Aujourd'hui, nous voulons… - FOOD MAGAZINE

N° 40 • 15 Janvier / 15 Février 2012
L’INTERVIEW
3 Amine Berrada Sounni, Président de la
FENAGRI
5 Editorial
6 Agenda
L’ACTU
8 Maroc
13 Monde
14 Tableau de bord
16 Veille réglementaire
17 Veille R&D
SALON
22 Alimentaria
23 BioFach
PROCESS
44 Equipements : Transformation des
produits carnés
46 Nouveautés : Solutions fournisseurs
QUALITE
48 QHS : Conception des locaux
MARCHES
50 Produit : Fiche marché
51 Produit : Pâtes à tartiner
54 Design : Où sont nos racines ?
56 Lancements Maroc
57 Lancements Monde
58 Lancements : Top 10 des tendances
2012
59 Nutrition : Sport et alimentation riche
en calcium
64 FOOD Mondain
66 Délices d’initiés
43 Bulletin d’abonnement
Edito
Adel AMOR
Directeur de publication
Problèmes récurrents
d’approvisionnement
Décidément, le secteur des produits de la mer
navigue en eaux troubles. Après la non reconduction
de l’Accord de pêche avec l’Union Européenne,
c’est le report à une date ultérieure du
rendez-vous annuel du secteur qui est annoncé à
la dernière minute. Halieutis pour ne pas le nommer,
était pourtant sensé devenir L’Evénement
phare du secteur et tout laissait à penser que
cette année encore, c’était le cas.
Or il est important que les professionnels puissent
se retrouver et discuter en profondeur (sans
jeu de mots) des problèmes structurels du secteur.
Face à la diminution de la ressource et la
pression qu’elle subit, le gouvernement et les
opérateurs sont appelés à développer une approche
harmonieuse à défaut d’être commune, à
la hauteur des ambitions de notre pays. Que ce
soit en amont dans la pêcherie ou en aval dans
la transformation - valorisation, il y aura toujours
des pressions pour favoriser les intérêts de telle
ou telle filière. Seulement, pouvons-nous nous
permettre de dilapider notre énergie en vaines
disputes ?
Il est certes légitime de défendre vigoureusement
ces intérêts comme le font les présidents
des différentes associations du secteur mais il
est encore plus important d’établir la confiance
et des relations vraies afin de bâtir des solutions
adaptées, adaptables sur le long court et surtout,
profitables pour tous.
Car le pire qui puisse arriver est le statu quo et
l’immobilisme. A contrario, une situation qui bouge
est une situation que l’on peut redresser le cas
échéant. Le nouveau gouvernement a là, un espace
privilégié pour faire la preuve de son savoirfaire
politique.
Alors tout ce que nous pouvons souhaiter aux
acteurs de ce secteur et aussi à celui de l’agroindustrie
au début de cette année 2012, c’est de
trouver la volonté, la patience et le talent nécessaires
pour résoudre ces problèmes récurrents
d’approvisionnement afin de consacrer notre
énergie enfin libérée à produire et créer de la richesse.