10 Mai 1909 - Bibliothèque de Toulouse

I 

I 

LE NUMÉRO 5CENTIMES 

Organe quotidien de S>ôfeis.sse Sociale et Religieuse 

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 THES 

HAUTE-GARONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES 

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Edition du matin spéciale a Toulouse 

ANNONCES (4. pajtç . 

RÉCLAMES — 

RÉCLAMES ie dur ». 

—Q— Bandits précoces. 

Il n'y a plus d'enfante ! La nuit dernière-, un 

cambriotoge était commis à Cherbourg dans 

un immeuble appartenant à la baronne d'iis- 

piiîose. On arrêta les voleurs. La bande était 

composée de gamins dont le plus âgé a neu.{ 

ans ! Voilà qui promet. 

—©— La. santé du lieutenant d>e Lasnatze?!*;. 

Le lieutenant Jacques de Lamarzerle, dont 

nous avons raconté le grave accident, est 

-maintenant considéré comme bore de danger 

par les médecins qui le soignent,. 

Ainsi . que noue l'avions laissé prévoir, la 

guérison, toutefois, sera longue. 

Ces bonnes nouvelles réjouiront les amis de 

la famille de LamaTzelle en lies rassurant sur 

la santé, du jeune et brillant officier, 

—4à— Mort d'un oublié. 

On n'a certainement pas perdu le souvenir 

dos exploits de ce garde-chasse septuagénaire. 

François Roy. qui, à Usseau, en mal 1905, tint 

eu échec pendant olus d'une semaine, dans sa 

demeure transformée en forteresse, gendar- 

mes, soldats et autorités. 

Les choses durèrent plus de huit jours. Au- 

tour du. fort d'Uaseau on concentra Mes trou- 

pes dont un général prit le commandement. 

Enfin, Je 14 mai, on fit sauter la maison. Fran- 

çois Roy s'était enfui. Il fut capturé par les 

habitants qui, furieux et féroces, le massacrè- 

rent à demi et l'auraient achevé sans l'inter- 

vention des officiers et des soldats. 

Le vieillard comparut devant, les assises et 

fut condamné à mort. Le président de la- Ré- 

publique commua ea peine et, depuis, Fran- 

çois Roy avait été incarcéré comme réolusion- 

nai.re à la maison centrale de Melon. 

Il vient d'y mourir, âgé de 74 ans. 

Singulière Amnésie 

M. Camille Peiletan, dans la Dépêche, 

propose l'exemple de l'Angleterre à la 

France ; les droits de stiiccession vont être 

éilevés 'dans le Royaume-Uni en vue des dé- 

penses que réclament la marine et les lois 

sociales. 

« Les droits de legs et de succession, écrit 

M. Peiletan, vont être élevés de 3 à S pour 

cent pour les frères, les sœurs et leurs en- 

fants; et à 10 pour cent pour les parents 

plus éloignés. » 

Et il demande qu'on en fasse autant chez 

nous. 

M. Peiletan ignore donc que les Anglais 

ont devant eux une marge que nous avons, 

hélas ! depuis longtemps effacée ? 

Chez nous les successions — grâce à l'im- 

pôt progressif — sont Imposées entre frère 

et sœur de "8 fix 50 à 12 fr. pouv cent, sui- 

vant l'importance de la succession. 

Entre oncles, tantes et neveux et nièces; 

l'impôt est dè 10 fr. à 13 fr. 50 pour cent ; 

entre parents aii-delà du 6e degré et entre 

étrangers, de 16 fr. à 18 fr. 50 pour cent. 

Cela touche à l'expropriation ; les impôts 

sont si lourds en France que, non seulement 

les améliorations, mais même l'entretien 

de notre état social deviennent impossibles. 

M. Peiletan est atteint d'une singuUëre 

amnésie. Il oublie les lois qu'il vote et les 

charges dont il a écrasé les contribuables. 

Et voilà les hommes d'Etat auxquels est 

confiée la chose publique ! 

our le Jour 

Un des départements les plus Mo carets do 

France, du moins si on en juge par sa repré- 

sentation politique, est sans contredit celui de 

l'Yonne. 

Or, sur six députés dont il est gratifié, trois 

sont millionnaires ; le quatrième est pourvu 

de tant de places qu'il se fait cinquante mille 

livres de rente. 

En outre, un siège, celui d'Avallon, est va 

cant ; il y sera pourvu aujourd'hui. 

Lo candidat le plus avancé est M. Albert 

Gai lot, ancien député et millionnaire comme 

ses trois collègues. 

Au cours d'une récente réunion, un élec 

teur lui a posé cotte question : 

— N'êtês-vous pas millionnaire comme MM. 

Hibière, Mi 11 taux et Javal ? 

' A quoi M. Gaillot a répondu : 

— Peut être... Mais, si i*' suis millionnaire 

c'est que je le suis devenu par mou travail 

personnel. - - 

UH autre électeur a répliqué : 

_~ Eu vOiViaiu des livret, do messe... 

PIEUVRE 

Pour extraordinaire qu'au premier abord 

il puisée sembler, l'incident n'a pas été dé- 

menti, qui a fait le tour de la presse, et au- 

quel se serait trouvé mêlée la personnalité 

de M. Maujan, sous-secrétaire d'Etat au mi- 

nistère de l'intérieur. 

Un monsieur se présente aux Tuileries, à 

l'Exposition des Cent portraits de femmes, 

organisée,comme onsait, au profit des veu- 

ves et orphelins de marins naufragés, et, 

passant en dehors des tourniquets, l'impor- 

tant visiteur pénètre d'autorité dans la salle 

d'exposition. 

Un gardien court après lui, le rattrape et 

lui réclame ses quarante sous. 

— Quarante sous ? Vous ne me connaissez" 

pas ! Je ne paie pas, moi, je ne paie nulle 

part... 

- Pourtant, monsieur, tout le monde 

paie ici ; il s'agit d'une œuvre dé bienfai- 

sance... 

- Tout le montde.peut-être, mais pas moi; 

vous ne me connaissez pas, vous dis-je : Je 

suis le sous-secrétaire d'Etat du ministère 

de l'intérieur, je suis le sénateur Maujan. 

Les témoins de cette petite scène avaient 

cru, d'abord, à la supercherie d'un mauvais 

plaisant ; mais non ! il apparaîtrait mainte- 

nant que ce fut bien M. Maujan, en peirson- 

he, M. Maujan qui ne plaisantait pas... 

S'il existe, en effet, un principe cher à 

notre démocratie, un principe qui régit ja- 

lousement notre république égalitaire, c'est 

ce principe absolu d'après lequel un parle- 

mentaire, et, à plus forte raison, un sous- 

secrétaire d'Etat, a tous les privilèges, tous 

les droits, et, plus particulièrement, le droit 

à la gratuité, — le droit de violer toutes les 

consignes, de franchir toutes les portée, 

avec ce simple Sésame, sans jamais mon- 

trer d'autre monnaie que la médaille légis- 

lative. 

A quoi cela servirai t-fl d'être un élu du 

peuple, si l'on devait toujours payer com- 

me le peuple, précisément, connue le com- 

mun des mortels ? 

Et le parlementaire ne se contente pas de 

réclamer, à titre gratuit, ce que ses élec- 

teurs n'obtiendraient qu'en payant ; il lui 

faut également ce que les autres n'obtien- 

draient pas, même en payant ; sa devis© 

n'est pas seulement : « Mieux et meilleur 

marché !» ; sa devise, la véritable devise 

parlementaire, c'est : 

- Tout, et pour rien, !... 

Voyez ces messieurs en voyage, — et je 

ne parle pas d'un déplacement officiel, mais 

quand ils voyagent comme vous ou moi 

pour leurs affaires, pour leur plaisir, quand 

ils vont embrasser leur famille, ou qu'ils 

reviennent des bains de, mer... 

Le rapide ne s'arrête pas à cette station { 

Aujourd'hui, il s'arrêtera. 

Il n'y a pas de place dans le train ? 

On en trouvera une ,dût-on accrocher une 

autre voiture... 

Les voyageurs, stupéfaits de l'arrêt im- 

prévu, inquiets du retard, se précipitent 

aux portières : saluez, messieurs les voya- 

Beurs, vous ne connaissez pas votre bon- 

heur ; vous allez voyager de compagnie 

avec un membre du Parlement... 

On se demande quelquefois à quoi ser- 

vent les commissaires de surveillance ad- 

ministrative qui se tiennent dans les gares, 

tas gendarmes qui regardent passer les 

trains ? 

On croit qu'ils sont là pour cueillir sur le 

qua: les malfaiteurs, les anarchistes ? 

QueiUe erreur !... 

Le commissaire de surveillance admi- 

nistrative a pour mission essentielle d'ap- 

pliquer la plaque « Réservé » sur le com- 

partiiiii'ent qu'aura daigné choisir M. le sé- 

nateur, M. le député de la circonscription. 

Et te gendarme portera les bagages... 

Cependant, dans les autres comparti- 

ments, les autres voyageurs s'empilent et se 

bousculent, — les voyageurs vulgaires qui 

ont payé leur place ; mais cette pensée doit 

les réconforter qu'à côté il y A un parlemen- 

taire qui prend ses aises, et, commodément 

instail'lé, s'allonge, se vautre et se prélasse... 

Réservé : — qu'il puisse fumer tranquille- 

ment son cigare de .sénateur, justement, ou 

de député ; — réservé : — laissons dormir 

en paix celui qui porte en lui les destinées 

de la France !... 

Et c'est le symbole exact des mœurs poli- 

tiques actuelles, tous ces gens qui permet- 

tent ainsi bénévolement qu'on les brime et 

qu'on les opprime, et qui ne se révoltent 

pas, et qui trouvent tout naturel, je sup- 

pose, de ne point fermer l'œil de la nuit, 

pourvu qu'ils soient bercés, du moins, par 

la, délicieuse musique d'un roaifleiment par- 

lementaire !... 

Mais ce symbole est, en même temps, une 

explication, l'explication de nos mœurs po- 

litiques elles-mêmes. 

J'ai dit que la devise du parleimentaire 

était : « Tout pour lui, — et pour rien ! » 

Pour rien, entendons-nous, pour rien qui 

sortît de sa poche... 

Mais le parlementaire s'ingéniera préci- 

sément à multiplier les occasions et les 

moyens, par quoi, sans rien sortir de sa po- 

che, en effet, il pourra reconnaître et justi- 

fier, en apparence, les faveurs dont il s'ar- 

roge le 'bénéfice léonin... 

Le mot n'est-il pas célèbre que l'on a prêté 

à ce député qui, sur le point d'envoyer cher- 

cher des cigares, pour les offrir à un élec- 

teur, soudain se ravise : 

— J'aime mieux ! dit ce parlementaire sa- 

gaiee, lui faire . donner un bureau de 

tabac !... » 

Au juste, le favoritisme, plaie du régime, 

n'est qu'une forme, au début, de l'orgueil 

inouï des parlementaires, non moins que 

de leurs appétits démesurés. 

C'est parce qu'ils voulaient s'assurer tous 

les droits, jouir de toutes les prérogatives, 

abuser de tous les privilèges, qu'ils ont pré- 

tendu à étendre partout leur action et leur 

contrôle, que partout ils ont exigé que l'on 

plaçât des clients à eux, de leurs créatures, 

qui, non seulement, n'auraient rien à leur 

refuser, mais qui, lorsqu'ils se présente- 

raient quelque part, provoqueraient le 

« mouvement sympathique », feraient en- 

tendre le « petit murmure flatteur », pro- 

pres à gonfler d'aise leur personnalité en- 

combrante et vide : 

« — Oh ! oh ! c'est un parlementaire, !... » 

Parmi ces gens qui leur devraient leur si- 

tuation, les parlementaires ont voulu s'é- 

lancer, au milieu d'un respect craintif, 

d'un© déférence servile ; — et il a bien fallu 

que le gendarme portât la valise, quand il 

avait (femme et enfant et qu'il comptait pas- 

ser brigadier. 

Car le favoritisme comporte un envers 

naturef: la délation, les basses vengeances, 

les mille tracasseries odieuses ou mesquines 

dont le parlementaire excelle à poursuivre 

ceux qu'il ne « favorise » pas. 

Et, en même temps qu'ils multipliaient les 

occasions et les moyens de favoriser la ser- 

vilité à leur profit, les parlementaires mul- 

tipliaient les occasions et les moyens de 

châtier l'indépeindance ou simplement la 

justice exercées parfois contre eux, toujours 

malgré eux ; ils multipliaient les occasions 

et les moyens d'« embêter » les gens qui, 

sans même être leurs adversaires, se refu- 

saient simplement à se faire leurs cotniplai- 

eants. .. 

— Ah ! vous m'opposez votre consigne' ; 

vous ne voulez pas que je passe ; vous con- 

testez mon droit à jouir de tous les droite 

et de tous les passe-droits !... C'est bon ! 

Vous aurez de mes nouvelles !... Vous ap- 

prendrez à qui vous avez à faire /... Vous 

verrez de quel bois je me chauffe !... 

Admirables formules sur lesquelles le par- 

lementarisme établissait ses bases de jus- 

tice, de liberté et d'égalité !... 

Mais tout a une fin ; il axrive un moment 

où les gens se lassent d'être traités comme 

des esclaves, où, gavés, les esclaves eux-mê- 

mes se reibeilent. 

Il y a des signes avant-coureurs ; que les 

parlementaires jouissent de leur reste, et se 

hâtent :ril faut déjà une mentalité singu- 

lière pour songer à se vanter d'être parle- 

mentaire ; mais le jour est peut-être proche 

où il y aura pis que de l'inconscience, où il 

y aura presque de l'imprudence dans cette 

étrange et scandaleuse vanité. 

F.-N. 

Nicolas II, le pendeur de toutes les Rus- 

sies. Notez que les nihilistes et terroristes, 

précédemment exécutés en Russie, s'étaient 

tous rendus coupables de crimes de droit 

commun : vols à main armée, assassinats, 

incendies, etc. Les pendus de Constantino- 

ple, au contraire, n'avaient commis que des 

crimes ou délits politiques et avaient pu 

croire loyalement que leur devoir é£rit de 

rester, jusqu'à la fin, fidèles au sunan lé- 

gitime et de combattre les ennemis du re- 

présentant du Prophète. 

Sur les méfaits des Jeunes-Turcs nos 

journaux ea juives s'efforcent de faire le 

silence. C'est à peine si une dépêche dis- 

crète, perdue au miPeu d'un fatras d'infor- 

mations diffuses, vient apprendre aux lec- 

teurs habituels de ces journaux qu'en Tur- 

quie les arrestations de réactionnaires et de 

soldais fugitifs ayant pris part aux événe- 

ments du là avril continuent. 

Pas un mot des jugements, expédiés en 

quelques secondes par des cours martiales 

qui semblent jalouses d'acquérir la san- 

glante renommée de nos tribunaux révolu- 

tionnaires d'antan. Pas un mot non plus 

des exécutions. C'est par des correspondan- 

ces particulières que nous sont donnés des 

détails comme celui-ci : « Le matin du o 

ma : , après l'exécution qui avait eu lieu de- 

vant la mosquée de Bajazet, un grand nom- 

bre de prisonniers ont été conduits sur la 

place, entre deux rangées de soldats baïon- 

nette au canon, et on leur a ordonné de 

tourner trois fois la tète vers les pendus. 

Ces prisonniers seront exécutés demain. » 

Quel raffinement de cruauté barbare et 

combien les flétrisseurs des exécutions de 

nihilistes russes pourraient justement ici 

donner libre cours à leur indignation ! 

Nous savions déjà que le gouvernement 

Jeune-Turc était d'origine entièrement ma- 

çonnique et qu'il avait été largement sub- 

ventionné par les colonies juives de Salo- 

nique et de Constantinople. Les Juifs de 

Turquie comptent bien, en effet, à la fa- 

veur du nouveau régime, monter de fruc- 

tueuses affaires, dépouiller impunément 

chrétiens et musulmans et s'enrichir aux 

dépens du pays, comme l'ont fait en France 

leurs congénères. 

. En multipliant les assassinats et les spo- 

liations, les Jeunes-Turcs demeurent fidè- 

les à la tradition maçonnique et nous con- 

cevons fort bien que toutes les sympathies 

de nos francs-maçons et de nos Juifs leur 

soient acquises. La presse indépendante en 

a d'autant plus le devoir de flétrir les pro- 

cédés des nouveaux maîtres de la Turquie 

et d'éclairer à leur égard l'opinion publi- 

que française. 

Le nouveau sultan Mahomet V, qui de- 

meure un usurpateur aux yeux d'une 

grande partie des populations de l'empire, 

n'est guère qu'un paravent commode der- 

rière lequel se dissimulent et agissent les 

membres du Comité Union et Progrès. Et 

peut-être les patriotes turcs auront-ils sujet 

de regretter amèrement la déchéance 

d'Abdul-Hamid, dont l'habileté diplomati- 

que avait su maintenir, au milieu des con- 

voitises européennes, l'existence de l'em- 

pire ottoman. 

On dira qu'Abdul-Hamid encourageait 

et peut-être fomentait, en Asie-Mineure, 

les massacres de 'Chrétiens. D'accord, mais 

il ne samihle pas que, depuis leur avènement 

au pouvoir, les Jeunes-Turcs aient beau- 

coup fait pour arrêter ces massacres. 

VIEILLES CHOSES 

vqme 

Des télégrammes quotidiens de Constanti- 

nople nous annoncent qu'aux fusillades ont 

succédé là-bas les pendaisons. Chaque ma- 

tin un certain nombre de cadavres se ba- 

lancent aux gibets établis sur le pont de 

Galata, sur la place Bayadiz ou sur la pla- 

ce Sainte-Sophie, en face delà Chambre des 

députés. Des exécutions analogues ont lieu 

dans les provinces, à Andrinople, Saloni- 

que, Monastir. Elles ont commencé même 

en Asie, où les Jeunes-Turcs sont maîtres 

de toute la région côtière. Le crime des 

victimes est d'avoir contribué ou d'être 

soupçonnées d'avoir contribué au mouve- 

ment réactionnaire du 13 avril dernier. La 

plupart sont des soldats de la garnison de 

Constantinople, des fonctionnaires ou des 

domestiques du palais impérial, quelques 

étudiants ecclésiastiques et des journalis- 

tes du parti Vieux-Turc. Il va sans dire 

que tous les journaux hostiles aux vain- 

queurs ont été supprimés et. que leurs ré- 

iafl i-;'urs ont dû fuir pour mettre leur vie 

an sûreté. 

On trouverait difficilement un plus éton- 

nant assemblage de souvenirs des temps 

passés, et qui soit plus émouvant et parle 

davantage à l'imagination, que cette expo- 

sition de costumes anciens que l'on vient 

d'organiser à Paris, au musée des Arts dé- 

coratifs. 

Le comité de la Société de l'Histoire du 

Costume, composé de MM. Maurice Leloir. 

Edouard Détaille, Maurice Maindron, Louis 

Valet, Leroy-Dupré , Manceau-Duchemin, 

Maurice de Cossé-Brissac, s'est adressé 

aux collectionneurs et, en grand nombre, 

ils ont répondu à son appel. 

Grâce à tous ces concours, grâce à celm 

de l'Etat, grâce à celui du président de l'U- 

nion centrale des Arts décoratifs, M. Geor- 

ges Berger, l'exposition du Costume groupe 

un ensemble considérable de pièces de 

choix, dont les unes sont des souvenirs et 

les autres des documents. Beaucoup ont 

fait l'objet de très curieuses reconstitu- 

tions. 

Voici, par exemple, un grand ca,rrosse et 

une voiture du dix-huitième siècle : non 

seulement on nous montre ces voitures at- 

te:lée6,mais encore, à l'aide de mannequins, 

vêtus avec la plus parfaite exactitude, on 

nous donne l'illusion qu'elles font leur of- 

fice et, pour un peu, nous nous garerions 

pour leur laisser le passage libre, croyant 

entendre claquer le fouet du cocher ou 

celui du postillon. 

Entre tant de curiosités, notre attention 

va d'abord aux pièces que Ton peut appe- 

ler historiques. L'eixposition en contient 

quelques-unes d'un intérêt peu ordinaire 

et dont la vue a de quoi nous 'surprendre. 

Tandis que je regarde une collection de 

selles, l'excellent peintre Louis Vallet, l'or- 

ganisateur de la section des voitures et 

hamachemente, s'approcTie : 

— H Vous n'avez pas l'air, me dit-il, d'at- 

tacher une grande importance à cette selle 

de velours rouge dont les fontes sont re- 

couvertes de peau de tigre. Evidemment, 

elle n'a rien d'extraordinaire. C'est une 

selle quelconque d'officier général. Oui, 

mais cette selle d'officier général a été 

faite pour un civil, M. Thiers, et c'est lui- 

même qui l'a commandée. 

» M. Thiers, qui montait volontiers à 

cheval et qui croyait avoir l'étoffe d'un 

homme de guerre, avait le goût des choses 

militaires jusque dans le choix de la selle. 

» Telle était bien la selle du cheval qu'il 

montait — ainsi qu'on peut s'en assurer 

par le tableau d'Eugène Lami qui est au 

de Versailles — quand il suivait, 

M. Henri Lavedan, qui possède une col- 

lection de costuimos justement célèbres a 

fait aux organisateurs un prêt donl V suc- 

ces sera grand : l'écharpe tricolore de ca- 

iniho pesmoulins en soie et longue de 

2 m. 50 (M. Jules Clarétie en possède une . 

autre) ; une ombrelle de Marie-Louise, 

toute petite, faite de soie Manche brodée 

dor et dont chaque lé porte les initiales 

entrelacées de l'impératrice dans une cou- 

ronne de laurier ; des bas brodés de la 

même souveraine, où, dans le haut, un jour 

donne la marque

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'toulut m prendre possession, il trouva un 

•ombiillard dépouillé de son timon et de ses 

[tentures et rendu ainsi inutilisable. Le euro, 

'Wtiaque'lle corbillard ne devait plus servir 

OU© de catafalque, qu'il constituait un objet 

!Jservaint à l'oxeroice du culte et devant par 

(conséquent n© point sortir de l'église, avait 

retiré le tiimon. Quant aux tentures, il les 

lavait achetées de ses deniers et pensait qu'à 

.Ce titire elles devaient cire considérées comme 

fila propriété. 

Furieux de cette nouvelle déconvenue, le 

maire imagina d'accuser le curé de vol et de 

(porter .plainte contre lui. Aoquittc par le tri- 

bunal id'Oloron, puis par la cour de Pau. le 

.curé vit son cas déféré à la Cour de cassation 

Jpiar le procureur général. 

' 'La chambre oriimineine de la Cour suprême 

fient de rejeter ce (pourvoi, estimant comrme 

ates premiers juges qu'à défaut d'intention 

jAraudulleuse et d'appropriation par l'inculpé 

'Tobjet prétend ûiment volé, il ne pouvait être 

flUestion de délit. 

NOTRE 8V9ARSPIE 

Un raid ûa submersibles 

Chenbourg, 9 mai. 

.Le submersible Triton et le sous-marin Ai- 

fretlù ont quitté samedi la station pour en- 

treprendre le raid Cherbourg-Le Havre et re- 

tour. Ces bâtiments n'ont pas encore effectué 

,4és sorties sur longue distance. 

Un canon immobilisé 

Toulon, 9 mal. 

-.'Ce. cuirassé Carrcot, en réparation dans l'ar- 

Venal depuis de longs mois, a un de ses ca- 

lions de 305 avant immobilisé' depuis quinze 

tours dans des circonstances assez curieuses. 

De canon fut mis en place par la direction 

à© l'artillerie dans la tourelle d'avant et on 

se fit pivoter, puis il fut impossible de le 

ajouvoir. 

C'est à la suite d'une erreur de filetage du 

îût-pivot que cet incident s'est produit et tous 

es efforts tentés jusqu'ici n'ont pas permis de 

•remuer le canon: 

NÎSTRES EN VOYAGE 

M. Picard à Brest 

jjprest, 9 mai. 

r Au cours de son voyage à Brest, M. Picard, 

Ministre de la marine, qui est rentré ce matin 

il Paris, a reçu MM. Charles, secrétaire, et 

Floch, secrétaire adjoint du syndicat de l'ar 

senal, qui lui ont présenté diverses revendra 

lions. M. Gailiaux à Âix-en-Provenoe 

M. Caillaux, ministre des finances, qui avait 

"prononcé hier, au Cercle démocratique de 

ylarseilte, im discours sur l'impôt sur Je re 

venu et sur le syndicalisme, est venu en pro 

foncer deux ou trois autres aujourd'hui £ 

lix, où il est arrivé ce matin, vers 11 heures 

La population, qui se montra récemment si 

flure pour M. Peiletan, son député depuis de 

longues aimées, fit au ministre de l'impôt sur 

te revenu, un accueil plutôt froid. De la gare 

% la sous-préfecture, trajet fort court, on a 

.entendu des propos discordants et des coups 

'Jte sifflets. 

Après un lunch à la sous préfecture, M. 

t.aillaux a reçu les fonctionnaires ; puis il 

.«'est rendu à la mairie. 

marque d'affolement. Nous savons tous qu'il 

n'en est rien. 

Les conseils d'administration de l'A. G. 

des agents, du Syndicat national des sous- 

agents et du Syndicat des ouvriers sont d'ac- 

cord avec tous les militants et avec le comité 

fédéral pour assurer, par une préparation mé- 

thodique, le succès d'un mouvement qui sem- 

ble inéluctable. L'heure est proche où tous 

devront, à Paris comme en province, répondre 

d'une seule voix : Présent ! • 

Une réunion secrète a été tenue dans la 

nuit par le Comité fédéral, en vue des der- 

nières dispositions à prendre. 

A quelle décision s'est-on. ai*rèté ? Aucune 

indiscrétion ne s'étant produite, il serait dif- 

ficile de le dire ; mais nous savons que la dis- 

cussion fut animée et se prolongea fort tard 

dans la nuit. 

La physionomie du central 

Paris, 9 mai. 

L'effervescence est grande au central. On y 

comimente avec colère les mesures de précau- 

tion prises par le gouvernement et par le 

commerce, l'occupation militaire du central 

et les incidents du conseil de discipline. Les 

employés affectent de rire, mais ce rire est 

empreint de colère. L'occupation militaire du 

central les irrite profondément. Plusieurs af- 

fiches manuscrites comme celle-ci ont été ap- 

posées par leurs soins dans les couloirs et au 

fumoir : « Le central télégraphique ainsi que 

les autres grands centres devant être occupés 

militairement, nous invitons nos camarades 

à garder le plus grand sang-froid et à éviter 

soigneusement tout incident afin de ne pas 

nuire à l'action du comité fédéral. » 

Cette note, ainsi que d'autres protestant 

contre les provocations du gouvernement, ont 

été enlevées par ordre de l'administration. 

1E1 

#ÔBT DU mtm PASSE! 

Paris, 9 mai. 

Le général de division en retraite Passerieu 

jet décédé hier matin ;» l'inhumation aura 

Heu à Castelpers (Aveyron). 

Mouvement Diplomatique 

Paris, 9 mai. 

M. Bourgarel, ministre plénipotentiaire de 

ïre classe, chargé d'affaires à Munich, est 

'olacé dans le cadre à la disposition. 

* M. Allize, minis*e plénipotentiaire de Ire 

\lasse à Stockholm, est nommé chargé d'à 'tai- 

ses à Munich. 

M. de France, ministre plénipotentiaire de 

jire classe, sous-directeur du Levant, est nom- 

Smé envoyé extraordinaire et ministre pléni- 

potentiaire à Stockholm. 

M.-Gout, consul général, conseiller commer- 

ïial et financier, est nommé sous-directeur du 

Rêvant. 

M. de Margerie, ministre plénipotentiaire de 

§3 'Classe à Bangkok, est nommé envoyé ex- 

fraonïhialre et ministre ptéaiipotentiaira à 

feékitt. 

ses ijrreves 

Le personnel des paquebots 

Marseille, 9 mai. 

Le personnel du pont de la machine du 

tourner Ut Ville-dc-Tuiiis, à la suite d'une ré- 

clamation concernant le repos hebdomadaire, 

a quitté le bord' au moment du départ. 

L'équipage s'est solidarisé avec le person- 

nel. 

La Villa-de-Twiis, qui devait appareiller 

'.Jiter soir, n'a pu partir. 


A la suite d'une grève des équipages de plu- 

sieurs paquebots de la Compagnie des Messa- 

geries maritimes, déclarée au sujet de l'ap- 

plication du repos hebdomadaire, la Compa- 

gnie avait proposé le 23 avril dernier de sou- 

mettre la question à un arbitre et d'un com- 

mun accord, M. Picard, ministre de la mari- 

ne, avait été choisi. Le ministre ayant refusé 

'te rôle d'arbitre et proposé de renvoyer au 

conseil d'Etat les questions en litige, le con- 

seil d'administration de l'Union syndicale et 

îes délégués des équipages des diverses Com- 

"aagnies de navigation viennent de se réunir 

pour prendre une décision de principe à ce 

eujet. 

Interprétant comme favorable à leur cause 

Je refus du ministre, les délégués ont décidé 

%e persister énergiquement dans leurs reven- 

dications. Us invitent les équipages à s'unir 

fit à s'organiser eu vue d'un mouvement do 

.résistance. ,,. 

Ils décident, enfin, qu'une assemblée gêné 

Taie extraordinaire sera convoquée dans 'e 

plus bref délai possible afin de sanctionner 

ou de rejeter le présent ordre du jour qui a 

'été transmis au préfet des Bouches-flu-Rhône. 

Nantes, 9 mai. 

•En outre des équipages des paquebots Ver- 

miles, Touraine et Navarre,, dont la grève a 

iété annoncée hier, le mouvement s'est étendu 

KU 'personnel du Congo. 

* Marseille, 9 mai 

Le paquebot Ville-de-Tunis, courrier d'O- 

"ran est toujours à quai. L'Incident qui s est 

produit n'est toujoure pas réglé et le person 

Les précautions gouvernementales 

Paris, 9 mai. 

Hier soir, le Jauréouiberrv a appareillé 

pour Marseille ; il est muni des appareils 

pour la télégraphie sans fil destinés à assurer 

les communications en cas de grève postale 

Toulon, 9 mai. 

Un ordre télégraphique est parvenu hier 

soir du ministère de la marine de tenir les 

navires de l'escadre prêts à appareiller au 

premier signal pour s© rendre sur le littoral 

Tous les permissionnaires ont été rappelés, 

et les hommes autorisés à descendre à terre 

ont reçu l'ordre de ne pas quitter Toulon et 

de rentrer à bord ce matin, à la première 

heure. Tous les torpilleurs do la première 

flottille sont également mobilisés dans le mê- 

me but. 

Paris, 9 mai. 

tA la suite d'instructions confidentielles 

émanant du ministère de l'intérieur, les pré- 

fets des départements de Seine-et-Oise, Seine- 

et-Marne, Eure, Eure-et-Loir et départements 

voisins viennent d'arrêter avec leurs sous- 

préfets, les commissaires spéciaux et les of- 

ficiers de gendarmerie une série d© mesu- 

res pour assurer tes transports postaux par 

automobile. 

Lille, 9 mai. 

Par crainte d'un sabotage, on a fait venir 

d'Arras à Lille les télégraphistes militaires 

du 3' génie. Lille deviendrait, du reste, en 

cas de grève, le centre d'une organisation' 

militaire importante. )Des instructions spé- 

ciales sont renfermées dès maintenant dans 

des plis à l'adresse des chefs de corps. Ces 

plis seront envoyés au moment voulu et, s'il 

y a lieu, les postes de la place seraient ren- 

forcés et commandés par un officier. Enfin, 

la surveillance des fils téléphoniques et té- 

légraphiques serait placée sous la surveillan- 

ce de la troupe. On dit même que des cartou- 

ches sont prêtes à être distribuées aux mili- 

taires chargés de cette sur"« iW '»-nw. 

Bayonne, 9 mai. 

Quatre torpilleurs et lui comra grève immédiate ; nous la ferons si no'us 

y sommes contraints, mais noue la ferons à 

ootre heure. La presse à ga«es voudra voii 

AftM notre sages*» et notre clairvoyance une 

de ce qui est demandé. Naturellement, il s'en- 

suit une perturbation considérable dans l'en- 

tretien des lignes, et il est difficile aux ou- 

vriers d'accomplir leur mission. De plus, en 

dehors des scandaleux abus qui se passent en 

province, non seulement au point de vue des 

fournitures générales, mais encore au point 

de vue des adjudications, des marchés et des 

crédits alloués à l'entretien du matériel, on 

dévoilerait ce qui s'est passé à Paris depuis 

le fameux incendie de Guteuberg ; mais il y a, 

paraît-il, encore bien d'autres choses sous ro- 

che. Ces révélations, qui feront, parait-il, plus 

de tort au gouvernement que la grève elle- 

même, seraient portées à la connaissance du 

public par voie d'affiche aujourd'hui ou de- 

main. 

Au reste, voici le texte de l'affiche rédigée 

par le Comité fédéral : 

LA GABEGIE 

s Pour détourner l'attention publique des 

scandales de la marine, on traque les postiers, 

Malheureusement pouT les contribuables, l'ad- 

ministration de M. Simyan ressemble à celle 

de la marine. Ce sont partout les mêmes dila- 

pidations, les mêmes gaspillages. 

» Avec M. Simyan, la gabegie a été érigé© 

en système. Homme d'affaires — et de quelles 

affaires — ce parvenu devait introduire dans 

notre administration les pratiques spéciales 

qui lui étaient familières. En tête à tête avec 

les représentants de la grande industrie, il a 

conclu sous le manteau des marchés de plu- 

sieurs millions à l'instigation de rabatteurs 

et, sans consulter son conseil d'administra- 

tion, il a engagé l'Etat dans des opérations 

ruineuses. 

» A prix d'or, il a loué des immeubles inuti- 

lisables, par exemple rue du Louvre. Après 

l'incendie de Gutenberg, il a acheté d'urgence 

à une maison suédoise pour 600.000 ou 700.000 

francs d'appareils actuellement abandonnés 

dans un sous-sol du bureau de Passy. 

» Des millions ont été inutilement englou- 

tis dans des transformations continuelles, 

sans autre résultat que d'enrichir deux mai- 

sons américaines, maîtresses du réseau télé- 

phonique de Paris. 

» D'un trait do plum-o, M. Simyan a cxouéTë 

un fournisseur ami (Société lyonnaise d© la 

Bmre) d'une retenue dé plusieurs centaines 

de nul© francs. 

» La liste serait trop .longue des malfaçons 

"tes awrclKs f '.unpl&Ls-uits. d«c iwlludicaii'Jeis 

Charlevllle, 9 mai. 

La chambre de commerce d© Charlevllle et 

le Syndicat industriel ardennais prennent, de 

concert avec les autres chambres de com- 

merce, toutes les mesures nécessaires en vue 

d'assurer en cas de grève le service des cor- 

respondances commerciales. 

Brest, 9 mai. 

La chambre de commerce de Brest s'engage 

à mettre à la disposition de l'administration 

un servie© complet d'automobiles. Ce servie© 

assurerait le départ des lettres et des dépê- 

ches dans tous tes centres du Finistère. 

La Rochelle, 9 mai. 

'La chambre de commerce de La Bochelle a 

décidé que si la grève des P. T. T. est déclarée, 

1© service des corresnondances postales des 

commerçants et industriels pour Paris et au- 

delà sera immédiatement assuré dans las mê- 

mes conditions que durant la grève précé- 

dente. 

Le meeting tSe la salle Saint-Paul 

La Fédération nationale de P. T. T. avait 

organisé pour cette aiprès^midi, au manège 

Saint-Paul, un grand meeting auquel étaient 

conviées toutes les catégories du personnel 

postal. 

Vers 3 heures et demie, deux mille person- 

nes se trouvent dans la salle. M. Chastenet 

fait un appal pour les Syndicat des agents 

des P. T. T. Une liste d'adhésion a été dépo- 

sée à la porte et se couvre de signatures. Quel- 

ques instants après, M. Pauron fait son ap- 

parition à la tribune. Il demande un nom 

comme président de séance. M. Suchon de 

Lyon, est proposé par l'assemblée et élu 'pré- 

sident. MM. Gallois, ides sous-.agents, Chaste 

net, des agents 'sédentaires, et Mlle Mascret, 

des dames employées, sont désignés comme 

assesseurs. 

M. Suchon se lève le premier, remercie l'as 

sistamee et donne la parole à M. Pérussie, se- 

crétaire général de l'A. G., qui prononce un 

long réquisitoire contre M. Barthou qui, dit-Il 

a trompé tout son personnel ; puis, arrivant 

à l'objet même de la réunion, il s'écrie : 

— Quand on s'appelle Clemenceau et qu'on 

est arrivé à son âme, on est surpris d'être 

battu par de simples fonctionnaires, et o'est 

pourquoi le gouvernement cherche sa revan- 

che. Nous l'attendons. Sovons disciplinés, et 

le jour où le Comité fédéral qui ,a toute votre 

confiance, n'est-ce pas camarades ? (Oui t 

Oui ! dans la salle) eh ! bien, le jour où le 

Comité vous demandera de vous lever, vous 

serez debout. » 

La salle applaudit. 

On donne -lecture de -l'ordre du jour de la 

V brigade du Central qui, en service, félicite 

l'assistance et déclare se solidariser avec ©lie 

Apres .lecture d'un deuxième ordre du jour 

de félicitations de la 10" section des sous* 

agents, M. Pangrani prend la parole. 

L-orateur, qui est un sous-agent, débute en 

déclarant que l'énergie est indispensable pour 

soulever un mouvement insurrectionnel ; puis 

il rappelle les paroles de M. Clemenceau et 

aussi ses promesses. 

— U. ne s'agit plus de revendications, s'é- 

ctne-t-rl, on attente à nos droits. Cette seule 

considération doit nous faire aller de ,1'avant ; 

la cause est trop juste. Je ne doute pas que 

vous ne soyez prêts à la bataille. » 

Ces paroles soulèvent une tempête d'applau- 

dissements dans la salle. 

M. .Pauron monte à la tribune. 

— La grève, dit-il, n'est pas encore déclaré© 

Nous ne savons même pas si elle le sera : 

mais ce que nous savons bien, c'est que nous 

avons décidé que lorsque le mouvement aura 

lieu, peut-être dans un jour très proche il 

naura pas heu par à-coup, mais avec un en- 

semble imposant. Notre attitude que l'on vou- 

drait interpréter comme un© faiblesse, est au 

contraire une manoeuvre très forte. Les ,révo 

cations prononcées, nous nous en moquons 

comme de notre première chemise M Cle 

menceau, en nous révoquant, fait notre jeu 

plus qui! ne saurait le croire, puisqu'il excite 

ainsi contre le gouvernement de nouveaux 

mécontents acquis de ce fait à la grève » 

M. Pauron, ensuite, faisant allusion' à l'af- 

fiche « Gabegie », rappelle aux assistants 

ce que l'on y déclare, a savoir qu'il v a des 

scandales dans l'administration des P T T 

tout autant — si ce n'est plus — que dans la 

marine. 

Dans son discours très violent, U appelle 

M. Clemenceau « le vieux clown de la place 

Beauvau. » 

M. Pauron donne ensuite rendez-vous à tout 

le personnel des agents, sous-agents et ou 

vriers au meeting qui aura lieu mardi pro 

chain, à la suite de la rentrée des Chambres 

— Ce meeting est le plus important, déclare 

tiil, notre devoir impérieux à tous est d'y as- 

sister. » • 

Mme Raspaud, après une courte allusion à 

son voyage à Bruxelles d'où aile fut expulsée, 

engage ses camarades dames à suivre le mou- 

vement et à obéir aux ordres du Comité fc 

déral sans défaillance. » 

M. Légléo lit alors l'affiche placardée par 

l'Alliance républicaine démocratique et sou- 

lève contre les politiciens do la « radicaille 

les huées de l'assemblée. 

Après lui, M. Baulior, du. Syndicat des on 

vriers des lignes, un représentant du Syndi 

cat des employés des halles, qui ne veut pas 

donner son nom par craint© dos représailles 

et M. Chastenet prennent la parole. Ce dernier 

fait l'aipolopie du Syndicat dos P. T. T., dont 

il fut un des fondateurs, et invile tous les 

auditeurs à y adhérer à la sortie. 

Les incidents du « Cueydon » 

Paris, 9 mai. 

Le commandant du Gueydon a télégraphié 

au ministre de la marine pour lui faire con- 

naître qu'il n'y avait rien d'exact dans l'infor- 

mation d'après laquelle des actes d'indiscipli 

me se seraient produits à bord de son bâti- 

ment. 

Gravas lacifeits entre MMUm 

Cette, 9 mai. 

La nuit dernière, vers 1 heure du matin, de 

graves incidents se sont produits au moment 

de l'arrivée du vapeur Ville-de-Cetle. Le tra- 

vail de débarquement devait être fait par le 

Syndicat des débardeurs, fondé par les ou- 

vriers mis à l'index après le lock-out d© 

1908. Au -moment de l'accostage, un© cinquan- 

taine de personnes, le visage masqué, ont 

cherché à couper les amarres. Deux agents 

et un douanier ont essayé de s'interposer, 

mais -on les a menacés de les jeter dans te 

canal. 

Plusieurs futailles pleines d'huile ont été 

jetées à l'eau. 

Un agenx a été blessé à la jambe gaucho 

par une futaille. Des coups de revolver ont 

été tirés. Une escouade d'agents, attirée par 

le bruit, est arrivé© et est parvenue à disper- 

ser les individus masqués. Aucune arrestation 

n'a pu être opérée^ 

Raits .Divers 

Un drame de la police russe 

Paris, 9 mat. 

Un drame sanglant s'est Pf^^V'nù S 

un hôtel meuble situé 4. rue KulfF'£^ 

tait depuis quelques semâmes un jeune^Russe 

d'allures fort tranquilles. Un ,o pairiuui 

Mnt te voir. H était à peine entre que reten 

i^'rent des coups de revolver. On accourut , 

ffifp^ KSa Russes, ta face ensan- 

rdantée tenait encore son revolver dans sa 

fnaTn crispée, semblant guetter son compa- 

gnon On retrouva celui-ci étendu dans la 

chambre et très grièvement blessé 

Les deux hommes furent portes à 1 hôpital; 

mais la gravité de leurs blessures, autant que 

leur ignorance du français, empêcha de les 

inierroW 11 est même probable que la mort 

ne tardera pas à clore définitivement leurs 

Un heureux hasard nous a permis de sou- 

lever un corn du voile. C'est un nouveau dra- 

me policier qui vient de se dérouter. L'an 

dernier à Moscou, un étudiant, nomme Mi- 

chel Vtko, âgé d© 28 ans, fut arrêté pour par- 

ticinat onl is. un complot contre l'ordre établi, 

nn lui donna à choisir entre l'enrôlement 

dans la police ou la déportation en Sibérie 

Il choisit la Sibérie. U y a quelques mois d 

réussit à s'évader et à gagner Paris. Là. fei- 

gnant de «'être amendé, il écrivit au ohef de 

fa Dolice de Moscou, colonel Von Kenockav, 

ou'il était prêt à s'enrôler dans la police se- 

crète et il offrait de suite des révélations sur 

un complot ourdi contre la vie du tsar et des 

membres les plus réactionnaires de la Dou- 

ma. „ ' 

L© colonel Von Kenockav accourut et se 

précipita au rendez-vous donné, rue Bolivar. 

A peine était-il assis que Vitko tirait sur lui. 

Le colonel saisit à son tour son revolver et ri- 

posta. On sait le reste. 

Ce drame, survenant après les affaires 

Azew et autres, cause une grosse émotion à 

l'ambassade de Russie. 

Les drames de la mer 

New-York, 9 m aï. 

Le vapeur Shores a sombré à Witefisch. 

L'équipage et les passagers sont noyés. On 

compte 22 morts. 

Course tragique. — Une galerie s'écroule. 

150 victimes. 

New-York, 9 mai. 

A Seattle (Etat do Washington), dans un 

immense hall où plusieurs coureurs se dis- 

putaient le prix d'un Marathon, la balustrade 

d'une galerie a cédé sous le poids de la foule 

penchée ipour voir le vainqueur. 200 personnes 

ont été précipitées dans l'airène. 150 ont été 

sérieusement blessées ; on désespère de les 

sauver. 

Soldats empoisonnés 

Grenoble, 9 mai 

La 13" batterie alpine de la 14° région, en 

garnison à Grenoble, a son effectif actif sen- 

sibleroent diminué depuis jeudi. La plupart, de 

ses hommes sont déjà à l'infirmerie et il sem- 

ble bien que d'autres soldats vont les y sui 

vr© ©gaiement. 

Cette 13° batterie effectuait, hier, une mar- 

che-manoeuvre au fort des Quatre-SeigneuTS 

au-dessus d'Uriage. En route, les soldats bu. 

rent de l'eau extraite d'une citerne dont la 

qualité est fort défectueuse. Us mangèrent, en 

outre, des conserves destinées au potage et 

rentrèrent à Grenoble le soir, vers 5 heures. 

Rien d'anormal ne semblait s'être produit 

quand, la soir, à la fin de l'exercice, cinq ou 

six solda-ts se sentirent brusquement indis- 

posés, atteints de violentes coliques accompa- 

gnées de vomissements. Us durent être trans- 

portés, par leurs camarades, à l'infirmerie. 

M. Duvivier, médecin en chef de l'hôpital 

militaire de Grenoble, et M. Olivier, médecin- 

uiajor d© l'artillerie, conclurent immédiate- 

ment à un commencement d'empoisonnement 

Mais, d'instant en instant, de nouveaux mala- 

des, appartenant tous à la 13 e batterie et pré- 

sentant tes mêmes symptômes, étaient ame- 

nés à l'infirmerie. A minuit, il 

seize. 

Vendredi et samedi, les entrées se sont con- 

tinuées, et trente-sept soldats appartenant 

tous, sauf un, à la 13« batterie, sont soignés 

par les médecins-majors. Il semble bien que 

la liste des malades n'est point close. 

, iM - Duvivier s'explique peu la cause de cette 

épidémie, qu'il ne peut attribuer qu'à une In- 

toxication U fait analyser les eaux de la ci- 

terai© ou les soldats ont bu et les restes des 

conserves qu'ils ont absorbées. 

L'état de- quelques-uns des malades est 

grave. 

Kun pla#*s : faôaiSBac. CTyciE*. (SraMa-n, Battlitai 

Gftitfenil ii trotté 1« kilomètre «n 1T 35 */& 

Matuol : Rainant 9 &0; Général 1 50s tMto!,!i. ss 

Prtx te Daiaq», *teepie-c.fii5e, t.400 francs, 3 irt 

l mûtroa environ. — 1. Lo-Dcv., par Roii-oa «t La-So 

J ££tii, a M. U \41Um * l«È94il»-U. i sj- 

! R. Cathala. 

Domi-Jong-ueur. 

Mutiiu) t';i£liant 5. 

* rODLOUn 

La rkunion Oe la rivière 

V«lcl ]s résultats dos ciiuj ^preuves de la 0out'4> 

mo Journée de la OOJHÈI'O 

f,-^JJ' cu ^ cs ' Prtx ac ^Warde, *u trot mont*. 2,aoi 

. .;; ..~r.""; r ' s , ""*' '*• eaverm>nin»-*i»K. AS*» «le trois a* s* 

pftner.ue îles Haras M dans la cirainscrl'ntlôn .'ii 

d*î*H d'étalons do rooniva.lour. _ lîw touX^rt lÂ 

entrées au premier, soo francs au second «m ranci 

au troisième, instance, 3,aoo imHivs environ — i 

Galiftyro. à M. Calva (Videaui; î. (ialon«a, à M A' 

Ronde! (C. Dupuy); 3. GcuLUauan, a .M. A SoTi,.t 

(R. Sonet). 

Non placés : Gardeuia. Georjjette, tialtpot, Grand- 

Duc. 

Mutuel. — Pesage 

41 50. 

gagnant Î3 60; placés i 23, 

ils étaient déjà 

IS MONTAGNARDS Paris, 9 mai. 

M. Ruau, ministre de l'agriculture, a pré- 

sidé hier soir, au Palais d'Orléans, te second 

banquet de l'Association amicale des Monta- 

gnards Pyrénéens. 

Trois cents personnes assistaient à ce ban- 

quet. Le ministre de l'agriculture a prononcé 

une allocution. 

LES AFFAIRES DU MAROC 

L'évacuation 


Des ordres sont donnés pour que les batail- 

lons de tirailleurs sénégalais qui avaient été 

envoyés dans la Chaouia soient renvoyés au 

Sénégal.; ________ 

Voyages de Souverains 

Le départ d'Edouard VII 

Londres, 9 mai. 

Le roi d'Angleterre, qui s'était embarqué à 

Calais, à bord du yacht Alexandra, est' arrivé 

à Douvres après une traversée assez rude. 

Le roi est arrivé à Londres à (i h. 25. 


Après une traversée assez rude, le yacht 

royal est arrivé à Douvres à 4 h. 25. Le roi 

est parti aussitôt pour Londres, où il est ar- 

rivé à 6 h. 25. 

La croisière du tsar 

Saint-Pétersbourg, 9 mai. 

Il est maintenant décidé que la tsarine et 

ses enfants accompagneront le tsar dans sa 

croisière en Europe, à bord du. yacht Stan- 

dard. La date provisoirement fixée pour le 

départ est la première semaine de juin. Le 

yaoht, qu'accompagnera une petite division 

navale, assistera à une grande revus dans 

les ©aux britanniques. Il se rendra ensuite 

dans tes eaux du Havre, où aura lieu la vi- 

site du président Fallières. 

La seconde partie do la croisière comprend 

la rencontre avec les jeunes rois d'Espagne 

et de Portugal, un séjour dans la Méditerra- 

née et une visite au roi d'Italie. 

L'absence de la famille impériale durera 

six semaines. Pendant tout le voyage, a© tsar 

se tiendra en communication avec Saint-Pé- 

tersbourg au moyen de la télégraphie sans 

fil. 

Paris, 9 mai. 

Courses de chevaux 

A LONGCHAMP 

Paris, 9 mai. 

Prix de Montretout, 5.000 francs, 1.600 mè- 

tres environ. — 1. L© Tremblay par Chalet et 

Saint-bimon Marc, à M. le comte L© Marois 

^'Ç-l 11 ? 01 ") ; 2 - Ablette II, à M. Jean Stern 

(J. Childs) ; 3. Maiause, à Mme Cl. Procureur 

Mutuel : gagnant Rajah, Lord Langden. Der- 

vione, Tille. 

Quatre longueurs. Une encolure. 

Mutuel : gagnant. 80 50 ; placés Le Trem- 

blay 36 50, Aigrelette II 19 50. 

Prix de Sèvres, 5.000 francs, 1.800 mètres en- 

yu-on. — t, Percy par Perseus et Réciprocity. 

a M. H. C. Lane (G. Stern) ; 2 Lama, à M 

Michel Ephrussi (TSëllhouse) ; 3. Justinien II, 

a M. E. Leigh (Garner). ' "' 

Non placés : Monticel.lo. 

Demi-longueur. Une encolure. 

Mutuel : gagnant 19 50 ; placés Percy 13 50, 

iLama 12 50. 

Prix du Cadran, 30.000 francs, 4.200 mètres 

environ. — 1. Sauge Pourprée par Perth ©t 

Medeola, a M. le comte Le Marois (O'Connor)- 

|. Drapeau, à M. le prince Murât (J. Childs' 

Stem) nU 4 E- ,U6 Saint - Alar J 

Non placés : Sinaï, Scarlet. 

Deux longueurs. Deux longueurs. 

Mutuel : gagnant 13 ; placés Sauge Pour 

pree II, Drapeau 12 50. 

Prix Greffulhe, poule des produits, 30.000 

francs, 2.100 mètres environ. — 1. Union par 

Ajax et Andrée, à M. Edmond Blanc (G. 

Stern) ; 2. Darwin, à M. te prince Murât (/. 

Ghiïds) ; 3. Aven, à M. A Aumont. 

Non placés : Négofol, Repasseur, Morte, Ita- 

lus, Sampietro. 

Demi-longueur. Une courte tête. 

Mutuel : gagnant 45 ; placés Union 18, Dar 

win 40, Aveu 24 50. 

Prix do Saint-lames, 5.000 fr., 1.800 mètres 

environ. — 1. Ariette IV par Kerlaz et Arba- 

lète, à M. Ch. Brossette (G. Bartholomew) i 

2. Givre, à M. Michel Ephrussi (Bellhouse) ; 

3. Maurienne, à M. Ch. Brossette (O'Connor). 

Non placés : Circé, Loris, Stromtid, Samari- 

taine, Japonica. 

Une longueur et demie. Une longueur. 

Mutuel : gagnant SO ; placés Ariotte IV 43, 

Givre 54 50, Maurienne 54 50 

Handicap, 8.000 fr.. 2.200 mètres environ. — 

1. Olivier par Oberon et Olivia, à Mme la 

princesse Duteep-Sing.h (A. C. Taylor) • 2 

Dihor, à M. M. Marghi.loman (G. Stern) ; 3, 

Pelouse : gagnant 50 50; placés : ?5 42. 

A 3 heures et demie, Prix do Restes, oureuvo û'ô- 

talons de demi-sang, l,50O francs, offerts par le ROU- 

vernement.uont 1,'JOO francs an premier et ?oo franci 

au second, nour poulains entiers do demi sang cto 

3 ans, nés et élevés en France. Distance, 2 ooo mè- 

tres environ. — 1. GJndiator, ?i M. Laliroucho (Du. 

forez) ; 2. Gaure, à M. II. de For.mas (Baelen) 3 

Gavarni, A M II. do Tournas (Dojeanne). 

Non placé : Chicaneur. 

Mutuel. — Pesage : gagnant s; placés : e.8. 

Pelouse : gagnant 10 50; placés : 6, 6 50. 

A 4 heure». Prix de 3' Classe, aral>es pars, 250» 

francs, offerts par le gouvernement, dont 2,009'fr 

au premier, 300 francs au second, et 200 francs 

au troisième; en outre, 250 francs a l'éleveur; pour 

poulains entiers et. pouliches de (pur saag arabo 

de 3 ans, nés et élevés en France, issus d'étalons 

nationaux, approuvés ou autorisés, et n'ayaut j>ai 

gagné deux pi»ix do classe. Distance, 2,400 mètres, 

environ. — 1. Djetoel, à M. Laliroucho (Duforez); 2, 

Henné, à M. CctnwnogciUo (Reyno-ldo); 3. Sirio, i 

M. A. Broquière (Verdou). 

Mutuel. — Pesage : gagnant 7. 

Pdlouse : gagnant S. 

A 4 heures et demie, Prix de i" Classe, 2.500 Wancj 

offerts par le gouvernement, dont 2.000 francs a» 

premier, 300 francs au second et 2-30 francs au troi- 

sième; en outre. SOO francs -à l'éleveur, pour .poulain* 

entiers et poufTûhes de 3 ans de loute espèce, né" 

et élevés en France, issus d'étalons nationaux, ajp, 

.prouvés ou autorisés, comptant au moins 25 % dé- 

sang arabe, il l'exclusion de ceux comptant 00 % 

et pins de ce sang, et n'ayant pas gagné deux pris 

de classe. Distance, 2,400 mètres environ. — 1. Clai. 

Ton, à M. LaibrouC'ho (Duforez); 2. Ritoumelle-II, i 

M. Couzinet (Reynolds); 3. Rivalariée, à M. Michel 

Azaïz (Castets). 

Non placé : Jéricfio-ITI. 

Mutuel. — Pesage : gagnant G; placés : 5, 5 50. 

Pelouse t gagnant 6 50; (placés : 5 50, 7. 

A 5 heures. Prix de l'Ariège, sieeplc-chaso handi- 

cap, 1,200 francs, offerts par la Société, pour loul 

chevaux de 4 ans et au-dessus, 1,000 francs au pre- 

mier, 200 francs au second. Entrée : 50 francs, [moi- 

tié forfait, 100 francs au troisième suv les entrées; 

le surplus des entrées au premier. Distance, 3,40« 

mètres environ. — 1. Reine-Jeanne-II, à M. Gues- 

tier (Kalley); 2. Lorenzacclo. à M. Labrouche (Bro- 

quière); 3. l'apil.lon-IV, 4 M. H. Dubols-Godln (Ro* 

fcert). 

Mutuel. — Pelouse : gagnant 7 50. 

Pelouse : gagnant 8. 

A strrr-ctocD 

Paris, 9 mai. 

Demain, courses à Saint-Oloiul. Parlants et mon-, 

tes probables : 

Prix des Saisonnières : Saint-Mathurin (.T. Childs), 

Donna-Mobile (M. Barat), Longohamps (G. Storn), 

Pouillly (A. C. Taylor), Cavalaire [G. Olout). 

Prix des Bluets : Vincent (J. OliEds), Queenie (AL. 

Barat), Syplion (Viana), Junon (Ryan), Jean-de-Nl- 

velie (Hobbs), Rowno (Ransch). 

Prix de la Maimaison : Quid-Novi (G. Stem), lié-' 

rault (J. Oliilds), Moulin (A. Woodlarid), Saint-Mar- 

cel (J. Jennigsj. 

Prix des Charmilles : Pernod ou Biscotte (Hobbs), 

Villlanelle (J. Ohilds), Halte (Preeman). Grand-Slajn 

(O'Neil), Wilhelmine (Ryan), Black-Péarl (X), Fui- 

vie (M. Barat), Lancaster-Gate (G. Bartholomew) 1 .' 

Simiane (C. Halsey), Winnitza (R. FumagaJli) , For- 

rières (A. C. Taylor), Tai-Fann-Sou (Curry), Dictée 

(Martin). Partant douteux : Grcen-Lodge (X). 

Prix de Vauïiallan : Vénitien (J. Ohilds), Melisey 

(M. Barat), Free-Dirink (G. Stern). Ma-Grand (Hobbs), 

Sonne-Haut (X), Phocide (A. Woodland), Bonbon- 

nière (A. C. Taylor), Bretelle (Sharpe), Remparfe 

(Curry), Feu-de-Béngale (X), Jacy (Cals). Partant 

douteux : Impulsion (X). 

Prix des Glycines : Saut-Périlleux (G. Stem), Xu< 

mamoto (M. Barat), PiUard (O'Neil), Bistrala (Bell- 

house), La-Lune (J. Childs), Gab (Berteaux), l-oufili* 

Maak (Davis), Clytemnestre (G. Bartliciomicw).- 

Pronostics 1 

Paris-Sport : Donna-Mobile, Pouiîly — Vlneent, 

J*an-de-NiveUe — Phocide, Quid-Novi — Pernod, 

WillieJanin© — Free-Di'iiik, VôniUcn — PiUard, Saut» 

PéTiUîeux. 

lochey : Rovno, Queenie — Phocide, Quld-Novl —1 

Ramipart, Free-Drinck — Pillard, Saut-Périlleux. 

La Liberté : Donna-Mobile, Pouilly — SyiAcra, 

Rowno — Phocide, Hérault — Pernod, Vilalnelle — 

Free-Dfink, Vénitien — PiUard, Saut-Périlletix. 

La Patrie : Saint:Mathurin, Donna-Mobile — Sy- 

phon, Queeniô — Quid-NOYi . Hérault — Villaneile. 

Willielmine — Free-Drink, San-Benito, Kuniamoto. 

Pillard. 

La France Chevaline : Donna-Mobile, Saint-M:rëhu

mm 

;É»undi ld Mai 1909 

Un Discours_de Mgr Latty 

Voici le panégyrique que MgrLatly a pro- 

noncé à ta cathédrale d'Orléaais : 

j«gj. Latty. qui paraît fatigué, commence 

^ e ^Le , 7 t novembre de l'an do grâce 1155, en 

.«viirliso Notre-Dame do Paris, un étrange et 

solennel événement eut lieu, qui est sans dou- 

?" unique dans l'histoire des peuples. » 

Mgr Latty rappelle, alors, que c'était la 

.«Are de Jeanne, soutenue par son fils, qui 

venait demander justice pour sa fille, brû- 

lée vive. A la suite de cette démarche, après 

,ine longue et rigoureuse procédure, les juges 

fiéelarèrent le procès et les sentences de con- 

damnation entachés de dol et de calornrties, 

«f par conséquent, nuls et de nul effet. 

" te premier pas était fait vers la réhabilita- 

lion de la Vierge de Domrémy. 

Mgr Latiy examine ensuite longuement les 

aifierontes phases par lesquelles il fallut pas- 

ser avant de bien définir la mission divine de 

ïcarane, pour en arriver à la béatification. 

L'archevêque d'Avignon ajoute que l'état 

présent de la France rappelle sensiblement ce- 

lui où se trouvait 1© pays au moment de l'oc- 

cupation anglaise. 

I La mission de Jeanne d'Arc pourrait se répé- 

ter dans des conditions qui, quoique différen- 

tes, n'en aurait pas moins le même objet. 

— Jamais, il est vrai, ajoute Mgr Latty, on 

n'avait contesté et nié plus effrontément l'ac- 

tion de Dieu dans le gouvernement des peu- 

ples. La mission de Jeanne d'Arc, en particu- 

lier, était discutée de nouveau et en des sens 

très divers, et ses insulteurs allaient recevoir 

jjams notre capitale les honneurs publics d'une 

statue d'un centenaire scandaleux. Cependant 

jes choses de France étaient à mal ; les es- 

prits étaient en proie à ,de profondes divi- 

sions. 

» Les fondements de tout ordre, de toute so- 

ciété étaient menacés par de sourds et crimi- 

nels complots, dont l'audace allait croissant 

avec le succès. Temps de doute, de confu- 

sion et d'anarchie. Etait-ce pour en conjurer 

les malheurs et la catastrophe suprême que 

pieu allait susciter le mouvement national 

flont le terme serait la glorification de Jean- 

ne à Saint-Pierre de Rome î 

» Un évêque d'illustre mémoire donne le 

t>ranle, un autre évêque le suit avec la douce 

Énergie de sa grande âme, et un troisième 

évêque, digne émule de ses prédécesseurs, 

par sa belle activité et sa très éloquente pa- 

role, pousse l'affaire jusqu'à sa conclusion. 

Avec eux la France, cette autre mère, va s'a- 

genouiller devant le Vicaire de Jésus-Christ, 

le cœur accablé' de nobles et douloureux sou- 

cis, les mains pleines de preuves et de suppli- 

ques, et elle lui demande de reconnaître et 

de proclamer urbi et orbi la sainteté de son 

immortelle libératrice. 

» Que dis-je î La France avec ses évoques, 

tous ou presque tous Jes évèques de la chré- 

tienté, leur font escorte, les appuyant de leurs 

Suffrages et des vœux de leurs églises. C'est 

tomme un plébiscite de sainteté qui se fait 

'sur le nom de Jeanne, et ce plébiscite est inou- 

bliable. On peut en mesurer la portée, si l'on 

se rappelle ce que disait en même temps le 

f type auquel non pas seulement une nation, 

i mais le monde entier sera heureux de ren- 

> dre hommage. » 

I » Tous les peuples d4i monde s'unissant à 

l'Eglise romaine pour honorer une sainte i 

'Quel spectacle, et quand donc avait-on vu une 

those aussi grande, aussi spontanée, aussi 

pure de tout calcul humain dans le concert 

de l'humanité ? 

Arrivant à notre époque, Mgr Latty s'expri- 

me ainsi : 

— Il est vrai que déjà, depuis quelque cin- 

îfua.nte ou soixante ans, ce que j'ai appelé le 

premier et principal effet de la mission de 

Jeanne d'Arc se reproduit et va se dévelop- 

pant en France, avec une singulière et sai- 

sissante opportunité. Oui, c'est vers le milieu 

du dix-neuvième siècle, au moment où la 

philosophie de la science et l'histoire, ooaiu- 

fées ensemble, ont déclaré une guerre impla- 

cable à l'idée du surnaturel, c'est alors que 

la seule publication des deux procès de la 

Pucelle a remis en question dans le monde 

fie ceux qui pensent l'origine et ie caractère de 

'«sa mission. Venait-elle de Dieu ou non ? Tout 

somme au quinzième siècle, des partis se sont 

.formés pour combattre ou en soutenir la mar- 

que et la portée divines. De nouveau, on a 

soumis l'héroïne aux examens les plus minu- 

tieux. On a fouillé les archives, interprété les 

ftocuments, analysé les faits ; et qu'a-t-on vù ? 

jQu'a-t-oîi conclu ? Assurément, nous ne pou- 

vions espérer que les ennemis acharnés et 

systématiques du surnaturel en découvriraient 

la trace dans le personnage et la carrière de 

Jeanne, et qu'ils voudraient en tirer une au- 

réole pour sa gloire, ni que le sang anglais 

et les juges de Rouen, en la soumettant 

!i la torture, pensaient travailler à son immor- 

talité. 

» Cependant rien, après la grâce Dieu, n'y 

SontTibua davantage que leur œuvre de men- 

songe et de cruauté. Ainsi ont fait les critiques 

et les détracteurs du caractère divin de la 

mission de Jeanne et de ses voix. Us ont eu 

[œau en écarter ce que nous regardons comme 

des signes du Ciel et les traiter de pures lé- 

gendes, ils ont eu beau créer des légendes à 

leur façon et les donner comme des explica- 

tions naturelles de l'épopée libératrice : leurs 

contradictions n'ont servi qu'à mieux dégager 

l'angélique figure de la Pucelle et à la fixer 

plus nettement dans la splendeur de ses traits 

Ris-toriques et transcendants. 

» Grâce à eux, non moins qu'aux travaux 

ne nos historiens, cette figure agrandie s'est 

élevée, a fini par dominer toutes les discus- 

sions et s'imposer à tous les regards ; et voilà 

.plus d'un demi-siècle que le peuple de France 

Peut la voir planant à l'horizon de son his- 

toire comme l'idéal le plus pur, le plus in- 

tense, le plus radieux de ce que Dieu fait 

par la main des Francs dans cette vision qui 

l'attire en réveillant tout ensemble ses ins- 

tincts et. ses souvenirs. Il se retrouve, il se 

reconnaît, il reprend conscience de ses des- 

tinées ; c'est Dieu qui passe et repasse devant 

ses yeux, Dieu qui n'est pas absent des cho- 

ses de ce monde, Dieu qui mène les hommes 

; et décide du 60rt des nations. Une fois en- 

core, la vie de Jeanne d'Arc est pour ce peu- 

ple une manifestation de Dieu, et son nom 

fait glorifier le Seigneur qui l'a envoyée. 

» Ne pouvons-nous espérer que ce grand 

Dieu veut encore se servir d'elle pour renou- 

veler dans l'ordre social les autres résultats 

de sa surnaturelle mission î » 

A ce moment, Mgr Latty, qui parle depuis 

trois quarts d'heure, croit devoir écourter son 

discours. Il conclut ainsi : 

« O France ! O patrie de Jeanne d'Arc, 

'quelle autre nation a une histoire comme ton 

histoire, avec tes héros, tes semeurs d'idées, 

les gestes de liberté et de civilisation î Et 

qui pourrait dire les gloires de ton Eglise avec 

te. longue suite de ses docteurs et de ses 

isaints, et toute la floraison de ses institu- 

tions et ses monuments ï Tes maux sont 

grands, c'est vrai ; mais ils sont guérissables, 

et Dieu ne t'a pas répudiée. Non, il n'a pas 

donné à un autre peuple la place que depuis 

«es siècles tu occupes dans ses conseils. Non, 

u n'a pas désigné un autre peuple pour lui 

passer la mission, et les œuvres dont il t'a 

si constamment chargée. C'est à toi seule qu'il 

demande encore aujourd'hui, comme autre- 

fois, cinquante mille de tes enfants pour les 

jeter, apôtres intrépides, sur les plages loin- 

taines des îles et des continents. 

» Non ! non 1 tes destinées ne sont pas ac- 

complies. L'Eglise et les nations de la terre 

ont encore besoin de toi, et il te reste de gran- 

ges choses à faire si tu reviens, O France I au 

Seigneur. Ton Dieu est là. Quel est le miracle 

à opérer ?.Refaire la nation française dans la 

foi. O Jeanne I nous attendons de vous ce 

'miracle ; faites-en votre don de joyeux avène- 

ment sur nos autels. Nous voulons y besogner 

avec vous, il le faut. Nous jurons que nous 

voulons vivre en hommes libres, en chrétiens 

sans reproches, comme des enfants également 

soumis de l'Eglise qui fit la France et de la 

France qui eut pour l'Eglise tout l'amour et 

: tout le dévouement d'une fille aînée. » 

La cérémonie religieuse est terminée. 

niiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinmiHiiiip 

62 fr. (legs veuve Marmiesse) ; 71 fr, 

Druilhe) ; 3 fr. (legs Sophie Scr), pour répara- 

tions à l'église : maison, bâtiments, chapelle, 

i^rdAn; et terre (legs Alric, affectation charita- 

Eglise Saint-Augustin. — Rentes sur l'Etat : 

13 fr. (lefrs veuve Doitziech) ; U fr., 65 fr. (legs 

Colombiès) ; 42 fr. (legs Dardes) ; 210 fr. (legs 

Saint-Martin). 

Eglise Saint-Joseph. — Rentes sur l'Etat : 

20 fr., 36 fr. (legs Pozouls) ; jardin avec mai- 

sonnette (legs Turqi. 

Larouquette. — Eglise de Larourruette. — 

Presbytère et dépendances, cour, jardin, gran- 

ge, terro (donation Bauguil) ; pré et vigne, 

74 a. 20 c. 

Eglise d'Orthonac. — Maison avec cour et 

jardin, dont partie en vigne (acquis de Caries, 

Gardes et Noailles; rentes sur l'Etat : 17 fr. 

(legs Soulié). 

Eglise de Labastide-Capdcnac. — Terre à 

Labastide, 28 a. 32 c. 

Martiel. — Eglise d'Elbes — Pré, 20 a. 80 c, 

(legs Souyri veuve Gayral)" ; maison et partie 

de maison avec jardin (legs Andurand). 

Eglise de Fontaynous. — Rentes sur l'Etat : 

99 Ir; terre champ du Gendarme 1 h. 22 a. 10 c. 

(legs Phalip) ; terre Fontaynous, 11 a. 90 c. 

(legs Phalip) ; pâture à Combes, 11 a. 1 0c. ; 

terre à Combes, 43 a. 30 c. — Terre champ du 

Gendarme et terre Fontaynous (legs Phalip), 

à la mense de Fontaynous. 

Eglise de Marroule. — Terre Marroule, 20 a. 

70 c. 

Eglise de Martiel. — Rentes sur l'Etat, 28 fr.; 

immeubles en nature de terres et pré, 4 h. 36 a. 

10 c. J (legs Mathet) ; immeubles à Jammes, 

4 h. 44 a. 15 c (legs James, avec charge de 

10 fr. de rente à l'hospice de Villefranche). 

Morlhon. — Eglise de Morlhon. — Terre ©t 

pré, 88 a. 34 c. (legs Lasserre). 

Vailhourles. — Eglise de Mémer. t— Pré le 

Verdier, 77 a. 60 c. (legs Pailhot). 

Eglise d© Saint-Grat. — Presbytère, maison, 

Jardin, grange (acquisition Savignac) ; terre 

©t pré les Andrieux, 1 h. 41 a. 20 c. (legs Des- 

tniels) ; terre Lagarrigue, 75 a. 30 c. 

Eglise de Vailhourles. — Terre à la Croup, 

50 a. 10 e. (legs Vernhes) ; terre Champ-de- 

C»ur, 62 a. 40 c. (legs Tesquet). 

(A suivre.) 

MARCILLAC. — Obsèques. — Samedi 8 mai, 

ont eu lieu les funérailles de M. Jean-Antoine 

Capély. 

Le cortège avait réuni de nombreux amis 

Courtois et serviable, M. Capély s'était ac 

quis de vives sympathies. 

Au cours de sa longue maladie, il a eu 1© 

bonheur de se rappeler qu'il était chrétien, et 

d© recevoir les sacrements de l'Eglise en plei- 

ne possession de lui-même. Son attitude, plei- 

ne de respect et d© convictions, tourne tout à 

son honneur. 

Nos condoléances à Mme Capély, à ses en- 

fants, aux familles Musson, Cantal a et La 

caze. 

M ONT VA LENT. — Distinction honorifique. 

— Une médaille d'argent d© 2° classe a été ac 

cordée à M. Philippe Beyssen, pêcheur i 

Montvalent, qui le 18 janvier 1909, s'est de 

nouveau distingué en portant secours à qua- 

tre hommes montant une gabarre sur le point 

de couler à pic dans la Dordogne. 

judico que le déplacement prochain du bu- 

reau do poste va causer aux commerçante do 

la rive gauche, le bureau auxiliaire de la rue 

de PujoBs soit autorisé à l'aire les- opérations 

fkWtofca que fait le bureau principal. 

La chambre décide do demander à l'admi- 

nistration préfectorale l'amélioration du che- 

min de ooanmimiçvUion de Guidlery à Du- 

ra nce. 

Hautes-WRénees 

SA1NT-LAURENT-DE-NESTE. — Vol. — Le 

sieur Jean-Marie Gazes, fabricant de balais, 

vient d'être victime d'un vol de lapins. Le ou 

les renards à deux pattes, après avoir commis 

leur larcin, ont brisé une plaque en fonte des- 

tinée au 'foyer. 

On se perd en conjectures sur cet acte de 

vandalisme.. Une enquête serait ouverte. 

Conseil de révision. — Vendredi prochain 

14 courant, à 9 heures et demie du matin, au- 

ront lieu, à l'Hôtel de Ville, les opérations du 

conseil de révision pour les conscrits du can- 

ton de Saint-Laurent-de-Neste. 

A l'issue de ces opérations aura lieu une re- 

vue d'appel des hommes appartenant à la 

classe 1888. Elle se fera sous la mairie ; les 

hommes appartenant à cette classe devront 

être porteurs de leurs livrets militaires. 

Acte de dévouement. — Le sieur Jean Bra- 

vet tailleur ambulant, voulant monter dans 

le train numéro 500, alors que celui-ci. était 

déjà en marche, tomba si malheureusement 

qu'il aurait été broyé sans le secours die M, 

Granet notre aimable chef de gare, qui, n'é- 

coutant que son courage, sauva Bravât d'une 

mort atroce.. 

Société des Sciences, Lejtrss et Arts d'Agen 

Séance, du C mai 1909 

Présidence de M. O. Fallières 

M Jules Serr-et, membre résidant, offre à 

ses collègues son nouveau volume : Le Livre 

d'or des élections consulaires et de l'Adminis- 

tration municipale d'Agen depuis l'année 1822 

jusqu'à 1909. U en sera rendu compte dans la 

Revue de VAgenais. 

La Société donne sa pleine et entière adhé- 

sion au vœu émis par les Sociétés académi- 

ques de Tarbos et de Pau, à la suite de l'in- 

cendie terrible qui vient de consumer une 

grande parti© des Archives départementales 

des Basses-Pyrénées, pour demander à tou- 

tes les Sociétés .historiques et archéologiques 

de France de vouloir bien se solidariser avec 

elles en vue d'obtenir des pouvoirs publics 

qu'Us prennent en. considération les intérêts 

de notre histoire nationale et de ceux qui 

veulent par leurs travaux en faire connaître 

les gloires, ordonnent des mesures urgentes 

et efficaces pour mettre les riches dépôts de 

nos Archives à l'abri des chances d'incendie 

et en assurent ainsi la conservation. 

M. le comte de Dienne apprend comment, 

d'après le Père Hilarion de Coste, un de nos 

compatriotes Antoine de Raffln, dit Poton, 

seigneur de Puycalvary, Boaucaire, Azay-le- 

Rldeau, etc., et sénéchal d'Agenais. fut en- 

voyé ©n 1519 à Rome par le roi François I", 

pour le représenter à la cérémonie «le canoni- 

sation de saint François de Paule, fondateur 

de l'ordre des Minimes, et comment, à la 

louange dadit Père, il s'acquitta avec honneur 

'de cette tâche. >M. de Dienne donne en outre 

de nombreux détails sur Poton de Raffln, sa 

famille, ses alliances dans l'Agenais, ses en- 

trées successives dans la ville d'Agen, enfin 

sur 1© rôle important qu'il joua dans le pays 

pendant toute la première moitié du seizième 

siècle. 

Le chef d'escadre Jean de Barrailh deman- 

de, le 15 février 1746, d'après M. le docteur 

Couyba, au baron de Montastruc, comte de 

Flamarens, l'anoblissement de sa maison de 

Savignac et il charge de cette mission son. 

neveu Jeng de Barrailh, lieutenant au régi 

ment de Penthièvr©. Le comte de Flamarens 

y consent par estime et considération pour le 

distingué marin. Le 7 mars de la même année 

Jean de Barrailh rend hommage audit sei- 

gneur dans son château de Montastruc en 

Agenais. 

M. l'abbé Dubois donne enfin lecture d'une 

supplique des gentilshommes de Guienne et 

Gascogne au roi en 1558 par laquelle ils le 

prient de surseoir aux impositions nouvelles 

qui leur sont demandées, d'avoir égard à la 

modicité de leurs revenus, de les maintenir 

toujours en leur état de noblesse, l'assurant 

en échange de leur dévouement absolu et de 

leur obéissance en fait de guerre et d'impôt 

de sang. Ph. L, 

AGEN. — Eglise cathédrale. — Voici le pro- 

gramme détaillé du Triduum solennel en 

l'honneur de la Bienheureuse Jeanne d'Arc 

qui doit avoir lieu, ainsi que nous l'avons an- 

noncé, sous la présidence de LL. GG. Mgf 

Sagot du Vauroux, évêque d'Agen, et Mgr 

Rumeau, évêque d'Angers, les vendredi 21, 

samedi 22 et dimanche 23 mai, avec le con- 

cours du grand séminaire, do la maîtrise, des 

jeunes filles de ville, de la Coeeilia d© l'Insti- 

tution Sainte-Foy, de la Sohoia du Collège 

Saint-Caprais et de la jeunesse des écoles. 

Fragments d'oratorios célèbres, odes 6ym- 

phoniques et scènes lyriques de Gounod, Ch. 

Magnln. Max d'Ollono et G. Lefèvre. 

Première journée, vendredi 21 mai (Jeunes 

gens ©t enfants des écoles, Collège Sainrt-Ca- 

prais et sa Schola, Jeunesse catholique). — 

Matin : messe à 8 heures, célébrée par M. le 

vicaire général Maurin. Allocution par M. le 

chanoine Boussac, directeur diocésain de la 

Jeunesse catholique ; Kyrie, Sanctus, Agnus 

(chanoine Lacoste), pour soprani, ténors et 

basses. Soli et chœur avec quatuor d'instru- 

ments et orgue. Première cantate populaire à 

Jeanne d'Arc. 

Soir, a 8 heures : a) Panégyrique de la Bien- 

heureuse Jeanne d'Arc, par M. l'abbé Olgi- 

wolski. curé de Sos ; b) Salut solennel. Ohants 

par la Schola de l'Ecole Saint-Caprais : Ave 

verum (Poyvet), soprani. ténors et basses ; 

Ave Maria (Barttiolomeus) ; Oremus pro Pon- 

tifice ; Tantum ergo. Deuxième cantate à 

Jeanne d'Arc. 

Deuxième journée, samedi 22 mai (jeunes 

filles de la ville et enfants des écoles, Cœcilia 

de l'Institution Sainte-Foy). — Matin : messe 

A 8 heures, célébrée par M. le vicaire général 

Lespinasse. Allocution par M. le chanoine 

Combes, directeur diocésain de l'Œuvre des 

Catéchismes. Cantique à l'Eucharistie, solo et 

ciheeur ; Jesu, rex admirabilis (Palestrina) ; 

Cantique de la Garde d'Honneur, la Cceoiiia ; 

O gloriosa Virginum (Ravanello), quatuor ; 

Serment de fidélité, quatuor, solo et chœur. 

Hymne à Jeanne d'Arc. 

Soir, à 8 heures ; a) Panégyrique de la Bien- 

heureuse Jeanne d'Arc, par M. l'abbé Franco, 

directeur diocésain des Œuvres de Jeunes 

filles ; o) Salut solennel. La Veillée de Jeanne 

d'Are, scène lyrique (E. Lefèvre), solo et 

chœur ; O bone Jesu, quatuor (Palestrina) ; 

Salva (liturgie gothique), la Cœcilia ; Oremus 

pro Pontifice ; Tantum ergo, soli et chœurs ; 

Cantate à Jeanne d'Aro. 

Xroiciàmc journée, W introduits la nuit denhère 

dans la cour de la gendarmerie de Nérac et 

ont enlevé deux tuyaux en zinc destinés à re 

cevoir l'eau des gouttières. 

Ils ont également essayé de commettre le 

même méfait a la façade de la maison de M 

Puyalte, plâtrier, mais, dérangés probable- 

ment, ils n ont pu que desceller le tuyau de 

descente. 

1 

LAVARDAC. — Passage de troupes. — Par 

suite d'une modification apportée par le com- 

mandement aux déplacements des bataillons 

du 9« régiment d'infanterie allant à Castelia 

loux, le 2 e bataillon, qui devait arriver à La 

vandac le 11 mai courant, ne cantonnera dans 

cette ville que le 14 mal. 

Officiers et soldats seront logés chez l'habi 

tant. 

SOS. — Lugubre découverte. — Mercred 

matin, le jeune Evarist© Soubiran, habitan 

avec ses parents au lieu dit Caoualé, situé sur 

la route de Mézin, à deux kilomètres de Sos, 

se rendait à son travail, lorsque son atten- 

tion fut retenue à la vue d'un© bottine ©t 

d une chaussette traînant sur le chemin 

Intrigué par cette trouvaille, 1© jeune nom 

me inspecta attentivement les alentours et fut 

tout à coup stupéfié en apercevant, dans un 

fourré très épais, une tête humaine presque 

entièrement décharnée. 

Il alla aussitôt prévenir ses parents qui ac- 

coururent à cet endroit, où ils découvrirent 

une tête, en eff et, et des ossements humains. 

Tout à côté se trouvaient des habits en très 

bon état, dont un pardessus, un chapeau me- 

lon, un foulard de soi© neuf, une canne et un 

revolver à six coups encore chargé de trois 

balles. 

Dans la poche du pardessus, on a trouvé un 

sou et un bulletin d'abonnement à la « Grande 

librairie scientifique », 17-19, boulevard des 

Casernes, Lyon, pour l'ouvrage intitulé « Clo- 

ches de Corneville ». Ce bulletin était au nom 

de M. Louis Roy, rue d© Paris, 168. 

L'identité n'a pu être établie, aucune autre 

pièce n'ayant été trouvée. 

Iâ nouvelle de cette découverte, sur la- 

quelle plane le plus grand mystère, s'est ré- 

pandue avec rapidité, mercredi soir, dans 

notre ville, ©t un grand nombre de curieux 

se sont rendus au Gaoualé. 

Naturellement, les commentaires vont leur 

train. Mais l'opinion générale est qu'on se 

trouve en présence d'un suicide remontant 

d'un mois et demi à deux mois : un étranger 

sans dont© a dû choisir cet endroit isolé pour 

mettre fin à ses jours, à l'aide d'un revolver. 

La tempe droite paraît avoir été perforé© par 

un© balle. Le corps à 'dû être dévoré par les 

chiens des fermes voisines. 

Les restes ont été examinés avec soin par 

M le docteur Bâches, maire de Sos, qui les. a 

fait inhumer aussitôt. 

Un© enquête a été ouverte par la gendarme- 

rie. 

a couné en deux fragments cattf sérlw di 

belle musique et ,a fait boaucaftp tir© gr*2 

à ses 'deux spirituals interpsrétea : MM $ 

vicomte de P. de B... et M. J. 

N'oublions pas les chwurs de jeunes fille* 

mon dirigés par M. Domwx;. accompagné 

avec maestria par Mm© la vicamtets» d© C 

m,? ^ Vf, 81 T'ft ;i ''OU oua entendra 

QUI ont fait applaudir convoie a se devait il 

huoouse Marche Lorrain *%VnJc 

Dans la deuxième partie, non» avons eu lia 

grand, plaisir à revoir Us Vivante dura,* 

taine Tic, et nous songions combien >i S 

iqutUe d aller chercher loin les **teii«iits d'ui' 

répertoire de société, lom.ru© ï..abicbe offw 

d'éternelles ressources. Vraiment, cette- bonn« 

vieille comédie est toujours amusante, gai» 

fine et profonde même, 6ans avoir l'air d'y 

toucher. Elle a obtenu lo succès le plus indis- 

cutable, ne cessant de soulever l«s rires c( 

les applaudissements. 

Il faut dire aussi qu'elle était remarquable 

ment jouée, avec un entrain, un brio, un es- 

prit peu communs, et qui en doublaient '.ouï 

les effets. Mme d© C. de R..., Mlles d'A. de S.., 

et G. d© L..., MM. le vicomte de P, do L..„ 

G. de M..., J. N..„ et le vicomte de P. de B.... 

se sont littéralement surpassés, et la lutte si 

drôle du capitaine . Tic, de Desambois et d& 

. Célestin Magis a pris un© allure d'un coni'niv? 

ceux qui voulaient prier dans la chapelle et dos plus brillants eoan.qug 

suivre, dams l'enolos ombreux, les stations du Après le premier acte, M. J. Rocher le svm. 

Un liquidateur posa la main brutale de la 

spoliation sur l'immeuble, qui fut revendiqué 

par Mgr l'Archevêque, son propriétaire, en 

vertu d'actes autorisés par l'Etat. 

Rien n'y fit ; la justice décida que Mgr l'Ar- 

chevêque était personne interposée. On eut 

beau répondre que les religieux ne furent éta- 

blis que nombre d'années après l'achat, la 

justice voulut que la maison fût acquise pour 

des personnes inexistantes ; c'est à ne pas le 

croire 1 Notre jurisprudence s'enrichit ainsi de 

temps en temps de quelques perles d'une eau 

qui n'est pas très pure. 

Du coup, elle en ajouta une autre. A l'épo- 

que de cette acquisition s'employaient indiffé- 

remment dans les actes les termes de « dio- 

cèse » ou « évêché » ; eh bien I parce que 

l'acte employa un de ces termes, alors indif- 

férents, mais qui ne le sont plus aujourd'hui, 

la justice fit grief à Mgr l'Archevêque de c© 

que l'acte ne portait pas l'expression exigée 

aujourd'hui, et ce fut un argument pour le 

débouter de son droit. 

Après les moines, l'Eglise ; après l'Eglise... 

propriétaires, tremblez. Le P. At vous l'a dit 

plus haut : « En promulguant son décalogue, 

l'Eglise l'affermit (le principe de la propriété) 

sous les pieds des possesseurs du sol. » L'E- 

glise est expulsée par la loi ; elle emporte avec 

elle toute la solidité du principe. 

Dans la petite rue Nazareth se trouve un 

Oratoire des plus fréquentés ; les Pères du 

Sacré-Cœur l'administraient jadis ; Mgr l'Ar- 

chevêque le revendiqua en valu ;. il avait, 

reconnaissons-le, à l'appui de son droit, des 

arguments de moindre valeur que ceux qui 

militaient pour la maison des Récollets. 

Ce n'en était pas moins un bien d'Eglise, 

mais mal défendu par l'Irrégularité des 

formes. 

Tout, d'ailleurs, proclame qu'il est une sim- 

ple chapelle et ne peut être qu'une chapelle. 

Sur l'une des murailles intérieures se voit 

une tribune grillée ; on accède a cette tri- 

hune d'un hôtel limitrophe dont le proprié- 

taire a droit de vue dans la chapelle. 

Sans le consentement de ce propriétaire 

peut-on changer l'affectation de l'Oratoire ? 

Evidemment non ; cette servitude, de par 

sa nature, empêche la dénaturation de l'im- 

meuble. 

Donc le respect -des droits du tiers com- 

mande que l'Oratoire reste chapelle et que 

dans cette chapelle rien autre ne puisse se 

faire que les exercices du culte catholique. 

Nous avons cru bon de remettre sous les 

yeux ces pages d'histoire locale. Elles sont, 

-pour tous, remplies d'enseignement. 

H. de R. 

La Protestation ds Mgr l'Archevêque 

Nous empruntons la note suivante à la 

Semaine Catholique : 

« Mgr l'archevêque prie MM. les curés de 

lire, dimanche prochain, au prône de la 

grand'messe, la protestation qu'il a fait insé- 

rer dans la Semaine Catholique, dimanche 

dernier, contre les spoliations, usurpations, 

violations commises au préjudice de l'Eglise 

par les récents décrets. Il désire que les fidè- 

les d© son diocèse se rendent compte de la 

gravité des attentats commis et que nul n'i- 

gnore les peines encourues aussi bien par les 

auteurs que par leurs complices. » 

Dans ce même numéro, la Semaine rappelle 

que le délai de six mois- pour l'exercice des 

actions en revendication, résolution ou révo- 

cation, court depuis le 28 avril dernier, jour 

de la publication par l'Officiel de la liste des 

biens enlevés au diocèse ; le même délai est 

fixé à tous les créanciers des établissemepts 

du culte pour l'action ©n recouvrement de 

leurs créances. 

Nous avons publié une première fois, dans 

nos colonnes, le texte de la loi du 13 avril 

1908, dès sa promulgation ; nous l'avons pu- 

blié à nouveau après la publication dans 

l'Officiel d© la liste intéressant les départe- 

ments de la région. 

Tribunal correction n aï 

Audience du s mal 

Président, M. Zeglicki ; ministère public, 

M. Bouniol; greffier, M- Bonhomme 

DEUX VAGABONDS. — Auguste Guet, âgé de 32 

ans et Charles Samonet, 36 ans, ont été arrê- 

tés à Toulouse, le 4 mai, s© trouvant en état 

de vagabondage et se livrant à la mendicité. 

Us n'ont pu justifier d'aucune profession^ ni 

d'aucun domicile fixe, et las voilà condamnés 

à deux mois de prison chacun. 

DIFFAMATION, — Le tribunal renvoie au con- 

seil deux affaires de diffamation, l'une paT 

paroles, l'autre par voie de la presse. 

AVEYRON 

TRANCHE-DE-ROUE ROUE. - 

ZI ^ iens confisqués par l'Etat aux fabrique 

f?' églises. — voici, d'après lo « Journal off 

SSL", la liste des biens dont l'Etat s'est en 

Liste 

lies 

"offi- 

bsTA"' JU llsw} ucs mens uuni ic»> ^"vtP" 

K^ro au détriment des ôtablisseme-nLs publics 

tfai^ 1 ^ rua"s les cantons de Villefranche, 

f Jac . Rieupeyroux et Villefranclie • 

j UNION DB VUIKTIUNCTU 

WjtoW10" ~ K'îii*o Nolre-l>a,nw. - R«;n- 

Chambre de commerce de Loî-et Garonne 

Compte-rendu analytique de la séance du 

30 avril 1909 : 

Vœux. — La chambre émet le vœu que la 

réduction de 30 % consentie par les Compa- 

gnies de oheimins do fer pour le transport des 

prunes vertes (dites prunes Meues) du. 15 

août au 15 novembre, soit applicable à partir 

du 1" août. 

Que la Compagnie d'Orléans prenne à l'a- 

venir ses dispositions pour que les petits pois 

soient déchargés dès leur arrivée à Paris et 

livrés aux destinataires avant trois heures du 

matin. 

Que l'administration compétente veuille 

bien prendre des mesures pour protéger les 

intérêts du commerce et de la propriété des 

régions productrices de vins blancs, grave- 

ment lésés par suite de l'énorme quantité de 

vins rouges décolorés qui sont vendus après 

cette opération contraire aux prescriptions 

de la loi du 1" août 1905 sur les fraudes. 

Que des mesures soient prises par 1 adminis- 

tration centrale des postes et télégraphes, en 

vue d'assurer le recouvrement des mandats 

par la poste dans nos colonies, ou tout au 

moins dans les principales villes. 

Bureau de poste d© Villeneuve-sur-Lot. 

La chambre décide de soumettre â l'adminis- 

tration des postes et télégraphes les desiderata 

du commerce villencuvois qui demande : 

1* Que l'appareil télégraphique système Hu- 

gues, installé en novembre dernier au bu- 

reau de Villeneuve, soit relié avec le réseau 

et Marie-Sophle-Catherine Foulon, ménagère, 

à Agen ; Albert Péchambert, manœuvre, à 

Agen, et Marie-Marthe Costes, ménagère, à 

Agen ; Elie Dostes, représentant d© commer- 

ce, à Agen, et Marie-Germaine Tauzin, sans 

profession, à Agen ; Siméon-Raymond Glei- 

ze, mécanicien à Agen, et Rosa-Marcellin© 

Rouillerics, tailleuse de robes à Agen ; Bric© 

Lamouroux, employé au ahemin de fer à 

Agen, ©t Marie Rodière, sans profession à 

Toulouse ; Jean-Joseph Detrieu, charpentier 

aux Arques (Lot), et Françoise Delrieu ména- 

gère, a Layme ; Jean Gonzalès, sous-officier 

au 9_de ligne, à Agen, et Louise Métay, em- 

ployée de commercé, à Saint-Maixent ; Al- 

bert Courtège, serrurier, à Agen, et Irma-Eli- 

na Artigole, domestique, à Agen Alexandre- 

Adolphe M ond in, plâtrier, à Agen, et Je?nnt 

Hélène Lamohnairie, lingôre, à Agen • Jean 

'Marcelin Brasch, sous-officier au 9' de' ligne 

à Agen, et Marle-Louise-Raymond© Larrat' 

sans profession, à Agen ; Anselme-Alexn.ndré 

Dar.bon, maître d'hôtel, à Agen, et Mélanle- 

Céleste-Henriette-Eugénie Noulmart, sans pro- 

fession, à Montauban ; Léon Sounalet joc- 

key, à Agen, et Emilie Daubas, ménagère â 

Agen ; Raymond Conrié, cordonnier, à Agén 

et Rosalie Aurientis, sans profession, à Mois- 

sac ; Albert-Jean Brousse, ferblantier, à Agen 

et Jeanne^Marie Crugut. lingère, à Agen; Jean 

Flannues, propriétaire, à Penne, ©t I-'rancesca 

Barella, sans profession, à Agen. 

pathique président de la Cigarette, est vem 

annoncer la quête, non par une banale aile* 

cution, mais dans un© pièce de vers plein< 

d'actualité et fort bien tournée. Cette Foie, de l'Intestin, de la Vessie, le Diabïif, 

âÉS Fièvres paludéennes. Convalescence» 

EN VENTË PARTOUT 

Etablissement ouvert toute l'annè» 

CtUrfcU£ — LUliMlM US f£B 

Succursale du Sud-Ouest, AUDA et DK& 

ffOER, S. CANTEGK1L, Toulouse. Pris da 

îa botîteilifii D tr. 60. Dépôt chez tous loa 

p'aanûasiiaa ai marchanda d'eaux mmaïs* 

La Soirée dos jeunes Filles Royalistes 

Nous no nous étions pas trompés en prédi- 

sant à la soirée organisée par les Jeunes 

Filles Royalistes le plus éclatant succès. 

Hier, dès 8 heures, une foule des plus élé- 

gantes et des plus distinguées se {tressait dans 

la sali© du Jardin-Royal qui, â l'ouverture du 

concert, présentait un aspect ravissant avec 

tant de fraîches toilettes et un si gracieux pu- 

k'cet auditoire d'élite n'a cessé de prodiguer 

ses bravos aux excellents artistes qui se sont 

succédé sur la scène : d'abord, pour le con- 

cert avec Mlle Ma ne-An toi net! o Kunc, M. et 

Mme Adolphe Piriou, M. et Mme Auzouy. 

Notons tout spécialement des œuvres exqui- 

ses de M Aymé Kunc et do M. Adoiph© Pi- 

riou Mme Auzouy, que nous entendions pour 

la première fois, u délicieusement interprété 

des rêveries prenantes d© Reynaldo Hahn, 

AlexandM Georges et Lacambe ; Mlle Kunc 

nous a révélé d'impressionnantes mélodies 

de Basse-Bretagoe, recueiïiies par Bourgauttr 

Dncoudray. 

La saynète si aœwsttrta. ST ta Chambre?. 

AVIS DE DÉCÈS 

Monsieur Bertrand GRIL', 

Les familles GRIL; VIDAL, LOUBET, DU 

C.VSSOU, CURVALE, Honri GRIL, NOUGAYV. 

ROL, CHAUSSON, Léon VIDAL, MOIN&; 

M F. Nfl Mademoiselle Jeanne VIDAL, Pl«rrs 

VIDAL do Paris, ont la douleur de faire pari 

à leurs amis et connaissances de la Ben* 

cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la peft 

sonne de 

Mademoiselle Maria GRIL 

décédé© le 9 mal 1909, dans sa 28° année, etfiet 

prient, de vouloir bien assister à ses obsèques 

qui auront lieu le mardi 11 mai 1909, à lff 

heures précises du matin, sur la .piuoiasa 

Saint-Aubin. 

Le convoi partira de la maison roortiiairi 

ru© Riquet, S9. 

On n© reçoit pas. 

Les personnes qui, par oubli ou œnission, 

n'auraient pas reçu de tettre dé fa tri*.-part, 

sont priées de considère)' le présent avis com- 

me en tenant lieu. 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Lundi 10 Mai 1909 

•BulletinFivmeier 

REVUE FINANCIÈRE 

Pairis, 8 'mai. 

Pendant toute. la première partie

i NUMERO 0 CENTIMES 

ÉDACTKDN ET 

m L 

de Ï>e1 

Toulouse, Eue Hoqueiame, 25 LEMUilj CENTIMES 

AnTE-GAMONKE RT DÉPARTEMENTS LIMITROPHES . 

DEPARTEMENTS NON LIMITROPHES 

ÉTRANGER (Union posWe) 

Troi» moi» 

6fr. 

7 - 

40- 

«3- 24- 

20 - «O - 

IKJX •"."bonnemonts partent de» 1» ot «6 de chaque mois et Bont payables d"av«Eoa 

Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de bO centimes. 


Lof, Aveyron, Corrhze, Cantal 

Gers, Hf-Pypénées, Basses-Pyrénées, Landes 

Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne 


Haute-Garonne, Ariège 

Edition du matin spéciale a Toulouse 

ANNONCES (i.^. . r .... . . . . ...... h Rgn, 0 h . m 

RÉCLAMES — . ?J| 

RÉCLAMES (S. piga) ..*.*.*...*" .* .* .' ." — 2 - °i 

LOCALES ...'...!!!!!!!". - 5 - • 

Les Annonces et Réclames «ont reçues dans 

nos Bureaux, rue Roquelaxae, 2f>. à Toulouse, et chez tous nos Cct ordre et. rte toute nature : extra-par- 

^n^ritatrçR techniques, administratives, 

ae Chambre, du Sénat, et le chef actuel 

du gouvernement, M. Clemenceau, était 

précisément le président de l'une d'elles. 

Elles ont toutes fait les mêmes doulou- 

reuses constatations ; elles ont déploré 

les désastres passés et prévu les désastres 

futurs ; mais après ? Quels moyens ont- 

elles employés pour remédier à un tel 

était de choses ? Aucun, et la commission 

actuelle fera, comme ses devancières. 

Sans doute il y eut, et il y aura encore, 

dans le Parlement, des débats prolongés 

et que ceux qui y prendront part auront 

la simplicité de croire retentissants ; ils 

ont amené, ils amèneront peut-être en- 

core la démission d'un, ministre, et ce 

sera tout. 

Les auteurs responsables de ce qu'on 

a justement appelé des crimes natio- 

naux, tout le monde les connaît et les 

nomme, et nul ne songe à faire peser sur 

eux, de façon efficace, la responsabilité 

de leur ir y,: rie. 

Et cependant c'est un principe élémen- 

taire de droit naturel et de droit positif 

que chacun est responsable de sa faute 

et doit être puni lorsqu'elle a eu des 

conséquences fatales. 

Cela, tout le monde le pense, et nul 

n'osera jamais le' demander ; il semble 

que les commissions d'enquête ont des 

trésors inépuisables d'indulgence pour 

les ministres dont on peut dire que leur 

incurie a fait des prévaricateurs. 

Et cela se comprend et s'impose, pour 

ainsi dire. Toutes ces commissions sont 

remplies de parlementaires qui ont plus 

ou moins — et souvent plus que moins 

— donné leur confiance ou leur collabo- 

ration à ceux dont ils devraient faire des 

accusés. M. Delcassé, en paroles le si 

énergique président de la commission 

qui se promène sur nos côtes, ne fut-il 

pas le collègue de M. Peiletan, dit « le 

Péril national », et n'est-ce pas M. Cle- 

menceau, lui aussi ancien président 

d'une commission d'enquête sur la ma- 

rine, qui a choisi et conservé pendant 

près de trois années le non moins né- 

faste M. Thomson ? 

; Si bien que, pour employer une ex- 

pression peu élégante de l'un des leurs, 

M. le garde des sceaux Thévenet, ils sont 

tous de mèche ; et qu'ainsi on ne peut 

demander de bien redoutables sévérités 

à ceux qui furent réellement les corn 

plices des principaux coupables. 

Voilà l'une des causes et non la moins 

grave de tant de désastres qui ont affligé 

notre marine nationale, parce qu'elle 

constitue une sorte d'encouragement à 

la négligence et à l'incurie. Les ministres 

qui désorganisaient nos escadres, qui 

laissaient sans réponse pendant des mois 

les rapports les plus pressants, les ques 

tions les plus graves, qui abandonnaient 

l'un de nos six plus gros cuirassés de 

15.000 tonnes, du type Patrie, sans un 

coup de canon à tirer pour se défendre 

contre les torpilleurs, un autre, Veuf 

d'une de ses grosses pièces de 305, fen- 

due l'année dernière, qui portaient le 

désordre et l'anarchie dans nos ports et 

nos arsenaux, que craignaient-ils ? Tout 

au plus, et ainsi qu'il est arrivé, qu'un 

vote de la Chambre les débarquât et leur 

fît reprendre leur place parmi les dé- 

putés. 

En vérité, n'est-ce pas insuffisant com- 

me sanction ? 

Une telle irresponsabilité pour de si 

grandes fautes est aussi une des raisons 

de l'universelle désaffection qui atteint 

le régime actuel. 

Le peuple a des idées très nettes de la 

justice. Or, que voit-il ? Celui qui, dans 

l'exercice d'une profession vulgaire, 

commet une imprudence, est sévèrement 

châtié, et le politique qui, sans y être 

préparé, a cherché et obtenu la direction 

des affaires publiques, est protégé par 

une immunité souveraine, alors que son 

imprudence et son incurie ont eu, pour 

la Patrie, les plus douloureuses consé- 

quences. 

Ce que le peuple demande, ce qu'il 

réclame justement, c'est l'égalité dans la 

responsabilité, c'est le châtiment de la 

faute lourde, de l'incurie. Il veut que 

toutes ces enquêtes, tous ces travaux de 

commissions soient suivis de sanctions 

nécessaires. 

Prenons garde que si la Justice les lui 

refuse, il les demande à la violence. 

L. JËNOUVRIER. 

M. Albert Gade semblables faits se passaient en 

Russie, vous entendriez, dans notre presse 

iudéo-maçonnique, un beau concert d'im- 

mécutions et d© malédictions. Tel journal 

du matin publierait des comptes rendus 

sensationnels, avec manchettes énormes, 

titres et sous-titres flamboyants, photogra- 

phies truquées, etc., etc. Les feuilles socia- 

listes n'auraient pas assez d'injures pour 

Tandis que je regarde une collection de 

selles, l'excellent peintre Louis Va.llet, l'or- 

ganisateur de la section des voitures et 

harnachements, s'approche : 

— « Vous n'avez pas l'air, me dit-il, d'at- 

tacher une grande importance à cette selle 

de velours rouge dont les fontes sont re- 

couvertes de peau de tigre. Evidemment, 

elle n'a rien d'extraordinaire. C'est une 

salle que/lconque d'officier général. Oui, 

mais cette selle d'officier général a été 

fait© pour un civil, M. Thiers, et c'est lui- 

même qui l'a commandée. 

» M. Thiers, qui montait volontiers à 

©beval et qui croyait avoir l'étoffe d'un 

ihomme de guerre, avait lo goût des' choses 

militaires jusque dans le choix d© la selle. 

» Telle était bien la selle du cheval qu'il 

montait — ainsi qu'on peut s'en assurer 

,par le tableau d'Eugène Lami qui ©st au 

musée d© Versailles — quand il suivait, 

comme ministre de l'intérieur, le roi Louis- 

Phi' irjpe, passant en revue la garde natio- 

nale, notamment, ce 28 juillet 1836 qui vit 

,1'attontat de Fieschi. Vous remarqueirez 

que c'est la selle d'un homme de petite 

taille. 

» L'authenticité de cette pièce historique 

est établie avec certitude. Son propriétaire 

actuel, M. Gaillard, Va, en effet, achetée 

de Mlle Dosne, à la vente Thiers. ». 

par yii Spêelal 

LES ÉLÈVES CONSULS 

Paris, 9 mai. 

Le concours pour le recrutement des élèves» 

vice-consuls s'est terminé hier au m'n,'s^r» 

des affaires étrangères. Le s + /ix ca ndidafe» 

reçus sont, par ordre de mérite : MM.J^«gJ£ 

des, Sanguinetti, Lenevou, Job, ^Margarot, 

Rouet Pédurcn, Tournes, Varnés. 

'ueci:. 

A propos d un Corbillard 

Paris, 9 mai. 

La Fahrique de Monein (liasses-Pyrénées) 

.possédait un corbillard qui se transformait en 

catafalque à l'intérieur de l'église Vint la loi 

de 'décembre Ï904, relative au monopole des 

pompes funèbres. La commune proposa à. la 

Fabrique d'acheter le corbillard ; mais oelle-cï 

refusa et la commune dut se procurer ailleurs 

ce macabre appareil. Arriva la loi du 9 dé- 

cembre 1905 et '.le corbillard de la Fabrique 

fut placé sous séquestre. 

La municipalité vit là l'occasion LayoMbl» 

de réparer sa déconvenue et elle acheta l«nt 

1 «orbilhwd: au séquestre ; mais quand le maixa 


wmdî 19 Mai Î909 

F r 1 

Sroulut «n prendre possession, il trouva un 

corhiiLlard dépouillé de son tiimon et de ses 

ilentnres, et rendu ainsi inutilisable, Le curé, 

•puisque (le corbillard no devait plus servir 

que de catafalque, qu'il constituait un objet 

servant à l'exercice du culte et devant par 

conséquent ne point sortir do l'église, avait 

retiré le timon. Quant aux tentures, il les 

levait achetées de ses deniers et pensait qu'à 

co titre elles devaient être considérées comme 

Ba propriété. 


maire imagina d'accuser le curé de vol et de 

porter plainte contre lui. Acquitté par le tri- 

ibunal d'Oloron, puis par la cour de Pau. le 

ouré vit son cas déféré à la Couir do cassation 

igiar le /procureur général. 

La chambre criminelle de la Cour suprême 

Ment de rejeter co pourvoi, estimant comme 

Ses premiers juges qu'à défaut d'intention 

tfraudUleuse et d'appropriation par l'inculpé 

'jflie l'objet prétendument volé,il ne pouvait être 

itiuestion de délit. 

ni 

E 

Un raid de submersibles 

Cheribourg, 9 mai. 

Lo submersible Triton et le sous-marin Ai- 

grette ont quitté samedi la station pour en- 



Mes sorties sur longue distance. 



De cuirassé Carnot, en réparation dans l'ar- 

.tenal depuis de longs mois, a un de ses ca< 

nons d© 305 avant immobilisé depuis quinze 

jours dans des circonstances assez curieuses. 

Ce canon fut mis en place par la direction 

de l'artillerie dans jfi tourelle d'avant et on 

4e fit pivoter, puis il fut impossible de î 

(mouvoir. 


/fût-pivot que cet incident s'est produit et tou6 

,'les efforts tentés jusqu'ici n'ont pas permis de 

remuer le canon. 

PNISTRES ON VOYAGE 


Brest, 9 mal. 

Au cours de son voyage à Brest, M. Picard, 

ministre de la marine, qui est rentré ce matin 

à Paris, a reçu MM. Charles, secrétaire, et 

Floeh, secrétaire adjoint du syndicat de l'ar- 

senal, qui lui ont 'présenté diverses revendIsa- 

.lions. 

M. Caillaux à Alx-on-Prcvence 


prononcé hier, au Cercle démocratique de 

(Marseille, un discours sur l'impôt sur le re- 

venu «t SUT le syndicalisme, est venu en pro- 

noncer deux ou trois autres aujourd'hui à 

,'Aix, où il est arrivé c© matin, vers 11 heures. 


l'dure pour M. Peiletan, son député depuis de 

'longues années, fit au ministre de l'impôt sur 

le revenu un accueil plutôt froid. De la gare 

A la sous-préfecture, trajet fort court, on 

entendu des propos discordants et des coups 

'Je sifflet. 

Après un lunch à la sous-préfecture, M 

paillaux a reçu les fonctionnaires ; puis i 

test rendu à la mairie. 

-T.» 

les murs de Paris quefi-q-ues histoires scanda- ' 

leuses de haute gabegie qui ne le céderont en 

rien à celles de la marine. Le coup sera terri- 

ble, non seulement pour le gouvernement, 

mais pour .les partis qui se préoccupent beau- 

coup plus de soutenir ce gouvernement que 

de le contrôler; et l'Alliance démocratique en- 

tre dans la lice. Elle supplie les postiers au 

nom de l'intérêt national, an nom de la pa- 

trie, de ne rien faire, de ne plus ouvrir la 

bouche. Silence I Silence l crient les signa- 

taires de cet appel à la raison I 

On compte sur l'importance des signataires 

pour produire un gros effet. M. Carnot qui si- 

gne intentionnellement sans prénom ; M. 

Emile Loubet, qui rappelle malheureusement 

l'étouffement du scandale panomiste ; M. Ma- 

gnin enfin, le grand financier du Sénat ; mais 

les postiers paraissent ne pas vouloir se lais- 

ser attendrir. Leur affiche sur la gahegie sera 

collée ce soir même à côté du . manifeste 

éperdu de l'Alliance démocratique. 

D'autres révélations suivront dans d'autres 

affiches et dans des articles de journaux le 

jour de la rentrée de la Chambre. En atten- 

dant, le manifeste do la Ligue des Droits do 

l'Homme fait contrepoids au manifeste de 

l'Alliance. Les camps se forment. La bataille 

est engagée et on persiste à croire, dans les 

milieux politiques, que M. Clemenceau et ses 

auxiliaires ne sont pas du tout certains de 

vaincre. 

M. Sembat, député de la Saine, qui critiqua 

a plusieurs reprises, à la Chambre, et fort vi- 

vement, le sous-secrétaire d'Etat aux postes 

nous a fait les déclarations suivantes : 

— Ce qui me paraît grave, c'est l'impression 

bien nette qui se dégage de toutes les mesu- 

res prises contre les postiers. Le gouverne 

ment cherche une revanche ; son attitude pro- 

vocatrice indique nettement qu'il veut la ba- 

taille. Ce qui est bien plus grave, c'est que le 

gouvernement a pris des décisions en l'absen- 

ce de la Chambre, et je trouve sa façon d'agir 

déplorable. Je suis certain qu'un grand nom- 

bre de mes collègues pensent comme moi. 

Dès mardi matin, je pense, les groupes se 

réuniront dans les bureaux pour examiner la 

situation. C'est à ce moment que l'on décidera 

la conduite à tenir. Personnellement, je ne 

puis vous dire si j'interviendrai. Je préfère 

en causer avec mes collègues. Je suis d'ail- 

leurs peu partisan des interpellations annon- 

cées pendant les vacances paifllomentaires. » 

r»eves 



En outre des équipages des paquebots Ver- 

'Milles, Touraine et Navarre, dont la grève a 

Jté annoncée hier, le mouvement s'est étendu 

fiu personnel du Congo. 


Le paquebot Ville-d£-Tunis, courrier d'O- 

man, est toujours à quai. L'incident qui s'est 

(produit n'est toujours pas réglé et le person- 

nel du navire refuse de monter à bord tant 

îjue la question du paiement du repos heb- 

domadaire n'aura pas été tranchée. 

Le personnel du restaurant du Charles-Roux 

a également déserté son bord. Ce paquebot 

la© partira très probablement pas aujour- 

d'hui pour Alger. Il en sera de même pour le 

courrier de Bastia. 

Marseille, 9 mal. 

Voici quelles sont les revendications du per- 

sonnel du restaurant du Chdrles-Roux qui a 

donné le signal d© la grève : 1" Reconnais- 

sance officielle du syndicat par la Compagnie; 

6° Unification des soldes ; 3" Repos hebdoma- 

'data© payé. 

Les délégués des grévistes sont allés sou- 

mettre ces revendications à l'agent général de 

la Compagnie. Celui-ci a répondu que la Com- 

ipagnie ayant mis en adjudication tout oe qui 

ïouchait au restaurant, les délégués devaient 

{'entendre avec l'adjudicataire. 

Le paquebot Touraine, dont le personnel 

i&vait quitté le bord ce matin, a pu partir à 

midi 5, satisfaction ayant été donnée au per- 

jsonn-eil. 

Le Libéria, courrier de Eastia. est également 

parti à 1 h. 30, après un arrangement provi- 

soire. 

ES FÊTES 01 m un wm 

Le panégyrique cSs Jeanne d'Arc 

Paris, 9 mai. 

Mgr Latty, archevêque d'Avignon, faisait, à 

la fin de son panégyrique, une critique assez 

vive de l'état où se trouve la France actuelle. 

Voici, d'après le texte officiel, le passage de 

fcetts partie du panégyrique : 

« En c© temps-là, le fond de la nation res- 

tait chrétien, identique à lui-même et aux 

ivieil.I.es traditions de la race et, en dépit des 

(bouleversements qui avaient changé la face 

jdu pays, on pouvait encore, sur ce fond en 

tore solide, reconstituer la patrie. 

» Pouvons-nous diire qu'il y ait un fond uni- 

que toujours ferme dans la France d'aujour- 

d'hui, et s'il est, vrai que le pays de France 

demeure, qu'il y. a toujours des Français et 

'des Françaises dignes de leurs aïeux ? 

» Qu'est devenu ce qu'on appelle proprement 

2a nation, car, nous ne pouvons nous le dissi 

Conter les éléments essentiels en sont divisés 

ii l'infini. Il y a division dans les principes et 

;3ans les intérêts primordiaux, division d'hom- 

mes à hommes, de classe à classe, de parti à 

parti, division si réelle et si radical© qu'on 

peut se demander si elle n'a pas atteint, en 

îamé, rompu le lien social lui-même. 

» Quel est le lien qui rassemble- et unit en- 

xo-re les diverses pièces de notre édifice na- 

tional ? Sur quoi portent ses fondations î 

Est-ce sur les institutions ? Beaucoup de Fran 

«sais leur sont opposés. Sur 1© régime économi- 

que V On l'attaque et on le bat en brèche tous 

les jours. Sur les traditions historiques, mo- 

rales, religieuses ? On les a tronquées ou re 

niées. Elles ont perdu publiquement leur va 

aeivr. Il n'y a ni une doctrine commune, ni une 

toi fondamentale où se rencontrent et s'ac- 

cordent sincèrement les esprits et les volon- 

tés. » 

La Situation Polltiaue 

kilt 

Paris, 9 mai. 

Le gouvernement ne paraît pas tout à fait 

'«•assuré concernant l'issue de la lutte avec les 

postiers que M. Clemenceau — personne n'en 

doute plus — a provoquée pour les réduire 

olus promptement ; mais les postiers ne s'é- 

'fcanit pas laissés emporter et ayant déclaré 

qu© s'il fallait faire grève ils la feraient à 

leur heure, le gouvernement multiplie les me- 

sures de précaution sans trop croire mainte- 

nant, dit-on, qu'elles seront efficaces contre 

Jine grève loi sJMILSïi* préparée. 

Les déclan âu *» M. Clemenceau et de 

%. Simyan, -fiSe» fins récentes de M. Bar- 

(ftiou, n'ont pas rsssuré l'opinion. Mieux que 

;îela, M. Barthou, après le président du con- 

'eaiS. et son sous-secrétaire d'Etat aux postes, 

est mis directement en cause à la grande joie 

">les pestiors et du public appelé à juger le 

'rôle étrange joué par l'ancien ministre du 

cabinet Méline. 

M. Barthou, aujourd'hui l'adversaire dé- 

claré des syndicats de fonctionnaires, les pré- 

ionisait donc ardemment autrefois ! 

Un député nous a déclaré à ce sujet : 

— Une paireille situation pourrait gêner un 

Uutre que M. Barthou. Tout le inonde sait 

«.vec quelle désinvolture ce ministre sait re- 

aier ses opinions et ses relations de la veille 

fi on cherche à le mettre en contradiction 

Mec lui-même. 

» Dans Ha prochaine séance où sera Inter- 

pellé le gouvernement. M. Barthou s'en tirera 

;avec quelques phrases où 11 mêlera le péri 

iJerical et le péril syndicaliste. Attendons 

,ious à quelques subtilités très hypocrites sur 

{es différentes façons de comprendre le synd 

ifalisme. M. Barthou nous donnera ses vues 

2^me °i les sur 16 bon el 10 «cuvais syudi- 

„„Ç 18I) ?, l:l ' (J ' aT1 *' le gouvernement éprouve le ha- 

«01* d'appeler les Rroupes politloues a1Ï r ©s 

pousse. Il a fini par comprendre que i, ? f 

ïiers. avant âe recourir k la grève c^nlont 

raient pour leur^défenso à.ivàa moyens qui 

reiotariun- l'opinion on 

L'Agitation les FoECtionaaires 

CHEZ LES P. T. TT. 

Au comité: fédéral 

Paris, 9 mai. 




A quelle décision s'est-on arrêté ? Aucune 


ficile d© le dire ; mais nous savons que la dis- 


dans la nuit. 


Paris, 9 mai. 

iA la suite d'instructions confidentielles 






ficiers de gendarmerie, une série de mesu- 

res pour assurer les transports postaux par 

automobile. 

Liïîe, 9 mai. 

Par crainte d'un sabotage, en a fait venir 


du 3' géni©. Lille deviendrait, du reste, en 

cas de grève, le centre d'une organisation 

militaire importante. Des instructions spé- 


des plis à J'adresse des chefs d© corps. Ces 


y. a lieu, les postes de la place seraient ren- 


a surveillance des fils téléphoniques et té- 




taires chargés de cette surveillance. 

Ba5mnne, 9 mai. 

Quatre torpilleurs et on contre-torpilleur 

sont arrivés au port de Bayonne, pour établir 

une correspondance entre l'Adour et la Sein© 

©n cas de grève des postiers. 

Les scandales de radmïnl3tration 

Dans une réunion tenue vendredi soir, bou- 

levard de Grenelle, le secrétaire général des 

ouvriers des lignes laissait entendre qu'il se 

pourrait fort bien que le gouvernement fût 

beaucoup plus ennuyé par les divulgations 

que se proposaient de faire les nouveaux syn- 

diqués que par la grève générale des services 

postaux et télégraphiques dont il était mena- 

cés. 

D'ailleurs, fort de confidences recueillies de 

divers côtés, nous avons laissé entendre que 

les postiers allaient, à l'heur© voulue, déver 

ser un flot de boue sur le gouvernement. 

Quelqu'un ne nous avalt-11 pas dit : « Le 

scandale des postes fera pendant au scandale 

de la marin© » ? Cette heure paraît avoir son- 

né. En effet, nous croyons savoir qu'en pré- 

sence des mesures prises par le gouvernement 

qui, pour ne pas tenir ses promesses, frappe 

les postiers, ceux-ci veulent que le pays sache 

ce qu'on fait de son argent dans l'administra 

tion des postes. Ils veulent même provoquer 

a oe sujet un débat devant les Chambres. 

Voici quelques-uns des faits visés : 

En province, lorsque les magasins régio- 

naux au service d© l'entretien des lignes d© 

mandent d'urgence un nombre d'appareils 

quelconque ou un nombre de fils de telle 

ou telle consistance, l'administration se fait 

un devoir d'envoyer exactement le contraire 






province, non seulement au point de vue des 


de vue ides adjudications, des marchés et des 



le fameux incendie de Gutenberg ; mais il y a, 

paraît-il, encore bien d'autres choses sous ro 

che. Ces révélations, qui feront, paraît-il, plus 


même, seraient portées à la connaissance du 

public par voie d'affiche aujourd'hui ou de 

main. 


par le Comité fédéral i 

Les raisons de l'ajournement d© la grève 

Nous disions, il y a deux jours, que la 

grève était pîus prochaine qu'on ne le croyait, 

©t nous «avions, en effet, qu'elle avait été dé- 

cidée on principe pour hier samedi ; mais ce 

n'eût été alors qu'une simple grève des agents 

des P. T. T., et 1© but poursuivi par la Con- 

fédération générale du Travail, qui tient ab- 

solument à apporter son appui aux postiers, 

n'eût pas été atteint. 

M. Pataud avait, en effet, prévenu ses trou- 

pes do se tenir prêtes pour qu'au moment où 

nos lettres et nos dépêches auraient cessé de 

circuler à travers Paris et le monde entier, la 

'capital© fût plongé© dans les plus proiondes 

ténèbres. 

Tout ce projet a été bouleversé par le mee- 

ting tenu à la Bourse du Travail avant-hier 

soir, par les cheminots, qui ont décidé de se 

solidariser avec les postiers, et oomime les 

cheminots ne veulent se mettre en grève 

qu'après un référendum, il faut donc attendre 

les résultats de cette consultation général© 

pour qu© tous les intéressés marchent ensem- 

ble, c'est-à-dire pour que postiers, électriciens 

et travailleurs des chemins do fer cessent en 

mémo temps leur travail. 

On pensait recevoir toutes les réponses lundi 

soir. La grève serait déclarée immédiatement; 

mais, d'autre part, il faudra compter avec un 

état d'esprit qui se manifeste chez plusieurs 

chafs du mouvement syndicaliste, qui esti- 

ment que les choses ont trop traîné et qu'agir 

actuellement serait courir a un échec. C'est 

aussi l'opinion de plusieurs membres d© la 

C. G. T. Ceux-ci voudraient que tout rentre 

dans le caitae, que l'agitation ait l'air de ces 

ser, puis on choisirait un moment particuliè- 

rement favorable pour déclarer la grève. Cela 

permettrait, en outre, d'entraîner d'autres cor- 

porations. On sait, du reste, que ia pratique 

actuelle de la C. G. T. est l'organisation lent© 

et -méthodique de la grève générale. 

La propagande pour la grève 

Presque tous les membres dirigeants du co- 

mité fédéral, et parmi eux queiques-uns des 

révoqués d'hier, sont partis en province, afin 

d© faire une active propagande. Ils prendront 

la parole dans les meetings organisés par les 

différentes branches des P. T. T. D'ailleurs, 

depuis longtemps déjà, .les militants exercent 

en province mie pression active en vue d'une 

nouvelle grève. LeuT action a eu une certaine 

influence dans les grands centres, Lyon, Bor- 

deaux, Marseille, Toulouse, par exemple. Les 

résultats obtenus dans les petites villes et la 

campagne sont beaucoup moindres. Ce n'est 

pas cependant faute de tactique ou de négli- 

gence. Il n'est point, en effet, de village de la 

-banlieue de Paris qui n'ait été visité par des 

militants dévoués venus par le train ou môme 

à bicyclette. 

La défense du public 

Charte ville, 9 mai. 

La chambre de commerce de Charleville et 

1© Syndicat industriel ardennai-s prennent, de 



d'assurer on cas de grève le service des cor- 


Brest, 9 mai. 


a mettre à la disposition de l'administration 

un service complet d'automobiles. Ce service 


ches dans tous les centres du Finistère. 

La Rochelle, 9 mai. 

•La chambre de commerce de La Rochelle a 


1© service des correspondances postales des 


delà sera immédiatement assuré dans les mê- 



en dehors d© leurs fonctions Je droit de lex- 

primer commun à tous les citoyen». En con- 

séquence, ils s'engagent à soutenir les cama- 

rades inquiétés par tous les moyens, même la 

^Les" sous-agents de la 19" section, réunis à 

la Villctte, ont voté également un ordre au 

jour par lequel ils .protestent énergiqueioent 

contre les salaires de famine donnés aux oc- 

butants jeunes facteurs et autres et contre les 

poursuites. Ils envoient l'expression de leur 

plus profond mépris au bureau de 1 Associa- 

tion générale des sous-agents pour sa con- 

duite servile à l'égard du gouvernement, ain- 

si qu'aux deux renégats qui siègent en son 

nom au conseil de discipline. Us se sol mari - 

sent entièrement avec les camarades révo- 

qués pour délit d'opinion, dénoncent cette 

manœuvre qui tend à diviser l'organisation 

et indignés des répressions gouvernementa- 

les s'engagent sur l'honneur a soutenir les 

camarades frappés. Ils s'en remettent au Co- 

mité fédéral du soin d'agir en temps oppor- 

tU Lès ouvriers des lignes ont enfin voté l'or- 

dre du jour suivant : « Le conseil syndical des 

ouvriers des P. T. T. déclare approuver en- 

tièrement les décisions prises par le cornue 

fédéral ; il s'engage à exécuter délibérément 

les ordres qui lui seront donnés par te comité, 

les syndicats de province ayant apporté 1 assu- 

rance formelle que toutes leurs sections mar- 

cheront comme un seul homme. » 

D'autre part, il est question, on le sait, 

d'avoir recours aux automobiles en cas de 

grève des chemins de fer. On assure que le 

syndicat des chauffeurs de la Seine va se 

réunir pour prendre une décision a ce sujet. 

On annonce également qu'un délègue de ia 

C G T. vient de rentrer de Bruxelles, d ou u 

semble avoir rapporté des documents impor- 

tants, des instructions et même des valeurs. 

La question du syndicat 

Paris, 9 mai. 

C'est probablement lundi que le parquet 

prendra une décision visant la constitution 

illégal© du syndicat des P. T. T. 

Il importe, en effet, la création du nouveau 

syndicat étant un fait absolument nouveau en 

droit administratif, de trancher une fois pour 

toutes la question des syndicats de fonction- 

naires qui, comme les agents des postes, ex- 

ploitent un monopole d© l'Etat. 

On se préoccupe en haut lieu de savoir si 

l'article 123 du code pénal, relatif a la coali- 

tion des fonctionnaires ne pourrait être ap- 

pliqué en l'espèce. 

Au central 

Journée très calme. D'ailleurs, un© discipli- 

ne sévère a été inaugurée ce matin. Les em- 

ployés connus comme militante n ont pas 

le droit de stationner dans une salle autre que 

celle à laquelle ils sont affectés. Ils sont invi- 

tés à circuler pas des chefs de section. Des 

affiches manuscrites, rédigées par les mili- 

tants, invitent de plus en plus les camarades 

-au calme. Elles sont immédiatement enlevées 

par les garçons d© bureau, par ordre supé 

rieur. 

Vers quatre heures, les télégraphistes li- 

sent avec curiosité les télégrammes donnant 

le compte-rendu du meeting du manège Saint- 

Paul. 

A la CliamRsre 

Mardi jour de la reprise des travaux de la 

Chambre, M. Georges Berry, député de Paris, 

demandera à la tribune que soit fixée la date 

de la discussion de son interpellation, an>e- 

rieurement déposée sur l'affiliation des syndi- 

cats de fonctionnaires à la C. G. T. 

PETITES NOUVELLES 

_ Le médecin Inspecteur général du cadre Oe i*- 

Dujardin-Boaiunetz, STand officier (le la U- 

Paris.SvoTt : Donna^MaMle. IVrailly V i. 

^^-tte-iYlveilo^ -— Phocide, Qnlst-Noyt -~ tÇ^'i 

^flSE^fl» ^2» U & à la m* 

la 

Dans l'a7)rès-midl 

ont été données en 

— L'inauguration du 

moire do Jules verne a eu lieu co matin, sous 

présidence de M. Jules Çlarotie 

l'o pi - inik s fêle» aérostalHiues 

l'honneur M précurseur de la l.ô Ion arienne. 

-- on annonce la mort Ue M. P"*»?!'» 

cien député républicain do la Clwrente-Iulérlcuro. 

dôcédô a l 'ago do 80 ans. 

'W «sfâ 

LA GABEGIE 

pourraient peut-être 

{eur faveur. 

; M. Gtemenceau sait au'il* .vont alhclier sur 

A prix d'or, il a loué des immeubles inuti- 










phonique de Paris. 

» D'un trait de plume, M. Simyan a exonéré 

un fournisseur ami (Société lyonnaise de la 

Buire] d'une retenue de plusieurs centaines 

de mile francs. 

» La liste serait trop longue des malfaçons, 

des marchés complaisants, des adjudications 

truquées que nous pourrions énumérer ici, et 

dont il faudra bien parler quelquo jour. Com- 

me il faut couvrir toutes ces opérations, l'ar- 

gent destiné à l'entretien des lignes est dé- 

tourné de son affectation, si bien que le Té- 

seau général est aujourd'hui dans un état la- 

mentable de délabrement. 

» Le contrôle du Parlement est illusoire. Le 

budget qui lui est soumis n'offre aucune sin- 

cérité, comme celui de la rue Royale. La 

comptabilité de M. Simyan ressemble à celle 

d'un commerçant qui embrouille ses comptes 

à ia veille d'une banqueroute frauduleuse. 

» MM Sembat, Steeg, Noulens, Chautard, 

Doumer, tous ceux qui ont vainement tenté 

«l'explorer la caverne, réclament une enquête. 

Ils parlent dans le désert. Le personnel est 

las d'assister à ce spectacle écœurant. Il ne 

veut être ni complice ni victime. R dénonce 

de touto la force de son Indignation le trafic 

.scandaleux des fournisseurs et des courtiers 

ivàle" nS 'lui parlent, très haut rue do Gre- 

* L« Comm tédérai. i 

Le meeting dis la salle Saint-Paul 

La Fédération nationale des P. T. T. avait 

organisé pour cette après-midi, au manège 



postal. 


nes se trouvent dans la sali©. M. Chastenet 

fait un appal pour les Syndicat des agents 



ques instants après, M. Pauron fait son ap- 

parition à la tribune. U demande un nom 



sident. MM. Gallois, des sous-,agents, Chaste- 

net, des agents sédentaires, et Mlle Mascret, 


assesseurs. 

M. Suchon se lève- le premier, remercie l'as- 

sistance et donne la parole à M. Pérussie se- 


long réquisitoire contre M. Barthou qui, dit-il, 

a trompé uout son (personnel ; puis, arrivant 



est arrivé à son âge, on est surpris d'être 

battu par de simples fonctionnaires, et c'est 

pourquoi le gouvernement cherche sa revan- 

ohe. Nous l'attendons. Soyons disciplinés, ©t 

le jouir où le Comité fédéral qui a toute votre 

oonfiance. n'est-ce pas camarades ? (Oui 1 

Oui ! dans la salle) eh ! bien, le jour où le 




On donne tecture de l'ordre du jour de la 

2' brigade du Central qui, en service, félicita 

l'assistance et déclare se solidariser avec elle 

Après lecture d'un deuxième ordre du jour 

de félicitations de la 10' section des sous- 

gents, M. Pangrani prend la parole. 

L'orateur, qui est un sous-agent, débute en 

éclarant que l'énergie est indispensable pour 




— Il ne s'agit plus de revendications, s'é- 

orie-t-il, on attente à nos droits. Cette seule 

considération doit nous faire aller de l'avant ; 

la- cause est trop juste. Je ne doute pas que 




M. Pauron monte à la tribune. 

— La grève, dit-il, n'est pas encore déclarée. 

Nous ne savons même pas si elle le sera ; 

mais ©e que nous savons bien, c'est que nous 

avons déoidé que lorsque le mouvement aura 


n'aura pas lieu par à-coups, mais avec un en- 


drait interpréter comme une faiblesse, est au 

contraire une manœuvre très forte. Les révo- 


comme de notre première chemise. M. Cle- 


plus qu'il ne saurait le. croire, puisqu'il excite 


mécontents acquis de ce fait à la grève. 

M. Pauron, ensuite, faisant allusion à l'af- 

fiche « Gabegie », rappelle aux assistants 

ce que l'on y déclare, à savoir qu'il y a des 

scandales dans l'administration des p. T. T., 

tout autant — si ce n'est plus — que dans l'a 

marine. 

Dans son discours très violent, il appelle 

M. Glemenceau 

Championnat do fond, 100 kilomètres derrière mm 

tes - Les 100 kilomètres en 1 h. r 7" • lôr l'arenï 

2e llarragon à 14 tours; 3e Elcna. à 22 ours ^ 

Arrivée du Championnat dé- 

tours. 

... France — ion kiln. 

mètres sur route : 1er Alavoine 2 h 41 '50"- rte 1 

» Touto la presse locallc s'est montré* V':'\ ï: 

raipêe d© l'i-inmlnence d© la décision du t/«£. 

SftU d'Etat, la iJépecjie ù'etot réveillé© eu»»» 


„, son reporter s'est pendu à ta préfecture et 

î pi mairie pour se docmnonter. 

« C'est à ces acoueiUlamtes et optimistes 

Bouroee qu'ont été puisés les renseignements 

*ostiués à (aimer le» inquiétudes de nos mu- 

'^fta. Dépêche fait connaître a la population 

«u© l'arrêt du Conseil d'Etat n'est pas inter- 

JL-nu. Vraiment '' Mais, s'il en était autmiiMni 

tout le monde le saunait. Dans tous les cas, 

n ne résulte pas des informations du journal 

tjo la rue Bayard que nos affirmations sont 

inexactes. Au contraire. L'affaire n'est pas 

jugée, c'est entendu. Mais nous pouvons dire*, 

%l pur ce point nous ne craignons pas de dé- 

menti, que le Conseil d'Etat se voit dams l'o- 

bligation d'invalider les élections à cause du 

recouvrement illégal des centimes additimi- 

nels. 

< De quel poids sera l'influence gouverne- 

mentale dans les décisions à intervenir, nous 

l'ignorons. 

i Nos amis attendent sans impatience ; ils 

savent que le dossier de l'affaire est assez élo- 

quent par lui-même et ils ne se préoccupent 

guère de la pression que peuvent tenter 

d'exercer sur le Conseil d'Etat nos -bons radi- 

icaux en. défaite. » 

Comme on le voit, le motif qui imposerait 

l'annulation de la liste entière serait le « re- 

couvrement illégal des centimes addition- 

nels ». 

Certes, s'il est quelqu'un bien convaincu de 

l'illégalité de ce recouvrement, c'est nous, 

oui l'avons dénoncée les .premiers ; toute- 

fois, il est une autorité qui partage notre con- 

viction, c'est M. le Directeur des contribu- 

tions directes qui, dans une lettre-document 

a écrit : « Il y a lieu de faire une compensa- 

tion entre les 3 centimes 04 prématurément 

compris dans les rôles généraux et les 3 cen- 

times 44, qui auraient pu faire l'objet d'un 

rôle spécial. » 

Pour un coup de férule, celui-là a été admi- 

nistré de main de maître sur les doigts du 

fonctionnaire qui avait prématurément ins- 

crit les 3 centimes 04 sur les rôles. Mais pour- 

quoi M. le Directeur des contributions, qui 

apprécie si exactement les causes, n'a-t-il pas 

dressé un rôle spécial pour les 3 centimes 44 

régulièrement autorisés ? 

III a fauté, comme l'autre ; aussi le conseil 

d'Etat, actuellement saisi, n'aura pas à se 

creuser ia tête pour chercher les motifs de sa 

décision. U n'aura qu'à faire précéder le dis- 

positif du libellé si net de M. le Directeur des 

contributions directes ; à moins que, met- 

tant les points sur les t. il n'ajoute que les 

3 centimes f>4 n'avaient pas été seulement pré- 

maturément inscrits, mais que jamais ils 

n'auraient pu l'être puisqu'ils n'ont pas été 

régulièrement autorisés. 

Donc, nous sommes en complet accord avec 

le Midi Socialiste quant à l'illégalité du re- 

couvrement. 

Mais nous désirerions savoir la relation qui 

peut exister entre cette illégalité et l'annula- 

tion des élections. 

La mise en recouvrement est antérieure à 

l'élection ; donc elle ne peut être imputée aux 

radicaux. 

Et puis, un conseil municipal vote des cen- 

times à tort et à travers, illégalement, sans 

objet même, comme dans le cas présent, puis- 

gué la recette a été faite pour une dépense 

qui n'existait pas ; on peut lui en faire grief, 

;H nous ne nous en privons pas. 

Mais ce n'est pourtant pas le conseil mu- 

nicipal qui confectionne les rôles ; le direc- 

teur des contributions directes n'estime sû- 

rement pas que le vote d'un conseil munici- 

pal soit un titre autorisant la perception d'un 

Impôt. 

De plus, le préfet a passé par là ; il a pro- 

fité du décret d'approbation d'un budget au- 

auel il a donné la valeur d'un décret autori- 

sant un impôt, et il a saisi le directeur des 

contributions directes, qui a eu le tort d'obéir. 

Dans tout cela, nous voyons bien la res- 

ponsabilité du préfet, mais quoi rapport avec 

Une élection postérieure ? 

Serait-ce que cette perception illégale cons- 

lituerait une manœuvre préfectorale desti- 

née à favoriser la liste des radicaux-socialis- 

tes ? 

Le préfet et les radicaux auraient-ils com- 

biné, — ils en seraient d'ailleurs fort capa- 

bles, — la distribution à peu près simulta- 

née des cartes d'électeurs et de l'avertisse- 

ment d'impôt, afin que les électeurs, effrayés 

&U chiffre de leurs charges, se détournassent 

des sociapstes jugés à tort coupables d'une 

itugmentation exorbitante des centimes ? 

C'est plus que probable, et U faut bien l'ad- 

mettre, puisque le Midi Socialiste dit ne re- 

douter aucun démenti lorsqu'il annonce que 

/ le conseil d'Etat se voit dans l'obligation 

l'invalider les élections à cause du recouvre- 

ment illégal des centimes additionnels ». 

Pour nous, qui ne connaissons pas les ter- 

nes de la protestation, nous ne nous pronon- 

çons pas sur les chances d'invalidation, et 

ions restons expectants. 


PIANOS et HARMONIUMS 

leufs ot occasions, toutes marques. Locations, 

Accords. Réparations. Facilité de paiement. 

P. CASC, 11, place Saint-Etienne, Toulouse. 

cl© Bouîou 

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Spgcf ack$-Ceiïcett$ de loulou 

Du 10 mal 

. THEATRE LAFAYETTE. — A 8 b. 3/4, la Fille du 

tambour-Major. 

uînmiîniiiiràsisiHiîP 

[Î]|IH 

Ai.El. — Nouvelle sommation. — Nous re- 

produisons sans la déflorer par le moindre 

commentaire la nouvelle sommation .adressée 

par « l'instituteur » de VAction Tarnaise à no- 

ire aimable confrère Popaul, d© la Dépêche" : 

LETTRE D'UN INSTITUTEUR 

Les événements se précipitent, les polémi- 

ques aussi. Les journalistes bourgeois se dé- 

îoch.aient cette semaine les épithètes les plus 

drôles. L'un appelait l'autre « Sasinopliile » 

drôles. L'un appelait l'autre « Casinopthile », 

Tout cela à cause de toutes petites notes du 

nmanche. C'est plus qu'un succès, c'est un 

sriomphe. J'en ris encore. 

A un moment, j'ai eu peur. J'ai craint 

qu'on ne fasse mon travail. Aujourd'hui, je 

suis tout à fait rassuré. La polémique est ter- 

miné© ; mes craintes ont disparu, et c'est 

moi qui devrais faire la fameuse lessive. 

L Express du Midi se montre impatient. L'au- 

ne se montre taciturne et surtout embarrassé, 

•tant pis pour lui. 

. « Qui sème le vent, récolte la tempête », 

tot-an parfois. L© « pôvre » homme est dans 

"Ç© cas. Abandonné par ses amis politiques, 

nonni par ses ennemis, que va-t-il faire ? .. 

«;il m'est permis de lui donner un conseil, 

~«Mj « pauvre cuistre anonyme », je lui dirai 

a© s© cacher, de se montrer le moins possi- 

ble et d© faire comme lo 6age : « Ne songer 

ttésonrnais qu'à ses erreurs passées », c'est 1© 

meilleur conseil que je puisse lui donner dé- 

montrant par là que je suis moins cuistre au'il 

sVeut le dire. 

J© ne veux point encore adhérer au désir 

exprimé par l'Express. Tout vient à point à 

qui sait attendre. 

Que lo pontife d,u journall tic la démocra- 

tie sacho bien qu'il sera pruldent d-e nous lais- 

ser tranquilles et surtout de terminer ces dé- 

(svarcues nuisibles et d'abandonii'sr ses pro- 

cédés d© sectaire. 

Sinon, gare 1! L'INSTITUTEUR. 

Le prix du pain. — Par arrêté du maire 

l'Aibi, le prix du pain est fixé ainsi qu'il suit: 

le kilogramme de pain bis ou de ménage, 

fi fr. 29 ; le kilogramme d© pain blanc, taxe 

Jf-ficieuse, 0 fr. 35. 

Hygiène et salubrité. — ARRÊTÉ DU 9 AVRIL 

'L8G0. — Tous propriétaires, fermiers ou usu- 

fruitiers sont tenus do faire balayer tous les 

Jours la voie publique et de laver les ruis- 

seaux au-devant d© leurs maisons, boutiques, 

£ours, jardins ou autres emplacements. 

Art. 4. — Le balayage de la voix publique 

*t le lavage du ruisseau devront être termi- 

nés chaque matin aux heures d© fermeture 

"ès bouches, suivant le tableau de service 

«arrosage ci-après. 

'H est aussi rappelé aux habitants qu'ils sont 

* nu s d© veiller à la propreté des passages 

privés, ruelles, écuries, puisards, cours inté- 

"eures, ainsi qu'à la salubrité des fosses d'ai- 

C«c©, et qu'il est interdit de conserver dans 

habitations des dépôts do fumiers, d'os, 

pôiiu ux et généralement de toutes matières 

Savant, par leur fermentation, engendrer 

Insalubres. 

^««toSjju r AVRIL îaai. Article crémier. 

— Il est enjoint à tous propriétaires d© faire 

procéder à la. vidange des tusses d'aisance 

lorsqu'elles seront pleines, comme aussi tou- 

tes les fois qu'ils en seront requis par le 

commissaire de police. 

Aucune vidange ne pourra être faite qu© 

par un entrepreneur dûment auto ri sé ©t pos- 

sédant le matériel prescrit par l'article 2 du 

règlement. 

ARRÊTÉ DU 23 AVRIL 1860. — Article premier, 

paragraphe 2. — Les boues et immondices 

seront mis en tas et ces tas seront placés le 

Jong des ruisseaux ou caniveaux, de manière 

à n© pas être entraînés par l'eau et à ne pas 

en arrêter le cours. 

Art. 2. — U est expressément défendu de 

jeter dans les étgouts des urines, des boues et 

immondices solides et généra [em'orit tout 

corps ou matières pouvant obstruer ou in- 

fecter lesdits égouts. 

Des mesures particulières sont prises par 

l'administration pour assurer pendant les 

mois d'avril, mai, juin, juillet, août et septem- 

bre, le service d© l'arrosage. Les bouches se- 

ront ouvertes de 7 heures à 10 heures du 

matin. 

Première partie. — Commencement d'ouver- 

tur© à 7 heures, commenceimcnt de fermeture 

à 8 heures : Vigan (Est), Lices de Rhônol 

(Est), Saint-Martin (Nord), rues de la Croix- 

Verte, Louis-d'Amboise, Nê\goDanos, du Sé- 

minaire, des Terrassiers, Croix-Verte, boule- 

vard Soult, place Saint-Amarand, rout© de 

Milhau, rues de Loirac, de Montaudiy, boule 

vard Valmy, petit chemin des Planques, rues 

des Carmélites, Lavednn, Fonvieillc, Claud©- 

Royer, Dominique-doJFlorence, Saint-AI su-tin 

(Sud), Saint-Antoine, Lices du Sud, place du 

Manège (Est), impasse Villeneuve, rues Bal- 

zac (Ouest). Castalginest, boulevard Magenta, 

avenue Gambetta, boulevard Carnot, rues Ro- 

ohegude, des Cordeliers, du Pont-Neuf, place 

SaintiSalvy, avenue de Toulouse, ru© de la 

Gaussade-Nouvelle, Cité Crozes, Truel-de-Pa- 

laffre, allées du Lude, boulevard du Lude, 

rues Salvan-de-Saliès, de la Fraternité, bou- 

levard M'Ontabello, rues Miohel-Leclerc, Rna- 

me vaque, du Pont-Neuf, du Manège, place 

Lapérouse (Est et Ouest), rue de la Bercihère, 

avenue Lapérouse, Sspt-Fonds, rue de la 

Caussade, avenue de la Gare, rues de Ciron, 

des Chalets, avenue du Foirai, Foirai (Est, 

Sud et Ouest), rues du Moulin-de-Gardès, du 

Foirai, Lices de Rhôncl (Ouest), Vigan (Nord 

et Ouest). Emipeyralots, rues des Grenadiers, 

Timtoal, Pénitents, du Puits-deM a-Grâce, de la 

Préfecture, du Petit-Four, dé Candeil, de 

Rhônel, Bonne-Camlb©, place Sainte-Claire, 

rues d'Elbène, Sainte-Claire, Pevrolière, Ma- 

riés, Saint-Julien, des Cat'herinettes, de Fois- 

saut, Grande-Côte, du Nord, Buade, Souque, 

Engueysse, d© Fangues, Archevêché, rue 

Sainte-Marlianne, Cloître Saint-iSalvy, Espla- 

nade, rues de la Rivière, du Moulin, Athon, 

Perroty, d© l'Equerre, du Tendat, Gastelnau, 

Rasque, boulevard Alsace-Lorraine, rues d© 

Metz, de la Madeleine, Sainte-Marie, Carlus- 

set (côté ouest), Carmaux (bas). 

Deuxième, partie. — Commencement d'ou- 

verture à 8 h. 45, commencement de ferme- 

ture à 9 h. 45 : rues Saint-Martin (haut), 

Fonvieille, place Saint-Martin, rues Traver- 

sière-Saint-Martin, Laroche, place Saint-Eu- 

gène (Ouest), rue Balzac, place Saint-Eugène 

(Est et Sud), rues Court©, des Jardins et Flot- 

tes, boulevards Soult, Valmy (entre Saint- 

Eugène et Saint-iMartin), Valmy (entre l'a- 

venue Villeneuve ©t Saint-Eugène), Venelle- 

Gancé, rue Pierre-Gilles, avenue Villeneuve, 

rues ide Bernis, de Bitcihe, du Roc, du Para- 

dis, des Orfèvres, Bouscaillet, Catalane, Saint- 

Loup, place Savène, rues du Castelviel, Cami- 

natte, place Sainte-Cécile (Sud), rues du Pi 

gné, des Prêtres, Puecib-BéroAguier, Croix 

Blanche, Neuve-Sainto-Cécile, de la Piale, 

Saint-Clair, Sainte-Cécile, Saunai, Verdusse, 

Ecole-Mage, de l'Oulmot, Poyrolière, des No- 

bles, place du Palais, rues Roquelaure, de la 

Sérieys, du Palais ,de la Mairie, Porte-Neuve, 

Venelle Mercier, rues des Muettes, du Mail, 

de la Violette, place du Patus-Crémat, rues 

de l'Hort-en-iSa'lvy, du Palus, du Jardin-Na- 

tional, boulevard de Strasbourg, rues d© la 

Pompe, Carmaux (haut), des Môles, Carlusset 

(Est), boulevard Alsace-Lorraine (entre Car- 

lusset ©t Carmaux), route de Carmaux (jus- : 

qu'à l'égout), avenue Dembourg, route de 

Carmaux (extrémité). 

Pendant les mois d'octobre, novembre, dé- 

cembre, janvier, février ©t mars, les bouches 

seron touvertes un© heure après, c est-à-dire 

à 8 heures et .à 9 h. 45. 

Art. 5. — Pendant l'ouverture des bouches, 

les habitants sont tenus de laver et arroser, 

chacun au-devant d© son immeuble, l es revers 

pavés, les trottoirs et leurs bordures, les ri- 

goles et la chaussée jusqu'en son milieu. 

B est interdit d© projeter l'eau de manière 

à incommoder les passants. 

Art. 6. — Afin d'éviter le dégagement des 

miasmes nuisibles à l'hygiène, les habitants 

sont invités à ne se servir pour l'arrosage du 

devant de leurs maisons que d'une eau claire 

et limpide. A cet effet, ils devront préalable- 

ment laver les rigoles ©t laisser couler un 

intervalle entre c© lavage et l'arrosage d© la 

voie publique. 

Art. 7. — Il est défendu : 

1* De fatiguer inutilement et de faire fonc- 

tionner sans les précautions d'usage le bou- 

ton des bornes-fontaines ; 

2* De puiser l'eau avec des comportes, cu- 

viere .futailles, chaudrons ou autres réci- 

pients trop encombrants : 

3" De puiser l'eau aux bornes-fontaines 

pour les besoins d'une industrie quelconque 

et autrement que pour les besoins du ménage; 

4* D'y conduire des animaux quels qu'ils 

soient, nonr les y abreuver. 

Toute opération d© lavage de linge, d'us- 

tensiles, d© légumes, etc., auprès des bornes- 

fontaines est formellement interdite. 

Art. 8. — B est aussi interdit : 

1" D'ouvrir par un moyen quelconque les 

bouches d'arrosage ou d'incendi© ; 

2° De détruire, dégrader ou mutiler les ap- 

pareils de la distribution d'eau ; 

3° D'y introudire des corps étrangers et, 

d'une manière générale, de rien faire qui 

puisse altérer, modifier ou arrêter le fonc- 

tionnement naturel des bornes-fontaines, bou- 

ches sous-trottoirs, bouches d'arrosage ou 

d'incendie ; 

4" De puiser aux bouches d'eau avec des 

ustensiles susceptibles de les détériorer, et no 

tamment avec dos tuyaux ; 

5' De barrer complètement 1© cours de l'eau 

dans les rigoles de manière à empêcher le 

lavage simultané par tous les riverains ; 

6' De laver ou mettre à tremper dans les 

rigoles du linge ou des objets quelconques ; 

7* Il est expressément défendu de puiser 

aux bornes-fontaines, bouches d'arrosage ou 

d'incendie, ainsi que dans les rigoles, pour 

emmagasiner l'eau, pour arrosage des jardins 

ou lavage du linge à l'intérieur. 

A ce sujet, 1» maire invite les concession- 

naires qui font le lavage du linge chez eux 

à ne déverser les ©aux sales et savonneuses 

qu'aux heures dés ouvertures des bouches. 

Le maire compte s.ur l'empressement des 

habitants à se conformer strictement à l'exé- 

cution des dispositions ci-dessus, qui ont pur 

but de sauvegarder la santé publique. 

CASTRES. — Distinction honorfique. — 

Une mention honorable a été accordée à M. 

F©rnand-Arthur-Paul-Antoine Monsarrat, ma- 

réchal des logis au 9° régiment d'artillerie, 

qui, à Castres, le 6 février 1909, a porté se- 

cours à deux personnes en danger de périr 

dans un incendie. 

En l'honneur de Jeanne d'Arc. — Une messe 

sera célébrée à N.-D. de la Platé, le mardi 11 

mai, à 8 heures. 

M. Fa.bjbé Martin donnera le panégyrique 

de Jeanne d'Arc. 

On y priera pour l'Eglise ©t pour la Franc©. 

Nous invitons nos amis à y assister nom- 

breux. 

Echos du conseil municiiâl. — Le gaz cher. 

— Diaras ;la dernière séance du conseil muni- 

cipal, le rapporteur de la corn issiotn, au su- 

jet de la 'transformation de l'éclairage, a dé- 

claré qu© le mètre cube de gaz revenait à 

0 fr. 10. Si ce prix est exact, on se demande 

pourquoi les contribuables paient le gaz d'é- 

clairage ou de cuisine 0 fr. 30. Nous connais- 

sons des villes où on pale le gaz 0 fr. 20 et 

même 0 fr. 19. On nous affirme même qu'à 

Toulouse, à l'entrée de l'hiver prochain, on 

paiera le gaz 0 fr. 12 le mètre cube, 

La Compagnie du gaz, en faisant payer ce 

prix, peut faire de grandes concessions à la 

ville ; elle réalise d'assez gros bénéfices sur 

les particuliers. 

Nous espérons bien que la Compagnie bais- 

sera le prix du gaz pour les particuliers, tout 

aussi intéressants que la ville. 

Nous sommes même surpris qu'aucun mem 

br© du conseil municipal n'ait pas posé la 

question, à la dernière réunion. 

Nous reviendrons souvent sur cotte ques 

tion. 

Etat civil de la commune du 29 avril au 5 

mai. — Naissances : Albert, fils de Alquier, 

rue

MbES!C 

"Lundi 10 Mai 1909 

•BulletinFimn 


Paris, 8 mai. 

Pendant tonte la première partie do la se- 

maine, le marché s'est montré plutôt hésitant 

et la spéculation a fait preuve de grande ré- 

serve. Certainement la situation politique ex- 

térieure paraît, pour l'instant, beaucoup plus 

dégagée, mais îles difficultés d'ordre flnaiiiciejr 

au milieu desquelles se débattent à l'heure 

actuelle la plupart dos grandes puissances ne 

laissent pas que d'être fort préoccupantes. 

D'autre part, notre situation intérieure n'est 

pas très encourageante, le mouvement syndi- 

caliste parmi ses fonctionnaires devenant cha- 

que jour plus menaçant. Néanmoins, durant 

Iles dernières séances de la semaine, la Bourse 

voulut voir dans les mesures plus énergiques 

du gouvernement un symptôme tout au. moins 

momentané des représailles des postiers et 

notre Rente fut un peu plus résistante. Par 

affleure, la brillante allure du Rio et des 

rhinos d'or s'accentuait de plus en plus et les 

progrès ont pris dans ces groupes, dans lo 

premier surtout, une ampleur énorme. Notons 

également le mouvement de hausse fort inté- 

ressant qui s'est produit tout à fait en clôture 

sur lo Suez, sur le bruit que des pourparlers, 

dont il était question depuis quelque temps 

déjà, étaient engagés entre la Compagnie et 

îe gouvernement égyptien pour la prolonga- 

tion de la durée de la concession. 

FONDS D'ETATS 

Ce compartiment a été en somme assez peu 

traité cette semaine, et sauf de rares excep- 

tions, s'inscrit on réaction assez sensible. 

Notre 3 %, après un début en lourdeur mar- 

quée, se relève un peu en fin de semaine, 

mais termine encore en dessous de la pré- 

cédente oiôture. 

Parmi les fonds étrangers, les Russes sont 

les plus atteints. 

fc Extérieure fléchit d'environ 1/2 point ainsi 

que le Turc. Par confire, le Serbe reprend as- 

sez vivement, suivi de loin par le Japonais 

'et le Portugais. V Argentin fait un bond assez 

(Sérieux en avant, alors que le Brésil s'inscrit 

en recul assez sensible. 

ETABLISSEMENTS DE CRÉDIT 

Nous relovons les variations suivantes dans 

vie bilan de da Banque de France. L'encaisse 

or a augmenté do 1G.994.000 fr., l'encaisse ar- 

iffoht do 4.216.000 fr. La circulation fiduciaire 

diminue de 5 millions, les comptes-courants 

de 49.000.000, le portefeuille de 168 millions, les 

assurances augmentent de 117 millions. 

y.m 'r'^"T mu mi i in | 'm 

La Banque de Paris, le Crédit Lyonnais et 

i'Vnicm Parisienne s'alourdissent quoique peu. 

Le Comptoir d'Escompte est plus résistant, de 

miême que la Société Générale. On dit que 

cette dernière prend à sa Charge l'augmenta- 

tion du capital do la Banque de Salonique. 

Parmi les Banques étrangères, la Banque 

Ottomane fléchit de quelques points, ainsi 

que la Banque de VAzow-Don. Par contre, la 

Banque de Salonique enregistre une assez no- 

table avance, en vue de son augmentation de 

capital. 

CHEMINS DE FER 

Ce compartiment a, dans l'ensemble, fait 

preuve cette semaine d'une certaine faiblesse. 

L'Est et le Lyon qui viennent de détacher 

leur coupon n'ont pu encore, bien au contrai- 

re, en regagner la plus légère fraction. Ces 

titres restent toujours sous l'influence des 

nouvelles charges que le gouvernement cher- 

oho à leur imposer. 

Chemins espagnols. — Pas d'affaires dans 

co compartiment et moinsâlues des cours. 

Depuis quelque temps d'ailleurs, les transac- 

tions vont en diminuant, ce qui contraste sin- 

gulièrement avec la brillante allure dont ces 

titres ont fait prouve jusqu'ici. 

La Cherryvale Oklahoma and Texas Bad- 

waii C . Société anonyme au capital de 20 

millions de dollars, dont le siège administra- 

tif est à Paris, 16, place Vendôme, conces- 

sionnaire d'un réseau d'iViviron 2.500 kilomè- 

tres de chemins de fer dans les Etats de Kan- 

sas, Oklahoma et Texas, émettra, du 17 au 

19 courant, une première tranche d'obligations 

5 % sur première hypothèque. 

L'emprunt est gagé par une inscription 

hypothécaire de premier rang sur tout l'actif 

social, en faveur des obligataires représentés 

par là Carnegie Trust C° de New-York, agis- 

sant comme curateur. 

Les souscriptions sont reçues aux dates ci- 

dessus indiquées au guichet de la Banque 

Parisienne des fonds publics, 16, place Ven- 

dôme ; le prix d'émission est fixé à 87 1/2 %, 

soit 87 50 par obligation de 100 francs et 

437 50 par obligation de 500 francs. 

Ces titres, qui seront livrés jouissance 1" 

avril, représentent donc un placement d'envi- 

ron 6 %, prime au remboursement non com- 

prise. Leur inscription à la cote sera de- 

mandée. 

Les publications légales ont été faites aux 

Bulletins annexes du Journal officiel des 18 

janvier et 1" février derniers. 

Bonne tenue de l'obligation 5 % or du Nord 

du Brésil. Ge titre est garanti hypothécaire 

mont sur les annuités dues par le gouverne- 

ment fédéra! brésitien à l'Etat de Para, sur le 

matériel fixe et roulant, etc. U est à remar- 

quer que suivant le cahier des charges, la 

garantie des intérêts est versée par semestre 

les 30 juin et 31 décembre. 

L'attention des capitalistes se porte sur ce 

titre, sur lequel on a enregistré un bon cou- 

rant de demandes. 

Les obligations 5 % du Chemin de fer de 

Goyaz sont actuellement traitées à 433 francs, 

et à ce cours sont encore assez intéressantes 

par ileur rendement de 5 80 % et par la marge 

qui existe jusqu'à leur prix de remboursement 

de 500 francs. 

Les valleurs de transport ont légèrement 

réaetionnô cette semaine. A part lo Métro et 

le Nord-Sud. qui ont fait preuve d'une cer- 

taine résistance, VQrnnlbus, ta Tliomson, 

l'Omnium Lyonnais s'inscrivent en moins-va- 

lues générales. 

L'action l'Electrique TAlle-BoubaixTour- 

coing poursuit sa marche ascendante pour at- 

teindre en fin de semaine le cours de 268. 

MÉTALLURGIE 

Bien que nous ayons peu de variations im- 

portantes à enregistrer sur les titres de nos 

grands établissements métallurgiques, ce com- 

partiment mérite de retenir l'attention. La 

vivo reprise des métaux en effet sur les meil- 

leurs oivis venus d'Amérique, la perspective 

do grands travaux projetés et des commandes 

considérâmes que font prévoir les nouveaux 

programmes maritimes de toutes les grandes 

puissances, permettent d'escompter, pour un 

avenir sans doute encore peu rapproché mois 

certain, une recrudescence réelle d'activité 

d'ans la métallurgie. 

Fivcs-Lille a déjà enregistré une hausse de 

6 fr. cotte semaine à 005 ot la Société de Maté- 

riel de Chemins de fer gagne 10 fr. à 1.014. 

Le Crcusot, que des ventes du portefeuille, 

ému par les poursuites du .ministre do Ça ma- 

rine, avaient assez sérieusement touché, se 

raffermit à 1901. il y a dans cette affaire des 

dessous sur lesquels l'avenir nous éclairera 

peut-être. En tout cas, la faute de quelques 

ingénieurs ne saurait avoir une répercussion 

indéfinie sur la marche d'une affaire aussi 

puissamment outillée tant au point do vue 

financier qu'au point de vue industriel. 

Nos grands chantiers maritimes ont subi 

quelques réalisations, notamment les Chan- 

tiers de la Loire à 1.762 contre 1.730 ; mais les 

Chantiers de Saint-Nazaire, bien influencés 

par te rapport remarquatilo do leur président 

du conseil, qui constate leurs derniers succès 

industriels, gagnent encore 5 points a 985. 

La réduction du prix des aciers ordhiaires 

a quelquo peu affecté nos aciéries. Ce n'est 

là qu'un fléchrssamcnt passager. La baisse de 

10 points des Aciéries de la Marine est due 

uniquement à la décision adoptée définitive- 

ment de fermer son usine de Rive-de-Gier, dé- 

ïléeomiiro 1907. L» pose d'apparente nouveaux 

se poursuit Jounîtfihimerit, Par suite, les re- 

cettes de la Compagnie so trouveront en aug- 

mentation notable pendant l'exercice en cours, 

alors que les dépenses n augmenteront, pas 

dans la même proportion.. ,.„„„,„ 

Marché assez anime sur les actions 

de l'Ardèche qui «avancent A 32u sur i an- 

nonce que le conseil d'administration, es pré- 

sence dos résultats concluants et du rendo- 

ment favorable des awarciJs actuellement, on 

marohe a décidé de porter dans le puis bief 

délai possible la capacité de 1 usine do pauil- 

Marco! à 45.000 hectos. 

Rappelons que les aipmareiEs nêocssauéo a 

cet effet ont été déjà commandés 

Los nouvelles actions de la Compagnie lon- 

cière do Maniloba, dont Ile revenu actuel est 

do 5 %, sont recherchées au cours de Mo îr. 

La Compagnie qui s'occupe exclusivement de 

prêts sur hypothèques voit chaque jour aug- 

menter sa garantie. On annonce pour le lundi 

10 mai l'Introduction en Banque, au cours de 

260 francs, des .actions de la Société Limozin 

au nominal de 250 francs. Cette affaire nous 

paraît des plus intéressantes. L'ancienne mai- 

son Limozin qui a été. fondée on 1850 et vient 

d'être constituée on Société anonyme au ca- 

pital de LGOO.OOO francs, peut être en effet 

considérée comme une des plus vieilles et 

pOus sérieuses maisons de commission et d'ex- 

portation de lia place de Paris. Son champ 

d'affaires est vaste et embrasse la presque 

totalité de l'Amérique du Sud. On opère au 

Pérou, au Brésil, on République Argentine 

et les chiffres progressent chaque année. Mal- 

gré d'importantes réserves et de solides amor- 

tissements, les 'bénéfices nets de l'entreprise 

s'élevaient en 1907 à 260.361 fr. 35. Nous re- 

viendrons sur cette affaire dans une pro- 

cliaiuo étude. 

MINBS ET MÉTAUX 

eision à laquelle n'est point étrangère la der- 

nière grève. 

VALEURS DIVERSES 

Les valeurs de charbonnages n'enregistrent 

que dos variations Insignifiantes. Les cours 

du charbon se maintiennent, mais les tendan- 

ces seraient moins fermes, notamment sur les 

cokes. Les nouveaux tarifs de pénétration vers 

le centre, homologués en faveur des charbons 

de l'Est et dos charbons anglais, sont cepen- 

dant peu encourageants pour nos centres mi- 

niers du bassin de la Loire. 

Les valeurs nUiatiêres ont eu un marche 

fort irréguilie.r et Londres a fait pièce sur le 

Lautaro à notre spéculation qui s'était peut- 

être trop légèrement engagée sur ce titre. Mal- 

gré une petite reprise on Un do semaine, ce 

titre perd en effet une quinzaine de points. 

Les valeurs caouMioittièrcs se tassent quel- 

que peu ; par contre, les Soies artificielles 

sont très f cimes. 

Les Tabacs Ottomans et Portugais sont 

imicux, les Tabacs des Philippines plus lourds. 

Les nouvelles très favorables reçues celte 

semaine de Cuba pèsent sur le marché des 

Raffineries d'Egypte et des Raffineries Say. 

L'action de la Société suer 1ère d'Angra est 

demandée à 142. Il est à remarquer que la 

Société n'a pas déboursé d'espèces pour l'ac- 

quisition de ses domaines, usines et installa- 

tions diverses, les arporteurs ayant été ré- 

munérés en titres, témoignant ainsi d'une ab- 

solue confiance en la valeur et. l'avenir de 

l'affaire. Il n'existe pas de parts do fondateur, 

de sorte quo les bénéfices vont intégralement 

aux actionnaires. 

Les valeurs du Gaz s'alourdissent ; par con- 

tre, la Compagnie drts Eaux et la Société des 

Eaux pour l'Etranger gagnent plusieurs 

. points. 

Le groupe des valeurs électriques est encore 

. bien suivi par lo comptant, mais la spécula- 

tion s'en désintéresse pour le moment, 

La Distribution d'énergie électrique a causé 

quelques déceptions par suite de la publica- 

tion do son rapport qui, malgré l'accroisse- 

ment de sa production, n'enregistre qu'un 

rendement médiocre. C'est une valeur d'afr 

tente. 

Les actions de la Société Electro-Industrielle 

se négocient, actuellement entre 245 et 250. 

L'assermbilée générale des actionnaires de la 

Metropolitan Fare Rcyister S'est tenue le 20 

avril. Les recettes brutes pour l'exercice clos 

le 31 décembre dernier se sont élevées à 

253.000 francs sur lesquels, après paiement 

do toutes les dépenses administratives et d'ex- 

ploitation, a reste un bénéfice de 40.000 francs 

qui ont été reportés à nouveau.. ' 

(Le nombre des aiaoareîCs en location au 31 

déceimtbre 1903 était de 2.193 contre 67G le 31 

On prétend d'afiUeuirs que co mouvenu, 

haussa n'est encore qu'il son début 

11 de 

En sympathie avec les metlléurea mvi- 

au sujet

E R0MERO5CEHTMES 

REDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rua 


Trjiî mois 

B-tBTMAROIWK ET I>ÉPARTEMErrr5 UKÎTROPirES . . ft * 

BîPAJiTEMEîrrs son LIMITROPHES 7 - 

ÉTRANGER (Doioa poslele) *0 - 

les Abonnements partant d«3 i" et 18 de cfeaçne mois ot sont psy»b*ss d'svanoe 

Taule UemasMe e -Pyrénées, Basses-Pyrénées, L*nd&s 

Tarn-et-Garonne, Lot-aî-Garvnne 


Haute-Garonne. Arikge 

Edition du matin spécial» a Toulouse 

lÈra.A.'aîs — 

8DGALEA. . . . . 

s * s ; it «pn o* go 

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• • .i. .... • . - a - » 

- 3 - • 

La» Ana»n«v»s «a Béclasaaî tenu nrçmts tes» u©» OcjrtôdAiU* 

FIL TÊl Lundi 10 Mai 1909. - 19> Annéî - N° 6,023 

?;...v. :.T.-.•,•; . î.-'s — - 

REn 

— f-naiiiai a m 11 -— —r 1 —rr r • ir. 

I y 

Les Faits du J our 

Le Comité fédéral des P. T. T. vient de réttî- 

çor une affiche dans laquelle sont dénoncés 

les trafics scanoaleux qui sont commis dans 

rcilnwiiisîraticii centrale des postes. 

2.000 postiers se sont réunis au manège 

Saint-Pau!, sous la présidence de M. Suchon. 

Le meeting s'esS tes initié à 6 heures. La sortie 

B'CSÎ opérée dans le pius grasui calme, après 

le vote d'un ordre du jour par lequel l'assem- 

blée laisse au Comité le soin de déterminer 

J'heure fie la grève et dans lequel la personne 

tic W«- Simyan est encore mise en cause. 

—.-»— 

Le mouvement gréviste s'étend dans le per- 

sonnel des paquehots. 

—•>— 

M. Caillaux, ministre des finances, a pro- 

noncé des discours à Marseille et à Aix en fa- 

veur de l'impôt sur le revenu. A son arrivés 

a Ai»» Al a été sifflé. 

—•l'- 

on annonce la mort de notre excellent con- 

frère Adrien Papillaud, rédacteur à la « Libre 

—! 

une ombrelle 

ttte, faite de s- 

lent chaciuo lé 

»es de- rtâToéra' 

de 

de 

une 

01 

Marie-Louise 

lanehe brodéo 

c les initiale» 

nonne la marque « Maria 

la couronne impériale ; de; 

crue révolutionnaire en pc; 

lesquels est imprimée uni 

Liberté rouge et, bleue : un 

ir 

en l'exterminai 

à revers, en s 

rettes d'or ; ch 

qui, sur deux 

e; de Marat, 

obespierre, etc. Ah ! le gilet 

Ami du Peuple » dut. lo por- 

filors qu'il était médecin des 

•ps du comte d'Artois et ne 

îore do régénérer i'human.itÂ 

nt. C'est un beau gih 

îoie blanche, brodée 

cun des six boute 

côtés, ornent ce 

:, croise, 

de ileu- 

lLa fin sp.if* 

Pl- 

ius- 

4M J% 

fijH S. s, 

VIEILLES CHOSES 

On trouverait difficilement un plus éton- 

nant assemblage de souvenirs des temps 

passés, et qui soit plus émouvant et parle 

davantage à l'imagination, que cette expo- 

sition de costumes anciens que l'on vient 

d'organiser à Paris, au musée des Arts dé- 

coratifs. 

Le comité de la Sécrété de l'Histoire du 

Costume, composé de MM. Maurice Leloir, 

Edouard Détaille, Maurice Maindron, Louis 

Valet,, Leroy-Dupré , Manceau-Duchemin, 

Maurice de Cossé-Brissac, s'est adressé 

aux collectionneurs et, en grand nombre, 

ils ont répondu à son appel. 

Grâce à tous ces concours, grâce à celui 

de l'Etat, grâce à celui du président de l'U- 

nion, centrale des Arts décoratifs, M. Geor- 

ges Berger, l'exposition du Costume groupe 

un ensemble considérable de pièces de 

choix, dont les unes sont des souvenirs et 

les autres des documents. Beaucoup ont 

fait l'objet do très curieuses reconstitu- 

tions. 

Voici, par exemple, un grand carrosse et 

une voiture du dix-huit,ième siècle : non 

seulement on nous montre ces voitures at- 

telées,ma'is encore, à l'aide de .mannequins, 

vêtus avec la plus parfaite exactitude, on 

nous donne l'illusion qu'elles font leur of- 

fice et, pour un peu, nous nous garerions 

pour leur laisser le passage libre, croyant 

entendre claquer le fouet du cocher ou 

celui du postillon. 

Entre tant de curiosités, notre attention 

va d'abord aux pièces que l'on peut appe- 

ler historiques. L'exposition en contient 

quelques-unes d'un intérêt peu ordinaire 

gilet, a sa petite fleurette brodée en 

Marat élégant ! Marat couvert de fleu- 

tes ! La rencontre est imprévue. 

Iê gilet de Robespierre est superbe, i 

posant, solennel et prétentieux. C'est b 

lo gilet d'un homme à système, qui si 

que de distinction et entend afficher 

que dans son costume ses opinions politi- 

ques. Il est, long et large, comme il con- 

vient à un homme qui, s'il ne regardait 

pas à priver Jes gens de leurs aises, enten- 

dait avoir les siennes. 

U est fait de velours ciselé. Sur clianue 

côté cinq bandes longitudinales, séparées 

par une rayure rouge et Manche, montrent 

des médaillons alternés qui représentent 

des personnages en relief, marron foncé 

sur fond bleu clair : un soldat qui lève son 

sabre ; un civil qui prête un serment sur 

l'autel de la Loi. L'inscription

nindi 10 Mai Î909 

fcoulut en prendre possession. U trouva un 

cotPbiiLlard dépouillé de son timon et de ses 

itentures, et rendu ainsi inutilisable. Le curé, 

puisque Ile corbillard ne devait plus servir 



'conséquent ne point sortir de l'église, avait 

retiré le timon. Quant aux tentures, ii les 

avait achetées de ses deniers et pensait qu'à 

ce titiiie elles devaient être considérées comme 

jsa propriété. 


mniaire imagina d'accuser le curé de vol et de 


bunal d'Oloron, puis par la cour de Pau. le 

wuré vit son cas déféré à la Cour de cassation 

4>ar lo (procureur général. 


fvient de rejeter ce pourvoi, estimant comme 

Jes premiers juges qu'à défaut d'intention 

tfirauduileuse et d'appropriation par l'inculpé 

Jile l'objet prétendument volé,il no pouvait être 

i/ïuestion de délit. 


Cherbourg, 9 mai. 

Le submersible Triton et le sous-marin Ai- 

grette ont quitté samedi la station pour en- 



«es sorties sur longue distance. 



Le cuirassé Carnot, en réparation dans l'ar- 

tenal depuis de longs mois, a un de ses ca- 

'nons de 305 avant immobilisé depuis quinze 


Ce canon fut mis en place par la direction 

de l'artillerie dans | tourelle d'avant et on 

le fit pivoter, puis fl fut impossible de le 

taiouvoir. 

. C'est à la suite d'une erreur de filetage du 

ïût-pivoi que cet incident s'est produit et tous 

Jes efforts tentés jusqu'ici n'ont pas permis de 

.remuer le canon. 

SINISTRES EN VOYAGE 


Brest, 9 mai. 

'Au cours de son voyage à Brest, M. Picard, 



Floch, secrétaire adjoint du syndicat de l'ar- 

senal, qui lui ont présenté diverses revendica- 

tions. 

M. Caillaux à Aix-en-Provence 


^prononcé hier, au Cercle démocratique de 

(Marseille, un discours sur l'Impôt sur le re- 

tenu et sur le syndicalisme, est venu en pro- 

noncer deux ou trois autres aujourd'hui à 

Aix, où il est arrivé oe matin, vers 11 heures. 


iHure pour M. Peiletan, son député depuis de 

'longues années, fit au ministre de l'impôt sur 

fe revenu un accueil plutôt froid. De la gare 

la sous-préfecture, trajet fort court, on a 

fmtendu des propos discordants et des coups 

Je sifflet. 

Après un lunch à la sous-préfecture, M. 

Caillaux a reçu les fonctionnaires ; puis il 

H'est rendu à la mairie. 

tes murs do Paris quOlques histoires scanda- 


rien à colles de la marine. Le coup sera, terri- 

ble, non seulement pour le gouvernement, 

mais pour,les partis qui se préoccupent beau- 

coup plus de soutenir ce gouvernement que 

de lo contrôler; et l'Alliance démocratique en- 

tre dans la lice. Elle supplie les postiers au 

nom de l'intérêt national, au nom de la pa- 

trie, de ne rien faire, de ne plus ouvrir la 

bouche. Silence l Silence l crient les signa- 

taires de cet appel à la raison ! 



gne intentionnellement sans prénom ; M. 


l'étouffement du scandale panamistc ; M. Ma- 



ser attendrir. Leur affiche sur la gabegie sera 

collée ce soir même à côté du manifeste 

éperdu de l'Alliance démocratique. 


affiches et dans des articles de journaux le 

jour de la rentrée de la Chambre. En atten- 

dant, lo manifeste de la Ligue des Droits de 

l'Homme fait oontrepoids au manifeste de 

l'Alliance. Les camps se forment. La bataille 


milieux politiques, quo M. Clemenceau et ses 


vaincre. 

M. Sembat, député de la Seine, qui critiqua 

a plusieurs reprises, à la Chambre, et fort vi- 

vement, le sous-seerôtaire d'Etat aux postes, 

nous a fait les déclarations suivantes : 



res prises contre tes postiers. Le gouverne- 















cées pendant les vacances pairiomentaires. » 

'oacîionnaires 

s©s li-reves 




milles, Touraine et Navarre, dont la grève a 

«té annoncée hier, le mouvement s'est étendu 

&u personnel du Congo. 



ran, est toujours à quai. L'incident qui s'est 

produit n'est toujours pas réglé et le person- 

nel du navire refuse de monter a bord tant 

fjue la question du paiement du repos heb- 


Le personnel du restaurant du Charles-Roux 


(ne partira, très probablement pas aujour- 





sonnel du restaurant du Charles-Roux qui a 

donné le signal de la grève : 1" Reconnais- 

sance officielle du svndlcat par la Compagnie; 

8° Unification des soldes ; 3° Repos hebdoma- 

daire payé. 

Les délégués des grévistes sont allés sou- 

mettre ces revendications à l'agent général de 

la Compagnie. Celui-ci a répondu que la Com- 

ijiagnie ayant mis en adjudication tout oe qui 

Jonchait au restaurant, les délégués devaient 

^'entendre avec l'adjudicataire. 

Le paquebot Touraine, dont le personnel 

avait quitté le bord ce matin, a pu partir à 

midi 5, satisfaction ayant été donnée au per- 

sonnel. 

Le Libéria, courrier de Bastia. est également 

parti à 1 h. 30, après un arrangement provi- 

soire. 

LIS FOIS DE JEME D'ARC 

Le panégyrique de Jeanne d'Arc 

Paris, 9 mai, 

Mgr Latty, archevêque d'Avignon, faisait, à 

ia fin de son panégyrique, une critique assez 

vive de l'état où se trouve la France actuelle. 

Voici, d'après le texte officiel, le passage de 

fcetta partie du panégyrique : 

lus promptement ; mais les postiers ne s'é- 

ianit pas laissés emporter et ayant déclaré 

quo s'd fallait faire grève ils la feraient â 

leur heure, le g ouve marnent multiplie les me- 

sures de précaution sans trop croire mainte- 

nant, dit-o», qu'elles serant efficaces contre 

nno grève le: .jûen^nt préparée. 

Les déciar,. anos & M. Clemenceau et de 

M. Simyan, cilm |Cuis récentes de M. Bar- 

,'*hou, n'ont pas rassuré l'opinion. Mieux que 

Sela, M. Barthou, après le président du con 

oaffl ot son sous-secrétaire d'Etat aux postes, 

est mis directement en cause à la grande joie 

:-ies pestiors et du publio appelé à juger le 

Tôle étrange joué par l'ancien ministre du 

cabinet Méiine. 

M. Barthou, aujourd'hui l'adversaire dé 

Dlaré des syndicats de fonctionnaires, les pré 

ionisait donc ardemment autrefois I 

Un député nous a déclaré à ce sujet i 

— Une pareille situation pourrait gêner un 

autre que M. Barthou. Tout le monde sait 

avec quelle désinvolture ce ministre sait re- 

nier ses opinions et ses relations de la veille 

Si on cherche à le mettre en contradiction 

avec lui-même. 

» Dans la prochaine séance où sera inter- 

Çellé le gouvernement. M. Barthou s'en tirera, 

ïivec quelques phrases où 11 mêlera le péril 

clérical et le péril syndicaliste. Attcndons- 

pous a. quelques subtilités très hypocrites sur 

«es différentes façons de comprendre le svndi 

Kalisme. M. Barthou nous donnera ses vues 

sur le bon et le mauvais syndi 

Cependant, le gouvernement énrouvp le ho 

EoiîsscTa e fln 1° n RrOUPeS l«MSw?4 ta? M 

pousse, n a nnl par comprendre nue les nn* 

Jhers avant do recourir à la giSl eSSkfiS 

raient pour leur défense divers mby^f qui 

pourraient peut-être rejomrner l'opinion on 

feur fa veur. 

i iM. Clemenceau aa.it au'Ha vont aulolieï sur, 

CHEZ LES P. T. T. 

Au comité fédéral 

Paris, 9 mai. 




A quelle décision s'est-on arrêté î Aucune 




dans la nuit. 


Paris, 9 mai. 

(A la suite d'instructions confidentielles 



J et-Marne, Eure, Eure-et-Loir et départements 





automobile. 

Lille, 9 mai. 










forcés et commandés par un officier Enfin, 

la surveillance des fils téléphoniques et té 

lé graphiques serait placée sons la surveillan- 





Quatre torpilleurs et un contre-torpilleur 

sont arrivés au port de Bavonne, pour établir 

une correspondance entre i'Adour et la Seine 

en cas de grève des postiers. 

Les scandales de l'administration 

Dans une réunion tenue vendredi soir, bou- 

levard de Grenelle, le secrétaire général des 

ouvriers des lignes laissait entendre qu'il se 

pourrait fort bien que le gouvernement fût 

beaucoup plus ennuyé par les divulgations 

que se proposaient de faire les nouveaux syn- 

diqués que par la grève générale des services 

postaux et télégraphiques dont il était mena- 

cés. 

D'ailleuTS, fort de confidences recueillies de 

divers côtés, nous avons laissé entendre que 

les postiers allaient, à l'heure voulue, déver- 

ser un flot de boue sur le gouvernement. 

Quelqu'un ne nous avait-il pas dit : « Le 

scandale des postes fera pendant au scandale 

de la marine » ? Cette heure paraît avoir son- 

né. En effet, nous croyons savoir qu'en pré- 

sence des mesures prises par le gouvernement 

qui, pour ne pas tenir ses promesses, frappe 

les postiers, ceux-ci veulent que lo pays sache 

ce qu'on fait de son argent dans l'administra- 

tion des postes. Ils veulent même provoquer 

à oe sujet un débat devant les Chambres. 

Voici quelques-uns des faits visés : 

En province, lorsque les magasins régio- 

naux au service de l'entretien des lignes de 

mandent d'urgence un nombre d'appareils 

quelconque ou un nombre de fils de telle 

ou telle consistance, l'administration se fait 

un devoir d'envoyer exactement le contraire 






province, non seul-e-mant au point de vue des 


de vue des adjudications, des marchés et des 



le fameux incendie de Gutenberg ; mais il y a, 

'pa.raît-il, encore bien d'autres choses sous ro- 

che. Ces révélations, qui feront, paraît-il, plus 


même, .seraient portées à la connaissance du 

public par voie d'affiche aujourd'hui ou de- 

main. 


par le Comité fédéral : 

LA GABEGIE 

Pour détourner l'attention publique des 

scandales de la marine, on traquo les postiers, 

Malheureusement pour les contribuables, l'ad- 

ministration de M. Simyan ressemble à celle 

de la marine. Ce sont partout les mêmes dila- 

pidations, les mêmes gaspillages. 

» Avec M. Simyan, la gabegie a été érigée 

en système. Homme d'affaires — et de quelles 

affaires — ce parvenu devait introduire dans 

notre administration les pratiques spéciales 

qui lui étaient familières. En tête à tête avec 

les représentants de la grande industrie, il a 

conclu sous le manteau des marchés de plu- 

sieurs millions à l'instigation de rabatteurs 

et, sans consulter son conseil d'administra- 

tion, il a engagé l'Etat dans des opérations 

ruineuses. 

» A prix d'or, il a loué des immeubles inuti- 










Xihonique de Paris. 

> D'un trait de plume, M. Simyan a exonéré 

un fournisseur ami (Société lyonnaise de la 

Buire) d'une retenue de plusieurs centaines 

de mile francs. 

» La liste serait trop longue des malfaçons, 

des marchés complaisants, des adjudications 

truquées que nous pourrions énumérer ici, et 

dont il faudra bien parler quelque jour. Com- 

me il faut couvrir toutes ces opérations, l'ar- 

gent destiné à l'entretien des lignes est dé- 

tourné de son affectation, si bien que le ré- 

seau général est aujourd'hui dans un état la- 

mentable de délabrement. 

> Le contrôle du Parlement est illusoire. Le 

budget qui lui est soumis n'offre aucune sin- 

cérité, comme celui de la rue Royale. La 

comptabilité de M. Simyan ressemble à celle 

d'un commerçant qui embrouille ses comptes 

à ia veille, d'une banqueroute frauduleuse. 

» MM Sembat, Steeg, Noulens, Chautard, 

Doumer, tous ceux qui ont vainement tenté 

d'explorer la caverne, réclament une enquête. 

Us parlent dans le désert. Le personnel est 

las d'assister à ce spectacle écœurant. Il ne 

veut être ni complice ni victime. 11 dénonce 

d« tourte la force de t>on indignation le trafic 

scandaleux des fournisseurs et des courtiers 

marrons qui parlent très haut rue do Gre- 

* te Comité fédérai. k 

Leî raisons de l'ajournement de la grève 

Nous disjoins, il y a deux jours, que la 

grève était plus prochaine qu'on ne le croyait, 

et nous savions, en effet, qu'elle avait été dé- 

cidée on principe pour hier samedi ; mais ce 


des V. T. T., et le but poursuivi par la Con- 

fédération générale du Travail, qui tient ab- 

solument à apporter son. appui aux postiers, 


M. Pataud avait, en effet, prévenu ses trou- 

pes de se tenir prèles pour qu'au moment où 

nos lettres ot nos dépêches auraient cessé de 

circuler à travers Paris et lo monde entier, la 

capitale fût plongée dans les pius profondes 

ténèbres. 

Tout ce projet a été bouleversé par le mee- 


soir, par les cheminots, qui ont décidé de se 

solidariser avec les postiers, et comme les 

cheminots ne veulent se mettre en grève 


les résultats de cette consultation générale 

pour que tous les intéressés marchent ensem- 

ble, c'est-à-dire pour que postiers, électriciens 

et travailleurs des chemins de fer cessent en 

même temps leur travail. 





chefs du mouvement syndicaliste, qui esti 


actuellement serait courir à un échec. C'est 

aussi l'opinion de plusieurs membres de la 

C. G. T. Ceuxci voudraient que tout rentre 

dans le calme, que l'agitation ait l'air de ces 

eer, puis on choisirait un moment partiouliè 



porations. On sait, du reste, que la pratique 

actuelle de la C. G. T. est l'organisation lente 

et méthodique de la grève générale. 

La propaganda pour la grève 


mité fédérai, et parmi eux quelques-uns des 


do faire une active propagande. Ils prendront 

da parole dans les meetings organisés par les 

différentes branches des P. T. T. D'a»lleurs, 

depuis longtemps déjà, les militants exercent 

en province une pression active en vue d'une 

nouvelle grève. Leur action a eu une certaine 

influence dans les grands contins, Lyon, Bor- 





gence. Il n'est point, en effet, de village de la 

banlieue de Paris qui n'ait été visité par des 

militants dévoués venus par le train ou même 

à bicyclette. 

La défense du publio 

Charlevllle, 9 mai. 

La chambre de commerce de Charlevllle et 

le Syndicat industriel ardennais prennent, de 



d'assurer en cas de grève le service des cor- 


Brest, 9 mal. 


à mettre à la disposition de l'administiratlon 

un service complet d?automobiles. Ce service 


ches dans tous les centres du Finistère. 

La Rochelle, 9 mal. 

La chambre de commerce de La Rochelle a 


le service des correspondances postales des 


delà sera immédiatement assuré dans les mê- 



Le meeting tSe la salle Saint-Paul 

La Fédération nationale des P. T. T. avait 

organisé pour cette après-midi, au manège 



postal. 


nes se trouvent dans la salle. M. Chastenet 

fait un appel pour les Syndicat des agents 



ques instants après. M. Pauron fait son ap- 

parition à la tribune. Il demande un nom 



sident, MM. Gallois, des sousâgents, Chaste- 

net, des agents sédentaires, et Mlle Mascret, 


assesseurs. 

M. Suchon se lève le premier, remercie l'as- 

sistance et donne la parole à M. Pérussie se- 


Hong réquisitoire contre M. Barthou qui, dit-li, 

a trompé tout son personnel ; puis, arrivant 



est arrivé à son âge, on est surpris d'être 

battu par de simples fonctionnaires, et c'est 

pourçuai le gouvernement cherche sa revan- 

che. Nous l'attendons. Soyons disciplinés, et 

le jour où le Comité fédéral qui a toute votre 

confiance, n'est-ce pas camarades ? (Oui ! 

Oui 1 dans la salle) eh 1 bien, le jour où le 




en dehors de leurs fonctions, le droit de lex 

primer commun à tous les citoyens. En con- 

séquence, ils s'engagent à soutenu IOB. cama- 

rades inquiétés par tous les moyens, même la 

^LeT'sous-agonts de la 19» section, r 

butants jeunes facteurs et autres et contre les 

poursuites. Us envoient l'expression de leur 

nin« nrofniul ménris au bureau do 1 Associa 

plus profond mépris au bureau 

tion génémle dos sous-agents pour sa con- 

duite servile à l'égard du gouvernement ain- 

si qu'aux deux renégats qui siègent en son 

nom au conseil de discipline. Ils se solidari- 

sent entièrement avec 


_ Le médecin inspecteur général du cadra de rè- 

serve mijardln-Beaumetz, grand officier de la lé- 

gion d'honneur, est nu.rt à Montpenier 

— L'inauguration du monument élevé à la mé- 

moire de Jules Verne a eu ikm «o matin, sous U 

présidence de M. Jules Olaretle. Dans l'après-midi 

de Rrandes letes aérostatique» ont été données en 

l'honneur du précurseur do la locomotion aérienne. 

— On annonce la mort do M. rascal Bourcy, an- 

cien député républicain do la Charente-Inférieure, 

décédé â l'âge do 80 ans. 

Pronostic» -t 

Parts-Sjitrrl ; rxnuia--MftMIe. I'onCiiy -y,, 

Jean-ôo-NivcUe — Phocldfc, tirald-N'ovl _ Pei-nsj, 

les camarades révo- 

On donne lecture de l'ordre du jour de la 

brigade du Central qui, en service, félicite 

l'assistance et déclare se solidariser avec elle 

Après lecture d'un deuxième ordre du jour 

de félicitations de la 10' section des sous- 

agents, M. Pangrani prend la parole. 

L'orateur, qui est un sous-agent, débute en 

déclarant que l'énergie est indispensable pour 




— H ne s'agit plus de revendications, s'é- 

«rie-t-il, on attente- à nos droits. Cette seule 

considération doit nous faire aller de l'avant ; 

la cause est trop juste. Je ne doute pas que 




M. Pauron monte à la tribune. 

— La grève, dit-il, n'est pas encore déclarée. 

Nous ne savons même pas si elle le sera ; 

mais ee que nous savons bien, c'est que nous 

avons déaidé que lorsque le mouvement aura 


n'aura pas lieu par à-coups, mais avec un "en- 


drait interpréter comme une faiblesse, est au 

contraire une manœuvre très forte. Les révo- 


comme de notre première chemise. M. Cle- 


plus qu'il ne saurait le croire, puisqu'il excite 


mécontents acquis de ce fait à la grève. » 

M. Pauron, ensuite, faisant allusion à l'af- 

fiche a Gabegie », rappelle aux assistants 

ce que l'on y déclare, à savoir qu'il y a des 

scandales dans l'administration des P. T. T., 

tout autant — si ce n'est plus — que dans la 

marine. 

Dans son discours très violent, il appelle 

M. Clemenceau « le vieux olown de la place 

Beauvau. » 

M. Paiiren donne ensuite rendez-vous à tout 

le personnel des agents, sous-agents et ou- 

vriers au meeting qui aura lieu mardi pro- 

chain, à la suite de la rentrée des Chambres. 

— Ce meeting est le plus important, déolare- 

t-ffl, notre devoir impérieux à tous est d'y as- 

sister. » 

Mme Raspaud, après une courte allusion à 

son voyage à Bruxelles d'où elle fut expulsée, 

engage ses camarades dames à suivre le mou- 

vement et à obéir aux ordres du Comité fé- 

déral sans défaillance. » 

M. Légléo lit alors l'affiche (placardée par 

l'Alliance républicaine démocratique et sou- 

lève contre les politiciens de la « radicaille » 

les huées de l'assemblée. 

Après lui, M. Boulier", du Syndicat des ou- 

vriers des lignes, un représentant du Syndi- 

cat des employés des halles, qui ne veut pas 

donner son nom par crainte des représailles, 

ot M. Chastenet prennent la parole. Ce dernier 

fait l'apologie du Syndicat des P. T. T., dont 

il fut un des fondateurs, et invite tous les 

auditeurs à y adhérer à la sortie. 

M. Subra prononce alors un grand discours 

dans lequel il fait le procès du trio Viviani- 

Briand-Clemenceau. Ses paroles provoquent 

des acclamations enthousiastes. 

Après quelques mots de M. Jacquesson, l'or- 

dre du jour est mis aux voix. Par cet ordre 

du jour, en substance, l'assemblée accorde 

pleine et entière confiance au Comité fédéral 

pour organiser la grève quand il le jugera 

nécessaire et décide de ne pas abandonner la 

lutte tant, que M. Simyan ne sera pas parti. 

Cet ordre du jour est adopté à l'unanimité, 

et après quelques paroles du président, M. 

Suchon, la réunion se termine aux cris de 

t Vive le Syndicat des P. T. T. » 

La sortie s'est effectuée dans le plus grand 

calme. Il n'y a pas eu d'inoident. 

Solidarité révolutionnaire 

Les sous-agents de la 10° section syndicale 

ont voté un ordre du jour par lequel ils dé- 

clarent inacceptable le sans-gêne avec lequel 

le gouvernement, reniant ses promesses les 

plus formelles, persécute les camarades 

agent», ouvriers et sous-agents. Us revendi- 

quent hautement le droit a la pensée libro, 

irués Pour délit d'opinion, dénoncent cette 

manœuvre qui tend à diviser l'organisation 

S indignés des répressions gouvernementa- 

les s'engagent sur l'honneur à soutenir les 

ifnwadcs frappés. Us s'en remettent au Co- 

mité^édéraf du soin d'agir en temps oppor- 

tU r n ès ouvriers des lignes ont enfin voté l'or- 

dre du tour suivant : « Le conseil syndical des 

outriers des P T. T- déclare approuver en; 

ttèrcSMes décisions prises par le comité 

fédéral - il s'engage à exécuter délibérément 

les ordres aal llui seront donnés par le comité, 

es evwdiesfe de province ayant apporté l'assu- 

rancTformello que toutes leurs sections mar- 

cheront comme un seul homme. » 

D'antre part, il est question, on le sait, 

d'avoir recours aux automobiles en cas de 

CTève des chemins de fer. On assure que lo 

syndicat des chauffeurs de la Seine va se 

réunir pour prendre une décision a ce sujet. 

On annonce également qu'un délègue de la 

C G T vient de rentrer de Bruxelles, d ou u 

semble avoir rapporté des documents impor- 

tants, des instructions et même des valeurs. 

La question du syndicat 

Paris, 9 mai. 

C'est probablement lundi que le parquet 

prendra une décision visant la constitution 

illégale du syndicat des P.. T. T. 

Il importe, en effet, la création du nouveau 

syndicat étant un fait absolument nouveau en 

droit administratif, de trancher une fois pour 

toutes la question des syndicats de fonction- 

naires qui, comme les agents des postes, ex- 

ploitent un monopole de l'Etat. . 

On se préoccupe en haut lieu de savoir m 

l'article 123 du code pénal, relatif à la coali- 

tion des fonctionnaires ne pourrait être ap- 

pliqué en l'espèce. 

Au central 

Journée très calme. D'ailleurs, une discipli 

ne sévère a été inaugurée ce matin. Les em- 

ployés connus comme militants n'ont pas 

le droit de stationner dans une salle autre que 

celle à laquelle ils sont affectés. Ils sont invi- 

tés à circuler pas des chefs de section. Des 

affichas manuscrites, rédigées par les mili- 

tants invitent de plus en plus les camarades 

au calme. Elles sont immédiatement enlevées 

par les garçons de bureau, par ordre supé 

rieur. 

Vers quatre heures, les télégraphistes li- 

sent avec curiosité les télégrammes donnant 

le compte-rendu du meeting du manège Saint- 

Paul. 

A la Chambre 

Mardi jour de la reprise des travaux de la 

Chambré, M. Georges Berry, député de Paris, 

demandera à la tribune 'que soit fixée la date 

de la discussion de son interpellation, anté- 

rieurement déposée sur l'affiliation des syndi- 

cats de fonctionnaires à la C. G. T. 

Voyages de Souverains 

Le départ d'Edouard VII 


Après une traversée assez rude, le yacht 

royal est arrivé à Douvres à 4 h. 25. Le roi 

est parti aussitôt pour Londres, où il est ar- 

rivé à 6 h. 25. 

La croisière du tsar 

Saint-Pétersbourg, 9 mat. 

31 est maintenant décidé que la tsarine et 

ses enfants accompagneront le tsar dans sa 

croisière en Europe, à bond du yacht Sfan- 

dard. La date provisoirement fixée pour le 

départ est la première semaine de juin. Le 

yacht-, qu'accompagnera une petite division 

navale, assistera à une grande revue dans 

les ©aux britanniques. Il se rendra ensuite 

dans les eaux du Havre, où aura lieu la vi- 

site du président Faliières. 

La seconde partie de la croisière comprend 

la rencontre avec les jeunes rois d'Espagne 

et de Portugal, un séjour dans la Méditerra- 

née et une visite au roi d'Italie. 

L'absence de la famille impériale durera 

six semaines. Pendant tout le voyage, le tsar 

se tiendra en communication avec Saint-Pé- 

tersbourg au moyen de la télégraphie sans 

fil. 

Paris, 9 mai. 

Le Temps dit recevoir de son correspondant 

à Saint-Pétersbourg la nouvelle que le tsar 

a manifesté l'intention de se trouver en 

France le 15 août. D'autre part, son corres- 

pondant de Berlin lui télégraphie qu'il a re- 

çu de source tout à fait autorisée la nouvelle 

que Guillaume II rencontrera peut-être Ni- 

colas II, lorsqu'il traversera la Baltique, pour 

se rendre à Brest, puis en Angleterre et en 

Italie. 

Six- 

1,000 

Filial Hommage 

• Lisbonne, 9 mai. 

Le roi Manuel a décerné à sa mère, la reine 

Amélie, le grand cordon des trois ordres mi- 

litaires pour les services de bienfaisance 

qu'elle a rendus. 

L'ÉPIDÉMIE QCOT-MILLÏSTE 

Rome, 9 mai. 

Hier, la Chambre a voté et pris en consi- 

dération un projet de loi présenté par le dé- 

puté Gallaini et assignant aux sénateurs et 

aux députés une augmentation d'indemnité 

do 6,000 francs. 

M. Giolitti, président du conseil, a déclaré 

qu'il priait ia Chambre d'examiner attenti- 

vement les effets favorables ou contraires de 

cette indemnité sur le prestige du Parlement. 

« Car, a dit le président du conseil, il importe 

que le pays ait la plus haute estime pour ses 

représentants. » 

iM. Giolitti a exprimé en outre le désir que 

la loi ne puisse entrer en vigueur que pour la 

prochaine législature, les députés ne pouvant, 

selon lui, convertir en mandat rétribué celui 

qu'ils ont sollicité et obtenu à titra gratuit. 

Course tragique. — Une galerie s'écroule. arenï 

20 Darragon à 14 tours; 3e Elena, à 22 tours 

H 

Arrivée du Championnat de France — ton lcliiw 

mètres sur route : 1er Alavolne 2 h 41 '50"- 2e 

gnon, 2 h. 42' 22"; 3e, Léonard, 2 h. 45'- 4e' 

2 h. 47'; 5o, Ringeval, 2 h. 56' 2"- 6e' 

2 h. 56' 22'; 7e, Pagès, 3 h. 2": » 

3 h. 14' 58". 

U, 

, LaplzA, 

DortignaV 

». Paiiion^ 

Chevaux cle Selle 

Afin d'éviter la coïncidence do date entre 

le concours de chevaux de selle de Pau et c NÉCRQkQGIQU 

Nous apprenons avec un profond regret fa 

mort prématurée de notre sympathique con- 

frère M. Adrien Papillaud, rédacteur à la 

Libre Parole. M. Papillaud n'avait que qua< 

rantedeux ans. Il appartenait à la Libre Pa- 

role depuis la fondation ' de ce journal. On. 

sait les vigoureuses campagnes qu'il mena 

contre les chéquands. Ses derniers articles, 

dirigés contre les tripoteurs des biens dea. 

congrégations, ont fait sensation. 

M. Papillaud laisse une femme et derm 

enfants. Nous leur adressons, ainsi qu'à no| 

excellents confrères de la Libre Parole, nos 

sincères condoléances. 

IODE BE TflBLOD 

Pesage : gagnant 23 50; placés : 23, 

(O'Neil), Wilhelmino (Ryan), Black-Péarl (XI 

vlo (M., parât), _Lancaster Gâte (u. Barthol 

m 

Flll- 

wnew) 

Simiaue (C. Ilalscy), Winnitza (R. Fumagalli ivU' 

riôres (A. C. Taylor), Tai-Fann-Sou (Curry) 'ni I 

(Martin). Parlant douteux : Green-Lo

ïiiindi 15 Mai 

con reporter s'est rendu à la préfectare et ' 

fia mairie pour se documenter. 

* C'est a ces accueillantes et optimistes 

«/Mirées qu'ont été puisés les renseignements 

Satinés à calmer les inquiétudes de nos mu- 

'^La Dépêche fait connaître à La population 

„ ae l'arrêt du Conseil d'Etat n'est pas inter- 

venu. Vraiment ? Mais, s'il en était autrement 

Lut le monde le saunait. Dans tous les cas, 

ïj n« résulte pas des informations du journal 

île la rue Bavard que nos affirmations sont 

'inexactes. Au contraire. L'affaire n'est pas 

Jugée, c'est entendu. Mais nous pouvons dire, 

tt sur ce poim nous ne craignons pas de dé- 

menti, que le Conseil d'Etat se voit dans l'o- 


recouvrement illégal des centimes addition- 

nels. 

< De quel poids sera l'influence gouverne- 

jnentale dans les décisions à intervenir, nous 

l'ignorons. 

« Nos amis attendent sans impatience ; Sis 

savent que le dossier de l'affaire est assez élo- 

flueut par lui-même et ils ne se préoccupent 


d'exercer sur le Conseil d'Etat nos bons radi- 

caux en défaite. » 

Comme on le voit, le motif qui imposerait 



nels ». 

Certes, s'il est quelqu'un bien convaincu de 

l'illégalité de ce recouvrement, c'est nous, 

qui l'avons dénoncée les premiers ; toute- 



tions directes qui, dans une lettredocument 


tion entre les 3 centimes f>4 prématurément 

compris dans les rôles généraux et les 3 cen- 

times 44, qui auraient pu faire l'objet d'un 


Pour un coup de férule, celui-là a été admi 

'nistré de main do maître sur les doigts du 

fonctionnaire qui avait prématurément ins- 

crit les 3 centimes 64 sur les rôles. Mais pour- 

quoi M. le Directeur des contributions, qui 



régulièrement autorisés ? 

Il a {aidé, comme l'autre ; aussi le conseil 

d'Etat, actuellement saisi, n'aura pas à se 

creuser la tête pour chercher les motifs de sa 

décision. Il n'aura qu'à faire précéder lo dis- 



tant les points sur les i, il n'ajoute que les 

8 centimes 64 n'avaient pas été seulement pré- 


a'auraient pu l'être puisqu'ils n'ont pas été 



fe Midi Sooialiste quant à l'illégalité du re- 

couvrement. 


peut exister entre cetto illégalité et l'annula- 

tion des élections. 


^'élection ; donc elle ne peut être imputée aux 

radicaux. 


îimes à tort et à travers, illégalement, sans 

i»bjet même, comme dans le cas présent, puis- 

que la recette a été faite pour une dépense 

gui n'existait pas ; on peut lut en faire grief, 

•îi nous ne nous en privons pas. 

Mais oe n'est pourtant pas le conseil mu- 

aicipal qui confectionne les rôles ; te direc- 




impôt. 

De plus, le préfet a passé par là ; il a pro- 

' [ité du décret d'approbation d'un budget au- 

quel il a donné la valeur d'un décret autori- 


jantributions directes, qui a eu le tort d'obéir. 


ponsabilité du préfet, mais quel rapport avec 

Une élection postérieure î 


tituerait une manœuvre préfectorale desti- 


tes ? 






ilu chiffre de leurs charges, se détournassent 

les socialistes jugés à tort coupables d'une 

'augmentation exorbitante des centimes ? 

C'est plus que probable, et il faut bien l'ad- 



x le conseil d'Etat se voit dans l'obligation 

d'invalider les élections à cause du recouvre- 



mes de la protestation, nous ne nous pronon- 


nous restons expectants. 


Faculté des Sciences 

(M. Roule fera son cours de zoologie appli- 

flué à l'agriculture, le lundi 10 mai 1909, à 

nuit heures et demie du soir, à la Faculté des 

sciences, ailées Saint-Michel. 

Sujet du cours : Les Mammifères et leur do- 

mestication. 

— M. Fabre fera son cours de chimie agri- 

cole le lundi 10 mai 1909, à quatre heures et 

iieimie du soir, à la Faculté des sciences, al- 

lées Saint-Michel. 

Sujet du cours : Superphosphates. 

Chimie industrielle, mardi U mai, à 9 heu- 

res un quart du matin : Trempe des métaux. 

porter une partiie de leur installation et. de 

retaJdiW leur oltverl.nïv, afin d'avoir le temps 

de se réinstaller convenablement ! Le public 

no pourra aller les visiter que dimanche pro- 

chain. 

M. Leyguc, maire do Toulouse, s'est ren- 

du cependant à l'inauguration, fort réduite 

par tous ces contre-temps. L'escalier du Ca- 

pitole était élégamment orné do plantes et de 

fleurs et un excellent petit orchestre faisait 

entendre des airs entraînants. 

M. Castan, président des Artistes méridio- 

naux, a harangué M. Leygue en lui rappelant 

la question très inquiétante des locaux de la 

future exposition. Il serait bien fâcheux que 

Toulouse, où va se tenir lo prochain congrès 

des arts décoratifs, n'eût plus de salle à of- 

frir à ses artistes. 

Le maire, que les questions d'art ne doi- 

vent pas empêcher de dormir, a répondu quel- 

ques paroles vagues. 

Un délégué du Salon des Poètes a promis 

des conférences aux artistes méridionaux. 

On a Visité rapidement l'exposition. Quand 

elle sera rouverte nos lecteurs iront y faire 

un tour avec plaisir. Toutes les branches de 

l'art y sont représentées et l'on y trouvera 

beaucoup de variété. 

Mais il faut attendre encore huit jours. La 

République n'a pas besoin d'artistes. 

A. P. 

Théâtre d'Action Française 

CREATION DU 5 DIVORCE », DE PAUL BOURGET 

Vendredi prochain 14 mai, à huit heures et 

demie du soir, la section toulousaine d'Action 

Française et l'Association amicale la Cigarette 

donneront une représentation sensationnelle, 

qui doit attirer au double point de vue politi- 

que et littéraire. 

On sait comment à Paris fut créé, il y a 

deux ans, le théâtre d'Action Française, afin 

de réagir contre la déliquescence juive de la 

scène contemporaine. Il ne s'agit point d'un 

théâtre jouant quotidiennement, mais d'une 

entreprise du genre de celle de l'Œuvre ou 

des Escholiers ou de l'ancien Théâtre Libre, 

c'est-à-dire organisant une série de spectacles 

à représentations limitées. 

On joua ainsi, à Paris, Us Nuées, comédie 

aristophanesque de M. Maurice Pujo et la 

Princesse de Clèves, pièce tirée du roman de 

Mme de Lafayette, par M. Jules Lemaître. 

C'est une initiative similaire que vient de 

prendre la section toulousaine. Pour inaugu 

rer son Théâtre d'Action Française, elle a 

choisi le chef-d'œuvre de M. Paul Bourget, un 

Divorce, dont plus de cent représentations 

n'ont pas épuisé le succès, pièce admirable- 

ment représentative de la réaction qu'il est 

nécessaire d'exercer sur le théâtre contempo- 

rain. 

M. Bourget, par une lettre des plus sympa- 

thiques, a bien voulu autoriser cette représen- 

tation, qui s'annonce comme devant être ex- 

ceptionnellement brillante. 

L'interprétation a été confiée, en effet, 

d'excellents artistes qui ont déjà fait leurs 

preuves et en tète desquels nous citerons Mlle 

Bareille, dont on n'a pas oublié le succès dans 

Polyeucte et la belle campagne de cette année 

au Théâtre Lafayette, et M. Meroier. l'artiste 

de grande valeur dont tant de créations vi- 

goureuses et personnelles ont établi le renom. 

M. Mercier a, d'ailleurs, bien voulu accepter 

de mettre en scène l'œuvre de M. Paul Bour- 

get, et il l'a fait avec une compétence et une 

compréhension peu communes. 

Ce sera donc à une vraie fête de la pensée, 

fête noble et réconfortante que le publio tou- 

lousain est convié pour vendredi prochain 14 

mai. 

La pièce sera précédée d'une conférence de 

M. Armand Praviel, qui exposera le program- 

me du Théâtre d'Action Française, et mon- 

trera comment ce programme trouve sa ma- 

gnifique illustration dans Un Divorce, de M. 

Paul Bourget. 

On a déjà commencé à retirer des cartes à 

la section d'Action Française. Nous ne sau- 

rions donc assez engager nos lecteurs à aller 

au plus tôt retenir Heurs places chez M. Laf- 

faurie, 15, rue Alsace-Lorraine, où lo plan de 

la salle a été déposé ce matin lundi. Il est 

prudent de ne pas attendre la dernière heure 

si l'on veut être bien placé ; de plus, il ne faut 

pas oublier que cette représentation excep- 

tionnelle sera sans lendemain. 

Le prix des places est des plus modiques : 

3 francs réservées numérotées, en bas et au 

premier rang des tribunes ; entrée simple, 

1 franc. 

Salon des Poètss Méridionaux 

La Pompe automobile 

On sait qu'il est question depuis pas mal de 

temps, à Toulouse, d'acquérir une pompe-au- 

lomobile à incendie, en raison des difficultés 

lie se servir de la pompe à vapeur actuelle. 

La municipalité est en train de chercher le 

système qui lui plaira le mieux parmi les ty- 

î>ss qui lui ont été présentés. 

Aussi, hier, a-t-elle procédé à un premier es- 

tai. 

La pompe-automobile dont on a éprouvé la 

ïoroe et la portée pratique est un châssis au- 

tomobile muni d'un moteur de 16,24 H. P., qui 

'ïe meut assez rapidement et offre un aspect 

assez agréable à l'œil. 

Les pompiers et les techniciens qui manœu- 

vraient la pompe sont partis à deux heures et 

•demie de l'après-midi de la caserne Roussy et 

se sont dirigés vers Pouvourville, pour exami- 

ner la vitesse et la force d'ascension des côtes 

lie la machine. 

Il a été à peu près démontré que l'auto-pom- 

pe pouvait atteindre une vitesse de 45 à l'heu- 

re en palier, tandis qu'elle montait avec une 

aisance superbe le raidillon de Pouvourville. 

On a chronométré la montée en 4 minutes 

s0 secondes, ce qui est fort joli, surtout quand 

DU saura que la pompe portait neuf hom- 

mes. 

De retour en ville, la pompe-automobile a 

été livrée aux essais de force dans le lance- 

ment du jet. 

Installée sur la terrasse du Moulin du Châ- 

teau, la pompe a parfaitement fonctionné. 

Lo jet horizontal atteint 30 métros de long, 

W, le jet vertical 30 mètres. 

JMunio d'un tuyau de 220 mètres, la pcxmpe 

ôiette encore Peau à 24 mètres dans le sens 

.vertical et à 15 mètres dans le sens horizontal. 

La pompe-automobile se meut le plus faci- 

lement du monde et, est-il besoin de le dire, 

Est prête instantanément. 

U suffit de mettre en marche le moteur et 

Aussitôt l'appareil est prêt à fonctionner, soit 

A se déplacer, soit à mouvoir la pompe. 

lies pompiers se sont déclares satisfaits des 

Bssais, et on le serait à moins. Voilà, en effet, 

gai va supprimer pas mal de bras pour la 

mise en- action, des pompes. 

Une délégation municipale assistait aux es- 

pars, qui seront continués lundi .twc une 

iouvelto marque de pompes-auto mobiles. 

A. C. 

Société des Artistes Méridionaux 

'Samedi, a trois heurf», a eu lieu l'inaugu- 

ration du Salon organisé par la Société des 

Artistes méridionaux. Cette séance de vernis- 

sage, d'ailleurs, par une coïncidence assez 

curieuse, précède do plus de huit jours l'ou- 

verture de l'Exposition. 

On a décidément, au Capitoie, de drôles de 

laçons d'agir avec les Artistes. Bientôt on ne 

»ur offrira plus des locaux pour leurs expo- 

sitions. Voici déjà que l'ancienne salle où l'U- 

nion artistique accrochait ses toiles est dé- 

finitivement consacrée à Henri Martin ; les 

aeux bouts de salon et de galerie libres en- 

core vont être affectés 'à Gervais et à Jean- 

f aul Laurens : où va-t-on nicher nos expo- 

sants ? 

Cette année, on leur concède les pas-perdus, 

^ 

oa 8e d'escalier, la loggia... Mais voil: 

C'est aujourd'hui lundi qu'aura lieu, à qua- 

tre heures et demie, à l'amphithéâtre de l'an- 

cienne Faculté des lettres, la sixième séance 

littéraire du Salon des Poètes Méridionaux 

Cette séance sera présidée par M. François 

Tresserre, mainteneur de l'Académie des 

Jeux-Floraux. 

M. Pihalippou parlera sur « la mort do 

Pan. » 

La conférence sera comme toujours suivie 

d'une audition de poèmes, avec le concours 

des poètes et des artistes les plus appréciés 

du nombreux et élégant public qui se presse 

aux réunions du. Salon : Mille Bareille et M. 

Mercier, du Théâtre Lafayette ; Mlle Jany, du 

Théâtre du Capitoie, et M. Baylac. du Théâtre 

Royal de Bruxelles. 

Chez les P. T, T. 

Les militants des groupes des P. T. T. se 

réuniront aujourd'hui lundi, à la permanence, 

dans deux réunions strictement privées, qui 

auront lieu à 3 heures de l'après-midi, et à 

8 heures du soir. 

Le délégué de Paris sera présent. L'ordre du 

jour comporte notamment l'organisation de 

réunions générales, avec le concours do ce 

délégué. 

La deuxième journée de la Cépière 

La deuxième journée de courses de la Cé- 

pière a été très réussie. Un nombreux public 

y assistait. 

Dans les tribunes, la foule élégante était ve- 

nue avec plus d'empressement encore que di- 

manche dernier. 

Le soleil, qui avait semblé bouder au début 

de l'après-midi, s'est enfin montré et a permis 

une belle réunion. 

Le programme, intéressant, a donné lieu à 

une balle victoire des favoris dans les diverses 

épreuves dont on trouvera ailleurs les résul- 

tats. 

A signaler, notamment, la belle victoire de 

Reine-Jeanne-II, de M. Guestier, qui s'est 

jouée du lot de concurrents. 

La troisième journée aura lieu dimanche 16 

mai prochain. 

Essieu rompu 

Hier, vers 11 heures 45 du matin, l'essieu 

d'une jardinière, attelée d'un cheval, conduite 

par M. Guiraud, garçon à l'abattoir, s'est rom- 

pu sur le boulevard d'Arcofle, en face la rue 

des Chalets. 

Tout s'est borné à des dégâts matériels. 

Une Agression 

Le commissaire du 4* arrondissement a ou- 

vert une enquête relative à des coups et bles- 

sures portés par les sieurs Ginas frères, de- 

meurant rue Traversière-Saint-Georges, 24, et 

Michel Barttiés, demeurant mémo adresse, par 

cinq individus, dont l'un d'eux a été reconnu 

pour être le nommé Léonce Desblanc. 

SAINT-GAUDENS. — Fête des types. — Les 

ouvriers typographes et imprimeurs de notre 

ville ont fôté leur patron saint Jean Porte- 

Latine. 

Samedi soir, après une belle promenade 

champêtre, un banquet fraternel les réunis- 

sait à l'hôtel Pédu.ssaut, le vatel saint-G&udi- 

nois si renommé dans la région. Bonnes four- 

chettes, excellent dîner, bien servi. 

Inutile d'ajouter que la plus franche gaieté 

n'a cessé de régner pendant cette charmante 

fête, où chacun y est allé de sa chansonnette 

ou de son monologue. Nous devons une men- 

tion toute particulière à une jeune « Mayol », 

do Marseille, qui nous a charmé dans son 

répertoire patriotique et comique. 

On s'est séparé en se donnant rendez-vous 

pour l'année prochaine. ESPACE. 

AL AN. — Curage du ruisseau de Rieutort. — 

Les propriétaires riverains du ruisseau de 

Rieutort sont invités à se rendro sur les lieux 

mjourd'hui lundi 10 mai courant, à 9 heures 

du matin, pour assister, conformément à l'ar- 

ticle 7 do l'arrêté préfectoral du 19 mai 1893, à 

la constatation et à l'estimation des travaux 

par eux exécutés. 

Le délai accordé pour l'exécution des tra- 

vaux de -curage est expiré depuis le 1 er octo- 

bre 1908. 

MURET. — Police correctionnelle. — A 

l'audience correctionnelle de samedi, a été 

condamné à 50 francs d'amende, un chasseur 

enragé de la commune de Grépiac, qui a été 

surpris portant du gibier en temps prohibé. 

Puis est revenue l'affaire de l'auteur du 

vol perpétré chez un propriétaire de la com- 

mune de Mondavezan. Malgré une foule de 

circonstances atténuantes que le contrevenant 

invoque pour expliquer et excuser son larcin, 

il ne parvient pas à convaincre les juges de 

son innocence, et se voit condamner à deux 

amendes de 100 francs chacune, pour les deux 

méfaits qu'on lui reproche, et à six mois de 

prison. 

CARSONNE. — Etat civil du mois d'avril 

Naissances : Juliette-Marie Gilama, fille de 

Pascal, rouflier. et de Cécile Capelle, sans pro 

fession, moulin d'Averanède. 

Mariages : Bemard-Jean-Marle-Irma-Pierre 

Joseph Laffont, boulanger, né à Fabas (Ariè- 

ge) et Noéime-Antoinette Bécane, sans profes- 

sion, née à Saint-Clar (Haute-Garonne). 

Décès : Jean-Noël Lassus, 83 ans, cultivateur, 

veuf de Marie Caissa.gne, quartier de Marras- 

ton ; Bernarde Idrac, 80 ans, sans profession 

veuve de Jacques-Dominique Madier, chemin 

de l'Eglise ; Jean Fazeuilles, 66 ans, négo- 

ciant, époux de Elisabeth Feuillerac, sans pro 

fessiom, quartier du Préau ; Antoine Sicardou, 

86 ans, cultivateur, veuf de Silvie Condis.quar 

tier de Naïudon ; Jeanne Sendranié, 59 ans. 

ménagère, épouse de Bertrand Longuebeau 

cultivateur, quartier de Naudon ; Marte Fauré, 

70 ans, sans profession, veuve de Clément Cos- 

tss, rue de l'Eglise ; Elisabeth Cha.pert, 63 ans, 

ménagère, épouse de Eugène-Ernest Murât, 

sans profession, quartier de la Barre ; Eugène- 

Ernest Murât, 62 ans, sans profession, veuf de 

Elisabeth Chapert, quartier de la Barre ; Jean 

Prévost, 79 ans, cultivateur, époux de Jeanne 

Brniel, ménagère, quartier de la Guinguette 

Marie Qusrre, 68 ans, ménagère, épouse de 

Simon Gapdeviile, propriétaire, quartier de 

Lahille. 

BEAUMONT-SUR-LÈZE. — Visite pastorale. 

— Un oubli, sûrement involontaire, s'est glissé 

dans le compte-rendu de la visite épiseopale 

à Beaumont, — oubli qui enlève au brillant 

tableau de cette journée un de ses plus sail- 

lants épisodes. 

En effet, M. le maire, dès le matin, s'est 

rendu au presbytère et, en quelques paroles, 

dénuées de tout artifice, a présenté à Mgr 

l'Archevêque son conseil municipal et l'hom- 

mage de son profond respect. 

Ensuite, entouré de ses fidèles collabora- 

teurs, notre premier magistrat a pieusement 

assisté à la messe archiépiscopale, donnant, 

en ce temps de séparation et de guerre à 

l'Eglise, un fier exemple de courage catholi- 

que, en conformant ses actes à ses principes 

intangibles. Verba et non acta. 

VILLEMUR. — Les Cals Sportsmen Ville- 

muriens. — Inauguration du stand de tir des 

Gais Sportsmen, inauguration de la Fédération 

départementale des Sociétés de tir, challenge 

Emmanuel le 6 juin. — Réservé aux Sociétés 

affiliées à la S. N. T. : concours challenge Em- 

manuel (règlement spécial); concours fédéral, 

50 mètres, cartons quadrillés, 9 zones, cara- 

bine y ; concours régional (17e régional), 50 

mètres, cartons quadrillés, 9 zones, caTabine 

y ; championnat du Sud-Ouest, 100 mètres, 

cartons quadrillés, 9 zones, carabine y. 

Réservé aux Sociétés non affiliées et aux in- 

dividuels (armes libres) : concours libre, 25 

mètres, cartons à 5 cibles ; concours scolaire, 

12 mètres, cartons ordinaires ; concoure- pour 

dames, 25 mètres, cartons ordinaire ; concours 

au revolver, 50 mètres, cartons ordinaires. 

Concours : 100 mètres (s'il est demandé). 

REVEL. — Etat civil du 2 au 8 mai 1909. — 

Naissances : Cécile-Antoinette-Elisa Bonhoure, 

rue Roquefort, 8 ; Marie-Jeanne Barbaste, bou 

levard de la République, 42. 

avancé» et sera tenue le samedi 15 mai cou- 

rant. 

SAINT-LIZIER. — La traînée de poudre. — 

Bientôt tous les fonctionnaires de France, y 

compris les militaires, seront syndiqués. 

Un groupement de cette sorte vient d'être 

organisé par le personnel gardien de l'asile 

d'alimiés de Saint-Li.zier. 

Les képis rouges demandent : r pour l'heu- 

re présente, des garanties contre l'arbitraire 

et te favoritisme ; 2" à être soustraits aux in- 

humées politiques ; 3' pour l'avenir, des 

droits bien établis à une pension de retraite 

égale aux deux tiers du traitement des der- 

nières années ; 4° à ne pas être obligés de 

prendre leur nourriture dans l'établissement 

et à recevoir, à la place, une indemnité qui 

leur permette de prendre leur repas en fa- 

mille. 

: Nous voulons que l'employé soit stablle 

et compétent, disent-ils. Pour cela, il faut des 

garanties sérieuses. Nous sommes de bons et 

sincères républicains. Nos intentions sont des 

plus pacifiques, et nous entendons nous main- 

tenir sur te terrain professionnel. Mais nous 

prétendons être aussi des hommes et nous ré- 

clamons tout d'abord la liberté et la dispari- 

tion des injustices. „ 

Tout en prétendant se maintenir sur le ter- 

rain purement professionnel, les braves 

agents de l'asile éprouvent le besoin de se 

proclamer t bons et sincères républicains ». 

Peut-être même cette étiquette leur a-t-effle 

été nécessaire pour entrer en fondions. D'ail- 

leurs, dans leur bouche, elle n'a pas une im- 

portance très considérable. 

bre de Saint-Pierre, à Toulouse, et les catho- 

liques de cette paroisse lui ont donné, hier, 

une touchante preuve de sympathie, en. assis- 

tant en foule au service funèbre célébré pour 

le repos de l'âme de sa mèro ; le quatrième 

fils, jeune et brillant médecin-major, soigne 

nos soldats en Tunisie ; le cinquième, enfin, 

d'une bonté et d'une charité inlassable, parta- 

ge la vie de dévouement de ses frères. 

Aussi, la disparition de Mme Pinat cause 

au milieu des siens un vide profondément 

douloureux. Les fortes espérances que donne 

la foi ot les pieux souvenirs peuvent seuls 

adoucir les tristesses de la séparation. 

Lorsque l'on quitte la vie comme Mme Pi- 

nat, après avoir pieusement reçu les derniers 

Sacrements des mains d'un prêtre qui 

dit : « Ma Mère » et auquel il est répondu : 

f Mon Père » ; lorsque l'on s'endort dans le 

Seigneur en offrant sa vie pour le ministère 

de deux fils prêtres, l'on peut espérer recevoir 

là-haut les suprêmes récompenses. 

C'est sur cette pensée que nous offrons à la 

famille éprouvée l'expression de nos condo- 

léances ot de notre doulouroiiise sympathie. 

A. MONTAGNE. 

cortège, ont. parcouru les rues de la localité 

en chantant leurs refrains révolutionnairei 

habituels. Au passage des manifestants de 

vaut l'usine Rendu, des pierres ont été lan< 

cées dans les carreaux. Des vitres ont éUS 

^çaêment brisées chez un ouvrier non sya 

î^XL.^ 1 ?* 0 ^ 00 dragons et les gendarme» 

chargés du service d'ordre n'ayant pu fair« 

cesser ces scènes de violence, un escadron d« 

cuirassiers fut envoyé de Méru. Après quai, 

charges, il parvint à disperser les gré- 

L'intervention do la troupe a donné lien 

a des manifestations. Des cris hostiles à l'ar- 

mée ont été poussés. Un ouvrier d'AndevilLe. 

nommé Roché, a été arrêté pour outrages pâ( 

paroles envers un officier. Après interrogotoi 

re. il a été transféré à la prison de Beauvaia 

GEfi ai 

ARTIGAT. — De déception en déception. — 

Notre candidat au bureau de tabac d'Artigat 

s'est, comme bien d'autres, laissé inévitable- 

ment prendre à oes pièges oinés de fleurs et 

tendus avec habileté par son ami, conseiller 

général et grand distributeur de promesses. 

Ce qui m'étonne, c'est que notre tout petit 

homme, bien clairvoyant cependant, qui 

n'est pas un jeune débutant dans la lice de la 

politique ei qui a eu déjà pas mal de décep- 

tions, s'y soit laissé prendre. 

En fait de déceptions, en voici une qui 

n'est pas des moins plaisantes et qui prouve 

bien que notre candidat évincé a une de ces 

vanités qui sert merveilleusement à l'aveu- 

gler. 

Il y a quelques années, cet hôte de la pré- 

fecture fut choisi pour aller représenter au 

loin une corporation d'ouvriers, celle des per- 

ruquiers, peut-être. Naturellement, les frais 

de voyage et de séjour en la ville lointaine 

devaient être payés par une autre caisse que 

la sienne. 

Hélas ! le jour du départ venu, il ne resta 

plus à lui offrir qu'un lapin bien dodu ; mais, 

en revanche, il dut payer une note de 80 fr. 

pour un complet neuf qu'il avait fait confec- 

tionner à cet effet. 

Aujourd'hui, — et j'en passe et de drôles, 

me réservant d'y revenir plus tari, — notre 

petit bonhomme, qui croit assez facilement 

que ses mérites doivent passionner préfet, 

conseiller Kénéral, etc., comptait finir ses 

jours derrière le comptoir d'un bureau de ta- 

bac... Perrette n'eût pas fait un plus doux 

rêve ! (600 francs sans rien faire auraient été 

bien bons â prendre fous les ansj) 

Mais, nous venons de l'apprendre, les char- 

mes de notre candidat, que le sort a trahi, 

n'ont pas suffi pour enchaîner M. le préfet, 

puisque le fameux bureau, depuis si long- 

temps promis et si impatiemment attendu, 

a été alloué ià M. X..., père d'un instituteur. 

Que diable a-t-il donc fait, celui-là ?... 

Qu'il se contente donc, notre Artigatols, 

d'aller se gaver de consommés préfectoraux, 

sous-préfectoraux et autres, et qu'il laisse à 

d'autres les tartines exquises dont il semble 

si friand, mais auxquelles son estomac n'est 

pas encore assez préparé. 

MIREPOIX. — Etat civil. — Naissances : 

Maria Trilhou, fille de Paut et de Jeanne- 

Zénobie Andrieu ; Edmond-Lucien-Paul Mar- 

tinet, fils de François et de Julienne-Philippi- 

ne Cayrol ; Henriette-Victorine Morère, fille 

de Victor et de Rose Andrieu ; Anna-Armande 

Stcre, fille de Antoine et de Gahrielle Rives. 

Décès : Jean Mélix, 87 ans, veuf Madeleine 

Durand ; Jacques Presseq, 63 ans, époux Jo- 

séphine Rescanières ; Marie Labeur, 64 ans, 

veuve François Builles ; Etienne Artigues, 86 

ans, époux Anne Barthez ; Louis Astre, 74 

ans, veuf Amouroux ; Jacques Soula, époux 

Elise Brustier ; Paul-François Delpech, 11 

mojs, fils de Jean-Baptiste et de Marie Miran; 

Jean Dauriac, 72 ans, veuf Marie Génis ; Vir- 

ginie Taillefer, 73 ans, veuve Pierre Rigail ; 

Paul Barès, 88 ans, veuf Jeanne Piquemal. 

Publications de mariages : Gauderie Ribes 

et Anna Clarac ; Auguste Pons et Victorine 

Séiguélas. 

Mariages : Mathieu Riols et Augustine Nou- 

vel ; Louis Marty et Noémie Vidal ; Gaude- 

rie Ribes et Anna Clarac. 

L'Agïtatlon Gta les Fonctioaaaîra 

CHEZ LES P. T. T. 

Le comité fédéral 

Accident de Tramway 

Hier, vèrs onze heures du matin, le tram- 

way électrique 113, qui fait le service de la 

«are à l'allée Saint-Michel, a tamponné, à 

hauteur de la rue Rivais, l'équipa.ge à un 

clioval conduit par Mirno Basset, demeurant 

rue des Fontaines. 

Par suite du choc, le véhicule a eu les deux 

hrancards brisés et l'un d'eux a blessé griève- 

ment le cheval. 

les trois personnes qui se trouvaient en 

compagnie de Mrhe Basset, sur :1e véhicule, 

en ont été quittes avec quelques contusions. 


neufs et occasions, toutes marques. Locations, 

Accords, Réparations. Facilité de paiement! 

P. GASC, 11 place Saint-Etienne, Toulouse, 

aiiA ïï 1 • avoir f'ait déguerpir l'Union artisti- 

Vrf dès fin avril, on ne peut même pas y 

C'est'' 1 " tKl11 milles les Artistes méridionaux. 

(>., histoire i,i,) connu», 

ira i ? ^ aperçu que, cette semaine, il fau- 

*ëujc lf ur cnl °vcr une partie de leurs locaux 

rice T,,!i.i 

01,9 l° urs Pour je ne sais quel ser- 

mt vin -T 0 ' El al0, 's v..ilA nos .artistes, après 

L rtJra JfcsAge, obligés d« -dûei-nlr. *J» rem- 

par l'mefctm cl© Boulon 

— . -_. ..—«,-;£B.-».-«ass»». 

Spectack$-Coiiceît$ de Toute 

Du 10 mai 

THEATRE LAFAYETTE. — A 3 h. 3/'i, la Fille du 

Tambour-Major. 

ArOLLO — FOUJ y viendrez, revue locala. 

CINEMA NATIONAT. PATI1E f7. rno I.nr>rrron»T, 

— Tous les soirs, a 9 h. i, spectacle do lamine, mo* 

ral, amusant. Le premier cln6ma du momlo corn m* 

perloction. sans trépidations. Deux heures »VU10lK>aldU0. 

FOIX. — Accident ds bicyclette. — Dans 

l'après-midi d'hier, un jeune homme descen- 

dait à bicyclette la côte qui se trouve en haut 

de Viiotte, lorsque, au tournant qui se trouve 

au coin des allées, il se trouva brusquement 

en face une charrette à bœufs. 

Entraîné par son élan, il ne put maîtriser 

sa machine, et alla se heurter à l'attelage. 

Les passants le relevèrent et purent cons- 

tater qu'il ne s'était pas grièvement blessé ; 

1 en a été quitte pour quelques contusions 

ans gravité 

Enseignement. — M. Sarda, économe de l'E- 

cole normale d'instituteurs, vient d'être admis 

à faire valoir ses droits à la retraite. 

Gara aux automobiles ! — Dimanche soir, 

vers une heure, l'autobus qui fait le service 

de Foix à Quilian a renversé sur la route 

nationale, un gamin de trois ans qui traversait 

la route. L'auto marchait à une allure modé- 

rée, ce qui explique que l'enfant en a été quit- 

te pour quelques contusions sans gravi-té. 

SAINT-GIRONS. — Extriat du journal de 

M. Bernère. — Il s'agit d'un compte-rendu du 

repas donné à l'occasion d'un mariage célé- 

bré récemment à Saint-Lizier : 

« La cérémonie a été suivie d'un dîner suc- 

culent et nous nous demandons comment cer- 

tains convives ont pu, après avoir fait hon- 

neur à ce délicat festin, porter des toasts aussi 

gracieux et cordiaux que spirituels. » 

Le chroniqueur doit, avoir l'imprudente ha- 

bitude de fourbir son canon jusqu'à bout de 

mèche... quand la poudre est à bon marché. 

Mais il nous semble répréhensible de donner 

trop génèreusemont ses qualités aux autres. 

Football rugby. — Encore une nouvelle vic- 

toire pour les couleurs saint-gironnaises ! 

Notre vaillant et désormais glorieux Sporting- 

Club a battu le terrible Stadoceste tarbais 

par 10 points à 3, 

Etat civil. — Naissances : Catherine Ran- 

vior, boulevard Frédéric-Arnaud ; René-Pier- 

re-Etienno Darbas, rue du Pont-Vieux. 

Publications de mariages : François-eau 

Marie Cérèze, employé de commerce, et Ma 

rie Teychené, cuisinière à Saint-Girons 

Mariages : Justin Dedieu, cultivateur, et 

Madeleine Rives, ménagère, à Pégoum.âs 

Jean La.bauthe. journalier, et Jeannette Goua- 

zé, ménagère à Saint-Girons. 

Deces : Eulalie Dedieu, épouse Dupont 58 

ans, rue Alsace-Lorraine ; Anne Soiicassn 

épouse Dedieu, 64 ans, rue de l'Hônitaf ' 

Etienne Dunglas, 76 ans, rue de la'S 

laulme-Jeanne Soum, épouse Rivais, 63 ans' 

petite rue des Jacobins ; Eugénie RciealV 

épouse Pages, 56 ans, rue de la RépubUw ' 

Madeieine-Anne Caire, épouse Broué 35 ans 

rue, Alsace-Lorraine ; Louise-Victor Wolli 60 

ans, rue du Gaz ; Marie-Jeanne Gazes, 18 ans 

avenue de Foix ; Marie-Louise Bahigué, veu- 

ve Ribes, 71 ans, boulevard Saint-VaUer Jo- 

seph Vignau, 74 ans, à Lédar ; Catherine Dou- 

gnac, veuve Gasc, 63 ans, rue du Marsan. 

LE MAS^D'AZIL. — Courrier du Mas-d'Azil 

à Ségafas. — A partir du dimancho 9 mai, un 

service régulier de voitures sera assuré 

tous les trains. 

Nous ne saurions trop féliciter M. Dament, 

qui a pris cette heureuse initiative. Elle com- 

ble une lacune, des plus regrettables et ré- 

pond à un besoin qui se faisait sentir depuis 

trop longtemps. 

SAINT-PAUL-DE-JARRAT.

lundi 10 Mai 1909 

£ïïlletiïiFim>m 


Paris, 8 mai. 

Pendant toute la première partie do la se- 

maine, le mord lé s'est montré .plutôt hésitant 

«t la spéculation a tait preuve de gTande ré- 

serve. Certainement la situation politique ex- 

térieure parait, pour l'instant, beaucoup plus 

dégagée, «nais tes difficultés d'ordre financier 

au milieu desquelles so débattent à l'heure 

actuelle la plupart des grandes puissances ne 

laissent pas quo d'être fort préoccupantes. 

D'autre part, notre situation intérieure n'est 

pas très encourageante, le mouvement syndi- 

caliste parmi tes fonctionnaires devenant cha- 

que jour plus menaçant. Néanmoins, durant 

les dernières séances de la semaine, la Bourse 

voulut voir dans les mesures plus énergiques 

du gouvernement un symptôme tout au moins 

momentané des représailles des postiers et 

notre Rente fut un peu plus résistante. Par 

ailleurs, la brillante allure du Rio et des 

mines d'or s'accentuait de plus en plus et les 

progrès ont pris dans ces groupes, dans lo 

premier surtout, une ampleur énorme. Notons 

également le mouvement de hausse fort inté- 

ressant qui s'est produit, tout à fait en clôture 

sur le Suez, sur le bruit que des pourparlers, 

dent il était question depuis quelque temps 

déjà, étaient engages entre la Compagnie et 

le gouvernement égyptien pour la prolonga- 

tion de la durée de la concession. 

FONDS D'ETATS 

Ce compartiment a été en somme assez peu 

traité cotte semaine, et sauf de rares excep- 

tions, s'inscrit en réaction assez sensible. 

Notre 3 %, après un début en lourdeur mar- 

quée, se relève un peu en fin de semaine, 

«nais termine encore en dessous de la pré- 

cédente clôture. 

Parmi les fonds étrangers, les Russes sont 

les plus atteints. 

L'Extérieure fléchit d'environ 1/2 point ainsi 

que le Turc. Par contre, le Serbe reprend as- 

;sez vivement, suivi de loin par le Japonais 

et le Portugais. L'Argentin fait un .bond assez 

'Sérieux en avant, alors que le Brésil s'inscrit 

en recul assez sensible. 

ETABLISSEMENTS DE CRÉDIT 

Nous relevons les variations suivantes dans 

pc bilan de la Banque de France. L'encaisse 

or A augmenté de 16.994.000 fr., l'encaisse ar- 

igent do 4.216.000 fr. La circulation fiduciaire 

diminue de 5 millions, les comptes-courants 

do 49.000.000, le portefeuille de 168 millions, les 

assurances augmentent de 117 millions. 

La Banque de Paris, le Crédit Lyonnais et 

l'Union Parisienne s'alourdissent quelque peu. 

Le Comptoir d'Escompte est plus résistant, de 

onéme que la Société Générale. On dit que 

cette dernière prend à sa charge l'augmenta- 

tion du capital de ia Banque de Salonique. 

Parmi les Banques étrangères, la Banque 

Ottomane fléchit de quelques points, ainsi 

que la Banque de l'Azow-Don. Par contre, la 

Banque de Salonique enregistre une assez no- 

table avance, en vue de son augmentation de 

capital. 

CHEMINS DE FEn 

Ce compartiment a, dans l'ensemble, fait 

preuve cotte semaine d'une certaine faiblesse. 

L'Est et le Lyon qui viennent de détacher 

leur coupon n'ont pu encore, bien au contrai- 

re, en regagner la plus légère fraction. Ces 

titres restent toujours sous l'influence des 

nouvelles charges que le gouvernement cher- 

che à leur imposer." 

Chemins espagnols. — Pas d'affaires dans 

ce compartiment et moins-values des cours. 

Depuis quelque temps d'ailleurs, les transac- 

tions vont en diminuant, ce qui contraste sin- 

gui'.ièrement avec la brillante ailuro dont ces 

titres ont fait prouve jusqu'ici. 

La Cherryvale Oklahoma and. Texas Bail- 

way C. Société anonyme au capital de 20 

millions de dollars, dont le siège administra- 

tif est à Paris, 16, place Vendôme, conces- 

sionnaire d'un réseau d'iyivinon 2.500 kilomè- 

tres de chemins de fer dans les Etats de Kan- 

sas, Oklahoma et Texas, émettra, du 17 au 

19 courant, uno première tranche d'obligations 

5 % sur première hypothèque. 

L'emprunt est gagé par une inscription 

hypothécaire de premier rang sur tout l'actif 

social, en faveur des obligataires représentés 

par la Carnegie Trust C" de New-York, agis- 

sant comme curateur. 

•Les souscriptions sont reçues aux dates ci- 

dessus indiquées au guichet de la Banque 

Parisienne des fonds publics, 16, place Ven- 

dôme ; le prix d'émission est fixé à 87 1/2 %, 

s'ait 87 50 par obligation de 100 francs et 

437 50 par obligation de 500 francs. 

Ces titres, qui seront livrés jouissance 1" 

avril, représentent donc un placement d'envi- 

ron 6 %, prime au remboursement non com- 

prise. Leur inscription à la cote sera de- 

mandée. 

Les publications (légales ont été faites aux 

Bulletins annexes du Journal officiel des 18 

janvier et 1" février derniers. 

Bonne tenue do l'obligation 5 % or du Nord 

du Brésil. Ce titre est garanti hypothécaire- 

garantie des intérêts est versée par semestre 

les 30 juin et 31 décembre. 

L'attention des capitalistes se porte sur ce 

titre, sur lequel on a enregistré un bon cou- 

rant do demandes. 

Les obligations 5 % du Chemin de fer de 

Goyaz sont actuellement traitées à 433 francs, 

et à oe cours sont encore assez intéressantes 

par leur rendement de 5 80 % et par la marge 

qui existe jusqu'à leur prix de remboursement 

de 500 francs." 

Les valeurs de transport ont légèrement 

réactionné cette semaine. A part le Métro et 

le Nord-Sud, qui ont fait preuve d'une cer- 

taine résistance, l'Omnibus, la Thomson, 

l'Omnium. Lyonnais s'inscrivent en moins-va- 

lues générales. 

L'action l'Electrique, Lille-Ronbaix-Tour- 

coing poursuit sa marche ascendante pour at- 

teindre en fin de semaine le cours de 268. 

MÉTALLURGIE 

Bien que nous ayons peu de variations im- 

portantes à enregistrer sur les titres de nos 

grands établissements métallurgiques, ce com- 

partiment mérite de retenir l'attention. lia 

vive reprise des métaux en effet sur les meil- 

leurs avis venus d'Amérique, la perspective 

de grands travaux projetés et des commandes 

considéraiMes que font prévoir les nouveaux 

programmes maritimes de toutes les grandes 

puissances, permettent d'escompter, pour un 

avenir sans doute encore peu rapproché mais 

certain, uno recrudescence réelle d'activité 

d'ans ia métallurgie. 

Fivcs-îAlle a déjà enregistré une hausse de 

6 fr. cette semaine à 605 et la Société de Maté- 

riel de Chemins de fer gagne 10 fr. à 1.014. 

I/O Crcusot, que des ventes du portefeuille, 

ému par les poursuites du ministre de îa ma- 

rine avaient assez sérieusement touché, se 

raffermit à 1901. Jl y a dans cette affaire des 

dessous sur lesquels l'avenir nous éclairera 

peut-être. En tout cas, la faute de quelques 

ingénieurs ne saurait avoir uno répercussion 

indéfinie sur la marche d'une affaire aussi 

puissamment outillée tant au point de vue 

financier qu'au point de vue industriel. 

Nos grands chantiers maritimes ont subi 

quelques réalisations, notamment les Cltan- 

tiers de la Loire à 1.762 contre 1.730 ; mais les 

Chantiers de Saint-Nazaire, bien influencés 

par le .rapport remarquaible de leur président 

du conseil, qui constate leurs derniers succès 

industriels, gagnent encore 5 points à 985. 

La réduction du prix des aciers ordinaires 

a quelque peu affecté nos aciéries. Ce n'est 

On prétend d'alMeuirs que co moavenir» 

hausse n'est encore rru'à son début * "le 

En sympathie avec les meilleures irmrw. . 

au sujet du métal et avec la iï.in-4- ;,,!s! 

ent sur 'les annuités dues par lo gouverne- i là qu'un fléchissement passager. La baisse de 

mo- 

ment fédéral brésilien à l'Etat de Para, sur le 

matériel fixe et roulant, etc. U est à remar- 

quer que. suivant le cahier des charges, la 

10 (Points des Aciéries de la Marine est, due 

uniquement à la décision adoptée définitive 

.ment de fermer son usine de Rive-de-Gier. dé- 

Af 

Vil la; 

MARCHE DE BORDEAUX 

Da 9 mal. 

Cafés. — En disponible. Les Affaires sont assez ra- 

res mais l«s prix sont bien tamis ; .la Tareté des 

Antilles et de l'Inde iictive la demande et lavori&o 

leur vente ù de très hauts prix. 

Poivres. — Affaires restreintes avec tendance à 

la hausse. Ou cote : 'Mitcliéry, 44; Saigon noir, 41. 

Riz. — En hausse avea tendance très ferme. On 

unibl-?, 20 les 100 ldlos. 

ïartres. — On cote : lie sèche cristallisation, de 

0 72 à 0 70 lo degré; lie acidité totale, de û 80 à 

0 90 le degré; tartre selon rendement, de 1 02 à 

1 05 le d nim tt% ien P\œ > e de » & une espla- 

désagréable de mourir par un temps de c'est que mon ŒnKS ! ^Î^S^^rSl ^TY LE SUP ' PLIŒ - 

1 mieux ficelé que moi. Vous demande un ! ' : ' nioatra ' 11 por 

Des troupes de toutes les armes rem- , 

plissaient les cours du palais. Le Népaul j 

possède une force militaire imposante. 

Régiments réguliers armés de fusils à tir 

rapide, batteries d'artillerie de campa- 

gne et siège, avec canons se chargeant 

pair la culasse, etc... Là, comme partout, 

la machine de guerre se perfectionne. 

Le jour où l'Hindoustan aura rejeté d'un 

côté les superstitions qui l'abrutissent, 

de l'autre la chasse de plomb sous la- 

quelle l'écrase l'Angleterre, 011 sera tout 

étonné en Europe d'apprendre que l'Inde 

avait à portée de sà main une force mi- 

litaire organisée à l'européenne, des 

troupes bien années, vaillantes et exer- 

cées. 

Bientôt les condamnés traversèrent les 

longs couloirs et atteignirent une des 

coure du palais. Le cortège dont ils fai- 

saient partie s'organisait. 

Une fois au grand jour, la gaieté et la 

belle humeur de Brien se voilèrent pour 

un instant. Il venait de regarder les hail- 

lons qui le couvraient. 

— C'est dégoûtant de paraître devant 

Î monde dans une toilette semblable 

rondait-il. Ils auraient bien dû nous oi- 

fnr une mise décente. On va avoir une 

le 

. nous serions mieux mis que 

ça me ferait un sensible plaisir. 

— La coquetterie te prend bien tard, 

mon pauvre garçon. 

Maintenant, c'était la cour d'honneur 

que traversaient les condamnés, au mi- 

lieu d'un carré de troupes sous les ar- 

mes. A une fenêtre du palais se tenait le 

prince Tadh'our, ayant derrière lui un 

brillant état-major. M. de Blignac, en 

levant les yeux, aperçut le prince, mais 

il crut voir aussi, au milieu des officiers, 

une forme blanche qui lui fit vaguement 

l'effet de ressembler à Haïm-Dourani. 

Yambo l'avait reconnu, lui aussi, car il 

s'était mis à trembler de tous ses mem- 

bres. 

Alors, avec un tact parfait, Raoul s'ap- 

procha de Yambo, et bien que ses mains 

fussent enchaînées, il les appuya sur l'é- 

paule de l'Hindou et marcha à côté de 

lui comme pour bien témoigner aux 

yeux de tous de l'affection et de l'estime 

qu'il portait à son serviteur. 

Le prince Tadh'our et son état-major 

descendaient et montaient des chevaux 

superbement caparaçonnés, que les sicks 

tenaient, en mains. Une saiVe d'ârtilTerie 3ÏÏ^ 

^^î^lt^r^ Perle Jaunoâlrtout iusqu 

tiavor.,01 toute la ville, se rendre à l'un , souoir dovnit narlor h îW,i dr, la niai 

taient des cris, des impatiences fébriles, 

auxquelles Pan-Pho, le fou, répondait 

par des contorsions et des hurlements de 

joie. Les cavaliers formaient un cortège 

pour écarter et maintenir cette foule qui. 

sans 'Cette précaution, eût écharpé les 

prisonniers. 

Une troupe de sonneurs de trompes. ï 

cheval, ouvrait la marche, puis venaient 

les condamnés, marchant tous quatre sur 

la même ligne. 

A l'entrée de la pagode, sous le 

tique, des brahmes attendaient les cap- 

tifs. Et, devant eux, une troupe de bay&- 

dères se tonaient au repos. 

A un signal, elles se mirent en branle 

et exécutèrent un de leurs pis les p'Ius 

gracieux, tandis qu'elles chantaient une 

'mélopée traînante, sur un mode doux, 

triste, qui revenait pareil à une litanie 

désespérée. C'était la danse et le chant rie 

la mort. 

Un frisson de terreur s'était cmVaT 

de M. de Blignac. Ces bayadères ! 9e9 

nautchics ! dans leurs rangs son œil m 

quiet ne se prenait-il pas à cherche' 

Maya-Nïaima !!! Aucune d'elles ne roS' 

eiiso 

icff 

pluie. 

— Vous craignez peut-être, monsieur 

Henri, que ça ne vous porte malheur. 

On le devine, celui qui se laissait al- 

ler à cette plaisanterie de mauvais goût, 

C'étaient des coupa do tam tam, des c'était Brien 

roulements do tambours, des houhoule- Gai comme un pinson, YveSrMarie 1 

ments do cornes ot do trompes. La popu- frétillant comme une truite ! C'était à 

intion de Watmandou se préparait aux n'y rien comprendre. On eût dit que la 

peu 1... le comte Raoul do Blignac !... 

Henri, qui avait saisi au vol ces der- 

niers mots, se mit à sourire. 

. ~ „ A, !°1 TS ' moi ' man négligé ne te fait 

rien ? dit-il au vieux matelot. 

— Oh ! vous !... vou! 

Brien, embarrassé. 

répliqua 

UMÉRO 5CENTIMES 

Organe qxiottdien de Déîeiiîse Sociale et Relig iorï&e 

RÉDACTION ET ADMINISTRATION: Toulouse, Rue Roquelaine, 26 

U KUMEBQ-StEBTIMES. 

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Xc.s:moulins en soie et longue de 

* «!• 50 (M. Jules Gla/rétie en possède une 

autre) ; une ombrelle de Marie-ï ouise' 

toute petite, faite de soie blanche brodée 

d'or et dont cha.*ue lé porte les initiâtes 

éhtméç&és de l'impératrice dans une cou- 

ronne de laurier ; des bas brodés' de la 1 

même souveraine, où, dans le haut, un jour 

d

ûodi 19 Mai Î909 

ï 

î 

UrouAut en prendre possession. U trouva un 

carhiiUard dépouiMé de son tianon et de ses 

(tentures, et rendu ainsi inutilisable. Le curé, 

puisque Ile coribillard ne devait plus servir 



conséquent ne point sortir de l'église, avait 

retiré le timon. Quant aux tentures, il les 

avait achetées de ses deniers et pensait qu'à 

ce titre elles devaient être considérées comme 

sa propriété. 


«maire imagina d'accuser le curé de vol et de 


bunal d'Oloron, puis par la cour de Pau, le 

curé vit son cas déféré à la Cour de cassation 

par le (procureur général. 


vient de rejeter ce pourvoi, estimant comme 

Jes premiers juges qu'à défaut d'intention 

Jfrauduleuse et d'appropriation par l'inculpé 

.de l'objet prétendument volé,il ne pouvait .être, 

question de délit. . 

NOTRE MARINE 


Cherbourg, 9 mal. 

Le submersible Triton et le sous-marin Ai- 

grette ont quitté samedi ta station pour en- 



des sorties sur longue distance. 



Le cuirassé Carnot, en réparation dans l'ar- 

tenal depuis de longs mois, a un de ses ca- 

nons de 305 avant immobilisé depuis quinze 


Ce canon fut mis en place par La direction 

de l'artillerie dans jt tourelle d'avant et on 

Le fit pivoter, puis fl fut impossible de le 

mouvoir. 


fût-pivot que cet incident s'est produit et tous 

les efforts tentés jusqu'ici n'ont pas permis de 

remuer le canon. 

{MINISTRES EN VOYAGE 


Brest, 9 mai. 

Au cours de son voyage à Brest, M. Picard, 



Floch, secrétaire adjoint du syndicat de l'ar- 

senal, qui lui ont présenté diverses revendica- 

tions. 

M. Caillaux à Alx-en-Provence 


prononcé hier, au Cercle démocratique de 

(Marseille, un discours sur l'impôt sur le re 

>enu et sur le syndicalisme, est venu en pro 

«oncer deux ou trois autres aujourd'hui à 

Aix, où il est arrivé oe matin, vers 11. heures. 


l'aura pour M. Peiletan, son député depuis de 

longues années, fit au ministre de l'impôt sur 

ie revenu un accueil plutôt froid De .la gare 

fc la sous-préfecture, trajet fort court, on a 

i»ntendu des propos discordants et des coups 

(e sifflet. 

Après un lunch à la sous-préfecture, M. 

Caillaux a reçu les fonctionnaires ; puis il 

fcest rendu à la mairie. 

tes murs de Paris quelques histoires scanda- 


rien a colles de la marine. Le coup sera terri- 

ble non seulement pour Je gouvernement, 

maii pour les .partis qui se préoccupent beau- 

coup plus de soutenir ce gouvernement aue 

de Je contrôler; et l'Alliance démocratique en- 

tre dans la lice Elle supplie les postiers au 

nom de l'intérêt nationju, au nom de la pa- 

trie, de ne rîM faire, de ne plus ouvrir La 

bouche. Silence I Silence I crient les signa- 

taires de cet appel à la raison 1 



gne intentionnelletmerit sans prénom ; M. 


l'étouffement du scandale panamiste . M. Ma- 



ser attendrir. Leur affiche sur la gabegie sera 

collée ce. soir même â côté du manifeste 

éperdu de.l'Alliance démocratique. 


affichés' et dans des articles de journaux le 

joiir de' Là rentrée de là Chambre. En atten- 

dant, le manifeste de la Ligue des Droits de 

l'Homme fait contrepoids au manifeste de 

l'Alliance, Les camps se forment. La bataille 


milieux .politiques, que M.' Clemenceau et ses- 


vaincre. 

M. Sembat, député de la Seine, qui critiqua 

a plusieurs reprises,, à la Chambre, et fort vi- 

vement, le sous-secrétaire d'Etat aux postes, 

nous a Sait les déclarations suivantes : 



res prises contre les postiers. Le gouverne- 















cées pendant les vacances pauilomentaires. » 

I© B iireves 




milles, Touraine et Navarre, dont la grève a 

rté annoncée hier, le mouvement s'est étendu 

au personnel du Congo. Marseille, 9 mai. 


ran, est toujours à quai. L'incident qui s'est 

produit n'est toujours pas réglé et le person- 

ael du navire refuse de monter à bord tant 

aue la question du paiement du repos heb- 


La personnel du restaurant du Charles-Houx 


ne partira très probablement pas aujour- 





sonnel du restaurant du Charles-Roux qui a 

donné le signal de la grève : 1* Reconnais- 

sance officielle du syndicat par la Compagnie; 

2" Unification des soldes ; 3' Repos hebdoma- 

L'Agitation, ûes Foactiomires 

CHEZ LES P. T. "T. 

Au comité fédéral 

Paris, 9 mai. 




A quelle décision s'est-on arrêté ? Aucune 



cussion fut animée et so prolongea fort tard 

dans la nuit. 


Paris, 9 mai. 

(A la suite d'instructions confidentielles 








automobile. 

Lille, 9 mai. 


d'Amas à Lille les télégraphistes militaires 









la surveillance des fils téléphoniques et té- 






Quatre torpilleurs et un contre-torpilleur 

sont arrivés au port de Bayonne, pour établir 

une correspondance entre i'Adour et la Seine 

en cas de grève des postiers. 

Los raisons de l'ajournement de la grève 

Noua disions, il y a deux jours, que la. 

grève était plus prochaine qu'on no le eroya.it, 

et nous savions, en effet, qu'elle avait été dé- 

cidée eu principe poux hier samedi ; mais ce 


dos P. T. T., et le but poursuivi par la Lort- 

«Wération générale du Travail, qui tient ao- 

60Î«ment à apporter son appui aux postiers, 


M Pataud avait-, en effet, provenu ses trou- 

pes do se tenir prêtes pour qu'au moment ou 

nos lettres et nos dépêches auraient cesse de 

circuler à travers Paris et le monde entier, la 

capitale fût plongée dans les plus prolandes 

ténèbres. 

Tout ce .projet a été bouleversé par lo mee- 


soir, par les cheminots, qui ont décidé do se 

solidariser avec les postiers, et oomimo les 

chemiûots ne veulent se mettre en grève 


les résultats de cette consultation générale 

pour cfue tous les intéressés marchent ensem- 

ble, c'est-à-dire pour que .postiers, électriciens 

et travailleurs des chemins de fer cessent en 

même temps leur travail. 





chefs du mouvement syndicaliste, qui esti- 


actuellement serait courir à un échec. C'est 

aussi l'opinion de plusieurs membres de la 

C. G. T. Ceux-ci voudraient que tout rentre 

dans le calime, que l'agitation ait l'air de ces- 

ser, puis on choisirait un moment particuliè- 



porations. On sait, du reste, que la pratique 

actuelle de la C. G. T. est l'organisation lente 

et méthodique de la grève générale. 

La proâgands pour la grève 


mité fédéral, et parmi eux quelques-uns ides 


de faire une active propagande. Ils prendront 

la parole dans les meetings organisés par les 

différentes branches des P. T. T. D'ailleurs, 

depuis longtemps déjà, Jes militants exercent 

en province une pression active en vue d'une 

nouvelle grève. Leur action a eu une certaine 

influence dans les grands centres; Lyon, Bor- 





gence. U n'est point, en effet, de village de la 

grève. 

flotte on voté éga^mmt iuV ordre du 

our par leq "el ils protestent j^rgiquemen 

contre les salaires de famine donm&aux dé- 

.s-agents de taj^to. 

onl 

;que 

salanca u-c 

butants jeunes factetiTS et autres et contre les 

poursuites. Ils envoient l'expression de leur 

plus profond mépris au bureau de 1 Associa- 

fion générale des Sous-agents pour sa c°n 

i\, P cervile à l'éâ^d du gouvernement. 

sTqu'aux deux' renégats qui siègent en son 

nom au conseil de discipline. Us se^sonoan 

ain- 

les. s'engagent sur [honneur^ au ^ 

BBSSfWM^ ~ oppoT ' 

tun. 

tièrement les décisions t^J^^^S 

lis %s 


_ De médecin W*» 2? £ it 

serve, Dujardln-Beftuiiie^ ^ 

- a u 

elen député rtn»^'» ST 

décédé à l'fego de 80 ans. 

do grandes tfttS' l^WZlo^lctïïîï 

— On annonce la mon oe 

PronaiUcs : 

parlt-UvoTl .- Donna Mobile, Ivrattly — yi 

iaui-ât-NlmUe — Phociot, Qnrd Novt -- 

Krae-Drlnk, Vénitien — PUlard. Sa 

mvriers des lignes ont «mfln_^ vuy): 3 - GÛeman, à M. A. Souet 

^Non placés : Gardénia, Georgette, Galtpot, Crranl- 

^Mutuea. - Pesage : gagnant 23 50; «lacés : 23, 

Pelouse : gagnant 50 50; placés : 25, 42. 

t»ta«lT e 

- 

1 demle ' Prix d6 Restes - êpreuvo d'é- 

de .^mi-sang, i,50O francs, offerts par le 

vemement.dont 1,200 francs au premier et 200 francs 

au second, pour poulains entiers de demfsarS' de 

3 ans, nés et élevés en France. DistantTso^ m ï 

\Zl7f nY f°^^\ G ^ t0T - à M ' LabroucCunt 

forez) ; 2. Gaure, à M. H. de Fournas (Baelen) - 3 

Gayarm, à M. H. de Fournas (Dejeanne). '' 

Non placé : Chicaneur. 

Mutuel. — Pesage : gagnant 8; placés : 6 6. 

Pelouse : gagnant 10 50; placés : 6 8 50 

A4 heures, Prix de 3' Classe, arabes purs 2 Km 

francs, offerts par le gouvernement, dont "60c)"f> 

au premier, 300 francs au second, et 200 francs 

au troisième; en outre, 250 francs à l'éleveur pour 

poulains entiers et pouliches de pur sang arabe 

de 3 ans, nés et élevés en France issus d'étaîonl 

nationaux, approuvés ou autorisés, et Payant pas 

fXtn d€UX , P r,^ W-r^* 8 " 06 - aeSS! 

environ. — 1. Djelbel, à M. Labrouche (Duforez)- 2 

Henné à M. Coanmogeille (Reynoldo); 3 Sirio à 

M. A. Broquière (Verdou) 

Nous avons le grand plaish? d'annoncer lef 

fiançailles de M. Louis de Fenrand-Puginier, 

fils de M. Henri de Ferrand-Puginier, et de Ma 

dame, née de Saint-Félix-Mauremont, avec. 

Mlle Germaine de Bonne, Elle de M. Chariot 

de Bonne, ancien magistrat. 

M. Louis do Fe-rrand-Puginier est l'un d« 

nos meilleurs collaborateurs. C'est très affec/ 

tueusement que nous lui offrons, ainsi qu'à ss 

charmante fiancée, nos meilleurs Vœux de 

bonheur, et nous prions „ les deux famiUet 

d'agréer nos respectueuses félicitations, 

^ •—»i m m in 

CARNET NÉCROLOGIQUe 

Nous apprenons avec un profond regret la 

mort prématurée de notre sympathique con- 

frère M. Adrien Papillaud, rédacteur à la 

Libre Parole. M. Papillaud n'avait que qua- 

rante-deux ans. Il appartenait à la Libre Peu 

rôle depuis la fondation de ce journal. On 

sait les vigoureuses campagnes qu'il mena 

contre les chéquartds. Ses derniers articles, 

dirigés centre les tripoteurs des biens deç 

congrégations, ont fait sensation. 

M. Papillaud laisse une femme et demi 

enfants. Nous leur adressons, ainsi qu'à no» 

excellents confrères de la Libre Parole, nos 

sincères condoléances. 

- 

îaits .Divers 

Course tragique. — Une galerie s'écroule. — 

150 victimes. 

. ^ , New-York, 9 mai. 

. A Seattle (Etat de Washington), dans un „f£ii !

„ reporter s'est, rendu à la préfecture et 

'''ia mairie pour se docirmenter. 

* C'est à ces accu e niantes et optimistes 

J,rco6 qu'ont été puisés les renseignements 

S'dinéa à calmer les inquiétudes do nos mu- 

p îia Dépêche fait connaître à la population 

rarrét du Conseil d'Ktat n'est pas inter- 

5«nii Vraiment ? Mais, s'il en était autrement 

Suit ,p rnon' (le lc saurait. Dans tous les cas, 

il ne résulte pas des informations du journal 

jfi Ja rue Bayard que nos affirmations sont 

inexactes. Au contraire. L'affaire n'est pus 

jiKée. c'est entendu. Afafs nous pouvons dire 

S sur ce point nous ne craignons pas de dé- 

menti, que le Covsc.il d'Etat se voit dans l'o- 


recouvrement illégal des centimes addition- 

nels- 

„ De quel poids sera l'influence gouverne- 

mentale dans les décisions à intervenir, nous 

{•ignorons. 

, Nos amis attendent sans impatience ; Ills 

javont que le dossier de l'affaire est assez élo- 

quent par lui-même et ils ne se préoccupent 


d'exercer sur le Conseil d'Etat nos bons radi- 

caux en défaite. » 

Comme on le voit, le molif qui imposerait 



nels ». 

pertes, s'il est quelqu'un bien convaincu de 

1 illégalité de ce recouvrement, c'est nous, 

qui l'avons dénoncée les premiers : toute- 



tions directes qui, dans une lettre-document 


tion entre les 3 centimes 04 prématurément 

compris dans les rôles généraux et les 3 cen-> 

ornes 44, qui auraient pu faire l'objet d'un 


Pour un coup de férule, celui-là a été admi- 

nistré de main de maître sur les doigts du 

fonctionnaire qui avait prém.aturémenl ins- 

•rit les 3 centimes 64 sur les rôles. Mais pour- 

çmoi M. le Directeur des contributions, qui 



,'égulièrement autorisés ? 

Il a fauté, comme l'autre : aussi le conseil 

'(l'Etat, actuellement saisi, n'aura pas à se 

.creuser la tète pour chercher les motifs de sa 

idéciision. Il n'aura qu'à faire précéder le dis- 



tant les points sur les i, il n'ajoute que les 

'5 centimes 64 n'avaient pas été seulement pré- 


n'auraient ou l'être puisqu'ils n'ont pas été 



?e Midi Socialiste quant à l'illégalité du re- 

fcouvrement. 


peut .exister entre cette illégalité et l'annuLa- 

liori des élections. 


l'élection : donc elle ne peut être imputée aux 

raidi eaux. 


iimes à tort et à travers, illégalement, sans 

objet même, comme dans le cas présent, puis- 

gué la recette a été faite pour une dépense 

ijui n'existait pas ; on peut lui en faire grief, 

et nous ne nous en privons pas. 

Mais ce n'est pourtant pas le conseil mu- 

'nicipal qui confectionne les rôles ; le direc- 




impôt. 

Do plus, le préfet a passé par là ; il a pro- 

fité du décret d'approbation d'un budget au- 

quel il a donné la valeur d'un décret autori- 


contributions directes, qui a eu le tort d'obéir. 


ponsabilité du préfet, mais quel rapport avec 

une élection postérieure ? 


tituerait une manœuvre préfectorale desti- 


tes î 






du chiffre de leurs charges, se détournassent 

des socialistes jugés à tort coupables d'une 

Augmentation exorbitante des centimes î 

C'est plus que probable, et il faut bien l'ad- 



« le conseil d'Etat se voit dans l'obligation 

S'invalider les élections à cause du recouvre- 



mes de la protestation, nous ne nous pronon- 


nous restons expectants. 


Faculté des Sciences 

M. Roule fera son cours de zoologie appli- 

îué à l'agriculture, le lundi 10 mai 1909, à 

ouit heures et demie du soir, à la Faculté des 

^ciences. allées Saint-Michel. 

Sujet du oouirs : Les Mammifères et leur do- 

'nesti cation. 

—- M. Fabre fera son cours de chimie agri- 

cole le lundi 10 mai 1909, à quatre heures et 

Hernie du soir, à la Faculté des sciences, ai- 

'éas Saint-Michel. 

Sujet du cours : Superphosphates. 

Chimie industrielle, mardi 11 mai, à 9 heu- 

£ es un quart du matin : Trempe des métaux. 

Un très nombreux public y assistait néan- 

moins ; le citoyen J.-B. Reymond, conseiller 

prutifriomimo, .présidait, ayant à sos côtés les 

citoyens Anglude, Raynal, Carlos, Jalbert,Vais- 

sot, etc. 

La cérémonie s'est ouverte par le chant de 

VInternationale, puis la parole a été donnée 

au citoyen Reymond, pour lire lo discours que 

devait prononcer le citoyen Marty-Roihmd et 

auquel devait répondre M. Liorre. adjoint au 

maire de Toullouso, si, la cérémonie avait eu 

lieu au Théâtre du Capitale. 

Mais M. Lierre n'a pas paru. 

Dans son discours, .le citoyen M.a.rty-Rolland 

jette un coup d'œil général sur la situation 

actuelle du prolétariat ot engage tous lés syn- 

diqués à bien se soutenir et se grouper pour 

so défendre contre l'assaut qui leur est livré 

en ce moment. 

On applaudit chaleureusement à plusieurs 

reprises l'orateur. 

Le citoyen Roques donne ensuite lecture du 

palmarès et des lauréats viennent chercher 

leurs récompenses sur l'estrade. 

Un concert artistique, très bien organisé, a 

terminé cette- cérémonie socialiste, avec le 

gracieux concours d'un orchestre composé 

d'artistes musiciens des divers théâtres de 

Toulouse, sous la direction de M. Vaissot. 

En voici le programme : 

Première partie. — Ouverture, par l'orches- 

tre. — Entrée de l'administration : l'Interna- 

tionale. — Discours du délégué de ta Bourse. 

— Discours du président. — Lecture du pal- 

marès. — La Marseillaise, par l'orchestre. — 

La Toulousaine, par l'orchestre. — L'Immor- 

telle, par M. Edmond Amaury. — M. Mary's, 

fin dlsour réaliste, dans son répertoire. — Les 

Florinet-TtlTs, duettistes, dans les scènes de 

la vio de caserne. — Les Huguenots, par M. 

Manot, fort ténor. — M. Manoo, dans son ré- 

pertoire. — Les Sapins, par M. Bourthoumieu. 

— M. Moch, comique idiot-typique, dans son 

répertoire. 

Deuxième partie. — Ouverture .par l'orchos- 

tro. — Les Quatre Angélus, pair M. Edmond 

Amaury. — Air de l'Africaine, par M. Man-ot, 

fort ténor. — M. Mary's, fin diseur réaliste, 

dans son répertoire. — M. Moch, comique 

idiot-typique, dans son répertoire. — M. M.ar 

co, dans son répertoire. — Tremblez, si vous 

voulez dOs Rois ! pair M. Bourthoumieu. — Les 

Fllo.rinet-Tlill's, duettistes, dans leur répertoire 

— Retraite-Marche, par l'orchestre. 

Le piano d'accompagnement était tenu par 

Mille Dysmaine. 

Le soir, de neuf heures à minuit, à la 

Bourse du Travail, a eu lieu une grande fête 

de nuit. 

Société des Artistes Méridionaux 

Samedi, à trois heures, a eu lieu l'inaugu- 

ration du Salon organisé par la Société des 

Artistes méridionaux. Cette séance de vernis- 

sage, d'ailleurs, par une coïncidence assez 

curieuse, prêcéd.e de plus de huit jours l'ou- 

verture de l'Exposition. 

On a décidément, au Capitoie, de drôles de 

façons d'agir avec les Artistes. Bientôt on ne 

leur offrira plus des locaux pour leurs expo- 

sitions. Voici déjà que l'ancienne salle où l'U- 

nion artistique accrochait ses toiles est dé- 

finitivement consacrée à Henri Martin ; les 

deux bouts de salon et de galerie libres en 

oore vont être affectés à 'Gervais et "à Jean 

Paul Laurens ; où va-t-on nicher nos expo 

sants ? 

Cette année, on leur concède les pas-perdus, 

la cage d'escalier, la loggia... Mais voilà qu'a- 

près en avoir fait déguerpir l'Union artisti- 

que dès fin avril, on ne peut même pas y 

laisser tranquilles les Artistes méridionaux, 

C'est unen histoire bien connue. 

On s'est -aperçu que, cette semaine, il fau- 

drait leur enlever une partie de leurs locaux 

deux ou trois jours pour je ne sais quel ser- 

vice public. Et alors voilà nos artistes, aprè 

leur vernissage, obligés de déguerpir, de rem 

porter une partiie do leur installation et de 

retarder leur ouverture, afin d'avoir le temps 

de se réinstaller convenablement ! Le public 

ne pourra aller les visiter que dimanche pro- 

chain. 

M. Leygue, maire de Toulouse, s'est ren- 

du cependant à l'inauguration, fort réduite 

par tous ces contre-temps. L'escalier du Ca- 

pitoie était élégamment orné de plantes et de. 

fleurs et un excellent petit orchestre faisait 

entendra des airs entraînants. 

M. Gastan, président des Artistes méridio- 

naux, a harangué M. Leygue en lui rappelant 

la question très inquiétante des locaux de la 

future exposition. Il serait bien fâcheux que 

Toulouse, où va se tenir le prochain congrès 

des arts décoratifs, n'eût plus de salle à of- 

frir à ses artistes. 

Le maire, que les questions d'art ne doi- 

vent pas empêcher de dormir, a répondu quel- 

ques paroles vagues. 

Un délégué du Salon des Poètes a promis 

des conférences aux artistes méridionaux. 

On a visité rapidement l'exposition. Quand" 

elle sera rouverte nos lecteurs iront y faire 

un tour avec plaisir. Toutes les branches de 

l'art y sont représentées et l'on y trouvera 

beaucoup de variété. 

Mais il faut attendre encore huit jours. 

République n'a pas besoin d'artistes. A. P. 

La deuxième journée de la Cépière 

La douxièsmo journée de courses de la Cé- 

pière a été très réussie, Un nombreux public 

" assistait. 

Dans los tribunes, la foule élégante était ve- 

nue avec plus d'empressement encore que di- 

manche dernier. 

le soleil, qui avait semblé bouder au début 

do i'aprè.s-.midi, s'est enfin montré et a permis 

une belle réunion. 

Ix> programme, intéressant, a donné lieu à 

uno bol.le victoire dos favoris dans los diverses 

épreuves dont ou trouvera ailleurs les résul- 

tats. 

A signaler, notamment, la balle victoire do 

Reine-Jeanno-II, de M. Guostier, qui s'est 

jouée du lot de concurrents. 

La troisième journée aura lieu dimanche 16 

mai prochain. _____ 

Chez les P. T. T. 

Les militants des groupes des P. T. T. se 

réuniront aujourd'hui lundi, à la permanence, 

dans deux réunions strictement privées, qui 

auront lieu à 3 heures de l'après-midi, et à 

8 heures du soiir. 

Le dftléguiô de Paris sera présent. L'ordre du 

jour comporte notamment l'organisation de 

réunions générales, avec le concours de ce 

délégué. 

Essieu rompu 

Hier, vers 11 heures 45 du matin, l'essieu 

d'une jardinière, attelée d'un cheval, oonduite 

par M. Guiraud, garçon à l'abattoir, s'est rom- 

pu sur le boulevard d'Arcole, en face la rue 

des Chalets. 

Tout s'est borné à des dégâts matériels. 

Une Agression 

' Le commissaire du 4' arrondissement a ou- 

vert une enquête relative à des coups et bles- 

sures portés par les sieurs Ginas frères, de- 

meurant rue Traversière-Saint-Georges, 24, et 

Michel Barthés, demeurant même adresse, par 

cinq individus, dont l'un d'eux a été reconnu 

pour être le nommé Léonce Desblanc. 

Accident de Tramway 

Hier, vers onze heures du matin, le tram- 

way électrique 113, qui fait le service de la 

gare à" l'allée Saint-Michel, a tamponné, à 

hauteur de la rue Rivais, l'équipage à un 

cheval conduit par Mme Basset, demeurant 

rue des Fontaines. 

Par suite du choc, le véhicule a eu les deux 

brancards brisés et l'un d'eux a blessé griève- 

ment le cheval. 

Les trois personnes qui se trouvaient en 

compagnie de Mme Basset, sur le véhicule, 

on ont été quittes avec quelques contusions. 

NOS PETITS ÉLÉGANTS sont conduits paT 

leurs mamp.ns au PETIT MARIN (Mlle Bas- 

tier), rue des Lois, 22. Toulouse, près le Ca- 

pitoie. Spécialité de costumes do petits gar- 

çons. — Economie. 

Théâtre Laîa/3th 

Pour satisfaire a de nombreuses demandes, la di- 

rection a décidé de donner une deuxième représen- 

tation de La Fille du Tambour-Major, l'une des osu 

vres les plus aimées d'Offenbach. La Fille du Tam- 

bour-Major, dont le succès a été constaté par toute 

la troupe, avec Mlle Bertho SterAmans dans le rôle 

de Stella ; Mlle Blanohe Roger dans Claudine ; 

Mme Vâlgalier, la Duchesse ; le ténor Ohamhon, 

Griolet ; le .baryton Heurtin, le lieutenant Robert ; 

la paTtie comique, tenue par MM. Valorsay, Dolne 

et Pisart. — Location ouverte. 

Damain, deuxième de la Poupée t Au premier 

jour, création à Toulouse de Monsieur de La Pa- 

lisse, opérette en 3 actes, par Robert de* Plers et 

Oaillaivet; musique de Claude Terrasse. 

(Communiqué). 


neufs et occasions, toutes marques. Locations, 

Accords, Réparations. Facilité de paiement. 

P. CASC, 11, place Saint-Etienne, Toulouse. 

TOROS 

COKIlIDA DE MUERIE DU 20 MAI PROCHAIN 

La 

Théâtre d'Action Française 

CREATION DU o DIVORCE », DE PAUL BOURGES 

La Répression des Fraudes 

Sont désignés comme experts de la répres- 

sion des fraudes au laboratoire de Toulouse : 

MM. Andrieu, négociant en vins ; Baoot, 

distillateur ; Réteille, négociant en huiles ; 

Beyt, distillateur ; Blanchard, négociant en 

Wla.tsons ; Mothe, ancien négociant ; Ournac, 

négociant en vins; Régnier, négociant en vins; 

'Rournengou, propriétaire ; Talenton, ancien 

'.négociant en vins ; Toulouse, négociant en 

^Beurres ; Vinoens. directeur de la station œno- 

Jjoiœiique de Toulouse. 

La Pompe automobile 

On sait qu'il est question depuis pas mal de 

Temps, à loulouise, d'acquérir une pompe-au- 

tomobile à incendie, en raison des difficultés 

Je se servir de la pompe à vapeur actuelle. 

La municipalité est en train de chercher le 

système qui lui plaira le mieux parmi les ty- 

pas qui lui ont été présentés. 

Aussi, hier, a-t-elle procédé à un premier es- 

lai, 

, La pompe-automobile dont on a éprouvé la 

force et la portée pratique est un châssis au- 

tomobile muni d'un moteur de 16,24 H. P., qui 

se meut assez rapidement et offre un aspect 

lissez agréable à l'œil. 

Les pompiers et les techniciens qui manœu- 

vraient, la pompe sont partis à deux heures et 

Hernie, de 1 après-mini i de la caserne Roussy et 

Je sont dirigés vers Pouvourville, pour exami- 

ner Ja vitesse et la force d'ascension des côtes 

m la machine. 

H a été à peu près démontré que l'auto-nom- 

|Pe pouvait atteindre une vitesse de 45 à l'heu- 

v= en palier, tandis qu'elle montait avec une 

Bsamce superbe le raidillon de Pouvourville. 

- On a chronométré la montée en 4 minutes 

.«0 secondes, ce qui est fort joli, surtout quand 

«n saura que la pompe portait neuf hom- 

wj'. retour en ville, la pompe-automobile a 

pje livrée aux essais de force dans le lance- 

ment du jet. 

Installée sur la terrasse du Moulin du Châ- 

icau, la pompe a parfaitement fonctionné. 

Lo jet horizontal atteint 30 mètres de long, 

IH le jet vertical 30 métrés. 

Munie d'un tuyau de 220 mètres, la pompe 

(projette encore I eau à 24 mètres dans lo sens 

fartlcal et a 15 mètres dans le sens horizontal. 

La pompe-automobile se meut le plus faci- 

lement du monde et, est-il besoin de de dire, 

*st prête instantanément. 

U suffit de mettre en marche le moteur et 

aussitôt l'appareil est prêt à fonctionner, soif 

a so déplacer, soit à mouvoir la pompe. 

Ijes pompiers se sont déclarés satisfaits des 

Sssais, et on le serait à moins. Voilà, en orrét, 

Çui va supprimer pas mal de bras pour la 

fUise en action des pompes. 

Une délégation municipale assistait aux es- 

tais, qui seront continués hindi avec une 

Nouvelle marque de pompes-automobiles. 

A. L, 

la Distribution des Prix 

à la Bourse du Travail 

Hier, à deu ibeures et demie de l'après-i 

* eu lieu ia distribution dos prix aux él 

i-midi, 

.< ^ élèves 

ôours professionnels de la Bourse du Tra- 

\iPn connaît les Incidents qui se sont dérou- 

» autour de cetto cérémonie, qui devait avoir 

C~! >ru »*i:veiment, au Théâtre du Capitule, 

« T ' n,1 "«' 0 ïinmnt a dn r«e faire à Ja Bourse 

Mi{p, t T r '" i3 : la iimflJrmriaihté ayant refusé la 

La rn'"* ,,Aalr e 'MX syndicaliste». 

Km ,2^0 immicipaîlié a. réformé anus, hier 

iîr» **»»«» et s'est totalemant abstenue do 

* rfl iiumiOvcmtlua de la Bourse. 

Vendredi prochain 14 mai, à huit heures et 

demie du soir, la section toulousaine d'Action 

Française et l'Association amicale la Cigarette 

donneront une représentation sensationnelle, 

qui doit attirer au double point de vue politi- 

que et littéraire. 

On sait comment à Paris fut créé, H y a 

deux ans, le théâtre d'Action Française, afin 

de réagir contre la déliquescence juive de la 

scène contemporaine. Il ne s'agit point d'un 

théâtre jouant quotidiennement, mais d'une 

entreprise du genre de celle de l'Œuvre ou 

des Escholiers ou de l'ancien Théâtre Libre, 

c'est-à-dire organisant une série de spectacles 

à représentations limitées. 

On joua ainsi, à Paris, les Nuées, comédie 

aristophanesque de M. Maurice Pujo. et la 

Princesse de Clèves, pièce tirée du roman de 

Mme de Lafayette, par M. Jules Lemaître. 

C'est une initiative similaire que vient de 

prendre la section toulousaine. Pour inaugu- 

rer son Théâtre d'Action Française, elle a 

choisi le chef-d'œuvre de M. Paul Bourget, un 

Divorce, dont plus de cent représentations 

n'ont pas épuisé le succès, pièce admirable- 

ment représentative de la réaction qu'il est 

nécessaire d'exercer sur le théâtre contempo- 

rain. 

M. Bourget, par une lettre des plus sympa- 

thiques, a bien voulu autoriser cette représen- 

tation, qui s'annonce comme devant être ex- 

ceptionnellement brillante. 

L'interprétation a été confiée, en effet, à 

d'excellents artistes qui ont déjà fait leurs 

preuves et en tête desquels nous citerons Mlle 

Rareille, dont on n'a pas oublié le succès dans 

Polyeucle et la belle campagne de cette année 

au Théâtre Lafayette, et M. Mercier, l'artiste 

de grande valeur dont tant de créations vi- 

goureuses et personnelles ont établi le renom 

M. Mercier a, d'ailleurs, bien voulu accepter 

de mettre en scène l'œuvre de M. Paul Bour 

get, et U l'a fait avec une compétence et uno 

compréhension peu communes. 

Ce sera donc à une vraie fêto de la pensée, 

fête noble et réconfortante que le publie tou- 

lousain est convié pour vendredi prochain 14 

mai. 

La pièce sera précédée d'une conférence do 

M. Armand Praviel, qui exposera le program- 

me du Théâtre d'Action Française, et mon 

trera comment co programme trouve sa ma- 

gnifique illustration dans Un Divorce, do M. 

Paul Bourget. 

On a déjà commencé à. retirer des cartes à 

la section d'Action Française. Nous ne sau- 

rions donc assez engager nos lecteurs à aller 

au plus tôt retenir .leurs places chez M Laf 

faurie, 15, rue Alsace-Lorraine, où le plan de 

la salle a été déposé ce matin lundi, n est 

prudent de ne pas attendre la dernière heure 

si l'on veut être bien placé ; de plus, il ne faut 

pas oublier que cette représentation excep- 

tionnelle sera sans lendemain. 

Le prix des places est des plus modiques : 

3 francs réservées numérotées, en bas et au 

premier rang des tribunes ; entrée simple, 

1 franc. 

Salon des Poètes Méridionaux 

C'est aujourd'hui lundi qu'aura lieu, à qua- 

tre heures et demie, à l'amphithéâtre de l'an- 

cienne Faculté, des lettres, -la sixième séance 

littéraire du Salon des Poètes Méridionaux 

Cette séance sera présidée par M. François 

Tresserre, mainteneur de l'Académie des 

Jeux-Floraux. 

M. Phalippou parlera sur « la' mort de 

Pan. » 

La conférence sora comme toujours suivie 

d'une audition do poèmes, avec lo concours 

des poètes et dos artistes les plus appréciés 

du nombreux et élégant public qui s» presse 

aux réunions du Salon : Mile Baroille ot M. 

Mercier, du Théâtre lafayette ; Mlle Jany. du 

Théâtre du Capitoie, et M. Baylac. dit Théâtre 

Royal de Bruxelles; 

Nous avons traduit, pour nos lecteurs, la pré- 

cieuse opinion que formulait, au sujet de Pazos et 

Flores, le célèbre écrivain tauromachique Dulzu- 

ras, dont on ne saurait mettre en doute la parfaite 

impartialité. 

U ressort de ces critiques, que les deux matadors 

sont des « diestros » de classe, qui ont depuis long- 

temps attiré l'attention du monde aficionado. Us 

sont d'ailleurs au terme de leur carrière de novil- 

leros, puisque dans quelques mois Us recevront des 

mains de leurs aînés l'investiture suprême digne 

couronnement de plusieurs années de labeur et de 

succès. 

Antonio Pazos, en effet, parut pour la première 

fois, dans la plaza de Madrid, le 25 juiUet 1905- 

Isidore Flores, le 15 juiUet 1906, pendant ces inté- 

ressai-tes corridas d-; la canicule où le public ma- 

drilène se pilait à venir encourager, par ses ova- 

tions, les jeunes-diestrois, espoir du toréo futur 

Uepu'5 lors les tiincipales plazas d'Espiyiio 

Murcia, Valencia, Barcelona, Bllbao, Alicante, Càr- 

tagena les ont tour à tour possédés et ils n'ont pas 

un seul instant dtmenti les grandes espérances fon- 

dées sur eux. 

Toulouse aura le précieux avantage d'assister aux 

dernières corridas de novillos des deux diestros. 

Pazos doit prendre l'alternative aux fêtes prochai- 

nes de Zaragoza, et Flores a l'intention de gagner 

ses galons pendant les foires de Valencia, cette an- 

née. 

C'est dire quel Intérêt présentera la funcion du 

20 mai. Car ils ne sont pas, comme on pourrait le 

croire, de tout jeunes toreros inexperts dans l'art 

de la cape, manquant de décision à l'heure de la 

mort. Mais ils sont bien de véritables matadors de 

cartel, connaissant toutes les ressources de leur 

dangereux métier, aussi habiles a la « lance » crue 

i>rompts avec l'arV.- et auxquels il ne manque plus 

que la consécration -d'une brûlante carrière. 

Les torre ro* vienne. t ajouter à la fête le dernier 

attrait désirable. On no saurait mieux gTouper des 

éléments dont la valeur est telle qu'elle fait prévoir 

un triomphe de plus à la cause tauromachique. 

(Communiqué). 

PELOTE BASQUE 

Une fols cela 6t;iWi et A seule ûn de dessiller les i 

yeux de beaucoup, oublions le professorat, ot no 

sondons qu'au devoir du Critiqué. 

Bout d'abord, c'est de la classe d'orchestre que 

nous nous occuporons, car eUo semble résumer en 

-lille les progrès très réels accomplis jeune cnsemblu instrumental a ouvert la séan- 

m par le finalo de la Symphonie en si bémol, 

d'Haydn, joué avec une légèreté d'archet apprécia- 

ble, avec de la rarrure dans le rythme et si, par 

moment, cotte jeunesse manifestait la velléité de 

s'em-baller. le bâton pondérateur de son ohef met- 

tait un frein à cette ardeur juvénile. Plus loin, ce 

fut 1 Andanle de la Symphonie en Ml bémol, de 

Mozart, qui recevait une bonne exécution, mais il 

est grand dommage que l'accord (dans l'harmonie) 

n'ait pas étô bien pris ; los bassons, notamment 

avec leur sonorité un peu lourde et un peu épaisse 

n'étaient pas d'accord avec les autres instruments à 

vont. 

Qu'un orchestre d'élèves — quoique studieux et 

organises — exécutent publiquement do l'Uaydn et 

. rt J wla 510 conçoit sans peine, mais qu'il 

saitaque a We-ber, et surtout à l'ouverture- d'Obe- 

ron, cela .paraissait osé, môme téméraire, aux yéu» 

do beaucoup et surtout aux miens. Cette crainte je 

me hatc de le dire, était purement chimérique, car 

l'exécution fut très acceptable dans son ensemble 

et pour certains pupitres elle fut très bonne ; tels 

les premiers et seconds violons. 

C'est au finale surtout que j'attendais et M. Mes- 

saud et ses néophytes ; et c'est justement là que 

j'ai compris combien j'avais eu tort de croire que 

la rapidité du mouvement aurait rendu baveux les 

traits des premiers violons. Donc, cette Stretta fut 

bien rendue avec une bonne allure métronomique 

et si M. Messaud n'a pas voulu consentir ii battre 

à deux temps la péroraison de cette couvre, selon la 

tradition, c'est qu'il a agi en chef d'orchestre d'ex- 

périence, en père prudent ; aussi le succès lui 

a-t-il donné raison, ce qui me force à le complimen- 

ter sans réserve. 

M. Marius I/éger a dû naître dans une salle de 

répétition d'un orphéon ; D a ia passion des masses 

chorales, il se plaît au milieu d'elles ot si Wilhem 

n'avait pas été le fondateur de « l'Art populaire », 

c'est lui qui sûrement aurait été un des plus actifs 

promoteurs. M. Marius Léger était donc dans son 

élément hier à la tête de la classe d'ensemble vo- 

cal, classe a laquelle il a apporté tous ses soins, 

tout son dévouement et tout son talent. (Il l'a fait 

mémo sans se préoccuper do ses confrères qui atten- 

daient leurs élèves avec une patience angêlique). 

C'est d'aibond le chœur qu'a écrit M. Henri Maré- 

chal sur la fable do La Fontaine : Le Renard et la 

Cigogne, qui fut chanté par des voix d'hommes... 

bien hétérogènes. 

Il y avait donc dans cet ensemble sept ou huit 

élèves des classes de chant, mais tous les autres 

appartenaient aux classes d'instruments. 

Et, dame l ces derniers ne sont pas tenus d'avoir 

dans leur galoubet toute la tessiture voulue. Je ne 

peux donc pas dire que ce rendu fut bien glorieux, 

car l'homogénéité vocale était absente et je com- 

prends bien l'embarras de M. Marius Léger — sur- 

tout s'il avait voulu essayer de mettre en pratique 

Jes préceptes de Ohoron, sur le chant choral : 

r. Faire chanter OUVERT les ténors et faire sombrer 

l*f basses ». 

,, T °u t autw» fut l'exécution d'un autre chœur de 

M. Henri Maréchal « L'Enfant », sur des VCTS ae 

Victor Hugo, mais cette fols chanté par les jeunes 

filles, chanteuses, pianistes, violonistes, violoncel- 

listes et harpistes. L'œuvre est délicieuse, j'en con- 

viens, c'est d'une fraîcheur d'inspiration toute prin- 

tanière, c'est si gracieusement harmonisé, et ce fut 

si bien interprété, avec beaucoup de justesse et de 

délicates nuances, que M. Marius I^-ger devinant 

les secrets désirs du public (probablement), fit enten- 

dre cette œuvre à nouveau, pour le plus grand 

plaisir de tous... et aussi le sien. - 

J'ai moi-même beaucoup applaudi et l'œuvre et 

l'interprétation et aussi M. le professeur de la classe 

d'ensemble vocal. 

Dans quelques semaines vont s'ouvrir les con- 

cours îmblics de fin d'année. Nous allons retrouver 

IA : Mlle Lafont .qui hier, chanta un air d'Iphy- 

génie en Aulide, de Gluck, avec une voix dont le 

médium n'était pas en rnfppnrt —- comme épaisseur 

de son — avec les autres registres, et à qui nous 

souhaitons de ne pas écourter la note finale de son 

air de concours ; puis, ce sera M. Hugounet, que 

nous avonaJsouvê plus heureux dans l'air de Mil- 

ton, de Spontint, que dans le duo du premier acte 

du Jîoi de Lahore. qu'une malheureuse absence de 

mémoire a compromis. En revanche, Mlle Lafont 

se montra dans Sita sous un jour meilleur que dans 

la première partie. 

Enfin viendront M. Raynaud (que de progrès ac- 

complis i) avec une bonne articulation ; Mlle Ran- 

çon (idem, en progrès) et surtout, les élèves des 

classes de déclamation dramatique qui, samedi, 

nous firent entrevoir un beau concours, et je vise 

surtout M. Villexlieu qui. dans un fragment de 

Polirhe, comédie de M. Henry Bataille, s'imposa à 

notre attention par le naturel de son Jeu, par sa 

diction et son accent... qui n'est point celui des 

Cadets de Gascogne. 

Orner GUIRAUD. 

Du 10 mal 

THEATRE LAFAYETTE. — A S h. 3/4, la Fille du 

Tambour-Major. 

APOLLÔ. — roui y viendrez, revue locale. 

LABASTIDE-DE-LORDAT. — Nécrologie. — 

Le samedi 1er mai, la population chrétienne 

de Labastide-de-Lordat se pressait derrière le 

cercueil d'une femme de bien : Mme Pinat. 

Le deuil était conduit par M. Cyrille Pinat, 

qu'entouraient M. le docteur Soula et M. Ruî- 

fié, instituteur en retraite, par M. l'abbé Noël 

Pinat, qu'accompagnaient M. le général Dou- 

diès et le président de la Jeunesse catholique 

da la paroisse, par M. l'abbé Pierre Pinat, 

curé de Galeirt, accompagné par M. Saurine, 

d 

CHAMPIONNAT DE TOULOUSE AU BLAID A MAINS NUES 

Venant à la suite de Ja splendlde fête du 2 mal 

que gagna de si brillante façon le Cercle basqué 

de Toulouse, lo championnat d'hier, au blald à 

mains nues, n'attira pas grand monde au Fronton 

Toulousain. On comptait cependant quelques sports- 

men intrépides qui vf> manquent aucune des ma- 

nifestations du merveilleux sport basque. 

Les éliminatoires furent très régulièrement jouées 

le matin et des six équipes engagées, il ne restait 

pour la finale que celle d'Hlriarto du Cercle Basque 

et celle d'Etehevers du Stade Toulousain. 

La partie et la revanche particulièrement inté- 

ressante furent assez vivement menées par l'excel- 

lente équipe du Stade : Etchevers, Massie, Duthu. 

Entre temps, un intermède de pelote A chistera et 

de cerf-valo, un nouveau sport. 

Pour rien au monde, je ne voudrais décourager 

les partisans du blaid à mains nues, mais je ne 

crois pas qu'il fasse recette et qu'il passionne com- 

me le blaid à chistera. 

Le jeu A mains nues ne gagne â être vu que joué 

dans un trinquet. Les combinaisons sont variées • 

Mais les trinquets n'existent qu'au cœur du joli 

pays basque et encore les étrangers qui séjournent 

à Salnt-Jcande-Luz ou à Cainbo, Ignorent-ils pres- 

que tout de ce jeu. 

Les 30 et 91 mal, le Cerclo Basque nous offre deux 

parties sensationnelles au blaid à chistera ; les 

meilleuTS amateurs français se disputeront l'hon- 

neur d'appartenir à l'équipe nationale. 

BERITZ 

AU VELODROME DU BAZACLE 

La réunion de dimanche après-midi, sur la piste 

du Bazacle. a obtenu un Joli succès, malgré l'in- 

certitude du temps au début do la soirée. 

Course de demi-fond (uno heure derrière motos). 

— Des le début, Ludovic, entraîné par Touyères. 

prend la tête, devant Razoulet, tiré par Barrau, et 

CombeMos .entraîné par Dufîour, dans l'ordre Ra- 

zoulet prend la tête et double plusieurs fois Ludovle. 

U semble avoir alors la oouTse en mains, mais une 

panne de sa moto l'oblige A ramer en solitaire pen- 

dant que Ludovic et Combellcs se dédoublent et 

prennent même une certaine avance. 

A la cloche. Ludovic est premier, ayant couvert 

t EspiUlier. 

113 1 ^ e ° W! 2 '' «^"lîaïï? 

Course de 50 kilomètres (amateurs). - Une vinjr- 

tainode coureurs prennent le départ Quelques chu- 

tes ématllent le début de la m^ï Apres dtvère 

JPAXT l'Eau cio ooulou 

incidents et démarrages, garrigue é lônz M 

trouvent en présence pour l'emballage final Après 

rVL^? 1 enl 0 tr. ào. Dépôt chez tous laa 

gjharffiiïfiisui si marchands d'eaux minérai» 

Los Q-r^v©,^ 

A Méru 

Méru, 10 mai. 

Un meeting a été tenu cet après-midi, eu 

plein air, à Val-Dampiorre. dans le terrain 

d'une ancienne usine. Un militer de grévistes 

y .assist-ui'iit. MM- l'iatol, secrétaire du Syn- 

dicat, et Guignet. ouvrier boutonnler, ont pris 

la parole pour engager leurs camarades a 

poursuivre dans le plus grandi calme lours 

revendications. 

A la sortie, les assistants se sont formes en 

cortège, ont parcouru les rues de la localité 

en chantant leurs refrains révolutionnaires 

habituels. Au passage des manifestants de- 

vant l'usine Rendu, des pierres ont été lan- 

cées dans les carreaux. Des vitres ont étô 

u La parolo est ensuite donnée au rntnis- également brisées chez un ouvrier uon sym- 

tre dos finances. diqtté. 

M. Caillaux a fait un long élogo de Mas un- Un peloton de dra#ons et les gendarmfls 

pAt sur lo revenu et a fait un jkarallèle entre chargés du service d'ordre n'ayant pu faire 

.lo oomnwrçaflit fifti gagne 5.PAQ fiance* gui est cesser ces scènea do violence, m escadron de 

AVIS DE DÉCÈS 

Monsieur Bertrand GRIL', 

Les familles GRIL, VIDAL, LOURET, DU- 

CASSOU, CURVALE, Henri GRIL, NOUGA.Y» 

ROL, CHAUSSON, Léon VIDAL, MOINE. 

MENÉ, Mademoiserlo Jeanne VIDAL, Pierr* 

VIDAL, de Paris, ont la douleur de faire part, 

à leurs amis et connaissances de la perU 

cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la per- 

sonne de 

Mademoiselle Maria GRIL 

décédée le 9 mai 1909, dans sa 28° année, et les 

prient de vouloir bien assister à ses obsèques 

qui auront lieu le mardi 11 mai 1909, à 10 

heures précises du matin, sur la .paroisse 

Saint-Aubin. 

Le convoi partira de la maison mortuatr« 

rue Riquet, 39. 

On ne reçoit pas. 

Les personnes qui, par oubli ou oHpaswj 

n'auraient pas reçu do lettre de fnire-parU 

sont priées de considérer le présent avis con» 

mo en tenant lieu. 

r es f mmifllot! SARDINC, ANTIPOUL et LATA» 

PIE ont la douleur do faire part à leurs oraîj 

et connaissances, de la perte cruelle quolloi 

viennent d'éprouver en la personne do 

Monsieur Dominique SARDINQ 

Directeur ic l'Ecole publique, de VouvouriiUt 

yiécédô le 9 mai, dans sa 59' année. 

w Et les prinent dé vouloir bien leur Met 

l'honneur d'assister aiu obsèques, qui om-oni 

lieu à Pfurymrviiic, le 10 mai, à i heures du 

soir. 

Les porsonnee qui r*c arrrenr ou rmbii. n';:u- 

iraient -pas reçu do lettre dr> taire part, son! 

priées de considérer le présont avis oomme eu 

tenant lieu. 


Lundi 10 Mal 1900 

BulletinFimmier 


Paris, 8 mai. 

Pendant toute la première partie de la se- 

miu'ie le imLrciiré s'est montré .piutôt hésitant 

ci là àpôcntlation a fait preuve de grande ré- 

gerve! certainement la situation politique ex- 

térieure parait, pour l'instant, beaucoup p-'us 

Atoagée mais les difficultés d'ordre financier 

«ù .ûiblièu desKiueêles se déiNittent à l'heure 

actuelle la plupart des grandes puissances ne 

laissent r-'nc llt 

Le Platine a été trôn anknn5 et s'insarn 

notable avance. On dit que l'entente oiïti« ,9» 

différente producteurs de platine 'a ComJQ 

«nie industrielle qui contrôle 50 % de i-i > 

duction et la Uanque de l'Etat Russe es+ J!?i 

le point de so réaliser. Il en résixîteraii 'n ,r 

la Compagnie Industrielle une situation S* 

ndusiril 

plus en plus prépondéranto dans 

du platine. 

INDUSTRIELLES RUSSES 

Ces valeurs ont été diversement tr 

Tandis que la Sosnowice, la briansh u î; s" 

kctjjka et Bakou flécluissaient aswez vi'vchio-lt 

nous assistions à une reprise assez sérir,. v 

de Huta-Bankov'a. Maltzoff et princita.leâ-nîSî 

Toula qui gagnent près de ?0 points. ^ 

MINES D'OR ET DMMANTUERES 

Tês mines d'or ont été assez irrégu'ir,w> ' 

Hésitantes au début, elles clôturent en î'aôi« 

effervescence, sauf de rares exceptions a ?ft 

environs des plus hauts cours de la se'nlnii- 

La fermeté dont ce compa.rtiijient a fait rjrSh* 

ve, surtout en clôture, est due principa^m,,,,; 

aux achats suivis de Londres. Paris a veiidS 

presque tout le temps, sauf à la dernier» 

heure, où quelques rachats précipités de V on 

deurs attardés sont venus contribuer à M 

bonne tenue générale. 

4 

Les principales plus-values ont porté sur i» 

Ferreira, bien impressionnée par son p ro Le voflume broché, en souscription, 20 fr., à V 

fi rapparition 25 fr S| 

* Cartonmage amateur, dos et coins rouge, plats Ç 

y* toile blanche 5 fr. Q 

ReSiure veau amateur, dos et coins rouge, plats " ^ 

Sj toile blanche tO fr. P 

(i II sera tiré au nom des souscripteurs des exemplaires da ïï 

f luxe nitîïiéroîés, ayant en plus une suite des gravures C 

V* avant ia lettre. Q 

^ Prix : 50 francs, broché. — 75 francs avec reliure riche Q 

g BULLETIN DE SOUSCRIPTION i 

g M. Ch. DIRION, libraire, 22, rue de Metz, Toulouse fi 

}• Veuaiez m'insexire pour exemplaire.... de If 

|| Jean de Metz : Au Pays da Jeanne d'Arc, du prix de 

C« fc&J&W* ph0Wypie ' ^ ab!e a^èê 'réception i 

Â Nom et prénoms - !f 

5 Qualité ê 

f§ Domicile & 

2 Ville 

^ Gare la plus proche 

A Fait à 

ADJUDICATION YOLO-NTAIlfti 

Le 16 mai 1909, à 2 heures, en! 

J'élude de M« Delpech, notai- ; 

re à Muret. Deux lots, aveç' 

réunion. 

1 er Lot. — Métairie de Pitre*! 

commune de Miremont, 27 heç| 

tares 50 ares ; mise à prii' 

.000 fr. i 

2° Lot. — Propriété, quartier, 

de Calac, commune de Bean^ 

mont-sur-Lèze, 25 hectares 5(1 

ares ; mise à prix, 5.000 fr. j 

On pourra traiter de gré S. 

gré jusqu'au moment de l'adju- 

dication. 

S'adresser à M 8 Delpech, û

10 Mai 1909 - Bibliothèque de Toulouse

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