISSANCES DC 24 AVRIL Georges Ghasselot, chemin de Nègreneys, 13 bis. Marcel Baudenon, rue Denfert-Rochereau, 30. Simonne Lassai*, allée Lafayette, 13. Lucienne Dufaur, place Dupuy, 32. Maurice Charlionais, rue de la Pomme, 69. Louis Maylin, rue Saint-Ursule, 7. Maurice Rieux, rue Tournante de LuHPé, 67 bis. Augusta Toussaint, avenue de Lombez. Jeanne Lascours, rue du Télégraphe, 7. DÉCÈS DC 25 AVRIL Marguerite Laurens, 23 ans. rue Taupln, 4. Madeleine de Mones, 13 ans, rue de» Fleurs, 13. Henri Triarc, 3 mois, à Lalande. Armandine Millet, épouse BarUhe, 34 ans, rue Rempart- Villeneuve, 1. Marie Camalet, veuve Auriol, 62 ans, rus du Taur, 49. Jean Lescat, 77 ans, Petite rue de la Colorai- nette 1 Augustin Valax, 68 ans. place des Pénitents Dlanca, 1. Hospices, 2. Hapttal militaire, 1. §ë$M. êëâ maghzen, les portes sont insignifiantes ; le- consuls en résideifco à Fez se sont réunis 1 même jour et ont conseillé à leurs nationau- de gagner la côte aussitôt que les communica lions leur permettraient do le faire sans dan ger. PROTESTATION CONTRE U DÉVOLUTION DES BIENS ECCLÉSIASTIQUES Au début de la séance du matin du conseil général, M. Delpech-Cantaloup proteste éner- giquement, au nom de MM. de Cassagnac, marquis de Pins et en son nom personnel, contre la loi de dévolution et ses conséquen- ces. Voici le texte de sa protestation : « En présence d'un débat qui offense toutes ses croyances et ses traditions, la Droite du conseil général dépose une protestation collec- tive. • Nous protestons comme catholiques, com- LE CnOlWTOURE ITALIEN La mission française Rome, 20 avril. Hier soir, une brillante K^ception, au Pa-la>< Faruèse, a clôturé le séjour officiel, à Rom*' de la mission française. L'iUuminatUwi de 1 façade du palais présentait un, aspect fééri Le corps diplomatique, les mir.l15.tros, le* hauts fonefccainaire.s, ainsi que de nombreu'- offloiera généraux, des députés, des sématomv Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
Page 1 and 2: LE rfUHÉRO 5 CENTIMES Organe quoti
Page 3 and 4: MERCREDI 26 AVRIL 1911 Usa précéd
Page 5 and 6: L'Action LE NUMERO 5 CENTIMES rén
Page 7 and 8: jvîERCRTiDT 36 AVRIL 1911 l^phém
Page 9 and 10: LE NUMERO 5CENTIMES Organe quotidie
Page 11 and 12: MERCREDI 26 AVRIL 1011 DÉB.AÏLLEM
Page 13 and 14: g Organe quotidien, de Défense Soc
Page 15 and 16: MBRCRElii 38 WRIL 1911 -'^ —.•
Page 17 and 18: Organe quotidien de Défense Social
Page 19 and 20: MERCREDI 26 AVRIL 1911 Af* précéd
Page 21: LE itUMÉBO 5CENTIMES Organe qpuotf

26 Avril 1911 - Bibliothèque de Toulouse

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

Delete template?

Save as template?