12 mai 1908 - Bibliothèque de Toulouse

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LE NUMÉRO 5 CENTIMES 

Organe quotidien de Défense Sociale et Religiense 

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaïne, 25 

LE NUMERO 5 CENTIMES 

suo-nuunoNNE «r DÉPARTEMENTS UMITROPBJ_ . 

rtKpiRTKlUiîfTS NON LIMITH0PHK3 

#TRi«GER-

Mardi 12 Mai 190£ 

Constant Inopte, limai. 

M Constans, aotbassarteuir de Franco, a -dé- 

claré dans la ««terni èare note «dressée a la 

Portf', que- l'amteasaade considère la BonUnsar 

tion des négociations conmne absohiment inu- 

tile, ipar suite de l'impossibilité de «cuteuaie 

hvec le «ouvenienwrtt turc. 

M Constans ajoute qu'il « envoyé un rap- 

pcrt « :wi _ouverneineail et qu'il attend de 

nouvelles instructions. 

Le nouveau conseil municipal de Paris 

L'ancien conseil municipal se composait de 

14 conservateurs, 18 nationalistes, 4 progres- 

sistes, (i radicaux, 15 radicaux-socialistes, 10 

socialistes indépendants et 13 socialistes uni- 

Au premier tour, avaient été élus : 13 con- 

servateurs, 15 nationalistes, 4 progressistes, 3 

radicaux, 0 radicaux-socialistes. 7 socialistes 

indépendants et 7 socialistes unifiés. Les bal- 

lottages portaient donc, nous l'avons dit, sur 

l conservateur, 3 nationalistse. 3 radicaux, 9 

radicaux-socialistes, 3 socialistes indépen- 

dants et 6 socialistes unifiés. 

Ont été élus au second tour : 1 conservateur, 

M. d'Aman ; 5 nationalistes, en y comprenant 

M. Lemarchand, qui est radical socialiste 

dissident comme M. Hude, qui ne se reportait 

pas et qu'on comptait parmi les nationalistes ; 

i radicaux, 10 radicaux socialistes, 3 socialis- 

ées indépendants et 3 socialistes unifiés. Les 

radicaux socialistes ont donc enlevé trois siè- 

ges aux socialistes unifiés et les nationalistes 

'an ont enlevé deux aux radicaux socialistes. 

Le nouveau conseil se compose donc : de 14 

conservateurs, 20 nationalistes, 4 progressis- 

tes, 6 radicaux, 1G radicaux socialistes, 10 so- 

cialistes indépendants et 10 socialistes unifiés, 

d'où il résulte un gain de deux sièges pour 

les nationalistes et d'un siège pour les radi- 

caux socialistes. 

D'autre part, les socialistes unifiés perdent 

trois sièges. Au total, l'opposition gagne deux 

Sièges sur le Bloc et compte maintenant 38 

.voix contre 42 au lieu de 36 contre 44. Outre le 

isuccès de M. Lecorbeiller sur le pontife franc- 

maçon Opportun et celui de M. Denais sur M. 

•Sohier, & faut retenir que les trois blocards 

feins dans la circonscription de M. Viviani ont 

jjserdu beaucoup de terrain. L'ancien prési- 

dent du conseil municipal Leîôvre et ses aco- 

lytes sortants, Sauton et Lampue, n'ont réuni 

(respectivement qu'une majorité de 200 voix. 

Par contre, M. Badini-Jourdin, nationaliste, 

J'emporte à la majorité de 1,000 voix, bien que 

le président Maghaud, député de la circons- 

cription, se fût engagé à fond contre lui. Il 

faut noter aussi que M. Gaston Méry a fini 

par triompher de la coalition de Jules Guérin 

l'homme du fort Chabrol, et de l'anarchiste 

Pemjean. avec toutes les forées du Bloc. 

LeicuMon de. M. Lemarchand, radical so 

cialiste dissident dans le quartier Notre-Dame 

mérite une mention spéciale. Ce candidat 

avait ameuté contre lui les francs-maçons 

pour s'être vanté publiquement de s'être li- 

béré de la maçonnerie. On avait lancé contre 

lui, à la dernière heure, pour le faire échouer, 

une candidature de diversion, soi-disant libé- 

rale. Les radicaux s'étaient tous désistés en 

faveur du candidat unifié. Toutes ces partira 

larités donnent, à l'élection de M. Lemar 

îhand . ira caractère des plus significatifs. 

En somme, la journée a été bonne à Paris. 

S'ciistique 

Paris, U -mai. 

Le ministère de l'intérieur communique les 

statistiques suivantes, qui valent ce que va 

tent habituellement les statistiques ministé 

rielles. 

La première donne la composition que voici 

du nouveau conseil municipal de Paris : uni- 

fiés 10. socialistes indépendants 11, radicaux 

et radicaux-socialistes 22, progressistes 5, na- 

tionalistes et conservateurs 32. 

Le conseil sortant comprenait : unifiés 13, 

socialistes indépendants 12, radicaux et radi- 

tcaux-socialistes 10, progressistes 5. nationa- 

listes et conservateurs 31. 

La seconde porte sur les résultats du v 

tour dans les chefs-lieux de département et 

'd'arrondissement ; la voici : 

Résultats connus 80, se décomposant ainsi : 

unifiés 2, radicaux et radicaux-socialistes 40, 

républicains de gauche 21, progressistes 11, 

conservateurs 5, douteu:-; 1. 

Les républicains gagnent les municipalités 

de Laon, Dinun, Ancenls, Segré, Alençon, 

iBeauvais, Nantes, Châteaubriant et Tou- 

louse ; les républicains perdent la municipa- 

lité de Clermont (Oise). 

Paris, 11 mai. 

Le ministère de l'intérieur communique ce 

matin la statistique suivante, sur laquelle 

nous faisons toutes réserves, s'appliquairt au 

résultat des éHectioiiis (municipales dans les 

Chefs-dieux de département et d'arrondisse- 

ment, Seine non comprise : 

Conseils municipaux à élire, 359 ; la anajo- 

trité est acquise aux socialistes unifiés dams 8 

communes, aux socialistes indépendants dans 

B aux radicaux ot radicaux-socialistes dans 

174, aux républicains die gauchie dans 86, aux 

progressistes dams 48, «ux nationalistes et con- 

servateurs dans 39 ; pour un conseil le résultat 

est douteux. 

Dans la Seine, pour les 77 communes, les ré- 

sultats se répartissent de da façon suivante : 

la majorité est -acquise aux! soctaiistse unifiés 

dans '3 coiramruJttes, -aux socialistes indepen- 

naitte dans 4, aux radicaux et radicaux-socia- 

listes dans 49, aux républicains de gauche 

'âans 10, aux progressistes dans G, aux natio- 

nalistes et conservateurs dans 5 ; les e l'ordre, puisqu'elles sont une défaite écla- 

tante pour les partis de surenchère et de ré- 

volution. 

» Un autre vaincu des scrutins de Paris des 

3 et 10 mai, c'est tout le .système dit de la dis- 

cipline républicaine. » 

De la Croix : 

« Sans doute, xi ne faut pas comiparer les 

luttes fresque pacifiques de la dernière pé- 

riode électorale à 'ia violente tempête (patrio 

tique qui balaya au jour de l'affaire les drey- 

Insistes, les zolistes, -les jacobins et les sec 

tairas du conseil municipal de Paris. 

» Le (mouvement réfléchi, grave, raisonné qui 

Jtest (résolument affirmé iJjSr sera à .l'abri des 

entraînements do la passion et jouira d'un 

lendemain. 

» Si nous ne sommes pas an grand succès 

'fie 1900, nous aie sommes plus au grand rever: 

•le l'.ci'i 

» La journée tdiu 10 mai a donc été très bonne 

pour les liW'ira.ux. * 

De la LUfOrii : 

xre sous ses yeux peut croire encore an mi- 1 

rage de 'Vernis telles promesses, ils on>t béné- 

ficié parfois de cet illusionnisme, mais près-; 

que partout ou 'leur administration exerce ses 

ravages, de pays -enfin informé les a .rejetés OU 

bien leurs pertes de suffrages sont telles que 

leur succès précaire équivaut à une défaite 

morale. 

» Oui le- bloc est frappé à mort, l'agonie\peu-i 

durer quelques semaines encore, mais c'est la 

lin 'prochaine et cette fois inévitable. » 

JOURNAUX DLOCARDS 

De VAurore : 

« La journée d'hier est donc une excellente 

journée- Bile eut été meilleure encore si nous 

xi avions à déplorer l'échec de doux da nos 

bons et dévoués républicains. M. Opportun est 

battu à Saint-Merri, M. Sohier aux Daitignol- 

es par les candidats progressistes. Peut-être 

nos deux amis, au lieu de se ménager l'appui, 

au second tour, du. candidat collectiviste, eus- 

sent-ils été mieux inspirés en le combattant 

ouvertement et avec vigueur comme l'ont fait 

dans leurs quartiers MM. Salmon et M.iniot, 

pour ne citer que les noms des vainqueurs de 

MiM. Fribourg et Weber, niais l'iheure n'est 

plus aux critiques. » 

De l'Humanité : 

A U h 15, le construction M* M- fjpW>w»M; r. Mise et MUnion, iwésent*. 

par M. -Bourgade. . ,',-_ . 

Choraux de l"f>4 et .aa-âeesus : 1". I.ucme et Sud- 

.i.réscntée par M. bourgade; Sf, Jacob et 

Câline, présent* (par M. nour?aarm, -li«ut 

- Majorité gagnée par let 

PETITES NOUVELLES 

. _., _ ', ' , , 11 mal. 

— A Bruxelles, le château de Stroombsel;, anuar- 

tenant a une artiste parisienne, a été comolét-^nent 

détruit l'avant-dernière nuit par un Incendie. Les 

cegats sont évalués à 500,000 francs. 

nos correspondants particuliers : 

Madrid, 11 mai. 

Le Sénat a voté définitivement le projet de 

loi sur la répression du terrorisme par 180 voix 

contre 30 de dlémccrates et de libéraux dynas- 

ticLues et 33 abstentions. 

La uouvelàe loi crée- une juridiction spéciale, 

avec /pouvoir d'expulser du royaume les pro- 

pagateurs des idées anarchistes ; elle com- 

porte aussi des mesures de- répression contre 

lies journaux faisant des publications subver- 

sives. 

BnlMinFimmim 

Paris. 11 mai. 

La reprise se poursuit normalement sans 

exagération et le volume d'affaires s'accroit 

chaque jour davantage. 

Les industrielles russes qui .ont la perspecti- 

ve de bonnes corasnaandes par suite de la cons- 

truction du chemin de fer du Nord-Bonetz 

sont l'objet d'excellents achats et contribuent 

au raffermissement général. 

Les places étrangères, de leur côté, s'amélio- 

rent graduellement ; New-York a fini au plus 

haut samedi; Londres, qui procédait aujour- 

d'hui à sa liquidation de quinzaine, était fer- 

le© avec reports très modérés et .Berlin nous 

est arrivé calme, mais soutenu. 

Nos rentes continuent à être délaissées ; l'é- 

chelle reste inactive ; pour l'instant, le 3 % a 

coté 96 55 et 9G 60 et revient en clôture à 96 52. 

Au contraire, les fonds étrangers sont tou- 

jours très actifs et, san/s maintenir leurs plus 

hauts cours de la journée, ne finissent pas 

moins -en avance appréciable sur samedi. 

C'est ainsi que l'Extérieure vaut 93 75, le Bré- 

sil Si 30, le Serbe 84 82 et le Turc 95 15. 

Les Russes ne sont pas moins bien partagés: 

le Consolidé à 85 50 -et le 1906 à 97 47. 

Les établissements de crédit poursuivent 

également leur mouvemient en avant : la Ban- 

que de Paris à 1,401, le Lyonnais à 1171, et 

l'Union Parisienne à 699, en sympathie avec 

nos rentes. . .t.y.-. - • 'îHlt 

Les grands chemins sont un peu plus lourds: 

le P.-L.-M. à 1355 et le Nord à 1787 ; valeurs 

de traction mieux tenues, notamment la Thom- 

son que nous laissons en -reprise à 618 ; on a 

fait pas mal d'affaires aujourd'hui en chemins 

espagnols qui s'établissent : le Nord-Espagne 

ù 284 et le Saragosse à 178. 

La tendance reste excellente sur les indus 

trielles russes : la Sosnowice conserve facile- 

ment le cours de 1607 et Briansk celui de 297. 

Cuivre, un quart de hausse et Rio un peu 

mieux à 1501 ; en banque, les rachats se con 

tinuent sur la de Beers qui s'élève à 244 ; pla 

tino terme -à 390 et Hacjuaan recherché à 509 

L'obligation Buenos-Ayres Midland se négo 

oie à 466. 

PI-ULOUZE ET WACDisaïe. 

tf. rue Taîtbout. Pan 

£ ^"""c "c» iiuiwuA ; uajis la quatrième 

tion. un progressiste élu ; dans la cinouiè- 

section, quatre progressistes et un radi- 

Bont élus ; le maire est battu 

« Le verdict du pays vise directement le Moc 

ft condainiie le COtmMam» et sa politique d'al- 1 êm effectifs," avecûrbâtfeïie'V 

iiance avec les unifiés. I ds conixs électoral ne lies ayant im vus à l'œu- 

Les réocmpeaises 

Tanger, 11 (de la Kasbah Ben Hamed), 

5 mai. 

Ont été cités à l'ordre du corps de débarque- 

ment à l'occasion des derniers combats : le 

commandant Viennot, du 2° tira illeurs ; le ca- 

pitaine Aubry, du 12° d'artillerie ; le lieute- 

nant Pellerin du Goum, le maréchal des logis 

Dassie, du 12° d'artillerie ; le maréchal des 

logis Rollet, du 3° spahis ; les sergents Fros- 

sard et HanseTmanne, les soldats Doudenaz, 

Zwiller, Timotei, Bach, du 1 er étranger ; le 

brigadier Hogrel, du 1 er spahis ; les caïds 

Bouaziz Ben Gana, Yahia Ben Saïd, Salirami 

Ben Laouati, Ahled Abd el Kader et un cer- 

tain nombre de goumiers. 

Nouveau combat 

Tanger, 10, de la kasbah bon Hammed, 

4 mai. 

Aujourd'hui, à 4 heures du matin, une re- 

connaissance, commandée par le colonel Moi- 

nier, comportant 5 compagnies du 2* tirail- 

leurs, 2 compagnies du 3' tirailleurs, une 

compagnie du 2" étrangers, une compagnie du 

4" tirailleurs, une compagnie de Sénégalais, 

2 batteries de 75, 2 sections de montagne, une 

section de mitrailleuses sur roues, une sec- 

tion de mitrailleuses, « pelotons d© chasseurs 

et le goum do Djelfa, partait pour protéger 

un détachement du génie chargé d'ériger au 

sommet de M'Qnarto un signal géodésique. 

La reconnaissance arriva à 9 heures é 

M'Quarto ot prit ses dispositions pour la 

halte, gardée durant les travaux par le ba- 

taillon Ohonveny, du 2" tirailleurs, qui prit 

position sur la croupe nord-ouest du point 

culminant de M'Quarto ; 1© bataillon Viennot, 

à l'ouest, était couvert par l'artillerie de mon 

tagine ; le 4" tirailleurs et les Sénégalais, à 

l'est, protégeant la bntterie de 75, qui gravis- 

sait péniblement la ponte, venait m -pincer à. 

cûté de la construction, tandis que le restant 

nattait au pied 

ccès comini-an- 

dant la plaine. Vers 9 heures 30, -les premiers 

coups de fusil des Marocains venaient des 

Achachs et des M'Dakras, qui tiraient à fa- 

bri des rochers. L'artillerie de montagne ou- 

vrit un feu bien nourri qui battit toutes les 

arêtes environnantes. La batterie restéa au 

pied de la -montagne tira sur las groupes qui 

apparaissaient dans la plaine, on apereevait 

dons le lointain, sur les crèten. à l'horizon, 

do nomibreuses si'lnwuettas de cavaliers et da 

Courses de chevaux 

A SAINT-CLOUD 

Paris, lï mai. 

Prix des Sablonmlères*, à réclamer, 2,000 fr., 

2,800 mètres environ. — i. Olivier, par Oberon 

et Olivia, à M. F. Charron (G. Stern); 2. Mois- 

sonneuse, à M. P. Jalm (Davis) ;3. Ca/lus, à 

M. le comte d'Auvergne (Spéars). 

Deux longueurs, dix longueurs. 

Mutuel : gagnant 13 50. 

Pris das Bluets, 5,000 francs, 1,500 mètres 

environ. — t Vincent, par Wocester et Rag- 

ged-Girid, à M. J. Lieux (Bellhouse) ; 2.Bon, à 

M. -Michel Ephrussi (Ch. Chidls) ;3. Petit-Maî- 

tre, à M. F. 'Charron (M. Charron). - 

'km. placés : Hadji, Bonafous, Ile-de-Fran- 

ce III. 

Une longueur, deux longueurs et demie. 

Mutuel : gagnant 36 50, placés Vincent 12, 

Bon 11 50. 

Prix de la Malmaison, 5,000 francs, 2,000 mè- 

tres- environ. — 1. Nortthéast, par Perth et 

Nordenfeld, à M. W. K. Vanderb&t (Bsllhouse); 

" Le Citadin, à M. L. Lucas (Ch. Childs); 3. 

Jour-de-Rêve, à M. le prince A. d'Arenberg 

(H. Henry). 

Huit longueurs, huit longueurs. 


Prix des Charmilles, à réclam,er,2,000 francs, 

900 mettras environ. — 1. Le Cyclope, -par le 

agitttaire et Cyiclopée, à M. F. Charron (G. 

Stern) ; S. Raine-Cfiaïude, à Mme la princesse 

.BuieepjSevigh (Paris) ; 3. W'Khemiine, 6 M. 

Vilteneau (R. Sauvai). 

Non placés : Barricade, Open-Ditch, Mora- 

wetz, Hip, Désira d a, Oise-, Lotier, Ipihigén c, 

Lady-Mad, Bananier . 

Quatre longueurs, deux longueurs. 

Mutuel : gagnant 26, -placés Le Cydope 14 50, 

Reine-Claude 26, Wilhelmine 31 50. 

Prix de Vauhrlilan, handicap, 5,000 francs, 

2,200 métras environ. — 1, Harpiste, par Saint- 

Léon et Hornvan, à M. J. Lieux (Bellhouse) ; 

2. Vereaillais" a M. H. Rigaud ((Hor-an); 3, 

Léonard, à M. .T.-B. Ceoke (M. Henry). 

Non placés : La Zecca, La Neuville, Hesione, 

Hlamina, LucTèce II, Luronne. 

Trois longueurs, trois longueurs. 

Mutuel : gagnant 56, placés Harpiste 17 50, 

Versailîais 25, Léopard 22 50. 

Prix des Gycines. 5,000 francs, 1,400 mètres 

environ. — 1. Ma Grand, par Soberano et Bi 

gade, à M. P. Jalm (N. Tnrner); 2. Aveyorn, à 

\M. FiphTU,ssii (G. Stern) : 3. Quickbéam, à M. 

le MÉBSB A. d'Arenberg (M. Henry). 

Non pflacés : Galba, Oméga, Vililaneile, Cli 

mette . 

Une .courte tête, une tête. 

Mutuel : gagnant 97 50, ipla-cés Ma Grand 

27 50, Aveyron 14. 

Concours hippique d'Audi 

Deuxième journée 

Chevaux du Gers, attelés seuls. — Druxiêmo classe 

première division : 1", Faust, a Mono Belteux, pré 

sentié ipar M Oomminisres; 2". Moukdem. à M. Ciarac 

présenté j>ar M. CXnmimjngv.'S; 3", Mireille, a M. Char- 

roy, (présenté j>av M. 0rié 

taire; 3", Lucirio, à M. nolpeoh-Canta.loup, présenté 

par M. IVonrirado; 4", Mixture, a M. Mestc, présenté 

ipa;r M. QflBMHfeOBMB. 

Deuxiorae classe, troisième division ! 1". Callino, 

a Mme d«. Cardes, présenté par M. Bourgade; 8*. Co 

rinellcot, a M. nrnllhet, présenté par M. Comming«« 

.T, Jacob, a M. UonuBïiida, préanntié par le (proprié 

taire. 

iTJœa; d'aajparoilitosment — (itievaux de 1*47 A 

'"M ; t*/. Fïlvoh) et Etendard, tous deux présentés 

TIRAGES FINANCIERS 

VILLE DE PARIS 1876 

Le numéro 139,155 gagne 100,000 francs. 

Le numéro SS.eei gagne 10,000 francs. 


I.es dix numéros suivants gagnent chacun 1,000 

ancs : 

140.509 60.409 142.051 12.944 245.851 137.110 

143.477 119.975 14.267 53.85S 

Du il mai. 

relevée dans lo 

:st abaissée dans 

La pressiou barométrique s'est 

nord do l'Europe tandis quelle s' 

le suid-ouest; des dépressions se îorment sur 'l'Es- 

îiagne et la Gascogne; une autre persiste à l'ouest 

de i'iiUande. 

Lo vent est généralement faible de l'est sur toutes 

nos côtes sauf au Pas-de-Calais et sur la Gascogne; 

'des pluies sont tombées dans quelques stations au 

nord et de l'est du continent. 

La température s'est un .peu abaissée sur nos ré- 

gions saut dans le sud-ouest; ce matin le thermo- 

mètre marquait 2° à Llïïéaliorg. 14° à Paris, 8" à 

Glerinont, 20" à Madrid, 21° à A!g*r, 2°au mont Ven- 

touix. 

Des ondées orageuses sont probables avec temps 

cliaud d'abord -pais abaissement de ia température. 

STATIONS ' EwomH. iîîctaj. ÉTAT DU CIEL 

Toulouse.. | 

l'uy-df-How. 1 

tactin-ÏMU. 

Perpignan. 

borUeaux. 

58.0 

E-9.2 

61.5 

57.? 

19.8 S. E. tr. 1. c, 

lfi.3 S. O. as 1. c. 

!) 0 S. O. a. t. t. n. 

2!. 5 E. fait), nua. 

21.4 S. S, O. I. cou. 

mit. ti lit . it 

Is Teille li veille 

13.3 24.0 

9.7 18.9 

8.9 

12'.0 ÎJ.7 

14.1 21.1 

011 BON COyP DE FILET 

Tiarbes, 11 mai.- 

V'CiUdredi, vers quatre beures, les gens mati- 

neux ont pu voir se diriger vers le Forail l'an- 

cien commissaire de police de Tarbes M. Vin- 

oent, actuellement sous-ciief de la biligade mo- 

bile de Toulouse. H marchait aux côtés de M. 

Teuly, chef divisionnaire de la même brigade 

et de six inspecteurs. 

Guidés par le service des «recherches ces 

messieurs ont secoué, fouillé un certain nom- 

bre de maisons et de baraques, et en ont ex- 

trait une soixantaine de nomades, hommes 

.lenames, entants, sales, revêciies le recard 

peu rassurant. 

La smala a été conduite à la halle et enfer- 

mée, .puis à. la. gendarmerie. 

Un pauvre diable, muet, plié en deux, qui se 

meut appuyé sur deux courts hâtons la tête 

a la hauteur du genou, marchait en tête asi 

tant la sonnette qu'il porte au cou pour atti 

rer l'attention des pansants. 

A la gendarmcTie, tous ces individus ont été 

mensures, photographliés, interrogés sur leur 

identité. 

Parmi eux ise trouvaient un certain nombre 

de repris de justice. Plusieurs arrestations 

ont été (maintenues pourr vol ou intraction à 

des arrêtés d'expulsion. 

On dit que les inspecteurs de la brigade de 

loulouse ont vérifié les livres de deux loueurs 

et y ont constate des irrégularités. Cette ins- 

pection devraiit so faire périodiquement. Peut 

être certaines maisons mettraient-e-lle.s molHa 

ÎSJÎÏÏ^^ÎÎ! h Tf cevoir flfs 'trens suspects et 

môme des malfaiteurs avérés. 

La population tortbaise ,a vu avec soulage 

mont 1 rurrestataon ti rai sujet espagnol Ma- 

nuel Lqpeg, dit .lo Capium d'es Memdiank un 

c^SS"? "V utite ^ s imérn^ 

ceux qui ne lui. appartiennent .pas. mi'il 

oMw» à mwidier «t tma.itmite enSm "ra- 

Mavwiu avatt établi swti quartror .général à 

^ «. jrtfita^ polertuiw» de tW 

d«s ot de ia gateQH &4t£, yiù wiatocuii tan* 

d'étratrgers dans la rég-iao. 

1 uun * 

PAU. — 11 libéraux élus de la liste Las- 

sance et 10 blocards ; la majorité reste aux li- 

béraux, avec 20 sièges contre 10. 

P'VUILLAC. — Les neuf candidats antiblo- 

cards en ballottage sont élus. Conseil entière- 

ment antihlocard. 

BKKGEBAC- — Cinq antibl-ocards élus con- 

tre les blocards. 

I.UXEUIL. — Les cinq candidats radicaux 

de la liste du maire-sénateur sont élus. On 

signale une grève d'électeurs dans trois com- 

munes de raoTondiiiseeraeint. Aucun bureau 

n'a pu être formé. Les gendarmes gardent 

{as mairies, 

VERV1NS. — Radicaux et radicaux-socia- 

listes, 4 ; républicain de gauche, 1 ; majorité 

miainteinue aux radicaux et nadicaux-socia- 

lis.tes. 

CHATEAULIN. — Radicaux et radicaux-so- 

claMstes, 10 ; républicains de gauche, 13 ; 

nationaliste, 1 ; majorité acçaiae aux répu- 

blicains de gauche. Halléguen, député radi- 

cal, réélu. 

NANCY. — Progressiste. 1 élu ; nationalis- 

tes et conservateurs, .14 élus. Majorité main- 

tenue à l'opposition. 

CHATEAU-THIERRY.— Majorité maintenue 

radicale et radicale-socialiste. 

COGNAC. — Majorité maintenue aux radi- 

caux et radicaux-socialistes. 

GAP. — Majorité maintenue aux radicaux 

et radicaux-socialistes. M. Euvière, député, 

élu. 

SAÏNT-DIÉ. — Nationalistes et .conserva- 

teurs, 13 ; la majorité est nationaliste et con- 

servatrice. 

SAUM.UR. — Majorité maintenue aux ra- 

dicaux et radicaux-socialistes. 

ARRAS. — Sent élus 3 radicaux et 1 conser- 

vateur. Le conseil municipal se compose de 

26 iradicaux et d'un .conservateur. Les radi- 

caux gagnent 7 sièges. 

LYON. — Dans le deuxième arrondisse- 

ment, tous les libéraux- «ont élus contre tes ! 

radicaux par 150 voix de majorité. Dans le 

premier arrondis&e.n>:int, toute la liste du ' 

maire passe, moins M. Justin Godard, député, 

remplacé 'par M. Bize.t, radical-socialiste dis- 

sident. Dans le quatrième, les radicaux sont 

élus contre les socialistes unifiés. Dans le 

sixième, la liste radicale-socialiste Curtelin, 

soutenue par la municipalité sortante, passe 

avec 200 voix de .majorité. 

Deux antiblocards sont élus dans le cin- 

quième arrondissement, ce qui fait dix, alors 

que dons l'ancienne municipalité ils n'étaient 

que deux. C'est un gros succès antihlocard. 

En résumé, sur l'ensemble des élections, les 

unfiés perdent six sièges dont trois gagnés 

par les radicaux-socialistes et trois par les 

progressistes -et libéraux; les libéraux gagnent 

en outre dans le deuxième arrondisement qua- 

tre sièges perdus par les radicaux. 

BREST. — La liste progressiste Delobeau est 

"élue nvec un nombre de voix variant entê 

5 ;' 2 , 1 4t, a / 

1?9,: la list e socialiste Goude obtient 

de 4,751 a 4,40a voix. 

.ANGERS. — Dans deux sections la liste ra- 

dicale est élue contre la liste progressiste : 

dans une autre section, deux socialistes sont 

élus contre des radicaux ; dans la quatrième 

section — 

me 

cal sont ems ; le maire est- battu 

ROLïBAIX. — La liste progressiste -est élue 

avec 191 vote de majorité ; le conseil munici- 

pal se compose de 21 progressistes et 15 socia- 

BORDEAUX. — Seize modérés de la liste de 

1 Union reputaicanio d-émocraSque et un col- 

lectiviste, M. Gamelle, élus. Les modé>és de 

la liste du conseil sortant obtiennent au bal- 

lottage une moyenne de 1,000 voix d-e maiorité 

sur la coalition de gauche, radicaux^socialis- 

tes et socialistes. Ce résultat complète l'écrase- 

ment du Bloc à Bordeaux. 

Quelques braiilardis 'ont accueilli le résultat 

par des ans hostiles. 

ANCIiNIS. — Majorité gagnée aux républi- 

cains de gauche 

SAINT-MARCELIN. - Majorité maintenuE 

aux radicaux. 

RUFFEC. — Majorité maintenue aux répu 

biiicaaus do gauche. 

TREVOUX. — Majorité maintenue aux radi 

eaux. 

GUING-AMP. — Majorité main-tenue 

publieains de gauohe. 

EMBRUN. — MajoTité maintenue aux répu 

bli-eai-ns de gauche. 

BRIEY. — Majorité maintenue aux répuMl 

cains de gauche. 

MAURIAC. — Majorité maintenue libérale 

ROCROY. — Majorité maintenue aux répu- 

blicains de gauche. 

VOUZIERS. — Majorité maintenue aux radi- 

oaux. 

EVREUX. — Majorité maintenue aux répu 

blicains de gauche. 

DOULLENS. — Majorité maintenue aux ré 

publieains de gauche. 

MONTDIDIER. - Majorité maintenue aux 

radicaux. 

ANGOULEME. — Les deux candidats de lt 

liste repurAicaino sont élus avec 150 voix da 

majorité sur les conserva tours Le conseil s> 

tt0 A^ v ^KSPA l ^ r,am ^î 1; .composé de républicains. 

ALBNÇON — Majorité gagnée par les répu 

blicains de gauche. ? 1 

NANTUA. — M-ajoriit éinaiatenue libérale. 

BELLEY. — Radicaux et radicaux-socialiste; 

élus. La majorité est libérale. ! 

CLERMONT. — Majorité maintenue aux ré- 

publicains de gauche. 

BRIANÇON. — Majorité gagnée par les rc- 

dicauax. 

THONON. — Majorité maintenue auax rad- 

eaux. 

BONNEVILLE. — MajoTité maintenue au; 

radicaux. 

DINAN. — Quatre radicaux élus. L'essai de 

la représentation proportionnr/ll© a échout. 

Municipalité perdue pour l'opposition. 

NIMES. — La liste ue discipline républicaiie 

comjirenant douze candidats dont sept socia- 

listes et cinq radicaux-socialistes, est élue ; 

la majorité est gagnée par les socialistes. 

MARSEILLE. — Liste Chanot, progressiste, 

18 élus ; liste Posze, radicale-socialiste, 18 ; 

le conseil est partagé par moitié. 

CËRET. — La majorité est maintenue aix 

progressistes. 

SEGRÉ. — La. majorité est gagnée par les aé- 

publicaius de gauche. 

VERSAILLES. — Majorité maintenuo atx 

nationalistes. 

NEUF GH AT EAU . — 4 républicains de gai- 

clie, 1 .radical-socialiste, un républicain, 2 pro- 

gressistes -et 4 monarchistes sont élus ; la rni- 

.lorite du conseil reste indécise, mais ser; t 

plutôt progressiste ; on signale qu'à lsches V 

"rbattn 0 ' d ^ Uté S(x, ' ialiste un/flé de la sèhc 

SAlNT-MALO. — Majorité gagnée par les ié- 

publioauis de gauche. 

BRADES. — La majorité est gagnée par hs 

radicaux. 1 * A ' s 

LILLE. — La liste de l'Union libérale p ro 

cssiste est élue- -en entier avec 20,000 vok 

BEAUVAIS. - 

ti-caux. 

CLERMONT. 

ircucessistes. 

CHATKI.I.ERAULT. — Majorité gagnée pa» 

tes radicaux. 

SAINT-ETIENNE. — 80 libéraux progrossifw 

te -sont élus : majorité en faveur de cette 

liste ; les radicaux et les socialistes ne sont 

die 10. 

REIMS. — La liste de la représentation pro. 

jort tonnelle soutenue par les comités progivss- 

;irtii', libéral et socialiste unifié, combattue par 

les radicaux et railicaiix-toeialistes est éiù-o 

tvec 700 voix de majorité ; elle comprend 16 

laclicaux et radicaux-socialistes, 8 progressis* 

es 8 libéraux, 4 socialistes unifiés. 

ORLEANS. — Elus 11 réjuiblicain» dont it 

noire, M. Gourtln-Rossignol ; 5 radicaux ; 

.'ancien maire baron Portails est battu. 

SOISSONS. — 15 radicaux élus et 12 conser- 

vateurs ; la majorité liasse de droite à gauche. 

LORIENT. — 22 radicaux de la liste Nail, 

naatee sortant, 8 radicaux-socialistes et 1 li- 

béral sont élus ; majorité de gauche accrue da 

i sièges. 

PERPIGNAN.— Dix-sept progressistes ayant 

îdhéré au cabinet Clemenceau et soutenus par 

VI. Emmanuel Brousse, députe, sont élus ainsi/ 

que quatre candidats de la liste des radicaux- 

socialistes unifiés, soutenue par M. Bourrât, 

député. 

AMIENS. — Sont élus : 28 progressistes, a 

membres de la liste radicale de M. Fiquet, dé- 

puté, dont M. Fiquet lui-màme, et ,2 socialistes, 

uni dés. 

TOURS. — 27 radicaux et 1 progressiste saafll 

élus à Tours ; la liste radicale -est élue à. 

Chlnon. 

LE MANS. — Sont élus : 2 radicaux-socia- 

listes, 1 indépendant et 30 .radicaux de la lista 

municipale sortante ; M. Tironneau, maine, 

est battu et remplacé par M. Beschamps, pro- 

fesseur au lycée.auqtrel il reprocha récemment 

dans une poléuiitfue d'avoir compromis lé 

lycée par des manifestations antimilitaristes. 

DIJON. — Sont élu : 23 membres de la liste 

de concentration républicaine, 10 libéraux, S 

socialistes, dont le maire sortant, M. Bara- 

bant, et M. Bouhey-Allex, ex-député. 

1SSY-LES-MOULÉNEA UX. — -M. Gervaix, àéi 

puté radical-socialiste et maire d'Issy-les-Mou-' 

ii.neanx, a été battu 'hier avec toute sa liste 

par la liste de M. Mayer, ancien maire ; 6 mo- 

dérés coiinlplôtent la 'municipalité. 

LO'NS-LE-SAULNIER. — 2 candidats radi- 

eaux battus. C'est un échec moral pour M. 

Chapuis, député radical. 

Ni ITS-SA1NT-GEORGES. — Le général An- 

dréancien ministre delà guerre, qui avait été 

mis en ballottage dans son pays natal diman-' 

che dernier, a échoué hier avec la liste socia-! 

liste sur laquelle il figurait dimanche dernier; 

7 socialistes avaient été élus le 3 mai ; les 

seize sièges restant ont été attribués aux can- 

didats de l'union républicaine démocratique. 

MONTPELLIER. — Sur 19,540 inseits, 14,529 

électeurs ont pris part au scrutin de ballot- 

tage. 

M1M. Guibal, Albaret, Cartier, Grasset, Hé- 

ran, .Mares, Mercieir-.Gaat, antiblocards, ont 

été proclamés élus. 

2& ^ coaUtion radicale-sociali&e'. 

DUNKERQUE. — La liste libérale de M 1U- 

mont n'obtient, que quatre sièges ; La liste ta 

coalition radicale-socialiste obtient la major té 

des sièges. 

CAMBRAI. — Dieux libéraux sont élus • VI 

çeraez, dt'.puté, maire radical, est en quejè 

de l a liste. 

1 

,. f, '!'^ Ri ' R|r ' W . — Hier, les socialistes avaimt 

docirle de voter pour Mgr Bouquet, évêque cte 

Cbartnes, epui obtient 103 voix. 

Qnae radiicaux-aocialistes élus complètent 

la liste do M. Violette, député radical -soc a- 

liste. 

pJ^WWNE. - Majorité gagnée |wr tes raU- 

MILLAU, 

eaux. 

MILLAU. — Les deux candidats radic-aaux 

en ballottage élus. 

NAJAC. — Liste du Comité républicain élue.: 

GRANSAC. — Le candidat de la liste munici-' 

pale sortante radicale-socialiste est élu avec' 

40 voix de majorité. 

ASPRIERES. — Liste radicale entière élue. ! 

RODEZ. — Un républicain de gauch élu ;' 

majorité maintenue radicale et radicale so- 

cialiste. 

CAMPAGNAC. — Un radical et deuK. libé-' 

r-aux élus. 

AGUESSAC. — Trois radicaux élus. 

NANT. — Quatorze radicaux élus et deux 

libéraux. 

PEYRELEAU. — Deux (radicaux eilus. 

RIVIERE. — Deux libéraux élus. 

MONTJEAUX. — Quatre radicaux élus. 

VIALAïDU-TAiRN. — Deux radicaux élus. 

VILLEFRANCHE-'DE-iPANAT. — Trois radi- 

caux étuis. 

SEVERAC. — Sept radicaux élus. 

CREiSSEiLS. — Quatre radicaux élus et OBt 

libéral. 

SALLBS-CURAiN. — Trois tradicaux, quatra 

consiervateurs élus. 

VEZINS. — Six radicaïux élus «t trois conser-' 

valeurs. 

VILLEFRANCHE. — Si radicaux, un conser- - 

vate-ur sont éinis. 

iMONTBAZENS. — Trois radicaux élus et um 

progressiste. 

RiEUPEYROUX. — Sis. conservateurs. 

CERS 

AUCH. — MM. Henry Dassy, 1,356 voix, 

élu ; Maurice Tr-oueste, 1,343 voix, élu ; Potn- 

rnudàre, conseiller sortant, 990 ; Daries, con- . 

sellier sortant, 939. 

L'élection d'hier confinme celle de diman- 

che de façon si aveuglante, qu'elle marque 

Sa fin du règuie de M. Decker. 

MIRANDE. — Liste Dourrteu, 7 élus ; liste 

Caniipardon, 1 élu. 

Encore un /homme ù. la mer. 

MONTREAL. — Liste républicaine élue. 

PLAISANCE. — Liste Sabail, 15 élus ; doc- 

teur Miaur, seul élu de sa liste. 

Très belle victoire. Bravo, Plaisance ! 

MIRADOUX. — 7 radicaux, 2 socialistes,, 

3 conservateurs élus. 

SAiNT-CRIC. — Républicains élus. 

-SIRAC. — Conservateurs élus. 

EAUZE. — 3 républicains élus. 

PANJAS. — ,5 républicains élus. 

ESTANG. — 4 radicaux élus. 

LAVARDENS. — 8 républicains, 4 conserva- 

teurs élus. 

L'ISLE-JOURDAIN. — 14 républicains. 2 libé- 

raux élus. 

BASSOUES. — 3 conservateurs élus. 

CAZAUBON. — 5 cadicaux, 3 conservateurs 

élus. 

RIGUEPEU. — 4 radicaux, 3 conservateurs; 

élus. ' 

LTSLE-DE-NOE. - 3 'radicaux élus. 

Condom. — M. Palmier, candidat de la 

concentration républicatoe, 498 voix, élu. 

MONDONVILLE. — Liste iradiicale battue.' 

Deux indépendants élus : MM. Rouges et Mat- 

sip. 

GIMONT.— Liste répurJitajnc de Sevin élue. ; 

iiUPIAC. — Un républicain cllu 

CAMPAGNE-D'ARmGNAC. — Un radical' 

élu. 

DEMU. — Un radical élu. 

SORBETS. — Un répubSlicoin de gauche élu.- 

LAVARDENS. — Huit aépubllcaiins élus. 

L1GARDES. — 0 'Conservateurs .est 4 radicaux 

élus. 

OAUJAN. — 1 républicain, 1 conservateur 

.élus. 

MONTFORT. — 9 radicaux et 3 républicains 

élus. 

BOULAUR. — 1 républicain élu. 

LOT 

CAIIORS. — Majorité radicale maintenue, 

PRAYSSAC. — Deux radicaux élus. 

CASTELFRANC. — Deux radicaaux élus. 

CRAMAT. — Trois républicains et 2 conser- 

vateurs élus. 

HAUTE-GARONNE 

ISMNT-MAUR. — Caudridats Darées et Dé- 

bats élus. Commune gagnée. 

FRONTON. — 10 élus rte la liste Assanles ; 

C de la aisto Mandeville. 

POUC.II.MIUAMET. — MM. Sans et I.abatut, 

de 3a liste nui icaie socialiste JViiic.nl, élus à 


CA/.EltES. —

1 1 ...,n> Mue 

— Liste républicaine radicato 

./ule~ édite tout entière. 

£r°Vii\MAN. — Au ballottage, la liste radi- 

CA'l' Vror a quatre ©lus et la liste de conectv 

«:,u ,, trois âius. Les résultats définitifs 

tfrr . ustc radicale, onze élus ; liste de con- 

l&ÏÏUiion cinq élus. 

««S , < " N!\f:-si • 1 t-SAVE. — Un républicain, 3 

^ flfvnteurs élus. Au total , les résultats dé- 

loose , L 0 nt : 'J républicains et 3 opposants, 

fi"' ' ,"\'MiX — Deux radicaux élus. 

ï oNG\GES. — Liste du maire., 5 élus ; la 

k vipalité est composée de 7 candidats do 

du maire et de 5 opposants. 

Wr^QOKFAVE. — Un élu ; la municipalité 

ffn»\e. radicale. 

ÂZÉBES-SUR-LE-SALAT. — Chambort et 

**Tnler radicaux, élus. 

^'NSORBI'-S. - Liste 

AUDE 

«tOCASSONNE. — Touos les candidats de 

ï 'te l'aucilhon sont élus avec une m(>yen- 

la o -mi v • 1»« r-nnUirt.-itu rln ni lictn Cnin. 

ne de i 

Mardi 12 Mai 1903 

Treize républicains 

BftM républicains, 2 ; 

élue 

con- 

liste, 

radicale-socialiste 

voix de majorité. 

Pallu, radica iliste, élu. 

' 3,300 voix ; les candidats de al liste Saua- 

, député, r 

t^r:.,.. moyenne de 2,300 voix. Les résultats 

Aénuté, maire sortant, n'obtiennent 

R. - 

•concurrente 

R I I UNI QUEL. 

sorvateurs, 2. 

MONTECH. — Cinq candidats liste Fourcade 

élus. 

A PARIS 

QUATRIÈME AnnomnssKMKNT.— Saint-Gervais • 

Radini-Jourdin. nationaliste, sortant 3718 

voix, réélu ; Besombas, socialiste unifié î "iM 

Notre-Dame : Lemarehund, radical-soeia- 

,. dissident 1,218 voix, élu ; Thomas, so 

oaiis o nniûô, 798 ; M. Lemarchand remplace 

loi ibois radical, décédé ; il a fait une pro- 

i- : ion M-a,nil,cll., qui êfc.il seul. Lassa 1, ns 1U 

rlOT< ',n,agiiM„ pour prévenir sa bru A «m 

irotou-r, Lu., des m.iiHaires avait ç«paru et 

n'Oiuitre. te (pilla grand, l'excusa en disant qua.1 

(fpesmt van.--, l'édifice cotmanuiial, ofi le londe 

main devait avoir lieu la grande consulta- 

tion. 

Que faisaient-ils donc, à cette heure, ces 

lieiiiriiies Lrancs, loyaux et hoii-nêtes V... Ha 

.allaient tout sianpletnwt voir si l'urne n'avait 

pas an double tond, si la mairie ne renfer- 

mait aucun conspirateur, si le bureau, le l'a- 

imteux hureau qui devait présidar aux élec- 

tions, n'était pas constitué. 

Do fait, la mairie était libre, l'urne sains 

fond, le bureau pas encore formé... Que firent- 

Y... Niatureltement, ce qui s'imposait en 

parcil cas : ils formèrent te bureau, avec pré- 

sident, assesseurs, etc.. etc. 

Oh 1 ne vous étonnez pas I Nous vivons 

dans un temps vraiment curieux ! 

Le pauvre M. Piot se plaint de la dépopu- 

lation croissante do la Franco ; les statisti- ; 

qu.es officie lies gémissent sur la .décroissance, 

de la natalité ; eh bien ! Monsieur le maire 

(H SJS.S partisans se- proposaient de monimer A 

leurs concitoyens que, grâce à leur bonne 

volonté, dans cette- nuit désormais historique, 

M'Ontg&iuch allait enfanter, par une puissance! 

prolilUluc merveilleuse et jusqu'ici inconnue, 

.les citoyens du sexe masculin, tous Agés de 

21 ans au moins. 

Pensez donc : il y avait dans ce tout petit 

village 92 électeurs le 2 mai ; il devait y en 

avoir plus de 150 le lendemain ! 

Fâchez-vous maintenant, Monsieur Piot ! 

Gémissez maiutena 't, statistiques iffiete.lles ! 

A minuit, le bureau était donc constitué ! 

A sept heures, le. électeurs se nrôsentent. 

On ouvire les portes lie la mairie, ei le bureau 

siégeait déjà. 

Vous voyez d'ici la tète du peuple souve- 

rain ! 

La population s'insurge, réclame, fait du 

hrpage, veut former le bureau ; on parte de 

liberté, d'égalité, de loi, d'ebéissano aux rè- 

•g'ieimieiiitis. 

Le bureau est constitué ! Tout va ! Qu'est-ce 

que cela fait, à Monsieur le maire, la souve- 

raineté du peuple, la liberté, l'égalité, l'obéis- 

sance aux lois ! Il s'en fiche. 

Ah ! vous ne connaissez pas votre maître, 

gens de Miontigauch ; vous ignorez peut-être 

que vous vivez sous le régime de l'autocratie 

la plus omnipotente qui se puisse trouver 1 

Et pour montrer que rien ne peut empêcher 

le maire de constituer le bureau à minuit, la 

m aré chaussé a, dans ses représentants les 

plus officiels, dans la personne de trois gra- 

ves Pandores, déclare le bureau déftinitive- 

nient constitué !! 

Que vouliez-'vous faire ?... S'insurger, ce 

n'était pas le moment, et voilà pourquoi il 

fallut subir la force. 

Les élections commencent. 

Soixante-cinq électeurs se présentent et vo- 

tent à bulletin ouvert, qu'ils ferment, bien 

.riTitmidu, au moment de les donner au prési- 

dent. Soixante-cinq, je- le redis, votent contre 

la lijate du maire. 

Vingt-seipt votent pour cette liste. 

Si je ne me trompe, 05 et 27 tont 92. C'est 

bte'n la, d'ailleurs, le nombre d'iîeotenars ins- 

crits sur les listes électorales. 

A trois heures, le bureau est fermé et on 

(procède au dépouillement. 

Quelle n'est pas la stupéfaction générale, 

après l'ouverture de l'urne, au miom.3«nt où le 

président prend un billet, de voir sortir de 

ce billet unique sept billets secondaires. 

Grâce à une fécondation -spéciaie de M. le 

présidant, qui devait rayonner un colorique 

surprenant, capable de traverser les iparois de 

l'urne et de faire sentir aa force prolifique 

sur chaque billet de la liste du maire,, chacun 

d'eux se trouvait dans son sein nanti de sept, 

huit et -même dix autres '01116.113., en tout sem- 

blables à eux, de -même grandeur, de même 

épaisseur pelure d'oignon, portant les /mêmes 

noms imprimés de la même façon. 

A cette vue, la salle éclate en vives récla- 

imattons, te tapage commence, l'urne via être 

enlevée ; mais les bons Pandores veillent et, 

sur réquisition, écrite à l'avance .et à ce mo- 

ment présentée, ils s'emparent do d'urne pour 

la porter à la sous-préfecture de Saint-Girons. 

Le peuple s'ameute, l'exsasipéiration est à 

son ceimtoîe. les -gendarmes sont bousculés, 

des ipierres sont lancées et il y a, de part et 

d'autre, des blessés. .Néanmoins, une voiture, 

déjà prête, enlève l'urne au igîrand trot et la 

porte, non scellée, à cette sous-préfecture 

saint-igirounaise. célèbre dans notre pays par 

ses tripatoui-l'lages électoraux, par ses his.- 

toires d'armagnacs et ipar les petits scandales 

locaux dont elle a été l'objet. 

A onze (heures du soir, pourtant, un élec- 

teur eut voir 'las scellés .apposés sur la boîte 

au contenu mystérieux .et encore ignoré. 

Qu'attend-on pour ipublier le résultat, que 

nous n'ignorons pas, car ici chacun de nous 

connaît les partisans des deux listes adver- 

ses ? 

Tais sont les faits ; voici la conclusion. 

La jlibecté lia plus girande, la plus respec- 

table, 1 celle dont se réclame notre régime, la 

liberté de vois-, est violée, foulés aux pieds, 

iméconnue ! 

L.a préfecture, après avoir donné tous les 

ordres, exécutés de point en point par notre 

satrape au petit pied, veut fausser la consul- 

tation oomil-aire. 

C'est eÉ© qui a ordonné do faire enlever 

d'urine ; les genctetranes, à six (heures du ma- 

tin, disaient olaireiment à un électeur die Ca- 

aavet : « Nous ne repasserons pas ce soir, 

nous devons porter l'urne de Montgauch a 

Sa Lut-Girons ». 

C'est elle qui a donné l'idée d'imprimer des 

bulletins sur papier .pelure ; c'est elle qui a 

assuré l'imipuaité du maire, organisant le bu- 

reau électoral à minuit ; c'est elle qui a as- 

suré l'impunité aux électeurs votant sept et 

huit .bullètins à la fois : c'est elle, enfin, qui 

s'est oliargée de proclamer les résultats ! 

Elle ne s'attendait pas cependant à cette 

unanimité dans l'accord conttre la liste du 

maire, et c'est là ce qui .la retient et l'emnê- 

che de (proclamer un résultat, qu'elle sait 

faux au deamler chef. 

Le banditisme électoral dont nous sommes 

les victimies est son œuvre : elle a voulu le 

sabotage de nos bulletins et de notre liste. 

Eh bien ! nous attendons sa décision ! Mais 

qu'elle ne se tromipe pas. Notre maire n'est 

pas M. Aragon ; elle peut le proclamer, si elle 

le weftt, nous saurons nous défaire de lui et 

1-e forcer à démissionner s'il accepte un tel 

mandat ! Notre .maire est M. Lligon, pour qui 

nous avons voté, qui connaît notre dévoue- 

mietnt et notre attiachenieut à .sa personne et 

à ses idées. 

Sans -crainte aucune, nous attendons lo ré- 

sultat iprefectoral. 

Vous saurez. Monsieur Aragon, Monsieur 

te sous-préfet et vous- même, Monsieur le 

, . i.n-ri.' (-1 (,' 

LISTE PFSOPORTfONNELLE 

RtlEUX S 15.620 élu 

DELTOUR S Î5.500 élu 

JULIEN S 15.479 

VIGNEAU S 15.473 

DEFFÈS U. R 15.473 

DEUMIÉ S .15.457 

DUBARRY S 15.453 

GABRIEL-ELLEN PREVOT S. .. 15.445 

'REDOUCE S. 15.4-44 

BILLIËRES S 15.377 

AMILHAU U. R 15.372 

DEN'JEAN R 15.358 

LEFÊVRE S Tû.348 

AUCOUTURIER S 15.303 

BELLET U. R. 15.288 

BLANC S 15.879 

BOURTHOUM1EU S 15.868 

Commandant DUPUIS R 15.250 

FOULARD S 15.245 

LAPORTE U. R 15.235 

SAINT-PÉ U. R 15.200 

RICHARD (Paul) R. .' 15.197 

PEYRAT R 15.1S0 

BOYER U. R 15.180 

SËRAN U. R 15.188 

RIEU R 15.181 

FAUR R 15.175 

LAMBERT R 15.16S 

BKRGAL R. 10.143 

PINEL S 15.137 

MOULIS R 15.086 

ABADIE R 15.072 

LAPORTE R 15.072 

GUILLAMON R 15.045 

BREITENSTEIN R 15.027 

NAVARRE R 14.834 

Les èettres U R désignent tes candidats de 

d'Union républicaine ; la lettre S désigne les 

socialistes et la lettre R les radicaux. 

Nécrologie 

M. l'abbé Jeam-François Gasasagne, ué & 

Payssous le 15 décembre 1822, ordonné prêtre 

le 18 décembre 1847. est décédé le G mai 1008. 

à Payerons, où il s'était retiré depuis le 1er 

septembre 1902, après s'être démis de la cure 

de Vaienline, dont il avait été le pasteur de- 

puis Je 25 décembre 1805. 

L'Œuvre du Refuge 

La réunion annuelle clos dames de PCEuvrO 

du Refuge aura lieu samedi prochain, 16 mai. 

à trois heures de l'après-midi, au monastè- 

re de Notrc-Dame-dc-Charité, rue des Récol- 

lets, 61, sous la présidence de Mgr l'archevê- 

que. 

A trois heures, Salut, présidé par Sa Gran- 

-deur ; puis, lecture du rapport annuel sera 

•donne© dans le grand parloir, jpor M. l'abbé 

d'Adhémar, directeur de l'Œuvre. 

Pendant, le Salut, une quête sera faite en 

faveur de la Cause de béatification du vénéra- 

ble Jean Eudes, fondateur de l'Ordre do Notre» 

D;'.mo-de-Gharité. 

Exposition de Toulouse 

Avis aux Exposants 

MiM. les exposants qui n'ont pas encore re- 

tiré leur carte sont invi-lé s qu'ils doivent re- 

mettre leur photographie .avant jeudi aux bu- 

reaux de l'I-'.xiiosii ion, l'es je-Lo-u* n'étant piu»- 

vetobtes après cette date. 

www 

USTC 

t?| - zopreSo"^ "snosssp - n 

ouuuîOD DÎ.IOCJ sun suçp sanpuoA 

1UOS SajCJUHJSA SSjRjld so'i 

*suo5i?pjiuoD ssp 'suoqniiisqns 

sap 'suoqBîiuîï ssp îuaidaooi» 

mb XÎ13D e QAUXQ mb so t?jio^ 

prêtât, qu'on ne 

des électeurs de 

se moque pas impunément 

Montgauch. 

Un électeur écœuré. 

LES ELECTIONS OE DIKâlCHE été 

il a, de façon tort inaitrtondue, terminé ga ha- 

rangue. 

Etat civil du 9 mai'. — Naissance : Odette- 

Ma.rie-Eu.asénie-Lucie Barbe, place du Foirail. 

Publica.tionis de mariages : Annet Tissier, 

valet d© chambre, et Marie -Louise Ddlorroe, 

sans ipr6fess,io,n. ; 'Bernard Mailhes, tailleur, et 

.l-eanne-Marte Claverie, igiletière ; Louis-Henri 

de Camaa-et et, lOtia.rlottc^M-ari-e de Ijaoger-Caim- 

plonig, sans -profession ; Louis Pujo et Berthe 

Laluque, damestiquie ; Jean-Louis Courtadie et 

Jeanne-tMari-e tDabedeilie, 'comptable. 

SAINT-LAURENT-DE-NESTE. — Sorutin rte 

ballottage. — Section Bourg. — Votants. 219. 

MM. Pomiès MarceUlin. de la. liste contre le 

maire, 112 voix, élu ; Dupleicli, do la liste 

du maire blocard, 103 voix ; nuls, 4. 

Guot-apEis électoral à Montgauch 

H est entendu depuis longtemps que le 

ue.uii>l© souverain se gouverne lui-même, qu il 

mia.ni-f.csic librement sa volonté, que la con- 

sultiation nationale se fait loyalement. Iran- 

eli-eimeiit, sous l'égide do la liberto. 

Voilà pourquoi, ce dernier dimanche- ,J mai, 

à Montgauch, channant, petit village do 

l'ArlèRte' Monsieur 1© maire présentait a ses 

«acteurs unie liste de etmatwmre, tries sur 

?' .'-„,'•„, nt les proposait au suffrage de ses 

concitoyens. 

à .,.' cependant craindre quelque peu 

œtto consultation, ce (maire, car dans la nuit 

du 2 au 3 mai, vers .minuit, à la Saveur des 

t-énèhros, lorsque tout bruit, s'était tu, que lo 

stleuco régnait sur la campagi» endormie, 

Voici les résultats complets tels qu'ils on 

proclamés : 

Inscrits, 44.144. 

Votants, 31.771. 

Bulletins blancs entrant en compte, 142 ; 

bulletins n'entrant pas en ligne de compte, 218. 

LISTE 0URNAC 

Le Congrès diocésain 

Le Congrès des Œuvres diocésaines se tien- 

dra à Toulouse cette semaine, mardi, mercre- 

di et jeudi, conformément au programme que 

nous avons publié. L'importance de cette belle 

manifestation de l'action catholique dans le 

diocèse, l'utilité et l'actualité des questions qui 

y seront étudiées et sans TJoute résolues, la 

beauté des cérémonies religieuses dont ce Con- 

grès sera l'occasion, l'éloquence des orateurs 

de marque qu'on y entendra, notamment à la 

Métropole, à Saint-Sernin et dans la salle du 

Jardin-Royal, tout semble promettre un écla- 

tant succès. 

Les congressistes venus de tous les points 

du dioçais© seront nombreux, et il serait su- 

perflu d'insister pour que plus particulière- 

ment MM. les ecclésiastiques, tes maîtresses 

de l'enseignement primaire chrétien se fas- 

sent un deVoir de prendre part aux séances de 

travail du Congrès, en raison des rapports 

qui les intéressent, des discussions dans les- 

quelles ils pourront intervenir et des résolu- 

tions qu'on pourra prendre sur les matières 

qui les concernent. Voici, en outre, quelques 

•renseignements utiles : 

1° Les personnes qui seront munies d'une 

carte do congressiste pourront assister aux 

séances du Congrès à l'Institut catholique et 

aussi à la séance du Jardin-Royal ; en outre, 

des places leur seront réservées pour les céré- 

monies qui auront lieu à Saint-Sernin et à la 

Métropole. 

Pour ces mêmes cérémonies, deux bancs 

d'œuvre seront réservés aux membres des di- 

verses commissions. 

2" Lundi, veille du Congrès, des jeunes gens 

de bonne volonté se tiendront en permanence 

à l'Institut catholique, de 8 à 11 heures, pour 

donner tous les renseignements nécessaires. 

3° Plusieurs Mémoires supplémentaires sont 

parvenus au bureau des Œuvres après la pu- 

blication du programme. Afin de ne rien mo- 

difier de c© qui a été arrêté, on donnera lec- 

ture de ces Mémoires aux diverses réunions 

des commissions qui auront lieu de une heure 

et demie à deux heures et demie. 

4° On recommande enfin et très instamment 

aux prières des fidèles les travaux du Congrès, 

dont on peut espérer, avec la grâce de Dieu, 

des fruits durables d'union et de zèle, de vie 

chrétienne et de propagande catholique. 

Cour d'âppal 

Audience du 9 mai 

Président, M. Martin ; ministère public, 

M. Reverdin ; greffier, M. Andrieu 

LA RÉGIE. — Philip p© M.... âgé de 36 ans, 

inculpé de détention d'alcool, fut condamné, 

par lo tribunal de Castres, à 550 francs d'a- 

mende. La cour confirme en accordant le sur- 

sis. 

PROCÈS DE PRESSE. — Après plaidoiries, la 

cour renvoie à huitaine son arrêt dans un 

appel d'un jugement obtenu par une Société 

d'alimentation contre un hebdomadaire de 

notre ville. 

Mouvement d'institileurs 

Par récents arrêtés ont été nommés : 

Directeur d'école et de cours complémentai- 

re à l'Isle-en-Dodon, M. Jutes Campguilhem, 

instituteur à Aurignac. 

Instituteur à Aurignac, M. Germain Guilha- 

mot, directeur d'école à l'Isle-en-Dodon. 

Instituteur titulaire au Cunig, M. Gustave 

Antichau, instituteur adjoint, à l'Isle-en-Dodon. 

Instituteurs : à Issus, M. François Rochefort, 

exerçant à Montgeard ; à Montoussin, M. 

Alexandre Bec, de Sajas ; à Sajas, M. Jean- 

Marie Foix, en congé à Garni ; à Pointis-de- 

Riviôre, M. Justin Rouillac, instituteur au 

Cuing ; à Argut-Dessous, M. Jean Vives, de 

Gensae-de-Rieux ; adjoint à l'école de la rue 

des Potiers de Toulouse. M. Léon Bonhoure, 

de l'école de Bonhoure ; adjoint à l'école du 

Busca, de Toulouse, M. Jean Duby, de l'école 

Croix-dé-Pierre. 

Institutrices. — Sont nommées : d'Aurignac 

à l'Isle-en-Dodon, Mme Campguilhem, de 

l'Isle-en-Dodon à Aurignac, Mme Guilhamot ; 

de Saurat à l'Isle-en-Dodon (adjointe), Mmo 

Bcrranger ; de l'Isle-en-Dodon (directrice d'é- 

cole maternelle) à Montjoire (institutrice),Mlle 

Claire Tolzan ; de Montjoire (institutrice) à 

l'Isle-en-Dodon (directrice d'école maternelle), 

Mlle Marie Sarradel. 

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la Brochure explicative. 

Tout Elixit-, soi-disant de Virginie, ne por- 

tant pas la siigmaiture NYRDAHL, est une imi- 

tation ou contrefaçon. 

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16.065 élu 

16.047 élu 

15.956 élu 

15.954 élu 

15.919 élu 

15.907 élu 

15.848 élu 

15.843 élu 

15.842 élu 

15.826 élu 

15.813 élu 

15.813 élu 

15.800 élu 

15.805 élu 

15.789 élu 

15.763 élu 

15.749 élu 

15.745 élu 

15.708 élu 

15.701 élu 

15.700 élu 

15.091 élu 

15.C87 élu 

15.GS1 élu 

15.6.S1 élu 

10.680 élu 

La Conférence de i. le docteur Boissarie 

Nous rappelons que les réservées numéro- 

tées pour la réunion du 17 sont en location 

chez M. Privât, libraire, 14, rue des Arts et I 

tribunes numérotées chez M. Sistac, libraire, 

10, rue Saint-Etienne. 

La haute personnalité de M. le docteur Bois 

sarie attirera au Jardin-Royal l'élite de la so 

ciété catholique toulousaine. La soirée sera 

d'ailleurs rehaussée par de très beaux Inter- 

mèdes musicaux, sous la direction de M. le 

chanoine Nouguès, et par une belle série de 

projections lumineuses. 

La salle sera éclairée à la lumière électri 

que. 

Nous prions nos amis de ne pas attendre le 

dernier moment pour retenir leurs places, s'il-j 

veulent être bien placés. 

Mort de M. Brouarde! 

Nous apprenons avec regret le décès do M, 

Ernest Brouardel, directeur général de la Com- 

pagnie française du gaz (Centre et Midi), qui 

a succédé de bien près à celui de son frère, 

l'illustre docteur Brouardel. 

M. Ernest Brouardel occupait une grande 

li la ce dans l'industrie du gaz en France : c'é- 

tait un philanthrope qui s'est consacré toute 

sa vie à l'amélioration du sort de la classe la- 

borieuse. Sa disparition sera pleurée du peu 

pie d'ouvriers qu'il a tant d'années dirige. 

La personnel de l'usine d© Toulouse «'ou- 

bliera jamais sa sollicitude, qui s'est traduite 

par d'buiombmbies bienfaits. 

émission de 2.105 Obligations 4 p. 100' 

DE LA SOCIÉTÉ DES 

TRAMWAYS & ÛHIBtl F, POIS 

DE TOULOUSE 

au prix de 485 francs 

Rapportant 20 [francs par an, sous déduction 

des impôts. (Jouissance, du 1 er avril 1908.) 

La sousariptlon est, dès .aujourd'hui, ouverte 

à ia SOCIÉTÉ GÉNÉRALE, 36 et 38, rue de Metz, 

Toulouse, où les dteniaMClies doivent être 

adressées, accompagnées du versement de 485 

francs par titre. 

Ces demandes seront servies dans Tordre 

d'inscription jusqu'à épuisement du disponi- 

ble. On peut souscrire ipar correspondance. 

La cote officieille à la Bourse de Toulouse 

sera demandée. La publication, légale a été 

.fait© au bulletin annexe du « Journal officiel » 

du 2-7 avril 1908. 

AVIS DE: 

Morsieur et Madame Pierre RENIATI et 

leurs enfants, le lieutenant Henry DENIAI..» 

et Madame Henry DENI AU ; Monsieur et Ma 

dam© EffiVe DENIAU et leur fille ; la famille 

Emile LACROIX, ont la douleur de faire part 

à leurs amis et connaissances de la perte 

cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la per- 

sonne de 

Madame Hortense-Rlarie LACROIX 

veuve de Monsieur Léon DENIAU 

leur mère belle-mère, grand'môre, sœur, tan-, 

te et cousine, décédé© le 10 mai 1908, à l'âga 

de 69 ans. 

Et les prV.mt de vouloir bien assister h ses 

obsèques qui auront lieu, te mardi 12 mai 1908. 

à 10 heures précises du matin, sur la paroisse 

Sa.int-Sernin. 

On se réunira a la maison mortuaire, TU* 

Périgord, 5. 

Les personnes qui, par oubli ou omission, 

n'auraient pas reçu .de lettre de faire part,, 

sont priées de considérer le présent avis com- 

me en tenant lieu. 

Foires etMarcnés 

M/IRCIIU DU PARI3 

Du il mal . 

Farines. — Courant. 9» 15; prochain, X9 10; juilleh 

août -'9 8£>; 4 derniocs, 30; tendance calme-; cire*. 

îatlon'l.cviù-. c.msoimmatlon, 68. 

HM» — Courant, 23 35; prochain, 23 3ô; juillot- 

août 23 80 - 4 dornlors, 2S 10; tcmOanco soutenun. 

yyi^ns — couraut. n 25; pivoUaui, n R; juillet* 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Mardi 12 Mai 10 'S 

ma 

APÉRITIF TONIOUE 

VIN GÉNÉREUX et QUINQUINA 

Mélangé d'eau ordinaire ou d'ean-ûe-selte 

voc on sans Sirop do citron, 

il rafraîchit sans cléÏDiliter. 

aiMMMMBBnnni 

«/HV 17 4 derniers, 17 50; tendance soutenue. 

•S-iifs 'parts, OS ; province, 08. 

Avoines. — Courant, 1S 36; (prochain,. 18 20; luiilct- 

fcoût 17 90; 4 derniers, 17 50-, tendance soutenue. 

SIS 

mmmE \ mm 

OU s Toulouse, I 

I fCKiaa faa

Mardi 12 Mai 1908 i 

I 

- 

) 

H 

m 1 

I 

Le nouveau corsos! municipal do Pari3 

Paris, U mai. 

Tous les organes ministériels sans excep- 

tion s'ingénient, ce matin, à atténuer la par- 

lûe rie l'échec que constituent pour le Bloc 

tes élections parisiennes ; ils ao reconnais- 

Kent que le gain d'un seul siège h l'opposi- 

tion, en ai:eli.''uU a. leur compte l'élection de 

M. Le Marchand dans le quartier Notre-Dame. 

Nous avions, nous, considéré cette dernière 

élection comme celle d'un radical dissident 

è. tendances nationalistes et nous en avions 

tait la compensation do la sorte, dans le 

dixième arrondissEimont, du siège occupé par 

le radical dissident à tendances nationalistes 

M. Uondé : nous avions conclu que les anti- 

mteistérieïs gagnaient, en définitive, deux 

sièges, précédomment occupés par des radi- 

caux, celui de M. Opportun, dans le quartier 

Saint-Merri, et celui de M. Sohier aux Bati- 

gnolles. 

Nos estimations sont plus que confirmées : 

le siège de M. Le Marchand n'est plus une 

compensation, c'est un gain réel. 

En effet, M. Le Marchand vient de déclarer 

qu'il se ralliera au groupe dont tout partie 

ses collègues du quatrième arrondissement, 

.MM. Galli, Badini-Jourdain et Le Gorbe-iller, 

c'est-à-dirt» au groupe libéral et nationaliste. 

L'opposition a donc à son actif deux vic- 

toires sans conteste ; elle a, de plus, remporté 

un succès moral indéniable dans le cinquième 

arrondissement, circonscription de M. Vivia- 

ni, où les observateurs documentés estiment 

Qu'avec un peu plus de confiance en soi-mê- 

me, on aurait pu enlever les sièges des blo- 

cards sériants, MM. André Lefèvre, Sa/uton et 

Lainipué, dont les majorités sont infimes. 

Statistique 


I« ministère do l'miénteur communique ce 


nous faisons toutes (réserves, s'appliquant au 

résultat, des '(Sections municipales dans les 

chefs-dieux de département et d'arrondisse- 

ment, Saine non comprise -t 

• Conseils municipaux à élire, 359 : la majo- 

rité est acquise aux socialistes unifiés dans 8 


3, aux radicaux et radicaux-socialistes dans 

174, aux réiiniblieains de gauche dans 86, aux 

progressistes, dans 48, aux nationalistes et con. 

serve leurs dans 39 ; pour un conseil lo résultat ,| 

est. douteux. 


sultats se (répartissent die la façon suivante 

la majorité est acquise aux soc.iaSis.tsa unifiés 

dans 3 conwttunes, aux socialistes indépen- 

dante dans 4, aux (radicaux et radicaux-socia- 

listes dans 49, aux répuMicains de gauche 

dans 10, aux progressistes dans 6, aux natio- 

nalistes et conservateurs dans 6 ; les xé\ ubli- 

cains gagnent nne dizaine de communes 


Voici un exemple qui donne, une idée de ce 

que valent des statistiques officielles ; ces 

dernières annonçaient (avec gravité, ce matin, 

qu'à Laon .onze radicaux et (radicaux-socia: 

listes, ainsi que deux progressistes, ont été 

élus hier et (pue la majorité est gagnée par 

les radicaux-sieialLSt.es ; or, il n'y a pas eu 

de ballottages à Laon, où les résultats du pre- 

mier tour ont été définitifs et ont donné la 

majorité aux progressistes. 

Au surplus, M. Erma-nt, sénateur modéré, 

a été. dès hieir matin, réélu maire de cette 

ville. 


Los erreurs intéressées que l'on relève dans 

les communications du gouvernement don- 

nent l'iiirtir«essdon que *la place Beauva.u ma- 

quille de parti-pris les résultats qui lui sont 

transmis, pour donner le change à l'opinion. 

Le fait, en tout cas, est indéniable que Jes 

libérai: x ont nesnportô Sa victoire dans nombre 

de grandes villes, en dépit des coalitions Mo- 

cajpes, comme à Lille, Roubaix et Nancy, pair 

exemple, et qu'ife ont conquis les municipali- 

tés de Saint-Ettenne, de Brest, de Grenoble, 

d'Amiens, d'Angers, etc. 

Ils «ni, d'autre pasrt, contribué à faire triom- 

nJser Sa représentation proportionnelle à Saint- 

Brieue et d Reims, où M. Bertrand de Mun a 

réveil de l'esprit pnblic ne présage rien de 

bon ipour le combisme impénitent. 

II setrait excessif de dire que tes élections 

municipales ouvrent une ère nouvelle, mais 

il est certain qu'elles apportent quelque chose 

de nouveau. » 

JOURNAUX BLOCARDS 

De VAvrorc : 

« La journée d'hier est donc une excellente 

journée- Elle eut été meilleure encore si nous 

n avions à déplorer l'échec de deux de nos 


battu à Saint-Merri, M. Sohier aux Batignol- 

les par les candidats progressistes. Peut-être 


au second tour, du candidat collectiviste, eus- 



dans leurs quartiers MM. Salmon et Miniot, 


MM. Fribourg et Weber, mais l'heuro n'est 


[Le journal do Clemenceau a raison. Les 

élections munieàpalo's ©usse-mt été meilleures 

si tous les candidats du Bloc avaient été élus; 

mais voilà, à Paris eoinime dans les départe- 

ments, ils na sont pas tous élus, 

i Oh 

voies le-tliénoanbKanent : Ses deux enfants, ses 1 

trois nev«ux, le petit Aloxandixvla (petite Mar- 

celle Payatos, le peiit Bavouzct, le petit Marcel 

Paroi-, total neuf. 

Attenta} contre u» prêtre 

Re mes, 11 mat. 

M. l'abbé Couanon, vicair.. è Marcille-Ro- 

i«rt, vient d'être victime id'ui, oiiminel atten- 

tat ; comme il sortait de l'église, un individu 

s'approcha de lui et par deux fois lui logea 

son couteau dans le dos en disant : « Voilà 

pour ton sermon de ce matin. » 

M. l'abbé Couanon, grièvement atteint aux 

poumons, s'affaissa tandis que les nombreux 

témoins de cette inqualifiable scène se préci- 

pitaient pour relever la victime- 

L'état de M. l'abbé Couanon est désespéré ; 

le meurtrier serait un ouvrier du pays . 

Double suicide 


Deux époux, M.Castex, sous-chel do Ja comp- 

tabilité au Comptoir d'Escompte, et sa femme, 

se sont suicidés la nuit dernière, dans leur 

appartement, à l'aide d'un réchaud ù charbon 

de bois. 

Ils souffraient d'une maladie nerveuse. 

M. Castex était originaire de Mazamet 

(Tarn) ; sa famille réside à Au.ch ; Mme Cas- 

tex, née Jeanne Desorivaut, est originaire de 

Mirande (Gers). 

L'opposition a obtenu, à Lyon, une réparti- 

tion plus équitable, en obtenant l'élection de 

dix opposants ; elle a gagné des sièges à 

Evreux, Dieppe et Alais, pour ne citer que quel- 

ques 'C'neîSHlieux. 

11 est à remarquer que, malgré l'absence ab- 

solue d'organisation, l'opposition a récolté un 

grand nombre de succès que l'on n'avait pas 

prévus. 

Les municipalités 

Montpellier, 11 mal. 

A Paulhan, M. Pelisse, député, a été éln 

maire ; cette commune fut, pendant les mani- 

festations viticoles de juin dernier, le théâtre 

d'événements au cours desquels M. Leullier, 

sous-ipréfet de Lodève, fut malmené. 

La liste Pelisse était une liste d'union radi 

taie-socialiste et socialiste. 

-inotàsnts éleotor&ux 

Ctermont-Ferrand, 11 mai, 

Le maire blocard sortant de la Renaudie, ne 

pouvant compléter sa liste, avait pris quatre 

candidats do la liste d'opposition ; ces quatre 

candidats furent seuls élus au premier tour. 

Les résultats une fois proclamés, tandis 

qu'on brûlait les bulletins, un électeur saisis- 

sant la liste électorale,les listes d'émargement, 

les feuilles de pointage et les -procès-verbaux, 

lança le tout dans le feu on s'écriant : « Com- 

me ça, il n'y aura pas do jaloux », Toutes les 

opérations sont à recommencer. 

Cette, 11 mal. 

Pendant le dépouillement dans six bureaux 

de vote, les électeurs blocards furieux du suc- 

cès de l'opposition, déchirèrent -les feuilles d'é- 

margement et jetèrent les morceaux par la te- 

neur©, ainsi c?ue les tables, les urnes et la 

buste de la -RépuMiquie. Montpellier, 11 mai. 

A Lansargues, les socialistes se voyant bat- 

tus, ont jeté une poignée de bulletins dans 

l'urne pour amener l'annulation de l'élection. 

A Lunel, des bagarres ont eu lieu entre blo- 

cards et antiblocards ; plusieurs feuilles d'é- 

margement ont été déchirées ; plusieurs mani- 

festants arrêtés ont été conduits à Montpellier 

par les gendarmes. 

Perpignan, 11 mai. 

Après la proclamation du scrutin, les so- 

cialistes furieux de leur échec, ont déchiré 

les listes d'émargement, ont brisé les tables et 

l'uTO9 ; la police n'est pas intervenue. 

Lori-ent, 11 mai. 

Les radicaux ont adressé au préfet du Mor- 

bihan une demande tendant à faire annuler 

l'élection du maire sortant, radical-socialiste, 

M. Nail, élu conseiller au premier tour ; le 

préfet a répondu que le conseil do préfecture 

en était saisi. 

L'opinion la Pressa 

JOURNAUX ANTIELOGIRDS 

De la Croix „ 

« Sans doute, il ne faut pas comparer les 

luttes presque pacifiques de la dernière pé- 

riode électorale à la violente tempête (patrio- 

tique qui balaya au jour tle -l'affaire ies drey- 

fusistes, les zoiistes, tes jacobins et les sec- 

taires du conseil municipal de Paris. 

» te mouvement réfléchi, grave, raisonné qui 

s'est résoiluancint affirmé b&sr seira à l'abri -des 

entraînements de ia passion et jouira d'un 


» Si nons ce sommes pas au grand succès 

de 1900, nous ne sommes plus au grand rev 

de 1904. 

» La journée -du 10 mai a donc été très bonne 

ipour les libéraux. » 

De la Liberté : 

« IXJ verdict du ,pa.ys vise directement le bloc 

« condamne le combisimo et sa politique d'al- 

liance avec les unifiés. 

» C'est là un événement considérable. 

» A Paris, il apparaît avec un éclat incontes 

table ; on province, où l'esurii public est moins 

indépendant, où ses manifestations sont trop 

souvent entravées par les -milite liens du ligo- 

tage administratif, un mouvement analogue se 

dessine ; la roue tourne. 

» Dans les départements où ies hommes du 

bloc n'avaient pas encore eu le pouvoir, là ou 

1e coups électoral ne les ayant pas vus à l'œu- 

vre ROUs ses yeux peut croire encore au .mi- 

rage de lours te-lûes promesses, ils ont béné- 

ficié parfois de coi illusionnisme, mais pres- 

que partout ou leur administration exerce ses 

ravages, le pays enfin informé les a rejetés c r 

bien leurs pertes de suffrages sont telles a'n 


morale. 

» Oui le bloc est frappé à mort, l'agonie. .peut 

dorer quelques semaines encore, mais c'est la 

fin 'prochaine et cette fois inévitable- » 

Du Journal des Débats : 

« A qui va lo succès do la journée ? Les ra- 

dicaux de revendiquent, mais l'étiquette ra- 

dicale a un sens bien élastique ; il y a des 

régions où tout le monde se présente connue 

radi cal, 

» Un fait est patent ; c'est que l'opinion est 

en train de sortir de la torpeur découragée où 

(u i.} rannie du Bloc l'avait plongée, et auo ce 

ETAT-MAJOR GENERAL 

Paris, H mai. 

Le général de division Cha.pal, chef d'état- 

major du gouvernement militaire de Paris, 

est nommé au commandement de l'artillerie 

de la place et des forts de Paris et membre 

du comité technique de l'artillerie. 

Le général Oudard, directeur do f artillerie 

au ministère de la guerre ,est nommé inspec- 

teur général permanent par intérim des tra- 

vaux de l'airtUierie pour l'armement des côtes, 

membre des comités techniques de l'artillerie 

et du génie et de la commission d'étude pour 

la défense du littoral. 

Le colonel Remy, commandant le 13 e d'artil- 

lerie, est nommé dir-ecteuir de Tairtil&erie au 

ministère de la guerre et imembre de la com- 

mission de classeimerat des candidats aux em- 

plois réservés- aux engagés et rengagés. 

ARMÉE ACTIVE 

Ssirvice d'état-major. — MM. Canet de Saint- 

Germain, capitaine au 125' régiment d'infan- 

terie, est nommé à l'état-major du 16" -corps ; 

Lavaud, officier d'administration de 2" classe 

d'étafrmajor, commandant des subdivisions de 

région de Manière, Le Mans, Drcu, Chartres 

(4 corps), est désigné pour étire employé à 

rétat.-mpai«!Ue-ment. — Chevaux de 1°47 h 

1"54 : 1"/, Frivole et Etendard, tous deux -présentés 

par M. Comminges; 2", Mise- et Mignon, présentés 

par M. Bourgade. 

Chevaux cte V5ù et au-dessus : i", Lucino et Sud- 

Lxpress, présentés par M. Bourgade; 2". Jaeoî> et 

Caiiîio, présentes j?ar M. Bcurgade. 

Prix du Commerce (parcours tic chasse, officiers) : 

1", La-Puce, à M. Lapa-rra, lieutenant au 14= d'ar- 

tilterie; 2", Solange, à M. été Marmies. lieutenant au 

S 8 chasseurs; 3', Jttpiter, à M. Uassibile, chef d'es- 

cad.ian au 9' chasseurs, montée par M. mac, lieute- 

nant au même négiment; 4', Roi-de-Chypi'e, à M. do 

Bazelaire, capitaine au 10" dragons; 5", Hubert, à 

M. Dutrena. lieutenant au 10* hussards. Fiocs cte ru- 

bans : Camord, Laurier, Jupiter, Marceau, Cyrano. 

Omniu-m. — 1", MireiHe, à M. de Marmiès, -lieu- 

tenant au 9" chasseurs; 2', Espoir,, à M. Angla, lieu- 

tenant au même régiment; 3", Azur, à M. Lecointre, 

lieutenant au 9* chasseurs; 4*. Slr-Carlory, à M. de 

Kouilhan. IHocs : Sans-Atcut. 

Les sauts par Quatre sont renvoyés à demain. 

AutomoîîiSûsmo 

LA COUPE DE PALERME 

Palerme, Il mai. 

La Coupa des voiturettas sur lo cirsuit de Buon- 

foraneJla, 300 KUomélres, a donné les résultats sui- 

vants : 

Giorfspone, premier, ayant fait le parcours entier I 

en 0 h. 31'30". H gagne donc le prix do 4,000 lires 

et la Coups du OnaAlenge d'une vnseur de 5.000 fr. ; 

le deuxième prix est gagné par Camarata, en 6 heu- 

res 50'49"; le troisième prix, par Tasca, en 7 heu- 

res OS'07". 

Sizaire, oui a eu une panne au deuxième tour, 

gagné la Couj» du Challenge Sport-Club pour avoir ] 

fait le -meilleur temps au premier tour; il a couvert, 

en effet, les 153 kilomètres en 3 il. 25". 

Fonds d'Etat îrançais. — 3 % Porteur, 9S 50 ; No- 

minatif, 95 40 ; 3 % aanortissaiie, 93 €0; Obligation 

tunisienne 3 %, 461 75; Madagascar 2 1/2, 79 50. 

BOLLETiN MÉTÉOROLOGIQUE 

Du 11 mai. 

La pression baromélricrue s'est relevée dans le 

nord de l'Eurcpo tandis quelle s'est abaissée dans 

le stsd-ouest-, des dépressions so forment sur l'E; 

pagno et la Gascogne; W autre persiste à l'ouest 

de l'Irlande. 

La température s'est un peu ahaisséa sur nos ré- 

gions sauf dans le sud-ouest; ce matin lo thermo- 

mètre marcpisit 2" ù TXléa.&org. 14" à Paris, g' à 

Glermont, 20° à Madrid, 21" à Alger, 2"au mont Ven- 

teux. 

Des onâôes orageuse» sont probables avec temps 

chaud d'abord puis abaissement de la température. 

STATIONS .El-oMt, ITi.tMJ. ) ÉTAT OU CÎEt. 

Toulouse.. 

Puy-S!-î : ,3j. 

Pic-ù-illii.. 

Perpignai. 

Uci-ctcaur. 

E8.0 B.8 S. E. lr. f. c, 

i!).2 16.9 S. O. as f. c. 

S».il 0 S. O. a. f. i. n. 

Cl. 5 21.5 K. fait), naa. 

57.?; 21.4-S.S. O. f. cou. 

lu . ie 

Il veille h ïeils 

13.-3 2i.O 

B.7 18.9 

8.0 

lî '.Ô 2 -.7 

14.. 1 U.l 

BON CQOF û£ FILET 

'Barbes, 11 mai. 

Vendredi, vers quatre heures, les gens mati- 

n&ux ont S; Fi en date idu 5 mai (an- 

nonce que le (pacha Ben-AIssa, ayant fait ar- 

rêter le cadi et, son fils, protégés finançais, te 

consul a exigé leur mise ©n liberté et des 

excuses. 

Le pacha a fait droit à ces demandes. 

La tnshalïa c2a EagdatJi 

Tanger, 11 mai. 

Des troupes de la garnison de Tanger sont 

parties dans la anatinée pour irejoIndre la 

mehalla d'Bl-Ksar ; elles emportent des muni- 

tions et des armes. 

La nnehalia d'El-Ksar est partie pour le 

Gharb afin de calmer les luttes des caïds de 

la région et se rapprocher de Bagdadi, qui 

continue sa marche sur Fez. 

Aérosîaticn 

CONCOURS DE BALLONS 

Bordee.ux, 11 mai. 

Dimanche a eu lieu, sur l'esiplanade des 

Quinconces, un .grand concours .aérostatique 

organisé par l'Aéro-Club du Sud-Ouest, au- 

quel ont pris part douze ballons, dont le 

volume variait de 350 à 1,000 mètres cubes. 

Le programme des épreuves comprenait un 

concours d'atterrissage au plus près du point 

d'atterrissage d'un ballon amteal parti le 

premier et un rally-ballon automobile. 

A quatre1 heures, le Brunchild. piloté par le 

comte Henri de La Vaulx, de Paris, s'est élevé 

DA^S LES DEPARTEMENTS 

NIMES. — La liste de discipline républicaine 

comprenant douze candidats dont sept socia- 

listes et cinq radicaux-socialistes, est élue ; 




lo conseil est partagé par moitié. 

-ORLEANS. — Elus 11 républicains dont le 

maire, M. Courtin-Rossignol ; 5 radicaux ; 

l'ancien maire baron Portails est battu. 


adhéré au cabinet Clemenceau et soutenus nar 

M. Emmanuel Brousse, député, sont élus ainsi 

que quatre candidats de la liste des radicaux- 

socialistes unifiés, soutenue par M. Bourrât, 

député. 

AMIENS. — Sont élus : progressistes G 

membres de la. liste radicale de M. Fiouet, dé- 

puté, dont M. Fiquet lui-même, et 2 socialistes 

unifiés. 

TOURS. — 27 radicaux et 1 progressiste sont 

êd-us a Tours ; la liste radicale est élue à 

Chmon. 


listes. 1 indépendant et 30 radicaux de la liste 

municipale sortante ; M. Tironneau maire 

est battu et remplacé par M. Deschanips, pro- 

lesseur au lycée,auquel il reprocha récemment 

aans uno polé«niqu.e d'avoir compromis le 

y r ( ;,?^ r àas manifestations antimilitaristes 

DlJOls. - Sont élus : 23 membres de la liste 

de concentration républicaine, 10 libéraux 3 

toSnfhà û°n\ le maire sortant, M. Bara- 

t^c.^ 1 , ,-1: Emmcy-Allex, ex-député, 

n-u! I" f '^,-MOyUNEAOX. - M. Gervaix. dé- 

pute radical-socialiste et maire d'Issv-les-Mon. 

Imeaux, a été battu hier avec tente sa liste 

iéU a ^ St ?fô M ' ^ uyer ' ancien ma reTo mo 

T ^ ccwiiipletent la municipalité. 

eaux batm: S -rw 1ER ' k~L ~ ca îdats radi- 

^S^KS^BI^ MORAL POUR * 

NUI l'S-SAlNT-GEORGES. - Lo Général An 

ll 

s S n „Î l0 ^ d 8e dans son pays natal dimnn- 

a écbpné hier avec la liste socia 

GALEY. — 2 élus de la liste du maire 

de la liste d'opposition. 

VILLENEUVE. — 1 élu de la liste Castei. 

SOULAN. — 1 élu de ia liste de Bardies ; 

élu de la liste Rougé. 

BETCIIAT. — Un élu de Ja liste Martres. 

BAGERT. — Un élu de la liste du maire. 

EYCHEIL. — Un élu de la liste Ferré. 

Gajan. — lin élu de la liste Dupont. 

AVEYRON 

ASPRIERES. — Liste radicale entière élue 

RODEZ. — Un républicain de gauch élu 

majorité maintenue radicale et radicale so 

ciaiiste. 

CAMPAGNAC. — Un radical et deu.* libé- 

raux élus. 

AGUESSAC. — Trois radicaux élus, 

NAN'f. — Quatorze radicaux -élus et vieux 

libéraux. 

PEYRliLEAU. — Deux radicaux élus. 


MONTJEAUX. — Quatre radicaux é?us. 

VIALA-DU-TARN. — Deux radicaux 

VU^LEFRANCKE-DE-PANAT. — Trois radi- 

caux élus. 


CREISSELS. — Quatre radicaux élus et un 

libéral. 

SA LLES-C U R AN. — Trois radicaux, quatre 

conservateurs éilus. 

VEZINS. — Six radicaux élus et trois conser- 

vateu:rs. 

VILLEFRANCHE. — 21 radicaux, un conser- 

vateur sont é>us. 

MON7BAZSNS. — Trois radicaux élus et un 

progressiste. 

RÏEUPEYROUX. — Six conservateurs. 

CsSSP.S 

'AUCH. — MM. Henry Dassy 

élu ; Maurice Trouette, 1,3 

madère, conseiller sortant 

sellier sortant, 939. 

L'élection d'hier confirme celle de diman- 


la fin du règne de M. Decker. 

MIRANDE. — Liste Dourrieu, 7 élus ; liste 

Campardon, 1 élu. 

Encore un homme à la mer. 

MONTREAL. — Liste républicaine élue. 

PLAISANCE. — Liste Sabaii, 15 élus ; doc- 


Très belle victoire. Bravo, Plaisance ! 

M-iRADOUX. — 7 radicaux, 2 socialistes, 


SAINT-CRIC. -- Républicains élus. 

SIRAC. — Conservateurs élus. 

EASJZE. — 3 républicains élus. 

PAXJAS. -- i 

ESTANG. — - 

LAVARDENS 

tours élus. 

L'ISLE-JOURDAIN 

raux élus. 

BA.SSOUES. — 3 conservateurs élus. 

CAZAUBON. — 5 cadicaux, 3 conservateurs 

élus. . ' ; 

R1GUEPEU. — 4 radicaux, 3 conservateurs 

élus. 

L'ISLE-DE-NOE. — 3 radicaux élus. 


concentration républicaine, 493 voix, élu. 

MO.XDONVILLE. — Liste radicale battue. 

Deux indépendants élus : MM. Bougés et Mas- 

sip. 

GIMONT.— Liste républicaine de Sevin élue. 

LU.PIAC. — Un républicain élu 

CAMPAG-NE-D'AR'MAGNAC. — Un radical 

élu. 


SORBETS. — Un réputiLicain de gauche élu. 

LAVARDENS. — Huit républicains élus. 

LIGARDES. — 6 conservateurs et 4 radicaux 

fctetS. 

GAUJAN. — 1 républicain, 1 conservateur 

SLus. 

MONTPORT. — 9 radicaux et 3 républicains 

élus. 

BOULAUR. — 1 républicain élu. 

HAUTE-CAROHtIE 

SAINT-MAUR. — Candidats Darées et Dé- 

bats élus. Commune gagnée. 

FRONTON. — 10 élus de la liste Assailles ; 

6 de la liste Mandeviite. 

POU CH A U R A MET. — MM. Sans et Labatut, 

de la liste radicale-socialiste Pénent, élus à 


CAZERES. — 6 candidats de la liste du mai 

re, 1 socialiste unifié, 1 radical-socialiste dis- 

sident, élus. 

COULAD'fiRE. — 5 radicaux-socialistes, 3 so. 

cialistes unifiés, 2 républicains indépendants 

Ï3U T «-. A jTTl 

MARMANDE. — Liste Toumeyrague battue ; 

le premier de la liste élsie a obtenu 1,473 voix 

la dernier 990. M. Toumeyrague, tète de l'autre 

liste, n'a que 973 voix. 

Echec pour le petit O- M. Chaumté dont M. 

Tomneyrague ttvËt otn des barnum. 

DAM A Z AN. — MM. Baurlis, 837 voix ; Lu- 

ïnrs, 225. 'Ions deux de la liste radiealc-socla» 

tste Bacqulé, élus. 

GRANGES. — Trois conservateurs et 7 bl». 

card^ élus. 

MiRAMONT. — MM. Souâié, 276 voix, élu . 

Sousslal, 270 voix, élu ; Combraud, 137 ; Du-' 

fand, 147 ; ces deux derniers de la liste -du 

maire, qui a eu quatorze élus au premier tour. 

TRENTELS. — Quatre conservateurs élu» 

et huit blocards. 

TARN-ET-GARONNE 

LARASTIDE. — 3 républicains élus 

DONZAC. — 2 sortants et 1 opposants élus. 

Majorité progressiste-. 

RooiiECOR.— 1 élit de la liste sortante éluo. 

MIRAMONT. — 3 opposants élus. Majoritâ 

radicale. 

MONTBARLA. — 1 élu de la liste d'opposi- 

tion. 

MONTJOIE, — 2 républicains élus. 

SISTELS. — 4 élus de la liste municipale 

1 opposant, 

TOIIi'FAlLLES. — 3 opposants élus. Majo- 

rité républicaine. 

I.ACOUR. — Liste sortante conservatrice 

élue. 

GASQUE. — 4 élus ; liste du maire, g oppo- 

sants. Majorité progressiste. 

SA INT-NAZAIRE-DE-VALENTANF.. — 4 ré- 

publicains élus. 

S \ INT-AM -\ NS-DE-ROOUECOR. — 2 élus da 

la listo sortante, 2 opposants. 

SA1NT-BEAUZEIL. — 3 nationalistes, 1 répu- 

blicain élus. 

CAUSSADE. — Républicains élus. 

BRUNIQUEL. — 4 républicains élus, opposlI 

\T G ^ iba,1 ;r Ali,arot - Cartier. Grasset, Hé- 

ran, Mares,_ Mercieir-Cast, anteblocards ont 


29 candidats de lia liste biocarde ont été 

également proclamés élus. Do nombreuses et 

importantes (protestations ont été élevées con- 

tre tes. manœuvres des blocards 

d/hmIi'„'o~< La ^ P ro .êssiste, en faveur 

oâçn^ sVSteis^ désistés tous tes candidats 

Ubéidux, est entièrement élue, avec une 

UeT'J^n^niV' 00 voi ?, \ la listi radicale ob- 

0 X 0 /? : tine liste, comprenant 20 so- 

ski n f X lfié t «l*radirauax-sociallstes dis- 

ri^ïfi ,?ï^5 nt a > 850 voix seulement. 

b^yv A ^? î

j ne papeterie Coopérative 

à TOULOUSE 

avons dit, dons (plusieurs numéros 

S0«8 „ mn i-j„u'TtM que KI.-V.M 1 suwiior 

r nos; niius la création tics « Papeteries de 

m'nrLÎ-W'l d'administration, dont nous piv 

r UB ° ' î-x* ,iisUî tri* prochainement, mous 

fcli o8-ons * m prévision l'Exposition, tes jetons n'étant plus 

Caftes après cette date. 

B mmm msstm 

flcr-mlernsnt rétablies sans coliques par 

lawBMmawa:»^^ 

Mn*aimet ; Eugène- Salvy, mneon, et Ern«frtine 

Gros, ma» profession, à Moaaruel ; limite 

Maux, cïunrron, et Maifafde Az«.ïs, sans pro- 

fcissiioii, à. Mazamet. 

Mariages. — iteinand Sabarttiès, ans, coif- 

iiottr, et Anna Pousaincft, Stt ans, sans profes- 

sion, « iMtazejiiel ; NUDM Douoe, 24 -ami SCUTU- 

rVer, & Marrie Gnzcnavo, M ans, à Mazamet • 

'} '**33!'©'2gL avant râpas du soir» 

!i a l I 

AL3!. — Après le baïiotiage. — Radicaux et 

jpSalistcs sortent de ce scrutin amoindris et 

Haijauàî, pendant que les antiblocards enlè- 

vent de haute lutte la majorité dans les cou* 

lapes d'Ami.-.aiet, de Lagrave, de Baulinet et 

très probebtement dans quelques communes du 

Bardais, dont aious ne- connaissons pas encore 

te résultat ; ils font entrer quelques-uns des 

îeuio dans des conseils réputés jusqu'ici com- 

me imprenables, comme à Paorspelo-nne, ù Bel- 

Cas smtinelles avancées aux milieu des trou- 

pes ennomies sauront faire ouvrage utile et 

fpéjparer LC-S auocès déffitasitifs. 

En OùhOT» de son succès à Lisle-sur-Torn, le 

Bloc n'a honnêtement gagné que quelques pe- 

lites tehumiaes do ci de là, êt ses partes oom- 

pensent large-ment sos bénéfices. 

Nous iiivona bien que cinq grosses commu- 

nes du Castrais auront désormais des munici- 

paiMés ,biocardes au lieu de municipalités li- 

iÉsaîes ; mais dans toutes ces communes les 

Électeurs sont restés fidèles à leurs idées, et 

nos amis y ont obtenu des majorités dépas- 

sant, pour Mazamet, COO voix. 

: C'est par des seciionneirnents, qui sont la 

honte de ceux qui les pratiquent, que nos ad- 

versaires faussent la voionté du suffrage uni- 

versel ; ils prouvent, par ces procédés, que 

l'honnêteté n'est pas de miee en politique, ou 

plutôt en cuisine électorale, et se ravalent au 

matg des escarpes et des voleurs. L. G. 

Tribunal oorreotlonneî. — Le vol d'une pal- - 

re de bottes coûtera à Jean-Pierre Périé, porte- 

faix à Albi, 28 ans, une peine de trois mois et 

Un. jour de prison et la peine accessoire de la 

65 

69 

72 

es 

67 

66 

LISTE BLOCAUDE 

Paul Azaïs 

Joaeipth Gauquii 

Pierre Pwwsinea ... 

Ix>uis Amalric 

lre»ph iSénégas 

Pierre Eabre 

•Vrm. Maynadier .... 

loaeph Rouanet 

Noël Sénégas 

U. Viala (Rousscll') . 

.îaoquos Mouret 

.iules Catliala 

':. Cabrol aux Fabree 

Gabriel P/arfchès 

Louis Viste 

J. Cabrol, auxBrouj. 

48 

55 

w 

46 

52 

47 

53 

54 

43 

44 

46 

46 

56 

53 

51 

277 

266 

265 

267 

m 272 

261 

264 

269 

258 

255 

266 

272 

264 

268 

251 

154 

150 

158 

160 

140 

152 

158 

148 

146 

155 

152 

152 

147 

148 

150 

149 

Tôt. afin. 

346 élu 

343 élu 

341 «lu 

343 m 

334 élu 

341 élu 

331 éiu 

340 élu 

329 élu 

332 élu 

320 élu 

335 élu 

344 él u 

332 élu 

335 ,ùlu 

317 élu 

208 

198 

213 

186 

204 

205 

201 

200 

198 

196 

198 

193 

204 

203 

200 

«*nte de la. situation vttloote de noire région 

•jn.,igi'o les jweuvos données par la statistiques 

quo cette situation ne doit laisser aucune 

craurte dans l'esprit des détenteurs actuels do 

vins, nous appronons qu'un certain nombre 

ne proprlètalrea Influencés par tes bruits pessi- 

mistes quo font circuler certains commerçants 

i f " ne reposent sur aucun fondement sé- 

rieux, se sont décidés A vendre A des prix que 

men no justiflo la, totalité OU partie importante 

op leur récolte. Csax ventes habilement exploi- 

tées peuvent avoir pour conséquence de créer 

une balsee factice dont tout le monde aura à 

souffrir, cette baisse serait d'autant plus dan- 

gen-ii-.- que la quantité de vin jetée sur le 

marché serait plus considérable. Il faut que 

tes propriétaires soi.eni bien convaincus qu'il 

est de leur devoir do se détendre et qu'il? ne 

doivent procéder à des ventes que par bâtâtes 

quantités. 

.te vous serais en conséquence très obligé de 

voir personnellement tes propriétaires de gros- 

ses caves qui ne -sont pas encore vendues et 

do les engager, non seulement par esprit de 

solidarité, mais dans leur propre Intérêt 'a n'en 

faire la vente que par fraction s'ils no veulent 

pas attendre la hausse quo tout fait prévoir. 

Pue conduite contraire aurait pour effet de 

retarder te relèvement des cours. 

En attendant, veuillez ngréer.monsieur, l'as- 

surance do ma parfaite considération. 

Le président : D R FEUROUL. 

OARCASSONWE. — Scrutin Us ballottage. — 

Voici tes résultats du scrutin de ballottage : 

inscrits, 7,687 ; votants, 5.827 ; ibullDîins divers, 

blancs ou nuls, 160. 

LISTE DES INTÉRÊTS COMMUNAUX 

Mairie Musée Si-Michel Est Total 

ire/e: 

Pi 

doi-j 

ppe Pages, 34 ans, cultivateur à Miran- 

rrgnounoc, trois mois et un jour de 

prison, pour violences -et votes de fait sur la 

personne de la dame Ralliés. 

Six mois de prison sont prononcés contre 

Alphonse Bayol, 35 ans, sans profession ni do- 

toicile, pour vol, à Moularès, d'une bicyclette 

au préjudice -de M. Rozier. 

25 francs d'amende avec sursis sont infligés, 

pour vol d'un foulard et complicité, à Joseph 

Pasiré, boulanger, et Léonie Belrieu, ména- 

gère, d'Aùbi. 

Par défaut, 50 francs d'amende à Louis Ber- 

ry, 30 ans, maçon à Albi, pour violences lé- 

gères. 

Poursuivie pour falsification de lait par ad- 

dition d'eau. 25 %, la femme Céc&e Canivenc, 

veuve Mou.îis, 74 ans, doCarmaux, est condam- 

née à huit jours de prison avec sursis, ù 100 

francs d'amende, à l'affichage du jugement et 

a une insertion. 

:. Même condamnation, Anna-Marie-Louise Ca- 

oot. épouse Alibert, 45 ans, à Cessée, qui, elle, 

wau baptisé son lait à 15 %. 

l'alarse-Oatherine BiHAéres, épouse Andrieu, 

fie Blaye, poursuivie pour le nsème délit (10 % 

fléau V s'en tir-e avec 300 francs d'amende et 

«s publications. 

Confirmation du jugement de défaut, con- 

o&mnaa* è huit jours de prison nom- outrage 

Çubftc à la pudeur te nommé Anduirand, 6ans 

ïtomicile. 

tWix ce-nctomnattens d 100 francs -et 300 

francs d'amende, pour détention -et fabrication 

Ballumettes de fraude, clôturent l'audience. 

M» X... 

Socisîâ Phtlharmanique, — Les membres 

' exécutants sont informés que la .répétition qui 

ferait avoir lieu le mercredi 13 courant est 

remise au jeudi 14 courant, dans la salite car- 

Bina ire de ses réunions, à 8 heures et demie. 

MM. les membres d'honneur qui voudraient, 

se rendre compte des progrès die la Société 

Bont gracieusement invités à assister aux ré- 

pétitions, rue tle Giron. 

La Solidarité militaire. — Mardi 5, la inou- 

*eho section -albigeoise de la Société la Solida- 

» te Mwitaare, dont le siège contrai est à Pa- 

ir* a domté sa première réunion amicale et 

mensuelle, au cours d? laquelle cOle a formé 

Bravo '. Angiès. Bravo laux-éteeteurscatholi 

quos de ce canton, toujours fidèle aux grands 

principes do justice et de vraie liberté I 

SAINT-AMANS SOULT. — Fantaisies préfeo. 

toraios. — Le préfet du Tarn n'agit pas coin 

me un administrateur chargé de veiller ù l'ob- 

servation des dais et tenu de tes observer lui- 

même, mais bien comme un dictateur gouver- 

nant pour le compte des Loges ; la loi, H l'i- 

gnore ou la méprise, ot que son ignorance 

soit faite de mépris ou son mépris vienne de 

son ignorance, la chose importe peu ; le point 

est qu'à l'instar de Mesureur, il s'en f...iclie ! 

11 s'en f...kihe complètement, et il nous a 

donné, .te dimanche 3 mai, la mesure de sa dé- 

sinvolture, à propos Au guet-apens dirigé con- 

tre M. Xavier Reiiie. 

On cannait les faits ; les électeurs blocards 

refusaient de voter autrement que sous la pré- 

sidence d'un cUÏ-Cgué préfectoral ; et, comme 

les désirs des (électeurs blocards sont pour le 

préfet des ordres, il s'empressa d« designer 

un délégué, sans se préoccuper un instant de 

la légalité de cette désignation. 

iNous croyons -même que le eous-préfet, de 

son côté, en désigna un autre, ce qui explique 

la présence simultanée au bureau de vote do 

M. Albert, délégué du préfet, et de M. Mialhe, 

correspondant de la Dépêche, délégué d.u 

sousHpréfet ; en cherchant bien, on en trou- 

veraiit sans doute un troisième, qui était te dé- 

légué du délégué... 

Gcpendaat,ni préfet, ni sous-préfet n'avaient 

le droit de procéder à ces désignations ; ta loi 

et la jurisrpudcinoe sont, sur ce point, formel- 

les : c La présidence d'un bureau électoral ne 

•peut être alitributée par le préfet à un délé- 

gué « qu'après une mise en demeure et un 

refus jpréaftable de « tous » tes conseillers ». 

Cette mise en demeure n'a pas eu lieu. M. le 

pré fat s'est borné à accorder un quart d'heure 

à M. le maire pour la désignation d'un prési- 

dent, en même temps qu'il l'informait qu'à 

défaut, il désignait M. Albert comme délégué ; 

or, en un quart d'heure, le maire ne pouvait 

virtuellement s'enquérir auprès de tous les 

conseiîfieTS, — et, d'autre part,, s'il avait dé- 

signé un «résident à fa quinzième minute ou 

maintenu M. Xavier Relifte comme président, 

il so serait trouvé en présence du délégué. 

D'où un conflit, que M. te maire a bien fait 

d'éviter, et. dont la responsabilité incombait 

tout entière au préfet, qui ne peut, donner dé- 

légation par le même acte qui contient Ja mise 

en demeure adressée au maire. 

Ainsi donc, les illégalités ont été accumu- 

lées : il y a eu abus de pouvoir évident de la 

part de M. le préfet, qui a tout simplement fait 

plier la loi suivant les caprices de quelques 

électeurs Blocards. 

GAïLLAO. — Scrutin de ballottage. — Résul- 

tats comulets, : 

Liste dès fédérés. — Louis Pétegry, 865 voix. 

1028 808 630 3295 

Cour Unie .. 763 978 702 623 3126 

832 1018 805 625 3280 

Eaiandry .. 810 1012 809 632 3263 

PuuciHLon . 829 1028 808 630 329-5 

1003 793 621 3233 

Ferrer 809 1088 863 647 3497 

Ctfbart 790 991 794 625 3206 

Crairaud ... 795 1000 782 605 3182 

Labattui ... 841 1033 817 634 3350 

Lacroix 856 1040 833 6-10 3375 

Meunier ... 849 1027 811 637 3324 

P.mn>av.airo. 801 1002 796 625 3224 

993 793 624 3222 

Roc 1035 829 037 3343 

894 1098 871 651 3514 

Roumens .. 860 1017 837 6352 3376 

Ruitelle 882 1074 850 064 3470 

Sa rd a-Bous. .'. 805 1010 7% 630 3241 

884 1064 840 644 

1071 859 m 

Sibra 851 1044 827 648 3370 

Vidal (IM.) , 788 9S3 796 600 3167 

Vidal (P.) 799 1000 792 600 3197 

Tous tes candidats do la listo des intérêts 

communaux sont élus. 

te* de vHte n'outblirnt pas que M. Sauzède 

vient de tomber sur te double terrain des in- 

térêts éeoiMAmiqiKw du Midi et de notre cité. 

S'il est vrai que les électeurs ont voulu té- 

moigner pour La deuxième- fois à M. Fau- 

cilhon leur reconnaissance pour son dévoue- 

ment à la cause viticolc-, ils n'en ont -pas 

moins n'alternent signifié aussi aux élus do di- 

manche qu'ils exigent d'eux une bonne ad.mi- 

jiistnatten communale. 

11 faut «opérer qu'après avoir établi le bilan 

de la gestion Sauzède. bilan nécessaire pour 

dégager leur responsabilité, ils s'appliqueront 

à réparer te désordre des affaires de ,1a ville 

et qu'ils tiendront à honneur d'administrer 

non plus comme cela se passait -avec Sanzè- 

do, conformément aux ordres de ta Loge ou 

d'une coterie quelconque, mais pour tous les 

citoyens. B. 

îîostété Autioise d'encouragement à l'escs-ims} 

ci au tir. — t,e comité do la S. A. E. E. T. a 

(rappeler A tous tes sociétaires 

> 1" mai la salle d'amies Aibbadie. 

oeiétô, est ouverte tous les soirs, 

i 7 heures, le dimanche matin et 

n de 9 heures à midi, le. vendredi 

>0 a 11 heuna.?. 

espère que tes membres die la 

r. voudnoet bten ce livrer a un 

Ihonneur du 

que dfipuis h 

siège & la S 

.'.') 

. 599 637 666 447 23 Î9 

656 704 718 480 2558 

592 634 651 451 2328 

Lacomibe ... 589 628 646 445 2308 

552 585 631 427 2195 

Manevilte ... 609 620 664 460 2359 

Portos 624 657 692 463 2430 

Vidal (A.) .. 597 612 654 446 2309 

Vidal (P.) .. 591 605 653 446 2295 

Autour élu scrutin. 

La journée 

sans incidents. Les bureaux do vote furent 

très animés, surtout le matin. On a voté par- 

tout en «nasse : il y a ,e-u moins d'abstentions 

qu'au presnter tour. Mauvais sigr:e, déclarait 

déjà à imidi -un des présidents de bureau de la 

liste Sauzède. ajoutant imélancoliqu-cm-snt : 

« Il n'en passera pas un seal des nôtres. » Et 

il ne se trompait pas dans ses prévisions. 

Dans chaque bureau, tes premières centai- 

nes donnent de. 45 à 50 buàtetHis sans ratures 

à la liste Faucillron, conte 25 à 30 à la liste 

Sauzède : et les bulletins panachés sont en fa- 

veur de te liste Fauciibon. La stupéfaction se 

Ut sur tes visages des amis de M. Sa.uzèds.. Ils 

non reviennent pas, et on tes voit s'éclipser 

l'un après l'autre, te nez long, la tête basse. 

A la mairie, M. Sauzède quitte le fauteuil 

présidentiel, fait te tour de la salle et consta- 

te, la mort dans l'âme, la ipénible réalité. 

Gamme j'étais penché sur un© table, j'esi- 

tendis quelqu'un derrière moi demander à 

une dam-:- qui se trouvait à mon côté tes pre- 

miers résultats. — 28 et 45, répond nia voi- 

sine. U s'agissait des bulletins complets. — 

Pour qui tes 28 ? insiste-t-on. — Eh ! pour M. 

Sauzède, parbSeu ! réplique la dorne- en riant 

au nez de son interlocuteur ébahi. Je me .re 

iwi-v» w service et les sous-officiers en 

hinne Çroportfonnelte, A l'avenir, tes iréu- 

to l!, r *;.*s de la section auront lieu te pro- 

au Uiïi ,Td i do t lw( I'ie mois, à 7 ,h. 3/4 du soir, 

ôntiTte^g 0111011 ^ cate Mod - ra * (Pît 

B»I fête d!; T p , 0l,r , no8 écoles - - Le J' eudl 14 

eons «Su es ,Ecx5les cawétierunes libres des gar- 

A n Vïll-e 4,8 Castres, 

chant S 0 ? Précises du matin, messe avec 

«e de *^ us ^ réunis

19 

APÉRITIF TON! 


Mélangé d'eau ordinaire ou â'eau-de-sellz 

Si iro;p de citron, 

s - y" 

431 ^ «5 o ou eari3 

il yafi'aîcliit ©ans a Îoilxt©**. 

»oût 17 90; k derniers, 17 50; .tendance soutenue. 

^Suïfs. — Parts, GS; province, 08. 

\ Avoines. — Courant, 1S 2ô; (prochain, 18 20; JuiïLet- 

loût, 17 90; k derniers, 17 50; tendance soutenue. 

Coiza — Disponible en cuves à nu, 84 25; courant, 

'H 25; j>rocliatn, 81; 4 de mai, 83; juiaiet-aoUt, 81 50; 

V>ndanco soutenue. 

Lin. — Disponible en cures a nu, 54; courant, 54; 

% do mai, 53 59; JuHlet-août, 63 50; tendance calme. 

Alcools. — Disponible, 48; courant, 48 ; proclmin, 

*S 50; juillet-août, 49; 4 derniers, 42; 3 d octobre, 

*o 50; 4 premiers, 41; tendance terme; stock, 3,700; 

tireuïalion, 2,9?5. " , 

Sucres. — Courant, 32 375; .prochain, 82 50; 4 de 

mai, 32 623; Juillet-août, 32 75 ; 4 d'octobre, SO S7a; 

tendance soutenue; roux cultes, S9 375; autres jets, 

tS 375; raffinés, 63. 

MARCHE DE CORDEAUX Du. 11 mat. 

i; — Calmes. On cote : de 29 15 à 22 25' les 100 

contre, 18 25'l'hectolitre, 

uines — On cote : larines sujséiseu ros du haut 

31 75 ; premières, marques, .31 TiO les 100 kilos, 

s et ,repa?s;s. — Sons.-.gros disnonible, 15 50; 

idaire disponible; 14 50';~:.réinoiil;ïge disponible, 

reposses ordinaires, li; livrawc 13 Ôô"'-les 100 

*3. _ Maïs roux Plat», 17 75; sur 4 de ma!, 

Oinqûantim supérieur, ai 25. 

n„s 

sans affaires. On cote : grises Poitou, 

SispoplMe, 1S; Bretagne grises, tte 17 2S i W- 50; 

Seigles."— Seigle, 17 60. 

Orges. — Cailmo. Pays, 

)out les 100 MJos. 

HAUTE-GARONNE 

Toulouse, Il mai. 

Cêreaws. — Bladcltes, Wés supérieurs, les 90 kll,? 

1R 5" :i lfi 73; bonne qualité, 18 à 1S 25; blés mitadlna 

fins, 17 50 j seigle du pays, les 75 kilos, 12 

â 13 50 ; orge, les 60 kilos, 9 50 a 10 ; avoine, 

les 50 kilos, 8 75 à D ; maïs blanc, les 75 kilos, 

,12 à 12 75 ; haricots, l'hectolitre, do 05 à 26 ir. ; 

lèves, les 65 kilos, de 12 50 à 13; vesces noires, les SO 

kilos, 20. 

Farines et Issues. — Minot Reur, les 122 kilos, 

f.l 50 ; minot extra ou premières, les 122 kilos, 

m 

fcHo 

Fi 

pay: 

Sa 

On 

10; 

(silos. 

Mai 

17 50; 

17 50; Algérie, 16 le 

pr? 

ta 50 ; R. O., les 100 kilos, 17 50 à 18 tr. ; repasses, 

10 a 16 fr. les. 100 .kilos ; sons, 14 ù 14-60 les 100 kilos. 

Oraines lourragères. — Trèfle; les 100 kilos, 150 

a 155 it. ; luzerne (sainfoin du pays), de 120 à 135 fr. 

loin, 4 fr. ,'i 4 fr. 40 ; sainfoin, première coupe 

(nouveau), 4 fr. 40 A 4 fr. 80 ; deuxième et troisième 

coupes, 3 fr. 70 il 4 fr. 20. 

ppM» Me, 2 fr. Ï0 à -2 fr. 50 ; .Rallie avoine, de 

1 fr. 75 â 2 francs ; paille d'orge, », le tout les 

Ï0 kilos. 

Bois a brûler, les ro kilos, de l 35 à i 40. 

Boulogne. 

Marché du G mai. — Voici les cours qui ont été 

" Matin (Mont.) 

Soir (expr.).... 1 18 Soir (êxpr.) 

Soir (Mont.)... 2 43 

Soir (Agen).... 3 18 

Soir (expr.)... 5 10 

Soir (Agen)... 5 45 

Soir (Mont.)... 8 45 

Soir (Mont.)... 11 37 

Soir (expr.).... 11 581 

LIGNE DE CORDEAUX 

hoir (omn.)... 

Soir (expr.).... 

Soir (Mont.)... 

Soir (omn.).... 

Soir (rap.) 


3 34 

3 31 

6 5 

8 il 

8 38 

12 13 

1 42 

4 40 

7 51 

9 53 

10 29 

10 49 

DÉPARTS AnRIVEES 

Soir (omn,)... 1 40] Soir (omn.).... 10 S 

Sc ir (omn.)... 5 23 i 

MIREPOIX ET LAVELANET. PAR BRAM 

LIGNE DE CETTE 

Matin (expr.). 3 45 

Matin (omn.). 6" 41 

Matin ' (expr.). 9 27 

Matin (omn.).. 10 1 

Soir (expr.)... '12 45 

(omn.)... 

(expr.).- 

(Carcas.) 

(rap.). 

2 24 

5 5 

6 A2 

10 28, 

11 2 

Soir (massag.) 11 34J 

Soir 

Soir 

Soir 

Soir 

Soir (rap.).... 

Martin (rap.)... 

Matin (mixte) 

Matin (expr.). 

Matin (omn.). 




Soir (Casteln.) 

Soir (expr.) 


Soir (rap.) 

3 47 

8 26 

8 56 

îl 46 


3 5 

4 53 

6 34 

7 46 

9 31 

11 22 

LIGNE DE FOIX-AX 

CASTRES ET CARMAUX P R CASTELNAUDARÎ 

Matin (omn.). 

Matin (Foix).. . 

Matin (omn.). 

4 50| 

9 10 

9 54 

Matin (Taras.) 



Soir (expr.). .. 

8 47 


4 27 

8 23 

Mat. (Castre:). 3 «5ISoir (omn.) 

Mat. (Carm.). 6 411 Soir (express). 

Soir (Rodez).... 12 45 Soir (omn.) 

Soir (Carm.)... 5 5 Soir (expr.). 

Soir (Castres). 6 42 

S 26 


3 5 

7 46 

Scir (express). 11 32 

DÉPARTS ARRIVÉES 

Matin (omn.).. 6 41! Matin (Lavel.) 

Soir (express). 12 45 Mat. (Mirep.).. 

Soir (express), â 5 i Soir (express). 

8 26 

11 46 

4 53 

7 46 

PERPIGNAN ET 

f, 

Soir (expr.) 

FRONTIERE (Espagne) 

DÉPARTS : 

Matin (omn.) . 

Matin (omn.). 

Soir (omn.)... 

LIGNE DE LUCHON 

ARRIVÉES 

6 «îl 

9 17 

2 31 




11 59 

3 12 

S 1 

TOULOUSE-SAINT-GIRONS 

Mat. (express). 

Matin (omn.).. 

Mat. (express). 

Soir (express). 

Soir (express). 12 5 

45| 

41 

27 

Mat. 

Mat. 

Soir 

Soir 

Soir 

Soir 

(rapide).. 

(express), 

(express). 

(omn.) 

(express), 

(express). 

Scir (rapide)... 11 

LIGNE DE RAYONNE 

Matin (exp.).. 

Matin (omn.). 

Matin (omn.). 

Soir (expr.)... 

Soir (Pau) 

Soir (Montr.). 

tssœsssssasss 


6 »» 

9 17 

1 10 

2 31 

G S 

Mat. (Montr.) 

Matin (Pau).. 





3 4? 

8 56 


8 5 

7-46 

8 4 

11 59 


4 42 

8 1 

10 27 

Matin (omn.). 

Matin (omn.). 



6 »» 

9 17 

2 31 

6 5 

Matin (omn.). 8 4 

Matin (expr.). 11 59 

Soir (expr.). 

1 Soir (omn.). 

LIGNE D'ATJCH 

PAR 

Georges PKADEI* 

.TROISIÊMETARTIE 

LA MALEDICTION 

Se rendra à Follainville, sellier avec_ 

les ssrviteurs da château, obtenir d'eux 

ïenorn. do TVI. Raphaël ThiiTiier, le dire/,- 

fceur du Nouveau-Théûtro.d0"Vien'ne, tout 

cela, jeu d'enfant pour 'un policier de 

coLia valeur. 

Tout en interrogeant adroitement un 

jardinier de Follainville, il avait acquis 

la c-artituda que le jeune homme qui s'é- 

tait, dévoué pour en arriver à fairo évader 

la baronne- Cazérte du Tombeau des Fa- 

milles en compagnie de Mlle El-icnnelte 

de Roquevèro n'était autra qu'Alexis 

Moiitiieray, alias lo prince Livachoff, lo 

cousin dépossédé du cohilei Wladimir 

Paloutinie. 

Il y avait }à, pour un bandit :d'exécu- 

tion com-nic'AnàTéa, une tentation bien 

(forte. 

I Se rapprocher d'Alexîg MonthcTO.y, 

pacvmii' inêmo jusqu'à lui, et lo faire 

passer dô vie à trépas au moyen d'un 

toxique quelconque. 

Oui, certes ! C'était tentant, mais, en 

fin de compte, en agissant ainsi, on 

(jouait gros. On ne sait pas-, la justice et 

la police sont si bizarres ! Et là chance, 

donc ! Il ne faut qu'un coup de maladres- 

se pour être pris. 

Ma, foi non ! Il ne risquerait certaine- 

ment ni Isa vie, ni même sa liberté pour 

supprimer le dangereux Alexis. 

11 se bornerait ji.revenir trouver Wla- 

dimir Paloutine s et à lui rendre compte- 

de sa mission. 

Pour lui, dès l'abord, Bon opinion était 

faite. C'était un vieux corsaire qui ne 

Vembroiïillait pas dans le© feux de file, 

!. et premptement il était parvenu, à remet- 

ptro la irsan sur la soie d'Ariane qui de- 

vait le conduire à la vérité. 

Elia Balbi et Renée de Mcranges, la 

comtesse do Paloutine n'étaient qu'une 

seule et mémo personne. 

A sa rentrée à Pari9,. conseil de guerre 

ç, avait été tenu entre Wladimir, Sophie 

J Masser et l'intelligent détective. 

I ';Dmpremi0r coup, Sophie Mosser avait 

été de l'avis du baron Cazérès, non 

qu'elle crût à la justesse de ses investiga- 

tions, mais on connaît les péremploires 

raisooîs qui devaient lui faire désirer de 

se rendre à Vienne. 

Wladimir doutait. 

Au point de bestial abrutissement au- 

quel, si prompteonent, il dégringolait, il 

ne désirait point quitter Paris. 

Là, en toute quiétude et sahs comptai*, J 

il gaspillait l'argent que'Ruriek Hettzen ' 

[ lui-axpédiail, à mains pleines. 

L'opinion d'Andréa prévalut. 

D'ailleurs, avec sà 'complâisanc-e ha-. 

I bituclle, pourvu .cru'ello fût gra^niérit;; 

Matin (Mat.).. 

Matin (St-C). 

Matin (Mat.)... 

Matin (St-C.).. 

Soir (Mat.)... 

Soir (St-C.)..» 

Soir (Mat.) 

Soir (St-C.) 

6 la 

6 41 

8 35 

9 32 

1 16 

1 40 

5 11 

e m 

Matin (St-C.}.- 


Soir (St-C.)... 

Soir (Mat.) 



Soir (St-C.) 

Soir (Mat.) 

4 42. 

8 1 

7 54 

8 15 



6 20 

6 46 

% 13 

8 33 

TOULOUSE A CADOURk 

DÉPARTS ; 

Matin 

Matin 

Soir 

TOULOUSE A 

Matin 

Mat, (Ste-Foy). 

Matin 

Soir (Ste-Foy). 

Soir 


ARRIVÉE. 

6 10 1 Matin 8 28' 

9 36 S Soir 1 1SI 

5 40! Soir. 7 58' 

BOULOGNE-SUR-GESSE 

5 51 


10 5 

1 4 

5 7 

6 32 

Mat. (Ste-Foy). 7 52 

Matin 9 25 

Soir (Ste-Foy). 12 61 

Soir 2 2? ; 

Soir (Sto-Foy). 6 

Soir 8 2ë' 

TOULOUSE A S'-SULPICE-SUn-LEZE 

Matin 

Matin 

Soir .. 

Matin 

6 26 Matin 8 39' 

..... 9 49 Soir 1 3f> : 

5 27 Soir 7 3» 

TOULOUSE A REVEL 

Matin 9 23 

Soir 2 13 i 

Soir î»! 

6 4 

Matin 10 35 

Soir 4 33 

bien, de la bière parfaite, des vins ex- * 

quis et une partie... animée dans les cer- | 

cles, où il ne manquerait certainement j 

pas d'être parfaitement accueilli, grâce a, | 

ses relations parisiennes. 

Du reste, il n'eut pas le temps de se i 

livrer à une fête excessive. Il n'était pas ! 

arrivé depuis trois jours à Vienne, en 

compagnie de Sophie Mosser, que Wla- 

dimir recevait un laconique télégramme 

ainsi conçu : 

« Pas d'erreur. C'est elle. Venez ! » 

Aussitôt les trois misérables dressèrent 

leurs batteries. 

La vie de Renée, oui plutôt d'Elia Bal- 

bi, se passait au grand jour, avec une té- 

gularité chronoimétrique. 

Elle répétait parfois, dans le jour, à 

son théâtre. Le soir venu, lorsqu'elle 

chantait, après la représentation, son 

coupé l'attendait ainsi que nous l'avons 

vu, et la reconduisait directement chez 

sa mère qui, nous l'avons vu aussi, l'at- 

tendait toujours avec anxiétei 

Là, frugalement, elle soupait en com- 

pagnie de Victorienne Montville et sou- 

vent de Raoul de Roisdéant, et c'est ainsi 

que se terminait sa journée. 

Sophie Mosser, avec sa froide perfidie, 

combina lo plan infernal du piège infâ- 

me dans lequel la malheureuse Renée de- 

vait tomber sains.défiance. 

Andréa Cazérès, sous un nom d'em- 

prunt, avait eu lo soin de se lier avec 

Onésimo Lampin. 

Par celui-ci, qui le savait de Victor 

rienue Montville, il était tenu au courant 

des faits et gestes d'Elia Balbi. 

'"est .ajnsj qu'il avait appris la date 

précise de 1 arrivée à Vienne d'Alexis 

Njontrieray. 

.R/allaLt.soJiâter. 

j payée-, il ne demanidait-qu'à marcher. ...J. Wladimir "Vêtait .procuré un coupé 

ï A^Vi«û^& it-reiiooiitraraii, il-lô s*vàiâî*i3iniple que celui rte Ronéo. Sous » 

l'ondée d'une nuit d'orage, la jeune fem- 

me ne devait pas faire attention à la voi- 

ture. 

Précipitamment, elle était montée. 

La portière à panneaux pleins s'était 

refermée sur elle, et défaillante de 

frayeur et d'angoisse, elle avait entendu 

la voix aigre et haineuse de Sophie Mos- 

ser lui diro avec une ironie mordante : 

- Excellence ! Si vous le coulez bien, 

je vais vous reconduire auprès de votre 

mari . 

Et l'infâme créature avait ajouté, après 

un léger silence : 

— Il est très malheureux, M. le comtel 

Il ne peut s'habituer à l'absence de Mme 

la comtesse ! 

Prise !... aux mains da ses ennemis !... 

do ses bourreaux !... 

A ces monstres, elle était livrée sans 

defénso. 

Crier !... appeler art secours !... 

Efforts perdus ! Forage faisait fureur. 

lt.t sa faible voix se serait perdue, étouf- 

fée dans cette caisse dont les vitres 

avaient été remplacées par des panneaux 

de bois plein. 

Sophie s'était tuo, quant à Renée, elle 

n'essayait même pas de se défendre ; dès 

Je premier abord, elle en'avait reconnu 

la toute impossibilité. 

Le cheval du coupé avait pris une 

gronde allure, et bientôt la prisonnière 

dut recomiaîtie qu'elle sortait do la ville, 

car son cachot roulant franchisyait-à di- 

verses reprises pilusieurs grandes portes. 

De là, on gagnait la^ploine campagne, 

adora que l'orage allait s'éloignant et 

s'amoindri ssan t . 

En nuit moire.Ja voituie s'arrêtait dans 

un e? i4coji fifwnpl ùlenwnt/ déscurt et So- 

p$o

is wmmëmmm 

Roqtielalne, 25 

_»OTï-eAf!W»rnt tr «^r*rmriiim lamAcrreai 

B&j'iRïF.lHHSTS MH UMiraOFHJul 

fnUICïra (Union pontulo) ......... 

0'* 

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Ma 

41». 

O - 

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M - 

«0. 

Abonnements partent ««a •? - 

Le Sénat espagnol a voté définitivement la 

loi sur la répression tSu terrorisme, 

' Giupoune a gagnô la Coupe des voiturettes 

eur le circuit de Buouformeila. 

Le numéro 139,155 Viiie de Paris 1876 a ga- 

gné cent mille francs. —**•— 

tire la dernière heure à la S" page. 

qui voudraient devenir leur queue et 

dont cette- dernière entend se distinguer. 

Son intérêt le lui commande. Aussi 

quand les modérés acceptent la doclrine 

radicale, le gros dos radicaux fait-il un 

pas nouveau dans la voie des réalisations 

socialistes. 

Vous connaissez le nom de ce système ; 

il s'a pelle la surenchère. Pour le juger, il 

suffit d'une simple réflexion : ce n'est ja- 

mais l'adjudicataire du moment qui sur- 

enchérit ; c'est.celui dont la. mise était la 

plus liasse... Les méfaits politiques et so- 

ciaux sont accomplis par les violents ; 

mais ils sont imposes à ces derniers par 

"impulsion des modérés. 

Los violents sont, à l'heure actuelle, les 

Jacobins issus' des Loges. Dans les listes 

radicales-socialistes, il n'y avait guère de 

candidats qui ne fussent francs-maçons. 

De- soi-disant partisans de la tolérance 

ont sollicité le triste, mais profitable hon- 

neur d'associer leurs noms, dans les com- 

binaisons de candidatures, à ceux des ha- 

bilités du Troisième-Appartement. C'est 

un grand bénéfice pour ces derniers. Car 

si la promiscuité d'un chevalier plus ou 

moins kadosii n'effraie plus les défen- 

seurs présumés de la liberté de con- 

science, pourquoi le pays se montrerait-il 

plus ombrageux ? 

En fait, les élections municipales de 

1908 constituent un succès maçonnique. 

Sauf à Paris, où survit l'idée de résis- 

tance à la curée radicale, les gains accu- 

sés par le gouvernement sont à l'actif du 

Donc, l'Académie quitta son domicile cou- 

tumier, l'hôtel d'Assézat, un bijou de l'ar- 

chitecture do la Renaissance, et reçoit pour 

un jour l'hospitalité de la salle somptueuse 

et touie neuve. 

C'est une longue, longue salle, tout en 

long, d'où l'on découvre toute la place xlu 

Capitole. Beaucoup d'ornements, beaucoup 

de voussures,Jmucoup de dorures. Murail- 

les et plafonds ont été décorés par les ar- 

tistes du cru : Jean-Paul Laurens, Benja- 

min Constant, Henri Martin, Fnlguière, 

etc. Chacun a peint son compartiment, "a 

sa manière, ù son gré, sans se soucier du 

voisin .d'après les bons principes do l'in- 

dividualisme contemporain. C'e«f, plutôt 

qu'une décoration, un musée de l'art tou- 

lousain. Toutefois, l'ensemble est chaud et 

gai. Et le soleil qui entre ù flots met tout le 

inonde d'accord. 

Dans cette longue salle, se pressent, s'en- 

tassent deux mille personnes d'assemblée' 

la plus élégante de l'année. Les Toulou- 

saines ont adopté la Fête des Fleurs pour 

y lancer les modes nouvelles. C'est quel- 

que chose d'analogue à ce que fut la pro- 

menade de Longchamp pour les Parisien- 

nes d'an tan. J'aperçois toute une mer de 

chapeaux printaniers, énormes ot délicieux. 

Il y en a de bleus, de mauves, et de roses ot 

de jonquille, de toutes les couleurs que le 

hou Dieu a inventées et de quelques autres 

dont les modistes ont enrichi la création. 

Les toilettes ? Mais je les décrirais fort 

mal. J'aime mieux dire, en style d'autrefois, 

qu'elles étaient composées à souhait pour 

le plaisir des yeux. 

A la table en 1er à cheval, que recouvre 

un tapis vert, prennent place, un à un, les 

quarante de l'Académie gasconne. Ils sont 

quarante, tout comme à l'autre Académie; 

Muchart, de Louis Morand, de Georges 

Champenois, d'Armand Pravicl, de Rozôs 

de Brousse, de Gaston David .En outre, de- 

puis cette année, l'Académie des Jeux flo- 

raux décernera un prix do quinze cents 

francs à un travail d'histoire littéraire. Elle 

souhaite qu'on se le dise. Elle a bien rai- 

son. 

Mais ce qui m'a frappé surtout, c'est le 

charme qui émane de cette fête ancienne. 

Elle >se déroule, après des .siècles, suivant 

un cérémonial qui, tandis que beaucoup 

de choses ont changé, à Toulouse et ail- 

leurs, n'a pas changé. Ceux qui vont cher- 

cher les fleurs sur l'autel de la Daurade 

traversent dans les rues du vieux Toulouse 

des rues qui se souviennent d'avoir vu pas- 

ser leurs aînés. Et les curieux, qui les re- 

gardent défiler, reconnaissent le même cor- 

tège dont leurs grands-parents retrou- 

vaient l'imago dans leurs plus lointains 

souvenirs. Une vertu intime réside dans la 

perpétuité de ces usages qui se continuent 

invariables. Nos villes de province per- 

draient le meilleur d'elles-mêmes si elles 

laissaient tomber en oubli ces morceaux 

d'un cher passé. Mais Toulouse aime ses 

Fleurs. Elle saura jalousement garder cette 

fête do la Tradition et de la Poésie. 

'René DOUMIC. 

C'est donc elle que nous allons étudier en 

premier lieu, en nous y attardant un peu 

plus longuement, et. nous passerons devant 

les statues en chaise à porteurs, réservant 

notre automobile pour traverser à la mode 

du jour la trop moderne peinture. 

Dès l'entrée, uno statue arrête le regard... 

Mais qu'ontends-je ?... De la musique, un 

quatuor, le quatuor Parent, payé par le co- 

mité des Artistes français, et qui se fera en- 

tendre en séances régulières de musique... 

moderne naturellement. Cela ne suffit pas 

pour faire passer la peinture. Il y aura 

aussi un Salon des poètes dans le Salon des 

Artistes français, et M. Haraucourt en sera 

le 

lois do la Gaule, l'effigie de M. Dujardin- 

Beaumetz. 

Et tant de Républiques ne traduisant pas 

une conception belle, heureuse et grandiose 

de la République.., 

Ceci dit, énumérons les œuvres dignes 

d'être signalées, avec le regret d'être trop 

bref et de rester muet .sur nombre de beaux 

efforts. 

M. Alaphilippe expose une fontaine gra- 

cieuse, lo Premier miroir. C'est une fetnmà 

qui fait se mirer un enfant dans une vas- 

que. Sa Femme au singe, en grès et bronze, 

me plaît moins. 

-La Parisienne 1907, de Philippe d'Arlhcz 

ranci maître. Je n'en ressens pas l'ex- est un buste heureux et vivant, qui recèle 

Grand-Orient. Et oela nous dispense d'in- maisjls ont, pour désigner leirrs fonctions 

Les élections municipales sont à peine 

révolues. Les derniers résultats ne sont, 

pas encore connus dans leur totalité. L'on 

•ne saurait donc porter un jugement ab- 

solu sur la nouvelle situation créée par 

le suffrage universel. Aussi bien ne 

peut-on jamais diagnostiquer avec une 

entière certitude l'état de l'opinion muni- 

cipale. Les nuances locales et le sens des 

étiquettes défient toute classification et 

toute analyse. C'est surtout en fait de dé- 

nominations politiques que la langue a 

été donnée à l'homme pour déguiser sa 

pensée. 

Toutefois il n'est pas impossible de for- 

muler une appréciation générale sur les 

courants d'idtte'Cpri''S9"sowt manifestés 

au premier comme au "secund tour de 

scrutin. Les polémiques- des journaux 

nous fournissent à ce buj-et une documen- 

tation assez .précise. Il s'en dégage un 

certain nombre d'indications dont ou a le 

droit de faire état. 

La première est que jamais l'opinion 

ne fut plus complexe, plus anarehique et 

plus divisée'. Ce n'est plus, comme autre- 

fois, tel ou tel parti qui" perd'ou qui ga- 

gne. On voit surgir, sur toutes les cases 

de l'échiquier, des pièces disparates qui 

semblent sortir-des boîtes les plus diver- 

ses et provenir d'une quantité prodi- 

gieuse de jeux, dépareillés. Il y en a de 

toutes les formes, de toutes les couleurs, 

de toutes les matières. A quel camp exac- 

tement peuvent bien appartenir Cfp fous, 

ces cavaliers, ces tours et ces pion;* rou- 

ges, jaunes; noirs, blancs, verts, ronds, 

cubiques, massifs m dentelés ? Ce serait 

difficile à dire, Eus-mémes ne le savent 

pas. 

Nous plaignons les partenaires con- 

traints de mener la partie avec ces élé- 

ments hétéroclites. Répartir en deux ar- 

mées inconfusibles ces radicaux, ces ra- 

dieaux-Fociaiistes, ces socialistes indé- 

pendants, ess socialistes unifiés, ces pro- 

gressistes, ces libéraux, ces constitution- 

nels, ces conservateurs, cela semble à peu 

près impossible. Les faire concourir à un 

dessein nettement-déterminé, cela paraît 

plus chimérique-encore. Et l'on éprouve 

quelque angoisse à songer que la fortune 

de la France est l'enjeu, du match engagé 

dans ces étranges conditions. 

La seconde remarque suggérée par la 

lecture des programmes est que, de plus 

en plus, la notion du bien- général s'ef- 

face devant, les cansidéralions de politi- 

que alimentaire.. Au fond,, le besoin de su 

rapprocher de la poêle et surtout de qui- 

conque en empoigne le manche, c'est au- 

jourd'hui lé grand ressort de la vie pu 

clique. S'immatriculer dans les contin- 

gents ministériels, fût-ce on qualité de 

porteur de bagages, — et de quels baga- 

. ges 1 — voilà-la plus haute ambition dont 

assez généralement on croit devoir s'ins^ 

pirer. 

Une théori e, devenus .courante depuis 

Wi an est qu'il.y a toutavaiitage àse trou- 

ver dan.--. U.: i.,ngs do la faction victorieu- 

se. Cependant les cadres de colle-ci sont 

encombré::^ ; i0 nombre des appétits à la 

«une est déjà trop considérable et l'on ne 

Reçoit PULS 'dégagements 1 volontaires. 

A occulté, donc, pour les aspirants, d'at- 

teiifh'o à la porte du bureau de recrute- 

ment. 

Mais tout en-faisant le pied de grue 

1 on essaye do se .ménager des intelligen- 

ces ù l'intérieur. Par les fentes des croi 

: ? t:i «t les fissures de la muraille, on 

échange des propos amènes ot pacifiques 

avec les chefs do la. garnison. Les vues se 

^ trouvent conetirdâhfés'ét'Iès principes (1 

s liannotii.s(\ut,-T,Hi!, \a'bïin, à la pro 

chai no occasion, Ton fera"campagne on 1 

semble. Et si,- pour lonwmw.nl., les postu 

laiit« sont l'optHvsilion, il va de so 

que c'est parce qu'ils n'ont absolumen 

bas pu so faire admettra dans la. liste of 

ncielle, revue, conigéo et approuvée par 

M. le pféfet 

A ce cuinple, l'opinion, par la force 

ntw choses, incline tou jours un peu plus 

du côlé friiurho. On s'indigne do voir les 

radicaux de'gmiveriicïncnt s'approprier 

«es plans et devis des geng de révolution 

Mais co n'est pas leur faute. Ils sont pous 

sés, nom par leur ftuaue, mais pat ceux 

sister sur la troisième observation que 

nous nous proposions de présenter. 

Ne demandez pas, en effet, pourquoi, 

dans cette consultation populaire et na- 

tionale, pas un des intérêts moraux qui 

gouvernent tous les autres n'a été invo- 

qué. Partout on a pàrlé de finances com- 

munales, Partout on s'est inquiété de 

l'impôt, des emprunts, de l'eau, des la- 

voirs, des boues et des égouts. Nulle part 

on n'a dit un mot de l'instituteur her- 

véiste, de l'école libre-penseuse ou cor- 

ruptrice, de l'église, du presbytère, du 

patrimoine moral et matériel de la pa- 

roisse. 

Car l'essentiel, c'était de s'entendre 

avec les francs-maçons, comme par 

ailleurs on s'entend avec la Républiqiu 

L'éducation de l'esprit, la formation do 

l'âme et tous les intérêts immatériels ont 

été livré aux bêtes. Ils n'ont pas, sans 

doute, beaucoup d'importance et, dans 

une démocratie comme la nôtre, ne re- 

présentent pas grand'chose : simplement 

la colonne qui soutient tout le res lj 

Julien de ' 

te ! 

DE. 

— 

-m 

ku IOUT te 

Oueîques noms de Loges. 

\ iiucb, les Cadets de Gascogne. 

A Bordeaux, la Candeur. Tu panes ! 

\ Tours le Val d'Amour. Cest tendre ! 

\ Vit'-y-ie-François, les Vertus réunies. Eh ! 

clï ! ces FF.:, aie se mouchent pas du pied. 

—©— La détresse .les sous-préfets. 

Les eous^pr'élets traversent une crise 

cheu.se. 

fa- 

des vocables joliment plus pittoresques ! 

Si le marquis de Suffren s'intitule tout bon- 

nement secrétaire perpétuel, comme M. 

Gaston Boissier, M. de Gélis est modéra- 

teur, M. Bre.ssoles est dispensateur, M. 

de Lahondôs-Lafigôre est l'un des censeurs, 

M. de Laportaliôre est censeur pareille- 

ment, et M. Gabriel Depeyre est secrétaire 

des asscm.blécs. Et ils sont tous mainte- 

neurs, sans en excepter M. le préfet et M. 

le maire qui «ont académiciens nés. Eh ! 

quoi ! En plein vingtième siècle, on naît 

académicien, comme on naissait général 

ou chambellan aux plus mauvais jours de 

l'ancien régime ! Un préfet de M. Clemen- 

ceau, un maire suivant le cœur de M. Jau- 

rès bénéficient de ces privilèges de la nais- 

sance ! Alors, qu'est-ce qu'on a fait dans 

&JUtt£vâli.4 août ? C'est à recommencer. 

De la musique : nous sommes dans le. 

Midi. Et la séance s'ouvre par l'éloge do 

Clémence-Isaure.pieusement prononcé cha- 

que année. 

C'était une dame de Toulouse, d'unè 

beauté remarquable. Elle avait été, à vingt 

ns, demandée en mariage par le comte de 

Lautrec. Son père, pour mieux refuser, 

l'enferma dans une tour. Lautrec ayant 

été tué à la guerre. Clémence jura de ne 

point se marier et tint parole. Âu moment 

île mourir, elle légua à la Compagnie du 

Gay-Sçavoir, naguère fondée par les « sept 

troubadours », ses biens qui étaient consi- 

dérables. Et cela se passait au quinzième 

siècle. 

Voilà une vie très convenablement rem- 

plie pour une personne qui n'a jamais exis- 

té. Car il est fort probable que Clémence 

Isaure n'existait pas. Je me garderais de 

publier la nouvelle, ayant toujours eu 

horreur de contrister les gens, si je n'en 

avais reçu la confidence à Toulouse même. 

« Je crois bien, entre nous, que vous n'exis- 

tez pas », murmurent à leur gracieuse 

t tories... 

Voici maintenant que le conseil général des 

Vosges, également impitoyable, ne veut pas 

prendre à sa charge les dépenses engagées 

par le .sous-préfet do Bemiremont pour d'ins- 

tallation d'un jeu de tennis... 

Et il y a encore des gens cjui demandent a 

oiiiio « pourvus d'une sous-préfecture 

—©— Bien de nouveau sous le sole 

M-llo Laloë n'est pas la première Ra-nçnise 

qui ait sollicité les suffrages des Parisiens. 

FA-W, d'ailleurs, rien de nouveau sous le 

soleil ? Toujours eït-i! qu'en 1849, un comité 

proposa aux 'élections la candidature de Mme 

Uesroches, née Jeanne Deroin. 

lie grandes affiches s'étalèrent sur les murs. 

On y lisait, en lettres capitales : 

Homones, que voulez-vous être ? Des 

tyrans, des philosophes ou des niais ? 

Tyrans, nous vous combattrons ! 

Philosophes, nous ï-uisonnorons 

vous ! 

» Niais, nous vous mépriserons ! » 

A la suite venait lo « programme » 

candidate, cpii réclamait l'admission des fem- I assistants se sont levés et tournent vers la 

ges les plus illustres. Au Pas de Roland, 

on montre la brèche faite aux Pyrénées par 

épée du neveu de Charlemagnc, encore 

qu'il n'ait existé que dans l'imagination des 

trouvères. On conserve au château d'If le 

cachot de Monte-Cristo. On vous fait remar- 

quer, à la tour d'Elven, la légère dégrada- 

ion laissée par le talon de Maxime Odiot 

de Champcey d'Hautcrive, le jeune homme 

pauvre et si honnête ! Pourquoi ne nous 

montrerait-on pas le portrait de Clémence 

Isaure ? D'autant que les érudits conti- 

nuent de discuter sur la couleur de ses che- 

veux. 

Eloges, rapports, toutes les séances aca- 

démiques se ressemblent, que ce soit aux 

bords de la Seine ou sur les rives de la Ga- 

ronne. Mais voici que du dehors monte un 

brouhaha de foulé — de foule méridionale. 

Cela s'enfle, grossit, grandit, envahit l'esca- 

de la I lier, déferle sur la salle où les deux mille 

L'Ogresse et la teiics Blocarle 

De M. Henri RoeÙefort : 

Ce n'est pas Jeanne Weber qu'il faudrait 

arrêter et poursuivre : oe sont ses compli- 

ces, c'est-à-dire les avocats généraux qui 

ont abandonné les accusations d'assassinat 

portées contre elle ; l'horrible père Bavou- 

z>et qui, en connaissant son nom et son 

passé, lui donnait son enfant à étrangler ; 

le franc-maçon dreyfusard Pressensé, pré- 

sident de cette ligue des Droits de l'homme, 

dont la spécialité est d'innocenter non seu- 

lement les traîtres, mais les tueurs d'en- 

fants, comme Brierre, Jeanne Weber et, en 

général, tous les assassins de marque. 

Mais ceux dont il serait indispensable de 

nous débarrasser, comme des plus perni- 

cieux fléaux, ce sont les médecins légistes, 

dont l'ignorance,Timbécillité et la mauvaise 

foi ont fait acquitter autant de coupables 

que condamner d'innocents. Ainsi, cette 

paysanne alcoolique et presque idiote a 

trouvé moyen de se jouer de j'infaillibilité 

de toute la magistrature française, des ex- 

perts auxquels on avait confié l'examen des 

petits assassinés, de leurs familles et de la 

majeure partie de l'opinion publique. Les 

adeptes d'Avipain ont bien raison de pra- 

tiquer le : « N'avouez jamais ! » puisqu'il 

suffit de dire effrontément : « Ce n'est pas 

moi ! » pour que le ministère public déclare 

renoncer à requérir. 

Si le parquet, que le Malin fait marcher 

et que les ligues dreyfusistes font marcher 

aussi, avait apporté un peu plus de loyauté 

dans ses recherches, dès son premier as- 

sassinat, l'Ogresse de la Goutte-d'Or aurait 

été mise hors d'état de consommer de nou- 

veaux crimes, et les sept ou' huit enfants 

qu'elle a étranglés depuis seraient encore 

vivants. S'être fait rouler.-pendant si long 

temps- par cette saoularde, rien n'est plus 

humiliant pour la justice, et si les magis- 

trats qui ont été mêlés aux procès de cette 

scélérate avaient tant soit peu de veagogne, 

ils démissionneraient, tous. M lis ils conti- 

nueront à se draper dans leur infaillibilité, 

tout en allant prendre le mot d'ordre chez 

les députés influents. 

On devine quel puissant argument les 

accusés auront le droit d'invoquer désor- 

mais. Comment les mêmes hommes, qui 

ont, à trois reprises, proclamé l'innocence 

de l'ogresse, pourront-ils se prononcer sur 

leur culpabilité ? 

D'un magistrat ignorant 

C'est la robe qu'on salue. 

a dit La Fontaine. La robe des magistrats 

d'aujourd'hui, on ne la salue même plus. 

trêrue utilité 

Heureusement, il a une protestation, et 

uno protestation utile. MM. Luc Olivier 

Merson et Lecomte du Noûy ont profité de 

la' double intrusion de la musique et de la 

poésie pour organiser des conférences sur 

l'art (Dieu ! que les exposants auront besoin 

d'y assister !) et, parmi les conférenciers, 

j'ai retenu les noms amis de Jean Richepin, 

de Péladan, d'autres encore. Chaque ven- 

dredi aura sa conférence, traitant d'une 

école différente. J'attends vendredi pro- 

chain avec impatiente. 

LA SCULPTURE 

...Dès l'entrée, une statue arrête le regard. 

Un homme est debout, tenant en main 

une jumelle, coiffé d'une casquette plate, 

vêtu d'un veston d'officier de marine, et 

peut-être un portrait. 

Ravissant le Buste de femme au grand 

chapeau de paille, de M. Bacquê, et son 

équestre Polhon de Xainlrailles a de la 

vigueur. 

L'immense Monument au général de la 

Moricière, de M. Bclloc, ne fera guère 

triompher l'art français en Algérie. 

M. Bouny est une artiste patient et sûr. 

Sa Statue pour la Vie champêtre, en bois, 

grandeur naturelle, est admirable de li- 

gnes, et décèle un travail inouï, que les 

veines du bois embrouillent un peu. 

Superbe dans sa simplicité sobre, le 

roupe Verdun, de M. Boverie, et l'effort 

des soldats pour traîner leur canon est 

admirablement rendu. 

M. Camus expose une nymphe adorable, 

veiu u T«wn u uimrier ue manne, «n présentant un chalumeau à un petit faune 

s appuyant du coude, rêveur, sur le bord do sous ce titr8 . Ehe dans Ies bois \ 

la passerelle de son yacht. Que dil,0 du Monument aux Vilmorin si 

I . est. In nrmoa rtfl Motinro. °t rpilo npnvrp nAi __u • . . .. „ .. ' . 

avec 

La 12 6 e Exposition delà société 

ûes Artistes Français 

Avec le temps, tout sentiment s'émoussc 

Et, sans changer, doit prendre un autre nom... 

Ainsi parle le poète, pour exprimer que 

le cœur oublie même la bonté et le dévoue- 

ment afin d'aimer sans raison apparente 

un être qu'il connaît moins. Et, ce qui est 

vrai pour la passion, doit être vrai pour 

l'Art, parce que l'Art est aussi une exprès 

sion de noire amour pour la Beauté, mais 

traduit par la forme et par la couleur. 

corps 

res ou d'infirmières, et. 

Est-ce que, dans une de ses célèbres préfa- 

ces, Alexandre Dumas fils n'avait pas, iront 

r,uc.m.ent, prôné quelque chose d'analoguo ?... 

Ouand nous vous disions qu'il n y a rien de 

nouveau sous le soleil ot que Mlle Jeanne 

Laloê n'a ricin inventé ! 

L'actualité 

LES FLEURS DE TOULOUSE 

A peine rentré à Paris, M. René Ronmic gui, 

faillie jour, prononçait, à l'Académie des 

Jeux-Floraux, un éloge remarquable de cie- 

iiicf.'i -jsaure. a écrit l'article ci-dessous sur 

la Fêle des Fleurs : Co font des fleurs (l'or ot 

il'arcent. L'ACÛ«10*D,O

, ^ BUMIM», ____ 

Electiei 53 

l'OUS 

tion s'i 

«ce de 

les él© 

«ent cr 

• ion 

Le nouveau conseil municipal de Paris 


les organes ministériels sans excep- 

'jflfrénient, ce matin, à atténuer la por- 

î l'échec que constituent pour le Bloc 

actions parisiennes : ils no reconnais- 

juo le gain d'un seul siège h l'opposi- 

en (mettent à leur compte l'élection de 

M. Le Marchand dans le quartier Notre-Dame. 

Nous avions, nous, considéré cette dernière 

élection comme celle d'un radical dissident 

& tendances nationalistes et nous en avions 

(Tait la compensation do la sorte, dans le 

dixième arrondisserment, du siège occupé par 

lo radical dissident à tendances nationalistes 

M. Houdé ; nous avions conclu que les anti- 

fewEiStériels .gagnaient, en définitive, doux 

pièges, précédemment occupés par des radi- 

caux, celui de M. Opportun, dans lo quartier 

Saint-Merri. et celui de M. Sohier aux Bati- 

(jliolles. 

Nos estimations sont plus que confirmées : 

Je siège de M. Le Marchand n'est plus une 

compensation, c'est un gain réel. 

En effet, M. le Marchand vient de déclarer 

qu'il se ralliera au groupe dont font partie 

ses collègues du quatrième arrondissement, 

MM. Galli, Badini-Jourdaln et Le Corbeiller, 

C'est-à-dire au groupe libéral et nationaliste. 

L'opposition a donc à son actif deux vic- 

toires sans conteste ; elle a, ic'e plus, réimporté 

un succès moral indéniable dans le cinquième 

arrondissement, circonscription de M. Vivia- 

ni, où les observateurs documentés estiment 

qu'avec un peu plus de confiance en soi-mê- 

me, on aurait pu enlever les sièges des blo- 

cards sortants, MM. André Lefèvre, Santon et 

Lampué, dont les majorités sont infimes. 

Statistique 


L® ministère de l'intérieur communique ce 


nous faisons toutes réserves, s'appliquant au 

résultat des éjections municipales dans les 

chefs-lieux de département et d'arrondisse- 

ment, Sotne non comprise : 

Conseils municipaux à élire, 359 ; la majo- 

rité est lacquise aux socialistes unifiés dans 8 


3, aux radicaux et radicaux-socialistes dans 

174, aux républicains de gauche dans 86, aux 

progressistes dans 43, aux nationalistes et con- 

servateurs dans 39 ; pour un conseil lo résultat 

est douteux. 


euAtats se répartissent de Ja façon suivante : 

la majorité est acquise aux socialiistse unifiés 

dans 3 communes, aux socialistes indépen- 

dants dans 4, aux radicaux et radicaux-socia- 

listes (Sans 49, aux républicains do gauche 

dans 10, aux progressistes dans 6, aux natio- 

nalistes et conservateurs dans 5 ; les xéi ubîi- 

cains gagnent une dizaine de communes 


Voici un exemple qui donne uno idée de ce 

que valent les statistiques officielles ; ces' 

dernières annonçaient .avec gravité, ce matin, 

qu'à Laon onze radicaux et radicaux-socia- 

listes, ainsi que doux progressistes, ont été 

élus hier et que la majorité est gagnée par 

les radicaux-sicialistes ; or, il n'y a pas eu 

de (ballottages à Laon, où les résultats du pre- 

mier tour ont été définitifs et ont donné la 

majorité aux progressistes. 

Au surplus, M. Brmant, sénateur modéré, 

a été. dès hier matin, réélu maire de cette 

réveil de l'esprit public ne présage rien do 

ton pour le comtoisme impénitent. 

» fl serait excessif do dire que tes élections 

municipales ouvrent une ère nouvelle, mais 

il est certain qu'elles apporteiut quelque chose 

de nouveau. » 

lOUmiATJX BLOCAUDS 

Do VAurore : 

a La. journée d'hier est donc une excellente 

journée- Elle eut été meilleure encore si nous 

n avions à déplorer l'échec de deux de nos 


battu à Saint-Merri, M. Sohier aux Rfitignol- 

•les par les candidats progressistes. Peut-être 


au second tour, du candidat collectiviste, eus- 



dans leurs quartiers MM. Saimon et Miniot, 


MM. Fribourg et Weber, mais l'heure n'est 


[Le journal de Clemenceau a raison. Les 

élections municipales eussent été meilleures 

si tous les candidats du Bloc avaient été élus; 

mais voilé, à Paris comme dans les départe- 

ments, ils no sont -pas tous élus...] 

Al 

ï US 

voici te (dénombrement : Ses deux enfants, ses ' 

trois neveux, le petit Alexandre,.4a (petite Mar- 

celle Payâtes, le petit Bavouzet, le petit Marcel 

Parot, totail neuf. 

Attentat contre un prêtre 

Re mes, 11 mat. 

M. l'ubSbé Couanon, vicair». è Maroille-Ro- 

bert, vient d'èire victime d'ut, oiiimlnel atten- 

tat ; comme H sortait do d'église, un individu 

s'aipprocha de lui ot par deux fois lui .logea 

6on couteau dans lo dos en disant : « Voilà 

pour ton sermon de ce matin. » 

M. l'abbé Couanom, grièvement atteint aux 

poumons, s'affaissa tandis que les nombreux 

témoins tte cette inqualifiable scène se préci- 

pitaient pour relever la victime. 

L'état do M. l'abbé Couanon est désespéré ; 

le meurtrier serait un ouvrier du pays . 

Double suicide 


Deux enoux, M.Gastex, sous-chef de la comp- 

tabilité au Comptoir d'Escompte, et sa femme 

so sont suicidés la nuit dernière, dans leur 

appartement, a l'aide d'un réchaud à charbon 

de bois. 

Us souffraient d'une maladie nerveuse. 

M. Castex était originaire de Mazamet 

(Tarn) ; sa famille réside à Audi ; Mme Cas- 

tex, née Jeanne Dcsorivaut, est originaire de 

Mirande (Gers). 

ville. 

L'es 

les et 

nent 


eurs intéressées que l'on relève dans 

lunications du gouvernement don- 

iipres-sion que la place- Beauvau ma- 

quille de parti-pris lies résultats qui lui sont 

transmis, pour donner le change à l'opinion. 

Le fait, en tout cas, est indéniable que les 

libéraux ont remporté lia -victoire dans nombre 

de grandes villes, «n dépit des coalitions blo- 

«nvies, comme à Lille, Roubaix et Nancy, per 

exemple, et qu'ils ont conquis les municipuii- 

tés de Saint-Etienne, de Brest, de Grenoble, 

d'Amiens, d'Angers, etc. 

Ils ont, d'autre part, contribué à faire triom- 

nhe.r la représentation proportionnelle à Saint- 

p.rieue et à Reims, où M. Bertrand de Mun a 

été élu. 

L'opposition a obtenu, à Lyon, une réparti- 

tion pCUis équitable, en obtenant l'élection de 

dix opposants ; elle a gagné des sièges à 

Evreux, Dieppe et Alais, pour ne citer que quel- 

ques chefs-lieux. 

U est à remarquer que, malgré l'absence ab- 

anisation, l'opposition a récolté un 

ibrs de succès que l'on n'avait pas 

solue d oi 

grand no 

prévus. 

Les municipalités 

Montpellier, 11 mai. 

A Paulhan, M. Pelisse, député, a été élu 

maire ; cette commune fut, pendant les mani- 

festatioais vitiicoles de juin dernier, le théâtre 

d'événements au. cours desquels M. LeuRier, 

«eus-préfet da Lodève, fut malmené. 

La liste Pelisse était une liste d'union radi- 

tale-socialiste et socialiste. 

incidents électoraux 

Clermont-Ferrand, 11 mal. 

Le maire blocard sortant de la Renaudie, ne 

pouvant compléter sa liste, avait pris quatre 

candidats de la liste d'opposition ; ces quatre 

candidats furent seuls élus au premier tour. 

Les résultats uno fois proclamés, tandis 

qu'on brûlait les bulletins, un électeur saisis- 

sant la liste électorale,les listes d'émargement, 

les feuilles de pointage et les procès-verbaux, 

lança le tout dans le feu en s'écriant : « Com- 

me 'ça, il n'v aura pas de jaloux », Toutes les 

opérations s'ont à recommencer. 

Cette, 11 mai. 

Pendant le dépouillement dans six bureaux 


cès de l'opposition, déchirèrent les feuilles d'é- 

margement, et }etèrenl les morceaux par la te- 

neur©, ainsi que les tables, îles urnes et te 

buste de la République. Montpellier, 11 mai. 

A Lansargues, les socialistes se voyant bat- 

tus, ont jeté une poignée de bulletins dans 

l'urne pour amener l'annulation de l'élection. 

A Lunel, des bagarres ont eu lieu entre blo- 





Perpignan, U mai. 


cialistes furieux do leur échec, ont déchiré 

tes listes d'émargement, ont brisé les tables et 

l'urne ; la police n'est pas intervenue. 

Lorient, 11 mal. 

Les radicaux ont adressé au préfet du Mor- 

bihan une demande tendant à faire annuler 

l'élection du maire sortant, radical-socialiste, 


préfet a répondu que le conseil de préfecture 

•en était saisi. 

L'opistion la Presse 

JOURNAUX ANTIBLOCARDS 

De la Croix : 



riode électorale à la violente tempête patrio- 

tique qui balaya au jour do l'affaire les drey- 

fusistes, les zolistes, les jacobins et les sec- 


» 'Le mouvement réfléchi, grave, raisonné qui 

fi'est résoiluimont affirmé Rvcr sera à l'abri des 

entraînements de La passion et jouira d'un 

. lendemain. 

» Si nous ne sommes pas au grand succès 

de 1900, nous .ne sommes plus au grand revers 

do 1904. 

» La journée du 10 mai a donc été très bonne 

pour des libéraux. » 


« Le verdict du pays vise directement le bloc 

H condamne le conibisme et sa politique d'al- 

tianco avec les unifiés. 


» A Paris, il apparaît avec un éclat incontes- 

table ; en province, où l'esprit public est moins 

Indépendant, où ses manifestations sont trop 

souvent entravées par les milite liens du ligo- 

ta.go administratif, un mouvement analogue se 


» Dans les départements où les hommes du 

Moc n'avaient pas encore eu te pouvoir, là ou 

le coups électoral ne les ayant nas vus à J'oeu 

vre sous sas yeux peut croire encore au mi 

rage de leurs toutes promesses, ils ont béné- 

ficie parfois do cet illusionnisme, mais près 

que partout ou leur administration exerce ses 

Rivages, la pays enfin informé les a rejetés ci 

men leurs pertes de suffrages sont toiles mu 


morale. 

» Oui le bloc est frappé à mort, l'agonie peut 

durer quelques semaines encore, mais c'est la 

fin prochaine et cette fois inévitable- » 


i A qui va 1© succès de la journée ? Les ra 

dicaux do revendiquent, mais l'étiquette ra 


régions où tout le monde se présente conune 

radical. 

* Un fait est patent : c'est quo l'opinion est 

en train do sortir de la torpeur découragée où 

là tyrannie du Bloc l'avait plongée, et que oe 

ETAT-MAJOR GENERAL 

Paris, 11 rnaiL 

Le général de division Chapel, chef d'état- 

major du gouvernement militaire de Paris, 

est nommé au commandemient de l'artillerie 

.de la place et des forts de Paris et membre 

du comité technique de l'artillerie. 

Le général Guidant, directeur de rartillerie 

au ministère de la guerre .est nommé inspec- 

teur général permanent pair intérim des tra- 

vaux de rartillerie pour l'armement des côtes, 

membre des comités teelmiques de 1'artiilerie 

et du génie et de la commission d'étude pour 

la déf ense du littoral. 

Le colonel Remy, commandant le 13° d'artil- 

isrie, est nommé directeur de l'artiliterie au 

ministère de la guerre et membre d© la com- 

mission do alaissement des candidats aux em- 

plois réservés aux engagés et rengagés. 

ARMÉE ACTIVE 

Service d'état-major. —- MM. Canet de Saint- 

Germain, cap.itiainei au 125' régiment d'infan- 

terie, est nommé à l'état-major du 16" corps ; 

Lavaud, officier d'administration de 2* classe 

d'état-major, commandant des subdivisions de 

région de Manière, Le Mans, Drcu. Chartres 

(4" corps), est désigné pour être employé à 

l'état-major du 17" corps. 

Mutation. — MM. DessLgny, capitaine aux 

affaires Indigènes, est réintégré au 7" d'infan- 

terie et maintenu à Casablanca ; Lecallard, 

capitaine au 127" d'infanterie, passe au 12G", 

maintenu en congé de 3 ans ; Tribales, capi- 

taine au 4' zouaves, passe au 143' d'infante- 

rie ; Bérard, capitaine au 142', passe au 149". 

Jonquères. lieutenant au 53" d'infanterie, 

passe au 103" ; Pnevel, lieutenant au 128', pas- 

se au 80" ; Bellet, lieutenant au 28", passe au 

100' ; Brobot, lieutenant au 142", passe au 49' ; 

HaoTiet, lieutenant au 6S\ passe au 12" ; Chau- 

me, lieutenant ou 3' zouaves, passe au 80" ; 

Busson, lieutenant au 12' d'infanterie, (passe 

au 3' zouaves. 

Le chef de bataillon Langptet, du 3* d'infan- 

terie coloniale, passe au 24* ; le lieutenant 

Petiljean, du 7*. passe au 24" ; te lieutenant 

Ieard, du 1" sénégalais, passe au 24' colonial. 

Cavalerie. — Passent : les capitaines, Ro- 

bert, au 19 a régiment de dragons ; Pivron, au 

19» régiment de chasseurs ; le lieutenant Veau 

de la Nouvelle, du 10° dragons au 2 e cuiras- 

siers. 

Artillerie. — Les capitaines Frotte, du 3° ré- 

giment, matériel d'artillerie de Castres, est 

classé au 3° régiment, faisant fonctions de 

sous-directeur du dépôt ; Plombât, du 9° régi- 

ment, inspecteur d'écruita.tion, est classé au 3 8 

régiment, pour commander la i" batterie ; 

Bonnebaight, du 3° régiment, directeur du 

parc, est désigné pour commander la 4- batte- 

rie dudit régiment ; de Roux, est nommé adju- 

dant-major dudit régiment ; Magron, du 3 e ré- 

giment, est nommé adjudant-major dudit ré- 

giment. 

Les lieutenants Citreux, du 7» bataillon, à 

Reims, est classé au 9 e ; Dagueneu, du 2" ré- 

giment, batteries alpines de la 14 e région, est 

classé au 3« régiment, faisant fonctions de di- 

recteur du parc. 

Les sous-lieutenants Masbou, du 24° régi-, 

ment, est classé à la 9= compagnie d'ouvriers; 

Pitois, du 16° au 4e régiment ; Denoyelle, du 

36° au 1 er régiment. 

Génie. — M. Dousdébes, lieutenant-colonel, 

adjoint au directeur du génie à Versailles, a 

été nommé directeur du génie à Toulouse. 

De nos correspondants particuliers : 

Madrid, 11 mai. 


loi SUT îa répression- du terrorisme par 1S0 voix 

contre 30 de démocrates et de libéraux dynas- 

tiques et 32i abstentions. 

La nouvelle loi crée une juridiction spéciale, 

avec pouvoir d'expulser du royaume les pro- 


porte aussi des mesures de répression contre 

les journaux faisant des publications subver- 

sives. 

sont l'objet d'excellents achats et contribuent 





d'hui à sa liquidation do quinzaine, était fer- 

me avec reports très modérés et Berlin nous 




coté 96 55 et 9G 60 et revient en clôture à 96 52. 


ours très actifs et, sans maintenir leurs plus 

hauts cours de la journée, ne finissent pas 

moins en avanoo appréciable sur samedi. 

C'est ainsi quo l'Extérieure vaut 93 75, le Bré- 

sil 84 30, le Serbe 84 82 et le Turc 95 15. 


le Consolidé à 85 50 et le 1906 à 97 47. 

Los établissements de crédit poursuivent 

également leur mouvement en avant : la Ban- 

que de Paris à 1,401, le Lyonnais à 1171, eti 

l'Union Parisienne à C99, en sympathie avec! 

nos rentes. 


le P.-L.-M. à 1355 et le Nord à 1787 ; valeurs 


son que nous laissons en reprise à 618 ; on a 

fait pas mal d'affaires aujourd'hui en chemin! 


à 284 et lo Saragosse à 178. 

La tendance reste excellente sur les indus- 


ment le cours de 1607 et Briansk celui de 297. 


mieux à 1501 ; en banque, les rachats se con- 

tinuent sur la de Beers qui s'élève à 2-44 ; pla- 

tine ferme à 390 et Hacjuaan recherché à 509. 

L'obligation Buenos-Ayrcs Midland so négo- 

cie à 466. 

Pnuouzï ET WueWMQ 

Si. rue Taitbout. Pas : 


VILLE DE PARIS 1S76 , 


Lo numéro 50,081 gagne 10,000 francs. 

Le numéro 51.476 gagne 5,000 francs. 

Les dix numéros suivants gagnent -chacun 

francs : 

140.599 B0.'iG9 112.051 12.944 215.851 137.110 

143.477 113.975 14.267 53.858 

1.000 


Les employés du Crédit Minier, affiliés à ta. 

Fédération générale des employés, se sont ré- 

unis oe matin à neuf heures dans une salle 

du boulevard de Clichy. 

En raison des décisions qui devaient être 

prises, la réunion est restée complètement 

privée et les portes sont demeurées ri- 

goureusement fermées aux profanes. 

Près de 200 employés assistaient à la déli- 

bération qui, commencée a neuf heures, n'a 

pris fin qu'à dix heures. 

La discussion a, paraît-il, été très chaude 

SUT la question des revendications que les 'em- 

ployés, renvoyés, comme on sait, par le syn- 

dic de la faillite, ont décidé de soumettre au 

ministre de la justice. 

A l'issue de la réunion, la délégation des em- 

ployés s'est rendue au ministère de la justice 

conduite par M. Marcouire, président de la 

Fédération des employés. 

En l'absence du garde des sceaux, elle a été 

reçue par M. Deligne, directeur du cabinet et 

du personnel ; tes délégués, dit une note qui 

rend compte de l'audience, ont demandé que 

le garde des sceaux intervînt pour sauvegar- 

der la situation des employés congédiés par 

le syndic à la suite de la déclaration de fail- 

lite du Crédit Minier. 

Le directeur du cabinet leur a déclaré que 

la justice étant saisie, te ministre ne pouvait 

intervenir en quoi que co fût et en aucune ma 

nière soit auprès du syndic, soit auprès du 

juge (XimmissairC; 

3^ î'X'0'V©3 

Incident tragique 

Rouen, 11 mai. 

La grève des dockers des quais de Rouen 

Vient d'être encore marquée par un fait tra- 

gique. 

Certains grévistes ayant voué une véritable 

haine à ceux qui n'ont pas cessé le travail, 

ont dherché querelle dans un débit à l'un de 

leurs camarades, le nommé Beauchol. attablé 

avec sa femme. 

Le couple étant sorti, les inconnus les sui- 

virent et plongèrent par deux fois leurs cou- 

teaux dans le dos de la femme de B&auchel 

celle-ci est très grièvement blessée • --—> 

seurs n'ont pu être arrêtés. 

les agrès 

Courses de chevaux 

A SAINT-CLOUD 

Paris, 11 mai 

Prix des Sablonnièreg,, à réclamer, 2,000 fr 

2,800 mètres environ. — 1. Olivier, par Oberon 

et Olivia, à M. F. Charron (G. Stern); 2. Mois 

sonneuse, à M. P. Jahn (Davis) ;3. Cavlus, à 

M. le comte d'Auvergne (Spêars). 



Prix des Bluots, 5,000 francs, 1,500 mètres 

environ. — 1. Vincent, par Wocester et Rag- 

ged-Girid, à M. J. Lieux (Bellhouse) ; 2.Bon, à 

M. Michel Ephrussi (Ch. Chidls) ;3. Petit-Maî- 

tre, à M. F. Charron (M. Charron). 

Non placés : Hadji, Bonafous, Ile-de-Fran- 

ce III. 

Un© longueur, deux longueurs et demie. 

Mutual : gagnant 30 50, placés Vincent 12, 

Bon 11 50. 


tres environ. — 1. Northeast, par Perth et 

Nordenfeld, à M. W. K. VanderbHt (Bellhouse); 

2. Le Citadin, à M. L. Lucas (Ch. Childs); 3. 

Jour-de-Rêve, à M. le prince A. d'Arenberg 

(H. H&nry). 



Prix des Charmilles, à réclamer,2,000 francs, 

900 mètres environ. — 1. Le Cyclope, par le 

Sagittaire et Cyclopée, à M. F. Charron (G. 

Stern) ; 2. Retee-Ctoude, à Mme la princesse 

Buleep-Sevigh (Paris) ; 3. Wilhelmine, à M. 

Villeneau (R. Sauvai). 

Non placés : Barricade, Open-Ditoh, Mora- 

wetz, Hip, Désrro.de, Oise, Lotier, Iphigén e, 

Lady-Mad, Bananier . 

Quatre longueurs, deux longueurs. 

Mutuel : gagnant 26, placés Le Cyclone 14 50, 

Reine-Claude 22, Wimelmine 31 50. 

Prix de VauhaKlan, handicap, 5,000 francs, 

2,200 mètres environ. — 1, Harpiste, par Saint- 

Léon et Hornyan, à M. J. Lieux (Bellhouse) ; 

2. Versaililais, à M. H. Rigaud ((Horan); 3. 

Léopard, à M. J.-B. Cooke (M. Henry). 

Non placés : La Zecca, La Neuville, H e si on©, 

Mamina, Lucrèce H, Luronne. 

"Trdis aongueurs, trois longueurs. 


Versaillais 25, -Léopard 22 50. 

Prix des Gycines, 5,000 francs, 1,400 métrés 

environ. — 1. Ma Grand, par Soberano et Bi- 

igade, à M. P. Sahn (N. Turner); 2. Aveyorn, à 

M. Ephrussi (G. Stern) : 3. Quickbéam, à M. 

le prince A. d'Arenberg (M. Henry). 

Non placés : Galba, Oméga, Vilianelle, Cli- 

metite . 

Une courte tète, une tête. 

Mutuel : gagnant 97 50, placés Ma Grand 

27 60, Aveyron 14. 

Concours hippique d'Auch 


Chevaux du Gers, attelés seuls. — Psuxlème classe, 

première division : 1", Faust, a Mme Bilieux, pré- 

sente par M. Co-mmiisges; V, Moukd-on , à M. Glarac, 

présenté par M. Ocœuning-es; 3", Mireille, à M. Char- 

roy, présenté par M. Ccimminges. 

Deuxième classe, deuxième division : l", Toltio, à 

M. Delieux, présenté (par M. Counalnges ; 2*. Sud- 

Express, à M. Bourgade, présenté par le proprié- 

taire-, 3*, Lucine, à M. Delpecb-Cantaloup. présenté 

par M. Bourgade; V, Mixture, à M. Meste, présenté 

par M. Comminges. 

Deuxième classe, troisième division : 1", Calino, 

à Mme de Cardes, présenté par M. Bourgade; 2\ Co- 

quelicot, à M. DruiSiet, présenté par M. Comminges; 

3*, Jacoh, à M. Bourgade, prés&nte .par le proprié- 

taire. 

Primes d',appareilleaion.t. — Che-sanx de 1*47 à 

1*54 : l'/. Frivole et Etendard, tous deux présentés 

par M. Comminges; 2', Mise et Mignon, présentés 


Chevaux de 1*51 et au-dessus : 1", Lucine et Sud- 

lïxpress, présentés par M. Bourgade: 2*, Jacob et 

Calino, présentés par M. Bcurgôde. 

Prix du Commerce (parcours cie chasse, officiers) : 

1", La-Puce, ft M. Laipar-r-a, lieutenant au 14» d'ar- 

tillerie; 2", Solange, à M. Oc Marmies, lieutenant au 

9* chasseurs; 3', Jupiter, a M. BassibHe, cliaf d'es- 

cadron au 9* chasseurs, montée par M. TWac, lieute- 

nant au même régiment; 4', Roi-dc-Chypre, a M. de 

Bazelaire, capitaine au iff dragons; 5", Hubert, a 

M. Dutrena, lieutenant au 10' hussards. Flocs da ru- 

bans : Camord, Laurier, Jupiter, Marceau, Cyrano. 

Omnium. — 1", Mireille, à M. de Marmies, lieu- 

tenant au 9' chasseurs; 2", Espoir,, à M. Angla, lieu- 

tenant au même régiment; 3*, Azur, à M. Lecointrc, 

lieutenant au 9* chasseurs; 4", Sir-Carlory, à M. de 

Routlhan. I-Hocs : Sans-Atout. 

Les sauts par quatre sont renvoyés a demain. 

AuSomo^lllsme 

LA COUTE DE l'ALERME 

Païenne, il mal. 

La Coupe des voiturettes sur Jo circuit do Buon- 

formeaia, 300 kilomètres, a donné les résulta-f^ sui- 

vants : 

Giuippone, premier, ayant lait le parcours entier 

en 6 h. 3T30". Ii gagne donc le prix de 4,000 lires 

et Ja Coupe du CSiallenge d'une va3our de 5 ,000 fr. ; 

le deuxième prix est gagné par Camarata, en 0 heu- 

res 50'49"; le troisième prix, par Tasca, en 7 heu- 

res 08'07". 

Sizairc, qni a eu une panne au deuxième tour 

gagné la Coupe du Challenge Sport-Dluh pour avoir 

fait lo meilleur temps au premier tour; U a couvert, 

en effet, les 150 kilomètres en 3 h. 25". 

Fonds d'Etat français. — 3 % Porteur, 96 50; No- 

minatif, 96 40; 3 % amortissable, 93 69; Obligation 

tunisienne 3 %, 461 75; Madagascar 2 1/2, 79 50. 

Du il mai. 

La pression barométrique s'est relevée dans lo 

nord de l'Europe tandis quelle s'est abaissée dans 

le sud-ouest; des dépressions se forment sur l'Es- 

pagne et la Gascogne; uno autre po-rsiste à l'ouest 


La température s'est un peu abaissée sur nos ré- 

gions sauf dans lo sud-ouest; ca matin ]e thermo- 

mètre marquait S' à Uléaftorg. 14" a Paris, s* à 

Clermcnt, 20'' à Madrid, 21" à Alger, 2"au mont Ven- 

teux. 


chaud d'abord puis abaissement de la température. 

teurs, 1 ; mnaîoirité maintenu© aux pjogrossir.- 

tes. MONTMORILLON. — Radicnuaxisociallstes, 

2 ; républictiins de gauche, 1 ; majorité main- 

tenue aux conservateni g. 

VILLEFRAHOHE (Rhône). — Les progres- 

sistes enlèvent aux radieauax la majorité dans 

l© conseil municipal ; plusieurs importantes 

communes rurales sont également gagnées 

par les progressistes et les libéraux. 

MAGNAC-IAVAL. — Les modérés perdent la 

majorité, qui passe aux républicains de gau- 

BOURG. — Liste modérée élue entière, sauf 

un radical. 

BOURGES. — La liste progressiste a 19 siè- 

ges ; liste du Bloc, 11, dont 8 radicaux et 3 so- 

cialistes. 

MORTEMART (Haute-Vienne). — Radicaux 

élus au ballottage ; la mairie échappe à M. G. 

Berry, nationaliste, do Paris. 

POLIGNY. — Les républicains de gauche 

battent les libéraux. 

PRIVAS. — Quatre radicaux et 8 libérauax 

élus. 

TARARE (Rhône). — 22 radieauax élus ga- 

gnent la municipalité. 

CIIATILLONS-SUR-SEINE. — Les libéraux 

battent les radicaux sortants. 

F EURS (Haute-Loire). — La liste libéral 

progressiste de M. Ory, député, est élue con- 

tre la liste radicale-socialste. 

MONTLUCON. — Le conseil reste socialiste 

avec le maire sortant. anticoDectiviste. 

PONTOISE. — 6 modérés de ia liste du mai 

r© sortant, M. Mallet, ©t 6 républicains de 

gauche sont élus, ainsi qu'un indépendant ; 

majorité progressiste. 

ARICGS 

AULUS. — 4 élus liste Calvet ; 2 élus liste 

Gaîin. 

USTOU. — 1 élu liste Marrot. 

CERISOLS. — 3 élus liste Arjo. 

FABAS. — 1 élu liste Prade. 

BARJAC. — 3 élus liste Boussion. 

SEIX. — Contacte et Escaich, élus. 

ANTRAS. — 1 élu de la liste Garrié. 

AUGIREIN. — 1 élu de la liste Dubuc. 

ARGEIN. — 1 élu rie la listo Pujol. 

BAIAGUERES. — 2 élus de la liste Morôre. 

BONMAC. — 1 élu de la liste Moulle. 

BORDES. — 4 élus de la liste du maire. 

ENGOMER. — 3 élus de la aliste Raspeaud ; 

1 élu de-la liste Tadicale-socialiste. 

GALEY. — 2 élus de la liste du maire ; 1 élu 


VILLENEUVE. — 1 élu de la liste Castet. 

SOULAN. — î élu de la liste de Bardies ; 1 

élu de la liste Rougé. 

BETCHAT. — Un élu de la liste Martres. 


EYCHEiL. — Un élu d© la liste l'erré. 

Gajon. — Un élu de la liste Dunont. ' 

MARMANDE. — Listo Toumeyrague battue ; 

te premier de la liste élue a obtenu 1,473 voix^ 

lo dernier 990. M. Toumeyrague, tête de l'autre 

liste n'a que 973 voix. 

Echec pour le petit Q. M. Chaumié dont M. 

Toumeyrague était un ries barnuni. 

DAM A Z AN. — MM. Baudi». 237 voix ; Lu. 

gars, 225. Tous deux de la liste radicalc-soeia» 

liste Bacqulé, élus. 

GRANGES. — Trois conservateurs et 7 blo- 

cards élus. 

M IRA MO NT. — MM. Souillé, 276 voix, élu ; 

Soussial, 270 voix, élu ; Cornbenud. 137 ; Du. 

fanri, 147 ; ces deux derniers de la liste du 


TUKNTELS. -- Quatre conservateurs élus 


TAP.N-ET-GARONNE 

LABASTIDE. — 3 républicains élus. 


Majorité progressiste. 

ROQUECOR — 1 élu de la listo sortante élue. 

MIRAMONT. — 3 opposants élus. Majorité 

radicale. 


tion. 

MONT.T01E. — 2 républicains élus. 


1 opposant. 

TOUFFAILLES. — 3 opposants élus. Majo- 

rité républicaine. 

LACOUR. — Liste sortante conservatrice 

élue. „ .... 

G-\SQUE. — 4 élus ; liste du maire, 2 oppo- 


SAINT-N A Z AIRE-DE-VALENT ANE. — 4 ro-.) 

nublicains élus. 

S \INT-\M ANS-DE-ROOUECOR. — 2 élus de 

la liste sortante, 2 opposants. 

SAINT-BEAUZEIL. — 3 nationalistes, 1 répu- 

blicain élus. 


BRUN1QUEL. — 4 républicains élus, opposi- 

tion, 2. . . 

CANALS. — Républicains élus. 

BEAUPUY. — 1 radical élu. 

POMPfGNAN. — 2 républicains élus. 

MONTECH. — Municipalité sortante élue. 

SAINT-GEORGES. — Liste sortante entière-' 

ment élue. 

NOHIC. — 2 républicains élus. 

SEPTFONDS. — 1 libéral et un (radical élus 

à la section de Lalaiide. 

SAINT-ANTONIN. — 1 élu de chaque liste. 

VARENNES. — Section de Puylaurens : les 

trois conservateurs sont élus. 

Le propriétaire do la maison où on avait 

installé lé vote a été battu. 

SAINT-NAUPHARY. — Section de Charros : 

M. de Portai, antiblocard, élu. 

Section du village : 1 conservateur élu^ 

REYNIES. - 1 conservateur élu. 

6TATI0N3 IlHMtt. ITSIIES. ÉTAT DU CIEL Khi. Il 

Toulouse.. ' 

fuy-to -5ÎM. 

Plc-te-SM.. 1 

Perpiguaj. 

UcrdeausL. 

5S.0 

19.2 

Ô::.'J 

01.5, 

57.7. 

19.8 S. E. tr. t. C 

16.3 S. O. as I. c. 

9 0 S. O. a. f. t. n. 

21.5 E. fait*, nua. 

21.4 S.S. O. f. cou. 

13.2 

9.7 

12.0 

14.1 

il veille 

24.0 

18.9 

8.D 

2 -.7 

21.1 

UN BON COUP DE FILE" 

élu ; 

le et "radicale so- 

rux ùlus. 

'Barbes, 11 mai. 

Vendredi, vers quatre houres, les gens mati- 

neux ont pu voir se diriger vers le foirail l'an- 

cien commissaire de police de Tarbes, M. Vin- 

cent, actuellement sous-chef de la brigade mo- 

bile de Toulouse. Il marchait aux côtés de M. 

Teuîy, chef divisionnaire de la même brigade, 


Guidés par le service des recherches, ces 

messieurs ont secoué, fouillé un ceTtain nom- 

bre de maisons et de baraques, et en ont ex- 

trait une soixantaine de nom a des, hommes, 

femmes, enfants, sales, revêches. le regard 



mée, puis à la gendarmerie. 


meut appuyé sur deux courts 'bâtons, la tète 

à la hauteur du genou, marchait en tête, agi- 

tant la sonnette qu'il porte au cou pour atti- 

rer l'attention des passants. 

A la gendarmerie, tous ces individus ont été 

raensurés, photcgraphiiés, interrogés sur leur 


Parmi eux se trouvaient un certain nombre 

da repris de justice. Plusieurs arrestations 

ont été maintenues pour vol ou infraction à 



Toulouse ont vérifié les livres de deux logeurs 

et y ont constaté des irréguilarités. Cette ins- 

pection devrait se faire périodiquement. Peut- 

être certaines maisons mettraient-elles moins 

de sans-gêne à recevoir des gens suspects et 

mène des malfaiteurs avérés. 

La population tarbaiae a vu avec soulage- 

ment i'arresïaKon d'un sujet espagnol, Ma- 

nuel Lapez, dit le Capitan des Mendiants un 

tortionnaire qui mutile ses enfants et même 

ceux qui ne lui appartiennent pas.... qu'il 

oblige à mendier et maltraite encore lors- 

que ia recette n'est pas jugée suffisante. Cet 

individu avait établi son fjniartier général à 

Tarbes, en prévision des pèlerinages de Lour- 

des et de la saison d'été, qui amènent tant 

d'étrangers dans la région. 

AVEYRON 

ASPRÎERES. — Liste radicale entière élue, 

RODEZ. — Un républicain de gauchi 

majorité maintenue radie " 

ci a teste. 

CAMPAGNAC. — Un radical et deux libé- 

raux êtes. 


NANT. — Quatorze radicaux élus et deux 

libéraux. 

PEYRELEAU. — Deux rat 

RIVIERE. — Deux libéraux élus 

MONTJEAUX. — Quatre radica; 

VIALA-DU-TARN. — Deux radie; 

VILLEFRAJN'CHE-DE-PANAT. — 

eaux élus. 



libéral. 

SALLES-CURAN. — Trois radicaux, quatre 

conservateurs élus. 

VEZINS. --- Six radicaux élus et trois conser- 

vateurs. 

VILLEFRANCHE. — 21 radicaux, un conser- 

vateur sont. é>.is. 

MONTEAZENS. — Trois radicaux élus et un 

radi- 

TARN 

LUGA.N. — Deiux républicains élus. 

ALGANS. — Trois républicains élas. 

CUQ-TOULZA. — Trois radicaux élus. 

SAUSSENAC. — Sept radicaux. 

SIEURAC. — Radicaux élus. 

SAINT-JULIENjGAULËNE. - Deux conser' 

valeurs élus. 

SALVAG'NAC. — Deux conservateurs élus. 

TRËBAS. — Quatre radicaux élus. 

CEDAS. — Quatre conservateurs élus. 

jSERINAC. — Un antiblocard élu. 

PAULENET. — Deux libéraux élus ; majo* 

rite libérale ; comrmiimie gagnée. 

LA GRAVE. — Deux conservateurs, quatre 

républicains élus ; majorité conservatrice ; 

comimune gagnée. 

BELLEGARDE. — Un antiblocard élu. 

progressiste. 

RÎEUPEYROUX. — Six conservateurs. 

Henry 

AUCH — MM. Henry Dassy, 1,356 voix, 

élu ; Maurice Trouette, 1,343 voix, élu ; Pom- 

madère, conseiller sortant. 990 ; Daries, con- 

seiller sortant, 939. 


che do façon si aveuglante, qu'elle marque 

lia ta du règne de M. Decker. 

MIRANDE. — Listo Dourrieu, 7 eius ; liste 

Campardou, 1 élu. 


MONTRÉAL! — Liste- républicaine élue. 

PLAISANCE. — Liste Sa'bail, 15 élus ; doc- 


Très belle victoire. Bravo, Plaisance I 

MlIiADOUX. — 7 radicaux, 2 socialiste! 


SAINT-CRIC. — Républicains élus. 

IES ELECTIFS DE DIMANCHE 

Voici les résultats comptets tels qu'ils ont été; 

proclamés au Capitole lundi après-midi : 

Les chiffres sont les mêmae que ceux que 

nous avons donnés «tans notre édition spé- 

cial© vendue à Toulouse lundi matin à la pre- 

mière heure. 


Votants, 31.771. 

Bulletins blenos entrant en ccmrpte, M% ! 

bulletins n'entrant pas en ligne de compte. 213, 

LISTE 0URNAC 

ate 

UD 

rt 

_iUS. 

licains élus, 

biicains élus, 

eaux élus, 

républicains, con&erva- 

14 républicains, 2 libé- 

A Safi 


Un télégtnamme de S; fi en date du 5 mai an- 

nonce qu© le pacha Ren-Aïasa, ayant fait ar- 

rêter le cadi et son fils, protégés français, te 

consul a exigé leur mise ©n liberté et des 

excuses. 

Le pacha a fait droit à ces demandes. 

La mehalia da Bagdadi 


Des troupes do la garnison de Tanger sont 

parties dans la matinée pour rejoindre la 

mehalla d'El-Ksar ; elles emportent dos muni- 

tions et des armes. 

La mehalla d'El-Ksar est parti© pour te 

Gharb afin d© calmer les luttes des caïds de 

la région et se rapprocher d© Bagidadi, qui 

commue sa marche sur Fez. 

ivers 

L'ogresse 

Satnt-Mihie.l, 11 mai. 

Crantralreiment a ce que l'on avait décidé 

hier, Jeanne Weber n'a pas été interrogée co 

anatin par le juge d'instruction ; tes deux mé- 

decins légistes de Parts, les docteurs Parisot 

et Miciiol, l'ont visité à la prison, puis ils ont 

examiné les traces sanglantes découvertes si , 

le linge de l'ogresse. 

Les médecins se sont refusés à toute commu- 

nication, le parquet leur a interdit do parler, 

ils sont partis en auto pour Commercy où 

aura lieu à l'hôpital, sur l'ordre du procureur 

général de Nancy, une autopsie contradictoire 

du petit Parot. 

Ce n'est pas sept, mais neuf enfants qu'on 

l^neiit ©résumer tués par Jeanne Weber. En 

Aérostation 


Bordeaux, 11 mai 

Dimanche a eu lieu, sur l'esplanade des 

Quinconces, un grand concours aeros.ati

ÛENDEMAIN DE BATAILLE 

Los chiffres 

1 *- 3 i»ai, !, 

Mit Bitii-irtr.i*. 11 a.;. ^ i „„ ,„ A„ . •A.i^'yjiwjjjj' litVfcsTf^HIflMfffrjwA^till 

as Sherlock Holmes. 

çi.aiUK PLEGK, aliè?3 Lalayetio. ~ TÛUJ IÎI 

joirs, a Luut heures 'à 5 heures, je me suis présenté 

(écnin , "'('('au nr ni eîrate da ; 

ggr ciste dfs BaHertM^' 

KsHc-ti£S,Fo!jti»î» > t 

-,. Era ts, Vessigoas, j 

-~tjr ,/»-__ r, "L» 8«rri!«iai!itejr.tt5-' ' 

«tAB*. 465, BjjftSalat-Hoaoré, PAiiîS; 

Jivî.îff^-*3Viî«ï «Uiï-îai-îajia de

Mardi 12 Moi 19 » 

APÉRITIF TOiWItlUB 

VIN GÉNÉRAUX et QUIfiÇ'JifM 

Alarmé d'eau ordinaire co d'eau-de-selîz 

citron, 

lllin'IllllillllWIIWI "':'" '^F *»"wmw «*rr«r** 

lotit 17 90- 4 derniers, 17 50; tendanoe souteime. 

• Suîtt». — Parts, 66; province, 68. . 

', Avoines — Courant, 18 23; tprocliato, 18 20; juiHot- 

W iva); 4 derniers, 17 50; tendance scratcinie. 

Colza — DisponiUle on cuve-s à nu, 84 25; courant, 

M 25; iirocJiain, &i; 4 de mai, 83; juStet-août, 81 50; 

terwlànce soutenue. , ,, 

Un. — DisTjonicle en. cures à nu, 55; courant, 54, 

1 Ué mai, 53'50; juillet-août, 53 50; tendance calmo. 

Alcools. — DigponlMe, 43; courant, 48 ; prochain, 

18 50; juillet-août, 49; 4 derniers, 42; 3 d'octobre, 

ïn 50; 4 premiers, 41; tendance terme; stock, 8,7001 

circulation, 2,925. 

Sucres. Courant, 32 373; .procliain, 32 50; i' de 

DVti 3" e°5- juillet-août, 32 75 ; 4 d'octal) re, 30 S73; 

teùàanoe soutenue; roux cuites, 88 373; autres jets, 

S8 375; raffinés, 63. 

MARCHE DE CORDEAUX nu 11 mal. 

BKs. — Calmes. On cote : de 22 15 a 22 ET les 100 

kilos; contre, 18 25 l'hectolitre. 

Farines. — On cote ; farines sus>éKieures du haut 

pays, 31 75; premières inarques, 31 £0 les lûO kilos. 

Sons et .repassas. — Sons,.gros disponible, 15 50; 

ornioaire . disponible, 14 5CitVïe3iK>ulSe disponlhîe, 

m; repasses ordinaires, 14; livrable;" 13 50 les 100 

(ri 

Maïs roux Plata, 17 75; sur 4 dé mal, 

pian-Uni supérieur, 21 25. 

— Sans affaires On cote : grisas Poitou, 

1S; Bretagne grises, de 17 25 à 17 50; 

18. 

Algérie, 16 50, le 

— Seigle, 17 50. 

Orges. — Calme. Pays, 1" 

V>ut les 100 tdlos. 

HAUTE-GARONNE 

Toulouse, 11 mai. 

Blac'ettes, blés supérieurs, les 90 ldl, 

benne qualité, 1S à 18 25; hlés mitadlns 

fins, 17 50 ; seigle du pays, les 75 kilos. 12 

à 13 50 ; orge, les 60 kilos, 9 50 à 19 ; avoine, 

les 50 kilos, 8 75 à 9 ; maïs blanc, les 75 kilos, 

,12 à 12 75 ; haricots, l'hectolitre, (i 

fèves, les 03 kilos, de 12 50 à 13; vesc 

mes 

l 18 

a 26 fr. 

noires, les SO 

arines et issues. — Minot Heur, les 122 kilos, 

50 ; minot extra ou premières, les 122 kilos, 

50 ; R. c;., les 100 kilos, 17 50 à 13 fr. ; repasses, 

a 10 fr. les. 100 kilos ; sons. 14 à 14-60 les 100 kilos, 

irai ne* fourragères. — Trèllo, les 109 kilos, 150 

35 Xr. ; luzerne (sainfoin du pays), de 120 à 133 Ir 

oin, 4 fr. à 4 fr. 40 ; sainfoin, première coupe 

aveau); 4 fr. 40 à 4 fr. 80 ; deuxième et troisième 

rpes, 3 fr. 70 à 4 fr. 20. 

'aille. ttié, 2 tr. 20 à S fr. 50 ; paille avoine, de 

V. 73 à 2 francs ; paille d'orge, »», le tout les 

Bois à brûler, les ro kilo 

du G mai. 

de 1 35 à 1 40. 

Boulogne, 

Voici les cours qui ont été 

avoine, 

4; fèves 

•gho, 10 

53 ; pom- 

le, 2 50 

semeu.ee 

Volaille, rare et chère. 

Œufs, o 55 ,1a douzaine. , „ „ 

Asperges, de 0 35 a 0 40 la. botte; radis de 0 05 

le paquet; pommes ett&raves, i 50; pois pour 

1 fr., le tout de kilo. 

Sons. -- San. première quaJité, 16; deuxième qua- 

lité, 15; tourteoux, 24; riz, 32, le tout les 100 kilos. 

Comestibles. — Bœuf, 1 50; veau, 1 70; mouton, 2 

paraîtrais; 1 S0; jambon, 3; graisse et lard, 2 50 

saucisse, 2 80; saucisson ,.6, le tout le kilo. 

Pain blanc, 0 30; pain bis, 0 24 le kilo. 

CooB&usttiSes. — Bois de gros chêne, 20 le bûcher 

(4 stères), pesant de te à 17- quintaux métriques; fa- 

gots de chêne, 20 le cent. 

Fourrages. — Foin et luzerne, 5; paille, 4 50, le 

Joat les 100 kilos. 

'Volaille. — Poules, de 5 à 6; poulets, de 2 50 à 4 

Hautes, de 8 à 10;. dindons, de> 14 «Y 16; oies,'de 7 à 

S; oisons, de 1 50 à' 6 50; canetons, 1 50; pigeons, de 

% fr. à l 80, le tout la paire; lapins domestiques, de 

t 50 à 2 la pièce. 

Les œufs, 0 65 la douzaine. 

Porcs. — Porcs de deux à .trois mois, de 25 â 35 

Çorcs de cinq à six mois, dé 50 à 60, 1 etout l'unité 

Montons. — Agneaux de l'année de quatre à cinq 

fiois, de 15 à 20; moutons, do un à deux ans, de 

io à 40; brebis, d© 25 a 40, le tout l'unité. 

TARN-ET-C AKOWNE Montanban. 

Marché du 9 mal. 

Bourse. — Blé fin supérieur, 18 77; blé tendre 

moyen, 1S 05, le tout les -SO kilos. 

Halle. — Bié, Ire qualité, 18 50: 2e qualité, 18 23; 

Je qualité, 17 75; prix moyen, 18 16; lèves, 15; maïs, 

56; avoine, 10; haricots, 35; orge, 11 50; pois, 34, le- 

tout l'hectolitre. 

Moissac. 

Marché du 9 mai. — Cours pratiqués : 

Volaille, apport considérable.. 

l'ouïes vieilles, de 6 à 5 50; poulardes, 5; poulets, 

jr, pintades, de 4 à 5; pigeons, 2; dindons, 12; din- 

*les,8, 8e tout la paire. 

Lapins domestiques, de 1 50 à 2 pièce, suivant 

grosseur. 

Œufs, o ao la douzaine. 

Cochons gras, de es à 65 les 50 kilos, poids vif. 

Cochons de lait, de 30 à .40 pièce. 

OisiKons, S Sa paire; canetons, i 50; (petits pou- 

lets, O 00. 

Blé, 18; avoine. 9 50; maïs, 17; orge, .12; seigle, 13; 

fèves, 15, le tout l'hectolitre. 

Fourrages vieux, de 6 à 7, suivant qualité;.paille,.^ 

t, le tout lias 100 kilos., pris.par tonne. 

Pour les nouveaux îo-iiit'àges pas de cours établis. 

LOT-ET-GARONNE 

Monflanquln. 

Von» mensueJBe du 7 mai. — Bœufs ou vaches, 

mnenés, 250; les coars ne sont pas relevés depuis 

samedi dernier, peu de vente. 

Veaux amenés, 60; la vente qui semblait en dé- 

croissance depuis samedi dernier a repris, tout a 

éié vendu, de 1 fr. à 1 20 le kilo. 

Un porc gsas seulement y avait été amené; 150 por- 

«cteis ont été vendus à des prix toujours élevés. 

BROCHURES POPULAIRES DE PROPAGANDE 

ROYALISTE à prix minimes ; 

La Révolution Sociale ou le Roi, par Georges Va- 

lois, brochure à répandre parmi les syndiqués et 

dans tous les milieuxôuvriors. L'exemplaire, 0 fr. 25. 

Le Chef cie demain. L'exemplaire, o fr. 13; les dix, 

1 franc. , 

Libéralisme et Libertés. L'exemplaire, 0 fr. 15. 

La République de Bismarck, à répandre, à l'heu- 

re où l'on se .propose de placer Ganibetta au Pan- 

théon. L'exemplaire, 0 fr. 35. 

Le Prosélytisme Protestant. L'exemplaire, 0 fr. 25. 

De l'Anarchie à la Monarchie.L'exemplaire, 0 fr.2ô. 

Le Bonheur du Peuple, soui la Monarchie. L'exem- 

plaire, 0 fr. 15. 

Le Petit Livre du Peuple. L'exemplaire, 0 fr. 10. 

Calendrier épheméride de l'affaire Dreyfus.L'exem- 

plaire, 0 fr. 75. 

Portrait de Monseigneur avee paroles. Les dix, 

0 fr 60. 

Monnaie à l'effigie du duc d'Orléans. Les dix,. 

1 fr. io. 

Brochures de toutes sortes, cartes oasfcaies, etc. 

Abonnements sans frais au Panache (8.50) et au 

Petit Panache (3.901. 

Pour toutes les demandes, s'adresser à M. Atban 

CASTELBERÏ, président de l'Action Royaliste, 1, che- 

min de la Croix-Bouge. Côte-Pavée. Toulouse. 

BOURSE DE PARI 

Du 11 Mai (Dépêche télêgrapMiuai 

rONOS D'ETAT 

,...cpt 

...tins 

CHEMIN DE FER D'ORLEANS 

NOUVEAU TARIF CûMBil 

Entre !a Compagnie d'Orléans 

eî la Compagnie des Messageries maritimes 

Nous croyons devoir appeler l'attention de 

nos lecteurs sur un nouveau tarif, combiné P. 

V. N° 400 bis que la Compagnie d'Orléans vient 

de mettre en vigueur de" concert avec la Com- 

pagnie des Messageries maritimes, pour le 

transport direct dteg marchandises entre les 

gares de son réseau et les ports du Sénégal 

©t de Âmérique du Sud, via Bordeaux. 

Plus n'est, besoin maintenant, pour l'expé- 

diteur, de s'inquiéter du volume des colis qu'il 

remet an transport. L'application des prix du 

nouveau.. tarif se fait éxeltisiveroent d'après- 

le poids des envois. 

Une ,nomenclature très étendue des mar- 

--oh.aiidis.ciS susceptibles d'être exportées sur les 

contrées désignées les divise en 15 classes aux 

quelles correspondent des barèmes spéciaux 

applicables pour chacun des ports destinatai- 

res : Dakar, Pernambuc o, Dabi a, Rio-de-Janei- 

ro, Santos, Montevideo, Buenos-Ayres, Para- 

uagua, Antonina, Santa-Catharina, Rio-Gran- 

de-.do-Sul, Pelotas, Porte-Alegre. 

Les prix; sont calculés d'après la distança de 

la gare expéditrice à celle' de Bordeaux-Bas- 

tide ; ils constituent pour les marchandises 

les plus . intéressantes des réduction s sensibles 

sur les prix actuellement pratiqués. 

Enfin, les conditions du tarif permettent 

Omnibus et Tramways de Toulouse 

Service à partir du lundi c avril isos 

SEMAINE 

Lardenne. — Aller : matin, 6 h., 8 h., 10 II; 

soir, midi, 2 h., 5 b. — Retour : matin, ï h., 

9 h., 11 h.; soir, 1 h., 3 h., 0 h. 

Saint-Simon (par la Cépière). — Aller : ma- 

tin, G II, U h.; soir, i h. — Retour, : matin, 

8 h. 30, midi 43 ; soir. G h. 

Cugnaux (par la Cépière). — Aller : matin, 

G h.; soir, 4 b. — Retour : matin, S h.; soir, 

5 h. 30. 

Castanet. — Aller : matin, G 11, 10 b. 30 ; 

soir, 4 b. 30. — Retour : matin, 7 li. 45, midi 30; 

soir, 6 h. 

Sairte-Agne. — Aller : matin, G h., 10 h. 30; 

soir, 4 IL 30. — Retour : matin, 8 h. 15, 1 h.; 

soir, G h. 30. 

Blagnac (par le Polygone). — Aller : matin, 

11 h.; soir, 5 b. — Retour : matin, midi ; soir, 

6 h. 

Blagnac (Dar l'Embouchure). — Aller : ma- 

tin, G b. — Retour : matin, 7 h. 

Lafourguette. — Aller : matin, G h., midi ; 

soir, 6 a. — Retour : matin, 7 h.; soir, 1 11, 

?-h. 

Montaudran (Pont-des-Demoiselles). — Al- 

ler : matin, -8 h.; soir, 3 b. — Retour : matin, 

9 h.;' soir, 4 h. 

Saint-Marlm-du-Touch-Colomiers. — Aller : 

matin, G h.; soir, 4 h. — Retour : matin, 

7 h. 30 ; soir, 5-b. 30. 

Plaisaiiee-Toumefeuille. — Aller : matin, 

6 b., 11 11; soir, 4 h. — Retour : matin, 7 h. 45; 

soir, 1 h. 30, G h. 30. 

Braqueviile-Portct. — Aller : matin. 6. h.; 

soir, 2 h. — Retour : malin, 7 h. 30 ; soir, 4 11. 

DIM4SCBE 

Lardenne. — Aller : matin, G IL, & h., 10 h., 

midi ; soir, 2 h., 5 h. — Retour : matin, 7 h., 

9 11, 11 b.; soir, 1 11, 3 II, G h. 

Saint-Simon (par la Cépière). — Aller : ma- 

tin, G 11, 11 h.; soir, 2 h., 5 h. — Retour : ma- 

tin, S 11, midi 45 ; soir, 4 h., G h. 15. 

Cugnaux (par la Cépière). — Aller : matin, 

G 11; soir, 2 11. — Retour : matin, 7 h. 30 ; 

soir, 3 h. 30. 

Castanet. — Aller : matin, 6 11, 10 h. 30 ; 

soir, 2 h., 5 h. — Retour : matin, 7 h. 45, 

midi 30 ; soir, 3 h. 30, G h. 30. 

Sainte-Agne. — Aller : matin, 6 h., 10 h. 30 ; 

soir, 2 11, 5 h. — Retour : matin, 8 b. 15 ; 

soir, 1 h., 4 11, 7 b. 

Blagnac (par le Polygone). — Aller : matin, 

11 h.; soir, 5 h. — Retour : matin, midi ; soir, 

G b. 

Blagnac (par l'Embouchure). — Aller : ma- 

tin, G h.; soir, 2 h. — Retour : matin, 7 11; 

soir, 3 h. 

Lafourguette. Aller : matin. G II, midi ; 

soir, G li. — Retour : matin, 7 b..; soir, 1 11, 

7 h. 

Montaudran (Pont-des-Demoiselles). Al- 

ler : matin, 8 11; soir, 3 il. — Retour : matin, 

9 h.; soir, 4 IL 

Sàlnt-Martin-du-ToHCh-Colomiers. — Aller : 

matin, 0 li., 11 h.; soir, 4 h. — Retour : matin, 

7 h. 15 : soir, midi 15, 5 h. 30. 

Plaisance-Tourneîeuillc. — Aller : matin, 

6 11, 11 h.; soir, 4 ri. — Retour : matin, 

7 b. 45 ; soir, 1 h. 30, G h. 30. 

Broqneviile-Portet. — Aller : matin, 6 h.; 

soir, 2 h. — Retour : matin. 7 h. 30 ; soir, 4 b. 

Lignes électriques 

'J ! E. Rue Alsace-Lorraine à Croix-Daurade 

(Poaatd© l'Hère). — Aller : b h., 7 h;, 8 h., 3 IL, 

10 h., 11 li., midi, 1 h., 2 b., 3 h., 4 h., 5 h- 

6 h., 7 11, 8 h. — Retour : 6 h. 30, 7 h. 30. 

8 b. 30, 9 il.- 30, 10 h. 30, 11 h. 30, midi 30, 

1 h. 30, 2 11..--30, 3 h. 50, 4 h. 30. 5 h. 30, 6 11 30, 

7 h. 30, 8 h. 30. 

N E. Rue .Alsace-Lorraine, à Lalande-Auca-m- 

ville. — Aller : 6 h., 7 h. 20, 8 h. 40, 10 h., 

11 li. 20, midi 40, 2 11, 3 b. 20, 4 h. 40, 6 h., 

7 h. 20. — Retour : 6 h. 40, 8 h., 0 h. 20, 10 h. 40, 

midi.; t 11 20, 2 h. 40, 4 h., 5 h. 20, 6 h. 40, 8 h. 

Nota. — Les dimanches et jeudis, départs 

supplémentaires à partir ds midi (si le temps 

le permet), sur les lignes JE et NE, à des heu- 

res intercalaires avec celles du service. 

11 sera fait également-, les dimanches, des 

3 % amortissable. 

Dette tunis. obi. .3 % i'-'- 

Consolidés anglais • 

Consolidés anglais 

Ai-p-entlue 5 0/ . ISSo• •••••• 

Autriche 4 % or (10 fior 

Egypte unifiée; 

F-Spagnola exter 

Espagnole extér 

Hongrois 4 % 

Italien 5 % 

Italien 5 % 

Portugal 3 % 

Portugal 3 % 

Russe 4 % 1807-1SS0 

_ 4 % 1S80 

_ « % 1889 

_ 4 % 1390.. 

_ n % cons. 1" et 2" ïêrie 

- * % 1901 

_ ? % or 1891 

_ 4 % or 1393 

_ 4 % or 1894 

« 3 1'2 °.' 1S94 

~ »:% 1896 

— 5 % iDoo tout jayé 

Bons du Trésor 1804 

Lettres de gage 3 1/2 

Dette ottomane unifiée 

| Ottomanes priorités 

Ottomanes 4 °/, cons 

Douanes ottomanes 

Lots du Congo 

.. .cpt 

..'.Iû3 

.W7.pt 

..taie 

...cpl 

..tma 

ACTIOXS 

Banque

il miÊROSCEHTIMES 

Organe çjuotfc 

DACT1QN ET 

et Relisiefise 

Ruo Roquelaine, 25 

LE NU 

• a s». 41 ». ao »• 

7 - «3 - 24 - 

• Niais, nous vous mépriserons ! » 

K ta suite venait le « programme » de la 

candidate, qui réclamait l'admission des fem- 

mes à tous les emplois, mémo aux emplois 

religieux, qui exige»it l'abolition de « l'phéis- 

sahoo-» dans les articles du Codo relatifs au 

mariage ; enfin, qui instituait, pour les fem- 

mes, «no manière de « service militaire », un 

enrôlement de quinze à vinrrt ans dans des 

corps d'ouvrières pour l'aimée, de vivandiè- 

res ou d'infirmières, etc.... 

Hst-ce qu», dans une do ses célèbres préfa- 

ces, Alexand.ro Dumas fils n'avait pas, ironi- 

quement, prôné quelque chose d'analogue 

Quand nous vous disions qu'il n y a- rien de 

nouveau sous le soleil ot que Mlle Jeanne 

Laloé n'a rien inventé ! 

L'actualité 

LES FLEURS DE TOULOUSE 

A vc'me rentré à Paris. M. Tlenê Voumic qui, 

l'autre jour, prononçait, à l'Académie des 

jcu.r-rioran.r, un éloge remarquable de Clé- 

mencc-lsaure, a écrit l'article ci-dessous sur 

la Pôia des Fleurs i Co sont dos flonrj d'or et 

d'argent. I.'Acadfonla iU-s 

.toux Floraux, vleltta do 

dnq cc»t» •', murmurent à leur gracieuse 

patronne les quarante inainteneurs et M 

le préfet, et M. le maire qui, sans elle, les 

ingrats ! ne seraient pas nés académiciens. 

Légère mésaventure que Clémence Isaure 

partage avec quelques-uns des personna 

ges les plus illustras. Au Pas de Roland, 

on montre la brèche faite aux Pyrénées par 

l'épée du neveu de Charlemagne, encore 

qu'il n'ait existé que dans l'imagination des 

trouvère». On conserve au château d'If le 

cachot de Monte-Cristo. On vous fait remar 

quer, ù la tour d'Elven, la légère dégrada- 

tion laissée par le talon de Maxime Odiot 

de Champcey d'Hauterive, le jeune homm 

pauvre et si honnête ! Pourquoi ne nous 

montrerait-on pas le portrait de Clémenc- 

Isaure ? D'autant que les érudits conlr 

muent de discuter sur la couleur de ses che 

veux... 

Eloges, rapports, toutes les séances aca- 

démiques se ressemblent, que ce soit aux 

bords de la Seine ou sur les rives de la Ga- 

ronne. Mais voici, que du dehors monte un 

brouhaha de foule — de foule méridionale. 

Cela s'enfle, grossit, grandit, envahit l'esca 

Mer, déferle sur la salle où les deux-mille 

assistants se sont levés et tournent Vers la 

porte leurs deux mille paires d'yeux. 

Ce sont Les Fleurs qî arrivent. 

Car il a fallu les aller chercher à l'autre 

bout de la ville, sur le maître-autel de No 

tre-Dame-de-la-Daurade où elles sont expo- 

sées depuis le matin. Les commissaires ont 

quitté la salle du Capitole. En habit noir, 

musique en tête, ils ont traversé tes rues 

de la ville aux briques roses. Sur leur pas 

sage, les'badauds massés font la haie. Aux 

fenêtres ,aux balcons, des grappes de cu- 

rieux. Dans la basilique, le curé remet 

les Fleurs, non sans échange de haran- 

geesMMou» sommes dans une contrée amie 

de la parole. Et le cortège est revenu parmi 

la iiiême.,foule*qui l'acclame. 

Elles entrent, ces Fleurs, processionnel 

lement, comme, des, personnes qui ont cons 

cienco de leur valeur. Songez que la Vio 

LEttE n'on vaut sept cent cinquante francs, 

pas un centime 'Me moins ; I'IMMORTEI LE 

n'on vaut-cinq cents francs ; I'AMAHANTE on 

vaut quatre cents. Jolis bijoux à offrir à des 

poètes 1 , _ , 

Chacun de ces poètes, avant de recevoir 

sa fleur, viont débiter lui-même la pièce 

qui ra lui a mépiéée. On n'a pas chômé 

cette année aux Jeux floraux. T/oa juges du 

concours ont eu à examiner 819 ouvrages 

en vers, dont 36 odes, 45 poèmes, et 39 son- 

nets ù là Vierge ! . 

Il est un peu plus de cinq heures. Cela 

fait trois heures d'éloquence académique et 

do poésie, l/s soleil, un pou las, est parti 

avant, la fin. Les personnages des fresque» 

palissent légèrement. Mais les Toulousai- 

i; aux belles coiffures, n'ont pas eu une 

défaillance. C'est un excellent public 

La Fête des Fleurs n'est certes pas inu- 

tile ; elle encourage les poètes. Il en est 

venu cette fois, non pas du Midi scalenioai, 

mois du Nord, mais de Paris o*. d'Asrfià- 

res ! J'ai entendu réciter de heaux vern 

Muchart, de Louis Morand, de Georges 

Champenois, d'Armand Praviel, de Rozès 

de Brousse, de Gaston David .En outre, de- 

puis cette année, l'Académie des Jeux flo- 

raux décernera un prix de quinze cents 

francs ù un travail d'nistoire littéraire. Elle 

souhaite qu'on so le dise. Elle a bien rai- 

son. 

Mais ce qui m'a frappé surtout, c'est le 

charme qui émane de cette fête ancienne. 

Elle se déroule, après des siècles, suivant 

un cérémonial qui, tandis que beaucoup 

de choses ont changé, à Toulouse et ail- 

leurs, n'a pas changé. Ceux qui vont cher- 

cher les fleurs sur l'autel de la Daurade 

traversent dans les rues du vieux Toulouse 

des rues qui se souviennent d'avoir vu pas- 

ser leurs aînés. Et les curieux, qui les re- 

gardent défiler,. reconnaissent le «/me cor- 

tège dont leurs grands-parents retrou- 

vaient l'image dans leurs plus lointains 

souvenirs. Une vertu intime réside dans la 

perpétuité de ces usages qui se continuent 

invariables. Nos villes de province per- 

draient te meilleur d'elles-mêmes si elles 

laissaient tomber en oubli ces morceaux 

d'un cher passé. Mais Toulouse aime ses 

Fleurs. Elle saura jalousement- garder cette 

fête de la Traditioai et de la Poésie. 

René DOUMIC. 

C'est donc elle que nous allons étudier en 

premier lieu, en nous y attardant un peu 

plus longuement, et nous passerons devant, 

les statues ert chaise à porteurs, réservant 

notre automobile pour traverser à la mode 

du jour la trop moderne peinture. 

Dès l'entrée, uno statue arrête le regard... 

Mais qu'entends-je ?... De la musique, un 

quatuor, le quatuor Parent, payé par le co- 

mité des Artistes français, ot qui se fera en- 

tendre en séances régulières do musique... 

moderne naturellement. Cela ne suffit pas 

pour faire passer la peinture. Il y aura 

aussi un Salon des poètes dans le Salon des 

Artistes français, et M. Haraucourt en sera 

le grand maître. Je m'en ressens pas l'ex- 

trême utilité... 

Heureusement, il a une protestation, et 

une protostation utile. MM. Luc Olivier 

Mer-son' ©t Lecomte du Noùy ont profité de 

la r double intrusion de la musique et de la 

poésie pour organiser des conférences sur 

l'art (Dieu ! que les exposants auront besoin 

d'y assister !) et, parmi les conférenciers, 

j'ai retenu les noms amis de Jean Richepin, 

de Péladan, d'autres encore. Chaque ven- 

dredi aura sa conférence, traitant d'une 

école différente. J'attends vendredi pro- 

chain avec impatiente. 

sent paa 

•andiosa 

• dignes 

(re trop 

le beaux 

L'Ogresse et la Justice Blocarfle 

De M. HenTi Rochefort : 

Ce n'est pas Jeanne Weber qu'il faudrait 

arrêter et poursuivre : ce sont ses compli- 

ces, c'est-à-dire les avocats généraux qui 

ont abandonné les accusations d'assassinat 

portées contre elle ; l'horrible père Bavou- 

zet qui, en connaissant son nom et son 

passé, lui donnait son enfant à étrangler ; 

le franc-maçon dreyfusard Pressensé, pré- 

sident de cette ligue des Droits de l'homme, 

dont la spécialité est d'innocenter non seu- 

lement les traîtres, mais les tueurs d'en- 

fants, comme Brierre, Jeanne Weber et, en 

général, tous les assassins de marque. 

Mais ceux dont il serait indispensable de 

nous débarrasser, comme des plus perni 

cieux fléaux, ce sont les médecins légistes, 

dont l'igiiorance,rimbécillitô et la mauvaise 

foi ont fait acquitter autant de coupables 

que condamner d'innocents. Ainsi, cette 

paysanne alcoolique et presque idiote a 

trouvé moyen de se jouer de l'infaillibilité 

de toute la magistrature française, des ex- 

perts auxquels on avait confié l'examen des 

petits assassinés, de leurs familles et de la 

majeure partie de l'opinion publique. Les 

adeptes d'Avinain ont bien raison de pra- 

tiquer le : « N'avouez jamais ! » puisqu'il 

suffit de dire effrontément : « Ce n'est pas 

moi ! » pour que le ministère public déclare 

renoncer à requérir. 

Si le parquet, que le Malin fait marcher 

et que les ligues dreyfusistes font marcher 

aussi, avait apporté un peu plus de loyauté 

dans ses recherches, dès son premier as- 

sassinat, l'Ogresse de la Goutte-d'Or aurait 

été mise hors d'état de consommer de nou- 

veaux crimes, et les sept ou huit enfants 

quelle a étranglés depuis seraient encore 

vivants. S'être fait rouler*pendant si long- 

temps par cette saoularde, rien n'est plus 

humiliant pour la justice, et si les magis- 

trats qui ont été mêlés aux procès de cette 

scélérate avaient tant soit peu de vergogne, 

ils démissionneraietit tous. M lis ils conti- 

nueront à se draper dans leur infaillibilité, 

tout en allant prendre le mot d'ordre chez 

les députés influents. 

On devine quel puissant argument les 

accusés auront le droit d'invoquer désor- 

mais. Comment les mêmes hommes, qui 

ont, à trois reprises, proclamé l'innocence 

de l'ogresse, pourront-ils se prononcer sur 

leur culpabilité ? 

D'un magistrat ignorant 

C'est la rol)3 qu'en salue. 

a dit La Fontaine. La robe des magistrats 

aujourd'hui, on ne la salue même plus. 

J gracieui ou teuctiants. Ils étaieiil d'Henry ^ santé 

r orji que 

La 126 e Exposition de la Société 

des Artistes Français 

.. .4tiec le temps, tout sentiment s'émonssc 

lit, sans changer, doit prendre un autre nom... 

Ainsi parle le poète, pour exprimer que 

le cœur oublie même la bonté et le dévoue 

ment afin d'aimer sans raison apparente 

un être qu'il connaît moins. Et, ce qui est 

vrai pour la passion, doit être vrai pour 

l'Art, parce que l'Art est aussi une expres- 

sion de notre amour pour Ja Beauté, mais 

traduit par la forme et par la couleur. 

C'est pourquoi l'Art doit se transformer 

au lifdes siècles, sous l'influence desmœurs 

du progrès, de la richesse nationale, de la 

religion, comme l'amour s'efface et renaît 

différent à la voix de nos sens. 

Et il est indéniable que l'Art français 

est en train d'évoluer, sous la poussée de 

Ja vie, devenue plus intense et plus rapide. 

La 126° exposition des Artistes Français au 

Grand Palais des Champs-Elysées, prouve 

dès la première-visite, combien cette évolu 

tion est déjà marquée. 

En peinture,, on ne cherche plus des su- 

jets, mais des sensations. Plus rien n'est le 

résultat d'une étude, le fruit d'un long tra 

vail. Ce qui a accroché l'œil, lueur, atti 

tude, coula», suffit pour que le paintre ait 

l'idée de faire un tableau. Un reflet sur la 

mer, el voilai u,ne;Tnnrme ; un groupe inat- 

tendu, et tfest lin tableau de genre ; uii 

, regard, un sourire suffisent pour décider 

1 d'un portrait. 

La sculpture est tout aussi influencée par 

ce désir universel de rapidité-ct de facilité 

qui est notre caractéristique actuelle. Rien 

t'évoque plus cette perfection antique qui 

résidait dans la .pureté parfaite des lignes, 

jointe à la grandeur de l'idée. On ne cher 

che mémo plus « à faire un morceau ». Et 

quelques sculpteurs, peut-être également 

peintres, sont devenus impressionnistes, 

laissant au visiteur le soin do compléter 

tour œuvre ébauchée, et ne faisant jaillir 

du marbre ou de la glaise que les détails 

qui ont accroché leur œil, au mépris de 

l'ensemble. 

Mais le bronze et 1e marbre ont la forme 

qui tes sauve, tandis que la couleur traî- 

tresse est, peu do chose, sans le dessin. Aussi 

les tableaux à la course exposés cette année 

sont-ils TOUS médiocres, tandis que la sculp 

turc du Grand Palais est encore ifitéres 

LA SCULPTUUE 

...Dès l'entrée, une statue arrête le regard. 

Un homme est debout, tenant en main 

une jumelle, coiffé d'une casquette plate, 

vêtu d'un veston d'officier de marine, et 

e'appuyant du coude, rêveur, sur le bord de 

ia passerelle de son yacht. 

C'est le prince de Monaco, et cette œuvre 

a été commandée à la suite de souscriptions 

royales, où se relèvent les noms du tsar, 

des empereurs d'Autriche et d'Allemagne, 

des monarques anglais, italien et danois. 

M. Denys Puech en a fait comme le type de 

la statue moderne, simple, sobre, élégante 

dans ses lignes ; mais, malgré toute son 

adresse, la beauté et la grandeur m'en pa- 

raissent exclues. 

Une œuvre admirable, c'est la Vague, 

statue en marbre de M. Picaud, et qui ré- 

vèle un talent de premier ordre, soit par la 

pureté du modelé et la science de la fac- 

ture... La vague elle-même est une mer- 

veille de rendu. 

Mon admiration passe ensuite au Sans- 

Souci de M. Suchetet, bel adolescent ailé 

qui danse, impeccable de jeunesse. Les ar- 

tistes murmurent, en regardant ce plaire : 

c'est du Falguière . 

Mais que dire des deux Figures allégori- 

ques pour la place du Carrousel exposées 

par le maître animalier Frémict ? Elles me 

font souvenir de cette horrible Parisienne 

qui surmontait la porte de l'Exposition de 

1900. Et ce n'est pas un compliment. 

Je demeure tout aussi stupéfait devant 

FArc/iifecture telle que la conçoit M. L«JÎ- 

doieski. Un géant aux gros membres lourds, 

à la tête de brute, est assis au milieu de 

pierres taillées qu'il a commencé de réunir 

l'une sur l'autre, comme une jeu de domi- 

nos dans sa boîte. Ah ! que c'est loin des 

Fils de Caïn. 

M. Lecomte du Noiiy, qui abandonne dé- 

cidément la peinture, a composé pour 

Craïova, en Roumanie, un superbe Monu- 

ment du prince Barbo SHrbey, l'émancipa- 

teuT de son peuple. Le groupe du serf et de 

Tospodar est remarquable de noblesse et 

d'harmonie, d'élégance et d'heureuse pré- 

sentation; les détails en sont admirable- 

ment compris, et cette œuvre rôvèlo que ce 

peintre de renom possède une réelle maî- 

trise comme sculpteur. 

C'est également un peintre que M. 21/er- 

cié. Aussi sa Bourrée gracieuse semble évo- 

quée d'un tableau de Greuze, ainsi que son 

buste de Gallia. Et, tout en admirant ces 

deux belles œuvres, en souhaiterait y trou- 

ver moins de facilita avec plus de pensée et 

de travail. 

Très joli, très bien groupé, le Monument 

de Charles Perrault, exposé par .M. Pcch, 

avec ses petites filles qui dansent une ronde 

autour du buste du charmant conteur, près 

de qui voisine le Chat botté. 

Superbe dans sa simplicité, le Trouvère 

Rutebcuf, de M. Rivet. La main dressée en 

l'air est belle... à croire qu'elle est moulée 

ur nature. 

Calais va posséder un admirable Monu- 

ment à Jacquard du tout jeune M. Roussel. 

Les lignes en sont simples et grandes, les 

deux femmes très belles d'attitude,

T QÇ1 

La nouveau conseil municipal de Pari3 


Tous les organes ministériels sans excep- 

tion s'ingénient, ce matin, à atténuer la .por- 

tée de l'échec ajor du 17' corps. 

Mutation. — MM. Dessigny, capitaine aux 

affairas Indigènes, est réintégré au 7" d'infan- 

terie et maintenu à Casablanca ; Lecallard, 

capitaine au 127" d'infanterie, passe au 126", 

maintenu en congé de 3 ans ; Tribales, capi- 

taine au 4" zouaves, passe an 143" d'infante- 

rie ; Bérard, capitaine au 142', passe au 149'. 

Xonquères. lieutenant au 53' d'infanterie, 

passe au 103* ; Prevel, lieutenant au 128", pas- 

se au 80' ; Ballet, lieutenant au 28', passe au 

100° ; Brcbot, lleutîinant au 142', passe au 49' 

Harriet, lieutenant au 68', passe au 12" ; Cliau 

me, lieutenant au 3" zouaves, passe au SO' 

Busson, lieutenant au 12' d'infanterie, passe 

au 3' zouaves. 

Le chef de bataillon Langelet. du 3* d'hifan 

terte coloniale, passe au 24" ; le lieutenant 

Petitjean, du 7'. passe au 24" -, le lieutenant 

Icard, du 1" sénégalais, passa au 24' colonial. 

Cavalerie. —- Passent : les capitaines, Ro- 

bert, au 19° régiment de-dragons : Pivron, au 

19 B Tégiment de chasseurs ; le lieutenant Veau 

de la Nouvelle, du 10° dragons -au 2 e cuiras- 

siers. 

Artillerie. — Les capitaines Frotte, du 3" ré- 

giment, matériel d'artillerie de Castres, est 

classé au 3" régiment, faisant fonctions de 

sous-directeur du dépôt ; Plombât, du 9» régi- 

ment, inspecteur d'équitation est classé au 3" 

régiment, pour commander la l ro batterie ; 

Bonnebaight, du 3 8 régiment, directeur du 

parc, est désigné pour commander la 4- batte- 

rie dudit régiment ; de Roux, est nommé adju- 

dant-major dudit régiment ; Magron, du 3° ré 

liment, est nommé adjudant-major dudit Té- 

Do nos correspondants particuliers : 

Madrid, 11 mal. 


loi sur Ra répression du terrorisme par 180 voix 

contre 30 de démocrates et de libéraux dynas- 

tiques et 33 abstentions. 

La nouvelle loi crée une juridiction spéciale, 

avec pouvoir d'expulser du royaume les pro- 


porte aussi des mesures de répression contre 

Ces journaux faisant des publications subver- 

sives. 

«as—» 

6ont l'objet d'excellents achats et contribuent 





d'hui à sa liquidation de quinzaine, était fer- 

me avec reports très modérés et Berlin nous 




coté 96 55 et ïïG 60 et revient en clôturo à 96 52. 


jours très actifs et, sans maintenir leurs plus 

hauts cours do la journée, ne finissent pas 

moins en avance appréciable sur samedi. 

C'est ainsi que l'Extérieure vaut 93 75, le Bré- 

sil 8-1 30, le Serbe 84 S2 et le Turc 95 15. 


le Consolidé à 85 50 et le 1906 à 97 47. 

Les établissements de crédit poursuivent 

également leur mouvement eu avant : la Ban- 

que de Paris à 1,401, le Lyonnais à 1171. et 

l'Union Parisienne à 699, en sympathie avec 

nos rentes. 


te P.-L.-M. à 1355 et lo Nord à 1787 ; valeurs 


son que nous laissons en reprise à 61S ; on a 

fait pas mal d'affaires aujourd'hui en chemins 


à 284 et le Saragosse à 178. 

La tendance reste excellente sur les indus- 


ment le cours de 1607 et Briansk celui de 297 


mieux à 1501 ; en banque, les rachats se con- 

tinuent sur la de Beers qui s'élève à 244 • pla- 

tine ferme à 320 et Ilacjuaan recherché à 509 

L'obligation Buenos-Ayres Midland se négo- 

cie à 466. 

PHIÎ.OUZI ET WABMSSTC.. 

c?. rue TaMout. Pars 


VILLE DE PARIS 1S7S 

Le numéro 139,155 gagne 100.900 francs. 


Le numéro 5) .47-0 gagne 5,000 francs. 

Les dix numéros suivants gagnent chacun l.CC-ô 

francs : 

140.539 C0.4G9 142.051 12.944 245.851 137.110 

143.477 119.975 14.307 53.858 

Courses Us chevaux 

A SAINT-CLOUD 


Prix des Sabloranières, à réclamer, 2,000 fr. 

2,800 mètres environ. — L Olivier, par Oberon 

et Olivia, à M. E. Charron (G. Stern): 2. Mois 

son.neuse, à M. P. Jahn (Davis) ;3. Ca'/ius, 

M. le comte d'Auvergne (Spéars). 



Prix des Bluets, 5,000 francs, 1,500 mètres 

environ. — L Vincent, par Wocester et Rag- 

jed-Girïd, à M. J. Lieux (Bellhouse) ; 2 Bon à 

M. Michel Ephrussi (Ch. Chicils) ;3. Petit-Maî- 

tre, à M. F. Charron (M. Charron). 

Non placés : Hadji, Bonafous, Ilede-Fran- 

ce m. 

Une longueur, deux longueurs et demie. 

Mutuel ; gagnant SG 50, piaoés Vincent 12. 

Bon 11 50. 


tres environ. — 1. Northeast, par Perth et 

Koxdenîeld, à M. W. K. VanderbïT-t (Belliiouso) • 

Z. Le Citadin, à M. L. Lucas (Ch. Childs); 3. 

JouT-die-Rève, à M. le prince A. d'Arenberg 

(H. Henry). 



Prix des Cliarmiiiles, à réclamer,'2,000 francs, 

900 mètres environ. — 1. Le Cyclope, par le 

Sagittaire et Cyclopée, à M. F. Charron (G. 

Stern) •; 2. Reine-Claude, à Mme la princesse 

Buleep-Sevigli '(Paris) ; 3. Wiilielmine, à M. 

Villeneau (R. Sauvai). 

Non -placés : Barricade, Open-Ditoh, Mora- 

wetz, Hip, Désirade, Oise, Lotier, Ipitigén e, 

Lady-Mad, Bananier 

BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE 


La pression barométrique s'est relevée (Uns le 

nord As l'Europe tandis quelle s'est abaissée dans 

le sud-ouest; des depressiuns sa forment sur l'Es- 

pagne et la Gascogne; une autre persiste à l'ouest 


La température s'est un pou abaissée sur nos ré- 

glons sauf «ans le sud-ouest; oe matin le thermo 

mètre marquait 2° à UJéaborg. 14" h Paris, s* s 

Olermont, 20" à Madrid, H* à Aiger, 2°au mont Ven 

toux. 


Cbaud d'abord puis â&aissameat de la température. 

MONTMOR1LLON. — Radicauaxisocistlistes, 

2 ; républicains de gauclie, 1 ; majorité main- 

tenue aux conservât eu rs. 

VILLE FRANCHE (Rliôna). — Ix-s BTCgres- 

sfetos enlèvent aux radieauax Sa -majorité dans 

le conw.il municipal ; plusieurs importantes 

communes rurales sont également gagnées 

par les progressistes et les libéraux. 

MAGNAC-LAVAL. — Les modérés perdent la 

majorité, qui passe aux républicains de gau- 

che. 

BOURG. — Liste modérée élue entière, sauf 

un radical. 

BOURGES. — La liste progressiste a 19 siè- 

ges ; liste du Eloc, 11, dont 8 radicaux et 3 so- 

cialistes. 

MORTEMART (Haute-Vienne). — Radicaux 

élus au ballottage ; la mairie échappe à M. G. 

Berry, nationaliste, de Paris. 

POLIGNY. — Les républicains de gauclie 

battent les libéraux. 

PRIVAS. — Quatre radicaux ot 8 libérauax 

élus. 

TARARE (Rhône). — 22 radieauax élus ga- 

gnent la municipalité. 

CHATILLONS-SUR-SE1NE. — Les libéraux 

battent les radicaux sortants. 

FEURS (Haute-Loire). — La liste libérale 

progressiste de M. Ory, député, est élue -con- 

tre la liste radicale-socialsie. 

MONTLUCON. — Le conseil reste socialiste 

avec le maire sortant, anticoCectiviste. 

POXTOISE. — C modérés de la liste du mai- 

re sortant, M. Ma.Uet, et 6 républicains de 

gauclie sont élus, ainsi qu'un indépendant ; 

majorité progressiste. 

AFilECE 

AULUS. — I élus liste Calvet ; 2 

Galin. 

USTOU. — 1 élu liste Marrot. 

CERISOLS. — 3 élus liste Arjo. 

FABAS. — 1 élu liste Prode. 

BARJACL — 3 élus liste Boussion. 

SEIX. — Coutade et Escaich, élus. 

ANTRAS. — 1 élu de la liste Garrié. 

AUG1RE1N. — 1 élu de la liste Dubuc. 

ARGEIN. — 1 élu de la liste Pujol. 

BAïAGUEttES. — 2 élus de la liste Morère 

BONNAC. — 1 élu de la liste Moulle. 

BORDES. — 4 élus de la liste du maire. 

ENGOMER. — 3 élus de la attelé Raspeaud 

1 élu de-la liste radicale-socialiste. 

GALET. — g élus de la liste du maire ; 1 élu 


VILLENEUVE. — 1 élu de la liste Castet. 

SOULAN. — 1 élu de ia liste de Bardtes 

élu de la liste Rongé. 

BETCHAT. — Un élu de la liste M.artres. 


EYC-IEIL. — Un élu de la liste Ferré. 

Gajan. — Un élu de la liste Dupont. 

élus liste 

MARMANDE. — Listo Toumeyrague battue ; 

lo premier de la liste élue a obtenu 1,473 voix, 

lo dernier 990. M. Toumeyrague. tôt* de l'auCro 

liste n'a que 973 voix. 

Echec pour le petit (J. M. Chaumié dont M, 

Toumeyrague était un des barnuin. 

DAMAZÀN. — MM. Baudts, 237 voix ; Lu. 

gars, 225. Tous deux de la liste ,radicate-soci.v 

liste Bacqulé, élus. 

GRANGES. — Trois conservateurs et 7 bl». 

carda élus. 

MIRAMONT. — MM. Souillé, 276 voix, élu ; 

Soussial, 270 voix, élu ; Conibeaud, 137 ; Du. 

eud, 147 ; ces deux derniers de la liste du 


TRENTELS. — Quatre conservateurs élus 


TARNET-CAnONNE 

fABASTIDE. — 3 républicains élus. 


Majorité progressiste. 

R'OOUECOR.— 1 élu de la liste sortante élue. 

MIRAMONT. — 3 opposants élus. Majorité 

radicale. 


tion. 

MONT.IOIE. — 2 républicains élus. 


1 opposant. 

TOUl'T'AHXES. — 3 opposants élus. Ma-jo- 

riie républicaine. 

LACOUR. — Liste sortante conservatrice 

élue. 

G-\SQUE. — 4 élus ; listo du maire, 2 oppo- 


SA1NT-NAZA1RE-DE-VALENTANE. — 4 ré- 

publicains élus. 

SAlNT-\MNNS-DE-ROOUECOR. - 2 élus de 

la liste sortante, 2 opposants. 

SAINT-BEAUZELL. — 3 nationalistes, 1 répu- 

blicain élus. . 


BRUNIQUEL. — 4 républicains élus, opposi- 

tion, 2. 

CANALS. — Républicains élus. 

BEAUPUY. — 1 radical élu. 

POMPÏGNAN. — 2 républicains élus. 

MONTECH. — Municipalité sortante élue. 

SAINT-GEORGES. — Liste sortante entière- 

ment élue. 

NOH1C. — 2 républicains élus. 

SEP-TFONDS. — 1 libéral et un radical élus 

à la section de Lalancle. 

SAINT-ANTONÎN. — 1 élu do chaque liste. 

VARENNES. — Section do Puylaurens : les 

trois conservateurs sont élus. 

Lo propriétaire de la maison où on avait 

installé le vote a été battu. 

SAINT-NAUPHARY. — Section de Charros S 

M. de Portai, antiblocard, élu. 

Section du village : 1 conservateur élu, 

REYNIES. — 1 conservateur élu. 

STATIONS SU»*. IÎBBB. KT.VT DU CIEL, 

Toulouse.. 

l'uy-Ss-Eîj!. i 

fioA-HMI.. 1 

Perpis;nai. 

Uerdeitui. 

58.0 19.S S. E. tr. U C. 

Î9.2 16 3 S. O. as £. c. 

{«;.* » 0 S. O. a. f. t.n. 

61.5 21 S E» laib. nua. 

57.7. 21.4 S. S. O. 1. COU. 

ta i» 

U VEiîiO li veiiU 

13.2 24.0 

9.7 1S.9 

e ji 8.1) 

2--.7 

n.i ïl.l 

101 COUP 1LET 

giment. 

~ L'opposition a obtenu, à Lyon, une réparti- 1 Les^ lieutenants Cttraux^âtafflon à 

tion ptlus équitable, en obtenant l'élection de j Steaaas, est c tasse au J . 

dix opposants ; elle a ga.gné des sièges à 

La 

taie- 

Evreux, Dieppe ©t Alais, pour ne citer que quel- 

ques 'Chefs-iioux. 

Il est à remarquer que, malgré l'absence ab- 

solue d'organisation, l'opposition a récolté un 

grand nombre de succès que l'on n'avait pas 

prévus. 

Los munîcipal!té9 

Montpellier, 11 mai. 

A Paulhan, M. Pelisse, député, a été éln 

juaire ; cette commune fut, pendant les mani- 

festations v-itiieeîes de juin dernier, le théâtre 

d'événements au cours desquels M. Leuliier, 

eous-préîsi de Lodève, fut malmené. 

disse était une liste d'union radi- 

;e et isocialiste. 

incidents électoraux 

Clermont-Ferrand, 11 mai. 

Le mai-e blocard sortant de la Renaudie, ne 

pouvant, compléter sa liste, avait pris quatre 

candidats de la liste d'opposition ; ces quatre 

ca I 

qu '„„ 

sant la liste électorale.les listes d'émargement, 

les feuilles de pointage et les procès-verbaux, 

lança le tout dans le feu en s'écriant : a Com- 

me ça, il n'y aura pas do jaloux », Toutes les 

opérations sont à recommencer. 

Cette, 11 mai. 

Pendant le dépouillement -dans six bureaux 


cès de l'opposition, déchirèrent les feuilles d'é- 

margement, et jetèrent îes morceaux par la fe- 

nêtre, ainsi que les tables; 'les urnes et le 

buste de la Répubitiquis. Montpellier, 11 mai. 

A Lansargues, les socialistes se voûtent bat- 

tus, ont. jeté une poignée de bulletins dans 

l'urne pour amener l'annulation d'e l'élection. 

A Lunel, des bagarres oat eu lieu entre blo- 





Perpignan, 11 mai. 


cialistes furieux de leur échec, ont déchiré 

les listes d'émargement, ont brisé les tables et 

l'urne ; la police n'est pas intervenue. 

Lorient, 11 mai. 

Les radicaux ont adressé au préfet du MOT- 

hihan une demande tendant à faire annuler 

l'élection du maire sortant, radical-sncialiste, 


préiet n répondu que lo conseil de prélecture 

en était saisi. 

L'opinion e!fe la Presse 

JOURNAUX ANTIBLOCARDS 

De la Croix : 



riode électorale à ia violente tempête patrio- 

tique qui balaya au jour do l'affaire les drey- 

îuststes, les solistes, les jacobins et les sec- 


» l>e mouvement réfléchi, grave, raisonné qui 

s'est réscsluiineiiLt affirmé byir sera à l'abri des 

entraînements de La passion et jouira d'un 


» Si nous ne scenimes pas au grand succès 

do 1900, nous ne sommes plus au grand revers 

de 1904. 

» La journée du 10 mai a donc été très bonne 

pour ies libéraux. » 


« Le verdict du pays vise directement le bloc 

pi cowdeanne lo corabisme et sa politique d'al- 

liance avec les unifiés. 


i A Paris, il apparaît avec un éclat incontes- 

table ; en province, où l'esprit public est moins 

Indépendant, où ses manifestations sont trop 

souvent entravées par les mille liens du ligo- 

tage administratif, un mouvement analogue se 


» Dans les départements où -les hommes du 

Mac n'avaient pas encore* eu le .pouvoir, là ou 

le corps électoral ne les ayant pas vus à l'œu- 

vre sous ses yeux peut croire encore au mi- 

raflo de leurs folles promesses, ils ont béné 

fleié parfois de cet illusionnisme, mais près 

eue partout ou 'leur administration exerce ses 

ravages, le pays enfin informé les a rejetés or 

bien lem-s pertes de suffrages sont telles q>n 

leur succès précaire équivaut â une défaire 

morale, 

t Oui le bloc est frappé à mort, l'agonie .peut 

durer quelques semaines encore, niais c'est la 

(m procthaiinc et cette fois Inévitable. 


t A qui va lo succès d© la journée 7 Les ra- 

dicaux le revendiquent, mais l'étiquette ra- 


régions où tout le monde se présente comme 

radical. 

» Un fait est patent : c'est que l'opinion est 

en train do sortir do la torpeur découragée où 

la tyrannie, du Bleu l'avait plongée, et -que ce 

giment, batteries aminés de la 14° région, est 

classé au 3° régiment, faisant fonctions de di- 

recteur du parc. 

Les sous-lieutenants Masbou, du 24 e régi- 

ment, est classé à la 9° compagnie d'ouvriers; 

Pitois, du 16e au 4 S régiment :; D-enoy-elle, du 

36» au 1« régiment, 

Gém-e. — KL Dousdébes, lieutenant-colonel, 

adjoint au directeur du génie à Versailles, a 

été nommé directeur du génie à Toulouse." 

i a» 


Les employés du Crédit Minier, affiliés à la 

Fédération générale des employés, se sont ré- 

unis oe matin à neuf heures dans un© salle 

du boulevard de Cliehy. 

En raison des décisions qui devaient étrs 

prises, la réunion est restée complètement 

privée et les portes sont demeurées 

pris fin qu'à dis heures 

La discussion a, paraîtra, été très chaude 

SUT la question des revendications que îes em- 

ployés, renvoyés, comme on sait, par le syn 

die de la faillite, ont décidé de soumettre au 

ministre de la justice. 

A l'issue de la réunion, la délégation des em 

ployés s'est rendue, au ministère de la justice 

conduite par M. Marcouire, président de la 

Fédération des employés. 

En l'aPsence du garde des sceaux, elle a été 

reçue par M. Deligno, directeur du cabinet et 

du personnel ; les délégués, dit une note qui 

rend compte de l'audience, ont demandé que 

le garde des sceaux intervînt pour sauvegar- 

der la situation des employés congédiés par 

l e syndi c à la suite de la déclaration de f ail 

lite du Crédit Minier. 

Le directeur du cabinet leur a déclaré que 

la justice étant saisie, le ministre ne pouvait 

intervenir on quoi que ce fût et en aucune ma- 

nière soit auprès du syndic, soit auprès du 

juge commissaire; 

Les Grèves 

Incident tragique 

Rouen, 11 mai. 

La grève des doclcers des quais de Rouen 

vient d'être encore marquée par un fait tra- 

gique. 

Certains grévistes ayant voué-une véritable 

haine à ceux qui n'ont pas cessé le travail, 

ont cherché querelle dans un débit à l'un de 

leurs camarades, le nommé Beauchei. attablé 

avec sa femme. 

Le couple étant sorti, les inconnus les sui- 

virent et plongèrent par deux fois leurs cou- 

teaux dans le dos de la femme de Beauaiie! ; 

celile-ci est très grièvement blessée .; les agres- 

seurs n'ont pu être arrêtés. 


Un télégraonme de Si fi en date idu 5 mai an- 

nonce que le pacha Ben-Aïssa, ayant fait ar- 

rêter le cadi et son fils, protégés finançais le 

consul a exigé leur mise en Liberté « des 

excuses. 

Le pacha a fait -droit -à ces demandes. 

La mehalla tS0 Bagdad! 


Des troupes de la garnison de Tanger sont 

parties dans la (matinée pour rejoindre la 

mehalla d'El-Rsar ; elles emportent des muni- 

tions et des armas. 

La imeihalla d'El-Ksar est partie pour le 

Gharb afin de calmer les lottes des caïds de 

ta région et se rapprocher de Iiagdadi. qui 

continue sa marche sur Fez. 

Prix de Vauteafllan, handicap, 5,000 francs, 

2,200 mètres environ. — 1, Harpiste, par Saint- 

Léon et Hornyan, à M. J. Lieux (Bellhouse) ; 

2, VersailILais, â M. H. Rigaud ((Horan); 3. 

Léopard, à M. J.-B. Cooke (M. Henry). 

Non placés : La Zecca, La Neuville, Kesione, 

-Flamina, Lucrèce II, Luronne. 

Trois longueurs, trois longueurs 


VersadUais 25, Léopard 22 50. 

Prix des Gycines, 5,OD0 francs, 1,400 mètres 

environ. — L Ma Grand, par Soberano et Bi- 

igade, à M. P. Mim (N. Turner); 2. Aveyorn, à 

M. Ephrussi (G. Stern) ; 3. Ouickbéam, à M. 

le grince A. d'Areiiberg (M. Henrv). 

Non placés : Galba, Oméga, Villanelle, di- 

/metite . 

Une courte tête, une tête. 

Mutuel : gagnant 97 50, placés Ma Grand 

£7 50, Aveyron 14. 

Concottru hippique ffAuoh 


Chevaux du Gers, attelés souiîs. — Deuxième classe 

première division : 1", Faust, ;\ Mme Delieux pré- 

sente par il. Commistses; 2*, MoutaJen, ù M. Clai'ac 

présenté par M. Cœïïminges; 3", Mireille, à M. Char- 

roy, présenté -sar M. Coanminges. 

Deuxième classe, deuxième division. ; 1", Toklo, à 

M. Deùieux, présenté ipar M. Comnnlng.es; 2' Sud- 

Express, à M. Bourgade, .présenté Par le proprié- 

taire; 3", Lucine, à M, -Deipech-Cantolonn, présenté 

par M. Bourgade; 4", Mixture, à M. Meste, présenté 

par M. Comminges. 

Deuxième classe, troisième division ; 1", Calino 

à Mme do Cardes, présenté par R. Bourgade ; 2" Co- 

auelicot, à M. DruBSiet, présenté par BL Comminges; 

3", Jacob, à M. Bourgade, présenté par lo proprié- 

taire. 

Primes d'appareil leraient, — Chevaux da 1*47 à 

l^SS : T7, Frivole et Etenaard. tous deux présentés 

par M. Comminges; 2", Slise et Mignon, présentés 


Chevaux de 1°54 et au-xîeasus : 1", Lucine et Sud- 

Lxpress, présentés par M. Bourgade; 2", Jacob et 

Calino, gréaantéB. par îf. Bourgade. 

Prix du Commerce (parcours de chasse, officiers) : 

1", La-Puce, à M. Laparra, lieutenant au 14» d'ar- 

tlUerie; 2*, Solange, à M. oe Marmies. lieutenant au 

9* chasseurs; 3", Jupiter, a M. lîassibite, chef d'es- 

cadron au 9* chasseurs, montée par M. Illac, lieute- 

nant au môme Mgimeut; 4", Roi-de-Chypre, ù M. do 

Eaaelaire, capitaine au 10* dragons; 5*. Hubert, à 

M. Dutren.il. lieutenant au 10' hussards. Flocs de ru- 

bans : Camord, Laurier, Jupiter, Ma.rco?u. Cyrano. 

Omnium. — l", MirelHê, à M. do Marmiès, lieu- 

tenant au 9" chasseurs; 2', Espoir,, à M. An£la, lieu- 

tenant au même régiment; 3*, Azur, à M, Leeointro, 

lieutenant au 9" chasseurs; 4', Sir-Carlory, à M. do 

Rouilhan. ïlocs : Sans-Ataïnt. 

Lts sauts par quatre sout renvoyés à demain. 

Automc*iiiicm8 

LA CODPE DE PALERME 

Païenne, il mal. 

La Coupe des vol tinettes sur Je circuit de Buon 

formula, 300 kilomètres, a donné les résultais sui- 

vants : 

Gluiiwome, premier, ayant fait le parcours entier 

en 0 h. ai'30". El gagne donc le prix do 4;CO0 lires 

et la Coupe du Challenge d'une valeur de 5,000 lr. 

te deuxième prix est gagné par Camarata, en 6 heu- 

res 50'49"; le troisième prix, par Tassa, en 7 heu 

res CS'07". 

Sizaire, qui a eu un© panne au dauxieme torr, a 

gagné la Coupe du ChaDenge Sport-Clul) pour avoir 

fait leœellleur tennps au premier tour; il a couvert, 

en effet, les 150 kilomètres en 3 h. 25". 

Fonds d'Etat français. — 3 % Porteur, 96 50-, No- 

minatif, 96 40; 3 % amortissable, 93 60; Obligation 

tunisienne 3 %, 461 75; Madagascar 2 1/2, 79 SO. 

Aérossation 


Bordeaux, Il mai. 

Dimanohe a eu lieu, sur l'esplanade des 

Quinconces, un grand concours aérostatique 

organisé par l'Aéro-Club du Sud-Ouest, au- 

ueil ont pris part douze Pallons, dont le 

Tarbes, 11 mai. 

Vendredi, vers quatre heures, les gens mnti- 

noux ont pu voir-se diriger vois le f-uirail l'an- 

cien commissaire de police de Tarbes. M. Vin- 

cent, actuellement sous-chef de la brigade mo- 

bile de Toulouse. 11 marchait aux côtés de M. 

Teuly, chef divisionnaire de la même brigade, 


Guidés par le service des recherches, ces 

messieurs ont secoué, fouillé un certain nom- 

bre de maisons et do baraques, et en ont ex- 

trait uns soixantaine de nomades, hommes, 

feirarncs, enfants, sales, revêches, le regard 



mée, puis à la gendarmerie. 


meut appuyé sur deux courts bâtons, la tête 

à la hauteur du genou, marchait en tête, agi- 

tant la sonnette qu'il porte au cou pour atti- 

rer l'attention des passants. 

A la gendarmerie, tous ces individus ont été 

mensurés, photographiés, interrogés sur leur 


Parmi eux se trouvaient un certain nombre 

de repris de justice. Plusieurs arrestations 

ont été maintenues pour vol ou infraction à 



Toulouse ont vérifié les livres de deux'logeurs 

et y ont-constaté des irrégularités. Cette ins- 

pection devrait se faire périodiquement. Peut- 

être certaines maisons mettraient-elles moins 

de sans-gène à recevoir des gens suspects et 

mémo «es malfaiteurs avérés. 

La. population tarhaise a vu av.ee soulage- 

ment l'anresta&on d'un sujet espagnol, Ma- 

nuel Lopcz, dit le Capitan des Mendiants, un 

tortionnaire qui mutile ses entants et même 

ceux qui ne lui appartiennent pas.... qu'U 

oblige à mendier et -maltraite encore lors- 

que la recette n'est pas jugée suffisante. Cet 

individu avait établi son quartier général é 

rbes, en prévision des pèleirinages'de Lour- 

des et dé la saison d'été, qui amènent tant 

d'étrangers dans la région. 

AVEYRON 

ASPRIERES. — Liste radicale entière élue. 

RODEZ. —- Un républicain -de gaueh. élu 

majorité maintenue radicale et radicale so 

ciaïiste. 

CAMPAGNAC. — Un radical et deux libé 

raux éias. 


NANT. — Quatorze at.dica.ux élus et deux 

libéraux. 

PEYRELEAU. — Deux radicaux élus. 


MON'TJEAUX. — Quatre radicaux é?us. 

VIALA-DU-TARN. —• Deux radicaux élu*. 

V1LT.EFRANCHE-DE-PANAT. — Trois radi- 

caux élus. 



libéra-L 

SALLES-CURAN. — Trois radicaux, quatre 

conservateurs èTms. 

VEZ1NS. — Six radicauxéius ©t trois conser- 

vateurs. 

VïLLEFRANCHE. — 21 radicaux, un conser- 

vai?-ur sont élus. 

MONTB A ZENS. — Trois radicaux élus et un 

progressiste. 

RIEPPEYROUX. — Six conservateurs. 

GERS 

AUCH. — MM. Henry. Dassy. 

LUGAN. 

ALGANS. 

1,356 voix, 

, élu ; Pom- 

Daiies, con- 

élu t -Maurice Trouctte, 1,343 s* 

madère, conseiller sortant, 990 

seilter sortant, 939. 



ia fin du règne de M. Decker. 

MIRANDE. — Liste Douxrieu, 7 élus .; liste 

Camnardon, 1 élu. 


MONTREAL. — Liste républicaine éiue. 

PLAISANCE. — Liste Sa bail, 15 élus ; doc 


Très 'belle victoire. Bravo, Plaisance ! 

MIP.ADOUX. — 7 radicaux, 2 socialistes, 


SAINT-CHIC. — Républicains élus. 

'SIRAC. —- Conservateurs élus. 

EAUZE. — 3 républicains élus. 

TARN 

Deux républicains élus. 

'Crois républicains élus. 

CUQ-TOULZA. — Trois radicaux élus. 

SAÙSSE'N'AC. — Sept radicaux. 

S1EURAC. — Radicaux élus. 

S.VlNT-JULIBN-GiAULËNE. - Deux conser- 

vateurs élus. 

SAEVAGNAC. — Deux conservateurs élus.- 

TREBAS. — Quatre radicaux élus. 

LEDAS. — Quatre cortserrateurs élus. 

6ÉR1NAC. — Un antibLocard élu. 

PAULENET. —- Deux libéraux élus ; majo- 

rité libérais ; commune gagnée. 

LAGP.AVE. — Deux consan"ateurs, qualM 

républicains élus ; majorité conservatrice ; 

cointnvan-e gagnée. 

BEI.LEGARDE. — Un antiblocard élu. 

S lift j 

5 républicains élus. 

dicaux élus. 

épuMicains, 4 conserva- 

14 républicains, 2 libé- 

3 conseirvateturs élus. 

• 5 cadieaux, 3 coitservateurs 

4 radicaux, 3 conservateurs 

US ELECTIONS DE DllA^CHE 

Voici les résultats complets tels qu'ils ont été 

proclamés au Capitole lundi après-midi : 

Les chifices sont les mômes que ceux trop 

nous avons donnés idians notre édition spé- 

ciale vendu© à Toulouse lundi matin à la pre- 

mière heure. 


Votants, 31.77L 

Bulletins blancs entrant en compte, 142 ; 

bulletins n'entrant pas -en ligne de compte. 218, 

LISTE mmm 

Faits L'ogresse 

Salnt-Mihiel, 11 mai. 

Contrairement a ce que l'on avait décidé 

hier, Jeanne Weber n'a pas été interrogée ce 

anattn par le juge d'instruction ; les deux mé- 

decins légistes de Paris, les docteurs Parisot 

et Micthel, l'ont visité à la prison, puis ils ont 

examiné les traces sanglantes découvertes si c 

le linge do l'ogresse. 

Les médecins se sont refusés à toute cornmu- 

nlcation, le parquet leur a interdit rie parler, 

ils sont partis en auto pour Commcrcy où 

aura lieu à l'hôpital, sur l'ordre du procureur 

général d© Nancy, une autopsie contradictoire 

du petit Parot. 

Ce nYist pas sept, mais neuf enfants qu'on 

qu~ 

volume variait do 350 -à 1,C00 métras cubes. 

L© programme des épreuves comprenait nn 

concours d'atterrissage ou plus près du point 

d'atterrissage d'un ballon amiral parti le 

premier et un rally-ballon automobile. 

A quatre heures, le Brunehild. niloté par le 

comte Henri de La A'aulx, de Paris, s'est élevé 

dans les airs, suivi quelques instante après 

d'os aérostats Lantvrlu. Cadct-dc-Gasconne, 

Quo-Vadis, Malgré-Sous, Côtc-d'Argent, l'Aqui- 

taine, l'Albatros. Loto-Cambronne, Bclle-Uè- 

lèm et Limousin. Ce dernier était piloté par 

M. Chartes Villepastour. de Toulouse, qui 

était accompagné de MM. André Bouche, 

Edouard Sirvem, d© l'Aéro-Club des Pyrénées, 

et Delmas, de Toulouse, également membre 

de l'Aéro-Club des Pyrénées, avait pris place 

dans le C6ie-d'Argent. 

De nombreux automobilistes se sont mis 

dès leur départ à la poursuite des aérostats, 

qui ont pris la direction du Sud, 

ûletin FimnciM 

Paris, 11 mal 

Jâ reprise se poursuit norninlenient sans 

exagération et le volume d'affaires s'accroît 

chaque jour davantage. 

Les industrielles russes qui ont la perspecti- 

ve de bonnes commandes par suite de la cons 

j^jpout présumer tués 'par Jeanne Weber. En J truction du chemin de 1er du Nord-Donetz 

DANS LES DÉ?M?TB1ENTS 

NÎMES — La liste de-discipline républicaine 

comprenant douze candidats dont sept socia- 

listes et cinq radicaux-socialistes, est clue ; 




le conseil est partagé par moitié. 

ORLEANS. — Elus 11 républicains dont le 

maire, M. Courtin-Rossignol ; 5 radicaux ; 

l'ancien maire baron Portalis est battu. 


adhéré au cabinet Clemenceau et soutenus par 

M. Emmanuel Brousse, député, sont élus ainsi 

quo quatre candidats de la liste des radicaux- 

socialistes unifiés, soutenue par M. Bourrât 

député. 

AMIENS. — Sont éius : 28 progressistes, G 

membres de la liste radi cale de M. Fiquet, dé- 

puté, dont M. Fiquet lui-mfaae, et 2 socialistes 

unifiés. 

TOURS. — 27 radicaux et 1 progressiste sont 

élus à Tours ; la liste radicale est élue à 

Cliinon. 


listes. 1 indépendant et 30 radicaux de la liste 

municipale sortante ; M. Tironncau, maire, 

est battu et remplacé par M. Deschamps, pro- 

fesseur au lyoêe,.iuquel il reprocha récemment 

dans une polémique d'avoir compromis le 

lycée par des manifestations antimilitaristes. 

DIJON. — Sont élus : 23 membres de la liste 

de concentration républicaine, 10 libéraux, 3 

socialistes, dont le maire sortant, M. Bara- 

bant, et M. Bonhey-Allex, ex-député. 

ISSY-LES-MOULINEAUX. — M. Gervaix, dé- 

puté radical-socialiste et maire d'Issy-les-Mou- 

Hnoaux, a été battu hier avec toute sa liste 

par la liste de M. Mayer, ancien maire ; 6 mo- 

dérés comiplètent la municipalité. 

LON-S-LE-SAULNIER. — 2 candidats radi- 

caux battus. C'est un échec moral pour M. 

Chapuis, député radical. 

NUITS-SAINT-GEORGES. — Le général An- 

dré.an-cien ministre delà guerre qui avait été 

mis en ballottage dans sou pays natal diman- 

che dernier, a échoué hier avec la liste socia- 

liste sur laquelle il figurait dimanche dernier; 

7 socialistes avaient été élus le 3 mai ; les 

seize sièges restant ont été attribués aux can- 

didats rte l'union républicaine démocratique. 

MONTPELLIER. — Sur 19,540 inscits, 14,529 

électeurs ont pris part au scrutin de ballot- 

tage. 

MM. Guibal, Albaret, Carlier, Gnasset. Hé- 

ron, Morès, Mercier-Cast, antiblocards, ont 


29 candidats de lia liste biocarde ont été 

également proclamés élus. D© nombreuses et 

importantes protestations ont été élevées con- 

tre les manœuvres des blocards. 

TROYES. — La liste progressiste, en faveur 

de laquelle s'étaient désistés tous les candidats 

libéraux, est entièrement élue, avec une 

moyenne de 4,400 voix ; la listo radicale ob- 

tient 3,230 voix ; une liste, comprenant 20 so- 

cialistes unifiés et 14 radieauax-socialistes dis- 

sidents, obtient 2,850 voix seulement. 

DOUARNENEZ. — Echec de l'alliance des li- 

béraux et des socialistes ; les radioaaux Bout 

élus avec 230 voix de (majorité. 

AURAY. — Ancien conseil libéral battu ; 12 

républicains de gauche passent. 

AURILUVC. — progressistes, conser 

PAXJAS. 

ESTANG. — 4 Sa 

LAVAilDENS. — 8 

teurs élus. 

LTSLE-JOURDAIN, 

raux élus. 

BASSOUES. 

CAZAUBON. 

élus. 

R1GUEPEU. 

élus. ' „. ,, 

I TSLE-DE-NOÊ. — 3 radicaux élus. 


concentration républicaine, 498 voix, élu. 

MO N ÛO N VILLE. — Liste radicale battue. 

Deux indépendants élus : MM. Bougés et Mas- 

5 GÏMC-NT.— Liste républicaine de Sevin élue, i 

LUPIAC. — Un républicain élu 

CAMPAGNE-D' ARMAGNAC. — Un radical 

élu. ,. 


SORBETS. — Un républicain de gauche élu. 

i ÀV&RDENS. — Huit républicains éius. 

LIGÀRDES. — G conservateurs et 4 radicaux 

"'LENDEMAIN DE BATAILLE 

Los chiffroa 

o ma i les deux listes radicales réunies 

1 ..ieut'cn moyenne, 11.400 voix. 

a** 6 in «mi, ,il lisl ° 0««iac obtenait, «i. 

^ ' 15.550 suffrages, 

jttior t0 ' lU . de scrutin à l'autre, elle a donc 

V $ 1.0U0 voix. 

g o mal la somme moyenne des suffra 

O I 1 "**' 1 „ liai» J>„„i,v_ „X„„V.V. 

Mardi 12 Mai {§©8 

l^chiffrè'de'son gain était de 237. 

BBpréscrstatlon tlisprcportlonnello 

si donc la combinaison qui consistait 

^'«entrer dans lu liste dite proportion- 

» Çv ll «,miauQS éléments de feu la liste Court 

1181 lis donné de résultats, 

i/»?;.r«'imaginait pouvoir, 

„, g'iuiagin 

• e r dans le bloc dit proportionnel 

par ce moyen, 

a 

-Î„T^ partie des 2.349 voix obtenues, le 

W^ M 

pa 

P r la liste Court. 

«-> J1 ,, „AO „„iv t:, 

111 

tisÔOO voix «ont restées dans le giron 

lirai- I-a iist,c Ournac les a absorbées. 

iradi» 1 

I c - ; .-j inutilement que, dans lo but de 

.«filatures sur trente-six à un groupo qui 

CU(-tuu . -.i * >. — — ~ . ~ : 

les capter » on a vi°'^ lonies les règles de la 

rtionnalité en attribuant quatorze 

L.«didal 

•tic 

Stendre qu'à, trois candidats. 

j.pportionnellement, à ses voix, ne pouvait 

rûisqïi'on parlait de représentai ion pro- 

ftionneile, il fallait commencer par ob- 

Çfrver les proportions, 

fgt puisque, vu lo refus du parti radical 

i» se prêter â une entente, on ne pouvait 

XL [-ire de la représentation proportion- 

S»«e de partis, il fallait faire de la reprê- 

«fntalion proportionnelle de listes. 

"on n'a pas voulu s'y résoudre. On a bap- 

tisé du nom de parli radical uno organisa- 

Son morte. On est allé pêcher dans les 

K U x répertoires un certain nombre de dé- 

ts des luttes anciennes ; on les a addi- 

tionnés d'une certaine quantité de person- 

nes inconnues. On a collé sur le tout une 

gtiqu. tte portant ces mots : « Véritable es- 

sence de radicalisme. Eviter les contrefa- 

çons. » On a brassé, remué, agité avant de 

B'en servir, et... l'on a gagné 237 voix peu 

JanaBaazsaBBsaEEîSBSïEi 

petite manifestation d'un nouveau B-OT. io A , 

s'est produite. nouveau genre ta cérémonie s'est terminée par la toéné- 

vuition, donnée par Mgr Izart. 

MM 

Dse 

les 

un 

pusscs- 

liste Ournac, expression réelle 

du parti radical, en gagnait 1.090. Ce pour- 

moi l'on est resté sur le carreau . 

Il n'a manqué à la liste dite proportion- 

nelle qu'une moyenne de 31u voix pour être 

élue tout entière. 

Or, personne ne croira que si la liste 

.avait été formée comme elle aurait dû l'ê- 

tre, que si dix autres candidats socialistes 

ou d'union républicaine y avaient, selon 

Kir droit, trouvé place, les amis de ces 

derniers ne se fussent démenés avec plus 

Wtg zè'e et n'eussent facilement recruté les 

319 électeurs qui ont fait défaut. 

Voiià ce qu'il en coûte de fausser la réa- 

lité ctes choses après avoir torturé le sens 

des mots. 

On tenait absolument à faire entrer dans 

la représentation proportionnelle un parti 

qui s'y refusait. On a donc imposé de vive 

force à ce parti une prétendue représenta- 

tion qui ne le représentait aucunement. Et, 

non seulement on a perdu la partie grâce 

à cette ingénieuse opération ; mais encore 

on a trouvé moyen, sous prétexte de repré- 

sentation proportionnelle, de mettre le suf- 

frage universel en présence de cinquante 

candidats radicaux sur soixante-douze, soit 

69 %, alors que le radicalisme disposait à 

peine de la moitié des électeurs. 

C'est tout simplement insensé ! 

Appelez cette combinaison comme il vous 

plaira : concentration, coalition, alliance, 

. accord, convention, représentation arbitrai- 

1K, etc., nous n'y pourrons rien objecter. 

Bais représentation proportionnelle, ja- 

mais de la vie ! 

Un symbole 

Le parti radical rentre au Capitole grâce 

à l'erreur de -ses adversaires. Il y rentre 

fcsçorté d'estafiers qui célèbrent sa maigre 

victoire au chant du cantique Esprit saint 

fmtscendcz en nous, cependant que la Dépê- 

che lanoe sa clientèle à l'assaut de la ca- 

WUc. Il ne faut pas en douter, nous voici 

revoiras à l'anticléricalisme le plus abject. 

Le premier cri de la bête est une insuite à 

la conscience catholique et son premier 

geste une basse provocation. 

Comme on reconnaît bien, à ce trait, 'a 

teentaiité maçonnique ! Tous francs-ma- 

'çons, les élus radicaux se dédommagent par 

des outrages à l'idée religieuse de l'effroya- 

ble venctto qui leur a tordu les entrailles 

jusqu'à ia proclamation du scrutin, 

i lis ont d'ailleurs éprouvé une perte im- 

Hiense dans la personne du V.:. F.:. Tra- 

I nier, 33° Honneur et président de tous les 

(aréopages où l'on moucharde. Il était la 

I fleur de la liste, le chef de la municipalité 

1. future, l'expression la plus parfaite du pro- 

gramme radical. Et 1« voilà gisant à terre, 

1 les reins cassés ! 

' Le suffrage populaire a relégué Tranier 

: : au soixante-neuvième rang, tout à fait à 

la queue des prétendus chevaux de ren- 

fort que la liste dite proportionnelle a dû 

traîner à sa remorque. Et comme il est lui- 

même un symbole, sa déconfiture en est un 

autre. 

Tranier, âme du consistoire Ournac ; 

Tranier, pontife suprême des trente-quatre 

L curés maçonniques qui vont tenir chapelle 

à l'hôtel de ville ; Tranier, grand manitou 

•des fils de la Veuve, reste à la porte do la 

maison commune, multipliant les signaux 

de détresse. Or, c'est tout un. système, toute 

xuie politique, toute une tradition, que les 

électeurs ont. entendu flétrir en balayant 

Tranier. On peut donc se demander ce que 

font au Capitole ses élèves, ses disciples, ses 

subordonnés hiérarchiques, quand, pour la 

seconde fois, le peuple vient de flanquer 

leur maître à la porte ?... 

La besogne tSs surveillance 

Deux socialistes, les citoyens Rieux et 

Deltour, entrent au conseil municipal. 

Ce sont deux surveillants attachés par la 

très juste méfiance du suffrage universel 

& ui contrôle de la gestion radicale. 

ns ont mission de dénoncer les abus, les 

"'^Sularitcs, les incorrections, 

à ] 

Us soubaitons qu'ils ne manquent pas 

* besogne ; car ce n'est vraisemblabîe- 

t "MU pas la besogne qui leur manquera. 

La canaille radicale, qui était nombrou 

a ia réunion, a entonné le même refrain 

invente pur les Apaches que la préfecture 

avait .envoyés a la réunion .laurès, aux Ja- 

cobins c est celui du cantique t « Esprit 

saint descendez en nous... „ 

H faudra peut-être inscrire autre dm 

au programme municipal que des narodi 

des cantiques si on veut satisfaire les Tou 

tvuiSa lus. 

La proclamalion des résultats n'était pas 

v Jl-,-qUe les nouveaux élus, avec 

" f |v l:llu '•«•«'iirquablc, Prenaient po» 

Mon des salons de la mairie. 

Ils avaient commandé des plantes et des 

vases de fleurs pour décorer l'intérieur en 

vue sans doute de quelque réception, de 

quelque punch, de quelque batterie ou 

d une levée de truelles. , 

Plusieurs des jeunes édiles donnaient des 

ordres à l'intérieur. 

Une légère discussion a éclaté entre eux 

à propos de la disposition des vases de 

fleurs d'acacias. 

M. Kydoux, voulait les disposer en croix, 

fe Frère Lierre en triangle. 

On a dopté les deux modes. 

Sur la place, des « clients » des radicaux 

faisaient partir des bombes et des fusées 

d'artifice en signe de réjouissance. La pou- 

dre a parlé i 

La nuit, les cafés sièges des radicaux et 

la façade du Capitole ont été illuminés. 

C'était à prévoir. On a bu et on a chanté ; 

il y avait beaucoup d'ivrognes dans les 

rues. 

Il y a eu aussi quelques petites manifes- 

tations isolées en ville. A signaler celle du 

citoyen Massot, ancien chef de bureau à 

l'état civil, révoqué par les socialistes, qui 

a arboré un drapeau à la fenêtre de son do- 

micile, canal -de lîrienne. 

Le mot de la fin a été fourni par le ci- 

toyen Pinel, ex adjoint à la police. 

Le citoyen Pinel a apposé hier soir, à 5 

heures, sa dernière signature à la mairie. 

Il a pris son chapeau et est parti en chan- 

tant Y internationale. Les employés ébahis 

entendaient le refrain s'affaiblir, se renfor- 

cer, se perdre et renaître tour à tour, dans 

les détours sonores et pleins d'échos, des 

couloirs et des escaliers du Capitole. 

Cette scène rappelait celle de VAiqlon, 

Pinel-Flambeau chantait le Chant du dé- 

nart, 

M. Tranier aussi est parti à la campagne. 

Nous recevons la lettre suivante : 

« Monsieur le Rédacteur en Chef. 

» Je crois devoir porter à la connaissance 

de vos lecteurs le fait suivant : 

» Hier soir, à 5 heures, je me suis présenté 

au 51' bureau de vote, boulevard d'Arcoie 

(école des filles), pour y remplir, comme le 3 

mai, mes devoirs de citoyen. A ma grande 

stupéfaction, le président du bureau m'a dé- 

claré que -mon nom avait été émargé et il s'est 

refusé à recevoir mon bulletin do vote ; force 

a été de -me retireT, après avoir inséré ma .pro- 

testation au procès-verbal. 

» C'est là un fait coupable, que je livre aux 

méditations des honnêtes gens de tous les 

partis. 

» Recevez, Monsieur le Rédacteur en Chef, 

l'assurance de ma considération distinguée. 

» L. AUDIGÉ. » 

H. de R. 

REMERCIEMENTS DI! COMITÉ 

Le Comité de Jeanne d'Arc adresse ses plus 

VUS remerciements à VExpres$ du Midi. Il a 

mon voulu insérai- nos appels presque Quoti- 

diens. Sa voix, son clairon symbolique ont été 

on tendus. Les donnes chanteuses sont arrivées 

de tous les points do la ville. La chorale du 

U) mal a vraiment été la représentation de no- 

tr» chère Toulouse, de la vraie Toulouse. Le; 

lépôtitions ont été nouwbreuscs et conscien- 

cieuses. La conséquence a été une exécution 

vraiment magistrale. Ges éléments divers : 

dames, chanteuses, maîtrise paroissiale, 

Schola du grand senVmaife, de 'l'Institut, Cho- 

rale de Sa1n.:-Nicolas, se fondaient dans un en- 

semble partait. M. le chanoine Nouguès, qui 

unit tant de Compétence au dévouement lo 

plus infatigable, et son auxiliaire M. l'abbé 

Massot, accompagnateur vraiment Impecca- 

ble, mous ont procuré la grande joie d'enten- 

dre Jeanne d'Arc célébrée, chantée comme il 

convient. 

Aux dames chanteuses, à la maîtrise mé- 

tropolitaine, à la Schola du grand séminaire 

et de l'Institut, à la Chorale do Saint-Cvprten 

et au journal VExpKss, le Comité de Jeanne 

d'Arc adresse des remerciements aussi sincè- 

res et aussi vifs que mérites. 

A l'année prochaine 1 Le Comité. 

Pèlerinage à Kcme 

BqtJS LA PRÉSIDENCE D'HONNEUR VF. MGR L'ARCHEVE- 

QUE DE TOULOUSE ET VOYAGE CIRCULAIRE DE VACAN- 

CES EN ITALIE. 

Groupe A. — Retour direct de Rome. Itiné- 

raire et points d'arrêts : Toulouse, Cette Mo- 

naco, Monte-Carlo, San-Remo, Gênes, Pise, 

Florence, Rome (excursion facultative à Na- 

pies, Pompéï, Sorrerite et au Vésuve) ; Rome 

départ Gênes Monaco, Toulouse. 

Départ de Toulouse, le 7 septembre à midi 

45 (Minutes. Retour à Toulouse, le 24 septembre 

à 11 h. 20 du soir. 

Durée du voyage : 18 jours. Prix : Ire classe 

en Franco et en Italie. 335 francs ; 3e classe, 

en France, et 2e classe, en Italie, 310 francs. 

Groupe B. — Circulaire en Italie. Itin-éiai 

re : Toulouse, Cette, Monaco, Monte-Carlo, 

San-Remo, Gênes, Pise, Florence, Rome (ex- 

cursion facultative à Nantes, Pompeï, Sorren- 

te et au Vésuve). Rome 'départ, Lorctte-, Bolo- 

gne, Venise, Padoue, Milan, Gênes, Monaco. 

Marseille et Toulouse. 

Départ de Toulouse, le 7 septembre, à midi 

45 minutes ; retour à Toulouse, le 30 septembre 

à 11 h. 20 du soir. 

Durée du voyage, 24 jours. Prix : Ire classe 

en France et en Italie, «80 francs ; 2e classe 

en France et en Italie, 425 francs ; 3e classe 

en Franco et 2e classe en Italie, 400 francs. 

Conditions. — Les prix fixés ci-dessus peut 

chacun des deux groupes, comprennent les dé- 

penses ordinaires du voyage, soit : 1° le trans- 

port en chemin de fer ; 2° la nourriture (trois 

repas par jour dans de très bons hôtels) ; 3e 

le logement donnent dioit à une chambre con- 

fortahle ; 4° les omnibus ou les voitures à l'ar- 

rivée et au départ des trains dans toutes les 

villes où on devra séjourner à l'hôtel ; 5° les 

divers pourboires. 

Pour les renseignements et les adhésions, 

s'adresser à M. l'abbé Dubourg. à Lévignac- 

sur-Save (Haute-Garonne), ou à M. l'abbé Cas- 

taing, plaoe de la Daurade, S, à Toulouse. 

Bear dont on rit. Ce ne sont pas dos rêveries 

de déséquilibré qu'il met «n action, mais des 

thèses dont vous trouvère/, l'exposé dans de 

grave» volumes tle iiflwtosophie. 

Mari ns Cayol a du moins la topique de ses 

sophdseTuas. il vit confoirnii&rmaBt S ses princi- 

pes, à ce culte de la Nature, avec un grand N, 

qui est si souvent prêché dans les chai tes d'e 

Pttalvetsitê. dans les Livres des grands édi- 

tantes et dans les strophes de nos poètes. 

La Nature éduoalrioe, la Nature qui doit 

remplacer la religion traditionnelle, la vieille 

morale, île devoir et la vertu t Je vous en prie, 

aegard-ez passer Marias Cayol. A. P. 

Echos du Palais 

La Conférence des avocats stagiaire», sous 

la présidence de M' Koscredon, membre du 

conseil da discipline, a procédé à l'élection 

des lnilit secrétaires de la Conférence pour le 

2' tirtaiestoe 1907-iyas. Ont été élus : 

MM. Saint-Laureits, Lnffont, Puntous, Sé- 

picre, Lautous. Rous, Sénac, CaviaiTOC. 

~ M • GhauiUart, juge d'instruction, a enten- 

du M. Cailla, d,u sarvùce des pompes funèbres, 

a propos de l'onquêtie ouverte centre M. Fa- 

lamdiry, ex-adjoint au maino de Toulouse. 

— La m*en* ntagiartaat s'est occupé de la 

tentative de vol commise par les nommés La- 

gabé et Lyanaz. dans les bureaux de M. Sou- 

lignac, agent d'assurances. 

— Sept affaires eout inscrites au rôle d'au- 

dience de domritn, à la chambre correction- 

nelle de la cour. 

Bureau do biaisfa'sancï} 

La commission administrative a l'honneur 

d'informer le public qu'une séance, de vacci- 

nation avec la gênasse aura lieu demain GOBT 

eradi 13 mai, à 9 heures du matin, petite rue 

Sainte-Ursule, f>. 

— Les consultations du Bureau de bienfai- 

sance ont leurs heures fixées ainsi qu'il suit 

Médecine générale : lundi, mercredi, v.cai 

desdi, à 9 h. \ du 'matin. 

Maladies de la bouche, docteur Ctacnota 

•mardi, jeudi, samo-ui, à 11 h. \ -du natta. 

Maladies des yeux, docteur Clavefer : 

lundi, vendredi, à 1 heure du soir. 

Maladies de îa «org?, da nez et des oreille 

docteur CrouziMac : jeudi, à 0 (heures du ma 

tin. 

•Maladies de la grossesse, docteurs Toula: 

et l'ayeau : mercredi, à 4 l»iires du soir. 

Dispensaire antituberculeux : docteur Ger- 

main Pvsy : mardi et jtnidi, à 4 heures du soir. 

Toutes ces consultations eut lieu ou Bureau 

de bienfaisance, 41, rue Saint-Jérôme. 

tro, 2 cilois, un pistolet arn- 

frra.phe 5 de l'article mentionné dans la note 

décide que nul revendiquant ne pourra intro- 

duire une action de quelque nature qu'elle soit 

sans avoir au préalable déposé sur l'objet de 

sa demande un mémoire entre les mains de 

la direction de renregistrennent. 

Nous appelons l'attention sur le paragraphe 

7 de l'article 3 qui fixe le délai dans lequel le 

mémoire doit être déposé et l'action intro- 

duite : 

« Paragraphe 7. — L'action sera proscrite si 

le mémoire préalable n'a pas été déposé dans 

es six mois à compter de la publication au 

Journal Officiel de la liste des biens attribués 

u à attribuer avec les charges auxquelles 

lesdits biens seront ou demeureront soumis, 

et si l'assignation devant la juridiction ordi- 

naire n'a pas été délivrée dans les trois mois 

de la date du récépissé. » 

Upe d'Action Française 

(SECTION TOULOUSAINE) 

Dans sa dernière réunion, le groupe a d'a- 

bord étudié plusieurs questions de propa- 

gande.' L'oîdre du jour no comportant pas de 

conférence, le ««est* de la séeace a été consa- 

cre à rana-lyse du pnamier numéro de la Re- 

vue Critique d'-'s Idées ttt des Livres (Nouvelle 

Librairie Nationale, 85, rue de Bennes, Paris, 

bi-apjcinsueile, lo n* 0 fr. C0 ; abonnement d'un 

an, 12 fr.) . Ce numéro contient, outra le dé- 

but du cours de M. Mércau sur le Rationalis- 

me intégral, la iettine par laquelle M. Georges 

Valois demande aux syndicalistes leur avis 

sur la Monarchie et la classe ouvrière. < C'est 

là le coinanencciniient d'une enquête fort îïSô- 

r

1 

iBi 

11 

;:f ; 

I 

Mardi 12 Mai 19 8 

I 

si 


Mélangé d'eau ordinaire ou foMdraU 

Sirop do citron, 

il 

'à 

avec ou sans 

rafraîchit e 'ÎSSà^mmmmmm^m 

en 

lisi 

Ut» 

M. 

de P 

des votes donnerait 13,800 voix à la i 

concentration contre 12,300 voix aux 

'singulier que' des découvertes de ce 

oient toujours faites au bénéfice des 

ts biocards. 

Pression officielle 

Paris, 12 mai. 

ston Méry rééllu conseilte municipal 

3 a écrit au préfet de la Seine pour 

èr qu'il lui poserait aine question sur 

a des fonctionnaires municipaux au 

5 la compagnie éfiectorale. 

L'opinion de la Presse 

ileil : 

suffrage universel a adressé à ses en- 

ars une ••première sommation d'avoir à 

ù-r en maints lanclroits et en dépit des 

s bergers et des faux gendarmes qui, 

mi livré le ipain d'autrui, prétendaient 

conserver, les présomptueux et arro- 

int dû, contrainte par le scrutin, vider 

les lieux et battre en retraite. 

» Un peu dans tous les coins, du pays, on 

constate, sinon que le peuple s'est bien rc- 

s-eillé, du moins qu'il secoue sa torpeur ; M 

n'y voit pas encore très clair, mais il ouvre 

l'œil, s'aperçoit qu'on dilapide et comprend 

que les .charlatans exploitent sa crédulité et 

que les loups mangent son troupeau. » 

De M. Rouanet dans l'Humanité : 

« Les représentants sincères du parti radical 

doivent éprouver en face du socialisme de- 

bout quelque regret de la .posture- humiliée 

et déconfite que le chef de leur parti leur a 

laite. 

» M. Clemenceau a assuniié là une responsa- 

bilité dont les conséquences pourraient se 

sentir plus tôt qu'il ne .pense. » 

leur f 

Je le,i 

gante 

taire 

101 

LES AUTOMOBILES DES GÉNÉRAUX 

Paris. 12 mai. 

1/3 ministre de la guerre vient de décider 

qu'il ne sera nlus fourni de nouvelles voitu- 

res automobiles aux généraux. 

On achèvera d'user celées qui sont en ser- 

vice actuellement ; dorénavant, un crédit, sera 

alloué aux généraux pour la location des au- 

tomobiles. 

LES MALADES AU RÉGIMENT 

l#a minislir© de la guerre -vient d© décider 

que la mention « non malade », nortée par les 

médecins (militaires sur les -cahiers de visite, 

n'impliquera pas ipso facto à l'avenir une 

san ctien diseiplin aire . 

Il appartiendra au capitaine de faire rester 

le malade non reconnu en observation à l'in- 

firmerie jusqu'à ce qu'il soit nettement .avéré 

qu'il y a maladie, malaise ou simulation. 

Celui-ci arriverait bientôt à Fez. 

Le .pacha de Mequinez et de nombreux no- 

tables de Fez et die Mequinez se rendraient au- 

devant de Moulai Hafid pour le recevoir solen- 

nellement. ... . 

Abd el Az-iz, dans ces conditions, renonce a 

se rendre à Marrakech. 

Cette nouvelle mérite confirmation. 

PETITES NOUVELLES 

Les Mata Intera 

— La flotte américaine arriv 

aoi'it.ù M«Hboume le -3» août, et elle eu 

septembre. 

— Le Journal Officiel publie le oê 

1" juin Sa tinte U'oxéûutlon tte la noux< 

— Le Journal Officiel publie, le déci 

1906 la date d'exécution de la nouvf 

Du 12 mal. 

i Sydney Je ~f} 

lu. 1er juin 

législation 

o. X-3 "x m s i e 

Chef de police compromis 

Kief, 12 mai. 

A la suite de révélations relatives à la cor- 

ruption delà police, le chef de la police secrè- 

te a. été arrêté sous l'inculpation de connn en- 

ce avec des criminels notoires, 

Rouen, 12 mai. 

La grève des dockers du port est.terminée. 

Les ouvriers ont repris le travail aux con- 

ditions proposées par les patrons. 

8S 

Le bureau ses Républiques américaines 

à Washington 

Washington, 12 mai. 

Le président R-oosevelt a posé hier la pre- 

mière pierre de l'édifice où résidera le bureau 

des Rcpu*Uq.ues américaines. 

Ltevant une nombreuse- assemblée composée 

de .représentants de diverses -Républiques, M. 

H-oosev.elt a prononcé un discours dont voici 

tes principaux passages : 

« L'édifice dont nous posons aujourd'hui la 

première pierre symbolise le sentiment de 

plus en plus intense de la solidarité des inté- 

rêts et des aspirations de toutes les nations du 

nouveau monde ; il indique que nous recon- 

naissons le besoin d'unir de plus m plus étroi- 

tement toutes les Républiques de l'hémisphère,, 

occidental par les liens amicaux d'une jus- 

tice, d'une bienveillance, d'un» sympathie, 

et d'une compréhension réciproques. 

» Je remercie d'ahorid le généreux donateur 

'de ce nioiMMnent, M. Camiegie, lîDonume qui a 

si sincèrement lutte -pour la cause de la paix 

parmi les nations, car, tandis que nous avons 

encore beaucoup de chemin à faire avant do 

.pouvoir parler avec quelque, oartitnde du 

jour où-la guerre disparaîtra- de la terre, nous, 

les peuples de l'hémisphère occidental., nous 

"avons beaucoup fait pour assurer une paix 

permanents- entre nous. » 

Après le discours du président, MM. -Root 

et Carnegie, ainsi que l'ambassadeur du Bré- 

sil, ont pris la parole. 

ts • E DECES 

Foin, 

(nouvcai 

2 f r. ; 

francs 

j sainfoin, première coupo 

sa ; deuxième et troisième 

' f r 50 ; paille avoine, de 

me d'orse. »». le tout les 

Bois' à brûler, les £0 kilos, de l 33 à 1 40. 

BOURsToE PARIS 

Lu 11 Mal (Déjiecue tôlêgraphlqus) 

MARCHE EN BA.N'jUB 

Monsieur et Madame Pierre DENIAI! et 

leurs enfants, lo lieutenant Henry DENI AU 

et Madame.Henry. DENIAU ; -Monsieur -et Ma- 

dame Emile"DE-NfAU et leur fille ; la famille 

Emile LACROIX, ont la douleur de faire part 

à leurs'-amSs et- connaissances -de la perte 

cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la per- 

sonne de 

rVfadama Morte nsc-Marie LACROIX 

Ve«ve de Monsieur Léon BEHIAU 

..leur mère, belle-mese, grand'mèro, sœur, tan- 

:te et cousine, décédée le 10 mai 1908, à l'âge 

'de tit ans. 

Et les prient de vouloir bien assister a ses 

obsèques qui auront,lieu te mardi 12 inai 1908, 

à 10 heures' précises"du matin, sur la paroisse 

Saint-Semin. 

On se réunira à la maison mortuaire, rue 

Périgord, 5. 

Les personnes qui, par oubli ou omission, 

n'auraient pas reçu de lettre de faire part,- 

sont -priées de considérer le présent avis com- 

me en tenant lieu. 

MARCHE DE LA VILLEÎTE 


- Amenés, 2,006 ; vendus, 1917, à i eo, t -15, 

Les envoyés de Moulai Hafid 

Berlin, 12 mai. 

Les envoyés de Moulai Hafid n'avaient pu 

être reçus hier après-midi au ministère des 

affaires étrangères, en raison du temps pris 

pour 4a traduction de la lettre par laquelle ils 

demandaient audience. 

Ce n'est que très tard dans l'anxès-midi que 

cette traduction est .parvenue aWministère. 

On déclare à la Wilheîmstrasse que la let- 

tre «tes envoyés de 'Moulai Hafid est assez cour- 

te et ne contient, en dehors des longues îor- 

mnSes orientales, du coramencament et de la 

fin, que l'annonça d'une lettré que Moulai Ha- 

fid adresse à l'empereur d'Allemagne et une 

demande d'audience auprès du chancelier de 

l'empire. 

•te ministre des affaires étrangères répondra 

aux deux notables marocains en les informant 

que s'ils désirent être .reçus par le baron de 

.jLengwert, celui-ci se tiendra, au ministère, à 

leur disposition pour les entendre. 

Corps rapatriés 

Oran, 12 mai. 

Les cercueils contenant les restes -mortels 

des lieutenants Sylvestre et du Boucheron, 

»l» -maréchal des logis Rumeau et des soldats 

Blanchard et Gâche, tués au Maroc, ont été 

eraDarqués sur le paquebot Medjûrdah, à des- 

tination de Port-Vendres. 

Le transfert a donné lieu à une cérémonie à 

laquelle assistaient tous les officiers de la gar- 

nison ; .plusieurs discours ont été prononcés. 

Bagdad i ferait-il défection ? 

Berlin, 12 mai. 

Les journaux enregistrent une dépêche de 

Tanger, 10 mai, à la Société des eâblogranimes 

et selon laquelle Bagdadi se refuse à revenir 

& Rabat pour accompagner Abd el Aziz à Mar- 

rakech, et aurait l'intention de marcher sur 

Fez pour remettre ses -troupes dans les mains 

de Moulai Hafid. 

Amenées, 9S8 ; vendues, 9G7, à 1 

— Amenés, 328 ; vendus, .293, 

vendus, 165i, à 2 20, 2 00, 

53, 1 40, 

à 1 36, 

L'ATTESTAI DE WÎLMBEBT 

Rennes, 12 7» ..... 

465 .. 463 .. 

403 o! 496 .. 

426 7Ê 434 50 

. 428 . 423 .. 

. 442 . 443 .. 

. 435 . 436 .. 

. 448 5t 449 .. 

. 438 . 437 .. 

. 429 2' 430 .. 

421 . 422 .. 

435 7- ) 436 .. 

103 23 

• • . 

585 . 583 .. 

4 2 5 J 431 .. 

. 807 7 5 307 :s 

377 . 

. 847 . 

37!) .. 

. 346 25 

S93 ô J 393 50 

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Tharsls 

Val d'Aran 

May 

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Londres 

Londros (chèques). .. 

Allemagne 

Espagne court! 

Espagne tloug) 

Cuenos-Ayres (or).. 

CHANGH 

420 .. 

92 50 

300 .. 

236 50 

128 50 

289 .. 

157 5C 

167 2! 

81 51 

75 .. 

21.8 ., 

133 ., 

422 .. 

SU 23 

300 .. 

243 50 

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rden , 

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Consolidé anglais 83 .1;2L4 , Italien 

3 % français.,.. 96 I suez 

Baua. ottomane.. 13 .7j8.I EîPto 

COUItS DES PRIMES 

16 65: dont 23 

7.'ir, 1 

103 .T. 

176 112 

100 1,4 

e-ne en .Mer), ,,,„. « 

ateaulin. ^^'aips^ 

S % dont 50 

3 % dont lu 

Extér. dont 50... 

Banq. ottom. d.3 

Rio dont 10. 

.. .. dont 25 

7(0 ..Idont 2 fr. 50.. 

Idont 5 

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96 62' 

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nom de Ooma'ne tie Larrsn'.eî, 

située dans la commune de 

Tourniafeuille et comprenant : 

bâtiments dihabitation et d'ex- 

ploitation, etc., terres laboura- 

bles, prairies, vignes, bols et 

autres natures dé soi, avec tai- 

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Contenance approximative : 

116 hectares. 

Mise à .prix, ci.. 20.000 fr. 

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SABAT1É, avoué, signé. 

Etude de M" BEPMALE, avouA 

à Toulouse, rue du Sénéclialj" 

n» 10. 

ASSISTANCE jfj(MIAii!E 

du 6 janvier 1908 

EKTRAIT 

prescrit par l'article 872 du Co4* 

de procédure civile 

Suivant jugement de défaut; 

rendu par le tribunal civil da 

.première instance do Toulouse,; 

neuf mai mil neuf cent liait, 

la dame Jeanne-Marie-Ytetorini 

Mire, sans profession, épousa 

de Monsieur Jean-Paui Pu- 

gens, .pharmacien, avec lequel 

elle demeure à Toulouse, rua . 

Rivais, G, a été déclarée sapa* 

rée de biens d'avec son mari. 

Fait et dressé à Toulouse, H 

11 niai 1908, par l'avoué sousJ 

signé. BEPMALE, avoué, siignêj 

pour grandes compa- 

gnies assurances 

acoicâents, incendie, vie, de 

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HEURE des DEPARTS et ARRIVEES à TOULOUSE des TRAINS du MIDI, D'ORLEANS et du SUD-OUEST — Service du 15 Octobre 1907 

LIGNE DE PARIS-CAPDENAC-BRIVE 

DÉPARTS : ARRIVÉES : 

Mat. (express). 12 25 Matin (exp.)... 12 23 

Matin (orna.).. 5 4 Matin (rap.).... 8 43 

Matin (exp.).... 6 47 Mat. (omn.).... 9 4? 

Matin (omn.).. 7 15 Matin (exp.).... 10 58 

Mat. (omn.).. 9 18 Soir (omn.) 3 46 

Soir (express).. 12 46 Soir (Tesson.). 6 10 

Mat. (Tesson.), 


Boir [omn.)... 

3 48 

6 42 

Soir (omn.) 8 34 

Soir (Lexos).... 10 31 

CAHORS ET PARIS 

Matin (expr.).. 6 5 

Matin (expr.).. 8 38 

Soir (direct)... 12 13 

Soir (direct)... 7 51 

Soir (expr.).... 10 49 

5 45 

9 16 

1 »» 

TOULOUSE 

Matin (omn.).. 

Mat. (Cahors) 


Soir (expr.) 2 43 

Soir (Brive).... 3 18 

Soir (expr.).... 8 45 

«oir (rap.) 11 37 

CASTRES PAR SAINT-SULPICE 

Matin (exp.).... 5 4] Matin (expr.)... 12 23 

Matin (omn.).. 7 15 Matin (omn.).. 9 47 

lâoir (omn.) 3 46 

DÉPARTS : 

Mat. (Lavaur). 

Soir (expr.) 

Soir (omn.)..... 

Matin (rap.)... 


Matin (omn.). 




Soir (Agen).... 


Soir (Agen)... 




ARRIVEES 

9 18 Soir (omn.). 


6 42 

34 

3 59' 

5 45 

9 16 

1 »)) 

1 18 

2 43 

3 18 

510 

5 45 

8 45 

11 37, 

11 58 

MaHg fepr.). 3 31 

MatftJ (Mont.) 6 5 

Matin (mixte). 8 11 

Matin (Mont.) 8 38 

Soir (expr.).... 12 13 

Soir (omn.)... 1 42 

Soir (expr.).... 4 46 

Soir (Mont.)... 7 51 

Soir (omn.).... 9 53 

Soir (rap.) 10 29 

Soir (Mont.)... 10 49 

Soir 

Scir 

DEPARTS : 

(omn.)... 

(omn.)... 

40 | 

23! 

ARRIVEES 

Soir (omn.).. 

MIREPOIX ET LAVELANET, PAR BRAM 

10 5 

LIGNE DE CETTE 

Matin 

Matin 

Matin 

(expr.)'. 

(omn..). 

(expr.). 

LIGNE DE BORDEAUX 

LIGNE DE FOIX-AX 

Matin (omn.). 

Matin (Foix) .. 

Matin (omn.). 

4 50 

9 10 

9 54 

Matin (Taras.) 8 47 

Soir (omn.).... 12 33 

Soir (omn.).... 4 27 

i Soir (expr.)... 8 23 

Matin (omn.). 




Soir (Carcas.) 

Soir (rap.) 

Soir (rap.) 

Soir (messag.) 11 34 

5 45 

6 41 

9.27 

10 1 


2 24 

5 5 

6 42 

10 29 

11 2 

Matin (rap.)... 3 47 

Matin (mixte) 8 26 

Mâtin (expr.). 8 56§ 

Matin (omn.)., 11 46 

Soir (expr.).... 12 37 

Soir (omn.)....- 3 5 

Soir (expr.).... 4 53 

Soir (Castein.) 6 34 

Soir (expr.).... 7 46 

Soir (omn.)..., 9 31 

Soir (rap.) 11 22 

CASTRES ET CARMAUX p p CASTELÎiAUDARS 

Mat. (Castrer). 

Mat, (Garm.). 

Soir (Rodes)... 12 45 

Soir (Carm.)... 5 5 

Soir (Castres). 6 42 

rasa 

3 45 Soir (omn.) 8 28 

6,4l| Soir (express). 12 37 

Soir (omn.) S 5 

Soir (expr.).... 7 46 

Soir (express). 11 22 

DEPARTS 

Matin (omn.)., 6 41 


Soir (express), û 5 

ARRIVEES i 

Matin (Lavel.) 

Mat. (Mirep.).. 

Soir (express). 


8 26 

11 46 

4 53 

7 46 

PERPIGNAN ET FRONTIERE (Espagne) 

Mat. (express). 3 45 

Matin (omn.).. 6 41 


Soir (express). 12 45 Soir (omn.) 3 5 

Soir (express). 5 5 Soir (express). 7 46 

Scir (rapide)... 11 2 i Soir (express). 11 22 

LIGNE DE LUCHON 

DÉPARTS .' 

Matin (omn.). 

Matin (omn.). 

Soir (omn,)... 

6 »>' 

9 17 

2 31 

ARRIVEES 

Matin (expr.) 

Soir (omn.).. 

Soir (omn.).. 

11 59 


8 1 

TOULOUSE-SAINT-GIRONS 

Mat. (rapide).. 3 47 



LIGNE DE BAYONNE 

Matin (exp.).. 

Matin (omn.). 

Matin (omn.). 


Soir (Pau) 

Soir (Montr.).. 


6 »» 

9 17 

1 10* 

2 31 

6 5 

Mat. (Montr.) 

Matin (Pau).. 


Soir (expr.').... 



8 4 

11 59 


4 42 

8 1 

10 27 

Matin (omn.). 

Matin (omn.). 

Soir (omn,).... 


6 »» 

9 17 

2 31 

6 5 

Matin (omn.). 




LIGNE D'AUCH 

Matin (Mat.).. 

Matin (St-C). 


Matin (St-C.).. 


Soir (St-C.)..« 

Soir (Mat.) 

Scir (St-C.) 

6 15; 

6 41 

8 35 

9 32 

1 10 

1 40 

5 11 

5 Sî 

Matin (St-C.)'. 



Soir (Mat.) 


Soir (Mat, ... 

Soir (St-C.) 

Scir (Mat.) 

8 4 

11 59 

4 42 

8 1 

7 54 

8 15 



6 20 

6 46 

y 13 

8 33 

Matin 

Mat. (Ste-Foy). 

Matin , 


Soir 


5 51 


10 5 

1 4 

5 7 

6 32 

Mat. (Ste-Foy). 

Matin 


Soir 


Soir 

TOULOUSE A CADOURk 

DÉPARTS : ARRIVÉES 

Matin « 6 10! Matin 8 28! 

Matin 9 36 i Soir 11$ 

Soir 5 40 i Soir 7 58) 

TOULOUSE A BOULOGNE-SUR-GESSE , 

7 S| 

12 I 

2 2o\ 

6 % 

8 m 

Georges 

TROISIÈME PARTIE 

LA MALEDICTION 

So l'eiiclro à Follainville, se lier avec 

les serviteurs du château, obtenir d'eux 

le nom do M. Raphaël Thurner, le direc- 

teur du Nouveau-Théâtre de Vienne, tout 

cela, jeu d'enfant pour un policier de 

ceLta valeur. 

Tout en interrogeant adroitement un 

janeiinie-r de Follainville, il avait acquiiî 

ïa certitude que le jeune homme qui s'é- 

tait dévoué pour en arrivera faire évader 

la baronne Cazérès du Tombeau des Fa- 

milles en compagnie de Mlle Etiennetto 

de Roquovère n'était autre qu'Alexis 

Monfhcray, alias le prince Livachoff, le 

'«ou'sm dépossédé du cointei Wladimir 

Falouthie. 

Il y avait là, pour un bandit d'exécu- 

Uoai comiuo Andréa, une tentation bien 

forte. 

! Se rapprocher d'Alexis Mointhcray, I 

avenir même jusqu'à lui, et le fuirai 

par 

passer de vie à trépas -au moyen d'un 

toxique quelconque. 

Oui, certes ! C'était tentant, mais, en 

fin de compte, en agissant ainsi, on 

jouajj, gros. On ne sait pais, la justice et 

la police sont si bizarres ! St la chance, 

donc ! Il ne faut- qu'un coup de maladres- 

se pour être pris. 

Ma, foi non ! Il ne risquerait certaine- 

ment ni sa vie, ni même sa liberté pour 

supprimer le dangereux Alexis. 

Il se bornerait à revenir trouver Wla- 

dimir Paloutine et à lui rendre compte 

de sa mission. 

Pour lui, dès l'abord, son opinion était 

faite. C'était un vieux corsaire qui ho 

s'embrouillait pas dans les feux de file, 

et promptement il était parvenu à remet- f 

tre la man sur la soie d'Ariane qui de- ! 

vait le conduire à la vérité. 

Elia Balbi et Renée de Moranges, la 

comtesse de Palcutine n'étaient qu'une 

seule et même personne. 

, A sa rentrée à Paris, conseil de guerre 

avait été tenu entre Wladimir, Sophie 

Masser et l'intelligent détective. 

Du premier coup, Sophie Mosser avait 

été de l'avis du baron Cazérès, non 

qu'elle crût à la justesse de ses investiga- 

tions, mais on connaît les péremptoiros 

raisons qui devaient lui faire désirer de 

se rendre à Vienne. 

Wladimir doutait. 

Au point de bestial abrutissement au- 

quel, si promptement, il dégringolait, il 

ne désirait point quitter Paris. 

Là, en toute quiétude et sans comptât", 

il gaspillait l'argent que Rurick Hertzen 

lui expédiait à mains pleines. 

L'opinion d'Andréa, prévalut. 

D'ailleurs, avec sa complaisance, ha- 

bituelle, pourvu qu'elle fût grassement 

payée, il ne demandait qu'à marcher. 

A Vienne, il rencontrerait, il le savait 

bien, de la bière parfaite, des vins ex- 

quis et une partie... animée dans les cer- 

cles, où il ne manquerait certainement 

pas d'être parfaitement accueilli, grâce a 

ses relations parisiennes. 

Du reste, il n'eut pas le temps de se 

livrer à une fête excessive. Il n'était pas 

arrivé depuis trois jouis à Vienne, en 

compagnie de Sophie Mosser, que Wla- 

dimir recevait Un laconique télégramme 

ainsi conçu : 

« Pas d'erreur. C'est elle. Venez ! » 

Aussitôt les trois misérables dressèrent 

leurs batteries. 

La vie de Renée, ou plutôt d'Elia Bal- 

bi, se passait au grand jour, avec une ré- 

gularité chronométrique. 

Elle répétait parfois, dans le jour, à 

son théâtre. Le soir venu, lorsqu'elle 

chantait, après la représentation, son 

coupé l'attendait ainsi que nous l'avons 

vu, et la reconduisait directement chez 

sa mère qui, nous l'avons- vu aussi, l'at- 

tendait toujours avec anxiété. 

Là, frugalement, elle soupait en com- 

pagnie de Victorienne Montvillo et sou- 

vent de Raoul de Roisdéant, et c'est ainsi 

que se terminait sa journée. 

Sophie Mosser, avec sa froide perfidie, 

combina le plan infernal du piège infâ- 

me dans lequel la malheureuse Renée de- 

vait tomber sans défiance. 

Andréa Cazérès, sous un nom d'em- 

prunt, avait eu le soin de se lier avec 

Onésime Lampin. 

Par celui-ci, qui le savait de Victo- 

rienne Moutvillc, il était tenu au courant 

des faits et gestes d'Elia Balbi. - 

C'est ainsi qu'il avait appris la date 

précise de l'arrivée ù Vicime d'Alexis 

Mointhcray. 

11 fallait se hâter. 

Wladimir s'était procuré un coupé 

aussi simple que celui de Konée. Sous » 

l'ondée d'une nuit d'orage, la jeune fem- 

me ne devait pas faire attention à la voi- 

ture. 

Précipitamment, elle était montée. 

La portière à panneaux pleins s'était 

refermée SUT elle, et défaillante de 

frayeur et d'angoisse, elle avait entendu 

la voix aigre et haineuse de Sophie Mos- 

ser lui dire avec une ironie mordante : 

— Excellence ! Si vous le coulez bien, 

je vais vous reconduire auprès de votre 

mari . 

Et l'infâme créature avait ajouté, après 

un léger silence : 

— Il est très malheureux, M. le comte! 

Il ne peut s'habituer à l'absence de Mme 

la comtesse ! 

Prise !... aux mains de ses ennemis j,* 

do ses bourreaux !... 

A ces monstres, elle était livrée sans 

défense. 

Crier !... appeler au secours !... 

Efforts perdus ! P&fagé faisait fureur. 

Et sa laible voix se serait perdue étouf- 

fée dans cotte caisse dont les vitres 

avaient été remplacées par des panneaux 

de bois plein. 

Sophie s'était tue, quant à Renée, elle 

n'essayait même pas de se défendre ; dèa 

le premier abord, elle en avait reconnu 

la toute impossibilité. 

Le cheval du coupé avait pria une 

grande allure, et bientôt la prisonnière 

dut reconnaître qu'elle sortait de la ville, 

car son cachot roulant franchissait à di- 

verses reprises plusie.urs grandes portes. 

De là, on gagnait la pleine campagne, 

adora que l'orage allait s'éloignant et 

s amoindrissant. 

En nuit noire, la voiture s'arrêtait dans 

un endroit complèt-cmieint désert et So- 

phie disait â la comtesse : 

allons changer de voiture, ce sera plus 

commode pour vous. 

En effet, Renée quittait l'étroit coupé 

pour une vaste berline et celle-ci, attelée 

de deux vigoureux postiers partait au 

grand galop. 

A petites journées, commençait alors 

un grand voyage. Jamais on ne s'arrêtait 

dams, un village, mais dans les bois, en 

raso campagne. Des provisions étaient 

apportées par un domestique à Sophie 

Mosser, et elle les mettait à la disposition 

de la jeune femme, en accompagnant son 

service de toutes les marques d'une hyp> 

cri te déférence. 

Renée s'était laissée aller au plus som- 

bre désespoir. 

N'avait-elle pas tout perdu ? N'avuit- 

elle pas conscience qu'elle marchait dé- 

sormais au-devant de la plus horrible 

; des morts ? 

A quoi bon so défendre maintenant ? 

A quoi bon esayer toute lutte inutile ? 

A l'avance n'cstêlle pas vaincue 7 

Par instants,une horrible fraymr --'em- 

parait d'elle. 

Allait-elle redevenir folle ? Telle 

la question qui, impitoyablemen 

j dressait devant elle, alors qu'elle s 

I sa malheureuse tête éclater sou 

de la plus effroyable des angois -os. 

I Sophie Mosser lui adressait peu la pi- 

i clc, mais avec une persistante aîtentiivn 

, de panthère guettant sa proie, elle le 

i 'lit pas de vue lo plus petit de s/3 

j mouvements. 

(iombien do temps avait duré ce si p» 

i |>lïoe 7 Durant combien do jours avcit- 

j eMe .subi celte incarnation roulante Y 

Tout ce dont maintenant elle se sou re- 

liait, c'est qu'unv nuit la berline s'était 

Mosser cérémonieusement la 

avait été conduite aux appa 

lui étaient destinés. 

Oh ! cette fois, on n'avait 

la faute de la ^ 

bliette, une v 

C'était mie 

etiaiï 

ent, se 

i sentait 

le poio a 

reléguer 

cille tour, 

grande ' 

mine à 

eure. 

La comtessie Paloutino eti 

l'état de chancelante santé 

constants ménagements. Et ti 

Cette chambre aux murs 

lourdes teintures qui 

étouffer ses sanglot; 

chambre serait son 

dernier jour de sa y 

Le docteur Titus r 

même qui avait si 

rv.„v/.

12 mai 1908 - Bibliothèque de Toulouse

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