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TNN-journal-2013-2014-web - Théâtre National de Nice

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PAGE10<strong>TNN</strong>SAISON<strong>2013</strong>>14<br />

Lucrèce Borgia<br />

© N. Joubard<br />

Comment vous racontez...<br />

© P. Victor-ArtcomArt<br />

© B. Richebé<br />

L’Étudiante et Monsieur Henri<br />

poste 3<br />

5.02<br />

>8.02<br />

salle Pierre Brasseur<br />

durée 2 h.<br />

Victor Hugo • Mise en scène Lucie Berelowitsch<br />

Avec Guillaume Bachelé, Antoine Ferron, Jonathan Genet, Julien Gosselin,<br />

Marina Hands, Thibault Lacroix, Rodolphe Poulain, Nino Rocher, Elie Triffault<br />

[distribution en cours] • Musique Sylvain Jacques • Lumière Sébastien Michaud<br />

Scénographie Kristelle Paré • Costumes Caroline Tavernier • Conseil<br />

chorégraphique Nasser Martin Gousset • Dramaturgie et assistanat à la mise en scène Kevin Keiss<br />

Production Compagnie Les 3 sentiers, Les Producteurs Associés <strong>de</strong> Normandie : Le Tri<strong>de</strong>nt - Scène nationale<br />

<strong>de</strong> Cherbourg-Octeville, Le Préau - CDR <strong>de</strong> Basse-Normandie, le <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong>s Deux Rives - CDR <strong>de</strong> Haute-<br />

Normandie, la Comédie <strong>de</strong> Caen - CDN <strong>de</strong> Normandie, le CDR <strong>de</strong> Tours • Avec l’ai<strong>de</strong> à la production dramatique<br />

<strong>de</strong> la DRAC Basse-Normandie, <strong>de</strong> la Région Basse-Normandie et du Conseil Général <strong>de</strong> la Manche • Avec le<br />

soutien <strong>de</strong> la Spedidam et <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Cherbourg-Octeville • Avec la participation artistique du Jeune<br />

<strong>Théâtre</strong> <strong>National</strong> et du <strong>Théâtre</strong> <strong>National</strong> <strong>de</strong> Bretagne<br />

Lucrèce Borgia<br />

l’histoire>>>Palais Barbarigo, à Venise, durant le Carnaval. Entre les convives, une rumeur court, Jean<br />

Borgia a été précipité dans le Tibre par son frère César. En trois actes, Victor Hugo impute à Lucrèce toute<br />

l’infamie <strong>de</strong>s Borgia, <strong>de</strong> ses frères César et Jean, et <strong>de</strong> son père le Pape Alexandre VI, pour mieux l’absoudre<br />

dans un face-à-face avec Gennaro, son fils.<br />

ce qu’ils en DIsent>>>Si l’on part du principe que chaque pièce pour Hugo représente une<br />

expérience <strong>de</strong> pensée, Lucrèce Borgia questionne la position <strong>de</strong> la femme dans une société patriarcale. Si<br />

Lucrèce est monstrueuse, peut-être est-ce avant tout un effet <strong>de</strong> la monstruosité <strong>de</strong> ces hommes autour<br />

d’elle, <strong>de</strong> ses frères et <strong>de</strong> son père le pape, et lorsqu’elle aspire à une ré<strong>de</strong>mption possible, elle est rattrapée<br />

par son nom, son histoire, par ce qu’elle représente dans la société. >Lucie Berelowitsch<br />

Le théâtre est un point d’optique. Tout ce qui existe dans le mon<strong>de</strong>, dans l’histoire, dans la vie, dans l’homme,<br />

tout doit et peut s’y réfléchir, mais sous la baguette magique <strong>de</strong> l’art. >Victor Hugo, préface <strong>de</strong> Cromwell, 1827<br />

ce qu’ils en PENsent>>>Marina Hands qui interprète le rôle circule avec allégresse entre toutes les<br />

facettes <strong>de</strong> Dona Lucrezia. Au creux <strong>de</strong> ses soli<strong>de</strong>s épaules, l’actrice y ajoute une sorte d’étonnement<br />

juvénile d’aimer, comme une jeunesse retrouvée après une courte vie pavée <strong>de</strong> crimes et <strong>de</strong> sang. Elle<br />

insuffle au personnage la sauvagerie instinctive d’un animal capable <strong>de</strong> fondre sur sa proie et l’instant<br />

suivant <strong>de</strong> lui lécher le poil. Quel personnage ! Quelle actrice ! Autre personnage magnifique comme Hugo<br />

sait les façonner, Gubetta. Le mal est sa morale. Hugo sait nous faire aimer les monstres. L’acteur Thibault<br />

Lacroix prolonge le geste <strong>de</strong> l’auteur en inoculant à ce personnage, une sorte <strong>de</strong> jouissance dans le mal qui<br />

le pousse non sans un sourire <strong>de</strong> fielleuse ironie à mesurer avec une ficelle la corpulence <strong>de</strong> ceux qui vont<br />

y passer et ne le savent pas encore. La jeunesse <strong>de</strong>s acteurs donne sa cohérence et son allant au spectacle<br />

et magnifie le travail <strong>de</strong> troupe dont il est le fruit. C’est beau <strong>de</strong> voir ce groupe uni jouer une pièce où toutes<br />

les unions sont piégées. Et <strong>de</strong>s acteurs jeunes raconter la fin d’une époque. >Jean-Pierre Thibaudat, Rue89<br />

Une pièce faite d’émotions premières. Marina Hands est Lucèce Borgia, intense, tourmentée. D’une fragilité<br />

extrême, elle montre <strong>de</strong> façon troublante toute la beauté du monstre. >L’Indépendant<br />

Marina Hands extraordinaire bloc <strong>de</strong> violence et d’amour. La soirée file dans une atmosphère déjantée,<br />

justement enivrée <strong>de</strong> jeunesse, entre les murs d’un palais romantique envahi par la végétation, avec<br />

animaux empaillés et juke-box. >Odile Quirot, Le Nouvel Observateur<br />

poste 3<br />

7.05<br />

>11.05<br />

salle Pierre Brasseur<br />

Comment vous<br />

racontez la partie<br />

Texte et mise en scène Yasmina Reza<br />

Création • Avec Zabou Breitman, Maruschka Detmers, Micha Lescot, André<br />

Marcon • Production Compagnie <strong>de</strong>s Petites Heures, <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> Namur,<br />

<strong>Théâtre</strong> Liberté – Toulon, Les Célestins – <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> Lyon [production en cours] • Texte publié aux Éditions<br />

Flammarion<br />

l’histoire>>>Une romancière se rend à Vilan-en-Volène, invitée par le bibliothécaire pour présenter<br />

Le Pays <strong>de</strong>s lassitu<strong>de</strong>s. À son arrivée, elle n’a qu’une seule envie : fuir ce trou. Elle lit <strong>de</strong>s extraits<br />

surprenants, fuit les questions <strong>de</strong> la <strong>journal</strong>iste. La tension dramatique monte, car la romancière cherche à<br />

se dérober ; mais la lecture <strong>de</strong>s extraits secoue, intrigue, et <strong>de</strong>rrière la fausse légèreté <strong>de</strong> ses réponses,<br />

ressort un impératif, écrire pour combler “l’insuffisance du réel“.<br />

ce qu’ils en PENsent>>>Yasmina Reza réussit à créer à partir d’un thème microscopique – la place<br />

<strong>de</strong> l’écrivain dans la société, le rôle <strong>de</strong> la littérature face au réel – un western intime avec revirements<br />

d’alliances, balles sifflantes au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la tête, longues tensions dramatiques. Car la littérature, c’est<br />

violent, dérangeant, crispant. Comment vous racontez la partie évoque aussi la lutte entre la vie et la mort<br />

au cœur <strong>de</strong>s êtres. >Marie-Laure Delorme, Le Journal du Dimanche<br />

Yasmina Reza réussit un bel exercice d’équilibre entre un dispositif complexe et une vraie spontanéité.<br />

Entre les séquences surprenantes et <strong>de</strong>s situations universelles <strong>de</strong> tâtonnement. Entre les didascalies qui<br />

concentrent une gran<strong>de</strong> part <strong>de</strong> l’intensité dramatique et <strong>de</strong>s dialogues simples. Le ton, mélancolique,<br />

laisse <strong>de</strong> beaux espaces à chaque personnage. Des enjeux profonds naissent d’un sujet et d’une situation<br />

qui paraissent accessoires. >Nils C. Ahl, Le Mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s livres<br />

Yasmina Reza balance son œuvre entre le limpi<strong>de</strong> et le mystérieux. Un théâtre <strong>de</strong> la cruauté, où l’on torture<br />

sans une goutte <strong>de</strong> sang. Raffinement du supplice, en cette cérémonie gigogne, on ne cesse d’être envahi<br />

par le sentiment douceâtre que la situation est humaine et chaleureuse. >Christophe Barbier, L’Express<br />

poste 3<br />

14.05<br />

>17.05<br />

salle Pierre Brasseur<br />

durée 1 h.40<br />

L’Étudiante<br />

et Monsieur Henri<br />

Ivan Calbérac • Mise en scène José Paul<br />

Avec Roger Dumas, Claudia Dimier, Sébastien Castro, Lysiane Meis • Décor<br />

Édouard Laug • Lumière Laurent Béal • Costumes Brigitte Faur-Perdigou<br />

Musique Laurent Aknin • Assistante à la mise en scène Emmanuelle Tachoires • Production <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> Paris en<br />

accord avec Pascal Legros Productions<br />

l’histoire>>>L’arrivée d’une jeune colocataire chez Monsieur Henri, septuagénaire bougon et solitaire,<br />

va complètement bouleverser l’équilibre familial. Loin <strong>de</strong> tomber sous le charme, Henri va se servir <strong>de</strong><br />

Constance pour créer un véritable chaos dont il était loin d’avoir prévu toutes les conséquences…<br />

ce qu’ils en Pensent>>>On rit énormément. On est touché toujours. Tout sonne juste, vrai, tout<br />

étonne en même temps par l’efficacité <strong>de</strong> l’écriture et le plaisir que l’on a. >Armelle Héliot, Le Figaro<br />

Malicieux pétillement <strong>de</strong>s dialogues. Justesse <strong>de</strong>s interprètes adroitement dirigés par José Paul.<br />

Magnifique prestation <strong>de</strong> Roger Dumas, gran<strong>de</strong> figure du théâtre et du cinéma, pour qui ce rôle <strong>de</strong> vieillard<br />

misanthrope est une apothéose. >Jacques Nerson, Le Nouvel Observateur<br />

La magie <strong>de</strong> cette pièce rési<strong>de</strong> dans le fait que tout y fonctionne à merveille. Le texte sensible d’Ivan<br />

Calbérac est serti <strong>de</strong> répliques irrésistibles. >Danièle Attali, Le Journal du Dimanche<br />

Un petit bijou ! L’auteur nous entraîne sur les chemins <strong>de</strong> la vie, avec ses blessures, ses peurs, ses doutes,<br />

ses joies. Nous découvrons une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> mœurs finement ciselée et mise en scène avec une gran<strong>de</strong><br />

intelligence <strong>de</strong> cœur par José Paul. Bravo ! >Marie-Céline Nivière, Pariscope<br />

L’Étudiante et Monsieur Henri, un petit chef-d’œuvre. La géniale comédie d’Ivan Calbérac avec Claudia<br />

Dimier et Roger Dumas, formidablement dirigés par José Paul, divertit et émeut. >Nathalie Simon, Le Figaro<br />

Lucrèce Borgia<br />

© N. Joubard<br />

© B. Richebé<br />

L’Étudiante et Monsieur Henri

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