Samedi |5 <strong>Août</strong> Ît08 i u i un il 1 nii'ii wwrj—nrr1^'1'7 "iNPn l'hi^ii^i'iii 1 1 nui'i'ii chambras consultatives <strong>de</strong>s arts et manufac- tures, i On sait crue la loi du 19 février <strong>1908</strong> a pro- fondément modifié le régime électif <strong>de</strong>s cha.mibres <strong>de</strong> commerce et <strong>de</strong>s chambres con- sultatives <strong>de</strong>s arts et manufactures en subs- tituant le suffrage universel <strong>de</strong>s commer- çants à l'ancien corps électoral. Elle prévoyait en mémo temps la formation <strong>de</strong> catégories professionnelles. D'après l'article 3, les sièges d'une chambre sont répartis .soit entre les industries ou grou- pes d'industries et les comnnerces ou groupes <strong>de</strong> professions commerciales, soit entre les groupements comprenant à la fois <strong>de</strong>s pro- fessions industrielles ou <strong>de</strong>s professions com- ïmerciales, en tenant compte, dans chaque cir- conscription, du montant <strong>de</strong>s patentes, <strong>de</strong> la population active et <strong>de</strong> l'importance écono- mique <strong>de</strong>s industries ou groupes profession- nels. Pour procé<strong>de</strong>r au classement professionnel et à la répartition <strong>de</strong>s sièges, lia loi a institué «ne commission composée <strong>de</strong>s délégués du conseil général, <strong>de</strong>s tribunaux <strong>de</strong> commerce et do la chambre intéressée. Cette commission locale <strong>de</strong>vait présenter «1rs propositions <strong>de</strong>stinées à servir <strong>de</strong> base au travail du gouvernement ; celui-ci cepen- dant avait la faculté <strong>de</strong> ne pas adopter la division du corps électoral en catégories pro- fessionnelles. Les commissions locales ont été convoquées dès le mois <strong>de</strong> mai et au fur et à mesure <strong>de</strong> l'achèvement <strong>de</strong> leurs délibérations, le minis- tre du commerce en était saisi par les pré- fets. A ce moment, commençait l'œuvre gouver- nementale en elle-même ; M. Cruppi, dans son rapport au prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République, la résume en ces termes : « Sur 143 chambres <strong>de</strong> commerce et 44 chambres consultatives <strong>de</strong>s arts et manufac- tures, qui fonctionnent dans la métropole, 100, à savoir 87 chambres <strong>de</strong> commerce et 13 chaimbres consultatives, ont présenté <strong>de</strong>s propositions <strong>de</strong> classement professionnel, et 87, à savoir 50 chambres <strong>de</strong> commerce et 31 cha»mihres consultatives, ont décidé qu'il n'y avait pas lieu "d'instituer <strong>de</strong> catégories. » Les décisions émises par ces 87 compa- gnies ont été, suivant les dispositions <strong>de</strong> l'ar- ticle 4. rendues exécutoires par <strong>de</strong>s arrêtés tpréfectoraux ; un décret collectif fixe toute fois pour ces 56 chambres <strong>de</strong> commerce le inombre <strong>de</strong>s membres dont elles seront désor- mais composées. » Quant aux propositions relatives aux ca- tégories professionnelles, après avoir été étu- diées par les services <strong>de</strong> mon administration, elles ont été, par application <strong>de</strong> l'article 3, soumises à l'examen du conseil d'Etat. » Ce sont les décrets rendus en conformité <strong>de</strong>s avis émis par la haute assemblée que j'ai l'honneur <strong>de</strong> soumettre à votre sanction. » Dans la formation <strong>de</strong> ces groupements, fil a été fait état, selon le vœu <strong>de</strong> la loi, <strong>de</strong> Sa prédominance <strong>de</strong> diverses industries qui font la richesse <strong>de</strong> certaines régions, <strong>de</strong>s inté irêts communs et <strong>de</strong>s affinités dés professions <strong>de</strong>s nécessités <strong>de</strong>s commerces <strong>de</strong> gros, <strong>de</strong>mi- gros et détail et <strong>de</strong> la variété <strong>de</strong> leurs besoins économiques suivant leur développement et les milieux. » La répartition <strong>de</strong>s sièges, dont le nombre a été augmenté, ainsi que cela avait été spé ciflé au cours <strong>de</strong> la discussion <strong>de</strong>vant le Sénat, a été opérée entre les catégories dans wne proportion équitable, en tenant un comp te exact <strong>de</strong> tous les éléments indiqués par le législateur ; c'est d'après ces données que seront dressées, au cours eî.u mois prochain, les listes é le et orales <strong>de</strong>stinées à servir au renouvellement général auquel il doit être procédé en décembre et cette organisation du corps électoral ne pourra être modifiée qu'a- près six années d'application ». M. Cruppi termine ainsi : a H est donc permis <strong>de</strong> dire que désormais l'ensemble du commerce et <strong>de</strong> l'industrie, <strong>de</strong>- tpuis ia gran<strong>de</strong> usine et le haut négoce jus- qu'au petit magasin et au simple atelier, va trouver sa représentation légale dans les chambres <strong>de</strong> commerce et les chambres con- sultatives et il y a tout lieu <strong>de</strong> penser que cette importante transformation imprimera à ces institutions auprès <strong>de</strong>s pouvoirs pu- blics l'autorité do leurs délibérations ». Ce rapport est suivi <strong>de</strong> cent décrets relatifs a <strong>de</strong>s chambres <strong>de</strong> commerce et à <strong>de</strong>s cham- ibres consultatives <strong>de</strong>s arts et manufactures ayant <strong>de</strong>s catégories professionnelles et un décret concernant la composition <strong>de</strong>s cham- bres <strong>de</strong> commerce sans catégories profession- nelles. Dans l'Afripe occUenîale française En Mauritanie Saint-Louis (Sénégal), 14 août. On man<strong>de</strong> <strong>de</strong> Podor que la palmeraie <strong>de</strong> Tidjikdia, fort Coppolani, a été envahie par les Maures dissi<strong>de</strong>nts et qu'on a dû y concen- trer le reste <strong>de</strong>s méharistes du Tagànt, com- mandés par le lieutenant Goispy. On se rappelle les diverses attaques dont fut déjà l'objet ce poste, dont une coûta la vie au regretté Coppolani, et n'avait-on pas eu, pour- tant, le projet d'en faire le chef-lieu <strong>de</strong> la Mauritanie occi<strong>de</strong>ntale î du 5 goût est une fantaisie <strong>de</strong> Pataud, qui a < ammerioé et cessé sur son ordre. L'affaire sera appelée pour étire pin idée au fond le premier mercredi <strong>de</strong> septembre. Ajoutons que les plai<strong>de</strong>urs veulent aller jus- qu'au bout et sont décidés, si — ce qu'ils ne eroient pas — leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> était rejetée, à épuiser toutes les juridictions. Attaque d'un train par <strong>de</strong>s grévistes „ . . . New-York, 14 août. Voici <strong>de</strong>s détails sur l'attaque d'un train »ar <strong>de</strong>s grévistes, commise il y a <strong>de</strong>ux jours dans le district minier d'Albaime. Le train conduisait au travail une équipe d ouvriers n'appartenant pas au syndicat gré- viste, lorsqu'il fut attaqué et criblé <strong>de</strong> balles à quelque distance <strong>de</strong> Blacton. Le conducteur du train, le député Schérif et un ouvrier ont été tués et onze hommes, parmi lesquels plusieurs soldats <strong>de</strong> la mi- lice, formant l'escorte, ont été gravement blessés. C'est grâce au courage du .mécanicien qu'un épouvantable massacre n'a pu avoir lieu ; les grévistes, embusqués <strong>de</strong>rrière <strong>de</strong>s brous- sailles, le long <strong>de</strong> la voie, avaient disposé un gros arbre en travers <strong>de</strong>s rails et étaient prêts, aussitôt après l'arrêt du train, à fusil- ler tous les voyageurs ; mais le mécanicien déjoua leur plan en donnant à sa machine la plus vive allure, sans se soucier <strong>de</strong> l'obsta- cle et en passant heureusement par <strong>de</strong>ssus. Les assaillants se sont réfugiés dans les montagnes.où ils sont poursuivis par les hom- mes <strong>de</strong> la milice ; le gouverneur a envoyé un gros contingent <strong>de</strong> troupes et applique la loi martiale. ta Catastrophe ûe la " Conranna * » ïl est très possible qu'une impru<strong>de</strong>nce pareille ou une autre du môme genre ait été pour quelque chose dans l'acci<strong>de</strong>nt ». Enfin, d'après une version donné© par un eanonnier <strong>de</strong> la Couronne, l'explosion serait due à ce que la pièce <strong>de</strong> canon, qui avait déjà exécuté une série <strong>de</strong> tirs à gran<strong>de</strong> vi- tesse, était très écha.uffée.Quand on itroduisit une nouvelle douille, celle-ci n© put pas en- tier complètement et ce fut en vain que l'on renouvela la tentative ; à la troisième re- prise, voyant que l'on ne pouvait parvenir à mettre l'engin totalement à sa place, on poussa la culasse sur la douille, croyant y parvenir ainsi ; c'est au même instant que se serait produite la catastrophe. SOCIALISTE Les émeutes <strong>de</strong> Seine-et-Oise Corbeil, 14 août. M. Métivier, secrétaire du syndicat <strong>de</strong>s bis- cuitie.rs et délégué à la Fédération <strong>de</strong> l'ali- mentation, a été extrait <strong>de</strong> la prison <strong>de</strong> Cor- heil et conduit au cabinet <strong>de</strong> M. Ilégismanset, juge d'instruction, qui l'a interrogé. Il a été confronté avec plusieurs témoins, notamment avec le capitaine Richemand, avec un lieutenant <strong>de</strong> dragons et avec le maréchal <strong>de</strong>s logis Colombin. Métivier reconnaît avoir dit : « Camara<strong>de</strong>s soldats, souvenez-vous qu'avant d'avoir porté la casaque militaire, vous étiez comme nous <strong>de</strong>s prolétaires, gar<strong>de</strong>z votre sang-froid <strong>de</strong>- vant les ouvriers en grève. » Les témoins ont déclaré avoir entendu dire là l'Inculpé : « Les officiers sont <strong>de</strong>s assassins, jtirez sur eux et ne marchez pas contre nous ». L'accusation relève aussi contre M. Etivier d'autres propos aussi violents visant l'exci- tation à la révolte, au pillage et à l'incendie, refus <strong>de</strong> circuler, etc. , M. Régismanset a interrogé ensuite Bous- iquet, délégué du syndioat <strong>de</strong>s boulangers, le- iquel est assisté <strong>de</strong> M' WUm. Les mineurs <strong>de</strong> Lens Lens, 14 août. Ce matin, la reprise du travail est complète à la fosse 5 <strong>de</strong>s mines d'Ostricourt, où les ou- vriers avaient cessé le trava.il, hier, pour pro- tester contre le renvoi d'un ouvrier. Les dockers <strong>de</strong> La Rochelle La Rochelle, 14 août. La situation entre les gâtions et les doc- kers ne s'est pas modifiée ; le travail a cessé ; .comme hier, le calme règne ; la troupe est cependant consignée. Les tisaaurs du Nord Lille, 14 août . Sur l'initiative dlu juge <strong>de</strong> paix, M. Fre- :ma,ux, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Fédération <strong>de</strong>s fabri •cants <strong>de</strong> toile d'Armentières et représentant . les paîtrons <strong>de</strong>s tissages <strong>de</strong> Planques et d'Ka- i zebrouck, s'est rencontré avec les ouvriers gré- , vistes pour essayer <strong>de</strong> trouver un terrain d'entente et mettre fin au conflit. Cette tentative <strong>de</strong> conciliation a échoué ; îa grève, qui dure <strong>de</strong>puis plusieurs mois, a été causée par rintroduction <strong>de</strong> métiers autoroa- • tiques dans les établissements <strong>de</strong> tissage. Pataud en justice <strong>de</strong> paix Paris, 14 août. Aujourd'hui sont venues <strong>de</strong>vant le juge <strong>de</strong> pai?; du. 10° arrondissement les trois actions . en dommages-intérêts intentées à M. Pataud, secrétaire du syndicat <strong>de</strong>s électriciens, par MM. Mansueile, artiste <strong>de</strong> Printania ; Cas- tel, du petit Casino <strong>de</strong> Montmartre, et N'o<strong>de</strong>r, <strong>de</strong> Botoino. On se rappelle que mercredi <strong>de</strong>rnier E août, les électriciens abandonnèrent leur travail sur Ifordre <strong>de</strong> Pataud et, pendant <strong>de</strong>ux heures, Paris fut privé <strong>de</strong> lumière ; certains théâtres et oaisinos furent mis <strong>de</strong> ce fait dans l'impos- sibilité <strong>de</strong> donner leur représentation, et les directeurs, invoquant le cas <strong>de</strong> force ma jeure, ne payèrent pas les cachets et le salaire dos artistes et du personnel. Mensuelle, Caste! et No<strong>de</strong>r estimèrent que Pataud abusait et, le rendant responsable o» leurs «vcnUnes. lui intentèrent séparément 1.'Klions mii .vont venues aujourd'hui <strong>de</strong> vaut le tribunal <strong>de</strong> simple police. L'affaire, qui est soumis© aux préliminaires <strong>de</strong> la conciliation, n'a pu être plaidé e au fond ; les parties ont tout simplement exposé leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. ' Pataud, en villégiature au bord <strong>de</strong> l'Océan était représenté par tin <strong>de</strong> ses amis, M. Za m m ; Mansualle était assisté <strong>de</strong> M" Mazct, son avocat ; MM. No<strong>de</strong>r et Cartel se présentaient w :iLs ; notons qu* Caste! avait procuration <strong>de</strong> tout le pervtuinrf du Casino do Montmar ltv. Dnns un fjréw raplile ^xpc.fîé <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> M" Ala-r.et a soutenu (p;e Pataud ne peut son tenu' qu'il stt4 .5Sel qui mettent fin à sa mission diplomatique. — M. Pichon vient <strong>de</strong> quitter Paris, allant en va- cances, mais 11 conservera la direction <strong>de</strong> son dé- partement. nouvres. 14 août, nngem' Burscss a renoncé i sa tentative inawrsée <strong>de</strong>. la Manche. Z> trois Heures 0e M8*. tt est sorti <strong>de</strong> » cause du mauvais état do la mer. BnlletinFinamjm Paris, 14 août. Ou avait quelque appréhension sur la tenue du marché d'aujourd'hui ; celait un jour du réponse <strong>de</strong>s primes et Ha veille <strong>de</strong> doux i h u nage. PERG EPT EURS On été nommés percepteurs : A Ohâteau-Thierry, 8" classer -M-.-Deumergue per- cepteur â Gourdon (Lot), 2" classe; à Règles (Gi- ron<strong>de</strong>), hors classe, M. Floutier, percepteur a Ro<strong>de</strong>z Ire classe; a Ro<strong>de</strong>z, Ire classe, M. Bousquet per- cepteur d'Aubin. 2' classe; à Castres (Tarn) ire clas- se, M. Cérô, percepteur <strong>de</strong> Rabastcns (Tarn)- à Saint-LaurentH<strong>de</strong>-la-Salanque ('Pyrénées-Orientales) Ire classe, M. Simian, percepteur <strong>de</strong> Tonneins T classe; à Rabastens (Tarn), £• classe. M. Brust'ier percepteur d'Elne (Pyrénées-Orientales); a Montas^ truc (Haute-Garonne), 2" classe, M. Labro percep- teur d'Aspet, (Haute-Garonne) ; à Laugeac (Hautô- Loirej, 2" classe, M. Brugniau, percepteur <strong>de</strong> Nant (Aveyron), 2' classe; à Tonneins, 2" classe, M Pi- neau, percepteur <strong>de</strong> Saint-Macaire (Giron<strong>de</strong>) 9 classe; à Elne (Pyrénées-Orientales), 2e classe ' M Géraud, percepteur do Lavelanet (Ariège) • a Aspet (Haute-Garonne), 2' classe, M. Lençon. percepteur <strong>de</strong> Mézin (Lot-et-Garonne). 3* classe; à Caylns (Tarn' 1 2* classe, M. Gorce, percepteur du Slas-d'Aztl (Ariè- ge), 2" classe; à Labasti<strong>de</strong>-<strong>de</strong>-Sérou (Ariège), <strong>de</strong> 2* classe, M. <strong>de</strong> Chambon, percepteur <strong>de</strong> Mon'tréieau (Haute-Garonne), 3* classe; à Salbris (Loir-et-Cher) 2* classe, M. Moretti, percepteur cle Foulayronno (Lot-et-Garonne), 3- classe; à Saint-Macaire (Giron- <strong>de</strong>), 2" classe, M. Amoureux, percepteur du Passage (Lot-et-Garonne), 3' classe: à Lavelanet (Ariège) 3* classe, M. Lestel, percepteur à Bélesta Ariège), 3' classe. A Mézin (Lot-et-Garonne), 3' classe, M. Fabre, per- cepteur <strong>de</strong> Castelnaud (Lot-et-Garonne). 3" classe; à OulchS'-le-Château (Aisne), 3' classe, M. Bourdté, per- cepteur <strong>de</strong> Saint-Laurent (Haute-Garonne), 3' clas- se -, à Saint-Laurent, 3" classe, M. I>acon<strong>de</strong>, percep- teur <strong>de</strong> Villecomtal (Gers), 3" classe; à Montréjcau (Haute-Garonne), 3" classe, M. Tayan-Rogô, percep- teur <strong>de</strong> Saint-Paul-<strong>de</strong>-Sarrat (Ariège). 3" classe; A Foulayronnes (Lot-et-Garonne), 3* classe. M. Valdy, percepteur <strong>de</strong> Pujols (Lot-e-Garonnc), 3' classe; S , Castelnau (Lot-et-Garonne), 3* classe. M. Raynal, percepteur <strong>de</strong> Laugnac (Lot-et-Garonne), 4" classe; au Mas-d'Azil (Ariège). 3' classe, M. Cathala, per- cepteur <strong>de</strong> Sentein (Ariège), V classe; a Chapelle- Saint-Géraud (Ariège), 3' classe, M. Savès. percep- teur <strong>de</strong> Ca.jarc (Lot), 4" classe; à Cajarc, 3" classe. M. Santelll, percepteur <strong>de</strong> Can<strong>de</strong>bron<strong>de</strong> (Au<strong>de</strong>), 4" classe; à Saint-Paul-<strong>de</strong>-Jarrat (Ariège), 3' classe. M. MonrouK, percepteur <strong>de</strong> rermiguères (ryrénées- Orientales), 4- classe; à Passage (Lot-et-Garonnei, S classe, M. Bouan, percepteur cle Sos (Lot-et-Garon- ne), 4- classe; à viUecomtal (Gers), 4' classe, M. Bon- net, percepteur <strong>de</strong> Varcilles (Creuse), 4" classe; a Sos (Lot-et-Garonne), 3' classe, M. Lion, percepteur <strong>de</strong> Fauguerolles (Lot-et-Garonne), 4" classe; à Bé- lesta (Ariège), 3 1 classe, M. Dulont, secrétaire en chef <strong>de</strong> la sous-préfecture <strong>de</strong> Bagnèrrs-<strong>de</strong>-Bigorre. A Allemand-du-Dropt (Lot-et-Garonne), V classe, M. Bournier, adjudant au 65' <strong>de</strong> ligne; à Formiguè- res (Pyrénées-Orientales), 4' classe, M. Lefrançois, adjudant au 103* <strong>de</strong> ligne; à Béni-Bocage (Calva- dos), M. Fabre, percepteur surnuméraire rte l'Oud; à Fauguerolles (Lot-et-Garonne), 4" classe, M. Bru- net, sergent à la 9' section <strong>de</strong>s secrétaires d'état- major, à Cau<strong>de</strong>bran<strong>de</strong> (Au<strong>de</strong>), 4' classe, M. nu- guine, adjudant au 18' bataillon d'artillerie à pied; à Laugnac (Lot-et-Garonne), 4' classe, M. Decorse, aeliudant au <strong>15</strong>5'- <strong>de</strong> ligne; à Sentein (Ancge). «' classe, M. Royot, adjudant au 19' dragons. TUÉE PAR UN TRAIN 0e notre ccxrrestpondant particulier : Albi, 14 août. La dame Pha.ra.mond. âgée <strong>de</strong> G5 ans .habi- tant les Combalets, SUT la route d'Albi à Va- lence, a été tuée jeudi par un convoi du che- min <strong>de</strong> fer départemental. Cette brave feimime gardait <strong>de</strong>s oisons dans un oliamiP voisin <strong>de</strong> la voie ; tout à coup, elle s'aperçut qu'un <strong>de</strong>s volatiles manquait au tiroupeati ; ef.e se mit à sa recherche et était occupée à fouiller la haie, à un contour <strong>de</strong> ta route lorsque, le train arrivant, elle fut tam- ponnée et traînée un moment. Le mécanicien arrêta le convoi et s'em- pressa d'aller au secours <strong>de</strong> la victime, qu'on releva sans blessures apparentes et qui ré- clamait l'oison égaré. La dame Pharamond fut reconduite a ôon domicile, où elle extpirait moins <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux heu- res après à la suite <strong>de</strong> lésions internes pro- duites par le choc ; M. le docteur Bouisn«re. mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong> la C. F. T., monté aux Combalet -3 par ie train suivant, ne put constater que le décès. CARNET Ces jours <strong>de</strong>rniers, ont eu lieu, au milieu d'une nombreuse et tournante afffOCnec, en l'église «H Croûte, près Plaisance, les obsèques <strong>de</strong> la maïqulst <strong>de</strong> Boris, née <strong>de</strong> Cassagnac. La marquise <strong>de</strong> Boris était la ntlo <strong>de</strong> M. LfOjpoM <strong>de</strong> Cassagiiac, décédé, cousin geimain do M l'an» (te Cassaguac. Elle avait épousé le marquis <strong>de</strong> l'ons, oommandant d'inlant.ei-i.» <strong>de</strong> marine, ci.et d'ur.e dos plus .'incirunos familles do Provence; elle i:.'.s;c un fils, a peine âgé <strong>de</strong> 2 MM. Née dans le Gers, où sa famille JI t.mjour-* \':;:a. Mme do Boris 6U\tt aimée par tous c«vx qu! la connaissaient; aiisil, est ce t'4v*m.'i.>se au* !*'> popu- lations avoiilnantea ont tenu a duiner s unité »» fiiiclllo les marques <strong>de</strong> t?. plus prxjn.e<strong>de</strong> jymwthle. Nous tdressoi'j, 1 notre tour » selle cl, e' en wir- ilu.li'er au (cui>mtn.lmt a> Boris et » Jumo I.e.»poin
iamedi <strong>15</strong> <strong>Août</strong> <strong>1908</strong> i"st 2' <strong>de</strong>gré DANS TOUTES LES PHARMACIES. -r""i>'p~ôT : Ph" Gaîlîen. Callors> - pa ,, ï^' ÏAUZerte, pli" Correch. l( 0c correspondant particulier ; P* 11 Lour<strong>de</strong>s, 14 août. jjUOUIlG, BORDEAUX, VALF.NCE, L'ECOSSE ^niripiion. — Français, Alsaciens, Espa- k'^iWwuis, Italiens, Croates, sont accou- , 'nurdcs pour assister à ia (frau<strong>de</strong> fête Es à ,„P <strong>de</strong> l'Assomption. «SûtiC'Ve vues, dans les ailées verdoyantes, nra* ',,«, on entend parler toutes les lan- » ('r° t'oit t°us l€S costumes, <strong>de</strong>puis les M* 011 rfps bariolées du piper écossais, jus- »atnl'es <strong>de</strong>s Espagnoles et aux bot- Etes Cro»Jfirue cette année la fête <strong>de</strong> l'As- On P* 11 a Lour<strong>de</strong>s va être une fête inter- , pèlerinages organisés, <strong>de</strong> nom isolés arrivent à toute heure E (yjtf* -înTillS lsurnes arrivern a, i/uuie meure fefl»x p,ins ordinaires. On prévoit pour <strong>de</strong>- Su- lfS ne affluence d'environ vingt mille per- tonnt' 5 ' nir la procession aux flambeaux a Hisr fârvliée à cause <strong>de</strong> l'orage qui a éclaté îff/t eiw| violence inouïe dans la montagne. avec Iniênt, vendredi matin, les nuages „m „r7» i#À # uo,meur - av , a . 11 jeu rfle-itr^Atl ha lavés par le vent et le soleil est ,c , am Paen« <strong>de</strong> 18/0-71 comme sous^ieuten ! Jienl été S-^Zu s d'oriiiilerae ; il sortait <strong>de</strong> l'Ecole polyteelmi » ., i TS' MU. «TI„HA.. «H moment <strong>de</strong> la déclaration die guerre : eii'rie Vendéenne en route. Mlle Stépha- ULiteau. la ieune Vendéenne venue à pied je " „les et dont nous avons relaté la mer- rWL* guérison, a quitté Montautoan en * liante santé, se dirigeant sur Vie Elle !M rornpagne vont revenir en Vendée par le wjL chemin, c'est-à-dire Riscle, Aire, Ba- La&gon, Bor<strong>de</strong>aux, etc. LE KOI D'ESPAGNE A LOURDES je bruit a couru^ces j ours f <strong>de</strong>rniers que le 'd'Espagne Alphonse XIII allait venir à ^jesou'à présent ce bruit semble dénué (nient, puisque le souverain, <strong>de</strong> actuelle- Hr Cependant, les Lourdais ne perdant pas ^pjjir d'acclamer, an cette année du Cin- |C ;; ' l! - taiatre le jeune souverain espagnol. P. H. la Colonel Cahuzac M«nis avoua f« rng,r«t d'apjavmdire ta mort - sion. Graves Avaries à m Cuirasse Toulon, <strong>15</strong> août. L'amiral Germinet, qui est au golfe Juan avec la troisième division <strong>de</strong> l'escadre, a té- légraphié au port <strong>de</strong> Toulon <strong>de</strong> préparer d'ur- gence le bassin pour recevoir le cuirassé Suffrcn, ancien vaisseau-amiral, qui a d