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HISTORIQUE 33e RÉGIMENT D'INFANTERIE COLONIALE

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Historique du 33 ème RIC (Anonyme, Imp. Norbertine, 1920) numérisé par Jean-Luc Praud.<br />

Officier d’un caractère, d’une bravoure, d’un allant exceptionnels. Pendant les<br />

combats des 15, 16, 17 juillet 1918, infatigable, toujours sur la brèche à l’endroit le plus<br />

exposé, a tiré de ses sections le parti le plus judicieux, contribuant ainsi dans une large mesure<br />

à paralyser longtemps les attaques réitérées de l’ennemi. Le 16 juillet, une de ses pièces étant<br />

enrayée à force de tirer et ses armuriers étant blessés, a lui-même, sous le feu, désenrayé la<br />

pièce dont le personnel avait été mis hors de combat.<br />

Par ordre général n° 396, en date du 8 septembre 1918, le Général<br />

commandant la 5 e armée cite à l’ordre de l’armée :<br />

DENIS (Etienne-Emile), sous-lieutenant au 33 e colonial :<br />

Au cours de la grande bataille de juillet, a montré une fois de plus sa lucidité sous le<br />

feu et la bravoure élégante qui lui est coutumière. Choisi par le commandement pour démêler<br />

sur place, aux points les plus dangereux, les situations les plus délicates et incertaines, a<br />

toujours eu la vision claire des événements et rapporté des renseignements précis d’une<br />

utilisation précieuse. Déjà trois fois blessé.<br />

TERTRE (Paul-Pierre), soldat au 33 e colonial :<br />

Brave entre les braves, au front depuis le début des hostilités, d’un grand secours<br />

moral pour les combattants avec qui il est toujours en contact, entraînant tous ses camarades<br />

par sa gaieté et sa bonne humeur. Dans la journée du 15 juillet 1918, pendant un mouvement<br />

de repli, a été le plus précieux agent de recherche des blessés, dont un grand nombre, sans lui,<br />

seraient restés aux mains de l’ennemi. Dans les journées du 16 et du 17 juillet 1918, a<br />

provoqué l’admiration de tous en évacuant des blessés sur un plateau balayé par les<br />

mitrailleuses et l’artillerie. Déjà titulaire de quatre citations.<br />

Par ordre général n° 398, en date du 9 septembre 1918, le Général<br />

commandant la 5 e armée cite à l’ordre de l’armée les militaires dont les noms<br />

suivent :<br />

MARREC (Jean), soldat au 33 e colonial :<br />

Brancardier de compagnie plein d’allant et de courage. S’est spontanément porté au<br />

secours de son capitaine blessé, sous de violentes rafales de mitrailleuses et un violent tir de<br />

barrage. A été blessé à la tête en le ramenant.<br />

IMHAUS (Georges), capitaine au 33 e colonial :<br />

Officier d’élite. A toujours donné l’exemple des plus hautes vertus, poussant l’esprit<br />

de sacrifice jusqu’en ses plus extrêmes limites. Frappé mortellement, le 29 juillet, en<br />

conduisant sa compagnie, sous un feu violent de mitrailleuses et d’artillerie, à l’assaut des<br />

positions ennemies qui furent enlevées.<br />

GALLET (Edouard), sous-lieutenant au 33 e colonial :<br />

Dirigeant, le 28 juillet, une patrouille de reconnaissance et reçu par des coups de<br />

mitrailleuses, n’a pas hésité à se porter en avant pour déterminer la direction de ce feu ennemi<br />

et renseigner utilement. Est tombé glorieusement en donnant cette preuve d’audace et de<br />

décision.<br />

HUTIN (Charles), sous-lieutenant au 33 e colonial :

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