15 Août 1908 - Bibliothèque de Toulouse
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15 Août 1908 - Bibliothèque de Toulouse
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S : Toulouse, Rue Roquelame, 25
LE KOMÉBO 5 CENTIMES
Trots met*
BADTE-QAHONKR KT BÉPAHTEMENTS LtMITUOPUES .... 6 *'
DÉPARTEMENTS NON UMIfHOPHtiS 7 -
ÉTH.'..'-.. M. (Union jx>«t»'.c) tcrtoiit do* et 18 de nhaque mois el eottt i&iystbîwa tt'HVSÛO»
foute demande de tlitUtgrmttU (Fiutresse doit étr4 aeatmwaaxc* Oc 60 centime*.
ÉDITIONS RÉGIONALES
Lot, Aveyron, Corrèza, Cantal
Gers, H'^-Pyrénéjefi, Basses-Pyrénées, Lande 1 *
Tam~et-Garonne, Lot-et-Garonne
Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientale»
Haute-Garonne. Ariége
Edition du matin spéciale a Toulouse
xiwjsiEîxt'iKïcxKrj»
ANNONCES (+• piga» .
RÉCLAMES —
RÉCLAMES (3. pagt) .
LOCALES. ....
b «g» O (r. SO
- 4 - 50
2 - »
- 3 - •
Les Annonces et Bridâmes «ont reçues dans
nos Bureaux, rue Ztequolains, aa. A Toulouse, et chez tous nos OtHTispondilIit*.
Samedi 15 Août 1908. -- 18* Année -- N° 5,763
UBEAUX k PARIS : 28, RUE FEYDEAl
•-e soue-préfet rte Gorf:c a été condamné à
1.Ô00 francs d'amende pour tentative de cor-
ruption électorale.
La grève des mineurs u Cstricourt e£t ter-
minée.
M. Cruppi a présenté au préerdwt rte la
République son rapport sur ia transformation
•Ses ciiatî.bsec de commerce et des chambres
consultative^ des arts et manufacturée et le
mode d éiesiioa de ce contre lesquelles
s'épuisent en vain, depuis plusieurs mois, les
brigades de milices du Delta.
Il a fallu aussi abandonner la plupart de
nos postes-frontière qui avaient arrêté com-
plètement, depuis douze ans, l'infiltration des
bandes chonoises, et depuis lors r Insécurité
n'a fait ciue grandir : les assassinats d'Euro-
péens se multiplient, les Concessions sont
abandonnées, les mines ruinées, et nous som-
mes ainsi dans l'impossibilité absolue d'assu-
rer chez nous la police frontière que nous im-
posent les traités.
Cette absence de postes devait être mise ,\
profit par les réformistes chinois, traquée par
le fameux Hsi-Léang. le vice-roi du Yun-Na-n,
et qui purent ainsi pénétrer en troupes nom-
breuses sur notre territoire.
La France Militaire publie une corres-
pondance d'Indo-Chine qui contient d'inté-
ressants aperçus sur les origines de la ré-
volte en Annam :
L'Annam est un pays relativement pauvre,
qui a été le refuge de toutes les races anna-
mites, chaque fois que l'envahisseur siamois
ou chinois a occupé le Mékong ou. le fleuve
Rouge.
Depuis de longues années, nous avons im-
posé mi accroissement des charges considéra-
bles à l'indigène, pauvre cultivateur ou bù-
. cheron, auquel nous imposons toutes sortes
de détestables papiers timbrés, et surtout une
cote personnelle de 3 piastres .40, soit (au taux
L'EFFET DES GRÈVES
Les ouvriers de Saint-Omer- auront ga-
gné à l'agitation révolutionnaire de quel-
ques-uns d'enti'e eux de se voir privés d'un
débouché de travail par la fermeture défi-
nitive de l'une des principales fabriques de
pipes.
La fabrique de pipes Audebert vient, en
effet, d'être fermée dans les conditions sui-
vantes :
Saisi de revendications inacceptables par
une partie de son personnel, M. Audebert
demanda un délai de huit jours pour es-
sayer de trouver un compromis. Les chefs
du syndicat répondirent par la grève im-
médiate et entraînèrent, dans ce mouve-
ment tout le personnel de l'usine. Devant
cette attitude, apprenant, par ailleurs, nue
la majorité de son personnel était affiliée'
à la C. G- T., ce qui lui ôtait toute illusion
sur la, possibilité d'une entente à l'amia-
ble, M. Audebert renonça à continuer les
pourparlers.
En dépit de l'intervention de M. Ringol,
sénateur, .maire de Saint-Omer, et d'une
proposition d'arbitrage du juge de paix,
M. Audebert déclara que si dans la hui-
taine le travail n'était pas repris, il fer-
merait définitivement son usine, tandis
qu'il promettait de reprendre les pourpar-
lers dès auo la cessation injustifiée du tra-
vail aurait pris fin.
Le sixième jour, aucun ouvrier ne s'é-
tant présenté pour reprendre le travail.
M. Audebert a fermé définitivement son
usine.
Ainsi disparaît la dernière maison d'une
industrie jadis florissante à-Saint-Omer.
©©© .—: .
de 2 f.r. 50)
5 centimes.
8 fr. 50. Or. il faut 2 cents pour
sapèques pour 1 cent
il tour te ou
Dons les tatiu»Àbrabl« requêtes adressées
iper des prisonniers de ta Terrenr à Ftiuipii.er-
i'i!'.,vi!l,!e. et eoiiiservées aux Archives îtatio-
faales, un chertslieur a trouvé cette lettre
curieuse où um détenu, pour hâter sa mise en
jugement; commence par demandes à Fou-
quier-TinviVe des nouveliies de sa sauté ! Il
CrriX aiiiiKihl.onicnt » au. citoyen Foaquier de
TatoivUle, aeeusu-tcttr- putolie » :
« PennVet«-niiOl, citoyen, de profiter rte l'oc-
casion d« I'adimintatrateur rte la maison lîel-
ftomima pour m-'informer des nouveliies de ta
santé. La mienne et celte «le ma lenwne sont
fort mauvaises, surtout depuis que j'ai perdu
le procès le plus juste, et qu'on nous a dé-
pouillés dans notre prison même.
t Les Commissions populaires sont dit-on
en activité d'aujcu.rd'huy. Comme je n'ai rien
à craindre, je compte beinucoup sur leur jus-
tice.
» Je te prie de dire un mot pour moi au
AàOMDà'anâant Sounejrao {lisez : Subteuraty.
vic"-pré:si.de)'>t de ton tribunal pour qu il me
juge mu des premiers. Détenu depuis huit,
mois |c mérite cette faveur.
» Salât fraternel.
>. Mon amie t'ombrn,sse.
» VlGlER, dé'tenu maison Belhomme.
» O primidi, 2' année républicaine ».
Le citoyen Formuler de Ta in ville fut-il sen-
sible au 'ton cordial de la lettre ou aux em-
btiasSemeïUe postaux de l'amie ? On ne sait
an «isio et les chercheurs ont une nouvelle
flaira à éclaire If. Toujours est-tl que le de-
lenu VMlèr UU épargné; et il n'eu demandait
lias davantage. C'était un rusé gaillard.
—©— I.'iiidiS'ùphne dans l'armée.
On écrit r.ie Cap, le 13 août. :
« L'oiuiuèto ii laquelle s'est livré le g il
eomintuidaiii. la brigade sur le mutinerie des
réservistes' a déjà donné de notables résul-
tats.
• > De« feservistê*', au nombre d'une UMO-
tain* appa«t©n*»t au 817" régiment, reve-
namito compte en sapôqucs (de zi
l'An-
comme
nous comptons en sous. 0 fr. 05 valent donc
43 sapèqres et 8 fr. 50 valent 8.160 sapéques,
soit 13.60 ligatures (la ligature pesant 1 k. 4501,
Soit 10 lui. 720. Le nhaqué amasse ces 3.160
.auperçues, comme nos paysans amasseraient
8.160 sous, une à une, et vous avouerez que
cote; person-
francs.
pro-
it «te us
bli une
hasard.
-©©©-
Or
EN INDO-CHINE
Si alarmantes que soient les nouvelles
apportées d'Indo-Chine par le dernier
courrier, il y a quelque chose de plus in-
quiétant encore dans ia situation de notre
colonie, c'est l'absolue incompréhension de
M. Miiliùs-Locroix en face d'événements
s y mpi orna tiquas. , I
Avant-hier, M. Milliès-Lacroix proclama ;*
sa tranquillité d'âme avec une touchante'
ingénuité : » Tel fonctionnaire d'Indo-
Chrne, disait-U, va prendre un congé ; peu-
s-ez-vous qu'il s'éloignerait de son posté si
la Situation était, véritablement troublée et
troublante ? » Mais on annonce aujour-
d'hui qu'un autre fonctionnaire indo chi-
nois va rejoindre le sien. Ce fonctionnaire
n'est pas l'une de ces inutilités fftiiprëeièéi
qui émargent aux budgets coloniaux ; c'est
le gouverneur même de fa colonie, M. Klb-
bukowski.
M. Klobukowdskl, qui devait, aller pren-
dre possession dé Ses fouet Mus en octobre,
partira par Je courrier de Chine du au
août. De ce départ anticipé, il faut con-
clure que l'optimisme de M. Mi!!iès-l fi-
erais a subi, depuis deux jours, de rudes,
désillusions.
Ou verra, par quelques extraits _de lét;
fres, que la présence immédiate du nou-
veau gouverneur général à la tète des ser*
vices indo-chinois est. amplement justifiée.
LPS colons installés en Indo-Chiue ne
voi nt pas les choses d'un oeil aussi tran-
quille que le ministre.
Voici une lettre d'un colon qui donne
des détails nouveaux sur le complot d'ila-.
ce serait pour ceux-ci une (O
nelle, qu'une cote personnelle de W8
Et pointant, toutes, chc
portion est à peu prfts e
L'adjudication du ma
le comble à l'esprit de
tout le pays d'Annam. r
ferme des ma reliés, et,
l'adjudication est tombéi
Chinois sont commerçants, être commerçant
signifiant gagner beaucoup d'argent. Notre
-Chinois doit donc verser, au Trésor, par an, ;
300.000 piastres, par exemple.
Il demande un collecteur par province, soit
14 collecteurs : il s'en présente cent, mille : le
Chinois prend ceux qui lui offrent les plus
beaux bénéfices, c'est-à-dire 225.000 piastres,
pour un versement do 200.000 piastres au Tré-
sor. C'est assez coquet. M si» le collecteur fait
le mémo trafic dans sa province ; ses aides le
^renouvellent en troisième main, à leurs pro-
fits et ainsi las 200.000 piastres exigibles des
nhaqués deviennent 500.000, 600.000 piastre*,
et«, etc.
Nous n'exagérons pas ; toute la presse ton-
kinoise a rapporté ce marché, où la taxe s'est
élevée de la sorte de 27 % à 70 %.
Qu'est-il résulté de tout cela ?
Un matin, près de Tourane. à Fai-Foo. plu-
sieurs milliers de manifestants non armés en-
tourèrent la citadelle ; la milice, affolée, tira ;
il y eut, dit-on, 200 tués et 300 blessés. Les
Annamites, qui ne voulaient pas présenter à
l'autorité leurs revendications, furent exaspé-
rés, et. le mouvement s'étendit en traînée de
poudre du Binh-Dinh- à Ha-Tinh et perdit de
suite son caractère de manifestations inoffen-
sives et suppliantes.
Les chefs du mouvement furent les créatu-
res du T:m!i-Triï, proposart ; la »
ausattoa du président du tribunal, M- BUTUZ.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
m
Samedi 15 Adu*
ao ; le >ifuufM proclama la mat t&tdtè de ta !
demande du sous-pré Cet, et le condamna a
1.000 francs d'amende ; les ého*es en se-
raient là.
l'Organisation des Chambres de Commerce
Pari*, u août.
!>••• >ssamment paraîtra au Journal officiel
le rapport adressé par M. Cruppi, ministre
du commerce, .au président de la République,
«ur la nouvelle orgeat is,at.to.n des chambres de
euimucpce, en application de la loi du 19 fé-
vrier 1008 et de mus les décrets concernant
les différentes chambres de coAimêrce et les
(Ohaimbres consultatives des arts et manufac-
tures.
m, sali une la loi du p) février 1008 a pro-
fondément urodilfié le régime électif des
ohaimibres de commerce et des chambres cou-
su! -i ives des arts et manufactures eu subs-
tituant le suffrage universel des commer-
« s à l'ancien corps électoral.
K> nréviiyait en mémo tempe la formation
de catégories professionnelles.
n «près t'aiticli :;, les sièges d'une chambre
«ont répartis soi! cuir.; les industries ou grou-
pes d'industries et les commerces ou groupes
«e professions commerciales, soit entre les
tsroupements comprenant à la fois des pro-
fessions industrielles ou des professions com-
«Wiarciales, en tenant compte, dans abaque ci-r-
uxoscription, du montant des patentes, de
la population active et de l'importa née écono-
mique des industries ou groupes proîession-
'aels.
Pour procéder au clessemeiri.t proIession.net
et a la répartition des sièges, la loi a institué
«ne commission composée des délégués du
conseil général, des tribunaux de commerce
et de la chamibre intéressée.
Cette commission locale devait présenter
des propositions destinées à servir de base
nu travail du gouvernement : celui-ci cepeu-
Kian tavait la faculté de ne pas adopter la
division du corps électoral en catégories pro-
fessionnelles.
Les commissions locales ont été convoquées
dès te mois de mai et au fur et à mesure de
ï-'achévament de leurs délibérations, le minis-
rtre du commerce en était saisi par les pré-
A ce moment, commençait l'œuvre goiïver
tiementale en elle-même : M. Cruppi, dans
•son rapport au président de la République,
ia résume en ces termes :
« Sur 1-43 ciliaimtees de commerce et 4
Whatmbres consultatives des arts et manufac
Stores, qui fonctionnent dans la métropole
400, à. savoir 87 chambres de commerce et
13 chambres consultatives, ont présenté des
feupositions de classement professionnel, et
87,, à savoir 50 chambres de commerce et 31
»•!>:'..-Hucas consultatives, on* décidé qu'il n'y
avait pas lieu d'instituer de catégories.
» Las décisions émises par ces 87 compa-
ÉBies ont été, suivant les dispositions de l'ar-
ticle i. rendues exécutoires par des arrêtés
(préfectoraux ; un décret collectif fixe toute-
fois pour ces 56 chambres de commerce le
nombre des membres dont elles seront désor-
mais composées.
» Quant aux propositions relatives aux ca-
tégories professionnelles,, après avoir été étu-
diées par les services de mon administration,
elles ont été, par application de l'article 3,
soumises à l'examen du conseil d'Etat.
• Ce sont les décrets rendus en conformité
des avis émis par la haute assemblée que
j'ai l'honneur de soumettre à votre sanction.
» Dans le fonmation de ces groupements,
il a été fait état, selon le vœu de la loi, de
la prédominance de diverses industries qui
t'ont ta richesse de certaines .régions, des inté-
rêts communs et des affinités des professions,
ides nécessités des commerces de gros, demi-
gros et détail et de la variété de leurs besoins
économiques suivant leur développement et
» La répartition des sièges, dont le nombre
a été augmenté, ainsi que cela avait été spé-
cifié au cours de la discussion devant le
Sénat, a été opérée entre les catégories dons
toe proportion équitable, en tenant un comp-
te exact de tous les éléments indiqués par le
législateur ; c'est d'après ces données que
seront dressées, au cours en Juan.
Mutuel : gimnant lî 'M. placés lisco '.-ille (i 50, Dru-
•>ec u. , „ „,
Ôraod-pris rta E»oal-l'Cvêiiue, nu trot monté, s.noo
francs 3,',00 mètres. —- 1. t-'rlbourg, oar Rêsétla ou
Seuils et L'rilca, a M. C. Moreuli (Kd. James); 9.
Fred-I,rylmni. .1 u. c, Rousseau (Llotant); 3. lez, a.
U. A, Viel (M. A- Vk-l).
Non pincé* : l'Iue-MoucIte, Floiéul. I-ranrMIn,
Fille tle-l'Aflr. „ ,. ,
Mutuel : gagnant IO. placé* Frilmurg 3 50, ired
r.eyburri 10.
l'rrc île la Société sportlTe d'Encouragement, au
trot monté, 9.GM francs, 3,400 mètee»'- environ. — 1.
Fllew* par Trluqueur et. I.a Verfoftière, a M. l„
01 rv Rowlerer (Earter); î. Eolton, a M. A. aamarre
(Tesnière);' 3. Félix, à M. -T. Iicstigny {chauvin).
Non placés : Formosa, Vengeur, Feld-Matéçnal.
Mutuel : ingDanl U 50, placés Fileuse 7, l-ulton
Course de halea, à réclamer. I.."00 francs, -3,SCO mè-
nes environ. -- i. FrfK-lI, ï>ar Tttnthls et PrlcKa, a
\t. p. pelllfcb.nl (Pauftement): Donatlean*, a M.
h. Baiis (LouiJi); 3. laéeland, à M. Carron (le la
Carrl.
Quatre losgueiM*, wrauvals Irnisiame.
Mutuel , gagnant 10 50. „, v -^*s
Prîx du la Société des Sleeiple-Chases do France,
Sfeesvte-ehase O" série. 3,600 francs. 3,100 moires en-
vie, n. - I. dlgourtlane. par KerUty et Bal a faine, a
M F Bafsan fA. Benson): 5. Petff^Ialtre. a M. F.
QfUrron (Martini; 3. C'.ood-Kews, ., M. Ed. Bensa-
nion (CartwfigliO. I
Non placés : Copernic II, dérobé.
Une tête, une longueur et demie.
Mutuel , gagnant 10 50, pnicâs BlgQUrdane 10, Pe-
UIMattre. 10 50.
A KmvaiE
Paris. M août.
Uemain. courses a Deaavilte ; Partants et mon-
t,'s pi-oii.itjles :
Prix Ue Hcunequevtlle : .r.acomclle (A. Ile.nsou),
Braganee fE. Pràtt), Ho ard (A. Carter). Trenen-
vel (Une Gouéfc); Uàtbrtc fPIggottl.SértçSse (l/>ut!i).
Oi-en-/.t«fi : Manne. Nourrice.
Prix de la Reine-MatlsiUIe. : Ecurie Lucas. Corae-
Bnn.
l'rix Polo : Ecurie ThlSÉarrx, rappimo.
Natation
r.( \i\ritf v ti xua-
nourres M août.
BUjtgess, dânjent frotte de saindoux, s'est mis à
l'eau ce matin, i, 1 heure vingt, pour tenter, une
fois encore, la traversée de la Manche à la nage.
Douvres. M août.
I.» nageur Burgess a renoncé â sa tentative de
traversée de la Manche.
Après trois heures de nage, il est sorti de 1 eau a
cause du mauvais état de la mer.
leur do Saint-Paul de-Sarrat (Ariege). 3* eusse-
Foulayrounes (feot et Garonne), 3 classe M Va(d«
percopteuc de Pujols '.(/.'le Garonne.. 3" classe ; 7
Casteloau (Lot et Cafonnc), 3' «lasse. M. Uacnaj,
ï»erc€|>teur 'C' l.'.mgnac (Loi cl-Gar,,iii,c ;, v ctas»»,
au Mas-d'Azii (Ariege). ,r classe. M. Cathala, po»
conteur de SenteiO (Ariége),. 4* eusse; u Ohapeïl»
Salnl-aéraud !Ar*a»), •">' classe, M. savés, perce»
leur de Cajai-c UM), v çlassoi b Cajarc, r classa
M. santeiu pereeirteur de Canaobronde (Auiie-, »
classe; u Saint Ptiul-de-Jarrat (Aricge), 3' clasv... M
Monroux, percepteur (le L'ormlguéres (Pyrénéta
Orientales). 'C classe: a pas*:i;je (l/it-et-Garonnej, k
clause U. lion :,n. p.-rcenL.nr il-.- S.,s (Lot et (•,:,;„«
ne), v classe j a Villecomtal (Gers.), classe, M. B;,»
net, percepteur de Vanilles (Creuse). 4 Classe; »
Sos (Lot-et-Garonne), 3" classe, M. Lion, porropto»-
de Fauguerolles (Lol-et-Oaronne), (lasse, u*
lesta (Ariége), S" classe, M. Duîbnt, secrétaire «
chef de la soiis-préfectu ie de ilagiières de-lligi,ijc.
A Allemand On Dropl (Lot-e! Onronne), clas«i
M. Bournlçr, adjudant an av de llgrte; a ForiBlguï
res (Pyrénées-OiienCalés), classe, M. Lefrançolt
adjudant au 103' de ligue, à Béni -Bocage (Cal va.
dos), M. Falire, percepteur suiniunér.iiiv de l'OaiL
a Fauguerolles (Lot-et-Garonne), V classe, M. frrtF
net sergent a la 9" section îles secrétaires d'état»
nlajor, a Caudcbranclc (Aude), v classe; M. u»
guirie. adjudant, au is." bataillon darllllerle à pieds
à taugnae (Lot-et-Garonne), 4' classe, M. Bcrorse
uaindanr au 136" de ligue : a Swuefn (Ariége), 4
classe, M. Royot, adjudanl au 19" dragons.
TUÉE PAR UN TRAIN
lie notre cc-nesipondant particulier :
>#B#~. Albi, 14 août.
La dame Pha.ramocd, âgée de G5 ans .habi-
tant les Combaiels, sur la roule d'Aibi a Va-
lence, a été tuée jeudi par un convoi du ch*.-
min de fer rtéipaitlemerital.
Celte brave femme gardait des oisons dam
un ohaintp voisin de la vote. ; tout à coup, eJ!o
s';yiei'.';iil qu'un d,-:. volali'es mamjutttt ai;
troupeau ; ei/'e se mit à sa recherche et était
ooou pce à fouiller la haie, a un contotir de fa
roule lorsque, le Iraiu ;u rivant, elle fut tant*
ilioiriK-e et itainée un moment.
Le mécanicien arrêta le convoi et s'ern-
pressa d'aller au secours de la victime, qu'on,
releva sans blosMire,- apfpairentes et qui ré-
* lu nui i i l'oison ég'.iTé.
La démo Phtirumoiul fut recoinclu'ue à son
domicile, mi elle exipiraif moins de deux heu-
res après, à ta suite de iiésions internes pro-
duites ,par le choc : M. le docteur Bouissîere.
frwdecln de la C. F. T., monté au.-ç Cotobalels
ipar le lia in sutivanit, ne put cou si ai or que le
D;
plac
d'ar
ép.a:
De ci
la souv-
compag
tenue ;
blic.
A 11
gare ; E
la Corn
gon-sa.,1 1
cipal d.
Le M
M. Fa;l
gerbe c
tuni:
tu quai
rquge.
quern
ia ont été
i la cour
court un
r,:n que parcourra
'arme au pied, une
i blic aine en grande
it consignée au pu-
? reine arrive ii la
? liant personnel de
conduite à son xva-
nt, inspecteur prin-
chel de gare. '
:-iac-he, au nom de
reine une superbe
un ruban aux cou-
ont de
lentement : M.
la. Compagnie,
où il arrive à
celui-ci.
A 11 h. 53, le train s'ébr:
Pierson, ingénieur en che
eondu.it le train jusqu'à Ca
3 heures.
La reine est accompagnée jusqu'à f:ala,,s
par M. Boldin, commissaire spécial de la ga-
Te de Lyon, et par M. Quinonez de Léon, at-
taché à l'ambassade d'Espagne. .
La foule, très nombreuse aux abords et à
l'intérieur de la gare, a longuement acclamé
la reine, qui a paru très touchée des manifes-
tations sympathiques dont elle était l'objet.
Edouard VII à Ma^-ienbatl
Marienbad, 14 août. '
Le roi Edouard est arrivé hier soir.
Les rayanus Mifigétalres fle Hn(lQ-Gîime
Saigon, 14 août,
M. Bonhoure, gouverneur général par inté-
rim do l'Iudo-Chine, vient d'informer le mi-
nistre des colonies mie les recettes des six pre-
miers mois de l'année 1908 atteignent 19 mil-
lions '0-4.000 piastres, en excédent de 2 mil-
lions GoO.000 piastres sur les prévisions bud-
gétaires et de 2.030 piastres sur les recettes
.correspondantes de Vannée 1907. ' ' .•-.-?*-«;•-:
Marsei'le, 1-S août.
Le paqpabot Amiral-Ponlii. des Chargeurs-
Béunis, allant à Saigon et. Haïp.liong, pren-
dra la mer demain avec 400 passagers, dont
MM. Desdouis, chef de bataillon d'infanterie
coloniale, le capitaine Lazare, les lieutenants
Grapin. Morie et Restons ; Ganther, Rebuffa-t,
-médee ; ns-,iimj.ors, et 530 sous-officiers et sol-
dats d'artillerie et d'infanterie coloniale.
Ce navire emporte 1,500 tonnes de provi-
sions et de matériel de guerre noue le" Ton-
Isiu.
DME NOUVELLE TORPÏiLE
New-York, 14 août,
On vient d'expérimenter avec succès, dans
le port de Boston, un nouveau tvpe de torpi lle:
quand cette torpille touche la coque d'un na-
vire, le choc fait partir un projectile en acier,
chargé d'im__puissant explosif' et muni d'une
Irisée qui pénètre dans le navire et explose à
rintérieur.
;La torpille a été tirée à une distance de.
trente mètres; sur un réservoir en acier de
5/8 de pouce ; à rintérieur du réservoir, on
avait placé cinq cloisons de navire.
La première explosion fit un trou de 1 m. 80
de diamètre dans le réservoir et envoya le pro-
jectile à travers les cloisons jusqu'à trente
mètres de là, où il coula.
Dans une autre expérience, îe projectile,
i»:r:2* sur un filet contre-torpilles, traversa
ce filet et après avoir franchi" six mètres, per-
ça une plaque en acier d'un demi-pouce d'é-
paisseur et coula douze mètres plus loin,
LB3 pansions scclésîastïîjuss
Paris, 14 août.
Un décision du ministre des cultes avait
tefueé une pension ecclésiastique à M. i aimé
Thiars, aumônier de la Congrégation du Sa-
c
aux: termes
de la loi, il faut, en dehors ues conditions
d'âge et de temps de service, qu'il soit .jus
titré que le demandeur exerçait encore au
moment de la promulgation de la loi de Sé-
paration une. fonction rentrant dans 1 orgaui
cation puMicjue 6
Or, en décembre 1905, l'abbé Thiers était au
mônler d'urne congrégation autorisée et sou-
tenait devant, le conseil d'Etat que la loi ou
le décret qui ont autorisé une congrégation
lui avaient conféré du même coup une per-
sonnalité légale remuant dans l'organisation
publique du culte.
Le conseil d'Etat n'a pas partage cet avis
il a jugé que les prêtres appelés u une situa-
tion par la seule volonté de l'autorité diocé-
saine n'exerçaient pas un ministère public
ÎOOEAP \II iï LE auuiimu ub
Paris, 14 août
Le conseil de l'Alliance protestante ayant
P y aura deux enquêtes menées parallèle i , -:• :';.. "îa inresse nue lô roi d'AnolefecN
soldats, souvenez-vous qu'avant, d'avoir porté | pe^fj de la commission que va former S|^ag s. ' l'an.' le cardinal Vaatmtelii à
gênerai Oossot, 1 .... .i.,„, racii o.n «ranvlp eerwmon.ie. a adres-
j la casaque militaire, vous étiez comme nous
i ides prolétaires, gardez votre sang-froid de
! vant les ouvriers en grève. »
j ,Les témoins ont déclaré avoir entendu dire
i ,a 1 inculpé : « Les officiers sont des assassins,
j tirez sur eux et ne marchez vus contre nous ».
{ L'accusation relève aussi contre M. Etivier
!û'autres p>ropos aussi violents visant l'exci-
tation à la révolte, ,au pillage et 4 l'incenctie,
. (refus do circuler, etc.
il 'i M. Régismians-et a interrogé ensuite BOPS-
* quel, délégué du syndicat des boulangers, le-
I «jus! est assisté de M' v\'Mm.
Les mineurs de Lens
. „ . Le,ns, 14 aoûf.
f «oixtuilo gnliliots ont relusé de descendre
f dans ta mine, sous préiexite que la. Compannio
[ nu décide i>as assez vite Ipur passage dans lu
* catêsorie des ouvriers mineurs.
I ,. Leni, 14 août.
, iue matin. la reprise du travail est complète
a la fosse 5 des mines d'Ostricourl, où les ou*
ymcis avaient cessé ie travail hier, pour pro-
W»ter contre le renvoi d'un ouvrier.
Les dockers de La Rochelle
.. La RocbeBs, 14*noTiT,
f . *M BWuatlon entre les jaatrons et les doc-
Kers no s'est ipn.s .modinéo ;'le travail a eo -s.'- -
icomime hier, le calme iri-gnc t la. troupe" est
1 Cftpencfant consignée, ' E
tes tisseurs dit Nord
f Sn-f l'initiative JTIIT- Trrgo «/'paVy 1 AÎ"°FtV
i mssx, pnéalttent die la Modération des fabrt-
% «aille, 10-4Ç,. C.4-ÏSfi!l , i«-'«» «i .«présentant
le préfet maritime et ceHe du
qui s'occupera tout particulièrement du côté
technique.
La commission se contentera do recueillir
les dépositions des témoins du terrible acci-
dant.
M. Cliaumet, député, rapporteur du bmlcret
Ae la marine, est arrivé ce matin, en même
temps que le général Gossot.
iTémoignages de sympathies
Toulon, 14 aoûf.
Le twailre lenr d'Elue (Pyrénées-Orientales); à Montas
1,-uc illaule Garonne), 2" eiasse, M. Lnbro, percep
leur d'As[>et. (llaiite-Gar,)iin
USIRARD
aiisJ»*r«-«w»«'ai 1 er et 2* degré
VENTE OftNS TOUTES LES PHARMACIES.
: l'lv° Gai lieu,
pli" Correch.
Caliors,
pèisriiiap à Rome et Jérusalem
Comité du Pèlerinage Saint-Louis orga-
pornrne le? années précédentes et pour
P is j'ix-neuvièine tois, à des prix très niodi-
1* un pèlerinage oui comprendra Jérusa-
.«pic- > t0U s les lieux saints d© Palestine avec
tf® \, lors extrêmement intéressantes à Na-
' Peilotier, dont'les succès depuis
25 ans ont affirmé l'excellence de la méthode
prend la direction de l'Institut.
Plusieurs communications à l'Académie de
médecine ont établi combien cette méthode
était active et bienfaisante à la fois.
Les maladies qui jusqu'ici ont sans succès
employé foutes les m'édications-et dont l'état,
s'aggravant toujours, causait le désespoir de
leur médecin, qui en vain leur prodiguait sans
marchander sa science et son dévouement,
pourtant grands, trouveront immédiatement
un .soulagement inespéré et dans peu de temps
la disparition complète de douleurs qui, à
juste titre, les alarmaient. C'est donc avec une
pleine et entière confiance que nous leur con-
seillons d'aller au nouvel Institut, 13, rue
Croix-Baragnon, où sans médicaments,, et sur-
tout sans opérations, ils trouveront en même
temps que leur santé, le retour de leurs for-
ces "perdues.
MAISONS
^ COSK
tube digestif de tous les éléments Sbta
ou infectieux qui rendent l'estomac malade
uJT ' empsChenl de bi8i1 digérer Au"1
bon estomac, elles mangent bie
bien, ne souffrent plus et reni
dément beaucoup de forces
Voici une lettre comme M. Marchai
Pharmacien de 1» classe et préparateui'
des POUDRES DE COCK, à Jctiiiun? re-
çoit chaque jour des quantités ' 6
« Je souffrais de l'estomac 'depuis
sn,
renn
naf; tlt r!-.1 eVC
A nu anémk C-'e et je deve-
sissait, ] ai pris vos Poudres de Cock Je
dois vous déclarer qu'elles m'ont ta pide-
nent guéri. Aujourd'hui, je mange bien
» JEAN PEUNELLE,
I photographe, 11, rue de la Gare,
» à Epinal ».
P;>-&^i*-.n est très utile de mettre le
public EN CARDE contre les agissemenH
de certains pharmaciens, qui donnent ou
tachent de donner à leurs clients d'autres
produits que les POUDRES DE COGK
leur sont demandées. Il est donc prud qui
v prudent
- i
lf i n exiger les véritables POUDRES
CE SANTE OE GOOK, avec la marque :
;, itronn
"" £>a 0xpirieae9,itbsm*t
fisi&'Û renseigné par rela-
tions 1 "ordre, donnerait conseils pour Opérations
de Sdtirss. Ne reçoit en dépôt ni espèces, ni titres.
A. W.i 26, J{i»e JVolri-Ûame-tkf-Vicloim, VM^IS
M, Déroiîlède à Touîauss
Hier était 'te passage à Toulouse M.
Oérou.lède. le leader .nationaliste, qui
en ce moment tes Pyrénées.
Pa ul
visite
le titre : « exercice illégal do la médecine
un article portant notamment de mil Bail
et- dans une commune de l'arrondisse-
.ment de Tarbes, il y eu a un autre (curé) nul
tra'te tes cancers il v a là un danger réel et
un danger sérieux. Grm-e à une réc&funo savam
te, le curé eu Cfuastktu est en train de
créer une clteujÉtète : les cancéreux vont citez
lui et. tous les jours, il expédie des froisses
do soi'i orviétan... Il a soigné, entre autre»,
nue temtfîé qui vient rte mourir au noUteu des
Plus atroces souîfranC'fs.
» Que la iof.t'ee ferme tes veux sur les far-
i Nirs qui veiuP'iii un orifruent avec une
Echos du Palais
M. Laht, juge d' in»! Miction, s'est occuipé hier
de diverse 'affaires de falsification de vins et
ne la rixe de ta rue du Canal.
. —. M. Rteard, comniissaire aux délégations
judiciaires, u entendu un tâmota en vertu
d'une commission ro&atoVee ; i CemUNs, n teudaues
soutenue.
: Ç^tï-i, - otïspoftte,:.; eu ctiw 1 ç», X îts, waraoU
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MfttM
Satîrèti'tlJ Août 100^
a»ll^'""-'' 1 »^-'-''-^ Il 'HillllllllMIKW'llll II III* II " l'I i î" T""ir*l1T -
79; 4 premiers, 7e ".0,
S9; courant,
4 premlerét
75: pnutltaln, 79; ', «terni-
Bbd&ncé ftutiic.
J.ln. — Disponible en cuves i\ nu,
875; prochain, 57; 4 derniers, 56 0&i
• 75; tendance soutenue.
Alcools. — I)is)i.inible. 46 30; courant. 40 25; prev-
iatn, 4'2 25; 4 derniers, 38 25 ; 3 d'octobre, 37; 4 pre-
lers, 38 25; tendance calme; stock, 37.C75; circu-
jtlon, 26 25.
Sucres. — Courant, 30 125; prochain, 30 25; 3
betoitre, 29 375 ; 4 d'octobre. 28 25; ' pri-ml. PS
«75; tendance ferme; roux cuites, 20 025; autres
ls, 26 025; raffiné:;, ou 50.
MARCHE DE BORDEAUX
Du 14 août.
J»l*« •— Calmes, mais bien tenus. On cote ; par
B kilos, gares départ, Oavonne, 22 50.
Farinée. — Premières fleurs à cylindre, 33 50;
femlèros maripies, 33 25; marques à meules, 32 25.
.Sons et i*epa.-,ses. — On cote : sons gros, 15; ordi
(lires, 1 450; repasses fines, 16; ordinaires, 1/, 5».
Maïs. — Roux pi a ta disponible; 19 su les îoo ki-
lt; Clpquantlni supérieur. 22 ir. 1076.
Avoines. — En hausse, u ri s»» -Poitou, 1S 50; Bre-
vne grises, 18 25; Algérie, 18.
Seigles, 17 50.
mires. 18 50; Algérie, ls 20 les 100 kilos.
1ÎAUTL-OARONNTC
Toulouse, le 14 août.
Céréales. - - Blés fins vieux. 18 fr. 50; blés lin»
ouvraux, 17 fr. 75 à 18 francs les 80 kilos; blés mi-
tdlns Uns. ni 50; ordinaire, 10 seigle pays, les
, kilos, 12 à 13 50; orge, les 110 kilos. 9 50 ù 10;
ïoine, le:-, 50 kilos, S 75 ,'t 0; maïs blanc les 75 Illli,
t h 12 50 : haricots, l'hectolitre, de 25 à 2U-, lèves,
|s (» Ul., de 1 250 à 13; vesres noires, Hs 80 kll., 20.
Farines et issues. — Mittot lleur.les 122 kilos,
l fr. ; mlnot extra ou premières, les 122 kiloï,
» fr. ; R. G. les !0fl kilos, 17 50 à 18; repasses, 15 à
f, les 100 kilos ; sons, 1 350 à. 14. les 110 kilos.
Graines fourragères. — Trèfle les 100 kilos 150
1155; luzerne (sainfoin du pays), de 120 à 135 ;
Marché, no fourrage. — Foin, de 4 ù 4.40; sainfoin
la coupe jjjouVéan), i 30 a 4 lit); 2° et 3" coupes, 3 à
50; paills t-.lé, 2 40 à 2 80; paille avoine, 1 80 à 2.
( tout les 52 kilos.
llois à. brûleri les 50 kilos, de 1 33 il 1 40.
IIAUTES-PÏREMEES
Marvbottrguet.
Voici les cours pratiqués sur notre marché-retol-
levnge, hors de prix. Transactions sur l'espCce ovine
il de: prix de plus »ii plus élevés. PojceSetS nom-
Dreux; fini !r[uos beaux lots vendus a on chiffre exa-
géré. En résumé, cette foire a pris au dépourvu la
plupart des maîtres d'iiotel et restaurateur», qui
n'avaient, dès 2 heures do l'après-midi, rien à ser-
vir à leurs clients accidentels. I>. commerce réal-
montais a du, en général, réaliser de beaux lienG-
flees. J.
BOURSE DE PARIS
Du 14 août. (par dépêche télégraphique)'
FONDS D'FiTAT
...cpt
. .vmo
.....:pt
.. .tm«
col
. ..tm«
cpt
...trna
tïs, 15; seigle,
haricots, 25 à
l'hectolitre.
moutons.
ailles, 5 à 6; poulets, 3 à 5; canards,
lOwatix, s a 9; canetons, 2, le tout la'
KiueSi iques, 1 5e à 2 fr. pièce,
res.":' Porcelets de deux a trois mois.
Halle aux grains. — Blé,
t 50; orge,, 12: avoine, il ; U
I; pommes 'do terre, 2 50 à :
Foi rail. -- Veaux, Ire qu
iids vif;, bœufs. 900; vache:
J0 ; génisses, 4CÙ à 550 ; le t
90 à 1'10 le Rflb.
Volaille. — 1
50 à U; dttKl
Siires.hu,..:,, i
Place- aus n.
J. à -40 fr. pièces
. GERS
. D.'Isle-Jnnrdain.
Marché aux bestiaux. — Bœufs de 5 airs, de 1,000
11,250;- boiitfs 2 à 5 ans, de 750 à 1,000; vaches de
ans,de son. a .1,000: vaches de 2 à 5 ans, de 550 à
40, le tout la paire; veaux d'élevage, de 35 a 00;
Militons, de 40 à 55; brebis, de 25 à 45; agneaux, de
t à 18; porcelets, de 30 à 70, le oout la pièce.
Viande de boucherie. — Bœufs, de 60 à 80: va-
lies, de 40 à C0; veaux, de 100 h 115; moutons, de 90
. 105; brebis, de 75 à S0; agneaux, de 100 à 110;
«KV.S. de 110 ii 1-27, le tout les 100 kilos.
Marché à la volaille. — Dindons gras, de 13 à 16;
tmlons ordinaires: de 10 A 13; dindes grassss-, de
e à 14; dindes ordinaires, de 10 a 12; oies grasses,
fe 12 à 15; oies ordinaires, de 9 à 12; poulardes, de
»;"i S;'-poules, de 4 à 5; poulets fins, de 4 à 5: pou-
?ts * .
103 70
tii 55 " vous n'aurez pas fait en •
netf
cette dure cxpfcrience, Elle est pe
toi re et va mettre fin aux études un î
prolongées des bureaux.
Ce fut ù bord de la vnie-de-Ilom e \$&
nous o m perla il. à Marseille, que ' e ,' j,-, a
tenant, de vaisseau Duvat, veru
LE NUMERO5CENTIMES
Organe quotidien de Défense Sociale et Religieuse
RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25
LE NUMERO 5 CENTIMES
Trau Ml* * Ht 9» m
HAUTE-G 1*0 WR ET DftF AUTBMKNTS UMITROPQBS .... « » M 20 *•
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ÉDITIONS RÉGIONALES
Lof, êveyron, Corrèzo, Cantal
Oar». Wu-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landet
Ttr/j-ef-Garea/ta, Loi-et-G&ronnt
Ttrn, Aude, Hérautt, Pyrénèes-Orient&te»
H&utt-Garonno Anège
Edition du matin spéciale a Toulouse
xivreïSHTXosvs
«jmoNCKS * »*(*$ , ; ï ; î ; ; ï , , î î t ï
nfictAKK? - v i • î ». ï ï » •
RlCLAKBS (*> p*r*» i . ; * ." .
UCCAUÎS. :
• • • •
- 4 -51
- 2 - •
- 3 - »
Le* Annonce* et Béeleme* vent reçue» dans
ont pur«*r,x. m» «toquelalne, 25, à Toutou»», «t chez tous uoa Oorrespûfidaaté
Samedi 15 Août 1908. « »• Année N° 5,763 BUREAUX fi PARIS : 26, RUE FEYDEftt
Les Faits du Jouf
-e soue préfet de Corto a été condamné à
1.000 francs oVamciittie pour tentative de cor-
ruption électorale. —***—*
La grève des mineurs d'Ostricourt eM 1er.
mince.
M. Cruppi a présenté au président de la
République son rapport sur la transformation
•Ses chambres de commerce et des chambres
consultatives des arts et manufacturée et le
stade d'élection de ces assemkCées.
'Le décès d'un nouveau blessé de la « Cou-
rrès enquête, une
sanction à ces faits. Les meneurs, au nombre-
d.e douze, furent punis de prison, trois ?ouS4
officiers furent cassés ; les autres réserviste^
ont été libérés.
i Le 217' de réserve est composé en partie;
des cadres du- 17' d'infanterie.
» Quatre compagnies étaient à la caserne.
Deux seulement prirent part à cette tentative
de mutinerie, ù l'exclusion de tout soldat de
l'active ».
—€>—• Il y a une canne qui est célèbre au
Parlement ang'n.is, célèbre et respectée, cr-nin-
ttvemen* respectée. C'est celle de M. H a Ma ne;;
le ministre de lia. guerre.
Sa gffioite date d'une interpel'ation qui eut}
lieu à la Chambre des communes à propos
de la cordite, le nouvel explosif. Répondant
à un. député qui avait exposé tes dangers de
cette poudire, M. Ha! il a ne proclama qu'elle
était, lorsque sa fabrication était soignée,,
parfaitement inoffensive. » Elle l'est à un tel'
point, déclara-t-il, que ma canne, qui est en
ce moment au vestiaire de la Chambre, est
en cordite ». Et il ajouta : « R n'y a en appa-
rence rien qui puisse causer de l'appréhen''
6ion, mais elle a besoin d'être, surveillée de
près ». L'homme d'Etat parlait évidemment
de la cordite, non de la canne. Sa déclaration-
n'en fit pas moins une profonde sensation
dans l'auditoire.
Et voilà comment une canne servit d'ercu-
men.t, et même d'argument frappant, dans
un Parlement où les scènes de pugilat sont
.a.fealu.ment inconnues ! »
Dans tous les cas, personne ne s'avisera de-
dérober à son propriétaire cette canne, qui
avait si grand besoin d'être surveillée de
près.
ST-CE LA POUDRE B?
Le contre-amiral Faubournet de Mont-
ferrand fit ;avant-hier, nous disent les dépê-
ches, une visite émouvante à bord de la
Couronne) , aussitôt après la catastrophe.
Pour lui fendre les honneurs, tous les
hommes étaient rassemblés sur le pont,
dans mie attitude impassible, avec la tenue
réglementaire. Rien en eux ne décelait là
moindre impression du terrible événement
auquel ils venaient d'assister et qui aurait,
P1' j»WW^cpàt^r la vie. L'amiral a passé les
hommes en revue et s'est dirigé en partie
culier vers ceux qui manœuvraient la pièce
qui a fait explosion. Il les a félicités, leui
a fait entendre des paroles d'encourage-
ment.et des paroles d'adieu pour ceux qui
venaient de mourir.
C'est bien- Le préfet maritime intérimai-
re fit son devoir comme l'équipage fit le
sien. L'impassibilité de l'ancien comnmn
dant du vaisseau éprouvé et l'énergie des
marins sont choses consolantes à ce mo
ment tragique.
Mais de telles attitudes, si elles sont pour
réconforter, ne sauraient faire oublier que
tout, malheur de ce genre a des responsa
bles et qu'il y aurait, dans notre armée et
dans notre flotte, moins de catastrophes s'i
avait moins d'insouciance à la tête.
Car enfin c'est la troisième fois , en
moins de trois ans, qu'un accident identi
que se produit à bord du môme navire.
Trois morts et vingt et un blessés le 20
avril 1906, trois morts et six blessés le i'
août 1907. sept morts et treize blessés 1
12 août, 1908. voilà une biea funèbre liste
Ce qui rend cette répétition encore plus
inquiétante, c'est que les trois fois c'és
par ie déeulassement d'une pièce que l'aeci
dent s'ost produit.
S'il est vrai que la déflagration snonta-
née des poudres instables est encore la
cause de ces accidents, comme elle l'a été
de l'explosion de Ylé'na, il n'est que tem'pà
de couper court à un danger permanent
qui n'a fait que trop de victimes.
Le rapport sur Ylêna date de plus d'une
année. Il faisait le procès, éloquemment,
de la poudre B vieillie ; il dressait un
réquisitoire définitif ; il portait une con-
damnation méritée, semble-t-il, motivée,,
sur les précisions d'une enquête conscien-
cieuse, d'où il résultait, sans conteste, qvic
la déflagration spontanée était la cause
unique de cet. irréparable désastre.
Que fit-on, depuis, dans le département
de la marine pour obvier à l'inconvén
C'est la question que se pose, à cette heure
pénible, l'opinion publique. I^e gouverne-
ment responsable ne saurait esquiver catte
question-là.
Dans les intiouAbrables requêtes adressées
inâtr iii'-s prisonniers de ta Terreur à Fouquier-
Titi,v:i]ie, et conservées aux Archives natlo
mates, un clienoiheur a trouvé cette lettre
curieuse où uin détenu, pour hâter sa mise en
j intentent, «"îramence par demandes à Fott-
(luicr-TinviM'O des (neuvelites de sa santé I
écrit a-imatbteiuewt « au citoyen Fouquier de
T-ai-nvi-le. ocen*a4ieiw public » :
« Pwimeîs-niui, citoyen, de profiter de l'oc-
casion de l'atlfflinist.',«ntettr de la maison Ho.
ho>miuu! pour m'infonner des nouveWes.de ta
santé. La mienne et colde de ma femimê sont
fort mauvaises, surtout depuis que j'ai perdu
le procès le- plus juste, et qu'on nous a dé
poiïttJés dans notre prison même.
» Les Commissions populaires sont dit-on
en activité d'-auiourd'huy. Comme je n'ai rien
ù craindre-, je compte beaucoup sur leur jus-
tice.
» le te prie do dire un mot pour mot eu
otMïBïiBhttant Soubeyrac {lisez : Sueleyras),
vie-président do ton tmliuna» pour qu il me
jugé un des premiers. Détenu depuis
mois je mérite cette faveur.
» Saiiiit •fraternel.
» Mon amie t'ombrasse.
» ViGiKH, détenu maison Belliomme.
» Ce priimiiU, 2* année républicaine ».
Le citoyen F ou nuier de 'l'-ai.nville fut-il son
si M© au ton cordial de la. lettre ou aux cm
hra«seinents poste ux de l'amie ? On ne sait
au liuAte et les chercheurs ont unie nouvelle
affaire à écialrcfr. Toujours est-il que le dé-
tenu Vj«ier fut épargné; et 11 n en demandait
1 -a.-, davantage. C'était tm rusé gaillard.
—V- L'indiscipline dans l'armée.
On écrit de Cap, le 13 août :
« L'enquête à Inquelle s'est livré le gémirai
contons «dant la brigade sur la mutinerie des
rtsarviates a déjà donné de notables résul-
tat*.
» D
Samedi 1-5 AdiH'
PO&ama 1» mal fondé . i.».?» adressé par M. Crw>pi, ministre
i r la nouvelle organisation des chambres de
i a terce, ou application de la loi du lu fe-
1908 et de tous les décrets concernant
s différentes oh ambres de commerce et les
< •••••' res consultatives des arts et mauufac-
On lit nue la loi du lu février 1908 a pro-
i, . - iont modifié ie réshne électif des
làitnibras :le commerce et des chambres con-
tltaitiVeS des arts et manufactures en subs-
> te suffrage universel des comme-r-
!iu.s a l'ancien coups électoral.
Elle prévoyait en même 'tempo ia formation
» catégories professionnelles.
D.'*D>rés l'article ;î, les sièges d'une chambre
>«» répartis soit entre les industries ou grou-
>s d^industries et les commerces ou groupes
' professions commerciales, soit entre les
'oupc'iûenls comprenant à ia fois des pro-
- >tts industrielles ou des professions coriï-
arciaies, en tenant compte, dans chaque cir-
œacription, du montant des patentes, de
population active et de i'itmiportance écono-
aque des industries ou groupes profession-
Por.r procéder au classement professionnel
a ta répartition des sièges, la loi a institué
n» commission composée des délégués du
x.'seU général, des tribunaux de commerce
de ia chambre intéressée.
sion locale deva.it présenter
. destinées a
juvernemenit :
vcu'té de ne
s électoral en
servir de base
celui-ci cepen
la
ission.s locales ont été convoqu
de mai et au fu.r et à mesure
délibérations, le initié
était saisi par les prt
la R nu
mver
dans
li-que
p.port au président
une en ces termes :
; 1-43 chambres de commerce et 4»
tes consultatives des asts et manuîac-
qui fonctionnent dans la métropole,
savoir 87 chambres de commerce et
mbres consultatives, ont présenté des
liions de ©tassement professionnel, et
(avoir 00 chambres de commerce et 31
res .consultatives, ont décidé qu'il n'y
>as lieu d'instituer de c
nui vaut les disp
ts exécutoires •
u.u décret col'
ortet
87 { de
.prêtés
tout-
ut aux propositions relatives aux ca
proîessionnelileis, après avoir été étu
tr les services de mon administration
tt été, pair .application de l'article 3
« à l'examen dn conseil d'Etat. .
sont les décrets rendus en conformité
s émis par la hanta assemblée que
mneur de soumettre à votre sanction
s la fonmation de ces groupements
fait état, selon le voeu de la loi, d<
iominance de diverses indu stries qu
richesse de certaines régions, des bâté
amans et des affinités des professions
essités des commerces de gros, demi
détail et de la variété de leurs besoins
; suivant leur développement et
tili-on des sièges, dont le nombre
nié, ainsi que cela avait été spé-
I» de la discussion devant le
opérée entre les catégories dans
tenant un comp-
ers
te
d'Ha- i
« gré-
trrain
c : la
a été
tonna-
ftins des tissages de Pla r.q-
ts, s'est rencontré avec tes e
pour essayer de trouver
a en tenté et mettre fin au conflit.
Cette tentative de conciliation a
grève, qui dure dopais plusieurs
causée par rintreduction de méti
tiques dans les établissements de tissage.
Pataud en justice ds paix
Paris-, li août,
l'hui sont venues devant le j-uge de
10° artondissenient les trois actions
ages-intérèts intentées à M. Pataud,
du syndicat des éïeotriciens, par
isueBe, artiste' de Printania ; Cas-
dit Casino de Montmartre, et Noder,
de Bobino.
On se rappelle que mercredi dernier 5 août,
les électriciens abandonnèrent leur travail sur
l'ordre de Pataud et, pendant deux heures,
Paris fut privé de lumière ; certains théâtres
et cat-inos furent mis de ce fait dans l'impos-
sibilité de donner leur représentation, et les
diTCCteuis, invoquant le cas de force ma-
jeure, aie payèrent pas les cachets et le salaire
des attistes et du personnel.
MansueMe, Castel et Noder estimèrent que
Pataud abusait et, le rendent responsable ée
leurs aventures, lui intentèrent séparément
les actions qui sont venues aujourd'hui de-
vant, le tribunal de simple police.
L'affaire, qui est soumise aux préliminaires
de la conciliation, .n'a pu être pt-aidée au
tond ; les parties ont tout simplement exposé
leur demande.
Pataud, en villégiature au bord de l'Océan,
était représenté par un de ses amis, M. Za-
aain ; Mansuelle était assisté de M 9 Mazet, son
avocat ; MM. Noder et Castel se présentaient
seuls ; notons que Castel avait procuration
de tout le pet senne? du Casino de Montmar-
tre.
un très rapide e
et a soutenu qui
Dan?
M- Ma
tenir t
de Pcx
du 5 a
camanencé
L'affairé
fond le pr(
Ajoutoîas
qu'au bout e
«r oient pa
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e d'Un, dirait
«t une fantc
et cessé sur
sera appelée
«lier me rare
que les nlaidei
ont décidé
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posé de la d
Pataud ne a
ne grève, et
Misacré. I
sic de Pa
nantie,
peut sou-
f partant
xpérience
ud, qui a
pour
di de
pta iclé £
ambre,
ai aller
m à le condamnai', car l'Instituteur est- si peu
privé dp sa raison et se rend si bien compte
de la gravité rte ses actes, qu'il est toujours
hanté par des idées de suicide.
Mais la Franc-Maçonnerie veille ; il faut, à
tout prix, éviter au Bloc les ennuis d'un
scandale de ce genre.
Ah ! s'iil s'était agi d'un instituteur libre l
AU Séminaire Français de Rome
i.
ït.
Rome
quis par les élèves
«tu séminaire français de Rome se chiffre,
pour l'anaiée scolaire 1907-1908, tanl on théo-
logie qu'en philosophie et en droit, canoni-
que, par 19 baccalauréats, 23 licences et 30
doctorats.
Parmi les docteurs reçus, signalons :
Théologie : Couderc (Rortoz), T-hubières (Ro-
aez), Daudé (Mende), Mathieu (Rayonne). —-
Plnftosophie : Sanguinède (Nîmes). — Droit
canonique : Simon (Saint-Flour).
Suppression ae Recettes ae l'Bnregistreient
Paris, 14 août.
Le JOumal Officiel publie un décret, portant
suppression de 120 bureaux d'enregistrement.
Voici les bureaux supprimés dans notre ré-
gion :. . *» „
Aignan (Gers), Camnan (Hautes-Pyrénées),
Castelnau -Rivière-Basses (Hautes-Pyrénées),
Grisolles (Tarri-et-Garonue), .léguai (Gers), La-
barthe (Hautes-Pyrénées), Lauzès (Lot), Mira-
deux (Gers), Montesquieu (Gers), Montréal
'(Gersl.
Axat (Aude), Belpech (Aude), Les Cabannes
(Ariége). Conques (Aveyron). Florensac (He-
.rolf1 "Montesquieu-Volvestre (Haute-Garonne),
Rieux (Haute-Garonne). Saint-Amans-Soult
(Tarn). m
Voyages de Souverains
mandait ia mêhallà haiidisle. a été battu par
lès Skraggria.
Un combat est engagé vers Demnot entra
les partisans d'Abd ci Aziz et ceux dit frère
d'F.l Glaoui ; on en ignore le résultat.
Tanger, 14 août.
t'ne meha'.ta hafidisle, composée ec u.
Craint prit de Pont-l'Ev
francs, a.'aMi niélres. — t.
Senll6 et unica, a M. t"
Fred-l.r-vlmrn, n M. t;. Roa
M. A. Vifl (M. A. Viel).
Non placé» - i'inc-Mouclic, FloiÉal, FrancKlln,
Fill-e-tU'-l'Air. J
Mutuel : gagnant to, placés Frtbourtr 9 00, rreo
I.ftyburii 10.
Prix ae ta Société sportive d'Encauragement, au
trot moine, S.6D0 francs, 3.',00 métrés environ. — l.
Filèuso par Trinqnonr ot La Verroniére, A M. T..
Ûlrx Bctideo» (Eurier); 2. Fulton, à M- A. Gamarre
tTesutère); 3. Félix, a U. ï. Dcstigny (Ctiauvin).
Non placés : Formosa. Vengeur, Fekt-Mareçiial.
Mutuel : gagnant U 50, placés Fileuse 7, tulton
Course de haies, à réclamer, 1.500 francs. S.STO mè-
tres environ. -- 1. Frlsc-U, par Yantliis et Fricka, a
M. P. GelUnard ( Part re muni): 2. Danatlsnfe, a M.
t!. Bail y (Loutli); 3. Laaoland. à M. Carron de la
Carrl. H
mauvais troisu-me.
10 DO.
ae» Ste*ple:Cnases (le Fronce,
i. 2,000 francs. 3,100 mètres en-
iRO. par Kcrlay et itala
nson): 2. PfeMt-SBiMre, i
. Good-Kows, à M. Ea.
tftyflat
1 -.' I^ft;
M
Quatre .1 op R 11 eu rs.
Mlii-K't : gagnant
M^. B. Bal-san (A.
Charron (Martini
mon (Caruvciffiit!
M. F.
Bensa-
iéro
t dc-i
Mutuel :
il -Maître
6s Big(-urdari£- 10, T>e-
• mtiie (A. Benson),
(A. Carter). Trenca-
ntt),Sérieuse (Loutli),
. Parlrement), Sain-
Demnin. courses
tes proliables :
Prix do lien nerf
Br-agânce (F.. Pral
vel (Mac GoVCb), t.
OrenzMcio (Siniw),
te-F!ocentitie (X...),
horde».
Prrimkr nrix tle
s.iii.ni -.n i\. carter); nom-Carlos (X...). nos (Ch. Sa-
iamaenou), Vateferflclie (Ci. p.nrfveatent). T.ounrn
(Doux). êhtUsniafi (G. S.-uivali, Marrpiis-de-Carali.'is
(A. Bensoa). s.iint-Fiacre (X...). Savone (Dnssanx).
Prix du c.o"
In Sot Chas
f
li août.
Bordeaux,
ris; accom-
:. de la. du-
Ù-iel n'était venu
qui
ma
s rem
ip.-atntes d<
Trois d'e
la f-jee l>r
Tb.oma.s et
et Lebot.
On taai.ii
eés ne pen
rire eux ont ei
>yée ; ce sont
les apprentis
1 te crâne ouveai
Je quartier-mai
canonniea's Lem.
On
tin-, c
ori
aussi que queïques-uns des ble
ait comp-lètë-ment la vue.
Tou lon , l i
a un nouveau dé
tlui de Paul Fouri
on equi
tous les diqt
,ees, au cours «ai anois pi
lectorales destinées à se
ien-t général auquel il d
décembre et cette organisa
rai ne pourra être naodifi.
nées d'application ».
i termine ainsi :
me permis de d
lu commerce et
nde usine et le
magasin et au simplt
reiprésentati-on légal
e coaiimerce et les ch;
t il y a tout lieu de
rtiaaaite tnansforma-t-ion
tut-ions auprès des p
•ité de leurs déitibéiati
par le
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ion du
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e que désormais
e l'industrie, de-
laut négoce jus-
îteiier, va
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a-bras c-on-
ense-r que
an-pr^mera
tvoirs pu-
re de Gran
libre des. n
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à déplOR
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cercueils
posés à
On. ne
obsèques
Seqtti
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Las obsèques
; des sept morts t- offtcielle-
M. Thom-
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de polii
nie salue
monte e
i Mieurice
nir l'appi
ie de Riv
eux hem
consulat,
été ornée de
un tapis rouge
arquemer.it jus-
PH
Les Relations IiteriatioMles
Une anglaisa à Sarse'
Barcelone, 1.
r de deux cents
ci •.« ca oi
en ï-ad*
Pas
rte-mi
ili.
nt du
nce de Battenbers et le conimand-ant
eur at'-ematid Victoria, en ce moment
y assistaient. .
ti'accortJ iniiiiaire anglo-français
Paai-s, li août,
ote officieuse confirme qu'il n'existe
entente militaire franco-anglaise ; ce-
. ajoute la note, dans les chancelleries
note que si une agression venait à se
; de la part d'une tierce puissance,
; cordiale se traduirait immédiate-
natureililement en enter
à l'heure actuelle, il n'1
sky and
Prix
tine.
nu 11.
Pri
ha (G; l'ait
rou (Dayl. W
; flleatlil. Orgeru
risien (Piggotn, Nippon tu i
: Calomel (Piggott). Fer (H
.(G. PariiVment). Toulo-Uonne II (N
lo (A. Carter). First-Sportlng (Ueteye
ajeiislty (T. Ba.i-lholomftwt.
Pronostics 1
iiieville : La Bteettà Sainte-Flore
.iidic
. Cant
a (Mac
Benson),
. Poigny
haw).
Sauvai).
il
.iieas. Come-
lour fle Siitnt-raijt-iîte-Sarrat (\rt««e). 3* ci;
Foulayixiuhes ff/it-ct Garonne), 3' classe, M.
pet'cerfteur tte Pujols 'tla>t«,Gltronti«i, 3" ci;
Castelnau (Lot-c-t-Gwonne), 3" classe, M. t
ner'centetii de t.ananac (Lot-et-Garonne), v
au Mas d'Azii (Ariége), 3' classe, s». Cathal
canteur de Sentetn (Arioge), 4* classe: a Cii
sainl-Gêraud (ArKigé), 3* classe, M. Savôs, •
leur de Cajarc (l/it), 4' classe; a Cajarc, »
M Sanlelli perceptenr de Canaolirondo (Ai
classe; à Suinl Paut-de-Jarra! (Ariége), 3" rla
Miiiir,,-ii\- iiert'eiileur Uc l-'ormigiien-s {\>v
Orientales) 4* classe; a Passage tJCot-et-Garonmt t
classe M. Bouan. psveeptenr de Sus (Lot-et Gaioa
ne), v classe; à Vilh comtat (Gers), 4* classe, Ht. iw»
net, perce.pteur de pareilles (Creuse), v classe •
Sos (Lot-et Garonne). 3* classe, M. Lion, pt-rcento*
de Faugueroltes (Lot-et-Oaronne), 4° classe; y tu
lesta (Artèget, :>' classe, M. nulont, scct'fttalae «
chef de la sous-préfecture de llugnéres-dc-Uigi,r 1 e .
A AÏIeniand-du-Dropt (Lot-et-Garonne), 4* clasn
.M. Bournier, adjudant au i»5" de ligne-, à Foi-rnu-.ii>
res (Pyrénées Orientales), 4" classe, M. Lcfrancolsi
adjuuant au 103' de ligne: à Béni-Bocage (Catya.
dus), M. FtUjre, percepteur surnuméraire de ItQud.
a Fauguerolles (Lot-et-Garonne), V classe. M, Bru-
net, sergent à la 9' section des secrétaires d'état-
major, à Candeln-ande (Aude), 4" classe. M. bm.
gaine, adjudant au ls' bataillon d'artillerie à pied-
"à Laugrtnc (Lot-et-Garonne), 4* classe, 'M. Tteemm
aUjutlani au I5.V de ligne; à Sentoln (Ariég... 4
classe, M. Rbyot, adjudant au 19* dragons.
TUÉE PAR TJR.1TRÂW
De notre c(-ricf(poridant pariictilier :
, Albi, 14 août.
La (Taro 0 Plia.ra.mond, figée de (3 ans .habi-
tant les tombale ta, sur la route d'Aibi u Va-
lence, a élé tuée jeudi par un convoi du cl*.
IU'HI de fer ctepa/ttemciital.
Cette brave femme gardait des oisons dar.i
un ahamip voisin, de ia voie ; tout à coup, ejl-g
s'ajtercnt- qu'un des volatiles manquait ftaï
ttronpe'au ; e-îte se mit à sa recherche et était
cuci'jpéo à fouiller la baie, à un contour de nj,
route lorsque, le train arrivant, elle fut taïu-
ipoitinée et traînée un moment '
Le mécanicien arrêta le convoi et s'em-
pressa d'aller au .secours de la victime, qu'on
releva sens WesMures apipanrcnles et qui ré-
«.damait l'oison Og&vù.
La dame Pbarauioiid fut reconduite à son
domicile, 0(1 «tle exipia'ait moins de deux heu-
res a-près, à la suite de lésions internes pro-
duites ipatr le choc ; M. le docteur- Boaiissuke.
de la C. F. T., monté aux Combaleta
aiu suivant; ne put constater que 19
méd -t
fpasr
au 1 :1k
repi
com:
nqt
e a envo;
la part ta
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r é liiei
ès grt
dan,£
ie anglaise
;oir une 46-
de que les-
le nouveau
i. française.
Toulon, 14 août,
enfermés dans des
rts dm drap national et dé-
le de l'hôpital.
les
norts ont été
:ore quand auront H
1E
mimen
"p-rofe:
cempe
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relatifs
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tle la ma
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ie.11 demain
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ri reaavo
tatt-Ons
attend
dont on a
une nouve1
el-
le V:
Dis l'AîFipo 0GGiu8Mal8 traaçalse
En Mauritanie
Saint-Louis (Sénégal), 14 août.
On mande de Podor que la palmeraie de
Tidj Itdja, fort Coppolani, a été envahie par
les Maures dissidents et qu'on a dû y concen-
trer le reste des méhari-stes du T-agànt, com-
mandés par le lieutenant Gois-py.
On se rappelle les diverses attaques dont fut
déjà l'objet ce poste, dont une coûta la vie au
regretté Coppolani, et n'avait-on pas eu, pour-
tant, le projet d'en faire le chef-lieu de la '
Mauritanie occidentale ï
gc
u'-
se;
Les troubles de Besançon
Besançon, 14 août,
gréviste arrêté hier, a été condamné a
e mois de prison pour injui'es et coups,
us une réunion tenue hier après-midi, je s
s te s ont refusé de rentrer à l'usine si l'on
eptait pas en bloc ce qui avait été refusé.
Les émeutes de Ssîtie-et-Oise
Paris, 14 août,
de Pessenssé a écrit au président du con-
pour protester au nom de la Ligue des
ts de l'Homme, contre le régiane de droit
aux prisonniers de Cor-
conimun applique
beffl.
Il demande à M. Clemenceau de les traiter
comme des détenus politiques et de faire ob-
Sfârver pour le bon renom de la République,
tune tradition que l'Empire lui-même a res-
pecté.
Obéissant à, cette injonction, M. Clemen-
ceau vient d'ordonner au parquet de Corbe.il
d'appliquer le régime des détenus politiques
A toutes les personnes arrêtées à Draveil
©t à Ville.neuve-Saint-Georges.
Corbeil, li août.
M. Métivier. secrétaire du syndicat des bis-
Cuitiers et délégué à la Fédération de l'ali-
nmeptation, a été extrait de la prison de Cor-
beil et conduit au cabinet, de M. Régismanset,
juge d'instruction, qui l'a interrogé.
• Il a été confronté avec plusieurs témoins,
notamment avec le capitaine Richemand, avec
tua lieutenant de dragons et avec le maréchal
. des logis Colonibin.
Métivier reconnaît avoir dit. ï » Camarades
i soldats, souvenez-vous qu'avant d'avoir porté
j la casaque militaire, vous étiez comme nous
1 «es prolétaires, gardez votre sang-froid de-
j vant les ouvriers en grève. •
I . ',;?'3 témoins ont déclamé avoir entendu dire
i a 1 inculpe : « Les officiers sont des assassins,
! tirez sur eux et ne .mareihez -pas contre nous ».
L accusation relève aussi contre M. Etivier
i id'autres 'propos aussi violents visant l'exci-
f dation, à la révolte, au pillage et à l'incendie,
S trefuà de circuler, etc.
I iM. Beptismanset a. interroge ensuTte Bons-
T îruet, délégué du syndicat, des boulangers, la-
} Quel est assisté de M' YVita.
Les mineurs de LCHS
I _ Lens, 14 ïiTjïïf.
f soixante gnlibols ont reïusé do descendre
dans ta mine, sous prétexte que la Compagnie
I me dectHle pas assez vite leur passage dans la
4 catégorie des ouvriers mineurs.
„ Lena, il août.
t.e matin, la reprise du travail est complète
a ta fosse G des mines d'Ostricoumt» où les ou-
yr ems avaient cessé travail', hier, pour pno-
wwter centre le renvoi d'un ouvrier^
JLBS dockers tle La Rochelle
± , LA Rochelle, 14 n OÏJT*
» » WjS 'itaatîon rutre Iles patrons et, les doc-
F Icers ne .s'est ipo.s naodiliéo ; lo travail a. cessé •
'} icomime hier, le calme règne ; la troupe est
t «Ofenrtant .comsignée. . 1
" tes tisseurs tlu mrg
L . L,Ule, U août,
) s>trr 1 initiative dlu jiwe de paix, M. Fre-
\ imînv. iuvsirlenit. die la l'Vid«Ki ,liO'.a des fabri-
4,(fiants de Ualc 4i"ATmeniière* «t représentant
n'ont pas lieu demain
es à lundi.
Toulon. 14 août.
La population s'apprête à prendre- part aux
obsèques des victimes, qui auront un c-arae-
ère de grande solennité.
Tentes les sociétés et associations se dispo-
sent à suivre le's funértaitles des pauvres ma-
rins décodés : des gerbes de couronnes com-
mencent à s'amonceler et les cercueils, dra-
dans les couleurs françaises, quitteront
foulon tout fleuris.
'- Paris, 14 août.
An ministère de la marine on a déclaré ce
matin que les obsèques auraient très paroba-
bttement lieu lundi -matin : lo contre-amiral
Père in, membre du conseil supérieur de la
marine, a été désigné pour représenter le mi-
nistre de la marine.
Toulon,, 14 août.
Trois corps ont été réclamés jusqu'à pré-
sent ; ce sont ceux de Math nr in Robert, qui
îi'a à PlougoameOen (Morbihan) ; Jean Béni-
gne, qui sera transporté à Saint-Sébastien
(Loire-Inférieuire), et Philippe Grenier, de
Berck-sai-r-Mer (Pas-de-Calais).
Il se pourrait que ces trois cadavres soient
directement, .expédiés par la gare de Seyne ;
dans ce cas, ils ne figureraient pas aux ob-
sèques-.
L'enquête
Toulon, 14 août.
L'amiral de Monlferraud, aiprès avoir visité
les blessés, a entendu le commandant Dar-
riens ainsi que le commandant Clarke, du
Latouche-Tréville ; il leur a demandé, un rap-
port, complet sur la façon dont s'étaient pour-
suivis .jusqu'à hier après-midi les exercices du
vaisseau-école et de son annexe.
Toulon, 14 août, 1 H. 5.
Le général Gossot, accompagné de deux
officiers d'ordonuance, est arrivé à Toulon ;
H s'est rendu à la préfecture maritime à,
nttali.
Cette après-tmitli. il se rendra à bord de la
Couronne et à l'hôpital de Saint-Mandrier.
L'amiral Faubournet de Monlierr-and n'a
pas encore- désigné la commission d'enquête
qui doit étudier les causes de l'accident ; ce»
pendant, le caipitatoe de frégate Caillot, com-
mandant en second la Couronne, et l'airchi-
viste Gapi doivent en faire partie.
Les autres membres de la commisision, dont
on ne connaît pas encore les noms, seront
èn lieutenant de vaisseau de la Couronne, un
chef d'escadron et um oa.pi-ta.ine d'artillerie.
Toulon, 14 août.
I! y aura deux enquêtes menées parallèle-
ment, celle de la commission que va. former
le préfet maritime et cette du général. Gossot.
qui s'occupera tout particulièrement du côté
technique.
La commission se contentera ds recueilli*
les dépositions des témoins du terril
dent.
M. Gbaumiet, député, .rapporteur du bu-lget
de la marine, est arrivé ce matin, en même
temps que le général Gossot.
Témoignages fle sympathie'
Toulon, 14 août.
EJ0 maire' ÏÏ.e Toulon n. reçu un long té
gramme du ministre de II» marine en réponse
au télégramme de -condoléances qu'il lui
evait adressé au nom de la population de
Toulon.
Lo -ministre dit qu'il ne uotite pas ïlu pî_
fond -attachement de la population loulonnai
ec pour la marine.
d aaa'ivt
épais tï
I Da ci
la souv
compae
tenue- ;
blic.
A il
gare : 1
la Com
gon-sal
eàpal d
Le li
M. Fai
gerbe -1
leurs e
M. P
a*
îiidruii
icicls
e-nmere crasse
ctoria ont été
; de la eouir
îrtf, coua't un
ne pnreoauTa
aaa pied, uaae
iaae en. grande
signée au pat-
e arrive à, la
personnel de
lie à son wa-
iipecteurprin- de gare:
, au nom de
une superbe
m qui ne sont. c<
vemement allée
aabre d'un cloute
e t les projets le
cre et ds ia Fi
; a dû le dissipe
and. 1
défensive,
ite entre la
lu public.
3 sait, et s'il
iiijet ou sur
pacifiques de
l'entrevue de
Les revenus Mpiaires h riaflo-Gliiiie
M. Roi
M. Desd<
celui-ci.
A 11 la.
Pi-erson.
condiait, 1
3 heures.
La reii
par M. 1
re de Ly
taché à
lM fOUl
l'inté
Ja re
tatio
lin jusqa:
est accoi
in, comn
ité pre-
cent- de
M.
colon 1
Cru ni
aiédea
dats î
Ce
siens
uin.
01
ibot
iant à
î demai
mis, ch
nir al -
Saïga
14 août,
par inté-
îer le mi-
es -i.x pre-
nt ïà mil.
de Z mil-
;ions tand-
is recettes
IV août. "
atiîî, pren-
gers, dont
'infanterie
ieu-tenants
, Rebuffat,
sol-
NMntfofl
t% Mi«HH \ tx su* Douvres, u août.
Burgess. dûment frotté de saindoux, s'est mis à
l'eau ce matin, à 1 heure vingt, pour tenter, une
fois encore, la traversée do la Manche à la nage.
Douvres. 14 août,
r* nageur Burgess a renoncé ii sa tentative de
traversée de la Manche.
- A.près trois heures de nage, il est sorti de 1 eau a
cause du mauvais état de la mer.
Paris, 14 août.
On avait, quelque appréhcn-sioia sur la tenue
dai marché d'aujourd'hui ; c'était un jour de
réponse des primes et la veille de doux jours
de fête
, ISev-Yofik avait été
ite de la liquidation
es positions sur les
•crtahaes valeurs cu-
pai a suivi le métal
Le cuivre était hé
hier assez agité ; par *
foaoée de quelques gro
titres Roch-Isiiand et de
•prifères, à part- le Rio, ,
dans son recul moimentainé de 1/2 livre, le
marché a fait preuve d'une bonne tenue, mais
chiffre d'affaires presque nul.
aaeté semble date surtout au peu d'im-
! des positions, et aussi à ia bonne
on qu'a produite l'excellente, tenue, à
reet, des valeurs des groupes GouSd-
avec au
La fei
IpaitaaH
ireipress
Waï! s
Hiaralmann.
Principaux mouvements de hausse
15 centimes, Thomson 4 fr., Métro 7
gaae 2 fr., Ferreira 1 fr., TiFaiisvaal
baisse : Serbe O fr. 40, Rio 14 fr.
Notre 3 % est plus ferme à 98 40 :
toujours faible à 83 89 ; lourdeur de
Espa-
miale
de p *ovt-
l'on-
;E NOUV
Cala
Calai
1. O
de
Léo
xrds
iDassaœ u Espagne.
très nombreuse aux abords et
eur de la gare, a longuement acciar
e, qui a paru très touchée aies maniît
sympathiques dont elle était l'obje
Edouard Vil à Maricnbad
Marieaiba.d, 14 .août.
O
le port d
quand c
vire, le 1
fusée qt
i
Netv-Yorlj, 14 août,
eut d'expérimenter avec succès, dans
le Boston, un nouveau type de torpille;
te- torpille touche la coque d'un na-
oc fait partir un projectile en acier,
in_puissant expêosif et muni d'une
pénètre dans le navire et explose à
neurt
cotise
tin Se
finit i
93 97 : fermeté d-
1 est
L:
nus
us;
?rvent leur avance
eabe à 81 75 ; Turc
à 93 70 après 93 10
très hésitant.
i établissements de crédit
: la Banque de Paris fini"
; le Lyonnais s'avance à
à peu "près slationnaire
l'Exté-
îonds ruses, qi>«
légeT flécliissement
très mouvementé, il
; le groupe ottoman
sont bien te-
à 1491, après
1206 ; les ait-
Banques otto-
L'ODÊÛfi â CÂPESIAMG
De notre cotre -pondant particulier :
Béziers, 13 août.
Idée géniale que celle qui surprenait lundi
les habitants de ce gros bourg dont Le clo-
cher allier semble rivaliser avec les tourelle» '
de Saint-Just, de Narboune, ses contemporai-
nes, visibles à l'horizon.
La ville moyeti-àgeuse s'éveillait au matin,
surprise do voir sur tous ses murs des atû-
cites multicolores portant eu grosses lettres
cette alléchante annonce : « L'Odéon à. Capcs-
tang ».
Or, l'annonce n'était rien moins que la réa-
Htô, et c'était la Société littéraire et artis'-i-
cjue locale qui, grâce à l'obligeance de DOtie
Mécène biterrois, M. Castelbou de Beauxhos-
tes, avait obtenu le brillant concours dés ar-
tistes venus à Béziers pour interpréter (c Prc-
bvier Glaive, en vue de venir en -aid-e a une
œuvre de bienfaisance.
Le distingué compositeur Nassy-Vcrdier, ne-
veu du maître Salnt-Saëns, accompagnait te»
artistes, dont il dirige les répétitions : et M.
Lecave.lle, qui a su éditer dans des conditions
partlculièreanent artistiques la .partition du
Premier Glaive, avait expédié pour cette heu-
reuse circonstance un piano de sa maison.
Quoique dans un ordre un peu rustique,
nos artistes ont, donné à nos amis de Capes*
tans un., avant-goût des heures délicieuse»
qu'ils ménageront aux milliers de sïiecfcatetms
dont se peupleront nos vastes arènes, lo 30
courant et le 1" septembre.
M. Henri Martin, de l'Odéon. arrivé d'Oran-
ge le matin même ; Mlle Litaa Kuasec. dont le
jeune front est. «ncore ceint des lauriers du,,'
Conservatoire aux derniers concours de chant
et d'opéra; l'aimable Kylson Golden et la gra-
cile- Rayauioncle Sylva, ont fait une impression
d'art sur tout l'auditoire ravi.. M. Fernapdt
Liengère, président de la Société littéraire et
artistique, s'est fait l'éloquent «terprète au-
près de ce monde charmant, de la recortinais-
sance générale :, et quand il a «Ctsompaflfi*
MM. Castelbou de Beauxhostes et Nuasv-V'er-
dier jusqu'à leur automobile, le président était
suivi par tous les heureux participiants et le
monde élégant de cette inoubliable soirée.
Notre Mécène et nos artistes filaient déjà \
toute allure que les acclamations enthousias-
tes les suivaient, retentissant dans l'atmosphè-
re calme d'une splenditle nuit d'été.
L. S. -'
aiter teur.
La torpille
trente mètre
5/8 de pouce
avait placé c
La, pre m
Le roi Edouard est arrivé hier soir.
Comment OD Etouffe u Scanflale
Paris, 14 août.
On n'a pas oublié lé drame dont l'institu
teur Quentin fui lo héros, à Crei-1.
Cet instituteur, convaincu de s'être livré
des actes immoraux, tenta de se suicider et,
fut arrêté eur la plainte des parents inidi
gnés.
Les journaux anliblocards de la région, dès
lo 'lenuenisa-iin de l.'afftitiie. prédirent qu'elle se-
rait étouffée ; leur prévision *** -**
liseir.
Une voilure a transféré" Quentin de la nTisOn
à' l'asile d'aliénés dé Glermou' ; on fe fait
pdjssar ix>ur fou. afia 4e a'avo l| tu À le iuser,
Les î>3îl
FaSECfJ
siosis ecclé,
1 été tirée à une distance de
sur un réservoir en acier de
à rintérieur du résenaair, on
î cloisons de navire,
re explosion fit un trou de 1 m. 80
dans le réservoir et envoya le pro-
ravers les cloisons jusqu'à trente
là, où il coula.
ie autre expérience, le projectile,
un filet contre-foi/Pilles, traversa
francûi six metn
îr d'un demi-por
9$ mètres plus le
P:
ce d'é-
in.
a-stittfitution protestante du royaume.
L'Alliance protestante a reçu la réponse sui-
vante :
« Le sous-secrétaire d'Etat pour les affaires
étrangères présente ses compliments au se
crêtaire de l'Alliance, protestante et est chargé
par le sécréta ine d'Etat de lui accuser récep-
tion de sa lettre du 31 écoulé. »
C'est, le Daily Tclegruph qui donne ce docu
ment ; attendons la suite avec quelque curio
s ité.
LE COMPLOT DE LISPHE
Lisbonne, 14 août.
Hier ont passe" en .jugement trois sergents
et un caporal d'infanterie arrêtés pour avoir
ipai tiripé au com-plôt du 28 janvier dernier.
Le caporal a été condamné à .huit jours de
prison -et, l'un des sergents à dix ; les deux
autres sergents ont été" acquittés.
' i'1-
ClNtM.v NATIONAL PATHÈ Frères, t. rue UN
•eyroase, th£',a!re Moiikavr»:.- Saison. tt'éW- ttop»»
Icalettons t«j joudu matinée et siSrte, »»r\w»
Éolrte, UiataociM ci Ute» eo matiaéo e-
Ipectaclô a« familîfl. lo premier du monde.
fOdu 'i . rttlaimatll O-l p!-.^t'aauit« d-iu< et» P-P
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
mmmsaammss,
Samedi là Août 1005
j/s Faits de la Semaine
.1 l'occasion du prochain chu
g., îy » sacerdoce. Pie X a adre
' — clergé du inonde entier.
qaanlenaire
ssé une let-
tre A l'occasion de l'anniversaire du couron-
Lflie''' du Pape, une cérémonie a eu lieu
Ij, anche à la chapelle Sixline.
r g commission des cvvqaes fondateurs
fnsiilul Catholique de Paris s'est rèu-
« l'archevêché et a examiné diverses
- n esti o t > s a dminislratices.
t c conseil d'Etat vient d'annuler plu-
•l/iirs arrêtés municipaux autorisant tu-
iles cloches dans
moines Cl-
SOU 1 '
L. . Clemenceau est parti pour Carlsbad,
• -J lait sa ''are annuelle : il coiitinnr à
oà M " J,, /d tes divers services de son
• ' .fltfe-dà** soldais ont été reconnus
'''''{"'de le lii'i're typhoïde, à Luné"
d'aktre part, la fièvre typhoïde
éteint une soixantaine de. sapeurs
al''"'
tilb
à Avignon, les r< Ut
M'Hyc
e! >'"'
été g''
oa i suecom
les. ce qui
an a n
du T libères- ^-hy
/ ., i-anon a éclaté à lord de la Couronne,
' au-école des canonniers, aux Salins
es : U il " en Quatre, tués sur le coup
fiitifàqinc de blessés ; un enseigne a
îvement vrillé ; quatre des blessés
combé aux suites de leurs blessu-
porte à hait le nombre des
Jkçrts. •'. L^fS* t x '
les manœuvres navales de la Manche
sont terminées et l'escadre est rentrée à
merbourg.
M. flanc, sénateur de la Corse, est mort
mndi à Paris : ses obsèques civiles ont clé
célébrées mercredi et rinhumaîion a eu
jpM tut Pèrc-Lachaisei
I i,c général en retraite Zédê, ancien gou-
le Lyon, cl le vice-amiral Com-
morts tous deu.e subitement lundi
\\ Toulon : leurs obsèques ont clé célébrées
mercredi, en présence, de tonte la garnison.
f,e mariage de Mlle Fallu' res avec M.
Jean Canes a eu lieu à la mairie du huitiè-
me arrondissement cl ù la Madeleine ,;
seuls des membres da gouvernement, MM.
T!i£ffi|Vc>ore une autre utilité :
.mes nui se laissent dér
heos ou qui s'épouvàn-
rès apparents de la so-
ie vital
yriaiidd
Les ci
pour la
te GA l'E
oujours.
olennëlles, on sent que
, loin d'être atténuée,
deviennr-nt plus énergiques
plus puissants dans l'action
tvant eux l'exemple de leurs
,e Congrès qui.se prépare -en ce moment
fait double emploi avec aucun de ceux qui
ont eu lieu récemment dans notre diocèse.
La vitalité catholique de notre bien-aimé
Roue.i gue s'est manifestée- a plusieurs reprises
dans le courant de l'année.
11 faut bien que chacune de nos sociétés
pieuses, .apostoliques ou économiques assem-
ble ses .membres à des intervalles réguliers
pour que l'action commune soit efficace et
constante, mais ces réunions partielles ne suf-
Isent pas.
Il est ..nécessaire que des assemiblées plus
générales et plus solennelles puissent avoir
lieu pour donner un élan plus vivant et une
direction plus sûre aux œuvres catholiques.
Nous avons besoin de ces grands Congrès
duraiu lesquels les maîtres les plus distingués
viendront nous faire part de eè qu.e l'étude ci
l'expérience leur ont appris pour faire face
aux besoins modernes du peuple. Eu les écou-
tant, nous verrons s'ouvrir devant nous 'des
horizons plus larges, et nous recevrons les
plus précieux encouragements.
Au sortir d.e nos séances, nous serons plus
capables d'améliorer la situation de nos con-
temporains, tout eu leur conservant leur foiT
En aucun temps, l'Eglise ne s'est désintéres-
sée de .ce qui peut procurer au peuple la vé-
rité, ,1a.vertu et le bien-être. Elle s'est toujours
mise au service de tous ceux auxquels il-est
possible de faire du bien. Attentive et mater-
nellement dévouée, elle est venue au -secours
des petits, des ignorants, des. faibles -et des
malheureux.
Non contenle de secourir ceux qui sont dans
le .malheur, elle n'a rien négligé de oe qui
doit procurer, même aux populations les plus
prospères, un légitime progrès.
Elle ne s'est laissée arrêter par aucune per-
sécution dans son travail bienfaisant et civi-
lissteux. Ne reculant devant aucuu sacrifice,
elle ne veut qu'une seule chose : qu'on lui
laisse la liberté de faite le bien, et lorsque les
adversaires inconscients ou pervers cherchent
à lui .lier les mains, elle souffre, non pas de sa
propre douleur, mais du malheur du peuple
auquel on veut l'empêcher de porter secours.
Avec la force divine dont elle est revêtue.
l'Eglise brise toujours ses entraves, elle veut
la liberté, non -pas pour se venger, mais pour
ëoûtinUer à donner ù tous lumière, paix et
bonheur.
faire le bien à tous et toujours est l'hon-
neur et le bonheur de l'Eglise.
Impossible de no pas le reconnaître, quand
on a du Don gMWb
On a beau calomnier la société des. fidèles,
on a beau la dénoncer à la sotte crédulité des
naïfs et à la haine des mécréants, l'Eglise pa-
rât touiouras comme l'amie du peuple et la
bionfaiitirice uiaiiver.selle.
C'est pour continuer son œuvre séculaire
qu'on nous convoque au prochain Congrès.
Faire dai bien à tous et toujours, faire le bien
pair Unîtes les industries de zèle les .mieux ac
coirimodées aux conditions actuelles tle la vie,
tel est, en somme, le programme qu'elle veut
nous aider à remplir.
II
UTILITÉ PRHIQl'E DP CONGntS
Pour que l'action des chrétiens sotl capable
de réaliser ce programme tle lEglls*, il faut
qu'elle soit dirigée d'après k-s meilleures mé-
thodes, rortifiée par la plus solide organisa-
tion, excitée par les meilleurs encourage
Un trop grand nombre d'intelligences éle-
vée- le ccotiiv excellents et d'aptitudes diver-
sement capable- de procurer lu plu» irrande
«Mnnw rt'cni.'vrvs religieuses et «uMftlMi v«g.
f*rui dans in siéwfflïlé la, plus dwiloureuse. par-
oi Wti% )mt a manqué ces trois cfioset». que
4r,i' promirrv- \- Cnn-grés : la co^i'i.ai-ssance
Am m«Jio'V»-. in forno de l'orge tiisa Unit, la
MKUakt-Uen de m eonfiianof. et d^> l'cncourape-
all^M' , mutuels:
êl ta connaissance âtu méthode*
Et lorsque, dans une assemblée considéra-
ble, on voit non plus seulement des prêtres,
mais des laïques parler de Dieu et se pa«-
sionne*i noua- ie bien du peuple : quand, on se
sent en contact avec les .hommes tes plus dis-
tingués par leur science, leur valeur morale
et leur position sociale ; quand oii reste en
pleine communion d'idées, d' aspiration s, de
foi et d'amour avec tle pareils aamls, on a le
coiur-'ïé conforté et f ou marche en avant avec
force et confiance.
Il est facile alors de constater que la vita-
lité de l'Eglise, loin d'être atténuée-, grandit
toujours, et on redit avec plus d'énergie que
jamais : Chrisius vincii, Chtishis régnai,
Chrislus ab omni malo nos défendrai !
Le Congrès qui se prépare est donc d'une
importance très réelle, d'un intérêt bien pre-
nant, et nous vous demandons. N. T. C. F-,
d'attirer sur celte œuvre, par une prière ins-
tante, les rneillettrés grâces d'Eniiaut. .
Il faut encore que les congressistes viennent
nombreux et zélés, et nous vous demandons
a arriver des divers points du diocèse pour
prendre part à nos travaux,
Plus les congressistes seront nombreux et
généreusement décidés à rentrer personnelle-
miRui dans l'action coiaïuune, plus nos assem-
blées seront intéressantes et utiles.
Et lorsque nous devrons nous séparer, nous
tjaad a serons mieux que jamais, dans le Rouer-
"ue; l'idéal de la société chrétienne.
A CES CAUSES,
Le saint nom de Dieu invoqué, et après en
avoir conféré avec nos vénérables frères les
chanoines et Chapitre de notre église cathé-
drale, nous avons ordonné et ordonnons a
qui suit :
Article premier. — Dans- toutes les commit
nauté.- du diocèse, on est invité à faire un<
neuvn.i'iie pour obtenir le succès du Congrès
Cette ne u vaine commencera le 15 août, fête
de l'Assomotion dp la Très Sainte Vierge.
Lorsque la communauté sera " composée de
plus de ùiix personnes, on pourra donner la
BénéaietiOin du Saint-Sacrement à chacun des
exercices de coite heiivk.tae
Art. 2.. — Le dimaaicbe 30 août, on chante-
ra, dans toute:- les églises et chapelles du dio
cèfie le « V-eui Creator » pour attirer les grâ-
ces du Saint-Esprit sur les congressistes.
Art. 3. — Messieurs les curés'vouilroiii bien
inviter les. personnes les plus dévouées il
leurs parotsses à se rendre au Congrès, lis en
gageront pn-rtieulièiement les membres des
Comiiés paroissiaux à. venir se retrempe
t*»tis l'esprit chrétien et apostolique convena
ble à la mission dont ils sont investis.
Dans les paroisses où les Comités paroi
s.itwi.x sont encore insuffisamment organisés
Messieurs les curés trouveront, dans celte cir-
constance, une occasion rie donner la main
cette institution, si nécessaire à la vitalité
chrétienne du peup'e confié à leurs soins.
Donné à Rodez, le G août, eu la fête tir ta
Trsii-sfitfu ration.
Evèque de Rodez et de Vabres
Par mandement de Monseigneur :
G. COUDERC. ch. lion., sec. général
Cour d'assises
Liste tle MM. les jurés appelés à siéger à la
troisième session des assises, qui s'ouvrira à
Rodez le ai septembre :
Jurés titulaires. — MM. Jacques Diernac, en-
trepreneur à Saint-Sever : Casimir Moncet,
vétérinaire à Decazeville ; Jeun-Joseph Alg:»
long, propriétaire à Montpeyroux ; Eut lie
Tôurnemire, négociant à Rlgnac : Justin Fa-
laire, agriculteur à S-alvirganuc-Saint-Loup ;
Pierre Alary, instituteur à Nauicellc : Joseph
Uouissou. propriétaire à Sa iuKSynipihoricn ;
François Buubil, propriétaire à Decazcviite •
Pierre Bltivy. vérificateur des poids et me-
sures à. Vi.llelranche : Adwipho (iazaiis. preprie.
taire a V-alady ; Ilippiny te .Assié. m-,-iroha.nd.-
iiilleur a Rodez ; Louis Don i erg lie, ennpihivé à
Firmy : Albert Riou, ctiapr.ljer h Mitfeiu : Al-
bert Replier, propriétaire h, WgaaD : Annuuid
Glanda ères, propriétaire à Florentin : Aliiart
Moliuier, propriétaire ti Caonfec ; CXiarteS-
Louis Gros, prewin-.iél.iiro il Itie.iu.peyr.onx : liay-
mond Mo.nieis. cltot de seotton a VUlefranobe;
l'rançols Auzicoli, nnrcaumd da bots à MtH.au:
Hippolyte Costes. épicier à Durcnqnn : lenn
Barres, pr-'ijinétairo a Aziib'.
,«.«.,•> : ptorn» Mwiitot» d» MfeKfonth . tiHWlé"
ttiirc a VatvzîM; ; Hittrinard ValsaeMK**, Willtt »
lli-»-ra.'.is . BntiHT tM»nsw:, uronriélatre A Gom-
pKsSntw ; ftènço» Nimw» 1 . piWflWW a
JSntji- leir- Non* : loi*» PU***, H .-.ijrteor à
qu'elle arrive à i.enitln où le calme, la
t|i- iinTiiiniio» n, m in 11 f iimwi'i m .m itfiU'UMii
*Mjlf?.*»U^> txti-,-*\->.. \',,fm^-.\ vtfi.Cc U-nurwvw < (
n. .">•;, ii' :ïl l '-. »:,«. ie . •> Ml .- i ..*«sar*«> % le*- I
li—- di««w».i.-' ,« i -u.- b a km.
LAS > WttgAiKtiit à'ù>\ lis- Ir, Iftli d • ! m>:r»s tï e. dr«MÎ
w. r-u>' tf'Mi-.v t'K.'e dn t^,v»Jl.
A I H«it>r!-ï>-Vil!i 'tm RcS«. — ;s^»e e>m
s«>! k iers &é-it !«Hiï iéiu ;.if-. Uh-yct'i *>ir, en cn».-
Sell, ÏAMS la prciiUcifc dp M. L'Wis i
ne, maire.
Apres l'adoption (la |.roc-'-. : --.-.viei i '-.-, la pro-
cédante sctriuce, ils otil pris 1er. déilbératiotifl
suivantes :
Les conclusions d'un rapport de M. AUtonv
tendant au gotidronnuge d'une partie du Tour-
our
t raumnnâ
,vuis 8onc pas.
. iow pa».- qh uoi .i-, n'«a avons pas la
: ié**ti onxoate paa-ee que. «ont coritme 'es
nue* n«ms ne &MfÊttioe*4pta il EOàttW d'avoir
u 'inL-Ji |«, (;
E^^««li«M^MII*MM^^
Tt; ;. I,H>U;U«V. v*. 4 #»r*n«ff>. 4 !
ifioi) tallttiif.
8»: p*CW';l*U,. t>7: Iiii-nior». S* * M; courait},
• in'< r".
M H ; Uwi
Alcools..
'Aain, «
HtMn'a, :»
lAUul!. lit
Su-' :iiHii'.), M Wj C»WIBUi4, Di *i; m»
â; i .U.irui.irs, 3ti 3 0'.agnle Parisienne du Gaz
Compagnie Transatlantique
Messageries maritimes
Métropolitain taie
Rio Tlnto IEM
Suez (Canal marit.) tm«
Tbomson-Houston
Carmaux «...
OBLIGATIONS
Ville de Paris 1S65 4 ...
— 1809 3 %
— 1871 3 %
— 1S75 4 %
— 1876 4 %
— 1892 2 1/2
— 1894-1896 2 1/2 %
— 1899 2 %
— 1804 2 1/2 %
— 1905 2 3/4 %
Communales 1879...
— 1880
— 1S91
— ' 1892
— 1889
Foncières 1879... *
— 1883
— 1885
— 1895
— 1903
Eûce-Guelma
Est-Algérien
Est 3 % ancienne
Midi 3 % ancienne
Nord 3 % ancienne
Orléans 3 % ancienne
Ouest 3 % ancienne
Ouest-Algérien
P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)...
Panama lots
Panama lots libérés
Suez 5 %
Autrichien 3 %, l" hypoUiêque. .
Lombarde ancieno*
Nord-Espagne ...
Portugais
Saragosse «
4150 .. 4180 ..
4145 ..
14 0 .. iVm "
881 .. 680 . .
720 .. 724 ..
1204 .. 1208 ,
120» .. 1207 ..
605 .. BBG ..
692 . 692 ..
883 .. 6x2 .
670 . 'lit 2 .
687 .. 686 ..
90 .. 934 ..
1365 .. 1337 ..
1105 . 1164 ..
1767 .. 1769 ..
1 61 1370
830 .. 830 ..
660 .. 6(1-5 ..
73» ..
110 ..
739 ..
116 ..
322 323 50
322 '.' 324 ..
315 .. 310 ..
400 .. 401 ..
400 .. 401 .
17--.7 .. 1720 ..
1725 .. 1726 ..
160 ..
200 .. 193 50
155 .. 154 ..
484 .. 401 ..
1775 .. 1741 ..
4325 ..
630 .. '630
1850 . 1S50 ..
Londres I S3 0 1;2
Londres (chèques) '
Allemagne • 123 23il6
Espagne (court) 4U..]..
Espagne (long) 4ii .h:i.
Buenos Ayles (or) 127 27.p
BOURSE DB TOULOUSIÎ
Fonds d'Etat français.— 3 % Porteur, 96 15;
tissable, 9 710; Obligation tunisienne, 160;
gascar 2 i, 82.
Fonds d'Etat étrangers. — Hongrois 4 ..
Russe 3 1S91, 74; 4 1889. 86 50; Consolidé 4 %
ire série, 8S 33; Extérieure estampillée, C. 40,'as 30;
Egypte unifiée, 103 90; Chinois, 98 20.
Valeurs diverses (actions). — Mines de Carmaux
ex-coup. 50, 1,850; Epargne ex-coup. iS, . 215; E.it,
930- Paris-Lyon-Médlterranôe, 1.S86; Nord- 1,707;
Midi, 1,105; Orléans, 1,367; Ouest, 830; SarajwWe&OO.
Obligations diverses. — Tramways F. Pons 4 %,
480; Grands Cafés i %, 495 25; Ville de Paris (B(J5,
j'r> : 1871 404; 1892 , 365; 1S98 , 420; Communales 1379,
4SÔ : 1899, 456; Foncières 1879, 504; 1903 tout payé,
.',95 50- Est ancienne 3 "/,., 444; Midi ancienne. 3 %,
410 50- Nord nouvelle, 440 50; Ouest nouvelle, 430 50;
Paris-Lvon-Médlterranée ancienne, 440; Nord-Hs.pa-
CENTIMES
^.33 C&XST W KAXSlN^rB
HAnTE-CM'ONNE ITT DÉPARTEMENTS LIMITROPHES
DEP AflTEMSNTS NON LIMITROPHES ......
ÉTRANGEU (UDIOQ postule)
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Organe cji
DfllNISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25
LE NUMÉRO 5 CENTIME
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k«ss AhonnemsntB partent de» 1» et «6 Ae chaque mots e« sont t>sy»,>>2es «'avance
Toxtc. cS?.K«Z!-ruit ae aha*§ement d'adreué Hou itri aooampaanst a» (H* s^ntinît
Lot, Âveyron, Corrèze, Gantai
Qan HtM-PyrénéBS, Basses-Pyrénées, Landes
7srn-et-Garonne, Lot-et-Garonns
ÉDITIONS RÉGIONALES
Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales
Haute-Garonne Anège
Edition du matin spéciale a Toulouse
IKSERTIOIWS
41W0NCKS !«• fsfS) . ; . ; ..•»'•» U B|TM © D ec
RÈCLAMB! - - 4 - S(
RÉCLAME? (». — 3-»
WOCALKS ~ 3 -t
Les Annonce» ei Bfclsme» son» reçue» dans
no» Bureaux, ru» Roquelalne, 26. à Tcuiouse, s» ciies tous nos Corresponà£>n*É
Samedi 15 Août 1908. 18° Année -- N° 5,763
12»
« a sous-préfet de Corte a été condamné à
l.ôoo francs d'amende pour tentative de cor-
ruption électorale.
La grève des mineurs d'Osîrïcourt est ter-
n*înée.
-•î.—
M. Cruppi a présenté au président de la
République son rapport sur la transformation
jaes chasrjîîfes de commerce eî des chambres
consultatives des arts et manufactures et le
mode d'élection de ces assemKées.
—»>~
te décès if un nouveau blessé de la « Cou-
ronne » por?s à huit îe nombre des morts.
La reine cî'Ecpsgne, arrivée à Paris à huit
heures du matin, est repartie à midi pour
Lon«Jres viâ Calais.
Aux Coinbalets, entre Albi et Valence, !e
train c;épari}em.aital a tamponné une femme
qui garc&tït des oies eî qui a succomba à ia
suite de lésions internes.
^
-ia palmeraie do Tidjikdja, ù Fort-Coptw-
lani, a été envahie par des Maures dissidents.
A l'Exposition franco-britannique, tandis
qu'on procédait au gonflement d'un bai)Ion,
celui-ci s'est enflammé ; deux personnes ont
été brûlées eî six blessées.
«In vient de faire à Boston des essais d'une
nouvelle torpilles qui ont donné des résultats
très satisfaisants.
—•:•»—
Burgess a tenté encore une fois ia traversée
de la Manche à la nage, mais il a échoué
dans sa tentative. —*>—
- Vofr par ailleurs les nouvelles qui nous
toni parvenues à la dernière heure.
Il y a toujours quelque perle à ré-
volter dans les rapsodies du sieur Au-
lard. Ce Pataud de Sorbonne abonde en
•àphorismes non moins stupides que des
:ructeurs. En voici quelques-uns, ramas-
sés dans un infâme rabâchage ayant
i>our but de glorifier l'antipatriotisme
obligatoire et laïque :
« Nos instituteurs, comme tous les
français qui pensent librement, ne
M'oient généralement à aucun Dieu.
i> Ils ne pratiquent généralement pas
iucune (sic) des religions actuellement
existantes, tout en respectant la liberté
ie ceux qui les pratiquent.
» C'est un fait que la morale de la ma-
fOrité des Françaris éclairés n'est plus
kmdée sur la croyance en Dieu
» Le langage patriotique ne peut pas
îlrc le même en temps de paix et en
lemps de guerre. »
Et cetera.
Vous comprenez qu'ayant lu ces âne-
ries dans la Dépêche, les lecteurs de ce
tourna), animés du vif désir de passer
5our des esprits éclairés, s'empresseront
d'affirmer qu'ils ne croient pas en Dieu.
Ils y croiront tout de même, bien en
iendu. Ils y croiront pour de multiples
raisons dont la première est qu'il est
MPOSSÎKLE à tout homme pourvu d'un
terveau simplement moyen de ne pas
M*oire en Dieu.
On ne peut pas regarder le ciel, on ne
peut pas voir germer et fleurir une plan-
te, on ne peut pas assister aux métamor-
phoses d'un insecte sans admettre im-
médiatement l'existence d'un Dieu créa-
teur et tout-puissant.
Quand je vois une montre, il faut
bien, disait Voltaire, que j'admette l'hor
toger.
Aussi Voltaire croyait-il en Dieu. Vie
ïor Hugo, le plus grand poète de notre
époque, croyait en Dieu. Pasteur, le plus
grand savant du monde au xix" siècle
.ïroyait en Dieu. A de rares exceptions
près, tous ceux qui ont vraiment mar-
qué dans les lettres, dans les arts, dans
Ses sciences, croyaient en Dieu. Et
croient en Dieu les trois quarts des hom-
mes vivants qui portent un nom popu-
laire et connu.
Il n'y a qu'Aulard et quelques autres
penseurs de la même envergure à ne pas
croire en Dieu. Cela no change rien à la
marche du monde. Les taupes et les clo-
portes peuvent indifféremment croire ou
ne pas croire en Dieu sans qu'il en ré-
sulte le moindre inconvénient.
Tout le monde, hormis les individus
mal conformés ou déformés, croit donc
h Celui que Robespierre lui-même appe-
lait l'Etre suprême. Les instituteurs
comme les autres. Ils y croient tellement
que tous ceux de leurs efforts qui ne sont
pas consacrés à détruire le patriotisme
chez nos enfants ont pour objet la lutte
contre Dieu.
Et c'est là. où les lecteurs de la Dépê-
che, pour si naïfs et nigauds qu'ils
soient, seront obli
confiance dans la \
lard.
Car celui-ci mont, et ils le savent- par-
faitement, lorsqu'il nous donne les mnî-
tres d'école comme respectueux de la li-
ber !é religieuse d'autrui.
Les maîtres d'école de la République
violent la liberté religieuse des familles
et celle des enfants. Ils la violent d'une
façon si flagrante et si répétée que la
Cour d'appel de Dijon et le tribunal des
conflits n'ont pas hésité à encourager les
parents à poursuivre en justice les ins-
tituteurs, genre Morizot, qui outragent
aux croyances de leurs élèves par des
propos ignoblement orduriers.
Le siéur Aulard parle de faits. En
voilà un qu'il ne pourra pas contester.
Et un autre fait également incontestable
est que l'enseignement laïque, fondé sur
la guerre à Dieu, s'effondre en ce mo-
ment, selon le témoignage autorisé du
P.:. Buisson, grand ami d'Aulard, dans
une lamentable faillite.
Cela n'a rien d'étonnant. Quand on
voit la manière dont le sieur Aulard,
professeur en Sorbonne, écrit le fran-
çais, on n'a, pas de peine à s'imaginer
l'ignorance qui règne en maîtresse dans
les écoles primaires de l'Etat.
Mais il ne s'ensuit pas le moins du
monde que la morale de la majorité des
Français ait changé de base. La morale
de la majorité des Français, contraire-
ment aux dires d'Aulard, repose tou-
jours sur la croyance en Dieu.
C'est même pour cela qu'il existe en-
core une France et des Français ; sans
quoi l'on ne verrait plus chez nous qu'un
repaire d'apaches. Or, nous ne nions pas
que ces derniers, élèves distingués d'Au-
lard et de Buisson, ne soient beaucoup
trop nombreux. Mais ils ne sont pas en-
core, tant s'en faut et grâce à Dieu, la
majorité.
La majorité des Français, c'est la foule
immense des bra,ves gens qui vivent de
la permanence de l'idée religieuse dans
notre société. Ce sont ceux qui, se con-
formant à la maxime profonde du phi-
losophe : « on finit toujours par agir
comme on pense », s'efforcent de bien
penser en tout temps afin de bien agir,
le moment venu.
La majorité des Français, nous la
voyions hier en réduction ; elle témoi-
gnait de ses qualités sur la Couronne au
moment de la sinistre explosion due à
l'impéritie du gouvernement qui salarie
les blasphèmes d'Aulard. Pas un de ces
vaillants, Bretons et croyants presque
tous, n'a déserté son poste en cette heure
d'épouvante et de mort.
Chacun a fait spontanément et sim-
plement son devoir. C'est qu'ils ne pen-
saient pas, comme l'enseigne Aulard,
qu'il y a deux patriotismes, l'un pour le
temps de paix, l'autre pour le temps de
guerre ; ils ne pensaient pas, comme le
répètent à satiété les instituteurs d'Au-
lard, que toute image de l'action guer-
rière est la représentation d'un crime
contre l'humanité, commis par des bour-
reaux et des brutes.
Ils pensaient que tout homme doit, à
toute heure, de se tenir prêt à l'offensive
aussi bien qu'à la défensive pour le salut
ou la grandeur de son pays. Et pénétrés
de cette idée, les marins de la Couronne
se sont héroïquement comportés.
C'est ainsi que pensent, c'est ainsi
qu'agiront en majorité les Français le
jour où viendra la grande épreuve. Les
autres agiront en temps de guerre com-
me on les fait penser en temps de paix.
Leurs maîtres en tête, ils nous tireront,
à l'instar des communards de 71, des
coups de fusil clans le dos. Mais quant à
marcher à l'ennemi, ne le leur dema-n
dez pas. Toujours leurs intellectuels en
tête, ils s'empresseraient de ficher le
camp !...
qu'ils
liaient dut camp de Chambaraud par train
spécial, pour rentrer dans leurs foyers.
i Cantonnés à Gap et prétextant
étaient libérés : d'autre part, énervés piar la
chaleur, les réservistes demandèrent aux
officiers la permission de . ne pas 'coucher à la
caserne. On la leur refusa. C'est alors qu ils
se mirent à chanter VInternationale.
» Plusieurs officiers, ayant à leur tête le
colonel, réussirent à faire entendre raison
aux mutins, qui allèrent se coucher.
» L'incident n'avait duré que dix minutes.
» Le colonel donna, après enquête, une
sanction à ces faits. Les .moiteurs, au .nombre
de douze, furent punis de prison, trois sous-
officiers furent cassés ; les autres réservistes,
ont été libérés.
» Le 217' de réserve est comiposé en partie
des cadres du 17* d'infanterie.
» Quatre compagnies étaient à la caserne.
Deux seutement prirent part à cette tentative
de mutinerie, à l'exclusion de tout soldat de
l'active ».
—©— Il y a une canne qui est célèbre au
Parlement anglais, célèbre et respectée, crain-
tivement respectée. C'est celle de M. Haidaire,
le mini sire de la guerre.
Sa gîoire date d'une inteirpe-llation qui eut
lieu à la Chambre des communes à nropos
de la cordite, le nouvel explosif . Répondant
à un. député qui avait exposé lës dangers do
cette poudre, M. Haldane proclama qu'elle
était,, lorsque sa. fabrication était soignée,
parfaitement inoffensive. « Elle l'est à un tel
point, ftéelara-t-il, que ma canne, qui est en
co moment au vestiaire de la Chambre, est
en cordite ». Et il ajouta : « Il n'y a en appa-
rence rien qui puisse causer de l'appréhen-
sion, mais elle a besoin d'être surveMee de
près ». L'homme d'Etat parlait évidemment
de la cordite, non de la canne. Sa déclaration
n'en fit pas moins une profonde sensation
dans l'auditoire.
Et voilà comment une canne servit d'argu-
ment, .et même d'argument frappant, dans
un Parlement où les scènes de pugilat sont
absolument inconnues !
Dans tous les cas, personne ne s'avisera de
dérober à son propriétaire cette canne, oui
avait si grand besoin d'être surveillée de
près.
É B I
1 IX
éa de perdre toute
racité du sieur Au-
Da.ns les innuuAbrables requêtes adressées
pan? des prisonniers de la Terreur ù Fouquicr-
Tiiwiilèo, et conservées aux Archives natio
notes, un cheraheur a trouvé cette lettre
curieuse où uni détenu, pour hâter s*a mise en
jugement, commence par demandes à Fou
qttieir-Tinvili'e des nouvclilcs de sa santé I II
tarit aiimabLomctnit « au citoyen Fonquicr de
Le contre-amiral Faubournet de Mont-
ferrand fit avant-hier, nous disent les dépê-
ches, une visite émouvante à bord ds la
Couronne, aussitôt après la catastrophe. .
Pour lui rendre les honneurs, tous les
hommes étaient rassemblés sur le pont,
dans une attitude impassible, avec la tenue
réglementaire. Rien en eux .ne décelait la
moindre impression du terrible événement
auquel ils venaient d'assister et qui aurait
ffo'îeifts'wttèï là*vie. L'amiral a passé les
hommes en revue «t l'est dirigé en, parti-
culier.vers ceux qui manœuvraient la jJÏece
qui a fait explosion. Il les a félicités, leur
a fait entendre des paroles d'encourage-
ment et des paroles d'adieu pour ceux qui
venaient de mourir.
C'est bien- Le préfet maritime intérimai-
re fit son devoir comme l'équipage fit . le
sien. L'impassibilité de l'ancien comman-
dant du vaisseau éprouvé et l'énergie des
marins sont choses consolantes à ce mo-
ment tragique.
Mais de telles attitudes, si elles sont, pour
réconforter, ne sauraient fah-e oublier que
tout malheur de ce genre a des responsa
bles et qu'il y aurait, dans noire armée et
dans notre flotte, moins de catastrophes s'il
y avait moins d'insouciance à la tête.
Car enfin c'est la troisième fois , en
moins de trois ans, qu'un accident identi-
que se produit à bord du même navire.
Trois morts et vingt et un blessés le 20
avril 1906, trois morts et six blessés le
août 1907, sept morts et treize blessés le
12 août 1908, voilà une bie» funèbre liste.
Ce qui rend cette répétition encore plus
inquiétante, c'est que les trois fois c'est
par le déculaasement d'une pièce que Facci
dent s'est produit.
S'il est vrai que la déflagration sponta-
née des poudres instables est encore la
cause de ces accidents, comme elle l'a été
do l'explosion de Vléna, il n'est crue temps
de couper court à un danger permanent
qui n'a lait que trop de victimes.
Le rapport sur Vléna date de plus d'une
année. Il faisait le procès, éloquemment,
de la poudre B vieillie ; il dressait un
réquisitoire définitif ; il portait une con-
damnation méritée, senable-t-il, motivée,
sur les précisions d'une enquête conscien-
cieuse, d'où il résultait, sans conteste, que
la déflagration spontanée était la cause
unique de cet irréparable désastre.
Que fit-on, depuis, dans le département
de la marine pour obvier à l'inconvénient ?
C'est la question que se pose, à cette heure
pénible, l'opinion publique. Le gouverne-
ment responsable ne saurait esquiver cette
question-là.
;noï et sur la manifestation au palais du
gouvernement :
Hanoï, 3 juillet.
Nous avons eu une véritable révolution à
Hanoï ; le samedi 27 juin, on apprenait, vers
sept heures et demie du soir, que les soldats
européens de deux batteries d'artillerie et ^e
-deux compagnies du 9' colonial avaient éiô
empoisonnés ; c'était exact ; les coupab.es fo-
rent découverts ; ils avaient employé 1© da-
Zura. Le coup était bien, monté. Ou devait
s'emparer des fusils et des canons et bom-
barder la ville avec l'apnul des tiraille trs in-
digènes.
| » Les coupables étaient connus, voire mêrae
iCmprisonnés, mais avec la rapidité de- la jus-
tice hanoïenne et le système gouvernenaci-ral :
pas d'histoire ! on les laissait tranquili-vs.
* Tel n'a pas été l'avis de la majorité de la po-
pulation, qui. dans une réunion publiq ie, te
nue à Hanoï-Hôtel,, le mardi 30 juin, décida
d'envoyer une délégation au gouverneur 36-
'néral intérimaire, M. Bonhoure, et de sut /K
cette délégation.
Ce haut fonctionnaire, qui était en train de
jouer au billard, refusa de recevoir la déléga-
tion (j'en faisais partie) ; il ignorait rm ii v
avait quatre cents Français derrière cette dé-
légation.
i Dès sa réponse connu?, grilles, portes et fe
mètres furent vite brisées et le palais du t-,cu-
, vemeur pris d'assaut.
M. Bonhoure fut bousculé et malmené : il
promit alors d'être énergique : mais il a fallu
l'y obliger. Vous savez le reste.
Le général Piel voulait mettre Hanoï en
zo ; le triftUTial proclama le mal fondé de la
demande da sous-préfet, et le condamna à
1.000 francs d'amende ; les choses en se-
raient là. t
l'Organisation des Cliaiiiiircs (le Commerce
Paris, IV août.
loeassamiïwnt paraîtra au Journal officiel
lo rapport adressé par M. Cru.ppl, ministre
' du commerce, au président de la République,
sur la nouvelle orêtmiscttlon ai.\ du 10° arrondissement les trois actions
en dommages-intérêts intentées à M. Pataud,
secrétaire du syndicat des éilectriciens, par
MM. MansueMe, artiste de Printania ; Cas-
tel, du petit Casino de Montmartre, et Noder,
de liobino.
Oui se rappelle que mercredi dernier 5 août,
les ejtectrlcleoa abandonnèrent leur travail sur
a ordre de Pataud et, pendant deux heures,
Paris -fut privé de lumière ; certains théâtres
et «asinos furent mis de ce fait dans l'impos-
sibilité de donner leur représentation, et lea
directeurs, invoquant le cas de force ma-
jeure, ne payèrent pas les cachets et le salaire
des artistes et du personnel.
MansueMe, Castel et Noder estimèrent que
Pataud abusait et, le rendent responsable co
Heurs aventures, lui intentèrent séparément
les actions qui sont venues aujourd'hui de-
vant le tribunal de simple police.
L'affaire, qui est soumise aux préliminaires
de la conciliation, n'a pu être pîatdée au
fond ; les parties ont tout simplement exposé
leur demande.
Pataud, en villégiature au bord de l'Océan,
était représenté par un de ses a.mis, M. Za-
nin ; Mans-ticlle était assisté de M0 Mazet, son
avocat ; M.M. Noder et Castel se présentaient
seuls ; notons que Castel avait procuration
de tout le personnel du Casino de Moiatniar-
tre.
Dans un très rapide exposé de. la demande.
M" Ma2et, a soutenu que Pataud ne peut sou-
tenir qu'il s'agissait d'une grève, et partant
de l'exercice d'un, droit consacré. L'expérience
idu 5 août est une fantaisie de Pataud, qui a
commencé et cessé sur son o-rdie.
L'affaire sera appelée pour être p?niàée au
fond le premier mercredi de septembre.
Ajoutons que les plaideurs veulent aller ju?
qu'au bout et sont décidés, si — ce qu'ils ne
croient pas — leur demande était rejette, à
épuiser toutes les juridictions..
La GatastropiiG de la " Gonronna "
Le3
ai à le condamnai-, car l'Instituteur est sa pet?
privé de sa raison «t se rend si bien compte
de la gravité de ses actes, qu 'il est- toujours
hanté [i ir des idées (te suicidé.
Mais la Franc-Maçonnerie veille ; il tant, à
tout prit, éviter au Bloc les ennuis d'un
.candale de ce genre.
Ah ! s'il s'était agi d'un instituteur libre 1
s l'Afripe ûCûittale fraanaîs
En Mauritanie
SaLnt-Louis (Sénégal), 14 août.
On mande de Poclor que la palkneraie i
Tidjikdja, fort Coppolani, a été envahie par
les Maures dissidents et qu'on a dû y concen-
trer le reste des méharistes du Tagant, com-
mandes par le lieutenant Goispy.
On se rappelle les diverses attaques dont fut
déjà l'objet ce poste, dont une coûta la vie au
regretté Coppolani. et n'avait-on pas eu, pour-
tant, le projet d'en faire le chef-lieu de la
•Mauritanie occidentale ?
a 3? 3 !?•'©, : '^
Les troubles de Besançon
Besançon, 14 août.
Un gréviste arrêté hier, a été condamné à
.quatre" mois de prison pour injures et coups.
Bans une réunion tenue hier après-midi, res
grévistes ont aefusé de rentrer à l'usine si l'on
n'acceptait pas en bloc ce qui avait été refusé.
LES émeutes de Ssine-et-Oise
Paris, 14 août.
M. de Pessenssé a écrit au président du con-
seil pour protester au nom de la Ligue des
Droits de l'Homme, contre le régime de droit
commun appliqué aux prisonniers de Cor-
beil.
Il demande à M. Clemenceau de les traiter
comme des détenus politiques et de faire ob-
server pour le bon renom de la République,
une tradition que l'Empire lui-même a res-
pecté.
Obéissant â cette injonction, M. Clemen-
ceau vient d'ordonner au parquet de Corbeil
d'appliquer le régime des détenus politiques
à toutes les personnes arrêtées à Draveil
et a Yilleneuve-Saint-Gcorges.
Corbeil, 14 août.
M. Métivier, secrétaire du syndicat des bis
cuitiers et délégué a la Fédération de l'ail-
. mentation, a été extrait de la prison de Cor
beil et conduit au cabinet de M. RégismanBCt
juge d'instruction, qui l'a interrogé.
! Il a été confronté avec plusieurs témoins,
notamment avec le capitaine Richemand, avec
! un lieutenant de dragons et avec le maréchal
. des logis Colornbin.
victimes
Toulon, 14 août.
On a une nouvelle mort à tlép'orer, celle de
Guillaume Lebourrhis, de Lorieut, qui a suc-
combé à l'hôpital de Saint-Mandrin, des sui-
tes d'une fracture du crâne.
Deux autres blessés sont à toute extrémité
ce sont Horel Jenalois. de Lorieut, et Yves
Lemeur, de Ploërmel.
Toulon, 14 août.
Tous les blessés ont passé une nuit très agi
tée ; la pfttvpart d'entre eux n'ont cessé de
pousser des gémissements ; un médecin, qui
sortait de l'hôpital de Saint-Mandtrier. nous
dit avec: {onction que cette nuit avait été par
ticulièTement pénible pour les médecins et
les infirmiers.
Plusieurs gare- de Bretagne, qui hier encore
étaient des colosses, et dont le corps est au
jonrcl'hui affreusement mutiïé, poussaient des
pilai rite s d'enfants et réclamaient leur mère.
Trois d'entre eux ont eu le crâne ouvert et
fîce broyée ; ce sont le quartier-maître
Thomas et les apffwentis canonniers Lemeur
et Lebot.
On craint aussi que crueEques-uns des bles-
sés ne perdent complètement la vue.
Toulon, 14 août.
On a un nouveau décès à déplorer, ce ma-
n, celui de Paul Fournel, apprenti canonnler
originaire de Grandcamp (Calvados).
Le nombre des morts est donc actuellement
de huit ; Fournel était dans le coma depuis
hier soir ; il est mort sans avoir repris con-
naissance ; on craint que le nommé Gtavet
ne lui survive pas longtemps. ,
Les obsèques
Les obsèques des sept morts sont officielle-
ment décidées pour lundi matin ; M. Thom-
son y sera représenté.
L'amiral commandant la marine anglaise
de la Méditerranée a envoyé hier soir une dé-
pêche exprimant la part très grande que l'es-
cadre britannique prend dans le nouveau
deuil qui frappe la marine française.
Toulon, 14 août.
Les sept morts ont été enfermés dans des
cercueils recouverts du drap national et dé-
posés à la chapelle de l'hôpital.
On ne sait pas encore quand auront lieu les
obsèques des vieU-mes ; le ministre de la ma-
rine, avait envoyé une dépêche faisant prévoir
que la cérémonie pourrait avoir lieu demain
matin à la première heure ; mais, à cause de
certaines considérations dont on a fait part à
M. Thomson, on attend une nouvelle dépêche
du ministre.
Si les obsèques n'ont pas lieu demain, el-
les seront renvoyées à lundi.
Toulon, 14 août.
La population s'apprête à prendre part aux
obsèques des victimes, qui auront un carac-
tère de grande solennité.
Toutes les sociétés et associations se dispo-
sent à suivre les funérailles des pauvres ma-
rins décédés ; des gerbes de couronnes com-
mencent à s'amonceler et les cercueils, dra-
pés dans les couleurs françaises, quitteront
Toulon tout fleuris.
Paris, 14 août.
Au ministère de la marine on a déclaré ce
matin que les obsèques auraient très proba
blement lieu lundi matin ; le contre-amiral
Percin, membre du conseil supérieur de la
marine, a été désigné pour représenter le mi-
nistre de la marine.
Toulon,, 14 août.
Trois corps ont été réclamés jusqu'à pré-
sent ; ce sont ceux de Mathurin Robert, qui
ira à Plougonmelen (Morbihan) ; Jean Beni
gne, qui sera transporté, à Saint-Sébastien
(Loire-Inférieure), et Philippe Grenier, de
Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais).
Il se pourrait que ces trois cadavres soient
directement expédiés par la gare de Seync ;
dans ce cas, ils ne figureraient pas aux ob-
sèques.
L'enquête
Toulon, 14 août
L'amiral de Montferrand, après avoir visité
les blessés, a entendu le commandant Dar-
riens ainsi que le commandant Clarke, du
Latouchc-Trévillc ; il leur a demandé un rap-
port complet sur la façon dont s'étaient pour-
suivis jusqu'à hier a-près-midi les exercices du
vaisseau-école et de son annexe.
Toulon, 14 août, 1 h. 5.
Le général Gossot, accompagné de deux
officiers d'ordonnance, est arrivé à Toulon
il s'est rendu à la préfecture maritime a
midi.
Cette après-midi, il se nenadra à bord de la
Couronne et à l'hôpital de Saint-Mandricr.
L'amiral Faubournet de Montferrand n'a
pas encore désigné la commission d'enquête
qui doit étudier les causes de l'accident ; ce
pendant, le capitaine de frégate Caillot, com
mandant en second la Couronne, et l'archi-
viste Capi doivent en faire partie.
Les autres membres de la commission, dont
on ne connaît pas encore les noms, seront
un lieutenant de vaisseau de la Couronne, un
chef d'escadron et un capitaine d'artillerie.
Toulon, 14 août.
Il y aura deux enquêtes menées parallèle
An Sémiiiâire Français ûs Rois
Borne, 14 août.
Le bilan des (tirades conquis par les c-'éves
du séminaire fiançais de Borne se chiffre,
peur l'année scolaire 1907-1908, 1a.nl en théo-
logie qu'en philosophie et en droit canoni-
que, par 19 baccalauréats, 23 licences et 30
doctorats.
Parmi les docteurs reçus, signalons :
Théologie : Coudoie (Rodez), Thubières (Ro-
de/) Daudé (Menue), Mathieu (Bavonne). —
Philosophie : Sanguinède (Nîmes)'. — Droit
canonique : Simou (Saint-Flour).
Suppression fle Recettes &e i'gnr^^ment
Paris, li août. ;
Le Journal Officiel publie un décret portant
suppression de 120 bureaux d'enregistrement.
Voici les bureaux supprimés dans notre ré-
gion :
Aignan (Gers), Campan (Hautes-Pyrénées),
Castelnau-Rivière-Basses (Hautes-Pyrénées),
Grisolles (Tarn-et-Garonne). Jegun (Gers), La-
bart.he (Hautes-Pyrénées), Lauzè-s (Lot), Mira-
doux (Gers), Montesquieu (Gers), Montréal
(Gers).
Axat (Aude), Belpech (Aude), Les Cabannes
(Ariége). Conques (Aveyron). Florensac (Ile-
ffolP Montesquieu-Volvcsire (Haute-Garonne),
Rieux (Haute-Garonne). Saint-Amans-Soult
(Tarn). m
Voyages de Souverains
Les souverains espagnols en Franoe
Bordeaux, 14 août.
S. M. Alphonse XIH et la reine Victoria, qui
se rendent en Angleterre, sont arrivés à Bor-
deaux jeudi soir à 10 h. 0.
Le roi et la reine avaient dîné entre Dax
et Morcenx dans le wagon-restaurant où une
salie avait été réservée.
A son arrivée à Bordeaux le roi s'est rendu
à bord de son yacht Giralda, où il passera la
nuit ; la reine, qui voyage sous le nom de du-
chesse do Toledo, a poursuivi son voyage sur
Paris à 10 h. 30, après avoir été saluée dans
son wagon par le consul d'Espagne à Bor-
deaux et le docteur Moure. Paris, 14 août.
La reine d'Espagne, venant de Bordeaux,
est arrivée ce matin à 8 boutes à Paris, accoin-
pa.m'ée du duc de Santa-Maura et de la du-
chesse de San-GarJos, sa dame d'honneur.
Afin de respecter l'incognito de la souverai-
ne, aucun personnage off'i'iel n'était venu à
la gare d'Orsay au-devant de la relaie, qui a
été .saluée à sa descente du train par le mar
quis d'el Muni, ambassadeur d'Espagne, les
membres de l'ambassade et du coiiKtJaL
La gare, cependant, avart été ornée de
fleurs et de plantes vertes -, un tapis rouge
avait été tendu Un quai de débarquement jus-
qu'en haut de la gare.
Très alerte et ne semblant nullement fati-
guée, la reine descend dé son wagon-salon,
suivie du duc de Saiata-Maura et de la du-
chesse da Son-Carlos.
M. Ltpine, préfet de police, présente ses
hommages à la souveraine ; les agents supé
rieurs de la Compagnie saluent également la
reine qui, de suite, monte en automobile et
66 dirige vers l'hôtel Meurice.
La reine a fait retenir l'appartement du pre-
mier étage sur la rue de Rivoli.
Après avoir pris deux heures de repos, la
rel-rîê. s'est rendue en automobile au Bois de
Boulogne; elle a fait, avec sa dame d'hon-
neur, une courte promenade, à pied, dans les
allées du bois, puis elle est rentrée à l'hôtel
Meurice où, en compagnie de sa suite, cale
a pris un léger repas.
La reine a quitté Paris à midi, se rendant à
Londres ; cette fois, les honneurs officiels lui
ont été rendus ; un service d'ordre est organisé
sur la vois numéro 1 ; le train stationne ; il
est composé d'un wagon-suion, d'un wagon-
restauraot et d'une voiture de première classe
à couloirs.
Dans la voiture de la reine Victoria ont été
placées de nombreuses fleurs ; de la cour
d'arrivée au quai d'embarquement, court un
épais tapis rouge.
De chôfiue..fiQté du chemin que parcourra
lo souveraine' est placée, l'arme au.pied, une
compagnie de la garde républicaine en grande
tenue ; l'entrée du quai est consignée au pu-
blic.
A 11 heures 45, la jeune reine arrive' à la
gare ; elle est saluée par le haut personnel de
îa Compagnie du Nord et conduite à son wa-
gon-salon par MM. Aveiiant, inspecteur prin-
cipal de la gare, et Tierry, chef de gare.
Le lieutenant-colonel Griaebe, au nom de
M. Failières, remet à la reine une superbe
gerbe de fleurs, nouée d'un ruban aux cou-
leurs espagnoles.
M. Pichon, ministre des affaires étrangères,
s'est entretenu quelques instants avec la sou-
veraine, qui a adressé également d'aimables
paroles à Mme Pichon, qui lui avait été pré-
sentée, en Espagne, lors du voyage récent de
celui-ci.
A 11 h. 55, le train s'ébranle lentement ; M.
Pierson, ingénieur en chef de la Compagnie,
conduit le train jusqu'à Calais, où il arrive à
3 heures.
La reine est accompagnée jusqu'à Datais
par M. Boldin, commissaire spécial de la ga-
re de Lyon, et par M. Ou.inonez de Léoaa, at-
taché à l'ambassade d'Espagne.
La foule, très nombreuse aux abords et à
l'intérieur de la gare, a longuement acclamé
la reine, qui a paru très touchée des manifes-
tations sympathiques dont elle était l'objet,
Edouard VII à Marienlbad
Marienbad, 14 août.
Le roi Edouard est arrivé hier soir.
Stauttait la méhalla hafidiste, a été ballu par
le; SUr.tK'gria.
Un combat est engagé vers Demnat entre
las partisans d'Abd cl Aztz et ceux du frère
d'El Giaoul ; on en ignore le résultat.
Tanger, 1', août,
Pne mehalla hafidiste, composée de 100 fan-
tassins et de 25 cavaliers, a quitté Teiounn
hier ; elle est commandée par le caïd Itos.-ein.
Le pacha de Tanger se prépaie pour sortir
à la rencontre de cette mehalla.
Moit au champ tritonneur
Port-Vendres, 14 août.
I e paquebot postal Medjerda, venant
d'Oran est arrivé, ramenant le corps du sol-
dat Pierre Barthe, du 13" d'artillerie, mort au
Maroc dans le combat du Boucheron.
Les honneurs militaires ont été rendus par
les soldats de 'a' garnison.
LES PHSEÎÎTS DE 101(1!
LES DESORDRES DES IMS
Caicutla, if août.
Deux bombes tin modèle Orsiui, découvertes
hier en dehors de la gare de Chandernagor,
ont fait explosion par accident ; un homme a
été blessé.
On croit que ces bombes avaient été cachées
en ce lieu au moment de l'attentat dirigé con-
tre le gouverneur du Bengale. On a ouvert
une enquête.
m
Berlin, 14 août.
La Gazette de l'Allemarjnc du Nord dit que
ie directeur de l'école de gendarmerie de Sa-
aonique, le colonel Von Allen, qui est eu con-
gé a reçu une prolongatiou sine die.
Coiistantinoiple, 14 août.
Les employés des tramways se sont mis en
grève hier matin. Constant inople. 14 août.
Les ouvriers -des tramways de Per a ont re-
pria le tra.vail hier soir.
la régie des tabacs est fermée, mais les
autres usines fonction.' i.ent et on trouve exa-
gérées les nouvelles demandes faites par les
ouvriers, qui reçurent récemment une aug-
mentation de salaire de 30 %.
Coaistiantinople, 14 août.
Naoum-Pacha est oUicieUeinent nommé am-
bassadeur à Paris : Feti-Bey. chef suppléant
éa bureau de la presse, à la Porte, est nommé
secrétaire d'Etat au ministère des affaires
étrangères.
Le bruit court, que le ministre des affaires
étrangères, Tewich-Pacha. a donné sa démis-
sion et qu'il sera probablement nommé am-
bassadeur à Berljm
ReMoie Internationales
Uï'-e cSîSiire anglaise à Barcelone
Barcelone, 14 août.
Un grand dîner de deux cents couverts,
pOOné par la numicipaJ.ifé en l'honneur de
l'amiral et des officiers de l'escadre anglaise,
a eu lieu à la montagne Tidibadd.
Le prince de Balterilaea-g et le commandant
idu croiseur oKemend Victoria, en ce moment
eu rade, y assistaient.
Pas d'accord militaire anglo-français
Paris, 14 août.
Une note officieuse confirme qu'il n'existe
aucune entente militaire franco-anglaise ; ce-
pendant, ajoute la note, daans les chancelleries
nul n'ignore que si une agression venait à se
produire de la part d'une tierce puissance,
l'en; ente cordiale se traduirait immédiate-
niont et naturelilement en entente -défensive.
Mais, à l'heure actuelle, il n'existe entre la
France et l'Angleterre aucun traité, aucune
convention qui ne soit, connue du public.
Le gouvernement allemand le sait, et s'il
avait l'ombre d'un doute à co sujet ou sur
l'attitude et les projets les plus pacifiques de
'l'Augiaeterre et de la France, l'entrevue ds
Kronborg a dû le dissiper.
teiYfîiisWglâii^iellaMiîi
Saigon, 14 août.
M. Bonhoure, gouverneur général par inté-
rim de i'LuJ.o-Ciiine, vient d'informer le mi-
ni -aire des colonie» que les recettes des six pre-
miers mois de l'année 1908 atteignent 19 mil-
lions 194.-900 piastres, en excédent de 2 mil-
liens 009.000 piastres sur lies prévisions bud-
gétaires et de 2.050 piastres sur les recettes
correspondantes de l'année 190? „. .
Marseil'e, 14- août:'
Le paquebot Amiral-Ponty, des Chargeurs-
Réunis, allant à Saigon et Halphong, pren-
dra ia mer demain avec 400 passagers, dont
MM. Desdouis, chef de bataillon d'infanterie
coloniale, le capitaine Lazare, les lieutenants
Grapin. Morie et Restous ; Gauther, Rebuffat,
médecins-imajors, et 530 sous-officiers et sol-
dats d'artillerie et d'infanterie coloniale.
Ce navire emporte 1,500 tonnes de provi-
sions et de matériel de guerre pour le Ton-
itin.
t"Oi) fi'uics. 3.j» tnfelreî. - i. liscuri!**. pir W*r'
îey et KUfsiuj. a M. R. BalliSW m. BiitUêcest; i. .
Orubec. a K. u. Detwssy (Cli. Bassigay); a. oaua, * ;
M. J. CJcibPr (B-Tiuird).
Non placés : Duchés»?. Douro. Don ïttan.
Mutuel : gagnant 12 DO, placés Escovlltc u sa. Dru-
Btând-prlx de Pont-t'Ereque. au trot monté, a.oaa
francs. 3.100 mètres. — i. Erihourg. par Réséda ou
SenU-s et t'nlca, à M. E. Moreuil (Ed. James-i; ».
Fuetf-Eeyburn, ù M. C. Rousseau (Liutunf); 3- Ecz, a
M. A. viol iu. A. net). „
Non place* : Fine Mouche. Floréal, l-ranclin,
Mutuel : gagnant 10, placés Frlliourg 9 M, Fred,
LeyJ>urn 19.
Viix de la Société sportive d'Encouragement, au
trot monté, ?.6>'« francs, s, 100 màtres environ. — 1.
Flleuse par Trinqm-nr et f.a Verroniérc, a M. L.
Olrj Bcedeper (Hurler) ; 2. Fui ton, ù M. A. Gamane
nv-nlèie); 3. Félix, à M. J. Dcstlgny (Chauvin).
Non placés : Formosa. Vengeur. Feld-MaréçbaL
Mutuel : gagnant u DO, placés r i le use T rtilton
Coursa de Haies, à réclamer, l SBû francs, 9,800 mé-
trés environ. -- i. Frise-II. par Yanthis et Friclta, a
M. P. Cclllnard (Parfrement); 2. txmatWnne. a M.
li. lial'.y (LouUi); 3. I.aiVeland, à M. Carron de la
Carri.
Ouatre loniuenrs, mativais-trotsiéme.
>'r'iiiel : gagnant 10 00. •
Prix de ta Société des Steeple Chases de France,
sleiiple-chase G* série. î.too francs, 3.100 mélres en-
viron. — t. higoui'dane, par Kerlay et Baladlne, i
M E. fialsan (A. Denson): 2. Petit-Maître, à Ht. F.
Charron (Martin); 3. Good-JSevvs, a M. Ed. Bccsa-
inoa (Cartwriifhl).
Non placés : Copernic It, emain. courses i Deauville ; Partants «t mon-
tes probables :
Prix de Uetinefluevillo ; I.acomelle (A. Bensonl.
nrajraiiice (E. Pratt). Ho ard (A. Carter), Ttenca-
v, 1 'Mac Oouch), Eimbcic (Piggott),Sérir-u.':e (Loutii),
(iniizaii-io (Shaw), Ile-Sweet ICI. Parfrement), Sain-
le l'Un-i uiine (K...), Uriipette (R. Sauvai), Cisela (Pé-
horde).
Premier prix de la Société des Steepte-Chases :
Saioaion (A. Carter). Dôm-CaWos IX...). Ros (O*. Sa-
lnjiiagiiou), VatefeiTiche (C. Parfrement), Ixiuarn
[Doux), Ctitlisman (G. Sauvait. Marquis-de-Carabas
ÎA. Bensoii). Saint-Fiacre (X...), Savone iD-ussauv.
Prix du Goifi : Manne (G. Parfrement). Bit-i .nr-
«lane (A. Bensonl, Savone iX...), Nourrice (Pigaott),
F< .--n u- nal lies (clemson).
Prix de la Reir.c-Matiiilde : Pivert on Corne Brut (R.
Sauvai), Jim Crow (A. M. fliaimieii), Molcaire (G.
Sr.iiva.P. M.auvais-Singe ;ciiimaii% Le Citadin
(riiaioi), Diliba (G. Parfratnenl
DouUil, Roavrou (Day), VV'isky a
Ponr-la-Patrie (Ueatli). Oriiei-us (E. Pratl). Polgny
(l'éiborde). Parisien IPiftgo-tt), NipjH» III (Shaw).
Prix Polo : Calomel (Piggattl, Fer (R. Sauvai).
Eavandier II (G. P-tffretMBU. Toute-Boniie. II (Xe-
xvey). Cappiollo (A. Carter). First Sporting (Deleyer),
Preo-brajcnslty (J. Bartiiolomew).
Pronostics :
Prix tienne qucville : I*a Ripetté, Sainte Floren-
tine.
Prix de la Société des Siee-pie : VatélTiClie, Ros.
Prix du Golîi : Manne. Nourrice.
Prix de la Reine-Matiilkle : Ecurie Lucas, Come-
Run.
Prii Polo : Ecurie Thiéhatrx, Ca.ppi-Uo.
Matation
LK M.V.KHC .1 LA NAGE
Bourres, H août.
Burgess. dûment frotté de saindoux, s'est mis à
l'eau, ce matin, à 1 lieuro vingt, pour tenter, une
fois encore, ta traversée de la Manche à la nage.
Douvres. 14 août.
Le nageur Burgess a renoncé à sa tentative de
traversée de !a Manche.
Aiprès trois heures tle nage, il est sorti de l'eau i
«ause du mauvais état de la mer.
.n tffcs-d'AzH vrtèffo), V fiasse. M. Cathata, «S
copieur de Sentetn (Ariége , *• classe; a CtianSH
Saint-Xiéraud (Arftfe), 8- classe. M. Sa vis, ivr."?
teur rte Cajarc (tôt}, V çlasjei à Cajarc, a- ciai2
M. SaaW-il, percepteur de Canâetironde (Aufle *
classe; a Saint-Paul-dc-Jarrat (Ariége), 3' classe J
Monroux, perreptrur de t'ornniruéres l'Pyréi'.N.
Orientale*),"
class
IK'l
entâtes), V classe; a Passage (T^t-c-t-Garonnel i
sse, M. Rouan, percepteur de Sus (Lot-et G ito»
, 4' classe; à Vilk'comtail (Gers), v el«3e« si UaZ
ntl, pc-i c, pleur do Vanilles (Creuse)
Sos 'Lot et Caroline). 3* ciasse, M. "
classe- t
I ion. i» i p
de Fauguerolles (Lot-et-Garonne), t' classe; S tu
lesta (Ariége), 3* classe, M. Iauloiii, secrétaire m
chef de la sous-nréfecture de nasuéros œ-Bigori»
A AUomand-du-Droiit (Lot-et Garonne). V eluim
JL Bournler, adjudant au 00* de ligne; à Formlgu*
res (Pyrênées-Orletitales), 4' classe, M. LeffançolK
adjudant au 103' de ligne-, a Béni-Bocage (CalvJ
dos), M. Faire, percepteur surnuméraire de l 'ouà'
à Fauguerolles (Lot-et-Garonne), 4" classe, M Bru!
net, sergent à la 9* section îles secrétaires d'état,
major, à Caudehraiidc (Aude). 4" classe, M. n-.t.
guine, adjudant au 13" bataillon d'ai-llik i le a picqi
à Latignac (Lot-et-Garonne), 4* etftsse, M. lk'Cnrsn
adjudant au l» Oe ligne; a Sen'.ein (Ai en :, t,
classe, M. Royot, adjudant au 19' dragons.
TUEE PAR UN TRAIN
De notre cerrestpondant particulier : -
Allai, 14 août.
La d'arce Phora.mond, figée de G5 ans ,habl.
tant les Cionabalels, SUT la route d'Albi ù va-
lence, a été tuée jeudi par un convoi du che-
min de fer éKipairfeniental.
Cette brave fenime gantait des oisons dar.a
un oltan^p voisin de la voie ; tout à coup, él'i>
s'aperçut qu'un des volatiles uianquait rnï
lioupeou ; elfe se mit à sa reabcriche et éfail
ciciciupiéo à fouiHer la haie, à un contour de ta
route, lorsque, le train arrivant, elle fut tant-
porrriOo et traînée un moment:
Le mécanicien arrêta le convoi et- s'em-
pressa d'aller au secoure .de la victime, qu'on
releva tons M essore s anpaoseiïtes et qui ré-
cktmuit l'oison égaré.
La ctanw Pharamond fut reccinduiie à son
domicile, où «me exipirait moins de deux heu-
res après, à. la suite de lésions internes pro-
i)j 'jacosta (.Mac j d ni tes .par le choc ; M. le docteur Bouisslere,
nd_Soda A. Benso-n), j médecin de la C. F. T., monté aux Combalels
par le train suivant, ne put constate* que 19
diécès. . ...
—» !deti.t tle la fiédiérafion des fabrt-
j^Bln'fis de toi4e. S^a^sa^im et rcprésentaat
*~' r-- — »
le préfet maritime et celle du général Gossot,
qui s'occupera tout particulièrement du côté
technique.
La commission se contentera do reoueill.il
les diéipositiions des témoins du terrible acci-
dent.
M. Ghaumet, député, rapporteur dai budget
de la marine, est arrivé ce -matin, en même
temps que le général Gossot.
Témoignages de sympathies
Toulon, li août,
île HMM de Toulon a reçu un long télé-
gramme du ministre de la marine en réponse
au télégramme de condoléances qu'il lui
avait adressé au nom de la population de
Toulon.
Le ministre dit qu'il ne doute pas du pro-
fond attachement de ia population toulonnai-
ee pour la marine.
Comment on Etouffe ni Scandale
Paris, 14 août.
On n'a pas oublié lo drame dont l'institu-
teur Quentin fuit le héros, à Creil.
Cet instituteur, convaincu de s'être livré A
des actes immoraux, tenta de se suicider et
fut arrêté sur Ut plainte des parents indi-
gnés.
Les journaux nntiblocards de la région, dés
le tendeuia.in de t'ufflaiir», prédirent- qu'elle sié-
rait étouffée ; leur prévision vient de »e réa-
liser.
Une railnre a transféré Quentin de la prison
A l'a.slb? d'aliénés de Clcrmont : on le fait
passer pour fou, «.Gin fio n'avos ni »> ta juecr,
ÉDÔUARD \1I Eï LE CARDINAL LIAT
Paris, 14 août.
Le conseil do l'Alliance protestante ayant
appris par la presse que le roi d'Angleterre
recevrait S. Em. te cardinal Vannutelli a
Windsor-CastLc en grande cérémonie, a adres-
sé à sir Edward Grey, secrétaire des affaires
étrangères, une lettre où il expose respectueu-
sineent qu'un tel acte serait une violation de
la Canstii.tiution protestante du royaume.
'L'Allliance protestante a reçu la réponse sui-
vante :
« Le sou s-sécréta ire d'Etat pour les affaires
étrangères présente ses compliments au se-
crétaire de l'Alliance protestante et est chargé
par le secrétaire d'Etat de lui accuser récep-
tion de sa lettre du 31 écoulé. »
C'est le DfliJjy Tclearaph qui donne ce docu-
ment ; attendons la suite avec quelque curio-
sité.
LE COMPLOT DE LMlf
Lisbonne, 14 août.
Hier ont passé en jugwnent trois sergents
et un caporal d'infanterie arrêtés pour avoir
participé au complût du 28 janvier dernier.
Le caporal a été condamné à huit jours de
prison et l'un des sergents à dix ; les deux
autres sergents ont été acquittés.
La peste et !e oftoléra en Russie
Saint-Pétersbourg, 14 août.
Le 11 août il n'y a pas eu de nouveaux cas
de- peste dans les steppes des Kibrghises du
gouvernement d'Astrakan ; dans ce dernier
gouvernement, 11 personnes sur 28 atteintes
du choléra ont succombé le 11 août à ce mal ;
le 10 août, dans le gouvernement de Saratof,
il y a eu 19 cas, dont 12 mortels.
On annonce de Kasjan un cas, de Nijni-Noy-
gorod deaax.
Explosion d'un ballon. — Deux morts et
six blessés
Londres, 14 août.
Aujourd'hui, à l'Exposition franco-britanni-
que, un ballon, qu'un aéronaute américain
était en train de gonfler, s'est enflammé et a
fait explosion ; il y a eu deux morts et six
blessés.
Le ballon, qui appartenait au capitaine
Lequotace, devait faire une ascension cet
après-midi ; c'est au cours des préparatifs
qu'il s'est enflammé.
Mlle Hiil, qui servait de secrétaire' au ca-
pitaine Lequelace, et le contre-maître Georges
Léonard sont morts brûlés vifs.
L'incendie n'a laissé que des cendres f dînan-
tes; on a retrouvé les buses du corset de Mlle
H. Hitl.
Il v avait une centaine de personnes dans
l'aérodrome au moment de l'explosion.
PETITES NOUVELLES
Du 14 août.
— A Toulon, une tartane des douanes a été cou-
lé© par le torpilleur la Cognée ; il n'y a pas eu
d'accident de personnes.
— A l'occasion dos létes du US août, la Bourse
sera fermée du samedi 15 au mardi 18 inclus.
— Sir Willian Goschen, ambassadeur d'Angleterre
â Vienne, est nommé ambassadeur i Berlin, en
reimplaceonaent do sir Frank Lascetles.
Les deux sultans
Paris, li août.
Un télégramme du -général d'Amade, dalé
de Casablanca, 13 août, 7 heures du soir, con-
firme que le sultan Abd el Aziz a campé, ls
11) août, d Et Queiaa ; Omar Sektani, qui com-
CourSes de chevaux
A POST-L'EVILQU»
Pont-l'Evéque, 14 août.
Prix da Conseil général et du l'art mutuel, au
trot monté, l,SO0 francs, 3,000 métrés. — l. Earlouze,
par Sentis et rur«tiol*t, a M. A. Graux»re rïtosnieneli
li. Fanny-Essler, a M. f. Légulllon (L. Ditfour); 3.
Forronnrtre, au Haras do Uerrots (A. Dupuis).
Non placés : l'adette, l'êmina.
Mutuel : gagoant 7. placés l'arlouz» 5 », Fanny-
Essler 6.
Prix du Gouvernement do la République, au trot
monté. 1.SO0 francs, 4,000 mettre*. — 1. Eveillée, par
Tant-Mieux et VIMageolite. i M. Frlque* (lltmffard)
î. litourneau. ti M. !.. Olvy Kuederer (KuBlorJ; 8
I>écld6e, 4 M. lo bar .u tlo louuu.it (Ed. .hnoes).
Mutiu -l : (T-aiîiiant il ao.
Prt« de ta Villo » Pout-rsvùp». lit twrt attot»,
Du 14 aoûl
Les liasses pressions couvrent le sud do l'Europe,
l'Allemagne et la Hollande; elles présentent deux
minima voisins de 750 millimètres prés do Cronin-
gue et vers Nice; la pression n'est plus un peu su-
périeure à 765 millimètres que sur l'extrême nord
du continent.
Lo vent est modéré d'entre Nord ot Ouest au Pas-
de-Calais, faible d'entro Nord et Est sur nos côtes
de l'Ooéan, de directions variables sur celles de la
Méditerranée.
La mer est houleuse an Havre, agitée au Pas de-
CaJais, belle en Bretagne et en Vendée.
Des pluies sont tomhôes sur l'Autriche, les Pavs-
Bas et le sud de la Scandinavie.
La température a monté dans toutes nos régions-
elle était, ce matin, de S degrés aux îles Féroé 12
au Mans, 13 à Paris, 19 à Marseille, S9 i Alger, 12
au mont Ventoux.
En France, un temps nuageux et movenr.ement
chaud est probable, avec quelques averses dans le
Sud.
Il est tombé 10 millimètres d'eau au Pic-du-Midl.
STATIONS l'irnin&l. Titra». KTA.T DU CUEI,
Uni. Il
!> veille
Vaxi. i"
1A veilla
Toulouse. . . 5S.7 M.O E. m. p. nuag. 9.9 23.7
Pu v-ii-Pôme C0.9 10.5 Assei beau. 5.9 13.7
Pic-du-.Midi 5i.5 6.1 .S.OO. f. cou. 10.7
Perpignan . 57.9 24.0 lî. faib. couv. HLJ S8.5
Bordeaux. . 57.9 ::S.S N.jg.0. L a. b. 9.3 28.2
PERCEPTEURS
On été nommés percepteurs :
A Château-Thierry, V classe, M. Doumergue, per-
cepteur à Gourdon (Lot), 5* classe; à Bègles (Gi-
ronde), hors classe, M. Floutier, percepteur a Rodez
Ire classe; il Rodez, Ire classe, M. Bousquet, per
copieur d'Aubin. 2' classe; à Caslrcs (Tara), Ire clas-
se, M. Cêré, percepteur de llabastens (Tarn); à
Saint-I.aurent-Ue-la-Salanque ('Pyrénèes-Oricntan-e,,
Ire classe, M. Simian, percepteur do Tonn-rins. j»
classe; il Rabastens (Tarn), 2' classe, M. llrustier,
percepteur d'F-lne (Pyrénées-Orientales); i Montas-
truc (Haute-Garonne). 2' classe, JL Labro, percep-
teur d'Aspet, (liante-Garonne); à Laugeac (Haute-
Loire), 2" Classe, M. Brngniau, percepteur de Iv'ant
(Aveyron), 2* classe; à Tonneins, 2* classe, M. PI
nean, percepteur de Saint-Miieaire (Gironde),
Classe; à Elno (Pyrénées-Ori-rn i a U-s'.. îe classe, M.
Géraud, percepteur de Lavelanet (Ariége); à Aspet
(Haute Garonne), V classe. M. I.ençmi, percepteur do
Môzin (Lot-et-Garonne). 3' classe; à Cay'us i'I'a.ra)
«• classe, M. Gorce, percepteur du Mas d'Azil (Arié
ge) S* classe; à Labastlde dc-Sérou (Ariége), do 2*
cias«> M. de Cliatntion, percepteur do Sumtréjeau
(Haute-Garonne), 3* classe; a Kalbris (Loir et Cher),
2' classe, M. Murettl, percepteur de Foulayronne
(Lot-et-Garonne), V classe; à Saint >tacaire '(Uv^n-
de) 2' classe, M. Amouroux, percepteur du Passage
[Lot et-Garonne), 3" classe; a Lavelanet (Ariége), 3'
classe, M. Leslel, percepteur a Bélésta Ariége), 3'
^À & Mté7ln !Lot-et Garonne). 8' classe, M. Fabre, ra
cepteur da Caslelnaud ll.ot-et Garonne*. 3' ciass»;
OulcliV'-le-.CIineau îAiMtet. 3* tl.. ive. M- Bourdlé, per-
cepteur de Saint Laurent 'Hauté Garonne), 3' eus-
se; i Saint Laurent. 8' classe, M. Laconde, perctm-
tour de Villecomtal (Gei-s), 3* classe; à Montréjeau
jHaute Garonne), 3- classe, M. ïayan-Uoj*. pçrcej-
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_^iipiL'.Mi, que sera donioée. sur la »'èiu; du
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V avant-ilanvlère [•fticaauoiifcU.tou du cvolu ux-
iduau" laoï. uni MI î.«vi»ai«ra dimanche 16
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,l ° urèL roK rainme seul indique ce que sera
j9? manifestation d© grand art. Les deux
^présentées — deux chefs-d'œuvre —
pn • pour interprètes «tes artistes de valeur
aèdlé de Sophocle; et le Cqclovc. co.mé-
e. ^iMi'-ioide. adaptées l'une ot l'autre par
*I1 ont J oué avec un suites triomphal Elec-
K «iir"toutes les grandes scènes de France et
,1 l'étranger, aux cotés d©« doux illustres pro-
îfmii-iistes, Silvain et Louise Silvain.
•Sr-' "n'a pas entendu l-ouis Silvain dans
n'a rien entendu. Do l'avis unanime
Ou i
t;icrtrc
Sitou-s les critiques, sauf peut-être d'un jour-
înlpte parisien dont l'évident parti-pris rend
iiaques absolument négligeables, Louise
; lift in s'est révélée, dans Electre, la première
'es tragédiennes contemporaines.
" Bans le majestueux cadre du Théâtre des
,;ochers. la plus grandiose scène de plein air
••u monde, Electre aura demain son habituel
niorrfphe.
Quant au Cyclone, c'est une très amusante
tdaptation d'Euripide que le talentueux poète
\lfred Poizat a saupoudrée de sol gaulois.
I.a pièce jouée, il y a deux ans, à Ctiampiieu,
urès de Paris, a obtenu le plus vit succès. La
seconde représentation de cette œuvre aura
lieu samedi, à Luehon. C'est donc presque
une première qui sera donnée au Théâtre des
Rochers, et tout permet de prédire à l'œuvre
Bernique qui précè5 août, promenade M&-
rengo, grand concert local et Instrumental,
organisé par les artistes du café Massip.
Demain dimanche, apéritif-concert et le soir
à 8 heures, dernière audition, avec change-
ment complet de programme.
Roux, imitateur chanteur typique.
Mlle Renée Loris, pianiste ; Mme Moriès,
forte chanteune, grands airs d'opéras.
CASTELSAGRAT. — Courses de chevaux.—
Voici les engagements reçus pour la réunion
bionique du 15 août :
Prix du Cabanas : Capucine, à M. Faîtières;
C'est-Elle, à M. Pauquet ; Dragon, à Mlle La-
brouille ; Dalton, à M. Rondel ; Déveine, à M.
Foulon.
Course régionale : Maron, à M. Brousset ;
Olga, à M. Prats ; Arna, à M. Descayrat ;
Risqueront, à M. Faîtières ; Grand-Seigneur,
à M. Péméja ; Virgule, à M. Delpech ; Do-
mino, à M. Delpech ; Lisette, à M. Cavalllé.
Prix de la Ville : Dragon, à Mlle Labrouille;
Déveine, ù. M. Foulon ; Fugitif, à M. Rondel ;
Espoir, à M. Lassarade.
Prix de la Société Sportive d'Encourage-
ment : Faucon, à M. le baron Gasquet ; Flo-
rian. à M. A. de Sevin ; Nadia, à M. d'Aurùl-
1-is de la Tour ; Taquin, à M. Baron ; Fiat, à
M. Baron.
GRISOLLES. — La Lyre Grisoliaise. — Nous
écoutons toujours avec plaisir les concerts
donnés par la Lyre Grisoliaise ; mais, diman-
che dernier, nos dévoués musiciens et M. C.
Raynal, leur directeur distingué, se sont sur-
passés en jouant remarquablement la mar-
che pour les jeunes musiciens, la pétillante
polka pour piston, et surtout la magnifique
sélection sur « Lakmé », le délicat opéra-co-
mique de Léo Delibes.
Nous sommes heureux de féliciter à nou-
veau notre vaillante Société.
DES DOCUMENTS Qi FfCIELS
établissent que les verres de lunettes, les meil.
leurs sous tous les rapports, sont ceux de
ROUZ1L, opticien (hor concours), 39, rue de la
Dalbade, Toulouse.
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Guêrtson sûre et radicale de tous les rétrécissements et
goutte chroniy.par l'Electrolyse, 9, t-.Rivals, Toulouse,
Il s'est produit récemment, sur le réseau
les chemins de fer du Midi, par suite de
l'imprudence d'un voyageur, un accident des
plus regrettables et qui aurait pu avoir de
très graves conséquences.
Près de la station de Mimbaste, sur la ligne
de Puyoo à Dax, une bouteille lancée d'un
trctin en marche a atteint à son poste et griè-
vement blessé une garde-barrière.
Les voyageurs qui, malgré les appels faits
à leurs sentiments humanitaires, malgré la
défense expresse affichée dans tous les com
partiments et en dépit des poursuites correc
tionnelles auxquelles ils s'exposent, persis
tent à jeter des objets par les fenêtres des
voitures de chemins de fer, ne devraient ce
pendant pas perdre de vue qu'en blessant
ainsi sur la voie un aiguilleur ou une garde-
barrière, ils pourraient compromettre grave-
ment la sécurité du convoi dans lequel ils
se trouvent et provoquer une catastrophe
dont ils seraient les premières victimes.
!liniL i *? sser !< * malheureux qui en sont at-
que. > "' erei *•* la ÇWWte d'un etnipiri-
i,,^mu,-
1 ' em '? s .' 1,m ' i;,K dénonciation, une
i "» 1 ''mm . r: la.M ouverte contre l'abbé Dupuy,
„ I,rçutettfoa éta« pratiqué* à son dmnièA.
•, forL^T"' 1 '- 1, " o«-v-W"n » hrwnici.ie;
î- nolt^rr ul 'T 8 l ' l{m Wfck rhez lui et à
on a m if'! ',! 1 ""'', £f* 'I'"'"» mandat de
Irin 'u-m Appelait devant le juge .l'ms-
,,///. ! !f^,V. : ! , ? , k crimI "C!!e d'abord poursuivie
ire lui r l,,T.„ D Vpi7 S Éu1, continuée con-
i : . (nuire le docteur Portes et ( outre M.
i avapet et a duré plus de six mois.
tsnrm les „ns et les antres sont traduite
devant, le tribunal de Tarbes à a lvaX *
muA*ew. publie, i-abbé D„m y r £ a
teur PrtodgaL le docteur Po/teset M Favaret
comme complices :
ara
Il d'€xwc|oe illégal de médecine ;
cj 2 m délit dexercice ilLégul de la pharma-
r°r,ni* (léUt rt ' les intéressés suffirait à les Iran-
ctier â la aat.tsfa.!• IJIU, ..
déjoua 1, ur pian
la plus V\Y€ a.Murc
> et
Les
ION PATRIOTIi
Metz, l i août
une deA-gaiion des anciens cnn.bniiu.ii;.-. î«
Giravelotte venue de Paris a déposé" une sa.
perbe couronne au pied du monument des
soldats français à Chambière.
Une gerbe de fleurs avec, inscription a étra»
lement été dépotée par la déaé*«U;oai sa>r 1«
monument des officiers français a<
cimetière de l'Est au nom de la «wnrui^
manche matin, à 10 heures, à Bilbao, où i*
roi désire assister aux régates.
14 ao.
M.
tes.
Bruxelles,
Le parquet a procédé à l'arrestation de
Van den Putte, échevin des travaux pub
faisant fonctions de bourgmestre de la com-
mune de Schaerbeek. faubourg de Bruxelles,
de M. Hossa, ingénieur en chef, et de tl.
Welîes, ingénieur communal, a-près une con-
frontation avec un entrepren
qui, suivant les journaux, a avoue
payé des pots-de-vin.
Tous trots protestèrent de leur
leur
Les MÉm UmiiWïïw
Guillaume II et le tsar t
- !
Berlin, 14 août. '
Le Berliner TaoebWl se fait télégraphier de %
Saint-Pétersbouirg qu'un échange do lettrés/
a lieu actuellement entre l'empereur el. le \
tsar, dont le but n'est rien mois que ia pre-/
paration de l'entrevue. fi
Le tsar partirait le 29 août pour une non-, ;
velle croisière dans les eaux finlandaises : la---
rencontre entre les souverains aurait lieu'
vers cette époque sur la mer, probablement
en vue d'Abo. ,
LIS ÉVÉNEMENTS M TliS|!;!E :
Constant inapte, 14 août.
Le grand-vizir a donné l'ordre d'abandon- •
net* désormais, en Macédoine, la procédure
des tribunaux d'exception.. ,/
/a. ai i
ts DiraoïAStE PIKSSVM
Berlin, li ao(U. '
JJÔ ballon du commandant Parseva! a fait, ce ma- '
tin. à 6 h. i, une ascension à Relnickendorf ot est ;
allé a Rummelsburg : il est retourné ensuite âa
Reiniclten dorf, où il a atterri à 9 heures.
t
De notre tonrcspond«nt particulier ;
Lourdies, 14 août,
STRASBOURG, BORDEAUX, VALENCE, L'ECOSSE
L*Assomption. — Français,, AJsaciens, Eisrpa-
gncfls, Ecossais, Itail'iens, Croates, sont accou-
rus à Lourdes pour assister à fa grande fête
icihnéitierune de l'Assomption.
Dans les rues, dans les aJiiées verdoyantes,
à la Grotte, on entend parler toutes les lan-
gues, on voit tous les costumes, depuis les
fiches étoffes barioiiées dai piper écossais, jus
qu'aux maint Mes des Espagnoles et aux bot-
tes des Croates.
On ««ut dire que cette année la fête de l'As
eomjpîion à Lourdes va Entre une fête inter
nation aile.
Outre les pèlfecanages organisés, de nom
breux ptlàsrins isolés arrivent à toute heure
par les trains ord iatalres. On prévoit pour de-
main une afflueiace d'environ vingt mille per
somuies.
Hier soir, la p>»i' «tu. UVIMI, ie députe Schérif
,«t ou otwrrtar on* été tfoAi ot onze IMMHM0,
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teœbi-e-Crctobie. 31; 4 rteiaiieis
Sl S0: leudiuico soutenue.
Blés. — Courant, 98 li: prochain. Vf 15; scftlciBt>i
i75; prochain, 79; 4 (Miniers, "9; 4 premiers, 10 SO,
IMlancc faible.
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875; ppocbaln, 57; 4 derniers, 50 -^5; 4 premiers,
,75; tendance soutenue.
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îts de race, de 3 à 4; petits poulets, de 2 50 à 3;
tia.pjcns gros, de 6 à 7; chapons ordinaires, de 5 à
i; canards mulards, de 5 à. G; canards communs, de
ià S; pintade*, de 0 A 7; pigeons parisiens, de t .75
12 25; pigeons communs, de 1 25 à 1 73, le tout la
Aire: lapins pour la reproduction, de 2 50 à 3; la-
>ns domestiques, de 1 75 à 2 50, le tout la. pièce;
^ufs, de o 70 a 0 75 la douzaine; canetons mulards.
Te 2 75 à 3 50; canetons communs, de 1 15 à 2 75;
jsons, de 5 à6 75, le tout la pièce.
Mirande.
Blé, de 17 50 à 1 775; maïs, de 14 à 15; avoine, de
150 à 9; le tout l'hectolitre; dindons, de 9 à 10;
inules, de 5 50 à 0 50; poulets, de 3 à 5; canards, de
«50 à 4 50, le tout la paire; œufs, de Q 70 à o 75 la
fouzainje.
TARN-ET-GARONNE
Valence-d'Agen.
Marché du 11 août :
Peu de monde à notre marché de ce jour. Voici
•éanmoins, les cours pratiqués :
Halle aux grains. — Blé vieux, 1S 25, nouveau, 1S;
r/oine. 9: maïs. 15: fèves, 12 50; sorgho, 8; haricots,
l; le tout l'hectolitre.
Paille à balais vieille, 10 à 16 fr. les 50 kilos, sui-
vant qualité.
Marché t la volaille. — Poules, 4 k 0; Tionleis
75 à 5; dindons, 9 à 9 50; pintades, 5 à 6; canards
75 à 4 50: pigeons, 1 à 1 50, le tout la paire: la-
ins domestiques, 1 25 à 2 la pièce; œufs, 0 S5 la
touzaine.
Foirail. — Veau. 1 05 à 1 10; mouton, 0 95 i 1 fr.
jgneau. 1 à 1 05 lo kilo.
Haïufs, 900 à 1.150; vaches. 800 à 1,000 la paire
r>rcs gras, 60 à 62 fr. les 50 kilos; porcelets, 35 à
5 fr. pièce.
Paille, 2 à 2 25; foin, 3 à 3 25; sainfoin, 2 50 à
es M kilos.
Ai '" TARN
Réaimont.
Foire du 11 août.
On avait vu rarement pareille affluenec à Réat
pont pour cette foire d'été. L'encombrement do
autes les avenues par les véhicules de toutes sor-
ts rendait la circulation fort difficile. Tous les
narchés étaient abondamment approvisionnés.
Marché de la volaille. — Poulets, de 2 à 2 50
tontes, d« 3 à 5; canards, de 2 75 à 4; canetons
i 75; la-pins, de l 25 à 2 25; lapereaux, de 0 50
80; œufs, 0 75 la douzaine.
Marché aux grains. — Blé vieux, 18 50, nouveau
6; avoine vieille, 9 50; nouvelle, 8 75; fèves, 14 50
cigle, U ; maïs, 15.
Marché aux liestiaux. — Veaux, de 1 à 1 20 le kilo
tœufs pour la boucherie, 40 fr. les 50 kilos. Nom
Vreuses affaires sur les bœufs de travail, à un cours
relativement élevé, de mémo pour les animaux d'é
.. cpt
.tnw
Banque de France..
Banque de France
Btuioue Paris
Comptoir d'Escompte....
Crédit Foncier.
Crédit Lyonnais
Crédit Lyonnais....
Société Générale
Banque ottomane
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BOne-Guelma
Est- Algérien
Est ;-
Paris-Lyon-MAdlterranée
Midi
Nord
Orléans
Ouest
Ouest-Algérien -
Autrichien -
Lombarde •
Nord-Espagne cpt
Nord-Espagne tnie
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toutes les gares situées sur l'itinéraire du voyage
circulaire.
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— 1869 3 %
— 1671 3 %
— 1875 4 %
— 1876 4 %
— 1892 2 1/3 %
— J89M896 2 1/2 %
— 1899 2 %
— 1904 2 1/2%
— 1905 2 S/4 %
Communales 1873
— 1880
— 1891
— 1893
— 1SS9 ...
Foncières 1879—
— 1883
— 1885..
— 1695
— 1803....
Bflno-Guetma
Est-Algérien
Est 3 % ancienne
Midt 3 % ancienne
Nord 3 % ancienne
Orléans 3 % ancienne
Ouest 3 % ancienne
Ot>est-Algérien
P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)...
Panama lots
Panama lots libérés....
Suez 5 %
Autrichien 3 %, 1" hypothèque..
Lombarde anclenile
Nord-E:-pagne
Portugais
Saragosse
BOURSE DE LONDRES
Consolidé anglais 88 .9ti5- Italien
3 % français 95 ..[..! Suez
Banq. ottomane. .17 .1Î4.I Egypte
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Matin (onm.l. . 5 38
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Soir (expr.)... 1 »»
Soir (expr.). .. 2 43
Soir (Brive ... 3 18
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Matin (expr.).. 12 23
Matin (rapide) 8 48
Matin (omn.). 9 47
Matin (expr.).. 10 58
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Soir (Tesson.). 6 !0
Soir (omn.)... 8 34
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Matin (expr.) ..
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(direct). .
(expr.). ..
Soir
Soir
Soir
6 5
8 38
12 13
7 51
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Matin (expr.)..
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Soir (expr.)
fioir (omn.)...
fti il ll'IIHIiil
5 4
7 15'
9 18
12 46
6 42
.tlatin (expr.).
.vlatin (omn.). .
ioir (omn.)...
èoit (omn.)...
12 23
9 47
3 46
H 34
DÉPARTS ARRIVÉES
Matin (rapide) 3 59 Matin (expr.) .. 3 31
Matin (omn.). 5 38 Matin (Mont.). 6 5
Matin (Agen). . 8 46 Matin (mixte). 8 11
Matin (omn.). 9 35 Matin (Mont.). 8 38
Soir (Mont,).. 1 »» Soir (expr.) 12 13
Soir (expr.)...
Soir (Mont.)...
1 18 Soir (omn.)... 1 i2
2 43 Soir (expr.) 4 46
Soir (Agen)... 3 18 Soir (Mont.).. 7 51
Soir (expr.) ... 5 10 Soir (omn.)... 9 53
Soir (Agenj... 5 45 Soir (rapide).. 10 2'J
Soir (Mont.).. 8 45 Soir (Mont.) ... 10 49
Soir (Mont.)... 11 37
Soir (expr.) 11 58
LIGNE DE FOIX-AX
Matin (omn.)..
Matin (omn.). .
Matin (expr.) ..
Ma tin (Foix) ..
Soir (omn.)...
Soir (omn.)...
4 50 Mat. (Tarasc). 8 47
7 5 Soir (omn.) 12 33
9 10 Soir (Foix).... 4 30
9 38 Soir (expr.)
Soir (oiam.)...
8 »»
1 40 8 11
5 23 Soir (omn.)... 1(1 5
LIGNE DE CETTE
DEPARTS
Matin (expr.). .
Mat. (Béziers).
Matin (omn.). .
Matin (expr.) ..
Matin (omn.) ..
Soir (expr.) ...
Soir (expr.)...
Soir (omn.)
Soir (expr.).. ..
Soir (Carcas.).
Soir (rapide) ..
Soir (rapide)..
Soir (mfissag.).
ARRIVEES
Ci
1
•55 5
2 24
5 5
6 42
10 29
11 2
11 34
Matin
Matin
Matin
Matin
(rapide)
(rapide)
(mixte) .
(expr.)..
Matin (omn.). .
Soir (expr.)
(omn.). ..
(expr.)...
(Casteln.)
(expr.). ..
(omn.) ...
(rapide) :.
Soir
Soir
Soir
Soir
Soir
Soir
"3 47
4 13
8 26
8 56
11 46
12 37
3 5
4 53
6 34
7 46
a 15
11 22
CASTRES ET CARMAUX PAR CASTELNATJDARV
Mat. (Castre*).
Mat, (Carm.)..
Soir (Rotkiz) ..
Soir (Carm.).. .
Soir (Castres).
3
6
12
5 (i
Matin (omn.).
Soir (expr.)..
Soir (omn.)..
Soir (expr.). ..
Soir (expr.)..
..8 20
12 37
3 5
7 46
11 22
MIREPOIX ET LAVELANET, PAR BRAM
DEPARTS
Matin (omn.).. 6 46
Soir (expr.)... 12 45
Soir (expr.)... 5 5
ARRIVEES
Matin (Lavel.) 8 26
Mat. (Mirep.). 11 46
Soir (expr.). .. 4 53
Soir (expr.). .. 7 46
PERPIGNAN ET FRONTIÈRE (Espagne)
LIGNE DE LUCHON
Matin (-expr.).
Matin (omn.) ..
Matin (expr.). .
Soir (expr.)...
Soir (expr.)...
Soir (rapide)..
3 45
6 46
9 27
12 45
5 5
11 2
Matin (omn.) ..
Matin (omn.) ..
Matin (omn.) ..
Matin (rapide)
Matin (expr.) ..
Matin (Tarbes)
Soir (Tarbes..
Soir (expr.) ...
Soir (Pau)....
Soir (Montréj.)
LIGNE DE
12 16
12 35
5 »»
6 33
9 21
9 47
12 50
1 10
2 31
6 5
Mat. (rapide).. 3 47
Matin (expr.). 8 56
Soir (expr.)... 12 37
Soir (omn.)... 3 5
Soir (expr.). .. 7 46
Soir (expr.)... 11 22
BAYONNE
Mat. (Montré.) 8 4
Mat. (Montré.) 9 45
Matin (Pau)... 11 53
Soir (omn.)... 3 12
Soir (Pau).... 4- 12
Soir (expr.). .. 4 42
Soir (Montréj.) 7 28
Soir (Puyôo).. 8 22
Soir (expr.)... 10 27
Soir (Montréj.) 11 11
DEPARTS
Matin (omn.)..
Matin (rapide)
Matin (expr.)..
Matin (omn.)..
Soir (expr.)...
Soir (omn.)...
Soir (omn.)...
5 »»
6 33
9 21
9 47
1 10
2 31
6 5
ARRIVEES
Matin (omn.)..
Matin (expr.). .
Soir (expr.)...
Soir (expr.)...
Soir (expr.)...
9 45
11 53
4 12
7 28
10 27
TOULOUSE-SAINT-GIRONS
Matin (omn.)..
Matin (omn.). .
Soir (omn.)...
Soir (omn.)...
5 »»
9 21
2 31
6 5
Matin (omn.) ..
Matin (expr.). .
Soir (expr.)...
Soir (omn.)...
TOULOUSE A CADOURS
DEPARTS ARRIVEES
Matin
Matin
Soir ..
6 10 1 Matin
9 36 Soir .
5 40 | Soir .
2
13
56
TOULOUSE A BOULOGNE-SUR-GESSE
Matin 5 51
Mat. (Ste-Foy). 8 12
Matin 10 5
Soir (Ste-Foy). 1 4
Soir 5 7
Soir (Ste-Foy). 6 32
Mat. (Ste-Foy) 7 52
Matin '. 9 20
Soir 12 6
Soir 2 28
Soir (Ste-Foy). 6 7
Soir 8 26 <
LIGNE D'AUCH
TOULOUSE A St-SULPICE-SUR-LËZE
Matin (Matab.)
Mat. (St-Cyp.).
Mat. (Matab.).
Mat, (St-Cyp.).
Soir (Matab.).
Soir (St-Cyp.).
Soir (Matab.).
Soir (St-Cyp.).
6 17
6 43
8 35
9 32
1 19
1 41
5 11
5 31
Mat. (St-Cyp.).
Mat. (Matab.).
Soir (St-Cyp.).
Soir (Matab.).
Soir (St-Cyp.).
Soir (Matab.).
Soir (St-Cyp.).
Soir (Matab.).
7 57
8 15
12 9
12 86
6 20
6 46
8 13
8 33
Malin
Matin
Soir...
6 26
9 49
6 22
Matin 7 39
Soir 1 30
Soir 7 39
TOULOUSE A REVEL
Matin 6 51 Matin
Matin 10 29 Soir
Soir 4 37 I Soir
36
5S
v£î -.WTOIEKT» NO» UMITBOI'RBS T - «B - â* -
lUKaBn fOnio»|MW4 «s- fta - i» -
AbonnétaenM partant «c* «- et «8 te «flUMira» ««b «t swatt J^IUM 1m»m—
Ktyfa-Garonne, Â/fièg*
léitism du malin mâoiah a Taaiom»
«wowras t* . 4' ; . ; 3 » • • *
SKCUXSS —
9teLi«îs p**
.
Son ftKnon«M «t Réclames «ont reçues étens
FIL TElESB Samedi 15 Août 1908. - 18' An lèe -- N° 5,7 i 3 BUREAUX A PARIS : 26, RUE FEïî
aîts
Le «ous-préfct tte Corte a été condamné à
1.003 francs d'amende pour tentative rte cor-
rupiion électorale.
et celle des enfants. Ils la violent d'une
façon si flagrante et si répétée que la
Cour d'appel de Dijon et le tribunal des
conflits n'ont pas hésité à encourager les
ents à poursuivre en justice les ins-
La grève fies mineurs d'QstrïEGurî ee
en î née.
ter.
M. Cruppi a présenté au président de la
République son rapport s«r te transformation
des chambres de commerce et fies chambres
Bonruitatives des arts eî manufactures et le
nsecis S élection de ces assemblées.
—*—
Le ciâcès d'un nouveau blessé de la « Cou-
ronne » porte à huit le nombre des morts.
La reine d'Espagne, arrivés à Paris à huit
heures du matin," est repartie à midi pour
Londres vîâ Calais.
piux Gcrrîbalefs, entre Albi et Valence, le
trahi départemental a tamponné une femme
qui gan-tlail tics oies et qui a succombé à la
suite de lésions internes.
«.a palmeraie de Tidjlkdja, à Fort-Coppo-
latiî, a été envahie par des Maures dissidents.
A l'Exposition franco-britannique, tandis
qu'on procédait au gonflement d'un ba.'lon,
oelui-e; s'est enflammé ; deux personnes on»
été brûlées et six blessées.
On vient de faire à Boston des essais d'une
nouvelle torpille qui ont donné des résultats
très satisfaisants.
Burgess a fsnîé encore une fois la traversée
de ia Planche à la nage, mais il a échoué
dans sa tentative. —
Lire la dernière heure à la y page.
ÏIM
%J 1
Il y a toujours quelque perle à ré-
colter dans les rapsodies du sieur Au-
lard. Ce Pataud de Sorbonne abonde en
aphorismes non moins stupides que des-
tructeurs. En voici quelques-uns, ramas-
sés dans un infâme rabâchage ayant
pour but de glorifier l'anlipatriolisme
obligatoire et laïque :
« Nos instituteurs, comme tous les
Français qui pensent librement, ne
M'oient généralement à aucun Dieu.
» Ils ne pratiquent généralement pas
aucune r'sic^ des religions actuellement
existantes, tout en respectant la liberté
'le ceux qui les pratiquent.
» C'est un fait que la morale de la ma
jorité des Français éclairés n'est plus
fondée sur la croyance en Dieu.
» Le langage patriotique ne peut pas
être le même en temps de paix et en
temps de guerre. »
Et caetera.
Vous comprenez qu'ayant lu ces âne-
ries dans la Dépêche, les lecteurs de ce
journal, animés du vif désir de passer
pour des esprits éclairés, s'empresseront
d'affirmer qu'ils ne croient pas en Dieu.
Ils y croiront tout de même, bien en-
tendu. Ils y croiront pour de multiples
raisons dont la première est qu'il est
IMPOSSIBLE à tout homme pourvu d'un
cerveau simplement moyen de ne pas
croire en Dieu.
i On ne peut pas regarder le ciel, on ne
peut pas voir germer et fleurir une plan-
te, on ne peut pas assister aux métamor-
phoses d'un insecte sans admettre im-
médiatement l'existence d'un Dieu créa-
. teur et tout-puissant. ,
Quand je vois une montre, il faut
bien, disait Voltaire, que j'admette J'hor
loger.
Aussi Voltaire croyait-il en Dieu. Vic-
tor Hugo, le plus grand poète de notre
époque, croyait en Dieu. Pasteur, le plus
grand savant du monde au xix° siècle
croyait en Dieu. A de rares exceptions
près, tous ceux qui ont vraiment mar
qué dans les lettrés, dans les arts, dans
les sciences, croyaient en Dieu. Et
croient en Dieu les trois quarts des hom-
mes vivants qui portent un nom popu-
laire et connu.
Il n'y a qu'Aulard et quelques autres
penseurs do îa même envergure à. ne pus
croire en Dieu, Cela ne change rien à la
marche du monde. Les taupes et les clo-
i portes peuvent indifféremment croire ou
ne pas croire en Dieu sans qu'il en ré-
sulte le moindre inconvénient.
Tout le monde, hormis les individus
mal conformés ou déformés, croit donc
à Celui que Robe-pierre lui-même appe-
lait l'Etre suprême. Les instituteurs
comme les autres. Ils y croient tellement
que tous ceux de leurs efforts qui ne sont
pas consacrés à détruire le patriotisme
chez uns enfants ont pour objet la lutte
contre Dieu.
Et c'est là où les lecteurs de la Dépê-
che, pour si naïfs et nigauds qu'ils
soient, seront obligés de perdre- toute
- confiance dans la véracité du sieur Au-
lard.
Car celui-ci ment, et ils le savent par-
faitement, lorsqu'il nous donne les mpî-
fres d'école comme respectueux de la H*
berté religieuse d'autrui.
Les maîtres d'école de la République
v iolent la liberté religieuse des familles
caserne. On la leur refusa. C'est alors qu'ils
se mirent à chanter l'Internationale.
» Plusieurs officiers, ayant à leur tête 1©
colonel, réussirent à faire entendre raison
aux mutins, qui allèrent se coucher.
» L'incident n'avait duré que dix minutes.
» Le colonel donna, après enquête, une
Hhitenw! o-p-nrp Mnriynt mti raitrnirànt sanction à ces faits. Les meneurs, au nombre
tumeurs, genre iviorizot, qui outiagent ^ dl0UJMS tuKxit p . urj j S de prison, trois sous-
aux croyances de leurs élèves par des officiers furent cassés ; les autres réservistes
propos ignoblement orduriers, u ilf^iÀeëye est composé en partie
Le sieur Aulard parle de faits. En des cadres du 17* d'infanterie,
voilà un rrn'il ne nourra nas contester " Quatre compagnies étaient à la caserne,
voua un qu n ne pointa pas contester, pieux seulement prirent part à cette tentative
Et un autre fait également incontestable de mutinerie, à l'exclusion de tout soldat de
l'active ».
—©— Il y a une canne qui est célèbre au
Parlement anglais, célèbre et respectée, crain-
tivem^n.-. respectée. C'est celle de M. H a Ida ne,
le ministre de la guenre.
Sa gioire date d'une interpellation qui eut
lieu à la Chambre des communes à propos
de la cordite, le nouvel explosif. Répondant
à un député qui avait exposé les dangers de
cette pondre, M. Haldane proclama qu'elle
était, lorsque sa fabrication était soignée,
parfaitement moffensive. « Elle l'est à un tel
point, déclara-t-il, que ma canne, qui est en
l'ignorance qui règne en maîtresse dans I ce moment au vestiaire da la Chambre, est
1 en cordite ». Et il ajouta : « Il n'v a en apna-
est que l'enseignement laïque, fondé sur
la guerre à Dieu, s'effondre en ce mo-
ment, selon le témoignage autorisé du
F.:. Buisson, grand ami d'Aulard, dans
une lamentable faillite.
Cela n'a rien d'étonnant. Quand on
voit, la manière dont le sieur Aulard,
professeur en Sorbonne, écrit le fran-
çais, on n'a pas- de peine à s'imaginer
ronce rien qui puisse causer de l'appréhem
sion, mais elle a besoin d'être- surveiô'ée de
près ». L'homme • d'Etat parlait évidemment
de la cordite, non de la canne. Sa déclaration
n'en fit pas moins une profonde sensation
dan.s l'auditoire.
Et voilà comment une canne servit d'argu-
ment, et même d'argument frappant, dans
un Parlement où les scènes de pugilat sont
absolument inconnues !
Dans tous les cas, personne ne s'avisa de
dérober à son propriétaire cette canne, oui
les écoles primaires de l'Etat.
Mais il ne s'ensuit pas le moins du
monde que la morale de la majorité des
Français ait changé de base. La morale
de la majorité des Français, contraire-
ment, aux dires d'Aulard, repose tou-
jours sur la croyance en Dieu.
C'est même pour cela qu'il existe en-
core une France et des Français : sans .
. ,, ., , v , avait si grand besoin detre surveillée de
quoi 1 on ne verrait plus chez nous qu un | près.
repaire d'apaches. Or, nous ne nions pas
que ces derniers, élèves distingués d'Au-
lard et de Buisson, ne soient beaucoup
trop nombreux. Mais ils ne sont pas en-
core, tant s'en faut et grâce à Dieu, la
majorité.
La majorité des Français, c'est la foule
mmense des braves gens qui vivent de
la permanence de l'idée religieuse dans
olre société. Ce sont ceux qui, se cen-
Le contre-amiral Faubournet de Mont-
•ferrand fit avant-hier, nous disent, les dépê-
ches, uns visite émouvante à bord de la
Couronne, aussitôt après la catastrophe.
Pour lui rendre les honneurs, tous les
hommes étaient rassemblés sur le pont,
dans une attitude impassible, avec la tenue
réglementaire. Rien en eux ne décelait la
formant à la maxime profonde du phi- moindre impression du terrible événement
losophe •: « on finit- toujours par agir auquel ils venaient d'assister et qui aurait
comme on pense », s'efforcent de bien
penser en tout temps afin de bien agir,
le moment venu.
La majorité des Français, nous la
voyions hier en réduction ; elle témoi-
gnait de ses qualités sur la Couronne au
pu leur coûter la vie. L'amiral a passé les
hommes en revue et s'est dirigé en parti-
culier vers ceux qui manoeuvraient la pièce
qui a fait explosion. Il les a félicités, leur
a fait entendre des paroles d'encourage-
ment et des paroles d'adieu pour ceux qui
venaient de mourir.
C'est bien- Le préfet maritime intérimei-
moment de la. sinistre explosion due à rç fit son devoir comme l'équipage fit le
l'impéritie du gouvernement qui salarie
les blasphèmes -d'Aulard. Pas un de ces
vaillants, Bretons et croyants presque
tous, n'a déserté son poste en cette heure
d'épouvante et de mort.
Chacun a fait spontanément et- sim-
plement son devoir. C'est qu'ils ne pen-
saient pas, comme l'enseigne Aulard,
qu'il y a deux patriotismes, l'un pour le
sien.. L'impassibilité de l'ancien comman
dant du vaisseau éprouvé et l'énergie des
marins sont choses consolantes à ce mo-
ment tragique.
Mais de telles attitudes, si elles sont pour
réconforter, ne sauraient faire or. " " 1er que
tout malheur de ce genre a des responsa-
bles et qu'il y aurait, dans notre armée et
dans notre flotte, moins de catastrophes s'il
y avait moins d'insouciance à la tête.
Car enfin c'est la troisième fois , en
moins de trois ans, qu'un accident identi
temps de paix, 1 autre pour le temps de que M produit à bord du même navire,
guerre ; ils ne pensaient pas, comme le Trois morts et vingt et un blessés le 20
répètent à satiété les instituteurs d'Au- avri } » trois morts et six blessés Je 2
lard, que toute image de l'action guer- ^^J^SeteîSt^St?
rière est la représentation d un crime Ce qui rend cette répétition encore plus
contre l'humanité, commis par des bour- inquiétante, c'est que- les trois fois c'est
rpaux et de" brutes
par le deculnrsement d'une pièce que l'acci-
" . , ' , , , , . dent s'est produit.
Ils pensaient que tout homme doit, a s >n est vrai que îa déflagration sponta-
toute heure, se tenir prêt à l'offensive née des poudres instables est encore la
aussi bien qu'à la défensive pour le salut cause de ces accidents, comme elle Fa-été
ou la grandeur de son pays. Et pénétrés g ^\°r si I e Vtlf'Â n'est que
. , , n ne coatper court, a un dans»r permanent
de cette idée, les marins de la Couronne qul n - a {ait que trop de ^jg^
se sont héroïquement comportés. Le rapport sur Vtena date de pins d'une
C'est, ainsi que pensent, c'est ainsi année. Il faisait le procès, éloquemment,
..„~i»„» tt„ m *inr.iU &M ffwmMrnt-
ils que le «rirait de nos troupes pour recom-
mencer ? N'oublions pas que les placards de
la. révolte disaient au peuple que tous les
soldats français s'étaient renibarqués pour la
France, et que l'heure était venue de secouer
le joug clos diables d'Occident
X...
ESGRÈVES
de navigation aérienne. Ils se classent
d'eux-mêmes, en (rois catégories :
1° Les appareils à ailes battantes, imi-
tant ie vol des oiseaux : ce sont les or ni-
thoptères (qu'on .appelle aussi orthoptè-
res)
l
sous l'inl'i
à axe verti
directemen
certains je
ce -princip-f
3° Enfin
Les ouvriers de Saint-Omer auront ga-
gné à l'agitation révolutionnaire de quel-
ques-uns d'entre eux de se voir privés d'un
débouché de travail par la fermeture défi-
nitive de l'une des principales fabriques de
pipes.
La fabrique de pipes Audebert vient, en
effet, d'être fermée dans les conditions sui-
vantes :
Saisi de revendications inacceptables par
une partie de son personnel, M. Audebert
demanda un délai de huit jours pour es-
sayer de trouver un compromis. Les chefs
du syndicat répondirent par la grève im-
médiate et entraînèrent dans ce mouve-
ment tout le personnel de l'usine. Devant
cette attitude, apprenant, par ailleurs, que
la majorité de son personnel était affiliée
à la C. G- T., ce qui lui ûtait toute illusion
sur la possibilité d'une entente à l'amia-
ble, M. Audebert renonça à continuer les
pourparlers.
En dépit de l'intervention de M. Ringol,
sénateur, maire de Saint-Omer, et d'une
proposition d'arbitrage du juge de paix,
M. Audebert déclara que si dans la hui-
taine le travail n'était pas repris, il fer-
merait définitivement son usine, tandis
qu'il promettait de reprendre les pourpar-
lers dès que la cessation injustifiée du tra-
vail aurait pris fin.
Le sixième jour, aucun ouvrier ne s'é-
tant présenté pour reprendre le travail,
M. Audebert a fermé définitivement son
usine.
Ainsi disparaît îa dernière maison d'uno
industrie jadis florissante à Saint-Omer.
— ,
très et interprètes, tout frais débarqués de
France. Les nhaqués s'assemblèrent par mil-
lier-, et allèrent, en haillons, souvent nus, aux
portes des résidences et des délégations, cla-
mer leurs misères.
Les mesures de répression devinrent délica-
tes. Devait-on. employer la force contre ces gens
sans armes ? On ne le voulut pas d'abord ;
on eut raison, et on eut tort, car des illuminés
enflammèrent le pays ; les marchés et les ri-
zières furent désertés, les impôts ne rentrè-
rent plus, et la vie fut suspendue. Et, trop
talfl U fallut songer h un autre moyen que la
conciliation toujours vaine.
r.) exemple, au début, eut cte salutaire ;
on coupe les révolutions à la base, quand
on lie veut pas être dévoré par elles ou quand
„„ lie veut, lias avoir à verser du sang et ou
safife longtemps.
\ bout de moyens, on appela du To dm
1 bataillon niixte^ 2 compagnies du 9' coloaia.1
à Hanoï et 2 compagnies de tirailleurs. On
. ces deux compagiss blanches à Qui-
phone, et les compagnies jaunes se promenè-
rent par les chemins, disperçant, à coups de
n.-,sr ou de baïonnettes, les manifestants qui
ne
• ceux qu\
ne se- rtisper-
contre
Samedi 15 Août ttlH
itrmmrrT-rrm mm, i m mi mi 11 mrntnniMiiitiïi wMiminnr i ni rît mtiTi rr-inninir v-visi .^K^ssastf^-^vmu'TwmtsiBS tn«i^:»r»sieOT^*'*a"lïr^^
oha/tubces consultatives des acte et manufac-
ture».
On sait nue la loi du 10 février 1008 a pro-
fondément modifié le régime éiectlf tics
«.•(•.a rubres do commerce et des chambres con-
sultatives des arts et manufactures en subs-
tituant le suffrage universel des commer-
gants à l'ancien corps électoral.
Elle prévoyait en même temps la formation
de catégorie» professionnelles.
D'après l'article 3, les sièges d'une chambre
sont répartis so.it entre les industries cm grou-
pes d'Industries et les commerces ou groupes
de professions commerciales, soit entre les
groupements comprenant a la fois des pro-
fessons industrielles ou des professions com-
mwviales, en tenant compte, dians chaque cir-
ûoavstcriptien, du mentent des patentes, de
ta population active et de l'importance écono-
mique des industries ou groupes profession-
nels.
Pour procéder au classement professionnel
et à la répartition des sièges, la, loi a institué
une commission composée des délégnés du
conseil général, des tribunaux de commerce
et de la chambre intéressée.
Cette commission locale devait présenter
des propositions destinées à servir de base
au travail du gouvernement ; celui-ci cepen-
dant avait la faculté de ne pas adopter la
division du corps électoral en catégories pro-
fessionnelles.
Les commissions locales ont été convoquées
dès le mois de mai et au fur et à mesure de
l'achèvement de leurs délibérations, le minis-
tre du commerce en était saisi par les pré-
fets.
A ce moment, commençait l'œuvre gouver-
nementale en elle-même ; M. Cruppi, dans
son rapport au président de la République,
•la résume en ces termes :
« Sur 143 chambres de commerce et 44
chambres consultatives des arts et manufac-
tures, qui fonctionnent dans la métropole,
100, à savoir 87 chambres de commerce et
13 chambres consultatives, ont présenté des
propositions de classement professionnel, et
87, à savoir 56 chambres de commerce et 31
ch timbres consultatives, ont décidé qu'il n'y
avait pas lieu d'instituer de catégories.
» Les décisions émises par ces 87 compa-
gnies ont été, suivant les dispositions de l'ar-
ticle 4. rendues exécutoires par des arrêtés
préfectoraux ; un décret collectif fixe toute
fois pour ces 50 chambres de commerce le
nombre des membres dont elles seront désor-
anais composées.
» Quant aux propositions relatives aux ca-
tégories professionnelles, après avoir été étu
ir les services de mon administration,
ri été, par application de l'article 3,
>s a l'examen dm conseil d'Etiat.
sont les décrets rendus en conformité
s émis par la haute assemblée qtte
mneuir de soumettre à votre sanction,
s la formation de ces groupements,
fait état, selon le vœu -de la loi, de
iominnnce de diverses industries qui
îesse de certaines régions, des inté-
rêts communs et des affinités des professions,
des nécessités des commerces de gros, demi-
gros et détail et de la variété de leurs besoins
économiques suivant leur développement et
les milieux.
» La répartition des sièges, dont le nombre
a été augmenté, ainsi que cela avait été spé-
cifié au cours de la discussion devant le
Sénat, a été opérée entre les catégories dans
une proportion équitable, en tenant un comp-
te exact de tous les éléments indiqués par le
législateur ; c'est d'après ces données que
seront dressées, an cours du mois prochain,
les listes électorales destinées à servir au
renouvellement général auquel il doit être
procédé en décembre et. cette organisation du
corps électoral ne pourra être modifiée qu'a-
près six années d'application ».
M. Cruppi termine ainsi :
n R est donc permis de dire que désormais
l'ensemble du commerce et de l'industrie, de-
fpnis la grande usine et le haut négoce jus-
qu'au petit magasin et au simple atelier, va
trouver sa représentation légale dans les
chambres de commerce et les chambres con-
sultatives et il y a tout lieu de penser que
cette importante transformation imprimera
à ces institutions auprès des pouvoirs pu-
blics l'autorité de leurs délibérations ».
Ce rapport est suivi de cent décrets relatifs
à des chambres de commerce et à des cham-
bres consultatives des arts et manufactures
' ayant des catégories professionnelles et un
décret concernant la composition des cham-
bres tle commerce sans catégories profession-
nelles.
Dans l'Afripe oGQidontale îraaoalse
En Mauritanie
Saint-Louis (Sénégal). 14 août.
On mande de Podor que la palmeraie de
Tid.iikdia. fort Coppolani, a été envahie par
les Maures dissidents et qu'on a dû y concen-
trer le reste des méhariste-s du Tagànt, com-
mandés par le lieutenant Goisoy.
On se rappelle les diverses attaques dont fut
déjà l'objet ce poste, dont une coûta la vie au
regretté Coppolani, et n'avait-on pas eu, pour-
tant, le projet d'en faire le chef-lieu de la
Mauritanie occidentale ?
diéei
des a
j'ai f!
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font la ri
.- ge souvent
tle faire ce nctleyagp L"'. .' • «al»» et si au-
cun canon n'a enivre .-• é «lu-ique famé
ne soit pas ncttnvée »•ius être fermé*.
Une voiture a transféré Quentin de la prison
à l'asile d'aliénés de Clermont : on le fait
passer, pour fou, afin de n'avoir ni à le juger,
ni à le condamner, car l'iiisti tuteur est si peu
privé dp sa raison et se rend si bien compte
de la gravité de ses actes, qu'il est toujours
hanté par des idées de suicidé.
Mais la Franc-Maçonnerie veille ; il faut, à
tout prix, éviter au Bloc les ennuis d'un
scandale de ce genre.
Ah ! s'il s'était" agi d'un instituteur libre !
ÎJCIDENTS MILITAIRES
Agression centre deux sapeurs du génie
Montpellier, 14 août.
Une scène pénible s'est produite hier soir,
sur l'Esplanade, au milieu d'une foule nom-
breuse assistant au concert donné par une
musique militaire:
Deux sapeurs du génie regagnaient paisi-
blement la caserne lomiue deux jeunes gens
de 18 à 20 ans se précipitèrent sur eux sans
provocation, tirèrent sur eux des coups de
revolver, puis prirent la fuite.
Les deux sapeurs, qui. heureusement, n'a-
vaient pas été atteints, les poursuivirent ct,
les ayant arrêtés, les remirent entre les
mains des agents.
Prisonniers tortionnaires
Cherbourg, 14 août.
Des scènes scandaleuses viennent d'être dé-
couvertes à la prison maritime.
Rentrant à bord du Vialmv après une puni-
tion disciplinaire, le marin Brisset d
restaurat-4 et d'une voiture de première classe
à couloirs.
Dan* la voiture de la reine Victoria ont été
placées de nombreuses fleurs ; de la cour
d'arrivée au quai d'embarquement, court un
épais tapis reuge.
De chaque côté du chemin que parcourra
la souveraine est placée, l'arme au pied, une
compagnie de la garde républicaine en grande
tenue ; rentrée du quai est consignée au pu-
blic.
A 11 heures 45, la jeune reine arrive à la
gare ; elle est saluée par le haut personnel de
la Compagnie du Nord et conduite a son wa-
gon-salon par MM. Averlant, inspecteur prin-
cipal de la gare, et Tierry, chef de gare.
Le lieutenant-colonel Griache, au nom de
M Fallières, remet à la reine une superbe
gerbe de fleurs, nouée d'un ruban aux cou-
leurs espagnoles.
M. Pichon. ministre des affaires étrangères,
s'est entretenu quelques instants avec la sou-
veraine, qui a adressé également d'aimables
paroles à Mme Pichon, qui lui avait été pré-
sentée, en Espagne, lors du voyage récent de
celui-ci.
A 11 h. 55, le train s'ébranle lentement ; M.
Pierson, ingénieur en chef de la Compagnie,
conduit le train jusqu'à Calais, où il arrive à
3 heures.
Lo reine est accompagnée jusqu'à Calais
par M. Boldiaa, commissaire spécial de la ga-
re de Lyon, et par M. Quinonez de Léon, at-
taché à l'ambassade d'Espagne.
La foule, très nombreuse aux abords et à
l'intérieur de la gare, a longuement acclamé
la reine, qui a paru très touchée des manifes-
tations sympathiques dont elle était l'objet.
Bordeaux, 14 août.
Le docteur Meure, spécialiste pour la gor-
ge a rendu visite ce matin au roi d'Espagne,
à bord de la Giralcla ; sa visite a été très
courte.
A 10 heures, lo roi montait en automobile et
visitait les principaux chais de vins de la
ville, notamment les chais 'Eschenauer et
Gueslier.
A 11 heures et demie, Alphonse XIII rega-
gnait son automobile, accompagné du due de
Grover, de M. Carenga et du comte de Santa-
Moura, et se faisait conduire au Château
Maraaux.
Les officiers de sa suite, M. Ortille. lo doc-
teur Moure, avaient pris place dans deux au-
tres voitures.
Après une courte visite au château, le roi
reprenait, à travers les vignobles, le chemin
de Bordeaux, où il arrivait à une heure et se
dirigeait vers l'hôtel tlu Chapon Fin, où il
offrait un déjeuner intime.
L'après-midi du roi Aiphon?e a été employé
à ia visite de nombreux magasins où il a fait
1 des achats ; sur tout le parcours, le roi, re-
I connu bien vite, fut acclamé : de nombreux
cris de -J « Vive le roi ! » retentirent à son pas-
Comme Alphonse XIII suivait le quai, un
effronté gamin s'approcha de lui pour de-
mander l'aumône. ; le roi sourit à l'enfant et
lui offrit son périrait sous la forme d'une
belle pièce d'or.
Le Giraida a levé l'ancre à 5 heures, se di-
rigeant vers la haute mer ; samedi à midi le
navire touchera Santander et arrivera di-
manche matin, à 10 heures, à Bilbao, où le
roi désire assister aux régates.
Edouard VII en Moravie
Vienne, 14 août.
Le bruit court que lorsqu'il aura achevé sa
cure à Marienbad, le roi d'Angleterre ira pas
ser deux ou trois jours à Nicolshou.rg, en Mo-
ravie, auprès du prince et de la princesse de
Dietriohstein.
i* prince est le beau-frère du comte Mens
dorf. ambassadeur d'Autri-c-he-Hongrie à Lon-
dres, et il était déjà un ami personnel
d'Edouard VII quand le roi n'était encore
que prince de Galles.
faisant fonctioua fie bourarc-e-stre de lia com-
mune de Schaerbeelt, tnubourg de Bruxelles,
de M. Hossfi. ingénieur en chef, et de M.
Welles, ingénieur communal, après une con-
frontation avec un entrepreneur de pavage
qui, suivant les journaux, a avoué leur avoir
pavé des pots-dè-vin.
Tous trois protestèrent de leur innocence.
LIS EVENEMENTS DE TURQUIE
Constatai inapte, 14 août.
Le grand-vizir a donné l'ordre d'abandon-
ner désormais, on Macédoine, la procédure
des tribunaux d'exception.
Les raveaus lufigétaires de rinao-CIniie
' Saigon, 14 août.
M. Bonhoure, gouverneur général par inté-
rim de lTndo-Ciiiue, vient d'informer le mi-
nistre des colonies que les recettes îles six pre-
miers mois de l'année 1903 atteignent 19 mil-
lions 794.000 piastres, en excédent de 2 mil-
lions 600.000 piastres sur les prévisions bud-
gétaires et de 2.050 piastres sur les recettes
correspondantes de l'année 1907.
Marseille, 14 août.
Le paquebot Amiral-Ponty, des Chargeurs-
Réunis, allant à Saigon et Haï-p.hmag, pren-
dra la mer demain avec 400 passagers, dont
MM. Desdouis, chef de bataillon d'infanterie
coloniale, le capitaine Lazare, les lieutenants
Grapin, Morie et Hestous ; Gaïuther, Rebuffat,
médecins-majors, et 530 sons-officiers et sol-
dats d'artillerie et d'infanterie coloniale.
Ce navire emporte 1,500 tonnes de provi-
sions et de matériel de guerre pour le Ton-
kin.
E NOUVELLE TORPILLE
_ .... . New-York, 14 août.
On Vient d expérimenter avec succès, dans
le port de Boston, un nouveau tvpe de torpille:
quand cette torpille touche la coque d'un na-
vire, le choc fait partir un projectile en acier
charge d'un puissant explosif e t muni d'une
rusée qui pénètre dans le navire et explose à
rintérieur.
La torpille a été tirée à une distance de
tre.il e mètres, sur un réservoir en acier de
a,» de pouce ; à l'intérieur du réservoir, on
avait placé cinq cloisons de navire
La première explosion fit un trou 'de 1 m. 80
de diamètre dans le réservoir et envova le pro-
jectile à travers les cloisons jusqu'à trente
mètres de la, où il coula.
Dans une autre expérience, le projectile
dirigé sur un filet contre-torpilles traversa
ce filet et, après avoir franchi six mètres, per-
ça une plaque en acier d'un demi-pouce d'é-
paisseur et coula douze mètres plus loin.
Deux morts et
I A
tCTDJ
Km a » * I i I
•a visite sanitaire, et l'on constata qu'il a>
ba
A soi
raitr
tenu;
ador
On r
ntre horribier-
arrivée à la pa
: devant un tri
, qui le condain
; ce
un
lit 1
le t
mi brûlé.
om-
six
. to-
n-bé
Les poncions ecclésiastiques
Paris, 1
Un décision dm ministre des cuites aval
refusé une, pension ecclésiastique à M. l'abbé
Thie.r.s. aumônier de la Congrégation du Sa-
cré-Cœur de Valonce-d'Albigeois.
Pour avoir droit à auae pension, a
de la loi, il faut, en dehors des
d'âge et de temps de service, qu'i!
tifiè que le demandeur exerçait i
moment de la promulgation de la
para.tion une i'oiactioaa rentrant dan
talion puMiqne du ci"
aom.
éTmes
iitions
it ius-
gend-
fa,pp
jurant
in-e ter
11-
de
• et
dé-
ement nu e
le capitaine
he d e papie
> du malheureux,
Par crainte tle représailles. Brisset ne
nonça pas les coupables et supporta san
plaindre, pendant un mois de détention,
souffrances horribles.
L'enquête démontra que tous les prison-
niers arrivant étaient sonnais à cette même
parodie de justice ; les uns étaient condam-
nés à laver le linge de leurs juges, d'autres
passés à la couverte, d'autres encore
it exécuter un cake-walk qui se fermi-
tr des voies de fait.
taient
DÊPâiiï OE i
Le P
juoi-Pas
Sud aur;
IRCy
Te, 14 août,
de la mission
lieu demain ;
que le bateau lèvera l'an-
xplorateurs partiront pour
sera présent, ainsi
issitut ; M. Thomson
O
mônier
tenait <
le . cléc-r
cemibre 130.:
line congi'êç
devant le cons
net qui ont a-ut
aient conféré d
llté légale
Explosion d'un talion. —
six blessés
Londres, 14 août.
Aujourd'hui, à l'Exposition franco-britanni-
que, un ballon, qu'un aérouaute américain
était en train de gonfler, .s'est enflammé et a
fait explosion ; u y a eu deux morts et six
blessés.
Le ballon, qui appartenait au capitaine
Lecjuelace, devait l'aire une ascension cet
après-midi ; c'est au cours des préparatifs
qu'il s'est enflammé. *
Mlle Util, qui servait de secrétaire au ca-
pitaine Lequelace, et le contre-maître Georges
Léonard sont morts brûlés vifs;
L'incendie n'a laissé que des cendres fuman-
tes; on a retrouvé les buses du corset de Mlle
H. ilill.
Il y avait une centaine de personnes dans
l'aérodrome au moment de l'explosior
Dmivpes. 14 nnfp
t/> n'ageur Burstess a renoncé a sa tentative'*
tnurers&e de la Manche.
trois heures a- n-ige, U est sorti u« iw
cause da mauvais état de la mer.
, Parts, 14 août.
On avait quelque appréhension sur la tenus
du marché d'aujourd'hui ; c'était un jou,- (jj
réponse des primes et la veille de deux jouiS
de i'ète. '
Le cuivre, était hésitant, New-York avait (••&
hier assez agité ; par suite de la liquidation
forcée de quelques grosses positions sur les
lin es itocU-Island et de certaines valeurs eu
pfrtféres, à part le Rio, qui a suivi le métal
dans son recul momentané de 1/2 livre la
marché a fait preuve d'une bonne tenue, mojj
avec un chiffre d'affaires presque nul.
La fermeté semble due surtout au peu d'im.
ipoi'toiiice des positions, et aussi à la b ninj
impression qu'a produite l'excellente tenue, à
M'a 11 Street, des valeurs des groupes Conij.
Itorrimaun.
Principaux mouvements de hausse : 3 c
15 centimes, Thomson 4 fr., Métro 7, Esp.;
gne 2 fr., Ferreira 1 fr., Transvaal 2 75 .
baisse : Serbe 0 fr. 40, Rio 14 fr.
Notre 3 % est plus ferme à 96 40 ; Brest
toujours faible à 83 35 ; lourdeur de i'! inté-
rieure "à 95 97 ; fermeté des fonds ruses, „, H
conservent leur avance ; léger fléchissement
du Serbe à 81 75 ; Turc très mouvementé fi
huit à 03 70 après 93 10 ; le groupe ottoman
reste très hésitant.
Les établissements de crédit sont bien te-
nus : la Banque de Paris finit à 1491. après
14*7 ; le Lyonnais s'avance à 1200 ; les au-
tres à peu près stationnaires ; Banques otto-
manes, 682 ; la Banque nationale du Mexique
gagne encore un point.
Grands Chemins plus actifs ; le Lvon gaj?nî
3 points à tm, le Nord 1 à 1787." l'oâéans
également à 1366.
Reprise assez vive des valeurs de traction 5
le Métro s'assure 7 points à 491 ; sur des or-
dres importants de Bruxelles, la Thomson
monte à 629, sur de grosses demandes fer-
mes et à prime.
Dans le groupe des Chemins, espagnols le
Nord-Espagne, très poussé, paraît-il, par 'un
de nos grands établissements, de crédit ter-
mine à 324 ; les autres sont sans changement
Bakou, sur réalisations, revient à 953 ;
Briansk et Sosnowice résistantes; le Bio finit
à 1741 après 1750 sur la réponse des primes
En banque, les fonds mexicains se rafler-
missent ; les Industrielles russes se i&ssëoit à
peine ; le Platine perd 2 points.
On voit toujours un mouvement intéressai!*
^Jt^HÊ» d'or ; les grandes favorites sont
la GoVlfieVfe et la Transvaal ; la de Beers" y
défend a 305.
PlIILOCZE ET WAtiniNCTON
63, rue Taitbout, Paris.
publique du culte.
Le cdnseit d'Etat n'a pas
il a jugé que les prêtres -a -
tion par la £eule volonté i
saine n'exeTçaient pas un
PETITES NOUVELLES
nu 14 août.
— A l'occasion âcs fetes du 15 août, la Bourse
E?ra fermée du samedi 15 au mardi 18 inclus.
— Sir Willian Onschen. ambassadeur d'Angleterre
à. Vienne, est nommé ambassadeur â Berlin. ' en
roniplacement de sir Frank LasceUes.
— Un vioiéîti incendie a détruit trente-deux mai-
sons ou villags de Castinéira. province d'Orenae
(Espagne) ; de nombreuses personnes ont été blés-
sées.
— Des cambrioleurs ont pénétré dans l'église
Saint-Pierre à Czerciie (Corrèze), et ont emporté un-
ciboire et les liosties qu'il contenait ; ie talx-rnacle
1 a été fracturé.
— Ce comte d'Ormesson, ministre de France \
I Bruxoiies, a présenté au roi Léopold tes lettres de
rappel ccul mettent fin à sa mission diplomatique.
— SI. Pichon vient' de quitter Paris, allant eu va-
cances, mais il conservera ia direction de. son dé-
partement.
rM v.„ . nu M août. !
IJW basses pressions couvrent le sud- de l'Europ»
1 Allemagne et la Hollande; elles présentent de tu
amnima voisTîfs de 75G millimètres prés de Croniu-
«ue et vers Xice; la pression n'est plus un peu an-
l>éneure a 705 millimètres que sur l'extrême 110*
du continent.
I.e vent est modéré d'entre Xord et Ouest au Tas-
de-Ca.lais, faible d'entre Nord et Est sur nos côtes
de l'Océan, de directions variables sur celles de la
Méditerranée.
La mer est houleuse au Havre, agitée au Pas-de-
Calais, belle en Bretagne et en Vendée.
Des pluies sont tombées sur l'Autriche, les Pays-
Bas ct le sud de la Scandinavie.
La température a monté dans toutes nos régions- 1
elle était, co matin, fle s degrés aux îles Féroé 1*
au Mans, 13 à Paris, 19 à Marseille, 29 à Alger lï
au mont Véntoux.
En France, un temps nuageux et moyen r.ement
chaud est probable, avec quelques averses dan-,
Samedi 15 Août 190?
IATIF VAUGIRARD
^gmE'RQBLOSE 1 er et 2* degré
' t » MENTE DANS TOUTES LES PHARMACIES.
. *7rnrtr5s Dépôt : Pli" G a 11 ion. CahorsT pnp.réciation, à
ce sujet, n'est point exciusiveurent person-
nelle. C.
Messes à 7 hieures et à 8 heures.
A 2 heures, vêpres, serrnori, procession e*
bénédiction du Très-Saint Sacrement.
Le denier du culte. — Le total de la derr ière
liste de souscription et quête en faveur du
clergé, est de 1,161 fr. 35, portant le total gé-
néral à ce- jour pour le deuxième trimestne
1908 à 30,508 f r. 95. "
Le feu à l'Ecole normale des filles. —- Jeudi
vers midi, un commencement d'incendie s'est
déclaré route de Narbonne à l'école normale
des filles.
Le feu a pris naissance dans un dortoir
situé au premier étage, où te concieTge avait
placé un récipient en fer rempli de soufre al-
lumé, pour désinfecter l'appartement. Le ré-
cipient étant chauffé au rouge a communiqué
le feu au plafond.
Aussitôt l'alarme donnée, le poste des sa-
peurs-pompiers s'est transporté sur les lieux,
mais ce commencement d'incendie avait déjà
été éteint par le personnel de l'établissement
aidé de queJq.ues voisins.
Les dégâts sont de peu d'importance et cou-
verts par une Compagnie d'assurances.
Poivrots. —- Les nommés Guillaume Garry,
dit Capitoul, et Paul Léoto-n, âgé de 31 ans,
portefaix, ont été enfermés à la chambre de
sûreté pour ivresse publique manifeste et vio-
lences légères réciproques sur la voie publi-
que, ayant occasionné un rassemblement
d'urne cinquantaine de personnes.
Accident. — Jeudi, vers 5 h. J dû soir, M.
Jean Bert-ail, âgé de 81 ans, était assis sur une
bofne. à l'exitréimité du boulevard de la Pré-
fecture, lorsqu'un employé de M. Lacube, épi-
cier conduisant un atteïage, donna un coup
de fouet à son cheval, qui fit un écart et alla
s'abattre sur le malheweux octogénaire. Ce-
lui-ci. eut une jambe fracturée. Les soins les
plus empressés lui furent aussitôt prodigués
par MM. les docteurs Bour.net et. Cazals.
La victime de l'accident fut ensuite transpor-
tée à son domicile.
m
156
iém
fer.-
150
ter
jans
tter
Kém'e
^Otre
Saison d'Eté — ViîSégïaJura — Chasse
Costumes toile, Alpagas, Tennis, Pare-
poussière, pour Hommes, Enfants et Jeu-
nes Gens.
Costumes pour Première Communion
NARBONNE. — Chapelle des Pèlerins. —
La fête du 15 août et celle du 16 seront célé-
brées, comme les années précédentes, aa^ec
une grande solennité.
-Le 15, fête de l'Assomption de la Très Sain-
te Vierge, messe à 9 heures précises. Pendant
cette messe, la jeune Société des m-audolinis-
tes Sainte-Cécile, dirigée par Mme Bii-lurd-
Gadas, professeur de piano, se fera enten-
dre et donnera les plats beaux morceaux de
son répertoire, chants et mandolines, avec
S jacaniipietgncimdiit d'orgue. A l'issue de la
messe, salut et bénédiction du Très Saint
Sacrement.
Le lendemain 1G, solennité du Bienheureux
saint Roali, patron de la Coiiiaéria des pèle-
rins.
L'ordre des cérémonies s-.è
messe solennelle à 9 heures,
tméime Société ; Kyrie (Frac
Grisy) ; Credo (H. Dûment j
Sehwartz) ; Agnus Dci (A. V:
à Saint Rooh. Salut ct bé.néd
Sacrement.
Le soir, à 4 heures, récitation du chapelet
avec chant et orgue.
A 7 heures et denaie, les petites vêpres se-
ront chantées par les memhres du Patronage
Saint-Joseph.
Le panégyrique du Saint sera prêcfhé par
M. l'abbé Gayraud, vicaire à Saint-Sébastien.
Salut et bénédiction du Très Saint-Sacre-
ment.
Les cérémonies de la journée seront clôtu-
es par la cantate à Saint Roch et la vénéra-
an de la relique du Bienhem eux Thauma-
ra le suivant :
chantée par la
:k) : Glori,a (A.
; Sanctus (J.
tient!) ; Cantate
iction du Saint-
tts les jours de la semaine, le jeudi excepté.
'^AlEi, — perception. — M. Géré, pexeaptem
LJWM>a.stens, 2" classe, est nommé à la peir-
*I j>'" * Castres, Ire classe (ancienneté) ;
iDri B, ' ,;: -'iw, percepteur a Etaes (Pyrénées-
E^P-lesi. 2 e classe, est nommé à la percep-
Mu ^c Ràhaistens (ancienneté).
'(-^"sique militaire. — Programime des mor-
,qui seront exécutes le dimanche 16
, de 8 h. i à 9 h. è du soir, sur i«
S4ttiêl; le d" Jardin-National, par ia musique
i Y, d'intauterie :
^«'n '''r 11 '10 militaire (Farbach)
l«lW7s' ^la > l, . ouverture (Boeldicu)
AU 'IBIS
Le repos hebdomadaire
Par arrêté préfectoral, .MM. Andiieu et Cas-
tel, quincaffiers; ct Jules Viillehrun, manufac-
turier, à Bram, sont autorisés à accorder le
repos hebdomadaire à leur personnel du' di-
manche midi au lundi midi.
Routes nationales
M. Jammes, a été nommé cantonnier des
routes nationales par arrêté préfectoral du 25
juillet.
CARCASSOMME. — Tribunal correctionnel.
— Audience du 14 août. — Présidence de M.
Leroy, juge d'instruction ; ministère public,
M. Jaquot, substitut.
Charles Gueit, 19 ans, cordonnier, né à To>v
Ion, mendicité à Puichérie : 8 jours de pri-
son.
Gahrie'l Auriol, 31 ans, propriétaire à Cucu-
g.nan, pour avoir brutalisé sa femme, Pascale
Pescaron : 25 francs d'amende avec sursis ;
défenseur, M e Castel.
Jean Benoît, 63 ans, propriétaire à Ville-
gai'ihcnc. fut surpris le 23 juillet dernier, par
le g-arde-champétre, au moment où' il venait
de prendre une charretée d'herbe dans la
propriété de M. Jean Panoliès : 16 francs d'a-
meude et 20 francs de dommages -, défenseur,
M 6 Ormières, pour la partie civile.
Emile Savardel, 26 ans, cultivateur, à Traus-
se, s'est livi'é à des voies de fait sur sa voieine,
Flaviie Tallaviignes : 25 fr., d'aimen-de avec sur-
sis ; défenseur, Mc Delsol.
I/auiis Depaule, 55 ans, fermier à. Conques,
.infraction à la loi sur le-recensement des che-
vaux : 25 francs d'amende avec sursis.
Jean Fa-tire, 41 ans, métayer à la campagne
de Madame, commune d'Alairac, a saisi par le
collet le garde particulier Frédéric Bès, de la
ferme Ganès, à M. Duchan, et a levé sur lui
son bâton, parce qu'il lui faisait des observa-
tions au sujet d'un fagot de bois qu'il portait
sur l'épaule. Il comparaît pour ce fait sous
l'incullpation d'outrages à un agent particu-
lier : 25 francs d'amende avec sursis.
Charles Guiraud, 26 ans, cultivateur, à Las-
tours, a frar-1" son voisin Ernest Ccuslnlé,
au cours d'une discussion ; 25 francs d'amende
avec sursis ; défenseur. M" Soum.
Benjamin Icard, 33 ans, propriétaire à Lau-
re, cambronna* l'agent de police (iasquet, le
soir du 14 juiillet dernier ; 30 francs d'amende
avec sursis.
Marins Escoupéries, 20 ans, propriétaire à
Conques, est inculpé d'outrages à un fonction-
naire. Fin juin dernier, on jeta des bombes à
Conques pour le départ du percepteur M. Mar-
tin, nommé à Montredon. Pendant trois jours,
les pétards retentirent à. tous les coins de ine
d.u chef-lieu de canton sur le passage de l'a-
gent du fl.se. l'ne dernière bombe salua M.
Martin le 29 juin au matin, lorsque le tram-
vvav l'emportait vers son nouveau poste. A ce
moment, le pcrcp.-pt.eair vit Bscoupéri-Sr fai-
sant des geste* dans la d.i.Teotion de son com-
partiment, et le postier du tramway affirma
l'avoir entendu proférer ces propos injui-ieux :
a Crnp... va-f-en à l'eau ! »
Malgré les dénégations de l'inculpé, le tri
bunal le condamne à 30 francs d'amende avec
sursis ; défenseur. M" Soum
Une dernière affaire est renvoyée au 27
août et l'audience est levée à midi.
Pàlerinage des campagnes de l'Auda ï Lour-
des. — Le pèlerinage est définitivement orga-
nisé Voici le* heures de marche du train spé
cial'qui partira de Careassonne :
Aller (21 août). — Careassonne (départ).
6 h. 20 soir ; Pezens, 6 h. 34 ; Alzonne, 6 h. 46;
lir
7 7
Confédération Générale des VignSfons. —
Syndicat de Narbonne. — Réunion des sec-
tions communales du Syndicat de Narboune.
— Présidence de M. Ferroul.
Instructions sur la vinification. — L'assem-
blée décide de faire .paraître dans le journal
de la C. G. V. les instructions très détaillées
sur les- meilleurs procédés de vinification,
préconisés par M. Roos : ces instructions se-
ront envoyées à tous les adhérents.
Contingent de venue. — L'assemblée prend
en considération le travail intéressant de M.
Pastre, et avant de prendre une décision elle
décide de nommer une commission ; toute-
fois, elle estime qu'elle a le devoir d'adresser
a M. Pastre ses félicitations et ses rttroercie-
ments pour le dévouement inlassable qu'il
apporte à la couse viticole.
Piquettes algériennes.. — L'assemblée de-
mande que les conseils généraux des trois
départements fédérés veuillent bien s'occu
per -de la dérogation illégale apportée par
M. le gouverneur de l'Algérie à la loi du 29
juin 1907 ; les lois économiques comme les
lois" politiques sont intangibles ; le pouvoir
exécutif n'a pas le droit de les modifier, et "
n'appartenait pas à M. le gouverneur général
de décider par une circulaire que ia loi sur
les piquettes ne serait pas applicable en Al-
gérie, pas plus qu'il n'appartient à M. le
.ministre de l'intérieur par exemple, de sup-
primer par un décret la loi électorale ou toute
autre loi politique.
Grêle. — Etat approximatif .des pertes. —
D'après les renseignements recueillis à ce
jour, l'état des pertes occasionnées par îa
grêle serait de,:
Perles Récolte 1907
impOis Pour l'année courarde et pour Vannée
iptrochaaie. A cet effet, elle va s'adresser di-
rectement à M. le ministre des finances et
aux conseils généraux des départements con-
fédérés qui vont se réunir incessamment
L'assemblée décide de demander aussi que
l'administration des finances se montre phts
(bienveillante à rencontre des récoltants qui
n'ont pas pu payer leurs impôts et qui se-
ront contraints, par le fait des poursuites
dont us sont 1 objet, à vendre leurs produits
sur souciie, ce qui est un nouveau facteur de
J>a ts.se.
te Secrétaire : F. AUBINEL.
Vandalisme. — M. Elle Simon âgé de 42
ans, serrurier, rue Arago, a déclaré à la po-
lice que, dans le courant de la lournée d'hier
des personnes Inconnues lui ont brûlé 2 mè-
tres de clôture qui entoure sa propriété si-
tuée au lieu dit « Mé Fioulés », route de Mar-
cortgn-an. Deux souches ont été également
brûlées. Les dégâts s'élèvent à 20 francs en-
viron.
Une enquête est ouverte.
Vol. — A 9 heures du matin, M. Marlrou,
propriétaire, rue Parmentier, à Nanbonne, a
oeona» quav.ant-liier soir, vers 8 heures, se
trouvant dans sa propriété, a.n lieu dit Ma-
laussan, it aperçut dans les vignes voisines
trois individus occupés à démonter une oliar-
aue. Etant allé à eux, ces individus, au lieu
de prendre la fuite, allèrent à lui ; l'un d'eux
tenait à l« main le carrelet do la charrue.
M. Ma.rtrou, à une quarantaine de mètres
de distance, leur cria : « Passez au large ! »
Mats conaime ils avançaient toujours, il épau-
la son fusil, et, après avoir visé à hauteur de
ceinture, il fit feu sur le groupe.
Les individus prirent imimédiaternent la
fuite, abandonnant sur les lieux le carrelet de
charrue.
M. Martrou a la conviction que ces indivi-
dus ont élé atteints par le coup de feu.
Une enquête est ouverte.
Disparition. — A 2 heures du soir, le nom-
mé Jean Paquier est venu informer que le
nommé Pierre Mondié, dit Cadet, âgé de 79
ans, avait disparu de son domicile.
Signalement : infirme, marche à l'aide de
deux bâtons, porte une blouse bleue, coiffé
d'une casquette unie, chaussé de sandales
blanches.
Mandai d'arrêt. — Hier, à midi, a été mise
en état d'arrestation par le brigadier de la
Sûreté Garcia, en vertu d'un mandat d'arrêt
de M. le juge d'instruction de Cognac, la
nommée Constance-Joséphine Mir, épouse
Pratz, pour excitation de mineurs à la débau-
che. ____
Contraventions. — LcS agents Terrier et BsT
get ont ditssô contravention aux nommés Du-
hroca, patron du Café Turc, et Marie Girona,
Café de Venise,, pour avoir laissé les portes
de leur établissement ouvertes;
Discussion. A 8 heures du soir, une dis-
cussion avec échange de coups s'est produite
avenue de M-arcorignan, entre les nommés
Joseph Téychené et Joseph Cah^.rt. Procès-
verbal c. été dressé aux dôlinquaaats.
Trouvaille. — M. Albert Maury, 20 ans, rue
du Luxeiabours. 13, a trouvé une montre en
acier bruni qu'on peut lui réclamer.
Soaéîé Nautique. — Le programme du con-
cours de natation que cette Société orgianise
pour le dimanche 23 août a été ainsi arrêté :
•A 3 h. h. épreuve de vitesse, sur un par-
cours de 100 mètres, devant le pont de la So-
ciété (trois prix) ; à 4 heures, traversée de
l'étang à la nage, soit 2 kilomètres environ (
(les nageurs seront convoyés par des embar-
cations à l'aviron) : une breloque bronze
doré an premier arrivé, une breloque bronze
à chaque nageur qui effectuera le parcours.
Les épreuves sont réservées aux sociétaires;
les engagements seront reçus jusqu'au 23
août, à midi, an siège social, 10, place de la
Révolution.
CASTEUNAUDARY. - Goiicours musical des
19 et 20 septembre 1S0S. — On nous prie d'in-
sérer :
« Indépendamment du concours'' réservé
aux Sociétés musicales, un concours de soli,
vocal et- instrumental, est ouvert, dans no-
tre ville, aux chanteurs : ténors légers, forts
ténors et basses ; aux instrumentistes, flûte,
.hautbois, elari.oette, basson, saxophone, pis-
ton, violon, violoncelle, trombone, tuba, man-
doline, mandole, luth, guitare.
Chaouc concurrent devra exécuter un mor-
ceau à son choix. Il sera tenu de remettre
trois parties de chant pour le jury et une par-
tition pour le pianiste accompagnateur.
Quatuors. — Seront admis au concours de
quatuors : 1° quatuor vocal : 2" quatuor à
cordes ; 3° quatuor à -picotre et guitare ; 4"
qnatuor- de saxophones, 5'quatuor da trombo-
nes. Chaque? concurrent devra mettre trois,
partitions à la disposition d.u jury.
Les concurrents pourront se faire inscrire
jusqu'au 31 août, dernier délai. Le secrétaire
général du concours se tient à leur disposi-
tion pour leur* fournir tous les renseigne-
ments nécessaires.
Audience correctionnelle du 14 acût. — Pré-
sidence de M. Front il, président. — Le sieur
A. O... 43 ans, est condamné à 50 francs
d'amende pour délit de chasse.- Le tribunal
ipronoa.ee, en outre, la confiscation de l'arme.
M. Déroulède à Toulouse
Hier était de passage à Toulouse M. Paul
Déroulède, le leader nationaliste, qui visite
en ce moment les Pyrénées.
Ecole Secondaire du Caousou
TOULOUSE
D'une circulaire adressée aux familles par
la direction de l'Ecole, nous détachons les
renseignements suivants, qui sont de nature à
intéresser nos lecteurs :
A) Améliorations qui seront réalisées à la
rentrée d'octobre :
1" Deux conférences religieuses seront don-
nées, chaque semaine, par un professeur émi-
nent de l'Institut catholique, l'une aux élèves
de première, l'autre aux élevas de philosophie
et de mathématiques.
2' Une nouvelle classe élémentaire, séparée
de celle qui existe déjà, sera créée pour les
très jeunes enfants dont la formation intellec-
tuelle, aussi bien que mor-ale et religieuse,
sera l'objet de soins particuliers et très iitten-
tifs.
3" Un cours spécial de langue espagnole
sera établi, en troisième, pour les élèves qui
se destinent à la section latin-langues, com-
me il existe déjà un cours spécial de mathé-
matiques pour ceux qui se destinent à la sec-
tion latin-sciences.
4* Un oours de gymnastique militaire per-
mettra aux élèves des classes supérieures
d'obtenir le certificat institué par le ministre
de la guerre et de bénéficier plus tard des
avantages que ce certificat assure aux jeunes
soldats. Un stand sera établi dans les dépen-
dances de l'Ecole.
B) Résultats des examens :
1* Elèves admis aux baccalauréats dans les
sessions de juillet et d'octobre 1907 : Mathé-
matiques, sept ; philosophie, vingt-huit et un
admissible. — Première, latin-grec : huit et
un admissible ; latin-sciences : neuf ; latin-
langues : dix et un admissible.
2' Elèrves déclarés admissibles en juillet
1908 : mathématiques ; sept ; philosophie :
dix-huit ; première, latin-grec : huit ; latin-
langues : douze : latin-sciences : cinq.
De ces 50 admissib'es, 41 ont été définitive-
ment reçus, dont 2 avec la mention Bien et
9 avec la mention Assez Bien.
Les noms des cent quinze candidats admis
ou admissibles sont donnés dans la circulaire.
Rentrée des classes le jeudi 1" octobre.
saluée par M. Po.vtou. consul d'VnfCeterre i
ellie s'est embarquée sur le steamer O <
Sam3* 1" Ao-it i"
ISTRATIOM s Tralcmse» Mm Roquslaine,
wsfssmaaws asw tjara*B»wM . .
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$es» A«c»ao»s et K*eîsresas ncnt-
ils que le Retrait de nos troupes pour récent-
dé
d'eu
1°
mencer ? N'oublions pa
la révolte disaient au
soldats français s'étaicr
Franee, et que l'heure <
le joug des diables d'Oc
les piacaards de
le que tous les
parqués pour la
enue de secouer
X...
L'EFFET DES GRÈVES
Les ouvriers de Saint-Omer auront ga-
gné à l'agitation révolutionnaire de quel-
ques-uns d'entre eux de se voir privés d'un
débouché de travail par la fermeture défi-
nitive de l'une des principales fabriques de
pipes.
La fabrique de pipes Audebert vient, en
effet, d'être fermée clans les conditions sui-
vantes :
Saisi de revendications inacceptables par
une partie de son personnel, M. Audebert
demanda un délai' de huit jours pour es-
sayer de trouver un compromis. Les chefs
du syndicat répondirent par la grève im-
médiate et entraînèrent dans ce mouve-
ment tout le personnel de l'usine. Devant
cette attitude, apprenant, par ailleurs, que
la majorité de son personnel était affiliée
à la C. G- T., ce qui lui ôtait toute illusion
sur la possibilité d'une entente à l'amia-
ble, M. Audebert renonça à continuer les
pourparlers.
En dépit de l'intervention de M. Ringol,
sénateur, maire de Saint-Omer, et d'une
proposition d'arbitrage du juge de paix,
M. Audebert déclara que si dans la hui-
taine le travail n'était pas repris, il fer-
merait définitivement son usine, tandis
qu'il promettait de reprendre les pourpar-
lers dès que la cessation injustifiée du tra-
vail aurait pris fin.
Le sixième jour, aucun ouvrier ne s'é-
tant présenté pour reprendre le travail,
M. Audebert a fermé définitivement son
usine.
Ainsi disparaît la dernière maison d'une
industrie jadis florissante à Saint-Omer.
~_ 1
\ bout de moyens, on appela du To ikin
1 bataillon mixte, 2 compagnies du 9* colonial
1 Hanoï et 2 compagnies de tirailleurs. On
ihida ces deux compagias blanches à Qui-
iUone, et les compagnies jaunes se promenè-
fent par les chemins, dispersant, à coups de
fjresse ou de baïonnettes, les manifestants qui
felstàteflt trop..., et tirant, sur ceux qui,
rfprès la troisième sommation, ne se disper-
saient, pas.
>Triste guerre, qu'une guerre contre des
mendiants qui, à l'approche des troupes, se
Bàfctem à genoux et l'ont des « laïs ! » On
s'empara des meneurs, on coupa des têtes à
Qniniione, les tribunaux annamites fonction-
nèrent avec la cadouille et la question.
..Un lettré, Phan-Chau-Trinh, s'était fait
1-ïlme de la révolte, répandant des manifes-
AVÎATÎON
S'il est une question qui soit essentiel-
lement d'actualité, c'est bien celle de la
navigation aérienne : de tous côtés, en
effet-, l'homme s'efforce à la conquête de
l'air. Hier, c'était Santos-Dumont et Jul-
liot ; aujourd'hui, c'est Farman, c'est Delà
grange, ce sont les frères Wright, en aéro-
plane ; c'est le ballon République en Fran-
ce, c'est le Zeppelin en Allemagne.
Le moment est donc venu de parler de
cette question de la navigation aérienne,
qui est peut-être la locomotion de demain.
D'ailleurs, non seulement c'est le moment,
mais encore c'est la saison : tout le monde
est à la montagne, à la mer, aux champs,
pour mieux respirer cet air à travers le-
quel, bientôt sans doute, nous nous élan-
cerons vers nos villégiatures à venir.
Il est certain que, même si le "règne ani
mal n'avait pas comporté les oiseaux,
l'homme aurait eu, cependant, le désir de
s'élever dans l'atmosphère : la vue des
feuilles emportées par le vent, l'observation
des nuages, tantôt accrochés au flanc des
montagnes, tantôt planant dans le ciel,
lui en auraient donné le désir, comme lui
donnèrent le désir de se lancer sur l'eau
les morceaux de bois flottants qui s'é-
chouaient sur la rive.
Mais ce qui a dû tenter le plus l'audace
humaine, c'est l'observation du vol des oi-
seaux. Ramené à terre, l'oiseau a sensible-
ment la même densité qu'un mammifère :
du moment qu'il s'enlève par le mécanis
me de ses ailes mues par sa seule puis
sance musculaire, pourquoi l'homme ne
s'élôvoraiMl pas, lui aussi ?
Malgré tous ses efforts, il n'y est cepen
dant arrivé, pour la première fois, qu'à
la fin du dix-huitième siècle, en 1783, et
encore n'est-ce pas par un effort dynami
que d'ailes battantes, mais par une action
statique qui soulevait dans l'air un globe
d'étoffe plein de gaz léger, ce qui a valu
à ces appareils le nom d'aéïo.ïfaf. C'est à
deux Français, les frères Montgolfier, que
revient la gloire de la conquête de l'air
Mais, s'élever dans l'air et y rester,
passivement, le jouet des vents, ne suffi
sait pas à notre ambition : il fallait pou
voir se diriger à son gré dans l'atmo
phère, en un mot, pouvoir y naviguer, en
faisant intervenir une énergie mécanique
Le premier ballon dirigeable fut réalisé
par un autre François, Giffard, en 185 .
et la solution complète fut encore donnée
par un de nos compatriotes, le colonel Re
na.rd, qui, en 1886, immortalisa son nom en
réalisant, avec le dirigeable militaire la
France, le premier voyage aérien «n cir
cuit fermé et en donnant les principes ma
thématiques rigoureux de la navigation
aérienne. Depuis lors, le dirigeable a pros
pérô : aujourd'hui, il est. presque courant
Mais l'homme est' allé plus loin ; il
voulu se débarrasser de cette enveloppe
encombrante quoique bien utile, pleine de
gaz léger, qui le soutenait sans effort dans
l'air, mais qui l'empêchait de ressembler
à l'oiseau : il a voulu enlever un appareil
tiziw ïoierd nue Vair, et il y est arrivé. San
tos-Dumohtî Farman, Delagrange ont réa-
lisé ce bel exploit et ouvert en grand la
porte des recherches nouvelles, en nous
montrant la route de l'aviation.
Un appareil d'aviation est donc un ins-
trument, qui, à l'inverse du ballon, est pins
lourd que l'air, et qui, utilisant la résis-
tance de cet élément au mouvement d'une
paroi de grande surface, s'appuie sur cet
air pour s'y élever et s'y mouvoir. Lé voya-
geur qui prend place dans ce véhicule aé-
rien se nomme un aviateur.
C'est des appareil d'aviation que nous
allons d'abord entretenir nos lecteurs ; ce
sont, eux qui réalisent les progrès les plus
rêat nta et les plus audacieux en matière
.'galion aérienne. Ils se classent,
-mes, en trois catégories :
; appareils à ailes battantes, imi-
tant le vol des oiseaux : ce sont les orni-
thoptères (qu'on appelle aussi orthoptè-
res) ;
2" Les appareils qui s'élèvent dans l'air
sous l'influence sustentatrice d'une hélice
_ ixe vertical, dont l'effort tend à soulever
directement le poids auquel elle est fixée ;
rtains jouets d'enfant fonctionnent sur
ce$>rincipe : ce sont les hélicoptères ;
3" Enfin les appareils 'qui « glissent »
sur l'air en utilisant la résistance de cet
élément sur une large surface plane, et
qui ne peuvent s'élever qu'en s'avancant
en mémo temps : Jours conditions do sus-
tentation rappellent celles du cerf-volant :
ce sont les aéroplanes.
C'est l'aéroplane qui, seul jusqu'ici, a
donné des résultats décisifs. C'est donc par
lui que nous allons commencer.
Pour bien faire comprendre comment un
aéroplane se soutient dans l'air, il faut
regarder ce vieux joujou, aujourd'hui de-
venu un instrument merveilleux de recher-
che scientifique : le cerf-volant.
Qu'est-ce qu'un cerf-volant ? C'est un
panneau de papier ou d'étoffe légère, tendu
sur un cadre de bois, également très lê-
er. L'appareil pèse un certain nombre da
kilogrammes, qui constituent son poids,
que nous représenterons par la lettre P.
Ce poids est une force qui tend à le faire
tomber vers la terre.
D'autre part, le vent exerce sur sa sur-
face une certaine pression, que nous appel-
lerons F, et qui s'exerce en un noint de l'ins-
trument appelé « centre de poussée ». Cette
force tend à emporter le cerf-volant ; mais
celui-ci est retenu par la tension de la
la corda qui te retient au sol- Cette tension
est une. force que nous désignerons par la
lettre C.
Ainsi trois forces agissent sur la sur-
face de notre engin : son poids P, la force
du vent F et la résistance de la corde C.
L'appareil étant exposé obliquement au
vent, l'effort de celui-ci se décompose en
une force verticale qui lutte directement
contre le poids P du système, et qui tend
le soulever, et une force opposée à la
direction de la corde, force annulée par la
résistance de celle-ci. La force verticale
fera donc enlever l'appareil ; mais, à me-
sure qu'il s'enlève, il porte aussi un poicbi
de plus en plus grand de ficelle déroulée :
son poids total augmente donc ; de plus,
il s'incline sous l'action du vent, et cette
inclinaison diminue la valeur de la força
verticale exercée par celui-ci, force qui de-
viendrait nulle si le cerf-volant se présen-
tait au vent par sa tranche. Donc, il arrive
un moment où le cerf-volant sera en équi-
libre exact sous l'action de ces trois for-
: son poids total P, la pression du vent
F et la résistance de la corde C : alors
l'instrument cessera de monter et se tien-
dra immobile dans l'air, tant que les trois
forces qui s'équilibrent sur lui conserve-
ront la même valeur.
Mais si l'une des forces vient à varier,
aussitôt l'équilibre est troublé. Si le vent
augmente d'intensité, la force verticale P
augmente et l'appareil se soulèvera davan-
tage ; si, au contraire, le vent fait défaut,
la force P, celle qui soulève le poids de
l'.appareil, s'annule aussi, et le cerf-voîan*
tombera.
Et maintenant, quelle analogie y a-t-il
entre ce joujou et l'aéroplane ? Il y a plus
qu'analogie, il y a identité. Nous allons le
voir tout de suite, et les enfants vont nous
en fournir la meilleure démonstration.
Enlever un cerf-volant quand il y a
bonne brise est chose aisée. Mais quand il
n'y a pas de vent, comment faire ? Les ga-
mins ne se laissent pas arrêter par une
aussi mince difficulté. Il n'y a pas de vent ?
Eh bien ! ils en font, et ils en font en cou-
rant à toutes jambes et en tirant leur cerf-
volant derrière eux. On voit alors leur jou
jou s'enlever en l'air, d'autant plus haut
qu'ils courent plus vite, et demeurer en-
levé tant que- les jambes du petit coureur
lui permettent de maintenir son allure.
Un aéroplane ne fait pas autre chose :
seulement il remplace la course à pied et
le remorquage à la ficelle par une vitesse
de propulsion, qui lui est fournie, par un
moteur léger et une hélice ; c'est sous l'im-
pulsion de cette hélice qu'il s'enlève, com-
me le cerf-volant remorqué de tout à l'heu-
re. Et alors, si toutes les forces, si les di-
mensions de l'appareil et le régime du mo-
teur sont bien calculés, l'afcaplane, Gomma
le cerf-volant, sera en équilibre sous l'ac-
tion de son poids, de la résistance de l'aie
qui s'exerce sur sa surface, et de l'effort
de propulsion de son hélice.
On le voit : c'est d'une remarquable sim-
plicité ; mais il y a loin de la théorie à lai
pratique, et, pour réaliser cette chose si
simple, il a fallu que te génie humain sur-
montât d'invraisemblables difficulté:.
A. POUGET.
Sous-Préfet condamné
Coi-tf, 14 août.
Aux élections au conseil général, à Moro-
sa.flia (Corse), on reprocha à M. Ortoli Valè-
re sous-préfet de Corte. aujourd'hui à Caîvi,
d'avoir, en uniforme, fait une double tournée
dans les communes du canton, en rcconiman--
dant le candidat officiel, docteur Valentini.
L'adversaire de celui-ci, M. Gianetti, fut
élu ; il assigna aussitôt le sons-préfet devant
le tribunal de Corte, affirmant qu'il y avait
eu tentative de corruption électorale à sou
détriment.
Le sous-préfet répondit en proposant la ré-
cusation du président, du tribunal, M. Buraz-
zo ; le tribunal proclama le mal fondé de la
demande du sous-préfet, et te condamna à
1.000 francs d'amende ; les choses en se-
raient là.
L'Organisation des Chambres Go Commerce
.Paris, 14 août.
Incessamment' paraîtra au journal oftlcid
le rapport, adressé par M. Crup.pl, ministre
du commerce, au président de la République,
sur la nouvelle organisation des chambres a«
commerce, en apolication de la loi du 19 fé-
vrier 190S et de tous tes décrets concernant
les différentes chambres de commerce et l«»
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
Samedi 15 Août ïtO»
ohunterea corusuLUitivea de» arte et manufac- '
toiies.
61 sai! rue !a loi du 19 février 1Û08 a pro-
S- ••!.•••> modifié le régime électif des
chambre» de commerce et des chambres eon-
eiltûittves des arts et manufactures en subs-
f -.liant le suffrage universel des commer-
çants à l'ancien corps électoral.
Elle prévoyait en même temps la formation
de r utero ri. -s proRwiormeMes.
D'après l'article 3, les sièges d'une chambre
sont répartis soit entre les industries ou grou-
pes d'industries et les commerces ou groupes
de professions commerciales, soit entre les
groupements comprenant a, la fois des pro-
- Cessions industrielles ou des professions com-
merciales, en tenant compte, dians chaque cir-
conscription, dut montant des patentes, de
la population active et de l'importance écono-
mique des industries ou groupes profession-
nels.
Pour procéder au classement professionnel
et à la répartition des sièges, la loi a institué
une comaniiseion composée des délégués du
Conseil général, des tribunaux de commerce
et de lu chambre intéressée.
Cette co mission locale devait présenter
des propositions destinées à servir de base
au travail du gouvernement ; celui-ci cepen-
dant avait la faculté de ne pas adopter la
division du corps électoral en catégories pro-
fessionnelles.
Les commissions locales ont été convoquées
dès le mois de mai et au fur et à mesure de
l'achèvement de leurs délibérations, le minis-
tre du commerce en était saisi par les pré-
fets.
A ce moment, commençait l'œuvre gouver-
nementale en elle-même ; M. Cruppi, dans
son rapport au président de la République,
la résume en ces termes :
« Sur 143 chambres de commerce et 44
chambres consultatives des arts et manufac-
tures, qui fonctionnent dans la métropole,
100, à savoir 87 chambres de commerce et
13 chambres consultatives, ont présenté des
propositions de classement professionnel, et
87, à savoir 53 chambres de commerce et 31
cha/nbries consultatives, ont décidé qu'il n'y
avait pas lieu d'instituer de catégories.
» Les décisions émises par ces 87 compa-
gnies ont été, suivant les dispositions de l'ar-
ticle 4. rendues exécutoires par des arrêtés
préfectoraux ; un décret collectif fixe toute-
fois pour ces 56 chambres de commerce le
nombre des membres dont elles seront désor-
mais composées.
» Quant aux propositions relatives aux ca-
tégories professionnelles, après avoir été étu-
diées par les services de mon .administration,
elles ont été, par application 1 - de l'article 3,
soumises à l'examen du conseil d'Etat.
» Ce sont les décrets -rendus en conformité
des avis émis par ta haute assemblée que
j'ai l'honneur de soumettre à votre sanction.
» Dans la formation de ces groupements,
il a été fait état, selon le vceu de la loi, de
8a prédominance de diverses industries qui
font la richesse de certaines régions; des inté-
rêts communs et des affinités des professions,
des nécessités des commerces de gros, demi-
gros et détail et de la variété de leurs besoins
économiques suivant leur développement et
les milieux.
» La répartition dos sièges, dont le nombre
a été augmenté, ainsi que cela avait été spé-
cifié au cours de la discussion devant le
Sénat, a été opérée entre les catégories dans
une proportion équitable, en tenant un comp-
te exact de tous les éléments indiqués par le
législateur ; c'est d'après ces données que
seront dressée', au cours du mois prochain,
les listes électorales destinées à servir au
renouvellement générai auquel i! doit être
procédé ou décembre et cette organisation du
corps électoral ne pourra être modifiée qu'a-
prés six années d'application ».
M. Cruppi termine ainsi :
< I! est donc permis de dire que désormais
l'ensemble du commerce et de l'industrie, de-
puis la grande usine et le liant négoce jus-
qu'au petit magasin et au simple atelier, va
trouvai* sa représentation légale dans les
chambres de commerce et les chambres con-
sultatives en il y a tout lieu de penser taie
cette importante transformation imprimera
à ces institutions auprès des pouvoirs pu-
blies l'autorité de leurs délibérations ».
Ce rapport est suivi do cent décrets relatifs
à. des chambres de commerce et à des cham-
bres consultatives des arts et manufactures
Ayant des catégories professionnelles et un
décret concernant la composition des cham-
bres de oaœcnerce sans catégories proîession.-
«ru 5 août est une fantaisie de Pataud, qui a
ccwurneiioé et ceseé sur son ordre.
L'affaire sera appelé* pour être plaidé* au
tond le premier mercredi de septaml«re.
Ajoutons que les plaideurs veulent aller jus-
qu au bout et sont décidés, si — ce qu'ils ne
croient pas — leur demande était rejetée, à
épuiser toutes les juridictions.
Attaque d'un train par des grévistes
, r . . . ,, New-York, 14 août.
\oiei des détails sur l'attaque d'un train
par des grévistes, commise il y a deux jours
dans le district minier d'Albaime.
Le train conduisait au travail une équipe
d ouvriers n'appartenant pas au syndical gré-
viste, lorsqu'il- fut attaqué et criblé de balles
a quelque distance de ItlaiCton.
Le conducteur du train, le député Schérif
et un ouvrier ont été tués et onze homme»,
parmi lesquels plusieurs soldats de la mi-
lice, formant l'escorte, ont été gravement
blessés.
C'est grâce au courage du mécanicien qu'un
épouvantable massacre n'a pu avoir lieu ;
les grévistes, embusqués derrière des brous-
sailles, le long de la voie, avaient disposé un
gros arbre en travers des rails et étaient
prêts, aussitôt après l'arrêt du train, à fusil-
ler tous -les voyageurs ; mais le mécanicien
déjoua leur plan en donnant à sa machine
la plus vive aMure, sans se soucier de l'obsta-
cle et en passant heureusement par dessus.
Les assaillants se sont réfugiés dans les
montagnes,où ils sont poursuivis par les hom-
mes de la milice : le gouverneur a onvové un
gros contingent de troupes et applique la loi
martiale.
la GatasîropIiG fle la " Couronne "
Les victimes
Toulon, 14 août.
Tous les blessés ont passé une nuit très agi-
tée ; la ; pHuipart d'entre eux n'ont cessé de
pousser des gémissements ; un médecin, qui
sortait, de l'hôpital de Saint-Mandrier, nous
dit avec émotion que cette nuit avait été par-
ticulièrement pénible pour les médecins et
les infirmiers.
Plusieurs gars de Bretagne, qui hier encore
étaient des colosses et dont le corps est au-
jourd'hui affreusement mutilé, poussaient des
plaintes d'enfants et réclamaient leur mère.
Trois d'entre eux ont eu le erûne ouvert et
la face broyée j ce sont le quartier-maître
Thomas et les apprentis canoiiniers Lenteur
et Lebot.
On craint aussi que quelques-uns des bles-
6és ne pendent complètement lo vue.
Toulon. 14 août.
On a un nouveau d•'•:>>* à déplorer, ce ma-
tin, celui de Paul rottmél, apprenti eanonnier
originaire de Grandcnmp (Calvados):
Lé nombre des nions est donc actuellement
de huit ; YoaxtwH état! dans le corna depuis
hier soir ; il est r " Assez beau,
fi.l .S.oo. f. cou.
24.OjK. faib. couv.
ï«.S K.N.O. ti a, b.
9.9
o.y
i.2
16.3
9.3
28.:
B.I
10.7
28.5
2»J
PERCEPTEURS
On été nommés percepteurs :
A Château-Thierry, s" classe, SI. Doumergue per-
cepteur à Gourdon (Lot), 2" classe; à Begles i'ii-
ronde), hors classe, M. Fioutier, percepteur à Rodé-/
lie classe; a Rodez, ire classe, M. Bousquet per-
cepteur d'Aubin. 2" classe; à Castres (Tarn) tre clas-
se, M. Céré, percepteur de Rabastens (Tarn" a
Salnt-Laurent-de-la-Salaïupie (Pyrénées-Orienlaies)
Ire classe, M. Simian, percepteur de Tonneins -••
classe; à Rabasiens (Tarn), s' classe, M. Brustier
percepteur d l-llr.c (Pyrénées-Orientales); à Monta*
tme (liante-Garonne), 2* classe. M. Labro, percep-
teur d'Aspet, (Haute-Garonne); à Laugeac (Ilautc-
Loire), 2* classe, M. iirugrnau, percc-ptéur de Nam
lAveyron), 2' classe; a Tonneins, 2* classe, M Pi-
neau, percepteur de Saint-Macaire (Gironde) 31
classe; à Elue (Pyrénées-Orientaies), 2e classe ' M
Gôraud, percepteur de Lavelanet fAriègc) • à Aspei
(Haute-Garonne), 2* classe. M. Lençon, percepteur do
Mézin (Lot-et-Garonne). 3" classe; à Caylus (Tarni
classe, M. Gorce, percepteur du Mas-à'Azl! Lkiii-
ge), 2" classe; a Labastide-dc-Sérou (Ariègei, de 2*
classe, M. de Chambon, percepteur de Mojrtréleau
(Haute-Garonne). 3" classe; à Salbris §Lobr-et-Cfcerj
classe, M. Moretti, percepteur de FouLivronno
(Lot-et-Garonne), 3* classe; à Saint-Macaire iGiron-
de), 2" classe, M. Amouroux. percepteur du Passage
(Lot-et-Garonne), 3' classe; à Lavelanet (Ariège), 3'
classe. M. Lestel, percepteur à Bélesta Ariège)' 3*
classe.
A Mézin (Lot-et-Garonne), 3' classe, M. Fabre per-
cepteur de Castelnaud (Lot-et-Garonne). 3" classe; a
Oulch;,--le-Chateau (Aisne), 3' classe. M. Bourdié per-
cepteur de Saint-Laurent (Haute-Garonne), 3' clas-
se; à Saint-Laurent, 3- ciasse, M. Lacor.de. percep-
teur de Villecomtal (Gers), 3" classe; à Montréjeau
(Haute-Garonne), 3' classe, M. Tayan-Rogé. percep-
teur de Saint-Paul-de-Sarrat (Ariège). 3' classe; à
Foulayronnes (Lot-et-Garonne). 3" classe. M. Valdy,
percepteur de Pnjols (Lot-c-Garonne), 3* classe; S
Castelnau (Lot-et-Claronne). 3* classe,, M. Raynal.
percepteur de Laugnac (Lot-et-Garonne), 4* classe;
au Mas-d'Azil (Ariège). 3* classe, M. Cathala, per-
cepteur de Sentein (Ariège), V classe; à Chapétte-
Saint-Géraud (Ariège), 3" classe, M. s.ivès, percep-
teur de Cajarc (Lot), 4' classe; à Caiarc, 3' classe.
M. Santc-lli. percepteur de Candebronde (Aude). 4"
classe; à Saint-Paul de-Jarrat (Arièii-e), 3» rxarsu. K.
Mon roux, percepteur de Fermiguèrcr, (Pyicnoes-
Orientalcs). 4* classe; à Passage (Lot-et-Garonne), 3*
classe, M. Bouan, percepteur de Sos (Lot-et-Garon-
ne), 4" classe; à Villecomtal (Gers), 4" classe, M. Bon-
net, percepteur de Vareillcs (Creuse), 4" classe; i
Sos (Lot-et-Garonne), 3" classe, M. Lion, percepteur
de Fanguerolles (Lot-et-Garonne), 4' classe; à Bé-
lesta (Ariège), 3' classe, M. Dulont. secrétaire en
chef de la sous-préfecture de Bagnèresde-Bigorre.
A Allemand-du-Propt (Lot-c-t-Garonue). 4" classa,
M. Bournier. adjudant au 65' de ligne; à Formiguc-
res (Pyiénées-Orientales), 4' classe. M. Lefrançois.
adjudant au 103' de ligne; a Béni-Bccage (Calva-
dos). M. Fabre, percepteur surnuméraire de l'Oud;
à Faugue.ro! les (Lot-et-Garonne), 4* classe. M. Bru-
net, sergent à la 9' section des secrétaires d'état,
maior, à Caudebrande (Aude), 4' classe. M. Du-
guine, adjudant au 18' bataillon d'artillerie i pied;
I Laugnac (Lot-et-Garonne), 4' classe. M. Décors»,
adiudant au 155' de ligne; à Sentein (Ariège), «
classe, M. Royot, adjudant au 19' dragons.
i «g3^-«-osr*»»- —1
TUÉE PAR UN TRAIN
De notre eorresflxmdar.t particulier :-
Albi, 14 août.
La dame Pha.ra.mond, âgée de CD ans .habi-
tant les CombaJets, sur la route d'Albi à Va-
lence, a été tuée jeudi par un convoi du che-
min de fer diûpairtemental.
Cette brave femme gardait des oisons dans
un champ voisin de la voie ; tout à coup,, elle
s'aperçut qu'un des volatiles manquait an
itrempeau ; el/le se mit à sa recherche et était
occupée à fouiller la haie, à un contour de ta
route lorsque, le train arrivant, elle fut tam-
ponnée et traînée un moment.
le mécanicien arrêta le convoi et s'nn-
pressa d'aller au secours de la victime, qu'on
releva sans Messures apparentes et qui ré-
clamait l'oison égaré.
La dame Pharatnond fut reconduite à ;o"
domicile, où elle esp trait moins de deux hf ti-
re* après, à la suite de lésions internes pro-
duites par le choc ; M. le docteur Boui-ssior-c.
médecin de la C. F. T., monté aux Combat*f3
par le train suivant, ne put constater que le
décès.
CARNET NÉCROLOOIQO
Ces jours derniers, ont eu lieu, au milieu ciaui»
nombreuse et louchante attluence, en l'église tW
Croûte, près Plaisance, les obsèques de ta marquise
de potn, née- de Cassaguac.
U mar«(ui ;5e de Boris était la flîJo de M. Léopcf*
do Cassagnac, décédé, cousin germain de M Paul
de Cassagnac. Elle avait ép-aoé le n&Kftiia de î'orl».
commandan; d'iufar.tei-in de ui..i MU-, CJ et d'u'-c des
plits anciennes familles do I-iovcncc; elle u.ls;e uu
Bis, à peine »\gè de 2 ans.
Née dans le Gers, où sa famill» » t.mj-uis 'ecu.
Mme do Boris était aimée par tous c«»x qrul ,:l
coDr.iissateat; MS*>, est eo en ^ÙHMSM M HOS"*"
talion'; nvolsIuanU* on*, tcr.u i d»:ner i ittoiç %*>
fciml.k» le.s aiarnes de i» pios pt^n^d? »>m-m-ltuo.
Nnu-, idltMÂnl, 1 ns»ti-e tour k telle cl. cl eo »ir-
U.v!« f ' i r n.irU et » »W i*"
Samedi 15 \o& t'»0\
11 1 If
WbBBRGULOSG i"et 2* degré
f N l'iNTE DANS TOUTFS LES PHARMACIES.
rapin. Lauzeite,
; Ph" Gallien. Cahors, pn»
ph le Correeh.
| Théâtre des Rochers de Ludion
notre correspondant particulier :
içudi, nous avons ou Vellêda, de Maurice
.1
* a ?- d'abord à'Cauterets, puis^à l'Odéon. et
le
fge, primitivement écrite pour motion,
que diverses circonstances ont fait
Snér d'abord à Cauterets, pui
w- le 'théâtre du Ramier de Toulouse doit
! ,,ncr i' son tour samedi.
Ww^p. n ,réiation était assurée par la troupe
"Sndéon M. Joubé a été un Méore puis-
le tvij, porival un vieil Ambiorix impres-
lat». "M. Perrin un Ségénax fort bien
lionnan-
ïaWlj*- , .,,»;c Brille une VelUéda héroïque,
Mue lue. de Pouzols une Livie résignée et
tille .;n,bach une Prêtresse digne de ses
fikSSfrôles.
V e " ,,'[ la représentation, Mlle Amélie de
i dit un prologue en vers de M. Fran-
g?wssère.
La Sainte-iarie
adition aimable à manncnir ici
d'offrir respectueusement, chaque
pareil jour, les meilleurs de nos
nos lectrices qui portent le nom
, cène
inné
?ceux à
je Marie.
Pour qu'ils soient mieux accueillis, nous
pelons nos souhaits aux fleurs odorantes
jt aux missives embaumées d'affection
tdressées à nos lectrices par ceux qui leur
>ont cher.s.
L'Express entre dans tous les foyers
jhïètiens ; il veut y pénétrer en ami, il
•Jésire mériter ce titre,
irll nous serait impossible de fêter la
Sainte-Marie sans avoir une pensée toute
spéciale pour la première de nos lectrices.
Au nom de l'Express et de son public
tous déposons l'hommage de notre profond
•êspeet et de notre fidélité sans bornes aux
,fed* cle Madame MARIE DE FRANCE.
IIMiSTlTiJT ORTMO-ÉiLeCTRO-VWé«Aï''f}U !S!
13, RUS CnOIX-BM!\GNON, 13
Nous sommes heureux d'annoncer a nos lec-
teurs la création à Toulouse d'un institut
horto, éieciroihérspîque pour le traitement des
maladies de l'estomac, des intestins et de la
femme ; le IV Pellotier. dont les succès depuis
25 ans ont affirmé l'excellence de la méthode,
prend la direction de l'institut.
Plusieurs communications à l'Académie de
médecine ont établi combien cette méthode
était active et bienfaisante a la fois.
Les maladies qui jusqu'ici ont sans succès
employé toutes les médications et dont l'état,
s'aggravant toujours, causait le désespoir de
leur médecin, qui en vain leur prodiguait sans
marchander sa science et son dévouement,
pourtant grands, trouveront immédiatement
un soulagement inespéré et dans peu de temps
la disparition complète de douleurs qui, à
juste titre, les alarmaient. C'est donc avec une
pleine et entière confiance que nous leur con-
seillons d'aller au nouvel Institut, 13, rue
Croix-Baragnon, où sans médicaments, et sur-
tout sans opérations, ils trouveront en même
temps que leur santé, le retour de leurs foi*
ces perdues.
Il s'est produit récemment, sur le réseau
des chemins de fer du Midi, par suite de
imprudence d'un voyageur, un accident des
plus regrettables et qui aurait pu avoir de
très graves conséquences.
Près de la station de Mi.mba.ste, sur la ligne
de Puyoo à Dax, une bouteille lancée d'un
trtaln en marche a atteint à son poste et griè-
vement blessé une garde-barrière.
Les voyageurs qui, malgré les anpels faits
leurs sentiments humanitaires, malgré la
défense expresse affichée dans tous les com-
partiments et en dépit des poursuites correc-
tionnelles auxquelles ils s'exposent, persis-
tent à jeter des objets par les fenêtres des
voitures de chemins d© fer, ne devraient ce-
pendant pas perdre de vue qu'en blessant
ainsi sur la voie un aiguilleur ou une garde-
barrière, ils pourraient compromettre grave-
ment la sécurité du convoi dans lequel ils
se trouvent et provoquer une catastrophe
dont ils seraient les premières victimes.
Les Mouchards du F.\ Simyan
.De ia Libre Parole :
L'Association générale des agents des
postes et télégraphes vient de se solidariser
ivec un de ses membres dans des condi
4ions qui lui font honneur et qui consolent
te tant d'abus de la force syndicale.
Une pauvre veuve receveuse des postes
avait été dénoncée comme ayant reçu dans
'tes locaux de la poste le chef du parti réac-
tionnaire.
' Quel crime abominable !
Une enquête fut ouverte ; mais on recula
devant le grotesque et l'odieux d'une ré-
gression ainsi basée.
Les délateurs ne lâchèrent pas prise : la
receveuse fut accusée d'avoir un fils sémi-
nariste et un autre employé chez un no-
taire réactionnaire !
Oh 1 cette fois, c'étai tsérieux, c'était gra
re : Simyan fit comprendre à la receveuse
gu'elle s'était rendue impossible, et quoi-
qu'elle réclamât pour ses fils le droit d'em-
fcrasser la carrière qui leur convenait, elle
Sut se soumettre et demander elle-même
son changement.
I Non seulement on ne lui donna pas un
poste équivalent et voisin, comme elle l'a-
Tait spécifié, mais on l'envoya dans un
Vriit trou perdu de l'Aveyron, c'est-à-dire
, ju'on lui infligeait sans motifs avouables
une sévère peine disciplinaire.
La veuve a naturellemen trefusé, et c'est
ta cause que l'Associatio ngénérale vien
île prendre en mains et, considérant qu'elle
ne saurait « laisser exercer des sévices ou
des rancunes politiques contre l'un de ses
membres ». a décidé de faire « tous les sa-
crifices nécessaires pour sauvegarder les
droits de cette employée ».
Nous voilà donc à peu près rassurés sur
e cas de cette veuve : son cas a soulevé
trop d'indignation pour qu'elle ne reçoive
pas justice.
Mais il reste le procédé dégoûtant du
sieur Simyan, prêtant une oreille complai-
sante aux rapports des mouchards locaux
ît frappant une employée modèle sur leurs
indications haineuses.
Nous sommes encore loin de la rentrée ;
nais il faut espérer que l'Association gé-
nérale gardera jusque-là le souvenir de
tette goujaterie et en fera réclamer satis-
faction à la tribune.
il v aura
Exposition de Toulouse
Nous rappelons à nos lecteurs qu'aujour-
d'hui samedi 15 août aura lieu le 17' festival
de musique, avec le concours de l'Union mu-
sicale de Condom (Gers), l'Union chorale des
Prévoyants de l'Avenir de Tiiiers (Puy-de-
Dôme) et l'Orchestre die l'Exposition. Réjouis-
sances au Village Noir. Le soir, retraite aux
flambeaux et concert symphonique.
psoctérâ GÉNÊa.iL,a
&aD'AU.VIEXr.vriOM
va ouvrir une succursale à Vieirnur-sur-Agout
Comme les années précédentes,
des amusements et ieux divers».
Le soir, a 9 heures, grand feu d'artifice offert
gracieusement à la jeunesse par la maison
FlOuttW,
POHTST. Distribution des prix. Nous
semâmes heureux d'annoncer que la distribu-
tion des prix à notre école Libre et chrétienne
aura lieu dimanche à 3 heures de l'après-midi
dans le parc de notre ami, M. René Esquirol
mis à In disposition de l'école. Elle sera sui-
vie d'une séance récréative donnée par les an-
ciennes élèves.
Nous espérons que parents et amis des éle-
vés viendront nombreux pour rehausser, par
leur présence l'éclat de cette fête de famille,
en môme temps que payer un tribut de recon-
naissance aux dévoués protecteurs de .l'école
et assurer de leur plus vive sympathie la dé-
vouée directrice Mlle Hoiiniienx et son adjoin-
te Mlle M. L. Prunt. S. I.
MOMTLRUR.— l.a pa.-oiss en fête. — Diman-
che 9 août, notre paroisse était en fête. Mgr
l'archevêque de Toulouse, qui était notre
hôte depuis trois semaines, ne voulait pas se
séparer de nous sans venir nous visiter dans
notre église. Cette solennité avait attiré une
grande aftluence de fidèles ; un magnifique
arcade-triomphe se dressait ù l'entrée de l'al-
lée qui conduit à l'église.
Monseigneur nous réservait une très agréa-
ble surprise car il amenait avec lui pour pré-
sider cette fête de famille. Mgr l'archevêque
d'Auch, qûi était venu le visiter
Après le chant des vêpres, Sa Grandeur a
pris la parole et après avoir remercié M. le
curé et M. le maire pour l'éclat donné à cette
fête, il a, dans une de ces allocutions pleines
dé cœur dont elle a le secret, félicité la poptt
lation de Montlaur d'être restée si profondé
ment religieuse et d'avoir su s'imposer des
sacrifices pour conserver à ses enfants le
bienfait d'une éducation chrétienne.
Mgr l'archevêque d'Auch a donné le salut
du Très-Saint Sacrement.
Après la cérémonie, less. prélats se sont, ren-
dus, escortés par la foule, sur le portai! du
presbytère où une jeune fille de l'école libre
leur à, dans un comipliment des plus délicats,
adressé les vœux et lès remerciements de tous.
Une magnifique gerbe de fleurs a été ensuite
remise à chacun des pontifes.
Monseigneur a remercié très aimablement
et a voulu laisser comme souvenir de son pas-
sage au milieu de nous une très généreuse
offrande pour notre école chrétienne.
La .paroisse de Montlaïur conservera long
temps le. souvenir de la bonté de Mgr l'arche
vêque ainsi que de la magnifique journée
durant laquelle il l'a visitée.
Un Témoin
M^kieoixre
DE
ÉGGiRecoimaiûes
'' J ^T®yL@ysE
Cafaia, Nouveauti-s, gants Catala, eonfestioas»
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Sirops assortis, Bonbons d'été rafraîchissants
Mats -MI,» attendre les- ruine* du temps et
.la léqUtSme révorit/e «je* donateurs, les collec-
tions éettîétfméefi dans» le musée S'éparpirleittt
'ourncil-jnn'ut.
A'iitifii le mammouth, pour ne cftev qu'un
xerriple, respecté par Pis, siècle», voit aujour-
d'hui son ossaiSure eu bi*u piteqx état et livrée
e, ces 50 admissible», 41 ont été définitive
;5°6nt reçus dont 2 avec la mention Bien et
î y ec la mention Asser Rien.
' w* noms dos cent quinze candidats admis
r u admtsisij)ies sont donnés dans La circulaire.
««ntrèo des classes le jeudi l" octobre.
L DES DOCUMENTS 01 FICIELS
itoË[,ssw,t fine les verres de lunettes, les metl.
SOÎJVIV^ wuf !es rapports, sont ceux (le
'^aib ^ftideo |t«w cwcours), 39. rue do la
Ttii.riouse.
\; Pf >u "«.IMAIRE3 ! O* GUILLAU flfSAT
KUdhr.t»mia. «t Omitto r.lirr:Si.iUe>rs généraux pourront garder lo
s/aftz Quo.
PAMIERS. — Accident mortel. — Le nommé
G Gilis dit « Taïtito », -75 ans, est tombé
mardi soir, vers six heures et demie, dans le
canal/ près du pont de la Nation. Heureuse-
ment M. Jean de Saintenac qui passait près
ide là, entendit les cris et les appels de pfcu-
sieuts femmes qui avaient vu tomber à 1 eau
ile vieillard.
Maigro le courant très rapide et très fort,
M. J. de Saintenac, tout habillé, se jeta cou-
irageuéement dams lo cariai et ramena sur la
berge jGilis. Puis, à la hâte, il courut prévenir
le docaeur Izac qui donna tes premiers sorns
au v'ëiE'aKl et le fit transporter à l'hospice.
Là M le docteur Rainbaud constata une
pn^uintonie double déterminée par la fatale
noyadje. Géllis est mort mercredi soir, à huit
Tout en regrettant les suites de ce doulou-
reux preitlent, nous félicitons bien sincère
ment m Jean de Sainte.ria.c de son acte de
cours» et de décision. On sait d'ailleurs com-
bien ces qualités Sont- de tradition dons la
famili'e de M. le vicomte de Saintenac.
SAVERDUN. — Sooiéîé approuvée de se-
cours Notre-Dame. — Le 23 août, grande fête
die la mutualité. .
A 6 iieureis du matin, annonce de la fete ;
salves! d'artîïlerie ; à 7 heures, arrivée de l'A-
vant-Gatde A.ppaméenne ; à 8 heures réunion
de la Société Notre-Dame a l'hôtel de ville ;
aubade par l'Avant-Garde Appaméenne ; dé-
part pour la gare ; à 8 h. $, réception à la
gare de la Société Philharmonique Clémence
Isaure (groupe choral et instrumental, 100
exécutants) sous la direction de M. R. La-
porte Entrée car ville ; à 9 heures, réunion
à l'hôtel de ville, hvtmne national ; ohant de
la Mutualité, grand défilé musical ; à 10 heu
res messe «otewnelie. de Gouriod, exécution
du « « Choeur des pèlerins de Tannhaûser
(Wagner) , et de Cœcitia (C. de Voes), par
la Société Philharmonique Clémence-Isaure
l'orgue sera tenu par M. l'abbé R...
A 1 heure du soir, tirage de la tombola. In-
termèdes : Jeux populaires divers sur l'Ajiè
ge, la place. Roussille et le cours Ganpard.
A 2 h. I, à l'hôtel de viiie, concentration de
toutes les sociétés chorale» et musicales. Ré-
ception d< la société le* Trcmnipes de chasse
de Pamiers ; grand det'ilé ; aubade aux per
SohhajÎMiâS mutualistes présentes à la fete.
A 3 heures, cours Ga.spa.nl, g.ra.nd festival
musieJa.1 par la Société Philharmonique Clé-
aliène* Isaure (groupes choral et wistriunen-
ta,!.)' "directeur, M. R. Laporte.
Programme du concert :
Le Domine Noir, ouverture (Auber) ; La
Cour des Miracles, chœur (L. Delrbes) ; Car
niein grande fa.ntaiMie (Bizet) ; Au Lever dm
Jour", SiJcear (Bouteaigerl ; Le Beau Danube
iblwi vai'oe chantée .Strauss).
A 5 li. |, hotet Delgay, grand banquet mu
dtwitWe sous la pnésideiMe de M. Durqnier,
chevalier de la légion d'honneur, membre
dm conseil siiiaérieur de la Mutualité fran
Braves Avaries à m Cuirassé
Toulon, 15 août.
L'amiral Germinet, qui est au golfe Juan
avec la troisième division de l'escadre, a té-
légraphié au port de Toulon de préparer d'ur-
gence le bassin pour recevoir le cuirassé
Suflrcn. ancien vaisseau-amiral, qui a de
graves avaries.
Il n'y aurait aucun accident parmi l'équi-
page. La nouvelle cause néanmoins une cer-
taine émotion.
LA CROISIÉE AMERICAINE
Auckland (Nouvelle-Zélande), 15 août.
La foule ayant protesté contre une patrouille
américaine qui ramenait hier soir avec un
peu trop de brusquerie des marins de la flotte
américaine en bordée clans la viEe, la pa-
trouille a mis revolver au poing.
La police est survenue, a chassé la foule et a
escorté la patrouille.
mail) oit y
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Voyages de Souverains
La reine d'Espagns à Londres
Calais, 15 août,
La reine d'Espagne est arrivée par train spé-
cial à 3 h. 10 à la gare maritime ; elle a été
saluée par M. Payton, consul d'Angleterre ;
elle s'est embarquée sur lo steamer Quecn
et est partie à quatre heures.
A l'arrivée du train comme au départ du
paquebot la colonie a poussé des hourras.
Londres, 15 août.
La reine d'Espagne ct sa suite sont arrivées
à Londres à 7 h. 40 du soir.
LES PEfflOTS HE filôllll
Constantinople, 15 août.
M. Constans, ambassadeur de France, est
rentré à bord du nouveau stationnaire Jean-
ne-Blanche.
PETITES NOUVELLES
nu 15 août.
— L'état do la rcino dos Pays-Ras fait espérai un
heureux événement dans un avenir prochain.
, i> paras, longue
texpSrieneiMx-. hua
i renseigné par rela-
tions l"-ordre, donnerait conseils pour Opérations
de Bourre. Ne reçoit en dépôt ni espèces, ni titres.
A.W., 26, Jiuc J\o!rc-Dams-des-Vicloirei,P^J{JS
MAtSOÏ FON't 'P.fl Bf l'Ut
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dUeote. — Gosuuc» ci c\k\m±aW4- — Tarif s a ' teuVUtev m
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=xMB3£9auanaunaMa)araussm
Août iOCB -:;~.sffi3œ3X3!"^>2^^
derniers; 70; pis m. 70 10,
It); connaît,
4 première,
75; pr-j.'.linln, 79;
ndiiuce faible.
tin. — Uispr.niPlo en cuves à nu,
87:,; prochain, 07; 4 derniers, 30 25
75; tendance soutenue.
Alcools. Disponible, 46 55; courant. 46 23; pro-
iftln; 42 25; 4 derniers, 38 25; 3 d'octobre. 37; 4 pre-
iers, 36 25; ter.Uanco calme; stock, 37,073; cireu-
Hon, 26 25.
fiuci«s. — Courant, 30 195; prochain, 30 25; 3
Octobre, 29 375 ; 4 d'octobre, 28 25; i premiers,
S75; tendance terme; roux cuites, 26 023; autres
18, as të»; ralttnôs, 60 50.
MARCHE DE RORDEAUX Du 14 août.
glfe _ calmes, mais bien tenus. On cote : par
p fcllosj gares départ, Garonne, 92 50.
Farines. — Premières fleur» à, cylindre, ai 50;
tamtères marques, 33 25; marques à meules. 32 25.
Sons et repasses. — On cote : sons gros, 15; ordl
lires 1 450; repasses tir,:?. 16; ordinaires, 14 50.
Maïs. — Houx Flata disponible, 19 50 les 100 Ui-
f. r-impiaistini suj^ricui'. 2.» Ir. logé.
Avoines. — Kn hausse. Grises Poitou, 18 50; Bre-
igne prises, 18 25; Algérie, 18.
Seigles, 17 50.
Owms. 13 50; Algérie, 1S 20 les 100 kilos.
HAUTE GARONNE
Toulouse, le 14 août.
Céréales. — niés fins vieux. 18 fr. 50; blés Uni
(uveaux, 17 tv. 73 à 18 francs les 80 kilos; blés mi-
rai ns Uns. 16 T>0; ordinaire, 16 seigle pays, les
, kilos, 12 4 13 50; orge, les 60 kilos, 9 50 à 10;
foine, les £0 kilos, S 73 à 9; niais blanc les 75 kil.,
I à 12 50 ; haricots, l'hectolitre, de 93 à 96; lèves,
|s 65 kil.. de 1 230 à 13; vesces noires, les 80 kil., 20.
Farines et Issues. — Mlnot tienr.les 192 kilos,
l f:-. ; mtti'ot extra ou premières, les 122 kilos,
t tr.; R. G. les lufl klios. 17 59 à 1S; reliasses, 15 a
|, les 100 kilos ; sons, 1 350 à. 14, les 110 kilos.
Graines fourragères. — Trèile les 100 kilos 150
• 153; luzerne (sainfoin du pays), de 120 a 135 ;
Marché au fourrage. — Foin, de 4 à i 40; sainfoin
le coajx: Nouveau), 4 30 ;'« 4 60; 2' et 3' coupes, 3 à
40 à 2 s»; paille avoine, 1 80 à 2,
levage, hors «le prix. Transactions sur l'emic-e ovine
a de-i prix de pins un pins .levés. Poi-cêlèts nom-
breux ; (im-iqucs ixiaux lots vendus a un olilffre «a*
géré. En résumé, cette foire a pris au dépourvu la
plupart des mailr.: te.% tout., s fr.su m
. - ' ' |ooetear PAÏJL GA«E mte,
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ter par tous les malades soucieux
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Matin (omn.)..
Malin (expr.). .
Matin (omn.).
Matin (omn.)..
ISpiF (expr.)
Boir (Tesson.).
Soir (omn.)...
Soir (omn.)...
TOULOUSE
Matin (omn.)..
Mat. (Cahors).
Soir fexpr.) ...
Soir (expr.). ..
Soir (Brive)...
Soir (espri) ...
12 2Z
5 i
6 35
7 15
9 18
12 46
9
«UGNE DE BORDEAUX
ARRIVEES
Matin (expr.).. 12 23
Matin (rapide) 8 48
Matin (omn.). 9 47
Malin (expr.) .. 10 58 j
Soir (omn.) ... 3 46
Soir (Tesson.). 6 10
Soir (omn.)... 8 34
Soir (Lexos) ... 10 31
»)>
3 48
6 42
A CAHORS ET PARIS
Matin (expr.). . 6 5
Matin (expr.). . 8 38
Soir (direct).. 12 13
Soir (direct).. 7 51
Soir (expr.). .. 10 49
9 35
1 »))
2 43
3 18
8 45
Boir (rapide).. 11 37
CASTRES PAR SAfN"?-SULPICE
Matin (expr.). . 5 4
Matin (omn.)
Mat. (Lavaùr). 9 18
finir (expr.).... 12 46
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omirtif-inaître I^i dépêche du ministre ' besoin de vous dire qu'il fait ressorti* a surtout par oertaw*» *"tangos ordan- 1 au OfliPtrvUé souv marin».
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
izi:' : r abCENTfMEs
Organe quotidien cle I>éffeiase Soeiale et Religieuse
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LE 1UMÉR0 5 CEKTlfiES
Trois mois
'«ÀOTE-QABONNK ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES .... 6''
DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES 7 -
ÉTRANGER (Union postale) 10 -
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•«me demande dp altangeinent tendresse doit être accoSi^unnée
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Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal
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Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne
Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales
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Edition du matin spéciale a Toulouse
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RÉCLAMES — — 4-50
RÉCLAMES (3. page) , . , _ 2 - »
LOCALES _ «-i
Ï.OS Annonces et It-5clames sont reçues dans
nos Bureaux, rua Hoqueiauis, 25, à Toulouse, et chéi tous nos Oorreapondaat*»
TELEËR Samedi 15 Août 1908. - I8« An iée - N° 5,753
RUE FEYDEfttt
»-es raits
Le sous-préfet de Gortc a été condamné à
1.000 francs d'amende pour tentative de cor-
ruption électorale. —
La grève des mineurs U'Ostricourt est ter-
minée.
—
M. Cruppi a présenté au président de la
République aon rapport sur la transformation
des cnamijres de commerce et des chambres
consultatives des arts et manufactures et le
mode d'élection de ces assam^Cées.
—
Le décès d'un nouveau blessé de la « Cou-
ronne » porta à huit le nombre des morts.
—
La reine d'Espagne, arrivée à Paris à huit
heures tin matin, est repartie à midi pour
Londres via Calais.
Jtux Combalets, entre Albi et Valence, le
Craîn départemental a tamponné une femme
qui gardait des oies et qui a succombé à la
suite de lésions interne».
ia palmeraie de Tidjikdja, à Fort-Coppo-
lani, a été envahie par des Maures dissidents.
.-.>—
A l'Exposition franco-britannique, tandis
qu'on procédait au gonflement d'un bai-ion,
oeiui-ci s'est enflammé ; deux personnes om
été brûlées et six blessées.
On vient de faire à Boston des essais d'une
nouvelle torpille qui ont donné des résultats
très satisiaisants.
BurgeSs a tenté encore une fols la traversée
de la Manche à ia nage, mais il a échoué
dans sa tentative.
Lire la dernière heure à la S" page.
caserne. On la leur refusa. C'est alors qu ils
se mirant à chanter l'internationale.
» Plusieurs officiers, ayant à leur tête 1©
colonel, réussirent à faire entendre raison
aux mutins, qui allèrent se coucher.
» L'incident n'avait duré que dix minutas.
n Le colonel donna, après enquête, une
sanction à ces f aits. Les meneurs, au nombre
de douze, furent punis de prison, trois souS-
offleiers furent cassés ; les autres réservistes
ont été libérés.
Le 217' de réserve est composé en partie
des cadres du 17' d'infanterie.
» Quatre compagnies étaient à la caserne.
Deux seulement prirent part à cette tentative
de mutinerie, à l'exclusion de tout soldat de
l'active ».
-©— Il y a une canne qui est célèbre au
Parlement anglais, célèbre et respectée, crain-
tivement respectée. C'est celle de M. Haldane,
le ministre de la. guerre.
Sa gloire date d'une intetnpellation qui eut
lieu à la Chambre des communes à propos
de la cordite, le nouvel explosif. Répondant
à um député qui avait exposé les dangers de
cette poudre, M. Haldane proclama qu'elle
était, lorsque sa fabrication était soignée,
parfaitement inoffensive. « Elle l'est à un tel
point, déclara-t-il, que ma canne, qui est en
l'ignorance aui --règne PX\ maîtresse dans I ce moment au vestiaire die la Chambre, est
l en cordite ». Et il ajouta : « Il n'y a en appa-
rence rien qui puisse causer de l'apipréhen-
sion, mais elle a besoin d'être surveillée de
près ». L'homme d'Etat parlait évidemment
de la cordite, non de la canne. Sa déclaration
n'en fit pas moins une profonde sensation
dans l'auditoire.
Et voilà comment une canne servit d'argu-
ment, et même d'argument frappant, dans
un Parlement où les scènes de pugilat sottt
absolument inconnues !
Dans tous les cas, personne ne s'avisa de
dérober à son propriétaire cette canne, aua.
avait si grand besoin d'être surveillée de
près.
et colle des enfants. Ils la violent d'une
façon si flagrante et si répétée que la
Cour d'appel de Dijon et le tribunal des
conflits n'ont pas hésité à encourager les
parents à poursuivre en justice les ins-
tituteurs, genre Morizot, qui outragent
aux croyances de leurs élèves par des
propos ignoblement orduriers.
Le sieur Aulard parle de faits. En
voilà un qu'il ne pourra pas contester.
Et un autre fait également incontestable
est que renseignement laïque, fondé sur
la guerre à Dieu, s'effondre en ce mo-
ment, selon le témoignage autorisé du
P.:. Buisson, grand ami d'Aulard, dans
une lamentable faillite.
Cela n'a rien d'étonnant. Quand on
voit la manière dont le sieur Aulard,
professeur en Sorbonne, écrit le fran-
çais, on n'a. pas de peine à s'imaginer
Il y a toujours quelque perle à ré-
colter dans les rapsodies du sieur Au-
lard. Ce Pataud de Sorbonne abonde en
aphorismes nen iTredns stnpides que des-
tructeurs. En voici quelques-uns, ramas-
sés dans un infâme rabâchage ayant
pour but de glorifier l'antipatriotisme
obligatoire et laïque :
« Nos instituteurs, comme ions les
français qui pensent librement, ne
Broient généralement à aucun Dieu.
» Ils ne pratiquent généralement pas
lucune (sic) des religions actuellement
existantes, tout en respectant la liberté
de ceux qui les pratiquent.
» C'est un fait que la morale de la ma
jorité des Français éclairés n'est plus
fondée sur la croyance en Dieu.
» Le langage patriotique ne peut pas
être le même en temps de paix et en
temps de guerre. »
Et caetera.
Vous comprenez qu'ayant lu ces âne
ries dans la Dépêche, les lecteurs de ce
journal, animés du vif désir de passer
pour des esprits éclairés, s'empresseront
d'affirmer qu'ils ne croient pas en Dieu.
Ils y croiront tout de même, bien en
tendu. Ils y croiront pour de multiples
raisons dont la première est qu'il est
IMPOSSIBLE à tout homme pourvu d'un
cerveau simplement moyen de ne pas
croire en Dieu.
On ne peut pas regarder le ciel, on ne
peut pas voir germer et fleurir une plan-
te, on ne peut pas assister aux métamor-
phoses d'un insecte sans admettre im-
médiatement l'existence d'un Dieu créa-
teur et tout-puissant. ,
Quand je vois une montre, il faut
bien, disait Voltaire, que j'admette l'hor-
loger.
Aussi Voltaire croyait-il en Dieu. Vic-
tor Hugo, le plus grand poète de notre
époque, croyait en Dieu. Pasteur, le plus
grand savant du monde au xix" siècle,
croyait en Dieu. A de rares exceptions
près, tous ceux qui ont vraiment mar-
qué dans les lettres, dans les arts, dans
les sciences, croyaient en Dieu. Et
croient en Dieu les trois quarts des hom-
mes vivants qui portent un nom popu-
laire et connu.
Il n'y a qu'Aulard et quelques autres
penseurs de la même envergure à ne pas
croire en Dieu. Cela ne change rien à la
marche du monde. Les taupes et les clo-
portes peuvent indifféremment croire ou
ne pas croire en Dieu sans qu'il en ré-
sulte lo moindre inconvénient.
Tout le monde, hormis les individus
mal conformés ou déformés, croit donc
ù Celui que Robespierre lui-même appe-
lait l'Etre suprême. Les instituteurs
comme les autres. Ils y croient tellement
que tous ceux de leurs efforts qui ne sont
pas consacrés h détruire le patriotisme
chez nos enfants ont pour objet la lutte
contre Dieu.
Et c'est là où les lecteurs do la Dépê-
che, pour si naïfs et nigauds qu'ils
noient, seront obligés de perdre toute
confiance dans la véracité du sieur Au-
lard.
Car celui-ci ment, et ils le savent par-
faitement, lorsqu'il nous donne les maî-
tres d'école comme respectueux de la li-
berté religieuse d'autrui.
Les rîiaitres d'école de la République
violent la liberté religieuse des familles
les écoles primaires du l'Etat.
Mais il ne s'ensuit pas le moins du
monde que la morale de la majorité des
Français ait changé de base. La morale
de la majorité des Français, contraire-
ment aux dires d'Aulard, repose tou-
jours sur la croyance en Dieu.
C'est même pour cela qu'il existe en-
core une Fiance et des Français ; sans
quoi l'on ne verrait plus chez nous qu'un
repaire d'apaches. Or, nous ne nions pas
que ces derniers, élèves distingués d'Au-
lard et de Buisson, ne soient beaucoup
trop nombreux. Mais ils ne sont pas en-
core, tant s'en faut et grâce à Dieu, la
majorité.
La majorité des Français, c'est la foule
immense des braves gens qui vivent de
la permanence de l'idée religieuse dans
notre société. Ce sont ceux qui, se con
formant à la maxime profonde du phi
losophe : « on finit toujours par agir
comme on pense », s'efforcent de bien
penser en tout temps afin de bien agir,
le moment venu.
La majorité des Français, nous la
voyions hier en réduction ; elle témoi
gnait de ses qualités sur la Couronne au
moment de la sinistre explosion due à
l'impéritie du gouvernement qui salarie
les blasphèmes d'Aulard. Pas un de ces
vaillants, Bretons et croyants presque
tous, n'a déserté son poste en cette heure
d'épouvante et de mort.
Chacun a fait spontanément et sim-
plement son devoir. C'est qu'ils ne pen-
saient pas, comme l'enseigne Aulard,
qu'il y a deux patriotismes, l'un pour le
temps de paix, l'autre pour le temps de
guerre ; ils ne pensaient pas, comme le
répètent à satiété les Instituteurs d'Au-
lard, que toute image de l'action guer-
rière est la représentation d'un crime
contre l'humanité, commis par des bour-
reaux et des brutes.
Ils pensaient que tout homme doit, à
toute heure, se tenir prêt à l'offensive
aussi bien qu'à la défensive pour le salut
ou la grandeur de son pays. Et pénétrés
de cette idée, les marins de la Couronne
se sont héroïquement comportés.
C'est ainsi que pensent, c'est ainsi
qu'agiront en majorité les Français le
jour où viendra la grande épreuve. Les
autres agiront en temps de guerre com-
me on les fait penser en temps de paix.
Leurs maîtres en tête, ils nous tireront,
à l'instar des communards de 71, des
coups de fusil dans lo dos. Mais quant à
marcher à l'ennemi, ne le leur deman-
dez pas. Toujours leurs intellectuels en
tête, ils s'empresseraient de ficher le
camp !...
tJEAN- LOUES,
SKI LA POUDRE B?
Le contre-amiral Faubournet de Mont-
ferrand fit avant-hier, nous disent les dépê-
ches, une visite émouvante à bord de la
Couronne, aussitôt après la catastropne.
Pour lui rendre les honneurs, tous les
hommes étaient rassemblés sur le pont,
dans une attitude impassible, avec la tenue
réglementaire. Rien en eux ne décelait la
moindre impression du terrible événement
auquel ils venaient d'assister et qui aurait,
pu leur coûter la vie. L'amiral a passé les
hommes en revue et s'est dirigé en parti-
culier vers ceux qui manœuvraient la pièce
qui a fait explosion. Il les a félicités, leur
a fait entendre des paroles d'encourage-
ment et des paroles d'adieu pour ceux qui
venaient de mourir.
C'est bien- Le préfet maritime intérimai-
re fit son devoir comme l'équipage fit le
sien. L'impassibilité de l'ancien comman-
dant du vaisseau éprouvé et l'énergie des
marins sont choses consolantes à ce mo-
ment tragique.
Mais de telles attitudes, si elles sont pour
réconforter, ne sauraient faire oublier que
tout malheur de ce genre a des responsa-
bles et qu'il y aurait, dans notre armée et
dans notre flotte, moins de catastrophes s'il
y avait moins d'insouciance à la tête.
Car enfin c'est la troisième fois , en
moins de trois ans, qu'un accident identi-
que se produit à bord du même navire.
Trois morts et vingt et un blessés le 20
avril 1906, trois morts et six blessés le 2
août 1907. huit morts et treize blessés le
12 août 1908, voilà une bien funèbre liste.
Ce qui rend cette répétition encore plus
inquiétante, c'est que les trois fois c'est
pur le déculassement d'une pièce que l'acci-
dent s'est produit.
S'il est vrai que la déflagration sponta-
née des poudres instables est encore la
cause de ces accidents, comme elle l'a été
de l'explosion de Vlèna, il n'est que temps
de couper court à un danger permanent
qui n'a fait que trop de victimes.
Le rapport sur l'iéna date de plus d'une
année. Il faisait le procès, éloquemment
de la poudre B vieillie ; il dressait un
réquisitoire définitif ; il portait une con-
damnation méritée, semble-t-il, motivée
par les précisions d'une enquête conscien-
cieuse, d'où il résultait, sans conteste, que
la déflagration spontanée était la cause
unique de cet irréparable désastre
Que fit-on, depuis, dans le département:
de la marine pour obvier à l'inconvénient $
C'est la question que se pose, à cette heure
pénible, l'opinion publique. Le 'gouverne-
ment responsable ne saurait esquiver cette
question-là.
£c©——
INDO-CHINE
Dans les innombrables requêtes adressées
par des prisonniers de la Terreur à Fouquier-
Tiiiviille, et conservées aux Archives natio-
nales, un chercheur a trouvé cette lettre
curieuse où un détenu, pour hâter sa mise en
j ingénient, commence par demandes à Fou-
quier-Tinvilio des nouvelles de sa santé I II
écrit aimablement « au citoyen Fouquier de
Tainville, accusateur public » :
« Permets-moi, citoyen, de profiter de l'oc-
casion de l'administrateur de la maison Bel-
homme pour m'informer des nou veilles de ta
santé. La mienne et ceWe de ma femme sont
fort mauvaises, surtout depuis que j'ai perdu
le procès le plus Juste, et qu'on nous a dé-
pouilles dans notre prison morne.
» Les Commissions populaires sont Ait-on
en activité d'aujourd'huy. Comme je n'ai rien
à craindre, je compte beottcouip sur leur jus-
tice.
» Je te prie de dire un mot pour moi au
commandant Soubeyrac (Usez : Subleyras),
vice-président de ton tribunal pour qu'il me
juge un des premiers. Détenu depuis huit
mois je mérita cette faveur.
» Saint fraternel.
» Mon amie t'ombrasse.
» VICIER, détenu maison Belhomme.
» Ce primidi. 2* année républicaine ».
le citoyen Fouquier de 'l'a in ville fut-il sen-
sible au ton cordial de la lettre ou aux em-
brassent en ts postaux de l'amie ? On ne sait
au juste et le's chercheurs ont une nouvelle
affaire à éclairefr. Toujours est-il (rue le dé-
tenu Yigier fut épargné, et il n'en demandait
pas davantage. C'était un rusé gaillard.
—©— L'indiscipline dans l'armée.
On écrit de Gap, le 13 août :
« L'enquête à laquelle s'est livre le général
commandant la. brigade sur la mutinerie des
réservistes a déjà donné de notables résul-
tats. , ., .
» Des réservistes, au nombre d une tren-
taine, appartenant au 217' régiment, reve-
naient du camp de Chambaraud par tram
spécial, pour rentrer dans leurs foyers.
» Cantonnés à Gap et prétextant qu ils
étalent lttJérés : d'autre part, énervés par la
chaleur les péservi-stes demandèrent aux
officiers la permission de ne pas coucher à la
Si alarmantes que soient les nouvelles
apportées d'Indo-Chine par le dernier
courrier, il y a quelque chose de plus in-
quiétant encore dans la situation de notre
colonie, c'est l'absolue incompréhension de
M. Milliès-Lacroix en face d'événements
symptomatiques.
Avant-hier, M. Milliès-Lacroix proclamait
sa tranquillité d'àme avec une touchante
ingénuité : « Tel fonctionnaire d'Indo-
Cliine, disait-il, va prendre un congé ; pen-
sez-vous qu'il s'éloignerait de son poste si
la situation était véritablement troublée et
troublante ? » Mais on annonce aujour-
d'hui qu'un autre fonctionnaire indo-chi-
nois va rejoindre le sien. Ce fonctionnaire
n'est pas l'une de ces inutilités imprécises
qui émargent aux budgets coloniaux ; c'est
le gouverneur même de la colonie, M' klo-
bukowski.
M. Klobukowoski, qui devait aller pren-
dre possession de sos fonctions en octobre
partira par le courrier cle Chine du 8fl
août. De co départ anticipé, il faut con-
clure que l'optimisme de M. Milliès-La-
croix a subi, depuis deux jours, de rudes
désillusions.
On verra, par quelques extraits de let-
tres, que la présence immédiate du nou-
veau gouverneur général à la tête des ser-
vices indo-chinois est amplement justifiée.
Les colons installés en Indo-Chine ne
voient pas les choses d'un œil aussi tran-
quille que le ministre.
Voici une lettre d'un colon qui donne
des détails nouveaux sur le complot d'Ha-
noï et sur la manifestation au palais du
gouvernement :
Hanoï, 3 juillet.
Nous avons en une véritable révolution à.
Hanoï ; le samedi 27 juin, on apprenait, vert
sept heures et demie du soir, que les soldats
européens de deux batteries d'artillerie et ré
deux compagnies du 0* colonial avaient >Mé
empoisonnés ; c'était exact ; les coupables fu-
rent découverts ; lis avaient employé le da-
tera. Le coup était bien monté. On devait
s'emparer des fusils et des canons et bom-
barder la ville avec l'appui des tiraille irs in-
digènes.
» Les coupables étaient connus, voire mène
emprisonnés, mais avec la rapidité de la jus-
tice hanoïenne et le système gouvernemental :
pas d'histoire ! on les laissait tranquil'^s.
Tel n'a pas été l'avis de la majorité de la po-
pulation, qui, dans une réunion publiq te, te
nue à Hanoï-Hôtel, le mardi 30 juin, décida
d'envoyer une délégation au gouverneur gé-
néral intérimaire, M. Bonhoure, et de sm Te
cette délégation.
Ce haut fonctionnaire, qui était en train 'Je
jouer au billard, refusa de recevoir la déléga-
tion (j'en faisais partie) ; il ignorait rm ii y
avait quatre cents Français derrière cette oé-
légation.
Dès sa réponse connue, grilles, portes et fe-
nêtres furent vite brisées et le palais du t-.cu-
verneur pris d'assaut.
M. Bonhoure fut bousculé et malmené : il
promit alors d'être énergique : mais il a fallu
l'y obliger. Vous savez le reste.
Le général Piel voulait mettre Hanoï m «'fat
de siège ; le gouverneur s'y opposa. C'est ce
qui explique l'état d'esprit de la popuivm.
On se garde dans chaque quartier ; la si-
tuation est aussi triste que sombre.
La question des effectifs, réduits par M-
Milliès-Lacroix avec une si impardonnable
légèreté est la plus urgente et la plus
grave.
Les effectifs blancs, écrit un autre corres-
pondant, ramenés à treize bataillons d'inf l i-
terie, forment avec l'artillerie un total 4e
9.000 hommes environ, pour seize bataill ms
indigènes représentant 15.000 hommes, et
12.000 gardes indigènes (milices), et plus de
20.000 réservistes indigènes capables de se
constituer demain en adversaires redoutables.
Soit un total de 45.000 Annamites.
La réduction des troupes blanches, en 1907,
a entraîné une réduction correspondante des
troupes indigènes, par la libération anti"ipfe
d'une quantité considérable de tirailleurs eue
les villages, comme de coutume, avaient • loi-
sis parmi leurs non-inscrits (lisez tailUbi ;s -t
corvéables à merci). Désorientés par ce'te
mise à pied inattendue, mal accueillie par
leurs villages d'origine, où ils n'ont généra-
lement aucun bien, ces malheureux libérés
n'ont eu d'autres ressources que de former
des « grandes compagnies » contre lesquelles
s'épuisent en vain, depuis plusieurs mois, les
brigades de milices du Delta.
Il a fallu aussi abandonner la plupart de
nos postes-frontière qui avaient arrêté com-
plètement, depuis douze ans, l'infiltration des
bandes chinoises, et depuis lors l'insécurité
n'a fait que grandir : les assassinats d'Euro-
péens se multiplient, les concessions sont
abandonnées, les mines ruinées, et nous som-
mes ainsi dans l'impossibilité absolue d'assu-
rer chez nous la police frontière que nous im-
posent les traités.
Cette absence de postes devait être mise à
profit par les réformistes chinois traqués par
le fameux Hsi-Léang. le vice-roi du Yun-Nan,
et qui purent ainsi pénétrer en troupes nom-
breuses sur notre territoire.
La France Militaire publie une corres-
pondance d'Indo-Chine qui contient d'inté-
ressants aperçus sur les origines de là ré-
volte en Annam :
L'Annam est un pays relativement pauvre,
qui a été le refuge de toutes les races anna-
mites, chaque fois que l'envahisseur siamois
ou chinois a occupé le Mékong ou le fleuve
Rouge.
Depuis de longues années, nous avons im-
posé un accroissement des charges considéra-
bles à l'indigène, pauvre cultivateur ou bû-
cheron, auquel nous imposons toutes sortes
de détestables papiers timbrés, et surtout une
cote personnelle de 3 piastres 40, soit (au taux
de 2 fr. 50) 8 fr. 50. Or, il faut 2 cents &our
5 centimes, et 24 sapèques pour 1 cent — l'An-
namite compte en sapèques (de zinc) comme
nous comptons en sous. 0 fr. 05 valent donc
48 sapèques et 8 fr. 50 valent 8.1G0 sapèques,
soit 1.360 ligatures (la ligature pesant 1 k. 450),
soit 19 kil. 720. Le nhaqué amasse ces 8.1G0
sapèques, comme nos paysans amasseraient
8.160 sous, une à une, et vous avouerez que
ce serait pour ceux-ci une jolie cote person-
nelle, qu'une cote personnelle de 408 francs.
Et pourtant, toutes choses égales, cette pro-
portion est à peu près exacte !
L'adjudication du marché d'Annam a mis
le comble à l'esprit de révolte, latent dans
tout le pays d'Annam. Nous avons établi une
ferme des marchés, et, comme par hasard,
l'adjudication est tombée à un Chinois. Or, les
Chinois sont commerçants, être commerçant
signifiant gagner beaucoup d'argent. Notre
Chinois doit donc verser au Trésor, par an,
200.000 piastres, par exemple.
Il demande un collecteur par province, soit
14 collecteurs ; il s'en présente cent, mille : le
Chinois prend ceux qui lui offrent les plus
beaux bénéfices, c'est-à-dire 225.000 piastres,
pour- un versement de 200.000 piastres au Tré-
sor. C'est assez coquet. Msia le collecteur fait
le même trafic dans sa. province ; ses aides le
.renouvellent en troisième main, à leurs pro-
fits, et ainsi les 200.000 piastres exigibles des
nîiaqnés deviennent 500.000, 600.000 piastres,
etc., etc.
Nous n'exagérons pas ; toute la presse ton-
kinoise a rapporté ce marché, où la taxe s'est
élevée de la sorte de 27 % à 70 %
Qu'est-il résulté de tout cela ?
Un matin, près de Tourane, à Fai-Foo, plu-
sieurs milliers de manifestants non armés en-
tourèrent la citadelle ; la milice, affolée, tira ;
il y eut, dit-on, 200 tués et 300 blessés. Les
Annamites, qui ne voulaient que présenter à
l'autorité leurs revendications, furent exaspé-
rés et le mouvement s'étendit en traînée de
poudre du Binh-Dinh à Ha-Tinh et perdit de
suite son caractère de manifestations moffen-
sives et suppliantes.
Les chefs du mouvement furent les créatu-
res du Tanh-Taï, désireux de reconquérir pla-
ces et honneurs, et qui firent du mouvement
un mouvement dynastique en faveur du
Tanh-Taï déchu, et aussi quelques jeunes let-
trés et interprètes, tout frais débarqués de
France. Les nhaqués s'assemblèrent par mil-
liers et allèrent, en haillons, souvent nus, aux
portes des résidences et des délégations, cla-
mer leurs misères.
Les mesures de répression devinrent délica-
tes. Devait-on employer la force contre ces gens
sans armes ? On ne le voulut pas d'abord ;
ou eut raison, et on eut tort, car des illuminés
enflammèrent le pays ; les marchés et les ri-
zières furent désertés, les impôts ne rentrè-
rent plus, ct la vie fut suspendue. Et, trop
tard, il fallut songer à. un autre moyen que la
conciliation toujours vaine.
Un exemple, au début, eût. été salutaire ;
on coupe les révolutions à. la base, quand
on ne veut pas être dévoré par elles ou quand
on ne veut pas avoir à verser du sang et èu
sang longtemps. .
A bout de moyens, on appela du loïkn
1 bataillon mixte, 2 compagnies du 9" colo.nal
à Hanoï ct 2 compagnies de tirailleurs. On
garda ces deux compagies blanches à Qui
• nhono, et les compagnies jaunes se promené
: reut par les chemins, dispersant, à coups de
' crosse ou de baïonnettes, '.es manifestants qui
insistaient trop..., et tirant sur ceux qui,
après la troisième sommation, ne se disper-
| saient pas.
Triste guerre, qu'une guerre contre «les
lÀendlants qui, à l'approche des troupes, se
t mettent à genoux et l'ont des « lais ! » On
s'empara, des meneurs, on coupa des têtes à
Quinhone, les tribunaux annamites fonction-
nèrent avec la endeuille et la question.
Un lettré, Phan-Cheu-Trinh, s'était fait
l'àme de la révolte, répandant des manifes
tes à double entente, ménageant les Français
et les Annamites, demandant les réformes
auxquelles applaudissaient les « Babuts » Hu-
manitaires, qui abondent en Indo-Chine. Nul
doute que les Japonais aient joué là un grand
rôle, directement ou par l'intermédiaire d'An-
namites, condamnés politiques, réfugiés au
Japon, et inondant l'Annam d© virulents
pamphlets contre nous.
L'Annam semble soumis, les impôts ren-
trent, le bataillon mixte a regagné le Ton-
kin ; seule la province d'Ha-Tinh reste de-
bout, et a nécessité l'envoi d'un demi-bataillon
de titra illeurs de Nam-Dinh à Vinh.
Est-ce fini ? Ou les Annamites n'attentîent-
i'is que le setrait de nos troupes pour recom-
mencer ? N'oublions pas que les placards de
la révolte disaient au peuple que tous les
soldats français s'étaient rembarqués pour la
France, et que l'heure émit venue de secouer
le joug des diables d'Occident
X...
L'EFFET DES GREVES
Les ouvriers de Saint-Omer auront ga-
gné à l'agitation révolutionnaire de quel-
ques-uns d'entre eux de se voir privés d'un
débouché de travail par la fermeture défi-
nitive de l'une des principales fabriques de
pipes.
La fabrique de pipes Audebert vient, en
effet, d'être fermée dans les conditions sui-
vantes :
Saisi de revendications inacceptables par
une partie de son personnel, M. Audebert
demanda un délai de huit jours pour es-
sayer de trouver un compromis. Les chefs
du syndicat répondirent par la grève im-
médiate et entraînèrent dans ce mouve-
ment tout le personnel de l'usine. Devant
cette attitude, apprenant, par ailleurs, que
la majorité de son personnel était affiliée
à la C. G- T., ce qui lui ôtait toute illusion
sur la possibilité d'une entente à l'amia-
ble, M. Audebert renonça à continuer les
pourparlers.
En dépit de l'intervention de M. Ringol,
sénateur, maire de Saint-Omer, et d'une
proposition d'arbitrage du juge de paix,
M. Audebert déclara que si dans la hui-
taine le travail n'était pas repris, il fer-
merait définitivement son usine, tandis
qu'il promettait de reprendre les pourpar-
lers dès que la cessation injustifiée du tra-
vail aurait pris fin.
Le sixième jour, aucun ouvrier ne s'é-
tant présenté pour reprendre le travail,
M. Audebert a fermé définitivement son
usine.
Ainsi disparaît la dernière maison d'une
industrie jadis florissante à Saint-Omer.
AVIATION
S'il est une question qui soit essentiel-
lement d'actualité, c'est bien celle de la
navigation aérienne : de tous côtés, en
effet, l'homme s'efforce à la conquête de
l'air. Hier, c'était Santos-Dumont et Jul-
liot ; aujourd'hui, c'est Farman, c'est Dela-
grange, ce sont les frères Wright, en aéro-
plane ; c'est le ballon République en Fran-
ce, c'est le Zeppelin en Allemagne.
Le moment est donc venu de parler de
cette question de la navigation aérienne,
qui est peut-être la locomotion de demain.
D'ailleurs, non seulement c'est le moment,
mais encore c'est la saison : tout le monda
est à la montagne, à la mer, aux champs,
pour mieux respirer cet air à travers le-
quel, bientôt sans doute, nous nous élan-
cerons vers nos villégiatures à venir.
Il est certain que, même si le règne ani-
mal n'avait pas comporté les oiseaux,
l'homme aurait eu, cependant, le désir de
s'élever dans l'atmosphère : la vue des
feuilles emportées par le vent, l'observation
des nuages, tantôt accrochés au flanc des
montagnes, tantôt planant dans le ciel,
lui en auraient donné le désir, comme lui
donnèrent le désir de se lancer sur l'eau
les morceaux de bois flottants qui s'é-
chouaient sur la rive.
Mais ce qui a dû tenter le plus l'audace
humaine, c'est l'observation du vol des oi-
seaux. Ramené à terre, l'oiseau a sensible
ment la même densité qu'un mammifère :
du moment qu'il s'enlève par le mécanis-
me de ses ailes mues par sa seule puis
sance musculaire, pourquoi l'homme ne
s'élèveraiMl pas, lui aussi ?
Malgré tous ses efforts, il n'y est cepen
dant arrivé, pour la première fois, qu'à
la fin du dix-huitième siècle, en 1783, et
encore n'est-ce pas par un effort dynami
que d'ailes battantes, mais par une action
statique qui soulevait dans l'air un globe
d'étoffe plein de gaz léger, ce qui a valu
à ces appareils le nom d'aérostat. C'est à
deux Français, les frères Montgolfier, que
revient la gloire cle la conquête de l'air
Mais, s'élever dans l'air et y rester,
passivement, le jouet des vents, ne suffi
sait pas à notre ambition : il fallait pou
voir se diriger à son gré dans l'atmos
phère, en un mot, pouvoir y naviguer, en
faisant intervenir une énergie mécanique
Le premier ballon dirigeable fut réalisé
par un autre Français, Giffard, en 1854.
et la solution complète fut encore donnée
par un de nos compatriotes, le colonel Re.
nard, qui, en 1886, immortalisa son nom en
réalisant, avec le dirigeable militaire la
France, le premier voyage aérien en cir-
cuit fermé et en donnant les principes ma-
thématiques rigoureux de la navigation
aérienne. Depuis lors, le dirigeable a pros
péré : aujourd'hui, il est presque courant
Mais l'homme est allé plus loin ; il
voulu se débarrasser de cette enveloppe
encombrante quoique bien utile, pleine do
gaz léger, qui le soutenait sans effort dans
l'air, mais qui l'empêchait de ressembler
à l'oiseau : il a voulu enlever un appareil
plus lourd que Vair, et il y est arrivé. San
tos-Dumont, Farman, Delagrange ont réa
Usé ce bel exploit et ouvert en grand la
porte des recherches nouvelles, en non
montrant la route de l'aviation.
Un appareil d'aviation est donc un ins
trament qui, à l'inverse du ballon, est pl&
lourd que Vair. et qui, utilisant la. résts
tance de cet élément au mouvement d'un
paroi de grande surface, s'appuie sur cet
air pour s'y élever et s'y mouvoir. Le voya
geùr qui prend place dans ce véhicule aé
rien se nomme un avialéur.
C'est des appareil d'aviation que nous
alloua d'abord entretenir nos lecteurs ; ce
sont, eux qui réalisent les progrès les plu
récents et lea plus audacieux en matière
de navigation aérienne. Ils se classent
d'eux-mêmes, en trois catégories •
1° Les appareils à ailes battantes, imi-
tant le vol des oiseaux : ce sont les omi-
thoptères (qu'on appelle aussi orthoptè-
res) ;
2° Les appareils qui s'élèvent dans l'air
sous l'influence sustentatrice d'une hélice
à axe vertical, dont l'effort tend à soulever
directement le poids auquel elle est fixée •
certains jouets d'enfant fonctionnent sur
ce principe : ce sont les hélicoptères ;
3° Enfin les appareils qui « glissent »
sur l'air en utilisant la résistance de cet
élément sur une large surface plane, et
qui ne peuvent s'élever qu'en s'avançant
en même temps : ieurs conditions de sus-
tentation rappellent celles du cerf-volant •
ce sont les aéroplanes.
C'est l'aéroplane qui, seul jusqu'ici, a
donne des résultats décisifs. C'est donc par
lui que nous allons commencer.
Pour bien faire comprendre comment un
éroplane se soutient dans l'air, il faut
regarder ce vieux joujou, aujourd'hui de-
venu un instrument merveilleux de recher-
che scientifique : le cerf-volant.
Qu'est-ce qu'un cerf-volant ? C'est un
panneau de papier ou d'étoffe légère, tendu
sur un cadre de bois, également très lé-
ger. L'appareil pèse un certain nombre de
kilogrammes, qui constituent son poids
que nous représenterons par la lettre P
Ce poids est. une force qui tend à le faire
tomber vers la terre.
D'autre part, le vent exerce sur sa sur-
face une certaine pression, que nous appel-
lerons F, et qui s'exerce en un point de l'ins-
trument appelé « centre de poussée ». Cette
force tend à emporter le cerf-volant ; mais
celui-ci est retenu par la tension de la
la corde qui le retient au sol. Cette tension
est une force que nous désignerons par la
lettre C.
Ainsi trois forces agissent sur la sur-
face de notre engin : son poids P, la force
du vent F et la résistance de la corde C.
L'appareil étant exposé obliquement au
vent, l'effort de celui-ci se décompose en
une force verticale qui lutte directement
contre le poids P du système, et qui tend
à le soulever, et une force opnosée à la
direction de la corde, force annulée par la
résistance de celle-ci. La force verticale
fera donc enlever l'appareil ; mais, à me-
sure qu'il s'enlève, il porte aussi un poids
de plus en plus grand de ficelle déroulée ;
son poids total augmente donc ; de plus,
il s'incline sous l'action du vent, et cetta
inclinaison diminue la valeur de la force
verticale exercée par celui-ci, force qui de-
viendrait nulle si le cerf-volant se présen-
tait au vent par sa tranche. Donc, il arrive
un moment où le cerf-volant sera en équi-
libre exact sous l'action de ces trois for-
ces : son poids total P, la pression du vent
F et la résistance de la corde C : alors
l'instrument cessera de monter et se tien-
dra immobile dans l'air, tant que les trois
forces qui s'équilibrent sur lui conserve-
ront la même valeur.
Mais si l'une des forces vient à varier,
aussitôt l'équilibre est troublé. Si le vent
augmente d'intensité, la force verticale P
augmente et l'appareil se soulèvera davan-
tage ; si, au contraire, le vent fait défaut,
la force P, celle qui soulève le poids de
l'appareil, s'annule aussi, et le cerf-volant
tombera.
Et maintenant, quelle analogie y a-t-il
entre ce joujou et l'aéroplane ? Il v a nlus
qu'analogie, il y a identité. Nous allons le
voir tout de suite, et les enfants vont nous
en fournir la meilleure démonstration.
Enlever un cerf-volant quand il y a
bonne brise est chose aisée. Mais quand il
n'y a pas de vent, comment faire ? Les ga-
mins ne se laissent pas arrêter par une
aussi mince difficulté. Il n'y a pas de vent ?
Eh bien ! ils en font, et ils en font en cou-
rant à toutes jambes et en tirant leur cerf-
volant derrière eux. On voit alors leur jou
jou s'enlever en l'air, d'autant plus haut
qu'ils courent plus vite, et demeurer en-
levé tant que les jambes du petit coureur
lui permettent de maintenir son allure.
Un aéroplane ne fait pas autre chose !
seulement il remplace la course à pied et
le remorquage à la ficelle par une vitesse
de propulsion, qui lui est fournie par un
moteur léger et une hélice ; c'est sous l'im-
pulsion de cette hélice qu'il s'enlève, com-
me le cerf-yolant remorqué de tout à l'heu-
re. Et alors, si toutes les forces, si les di-
mensions de l'appareil et le régime du mo-
teur sont bien calculés, l'aéroplane, comme
le cerf-volant, sera en équilibre sous l'ac-
tion de son poids, de la résistance de l'aiii
qui s'exerce sur sa surface, et de l'effort
de propulsion de son hélice.
On le voit : c'est d'une remarquable sim-
plicité ; mais il y a loin de la théorie à la
pratique, et, pour réaliser cette chose si
simple, il a fallu que le génie humain sur-
montât d'invraisemblables difficultés.
A. POUGET.
-«A- Vi-v*
PSF fil Spécial
Sous-Prcîet condamné
Corté, 14 août.
Aux élections au conseil généra), à Moro-
sa^iia (Corse), on reprocha à M. Ortoli Valc-
rc° sous-préfet de Corté, aujourd'hui à Calvi,
d'avoir, en uniforme, fait une double tournée
dans les communes du canton, en recommam
dant le candidat officiel, docteur Valentini.
L'adversaire de celui-ci, M. Gianetti, fut
élu ; U assigna aussitôt le sous-préfet devamt
le tribunal do Corté, affirmant qu'il y avaiit
eu tentative de corruption électorale à son
détriment.
Le sous-préfet répondit en proposant la ré-
cusation du président du tribunal, M. Buraz-
zo ; le tribunal proclama le mal fondé de la
demande du sous-préfet, et le condamna à
1.000 francs d'amende ; les choses en se-
raient là. ,
îi'ôrganlsaUoii des CUambres (le Conutiorci
Paris, 14 août.
Inceagammeni paraître au journal officiel
le rapport adressé bar M. Cru©pi, ministr*
du commerce, au président de la République.
Sur la nouvelle organisation des chambres A*
commerce, en application de la loi du 19 fé-
vrier 1908 et de tous lies décrets concernant
les différentes chambres de commerce et lei
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
Samedi |5 Août Ît08
i u i un il 1 nii'ii wwrj—nrr1^'1'7 "iNPn l'hi^ii^i'iii 1 1 nui'i'ii
chambras consultatives des arts et manufac-
tures, i
On sait crue la loi du 19 février 1908 a pro-
fondément modifié le régime électif des
cha.mibres de commerce et des chambres con-
sultatives des arts et manufactures en subs-
tituant le suffrage universel des commer-
çants à l'ancien corps électoral.
Elle prévoyait en mémo temps la formation
de catégories professionnelles.
D'après l'article 3, les sièges d'une chambre
sont répartis .soit entre les industries ou grou-
pes d'industries et les comnnerces ou groupes
de professions commerciales, soit entre les
groupements comprenant à la fois des pro-
fessions industrielles ou des professions com-
ïmerciales, en tenant compte, dans chaque cir-
conscription, du montant des patentes, de
la population active et de l'importance écono-
mique des industries ou groupes profession-
nels.
Pour procéder au classement professionnel
et à la répartition des sièges, lia loi a institué
«ne commission composée des délégués du
conseil général, des tribunaux de commerce
et do la chambre intéressée.
Cette commission locale devait présenter
«1rs propositions destinées à servir de base
au travail du gouvernement ; celui-ci cepen-
dant avait la faculté de ne pas adopter la
division du corps électoral en catégories pro-
fessionnelles.
Les commissions locales ont été convoquées
dès le mois de mai et au fur et à mesure de
l'achèvement de leurs délibérations, le minis-
tre du commerce en était saisi par les pré-
fets.
A ce moment, commençait l'œuvre gouver-
nementale en elle-même ; M. Cruppi, dans
son rapport au président de la République,
la résume en ces termes :
« Sur 143 chambres de commerce et 44
chambres consultatives des arts et manufac-
tures, qui fonctionnent dans la métropole,
100, à savoir 87 chambres de commerce et
13 chaimbres consultatives, ont présenté des
propositions de classement professionnel, et
87, à savoir 50 chambres de commerce et 31
cha»mihres consultatives, ont décidé qu'il n'y
avait pas lieu "d'instituer de catégories.
» Les décisions émises par ces 87 compa-
gnies ont été, suivant les dispositions de l'ar-
ticle 4. rendues exécutoires par des arrêtés
tpréfectoraux ; un décret collectif fixe toute
fois pour ces 56 chambres de commerce le
inombre des membres dont elles seront désor-
mais composées.
» Quant aux propositions relatives aux ca-
tégories professionnelles, après avoir été étu-
diées par les services de mon administration,
elles ont été, par application de l'article 3,
soumises à l'examen du conseil d'Etat.
» Ce sont les décrets rendus en conformité
des avis émis par la haute assemblée que
j'ai l'honneur de soumettre à votre sanction.
» Dans la formation de ces groupements,
fil a été fait état, selon le vœu de la loi, de
Sa prédominance de diverses industries qui
font la richesse de certaines régions, des inté
irêts communs et des affinités dés professions
des nécessités des commerces de gros, demi-
gros et détail et de la variété de leurs besoins
économiques suivant leur développement et
les milieux.
» La répartition des sièges, dont le nombre
a été augmenté, ainsi que cela avait été spé
ciflé au cours de la discussion devant le
Sénat, a été opérée entre les catégories dans
wne proportion équitable, en tenant un comp
te exact de tous les éléments indiqués par le
législateur ; c'est d'après ces données que
seront dressées, au cours eî.u mois prochain,
les listes é le et orales destinées à servir au
renouvellement général auquel il doit être
procédé en décembre et cette organisation du
corps électoral ne pourra être modifiée qu'a-
près six années d'application ».
M. Cruppi termine ainsi :
a H est donc permis de dire que désormais
l'ensemble du commerce et de l'industrie, de-
tpuis ia grande usine et le haut négoce jus-
qu'au petit magasin et au simple atelier, va
trouver sa représentation légale dans les
chambres de commerce et les chambres con-
sultatives et il y a tout lieu de penser que
cette importante transformation imprimera
à ces institutions auprès des pouvoirs pu-
blics l'autorité do leurs délibérations ».
Ce rapport est suivi de cent décrets relatifs
a des chambres de commerce et à des cham-
ibres consultatives des arts et manufactures
ayant des catégories professionnelles et un
décret concernant la composition des cham-
bres de commerce sans catégories profession-
nelles.
Dans l'Afripe occUenîale française
En Mauritanie
Saint-Louis (Sénégal), 14 août.
On mande de Podor que la palmeraie de
Tidjikdia, fort Coppolani, a été envahie par
les Maures dissidents et qu'on a dû y concen-
trer le reste des méharistes du Tagànt, com-
mandés par le lieutenant Goispy.
On se rappelle les diverses attaques dont fut
déjà l'objet ce poste, dont une coûta la vie au
regretté Coppolani, et n'avait-on pas eu, pour-
tant, le projet d'en faire le chef-lieu de la
Mauritanie occidentale î
du 5 goût est une fantaisie de Pataud, qui a
< ammerioé et cessé sur son ordre.
L'affaire sera appelée pour étire pin idée au
fond le premier mercredi de septembre.
Ajoutons que les plaideurs veulent aller jus-
qu'au bout et sont décidés, si — ce qu'ils ne
eroient pas — leur demande était rejetée, à
épuiser toutes les juridictions.
Attaque d'un train par des grévistes
„ . . . New-York, 14 août.
Voici des détails sur l'attaque d'un train
»ar des grévistes, commise il y a deux jours
dans le district minier d'Albaime.
Le train conduisait au travail une équipe
d ouvriers n'appartenant pas au syndicat gré-
viste, lorsqu'il fut attaqué et criblé de balles
à quelque distance de Blacton.
Le conducteur du train, le député Schérif
et un ouvrier ont été tués et onze hommes,
parmi lesquels plusieurs soldats de la mi-
lice, formant l'escorte, ont été gravement
blessés.
C'est grâce au courage du .mécanicien qu'un
épouvantable massacre n'a pu avoir lieu ;
les grévistes, embusqués derrière des brous-
sailles, le long de la voie, avaient disposé un
gros arbre en travers des rails et étaient
prêts, aussitôt après l'arrêt du train, à fusil-
ler tous les voyageurs ; mais le mécanicien
déjoua leur plan en donnant à sa machine
la plus vive allure, sans se soucier de l'obsta-
cle et en passant heureusement par dessus.
Les assaillants se sont réfugiés dans les
montagnes.où ils sont poursuivis par les hom-
mes de la milice ; le gouverneur a envoyé un
gros contingent de troupes et applique la loi
martiale.
ta Catastrophe ûe la " Conranna *
» ïl est très possible qu'une imprudence
pareille ou une autre du môme genre ait été
pour quelque chose dans l'accident ».
Enfin, d'après une version donné© par un
eanonnier de la Couronne, l'explosion serait
due à ce que la pièce de canon, qui avait
déjà exécuté une série de tirs à grande vi-
tesse, était très écha.uffée.Quand on itroduisit
une nouvelle douille, celle-ci n© put pas en-
tier complètement et ce fut en vain que l'on
renouvela la tentative ; à la troisième re-
prise, voyant que l'on ne pouvait parvenir
à mettre l'engin totalement à sa place, on
poussa la culasse sur la douille, croyant y
parvenir ainsi ; c'est au même instant que se
serait produite la catastrophe.
SOCIALISTE
Les émeutes de Seine-et-Oise
Corbeil, 14 août.
M. Métivier, secrétaire du syndicat des bis-
cuitie.rs et délégué à la Fédération de l'ali-
mentation, a été extrait de la prison de Cor-
heil et conduit au cabinet de M. Ilégismanset,
juge d'instruction, qui l'a interrogé.
Il a été confronté avec plusieurs témoins,
notamment avec le capitaine Richemand, avec
un lieutenant de dragons et avec le maréchal
des logis Colombin.
Métivier reconnaît avoir dit : « Camarades
soldats, souvenez-vous qu'avant d'avoir porté
la casaque militaire, vous étiez comme nous
des prolétaires, gardez votre sang-froid de-
vant les ouvriers en grève. »
Les témoins ont déclaré avoir entendu dire
là l'Inculpé : « Les officiers sont des assassins,
jtirez sur eux et ne marchez pas contre nous ».
L'accusation relève aussi contre M. Etivier
d'autres propos aussi violents visant l'exci-
tation à la révolte, au pillage et à l'incendie,
refus de circuler, etc.
, M. Régismanset a interrogé ensuite Bous-
iquet, délégué du syndioat des boulangers, le-
iquel est assisté de M' WUm.
Les mineurs de Lens
Lens, 14 août.
Ce matin, la reprise du travail est complète
à la fosse 5 des mines d'Ostricourt, où les ou-
vriers avaient cessé le trava.il, hier, pour pro-
tester contre le renvoi d'un ouvrier.
Les dockers de La Rochelle
La Rochelle, 14 août.
La situation entre les gâtions et les doc-
kers ne s'est pas modifiée ; le travail a cessé ;
.comme hier, le calme règne ; la troupe est
cependant consignée.
Les tisaaurs du Nord
Lille, 14 août
. Sur l'initiative dlu juge de paix, M. Fre-
:ma,ux, président de la Fédération des fabri
•cants de toile d'Armentières et représentant
. les paîtrons des tissages de Planques et d'Ka-
i zebrouck, s'est rencontré avec les ouvriers gré-
, vistes pour essayer de trouver un terrain
d'entente et mettre fin au conflit.
Cette tentative de conciliation a échoué ; îa
grève, qui dure depuis plusieurs mois, a été
causée par rintroduction de métiers autoroa-
• tiques dans les établissements de tissage.
Pataud en justice de paix
Paris, 14 août.
Aujourd'hui sont venues devant le juge de
pai?; du. 10° arrondissement les trois actions
. en dommages-intérêts intentées à M. Pataud,
secrétaire du syndicat des électriciens, par
MM. Mansueile, artiste de Printania ; Cas-
tel, du petit Casino de Montmartre, et N'oder,
de Botoino.
On se rappelle que mercredi dernier E août,
les électriciens abandonnèrent leur travail sur
Ifordre de Pataud et, pendant deux heures,
Paris fut privé de lumière ; certains théâtres
et oaisinos furent mis de ce fait dans l'impos-
sibilité de donner leur représentation, et les
directeurs, invoquant le cas de force ma
jeure, ne payèrent pas les cachets et le salaire
dos artistes et du personnel.
Mensuelle, Caste! et Noder estimèrent que
Pataud abusait et, le rendant responsable o»
leurs «vcnUnes. lui intentèrent séparément
1.'Klions mii .vont venues aujourd'hui de
vaut le tribunal de simple police.
L'affaire, qui est soumis© aux préliminaires
de la conciliation, n'a pu être plaidé e au
fond ; les parties ont tout simplement exposé
leur demande.
' Pataud, en villégiature au bord de l'Océan
était représenté par tin de ses amis, M. Za
m m ; Mansualle était assisté de M" Mazct, son
avocat ; MM. Noder et Cartel se présentaient
w :iLs ; notons qu* Caste! avait procuration
de tout le pervtuinrf du Casino do Montmar
ltv.
Dnns un fjréw raplile ^xpc.fîé de la demande
M" Ala-r.et a soutenu (p;e Pataud ne peut son
tenu' qu'il stt4 .5Sel qui mettent fin à sa mission diplomatique.
— M. Pichon vient de quitter Paris, allant en va-
cances, mais 11 conservera la direction de son dé-
partement.
nouvres. 14 août,
nngem' Burscss a renoncé i sa tentative
inawrsée de. la Manche.
Z> trois Heures 0e M8*. tt est sorti de »
cause du mauvais état do la mer.
BnlletinFinamjm
Paris, 14 août.
Ou avait quelque appréhension sur la tenue
du marché d'aujourd'hui ; celait un jour du
réponse des primes et Ha veille de doux i h u nage.
PERG EPT EURS
On été nommés percepteurs :
A Ohâteau-Thierry, 8" classer -M-.-Deumergue per-
cepteur â Gourdon (Lot), 2" classe; à Règles (Gi-
ronde), hors classe, M. Floutier, percepteur a Rodez
Ire classe; a Rodez, Ire classe, M. Bousquet per-
cepteur d'Aubin. 2' classe; à Castres (Tarn) ire clas-
se, M. Cérô, percepteur de Rabastcns (Tarn)- à
Saint-LaurentHde-la-Salanque ('Pyrénées-Orientales)
Ire classe, M. Simian, percepteur de Tonneins T
classe; à Rabastens (Tarn), £• classe. M. Brust'ier
percepteur d'Elne (Pyrénées-Orientales); a Montas^
truc (Haute-Garonne), 2" classe, M. Labro percep-
teur d'Aspet, (Haute-Garonne) ; à Laugeac (Hautô-
Loirej, 2" classe, M. Brugniau, percepteur de Nant
(Aveyron), 2' classe; à Tonneins, 2" classe, M Pi-
neau, percepteur de Saint-Macaire (Gironde) 9
classe; à Elne (Pyrénées-Orientales), 2e classe ' M
Géraud, percepteur do Lavelanet (Ariège) • a Aspet
(Haute-Garonne), 2' classe, M. Lençon. percepteur de
Mézin (Lot-et-Garonne). 3* classe; à Caylns (Tarn' 1
2* classe, M. Gorce, percepteur du Slas-d'Aztl (Ariè-
ge), 2" classe; à Labastide-de-Sérou (Ariège), de 2*
classe, M. de Chambon, percepteur de Mon'tréieau
(Haute-Garonne), 3* classe; à Salbris (Loir-et-Cher)
2* classe, M. Moretti, percepteur cle Foulayronno
(Lot-et-Garonne), 3- classe; à Saint-Macaire (Giron-
de), 2" classe, M. Amoureux, percepteur du Passage
(Lot-et-Garonne), 3' classe: à Lavelanet (Ariège) 3*
classe, M. Lestel, percepteur à Bélesta Ariège), 3'
classe.
A Mézin (Lot-et-Garonne), 3' classe, M. Fabre, per-
cepteur de Castelnaud (Lot-et-Garonne). 3" classe; à
OulchS'-le-Château (Aisne), 3' classe, M. Bourdté, per-
cepteur de Saint-Laurent (Haute-Garonne), 3' clas-
se -, à Saint-Laurent, 3" classe, M. I>aconde, percep-
teur de Villecomtal (Gers), 3" classe; à Montréjcau
(Haute-Garonne), 3" classe, M. Tayan-Rogô, percep-
teur de Saint-Paul-de-Sarrat (Ariège). 3" classe; A
Foulayronnes (Lot-et-Garonne), 3* classe. M. Valdy,
percepteur de Pujols (Lot-e-Garonnc), 3' classe; S ,
Castelnau (Lot-et-Garonne), 3* classe. M. Raynal,
percepteur de Laugnac (Lot-et-Garonne), 4" classe;
au Mas-d'Azil (Ariège). 3' classe, M. Cathala, per-
cepteur de Sentein (Ariège), V classe; a Chapelle-
Saint-Géraud (Ariège), 3' classe, M. Savès. percep-
teur de Ca.jarc (Lot), 4" classe; à Cajarc, 3" classe.
M. Santelll, percepteur de Candebronde (Aude), 4"
classe; à Saint-Paul-de-Jarrat (Ariège), 3' classe. M.
MonrouK, percepteur de rermiguères (ryrénées-
Orientales), 4- classe; à Passage (Lot-et-Garonnei, S
classe, M. Bouan, percepteur cle Sos (Lot-et-Garon-
ne), 4- classe; à viUecomtal (Gers), 4' classe, M. Bon-
net, percepteur de Varcilles (Creuse), 4" classe; a
Sos (Lot-et-Garonne), 3' classe, M. Lion, percepteur
de Fauguerolles (Lot-et-Garonne), 4" classe; à Bé-
lesta (Ariège), 3 1 classe, M. Dulont, secrétaire en
chef de la sous-préfecture de Bagnèrrs-de-Bigorre.
A Allemand-du-Dropt (Lot-et-Garonne), V classe,
M. Bournier, adjudant au 65' de ligne; à Formiguè-
res (Pyrénées-Orientales), 4' classe, M. Lefrançois,
adjudant au 103* de ligne; à Béni-Bocage (Calva-
dos), M. Fabre, percepteur surnuméraire rte l'Oud;
à Fauguerolles (Lot-et-Garonne), 4" classe, M. Bru-
net, sergent à la 9' section des secrétaires d'état-
major, à Caudebrande (Aude), 4' classe, M. nu-
guine, adjudant au 18' bataillon d'artillerie à pied;
à Laugnac (Lot-et-Garonne), 4' classe, M. Decorse,
aeliudant au 155'- de ligne; à Sentein (Ancge). «'
classe, M. Royot, adjudant au 19' dragons.
TUÉE PAR UN TRAIN
0e notre ccxrrestpondant particulier :
Albi, 14 août.
La dame Pha.ra.mond. âgée de G5 ans .habi-
tant les Combalets, SUT la route d'Albi à Va-
lence, a été tuée jeudi par un convoi du che-
min de fer départemental.
Cette brave feimime gardait des oisons dans
un oliamiP voisin de la voie ; tout à coup, elle
s'aperçut qu'un des volatiles manquait au
tiroupeati ; ef.e se mit à sa recherche et était
occupée à fouiller la haie, à un contour de ta
route lorsque, le train arrivant, elle fut tam-
ponnée et traînée un moment.
Le mécanicien arrêta le convoi et s'em-
pressa d'aller au secours de la victime, qu'on
releva sans blessures apparentes et qui ré-
clamait l'oison égaré.
La dame Pharamond fut reconduite a ôon
domicile, où elle extpirait moins de deux heu-
res après à la suite de lésions internes pro-
duites par le choc ; M. le docteur Bouisn«re.
médecin de la C. F. T., monté aux Combalet -3
par ie train suivant, ne put constater que le
décès.
CARNET
Ces jours derniers, ont eu lieu, au milieu d'une
nombreuse et tournante afffOCnec, en l'église «H
Croûte, près Plaisance, les obsèques de la maïqulst
de Boris, née de Cassagnac.
La marquise de Boris était la ntlo de M. LfOjpoM
de Cassagiiac, décédé, cousin geimain do M l'an»
(te Cassaguac. Elle avait épousé le marquis de l'ons,
oommandant d'inlant.ei-i.» de marine, ci.et d'ur.e dos
plus .'incirunos familles do Provence; elle i:.'.s;c un
fils, a peine âgé de 2 MM.
Née dans le Gers, où sa famille JI t.mjour-* \':;:a.
Mme do Boris 6U\tt aimée par tous c«vx qu! la
connaissaient; aiisil, est ce t'4v*m.'i.>se au* !*'> popu-
lations avoiilnantea ont tenu a duiner s unité »»
fiiiclllo les marques de t?. plus prxjn.ede jymwthle.
Nous tdressoi'j, 1 notre tour » selle cl, e' en wir-
ilu.li'er au (cui>mtn.lmt a> Boris et » Jumo I.e.»poin
iamedi 15 Août 1908
i"st 2' degré
DANS TOUTES LES PHARMACIES.
-r""i>'p~ôT : Ph" Gaîlîen. Callors>
- pa ,,
ï^' ÏAUZerte, pli" Correch.
l( 0c correspondant particulier ;
P* 11 Lourdes, 14 août.
jjUOUIlG, BORDEAUX, VALF.NCE, L'ECOSSE
^niripiion. — Français, Alsaciens, Espa-
k'^iWwuis, Italiens, Croates, sont accou-
, 'nurdcs pour assister à ia (fraude fête
Es à ,„P de l'Assomption.
«SûtiC'Ve vues, dans les ailées verdoyantes,
nra* ',,«, on entend parler toutes les lan-
» ('r° t'oit t°us l€S costumes, depuis les
M* 011 rfps bariolées du piper écossais, jus-
»atnl'es des Espagnoles et aux bot-
Etes Cro»Jfirue cette année la fête de l'As-
On P* 11 a Lourdes va être une fête inter-
, pèlerinages organisés, de nom
isolés arrivent à toute heure
E (yjtf* -înTillS lsurnes arrivern a, i/uuie meure
fefl»x p,ins ordinaires. On prévoit pour de-
Su- lfS ne affluence d'environ vingt mille per-
tonnt' 5 ' nir la procession aux flambeaux a
Hisr fârvliée à cause de l'orage qui a éclaté
îff/t eiw| violence inouïe dans la montagne.
avec Iniênt, vendredi matin, les nuages „m „r7» i#À # uo,meur - av , a . 11 jeu
rfle-itr^Atl ha lavés par le vent et le soleil est ,c , am Paen« de 18/0-71 comme sous^ieuten
! Jienl été S-^Zu s d'oriiiilerae ; il sortait de l'Ecole polyteelmi
» ., i TS' MU. «TI„HA.. «H moment de la déclaration die guerre :
eii'rie Vendéenne en route. Mlle Stépha-
ULiteau. la ieune Vendéenne venue à pied
je " „les et dont nous avons relaté la mer-
rWL* guérison, a quitté Montautoan en
* liante santé, se dirigeant sur Vie Elle
!M rornpagne vont revenir en Vendée par le
wjL chemin, c'est-à-dire Riscle, Aire, Ba-
La&gon, Bordeaux, etc.
LE KOI D'ESPAGNE A LOURDES
je bruit a couru^ces j ours f derniers que le
'd'Espagne Alphonse XIII allait venir à
^jesou'à présent ce bruit semble dénué
(nient, puisque le souverain,
de
actuelle-
Hr
Cependant, les Lourdais ne perdant pas
^pjjir d'acclamer, an cette année du Cin-
|C ;; ' l! - taiatre le jeune souverain espagnol.
P. H.
la Colonel Cahuzac
M«nis avoua f« rng,r«t d'apjavmdire ta mort
-
sion.
Graves Avaries à m Cuirasse
Toulon, 15 août.
L'amiral Germinet, qui est au golfe Juan
avec la troisième division de l'escadre, a té-
légraphié au port de Toulon de préparer d'ur-
gence le bassin pour recevoir le cuirassé
Suffrcn, ancien vaisseau-amiral, qui a d
Samedi
•-•
OBLIGATIONS
ViUo de Paris 1865 4 %
— 1869 3 %
— 1871 3 %
— 1675 4 %
— 1876 4 %
— 1S92 2 1/2 %
— 1894-1BB6 2 1/2 %
— 1890 2 %
— 1904 2 1/2%
1905 2 3/4 %
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Londres
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Espagne (court)
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BOURSE DE TOULOUS15
Fonds d'Etat français.— 3 % Porteur, 96 15; Amor-
tissable, 9 710; Obligation tunisienne, 460; Mada-
gascar 2 i, 82.
Fonds d'Etat étrangers. — Hongrois 4 % 94 80;
Russe 3 % 1891, 74; 4 «' 1889, 86 50; Consolidé 4 %
Ire série, 8S 35; Extérieure estampillée, C. 40, 98 50;
Egypte unifiée, 103 90; Chinois, 9S 20.
Valeurs diverses (actions). — Mines de Carmaux
ex-coup. 56, 1,850; Epargne ex-coup. 18, 215; Est,
930; Paris-Lyon-Méditerranée, 1,365; Nord, 1,707;
Midi, 1,165; Orléans, 1,367; Ouest, S30; Saragosse,400.
Obligations diverses. — Tramways F. Pons 4 %.
480- Grands Cafés 4 %, 495 25; Ville de Paris 1S65,
542- 1871, 404; 1892, 3G5 ; 1898 , 426; Communales 1S79,
480; 1899, 456; Foncières 1879, 504; 1903 tout payé,
495 50; Est ancienne 3 % 444; Midi ancienne 3 %,
440 50- Nord nouvelle, 440 50; Ouest nouvelle, 430 50;
Paris-Lyon-Mèditerranée ancienne, 440; Nord-Espa-
gne ire série estampillée, 380; Saraogsse ancienne
2* hypothèque, 3S9; Lombarde 3 ",!, ancienne, 289 25;
Andalous 3 %, 2' série, estampillé, 275.
Changes. — Espagne, les 100 pesetas, 88 60.
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goutte chroniq.par l'Electrolyse. 9,r.Rivals. Toulouse.
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Tculy, 11, rue de la Poste, Toulouse.
MARCHÉ DU HAVRE
Du 14 août.
Cotons. — Janvier 1909 , 00 87 ; février, 61) 75 ;
mars, 60 75 ; avril, 60 62 ; mal, 60 62 ; Juin, 60 50 ;
juillet, 60 37 ; août, 66 25 ; septembre, 64 25 ; octo-
bre, 62 62 ;novembre, 61 62 ; décembre, 61. Tendance
soutenue. Ventes, 2.400.
Cafés. — Janvier 1909, 38 25 ; février, 38 25 ; mars,
38 25 ; avril, 38 ; mal, 38 ; juin, 38 ; Juillet, 38 ;
août 39 50 ; septembre 1908, 39 50 ; octobre, 38 50 ;
novembre, 38 50 ; décembre, 38 50. Tendance calme.
Ventes, 2.000. . „ ,
Laines. — Cr. Plata : Janvier 1909, 160 ; février,
160 ; mars, 160 ; avril, 160 ; mai, 160 ; juin,
Juile't, 160 ; août, 160 ; septomhro 1908,
bre, 161 ; novembre, 161
( ' ' i I ' M J
MARCHE DE PARIS
DU 14 août.
Farines. — Courant, 31 15; prochain, 31 15; sep-
tembre-octobre, 31; 4 derniers, 31; 4 de novembre,
31 2U; tendance soutenue.
Blés. — Courant, 22 75; prochain, 23 15; septembre-
octobre, 23 20; 4 derniers, 23 50; tendance calme.
Colza. — Disponible en cuves à nu, 7 875; courant,
78 75; prochain, 79; 4 derniers, 79; 4 premiers. 76 50;
tendance faible.
Lin. — Disponible en cuvfs à nu. 59; courant,
5 875; prochain, 57; 4 derniers, 56 25 ; 4 premiers,
54 75; tendance soutenue.
Alcools. — Disponible, 46 25; courant, 40 25; pro-
chain. 42 25; 4 derniers, 38 25 ; 3 d'octobre, 37; 4 pre-
miers, as 25; tendance calme; stock, 37,075; circu-
lation, 26 25.
Sucres. — Courant, 30 125; prochain, 30 25; 3
d'octobre, 29 375 ; 4 d'octobre, 28 25 ; 4 premiers,
2 875: tendance ferme; roux cuites, 26 625; autres
jets, 26 625; raffinés. 60 50.
MARCHE DE BORDEAUX
Du 14 août.
Blés .— Calmes, mats bien tenus. On cote : par
100 kilos, gares départ, Garonne, 22 50.
Farines. — Premières fleurs à cylindre, 33 50;
premières marques, 33 25; marques a meules, 32 25.
Sons et repasses. — On cote : sons gros, 15; ordi
naires, 1 450; repasses fines, 16; ordinaires, 14 50.
Maïs. — Roux Plata disponible, 19 50 les 100 ki-
los; Cinquantini supérieur, 22 fr. logé.
Avoines. — En hausse. Grises Poitou, 18 50; Bre-
tagne grises, 18 25; Algérie, 18.
Seigles. 17 50.
Orges, 18 50 ; Algérie, 18 20 les 100 kilos.
HAUTE-GARONNE
Toulouse, le 14 août.
Céréales. — Blés fins vieux, 18 fr. 50; blés ffnj
nouveaux, 17 fr. 75 à 18 francs les 80 kilos; blés ml-
ttdins fins. 16 50; ordinaire, 16 seigle pays, les
75 kilos, 12 à 13 50; orge, les 60 kilos, 9 50 h 10-
avoine, les. 50 kilos, 8 75 a 9; maïs blanc les 75 kn
12 à 12 50 ; haricots, l'hectolitre, d© 25 à 26; fèves)
les 65 KU., de l 250 à 13; vesces noires, les 80 kil., 20.
Farines et issues. — Minot lleur.les 122 kilos,
41 tr. ; minot extra ou premières, les 122 kilos,
39 fr. ; R. G. les 100 kilos. 17 50 à 18; repasses, 15 a
16. les 100 kilos ; sons, 1 350 à 14, les 110 kilos.
Graines fourragères. — Trèfle, les 100 kilos 150
à 155; luzerne (sainfoin du pays), de 120 à 135 -,
Marché au fourrage. — Foin, de 4 à 4 40; sainfoin
lro coupe ipouveau), 4 30 à 4 60 ; 2" et 3' coupes, Si
3 50; paille blé, 2 40 à 2 80; paille avoine, l 80 a 2,
le tout les 50 kilos.
Bois à brûler, les 50 kilos, de 1 35 a 1 40.
Communales
ne...
Foncières 1B79........
— 1883
— 1885..-,...
— 1895
— 1903
BOne-Guelma
Est-Algérien
Est 3 % ancienne...
Midt 3 % ancienne.,
Nord 3 % ancienne.
Orléans 3 % ancien;
Ouest 3 % ancienne ,
Ouest-Algérien
P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)....
Panama lots
Panama lots libérés '.
Suez 5 %
Autrichien 3 %, 1" hypoUièque...
Lombarde ancienoe
Nord-Espagne
Portugais
Saragosse
542 ..
543 ..
404 ..
548 ..
546 ..
365 ..
365 ..
407 ..
440 75
'398 ..
4SI) ..
504 ..
399 50
445 ..
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432 50
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432 50
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390 25
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365 ..
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443 50
395 ..
480 50
502 ..