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HISTORIQUE 33e RÉGIMENT D'INFANTERIE COLONIALE

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Historique du 33 ème RIC (Anonyme, Imp. Norbertine, 1920) numérisé par Jean-Luc Praud.<br />

hors de combat, et a réussi à la maintenir sur la position conquise, malgré un bombardement<br />

extrêmement violent. Deux blessures. (A déjà été cité).<br />

Par ordre général n° 470, en date du 13 mai 1917, le Général commandant<br />

la 6 e armée cite à l’ordre de l’armée les militaires dont les noms suivent :<br />

GAYDE (François-Louis-Joseph), sous-lieutenant au 33 e colonial :<br />

Excellent officier, animé des sentiments les plus élevés. A l’attaque du 16 avril, a<br />

donné de nouvelles preuves d’énergie et de bravoure. Sous un tir violent des batteries et<br />

mitrailleuses ennemies, est monté sur le parapet dès le déclenchement de l’attaque, aidant les<br />

hommes à sortir de la parallèle de départ et les enflammant par son attitude héroïque. A été<br />

blessé grièvement par un éclat d’obus.<br />

HENDERICK (Maurice-Hector-Eugène), sergent au 33 e colonial :<br />

Très bon sous-officier, d’une bravoure calme et froide. Sachant son colonel et son chef<br />

de bataillon entourés de mitrailleuses et de tireurs ennemis, s’est offert pour aller les chercher<br />

et les ramener dans nos lignes, sous un feu violent de l’ennemi.<br />

JEUX (François), sergent au 33 e colonial :<br />

Sous-officier mitrailleur d’une bravoure exemplaire. Au cours d’une contre-attaque, ne<br />

disposant plus que de deux servants, a servi lui-même sa mitrailleuse et a participé, dans une<br />

large mesure, à repousser l’attaque ennemie.<br />

MORINIÈRE (Marie), soldat de 1 re classe au 33 e colonial :<br />

Sa compagnie se trouvant dans des circonstances critiques, sous le choc d’une forte<br />

contre-attaque menée par un bataillon de la garde prussienne, s’est jeté résolument à la tête<br />

des grenadiers, donnant à tous l’exemple d’une bravoure exemplaire. A réussi à rejeter<br />

l’ennemi en dehors de la tranchée de première ligne, où celui-ci avait pris pied.<br />

DUBOIN (Eugène-Antoine-Joseph), lieutenant au 71 e bataillon sénégalais :<br />

Officier d’élite, commandant des équipes du canon de 37, n’a cessé de faire preuve, au<br />

cours des journées des 16, 17 et 18 avril 1917, des plus belles qualités militaires. Sous les<br />

rafales les plus violentes d’artillerie lourde, a fait exécuter de nombreux tirs, souvent à<br />

découvert, pour combattre les mitrailleuses allemandes et a prêté ainsi l’appui le plus précieux<br />

aux troupes engagées. Ses équipes démontées, s’est offert pour exécuter les reconnaissances<br />

les plus périlleuses pour assurer la liaison avec les unités voisines.<br />

Par ordre n° 4957 D, en date du 15 mai 1917, le Général commandant en<br />

chef a fait, dans l’ordre de la Légion d’honneur, les nominations suivantes :<br />

Chevaliers<br />

A la date du 15 mai 1917.<br />

IMHAUS (Georges-François), capitaine (active) au 33 e colonial :<br />

Officier d’élite, ayant de son devoir la conception la plus haute. Déjà deux fois blessé<br />

et cité à l’ordre au cours de la campagne, a donné, dans les journées des 16, 17 et 18 avril<br />

1917, de nouvelles preuves de ses belles qualités militaires en exécutant, avec un beau sang-

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