Sam3* 1" Ao-it i"
ISTRATIOM s Tralcmse» Mm Roquslaine, wsfssmaaws asw tjara*B»wM . . ^WUMHI »wiU4iJ ggtt i&Jbt»?guR«rakemt9 partent SM «« 41g? tstam/t^M 38s «o*» tih « m * M *• M - ÉDITIONS fU&GIONAXJBS toi Jwij'i'im, ©w*«9sa, Caurfaf | Ta»"», Jtadfet «âmsfl, S^^M-sr-^ ————— — • • • « * * O ïç : » ^ » £ » • « » • *.':.p $es» A«c»ao»s et K*eîsresas ncnt- ils que le Retrait <strong>de</strong> nos troupes pour récent- dé d'eu 1° mencer ? N'oublions pa la révolte disaient au soldats français s'étaicr Franee, et que l'heure < le joug <strong>de</strong>s diables d'Oc les piacaards <strong>de</strong> le que tous les parqués pour la enue <strong>de</strong> secouer X... L'EFFET DES GRÈVES Les ouvriers <strong>de</strong> Saint-Omer auront ga- gné à l'agitation révolutionnaire <strong>de</strong> quel- ques-uns d'entre eux <strong>de</strong> se voir privés d'un débouché <strong>de</strong> travail par la fermeture défi- nitive <strong>de</strong> l'une <strong>de</strong>s principales fabriques <strong>de</strong> pipes. La fabrique <strong>de</strong> pipes Au<strong>de</strong>bert vient, en effet, d'être fermée clans les conditions sui- vantes : Saisi <strong>de</strong> revendications inacceptables par une partie <strong>de</strong> son personnel, M. Au<strong>de</strong>bert <strong>de</strong>manda un délai' <strong>de</strong> huit jours pour es- sayer <strong>de</strong> trouver un compromis. Les chefs du syndicat répondirent par la grève im- médiate et entraînèrent dans ce mouve- ment tout le personnel <strong>de</strong> l'usine. Devant cette attitu<strong>de</strong>, apprenant, par ailleurs, que la majorité <strong>de</strong> son personnel était affiliée à la C. G- T., ce qui lui ôtait toute illusion sur la possibilité d'une entente à l'amia- ble, M. Au<strong>de</strong>bert renonça à continuer les pourparlers. En dépit <strong>de</strong> l'intervention <strong>de</strong> M. Ringol, sénateur, maire <strong>de</strong> Saint-Omer, et d'une proposition d'arbitrage du juge <strong>de</strong> paix, M. Au<strong>de</strong>bert déclara que si dans la hui- taine le travail n'était pas repris, il fer- merait définitivement son usine, tandis qu'il promettait <strong>de</strong> reprendre les pourpar- lers dès que la cessation injustifiée du tra- vail aurait pris fin. Le sixième jour, aucun ouvrier ne s'é- tant présenté pour reprendre le travail, M. Au<strong>de</strong>bert a fermé définitivement son usine. Ainsi disparaît la <strong>de</strong>rnière maison d'une industrie jadis florissante à Saint-Omer. ~_ 1 \ bout <strong>de</strong> moyens, on appela du To ikin 1 bataillon mixte, 2 compagnies du 9* colonial 1 Hanoï et 2 compagnies <strong>de</strong> tirailleurs. On ihida ces <strong>de</strong>ux compagias blanches à Qui- iUone, et les compagnies jaunes se promenè- fent par les chemins, dispersant, à coups <strong>de</strong> fjresse ou <strong>de</strong> baïonnettes, les manifestants qui felstàteflt trop..., et tirant, sur ceux qui, rfprès la troisième sommation, ne se disper- saient, pas. >Triste guerre, qu'une guerre contre <strong>de</strong>s mendiants qui, à l'approche <strong>de</strong>s troupes, se Bàfctem à genoux et l'ont <strong>de</strong>s « laïs ! » On s'empara <strong>de</strong>s meneurs, on coupa <strong>de</strong>s têtes à Qniniione, les tribunaux annamites fonction- nèrent avec la cadouille et la question. ..Un lettré, Phan-Chau-Trinh, s'était fait 1-ïlme <strong>de</strong> la révolte, répandant <strong>de</strong>s manifes- AVÎATÎON S'il est une question qui soit essentiel- lement d'actualité, c'est bien celle <strong>de</strong> la navigation aérienne : <strong>de</strong> tous côtés, en effet-, l'homme s'efforce à la conquête <strong>de</strong> l'air. Hier, c'était Santos-Dumont et Jul- liot ; aujourd'hui, c'est Farman, c'est Delà grange, ce sont les frères Wright, en aéro- plane ; c'est le ballon République en Fran- ce, c'est le Zeppelin en Allemagne. Le moment est donc venu <strong>de</strong> parler <strong>de</strong> cette question <strong>de</strong> la navigation aérienne, qui est peut-être la locomotion <strong>de</strong> <strong>de</strong>main. D'ailleurs, non seulement c'est le moment, mais encore c'est la saison : tout le mon<strong>de</strong> est à la montagne, à la mer, aux champs, pour mieux respirer cet air à travers le- quel, bientôt sans doute, nous nous élan- cerons vers nos villégiatures à venir. Il est certain que, même si le "règne ani mal n'avait pas comporté les oiseaux, l'homme aurait eu, cependant, le désir <strong>de</strong> s'élever dans l'atmosphère : la vue <strong>de</strong>s feuilles emportées par le vent, l'observation <strong>de</strong>s nuages, tantôt accrochés au flanc <strong>de</strong>s montagnes, tantôt planant dans le ciel, lui en auraient donné le désir, comme lui donnèrent le désir <strong>de</strong> se lancer sur l'eau les morceaux <strong>de</strong> bois flottants qui s'é- chouaient sur la rive. Mais ce qui a dû tenter le plus l'audace humaine, c'est l'observation du vol <strong>de</strong>s oi- seaux. Ramené à terre, l'oiseau a sensible- ment la même <strong>de</strong>nsité qu'un mammifère : du moment qu'il s'enlève par le mécanis me <strong>de</strong> ses ailes mues par sa seule puis sance musculaire, pourquoi l'homme ne s'élôvoraiMl pas, lui aussi ? Malgré tous ses efforts, il n'y est cepen dant arrivé, pour la première fois, qu'à la fin du dix-huitième siècle, en 1783, et encore n'est-ce pas par un effort dynami que d'ailes battantes, mais par une action statique qui soulevait dans l'air un globe d'étoffe plein <strong>de</strong> gaz léger, ce qui a valu à ces appareils le nom d'aéïo.ïfaf. C'est à <strong>de</strong>ux Français, les frères Montgolfier, que revient la gloire <strong>de</strong> la conquête <strong>de</strong> l'air Mais, s'élever dans l'air et y rester, passivement, le jouet <strong>de</strong>s vents, ne suffi sait pas à notre ambition : il fallait pou voir se diriger à son gré dans l'atmo phère, en un mot, pouvoir y naviguer, en faisant intervenir une énergie mécanique Le premier ballon dirigeable fut réalisé par un autre François, Giffard, en 185 . et la solution complète fut encore donnée par un <strong>de</strong> nos compatriotes, le colonel Re na.rd, qui, en 1886, immortalisa son nom en réalisant, avec le dirigeable militaire la France, le premier voyage aérien «n cir cuit fermé et en donnant les principes ma thématiques rigoureux <strong>de</strong> la navigation aérienne. Depuis lors, le dirigeable a pros pérô : aujourd'hui, il est. presque courant Mais l'homme est' allé plus loin ; il voulu se débarrasser <strong>de</strong> cette enveloppe encombrante quoique bien utile, pleine <strong>de</strong> gaz léger, qui le soutenait sans effort dans l'air, mais qui l'empêchait <strong>de</strong> ressembler à l'oiseau : il a voulu enlever un appareil tiziw ïoierd nue Vair, et il y est arrivé. San tos-Dumohtî Farman, Delagrange ont réa- lisé ce bel exploit et ouvert en grand la porte <strong>de</strong>s recherches nouvelles, en nous montrant la route <strong>de</strong> l'aviation. Un appareil d'aviation est donc un ins- trument, qui, à l'inverse du ballon, est pins lourd que l'air, et qui, utilisant la résis- tance <strong>de</strong> cet élément au mouvement d'une paroi <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> surface, s'appuie sur cet air pour s'y élever et s'y mouvoir. Lé voya- geur qui prend place dans ce véhicule aé- rien se nomme un aviateur. C'est <strong>de</strong>s appareil d'aviation que nous allons d'abord entretenir nos lecteurs ; ce sont, eux qui réalisent les progrès les plus rêat nta et les plus audacieux en matière .'galion aérienne. Ils se classent, -mes, en trois catégories : ; appareils à ailes battantes, imi- tant le vol <strong>de</strong>s oiseaux : ce sont les orni- thoptères (qu'on appelle aussi orthoptè- res) ; 2" Les appareils qui s'élèvent dans l'air sous l'influence sustentatrice d'une hélice _ ixe vertical, dont l'effort tend à soulever directement le poids auquel elle est fixée ; rtains jouets d'enfant fonctionnent sur ce$>rincipe : ce sont les hélicoptères ; 3" Enfin les appareils 'qui « glissent » sur l'air en utilisant la résistance <strong>de</strong> cet élément sur une large surface plane, et qui ne peuvent s'élever qu'en s'avancant en mémo temps : Jours conditions do sus- tentation rappellent celles du cerf-volant : ce sont les aéroplanes. C'est l'aéroplane qui, seul jusqu'ici, a donné <strong>de</strong>s résultats décisifs. C'est donc par lui que nous allons commencer. Pour bien faire comprendre comment un aéroplane se soutient dans l'air, il faut regar<strong>de</strong>r ce vieux joujou, aujourd'hui <strong>de</strong>- venu un instrument merveilleux <strong>de</strong> recher- che scientifique : le cerf-volant. Qu'est-ce qu'un cerf-volant ? C'est un panneau <strong>de</strong> papier ou d'étoffe légère, tendu sur un cadre <strong>de</strong> bois, également très lê- er. L'appareil pèse un certain nombre da kilogrammes, qui constituent son poids, que nous représenterons par la lettre P. Ce poids est une force qui tend à le faire tomber vers la terre. D'autre part, le vent exerce sur sa sur- face une certaine pression, que nous appel- lerons F, et qui s'exerce en un noint <strong>de</strong> l'ins- trument appelé « centre <strong>de</strong> poussée ». Cette force tend à emporter le cerf-volant ; mais celui-ci est retenu par la tension <strong>de</strong> la la corda qui te retient au sol- Cette tension est une. force que nous désignerons par la lettre C. Ainsi trois forces agissent sur la sur- face <strong>de</strong> notre engin : son poids P, la force du vent F et la résistance <strong>de</strong> la cor<strong>de</strong> C. L'appareil étant exposé obliquement au vent, l'effort <strong>de</strong> celui-ci se décompose en une force verticale qui lutte directement contre le poids P du système, et qui tend le soulever, et une force opposée à la direction <strong>de</strong> la cor<strong>de</strong>, force annulée par la résistance <strong>de</strong> celle-ci. La force verticale fera donc enlever l'appareil ; mais, à me- sure qu'il s'enlève, il porte aussi un poicbi <strong>de</strong> plus en plus grand <strong>de</strong> ficelle déroulée : son poids total augmente donc ; <strong>de</strong> plus, il s'incline sous l'action du vent, et cette inclinaison diminue la valeur <strong>de</strong> la força verticale exercée par celui-ci, force qui <strong>de</strong>- viendrait nulle si le cerf-volant se présen- tait au vent par sa tranche. Donc, il arrive un moment où le cerf-volant sera en équi- libre exact sous l'action <strong>de</strong> ces trois for- : son poids total P, la pression du vent F et la résistance <strong>de</strong> la cor<strong>de</strong> C : alors l'instrument cessera <strong>de</strong> monter et se tien- dra immobile dans l'air, tant que les trois forces qui s'équilibrent sur lui conserve- ront la même valeur. Mais si l'une <strong>de</strong>s forces vient à varier, aussitôt l'équilibre est troublé. Si le vent augmente d'intensité, la force verticale P augmente et l'appareil se soulèvera davan- tage ; si, au contraire, le vent fait défaut, la force P, celle qui soulève le poids <strong>de</strong> l'.appareil, s'annule aussi, et le cerf-voîan* tombera. Et maintenant, quelle analogie y a-t-il entre ce joujou et l'aéroplane ? Il y a plus qu'analogie, il y a i<strong>de</strong>ntité. Nous allons le voir tout <strong>de</strong> suite, et les enfants vont nous en fournir la meilleure démonstration. Enlever un cerf-volant quand il y a bonne brise est chose aisée. Mais quand il n'y a pas <strong>de</strong> vent, comment faire ? Les ga- mins ne se laissent pas arrêter par une aussi mince difficulté. Il n'y a pas <strong>de</strong> vent ? Eh bien ! ils en font, et ils en font en cou- rant à toutes jambes et en tirant leur cerf- volant <strong>de</strong>rrière eux. On voit alors leur jou jou s'enlever en l'air, d'autant plus haut qu'ils courent plus vite, et <strong>de</strong>meurer en- levé tant que- les jambes du petit coureur lui permettent <strong>de</strong> maintenir son allure. Un aéroplane ne fait pas autre chose : seulement il remplace la course à pied et le remorquage à la ficelle par une vitesse <strong>de</strong> propulsion, qui lui est fournie, par un moteur léger et une hélice ; c'est sous l'im- pulsion <strong>de</strong> cette hélice qu'il s'enlève, com- me le cerf-volant remorqué <strong>de</strong> tout à l'heu- re. Et alors, si toutes les forces, si les di- mensions <strong>de</strong> l'appareil et le régime du mo- teur sont bien calculés, l'afcaplane, Gomma le cerf-volant, sera en équilibre sous l'ac- tion <strong>de</strong> son poids, <strong>de</strong> la résistance <strong>de</strong> l'aie qui s'exerce sur sa surface, et <strong>de</strong> l'effort <strong>de</strong> propulsion <strong>de</strong> son hélice. On le voit : c'est d'une remarquable sim- plicité ; mais il y a loin <strong>de</strong> la théorie à lai pratique, et, pour réaliser cette chose si simple, il a fallu que te génie humain sur- montât d'invraisemblables difficulté:. A. POUGET. Sous-Préfet condamné Coi-tf, 14 août. Aux élections au conseil général, à Moro- sa.flia (Corse), on reprocha à M. Ortoli Valè- re sous-préfet <strong>de</strong> Corte. aujourd'hui à Caîvi, d'avoir, en uniforme, fait une double tournée dans les communes du canton, en rcconiman-- dant le candidat officiel, docteur Valentini. L'adversaire <strong>de</strong> celui-ci, M. Gianetti, fut élu ; il assigna aussitôt le sons-préfet <strong>de</strong>vant le tribunal <strong>de</strong> Corte, affirmant qu'il y avait eu tentative <strong>de</strong> corruption électorale à sou détriment. Le sous-préfet répondit en proposant la ré- cusation du prési<strong>de</strong>nt, du tribunal, M. Buraz- zo ; le tribunal proclama le mal fondé <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du sous-préfet, et te condamna à 1.000 francs d'amen<strong>de</strong> ; les choses en se- raient là. L'Organisation <strong>de</strong>s Chambres Go Commerce .Paris, 14 août. Incessamment' paraîtra au journal oftlcid le rapport, adressé par M. Crup.pl, ministre du commerce, au prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République, sur la nouvelle organisation <strong>de</strong>s chambres a« commerce, en apolication <strong>de</strong> la loi du 19 fé- vrier 190S et <strong>de</strong> tous tes décrets concernant les différentes chambres <strong>de</strong> commerce et l«» <strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés