HISTORIQUE 33e RÉGIMENT D'INFANTERIE COLONIALE
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Historique du 33 ème RIC (Anonyme, Imp. Norbertine, 1920) numérisé par Jean-Luc Praud.<br />
CHÈVRE (Edmond), sergent au 33 e colonial :<br />
Sous-officier d’élite, s’est distingué aux combats du 30 mai au 2 juin. A attaqué<br />
vigoureusement une mitrailleuse ennemie qui bloquait sa section et s’en est emparé de haute<br />
lutte.<br />
BOUCHET (Pierre), soldat au 33 e colonial :<br />
Soldat d’un sang-froid hors pair. Le flanc de sa section s’étant trouvé brusquement<br />
menacé, a su faire face aux fantassins ennemis qui tentaient d’aborder son unité et n’a pas<br />
cessé d’actionner son fusil mitrailleur jusqu’à ce qu’il soit grièvement blessé.<br />
GUYADER (Paul), soldat au 33 e colonial :<br />
Vieux soldat de carrière dont le courage et l’abnégation ne se démentent jamais. Héros<br />
obscur, toujours prêt aux missions les plus périlleuses et les plus fatigantes. A assuré les<br />
liaisons sous des feux violents de mitrailleuses ennemies.<br />
HOTELLEU (Alphonse), soldat au 33 e colonial :<br />
Porteur d’un pli urgent, a été fait prisonnier. A su faire disparaître son pli, puis<br />
s’évader quatorze heures après, a rejoint sa section et pris de nouveau part au combat avec une<br />
vaillance admirable.<br />
REVERRET (Michel), soldat au 33 e colonial :<br />
Volontaire pour toutes les missions périlleuses, est allé en barque procéder à la rupture<br />
d’un pont qu’on ne pouvait aborder qu’en traversant la rivière sous le feu de l’ennemi.<br />
TRÉBUCHON (Hippolyte), soldat au 33 e colonial :<br />
Volontaire pour toutes les missions périlleuses, est allé procéder à la rupture d’un pont<br />
qu’on ne pouvait aborder qu’en traversant la rivière sous le feu de l’ennemi.<br />
KERNÉ (Emile-Georges), capitaine au 66 e bataillon sénégalais :<br />
A fait preuve d’une incomparable bravoure et d’une rare intelligence des situations au<br />
cours des journées du 30 au 31 mai. Blessé à la fin de cette journée en luttant pied à pied avec<br />
sa compagnie contre un ennemi supérieur.<br />
GRIFFON (Jean), lieutenant au 66 e bataillon sénégalais :<br />
Tué glorieusement à la tête de sa compagnie en exécutant à la lettre l’ordre qu’il avait<br />
reçu de tenir jusqu’au bout et en maintenant hautement une réputation déjà acquise<br />
d’incomparable bravoure.<br />
VADROT (Jean), sous-lieutenant au 66 e bataillon sénégalais :<br />
Officier d’un allant et d’une bravoure incomparables. A été tué glorieusement devant<br />
ses tirailleurs en faisant tête à l’ennemi.<br />
VIROT (Georges-Charles), adjudant au 66 e bataillon sénégalais :<br />
S’est signalé par la vaillance et l’énergie avec lesquelles il a galvanisé ses tirailleurs<br />
les 30 et 31 mai. A infligé à l’ennemi de lourdes pertes. Très grièvement blessé en se<br />
prodiguant avec un superbe mépris du danger.<br />
SABOURIN (Jean), caporal au 66 e bataillon sénégalais :<br />
Le 2 juin 1918, s’est offert bravement pour traverser la Marne sous le feu de l’ennemi,<br />
a été blessé en accomplissant sa périlleuse et héroïque mission.