25 octobre 1910 - Bibliothèque de Toulouse
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Organe ««©««tien «Je Défense Sociale et ReUglense<br />
ACTION ET ADMINISTRATiOfl : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelame,<br />
LE HUIÙS0 5 CENTIMES<br />
0 i«fl5 CT DÉPARTEMENTS LIMITROPHES .<br />
^2 «ON UHITROP;<br />
Tk*is mots<br />
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4Q -<br />
monts partant <strong>de</strong>s i« «t 18 ds chaque moii et sont peys^ies d'avance<br />
ÉDITIONS<br />
Le£, Mmyron, Gorrèze, Cantal<br />
fftet-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Lan<strong>de</strong>s<br />
T&rn-et-Garofine, Lot-et-Garonne<br />
RÉGIONALES<br />
Tarn, At/<strong>de</strong>, Hérault, Pyrénés3-0rientales<br />
Haute-Garonne Ànàg*<br />
Edition du matin spéciale a <strong>Toulouse</strong><br />
(«• f«iJ% I» H— O 80<br />
aJfcJLAMKS — ,,,.«... - 1-50<br />
«ÉCUMES e et que dons'<br />
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a laissés en route. Avec<br />
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chJ^ne forgées. On sait hp*„.<br />
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aJe - A 1 époque même<br />
Le cliar <strong>de</strong> l'Etat.<br />
Un statisticien a cherché<br />
le gouvermemeat a coûté en France, pendant<br />
une heure, sous les diflérents pouvoirs dtu<br />
siècle <strong>de</strong>rnier.<br />
Sous le Consulat et l'Empire, le char <strong>de</strong><br />
l'Etat roulait à raison <strong>de</strong> 115,000 francs l'heure<br />
Sous la Restauration, l'heure coûtait 119 000<br />
traînes. '<br />
Sous Louis-Philippe, 150,000 francs.<br />
Sons la lté publique <strong>de</strong> 1848, 172,000 francs<br />
Sous le second Empire, 249,000 francs.<br />
Enfin, sons la troisième République, dans<br />
ies <strong>de</strong>rnières années du dix-neuvièMi© siècle<br />
463,000 francs.<br />
—©— Il n'y a que trop d'anecdotes dans fcj<br />
passe <strong>de</strong> M. Briand !<br />
En voici une que rapporte le Cri <strong>de</strong> Paris<br />
C'était en 18'.Xi, pendant les fêtes franoo-<br />
russes. La Lanterne avait alors ses bureaux<br />
rue Riicher : son rédacteur en chef s'appelait<br />
Aristi<strong>de</strong> Briaaid et son seca'étaire général Reaié<br />
Viviani.<br />
Pour suivre le tsar, qui venait pour la pre-<br />
mière fois en France, le rédacteur eu chef<br />
avait désigné notre confrère A...<br />
Un soir, dans ia salie <strong>de</strong> rédaction <strong>de</strong> La<br />
Lanterne on attendait le retour d'\ Non<br />
point que sa copie fût en retard, mais Briand<br />
— on disait Bçiamd tout court à cette é DO eue<br />
— avait imaginé <strong>de</strong> faire une bonne blaeiue<br />
à son reporter.<br />
Enfin A... se montra. A oe moment précis<br />
M. Viviani <strong>de</strong>manda : '<br />
— Briand, passe-moi donc la feuille Havas<br />
M. Viviani parcourut la feuille et brusque^<br />
ment s'écria :<br />
— N... <strong>de</strong> D...! le tsar a décoré A...<br />
On entoura le jeune A... On Le félicita. Seul<br />
M. Briand protesta avec Indignation.<br />
— J'espère que tu vas refuser cette croix i<br />
Tu ne te laisseras pas décorer par un <strong>de</strong>spote'<br />
un autocrate.<br />
Mais A... tenait à son ruban. Alors M.<br />
Briand reprit :<br />
— Si tu l'acceptes, il faut que tu l'arroses,<br />
ta décoration.<br />
A... vo'tiil.uit o.Lléguer que sa bourse était bien<br />
légère et que ses appoinitermenits ne lui per-<br />
mettaient pas d'inutiles largesses. Mais M.<br />
Bnand fut impitoyable :<br />
— Si tu n'as pas le sou, je vais te signer<br />
un IXMI_ <strong>de</strong> cinq louis. On boira le Champagne<br />
Pour fêter ta croix. Viviani, faisilui donner<br />
cent francs.<br />
I-es cent francs d'A... furent vivement bus<br />
uans nn petit café voisin, Et le len<strong>de</strong>main le<br />
paiivre reporter apprit avec chagrin qu'on<br />
s était moqué <strong>de</strong> lui et qu'il n'était pas plus<br />
aecore que «on patron.<br />
ooinniie il avait une femme et <strong>de</strong>ux enfants<br />
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