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HISTORIQUE 33e RÉGIMENT D'INFANTERIE COLONIALE

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Historique du 33 ème RIC (Anonyme, Imp. Norbertine, 1920) numérisé par Jean-Luc Praud.<br />

Le 3 e bataillon, première vague, et le 2 e bataillon, en deuxième vague, marchant face<br />

au Nord, enlèvent en un instant l’ouvrage de Wagram.<br />

Prévenu depuis longtemps, l’ennemi a organisé fortement son réseau de tranchées<br />

entre Souain et Somme-Py, mais en pure perte. Surpris par l’impétuosité de notre attaque, il<br />

lâche pied. Les bataillons, continuant rapidement leur progression, enlèvent toutes les lignes<br />

ennemies jusqu’à la ferme Navarin.<br />

D’un seul élan, le régiment a atteint ses objectifs. En tombant mortellement frappé<br />

pendant l’assaut, le grand soldat qu’était le lieutenant-colonel Koch peut emporter dans la<br />

tombe la certitude du succès.<br />

Après lui, tombent, grièvement blessés, le général Marchand, les commandants Milot<br />

et Foufé.<br />

Le régiment, alors commandé par le capitaine Edon, organise le terrain conquis.<br />

Malgré la fatigue, les pertes en hommes et en cadres, la troupe réussit à se maintenir sur place.<br />

Elle résiste aux contre-attaques désespérée de l’ennemi. Les réserves fraîches allemandes,<br />

appuyées par une artillerie formidable, n’entament pas la résistance du vaillant 33 e .<br />

Le régiment peut être fier d’avoir tenu une place glorieuse dans cette bataille, qui fut<br />

notre premier grand succès depuis la Marne.<br />

Il a progressé de près de 4 kilomètres au nord de Souain et capturé 800 prisonniers,<br />

dont un officier supérieur. Le succès a été chèrement acheté. Avec tous les officiers<br />

supérieurs, sont tombés 22 officiers subalternes et 1.012 hommes de troupes, sur un effectif de<br />

47 officiers et 2.200 hommes.<br />

La brillante conduite du régiment dans cette affaire lui a valu une citation à l’ordre de<br />

l’armée. (Voir paragraphe I.)<br />

Le régiment se maintient bravement dans ses positions jusqu’au 29 septembre, date où<br />

il est relevé et mis en bivouac, du 29 septembre au 2 octobre 1915, entre Suippes et Souain.<br />

Les mutations importantes suivantes se produisent dans les cadres supérieurs du<br />

corps :<br />

Le 6 octobre 1915, le lieutenant-colonel Bourquin remplace le lieutenant-colonel<br />

Koch, tué à l’ennemi dans le commandement du régiment.<br />

Le chef de bataillon Edel, remplace, dans le commandement du 1 er bataillon, le chef de<br />

bataillon Fontaine, tué.<br />

Le chef de bataillon Huard, remplace, le 6 octobre, le chef de bataillon Foufé, évacué<br />

blessé, dans le commandement du 3 e bataillon.<br />

Le 22 décembre1915, le commandant Milot, évacué blessé, le 25 septembre, sera<br />

remplacé par le chef de bataillon Lefèvre, dans le commandement du 2 e bataillon.<br />

Les 2 et 3 octobre 1915, le régiment part pour Liancourt (Oise) et environs (Rantigny,<br />

Gauffry). Il séjourne dans cette région jusqu’au 15 octobre 1915.<br />

Du 16 octobre au 25 décembre 1915, il cantonne aux environs d’Estrées-Saint-Denis<br />

(Arsy, Moyvillers, Bailleul-le-Sec).<br />

Le 25 décembre 1915, il est mis en route par voie de terre et de fer, et, les 31 décembre<br />

1915 et 1 er janvier 1916, il s’installe en cantonnement auprès de Noyelles-sur-mer (Somme), à<br />

Sailly-le-Sec, Flibeaucourt et Le Titre.<br />

Une deuxième compagnie de mitrailleuses (compagnie de brigade) est formée, le 1 er<br />

novembre 1915, à Arsy, d’où elle rejoint, du 25 au 31 décembre, Le Titre avec les autres<br />

unités.<br />

Le 1 er février 1916, sera créée une 3 e compagnie de mitrailleuses ; le 15 juin 1916, une<br />

4 e compagnie de mitrailleuses, dissoute le 26 octobre 1916.<br />

Du 17 au 20 janvier 1916, le régiment quitte ses cantonnements de Noyelles et se rend<br />

à Ravenel et Le Plessis-Saint-Just, où il reste en station, du 20 janvier au 11 février.<br />

Le 8 février 1916, le 33 e est dirigé sur la région comprise entre Montdidier et Roye.

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