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HISTORIQUE 33e RÉGIMENT D'INFANTERIE COLONIALE

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Historique du 33 ème RIC (Anonyme, Imp. Norbertine, 1920) numérisé par Jean-Luc Praud.<br />

Verdilly, et de diriger le bataillon de Mézy sur la ferme de la Cause-à-Dieu, située au nord de<br />

la Marne, à environ 5 kilomètres nord-ouest de Mazy.<br />

Le 66 e B.T.S., débarqué le 1 er juin à Château-Thierry, est immédiatement mis en<br />

marche sur Verdilly, avec mission de prendre pour axe de son mouvement, à partir à Verdilly,<br />

la route directe de Verdilly à Epied.<br />

Le Lieutenant-Colonel commandant attend à Château-Thierry le bataillon<br />

Capdevielle ; dès l’arrivée de celui-ci, il oriente son chef sur la situation, lui prescrit de se<br />

porter avec son bataillon sur Verdilly, où des ordres lui seront donnés en vue de son action<br />

ultérieure. Il se porte ensuite de sa personne, en auto-camion, sur Verdilly, où il rejoint le 66 e<br />

B.T.S.<br />

Jusqu’à Brasle, le 66 e sénégalais et le 3 e bataillon rencontrent des éléments isolés<br />

venant du front qui signalent la présence de l’ennemi à Mont-Saint-Père, dans le bois de<br />

Barbillon et sur la route d’Epied à Verdilly.<br />

Sur le plateau au nord de Verdilly, ses éléments de tête se heurtent à l’ennemi et un<br />

combat violent s’engage, combat de durée dans lequel il s’agit de donner au bataillon<br />

Capdevielle le temps d’arriver et d’entrer en ligne.<br />

Au moment de l’arrivée de la tête de celui-ci au hameau des Roches (500 mètres audessus<br />

de Verdilly), où le Lieutenant-Colonel commandant a mis son P.C., la situation est la<br />

suivante :<br />

Le 66 e sénégalais tient le village de Verdilly-Meins-le-Château. Sa gauche s’étend<br />

jusqu’à proximité du bois à l’ouest de Verdilly, dont des fractions ennemies ont atteint la<br />

lisière. Sa compagnie de réserve, ainsi que le peloton des pionniers du régiment, sont établis<br />

sur la croupe à l’est des Roches, face au bois du Barbillon.<br />

Le 3 e bataillon reçoit l’ordre de se porter à la gauche du 66 e B.T.S., d’attaquer les bois<br />

à l’est de Verdilly, de déborder l’ennemi qui fait face au 66 e sénégalais et de chercher liaison<br />

avec la 43 e D.I., vers Bézuel.<br />

En même temps, le 66 e B.T.S. doit reprendre la marche en avant dès que le 3 e bataillon<br />

sera arrivé à sa hauteur.<br />

Le bataillon Capdevielle exécute son déploiement avec l’ordre et la régularité de la<br />

place d’exercice. Ses éléments de droite attaquent le bois à l’ouest de Verdilly, y pénètrent et<br />

progressent à l’intérieur en refoulant l’ennemi, qui résiste pied à pied à leur énergique<br />

poussée, mais est obligé d’évacuer le bois.<br />

Au moment où la nuit vient, les troupes françaises dont dispose le Lieutenant-Colonel<br />

sont ainsi réparties :<br />

Le bataillon Capdevielle-Fidel tient le bois à l’ouest de Verdilly, sa compagnie de<br />

gauche s’étend vers La Sacerie ; il est en liaison, à droite, avec le 66 e sénégalais.<br />

Les 66 e bataillon sénégalais et le peloton des pionniers du régiment tiennent Verdilly<br />

et le château de Verdilly, qui a été repris à l’ennemi. La compagnie de réserve du bataillon et<br />

le peloton des pionniers occupent les croupes à l’ouest du bois de Barbillon jusqu’au chemin<br />

qui se détache à 1.500 mètres au nord de Brasles, de la route de Brasles-Verdilly pour<br />

pénétrer dans le bois de Barbillon.<br />

Deux compagnies du génie de la 10 e D.I.C. sont à Brasles, qu’elles ont mission<br />

d’organiser et de défendre.<br />

La situation est telle, lorsqu’à 20 h. 30 l’ennemi exécute un lourd bombardement sur le<br />

village de Verdilly. Il dure vingt minutes environ. Il est suivi d’une violente attaque brusquée<br />

qui s’étend du village de Verdilly aux lisières ouest du bois de Barbillon.<br />

Le 66 e sénégalais a été engagé, le 30, avec ses seules munitions de sac et il n’a pas été<br />

possible de le ravitailler avant la nuit, parce que les trains du régiment, acheminés le matin par<br />

la route de la Ferté-Gaucher sur Château-Thierry, n’étaient pas arrivés en temps opportun.

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