HISTORIQUE 33e RÉGIMENT D'INFANTERIE COLONIALE
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Historique du 33 ème RIC (Anonyme, Imp. Norbertine, 1920) numérisé par Jean-Luc Praud.<br />
BARJOU (Jean), soldat au 33 e colonial :<br />
Très brave soldat, sachant entraîner ses camarades au combat et seconder<br />
intelligemment ses chefs. Bien que blessé grièvement à la cuisse, a fait prisonnier 5<br />
Allemands qui sortaient d’un abri.<br />
ESCAICH (Michel), caporal au 33 e colonial :<br />
Soldat intrépide, s’est lancé seul, pistolet au poing, sur un groupe de soldats ennemis<br />
cachés dans un fourré et, par sa courageuse attitude, les a déterminés à se rendre. Tué au cours<br />
de l’action.<br />
FRANBOULET (Léon), adjudant au 33 e colonial :<br />
Sous-officier d’un calme et d’un sang-froid remarquables. Au combat du 16 avril<br />
1917, a conduit sa section à l’assaut des lignes ennemies avec une abnégation et un courage<br />
dignes de tous les éloges. Blessé grièvement en organisant la position conquise. Déjà titulaire<br />
de la Médaille militaire et de la Croix de guerre. (Deux citations à l’ordre de l’armée.)<br />
GABILLET (Emmanuel), soldat au 33 e colonial :<br />
Soldat admirable par son courage et son sang-froid. S’est offert d’aller seul reconnaître<br />
une grotte de laquelle une mitrailleuse allemande les abords de la position. Blessé grièvement,<br />
le lendemain, en contre-attaquant heureusement, avec son lieutenant et une poignée<br />
d’hommes, une grosse colonne de la garde prussienne.<br />
LAIGUEDE (Henri), sergent au 33 e colonial :<br />
Sous-officier d’un courage admirable, toujours volontaire pour les missions<br />
dangereuses. Au cours de l’attaque du 16 avril 1917, se trouvant en reconnaissance en avant<br />
de nos lignes, a réussi, sous un feu violent de mitrailleuses, à rejoindre son unité ; s’est offert,<br />
aussitôt revenu, pour aller, sous les balles, dégager son chef de corps et son chef de bataillon,<br />
placés dans une situation très critique.<br />
RETAILLAUD (Jean-Baptiste), soldat au 33 e colonial :<br />
Soldat très brave et très énergique, agent de liaison de son commandant de compagnie.<br />
Le 16 avril 1917, à l’attaque, ne l’a quitté que pour prendre le commandement de groupes<br />
d’hommes qui avaient perdus leurs gradés ; a été blessé en les entraînant à l’attaque d’un nid<br />
de grenadiers ennemi ; resté sur place, excitait les autres hommes à aller en avant ; ne s’est<br />
rendu au poste de secours, pour se faire soigner, que quand tous les hommes de la compagnie<br />
l’eurent dépassé.<br />
Par ordre général n° 152 de la 8 e armée, en date du 4 juillet 1917, le<br />
Général Gérard cite à l’ordre de l’armée, le militaire dont le nom suit :<br />
SOULLET (Auguste), soldat brancardier de la 21 e compagnie du 33 e colonial :<br />
Du 14 au 18 octobre 1917, sous le feu violent de l’artillerie ennemie, n’a pas cessé<br />
d’assurer son service de brancardier avec un sang-froid et un dévouement admirables. A été<br />
grièvement blessé, le 18, en se portant courageusement au secours d’un camarade. Avait déjà<br />
reçu une blessure antérieure.<br />
Par ordre n° 5226 D, du 3 juillet 1917, le Général commandant en chef a<br />
conféré la Médaille militaire aux militaires dont les noms suivent :