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TNN-journal-2013-2014-web - Théâtre National de Nice

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<strong>TNN</strong>SAISON<strong>2013</strong>>14PAGE21<br />

Anthéa - Antipolis <strong>Théâtre</strong> d’Antibes • 260 Avenue Jules Grec • Antibes • T 04 83 76 13 00 • www.anthea-antibes.fr<br />

© P. Ito<br />

© C. Raynaud <strong>de</strong> Lage<br />

© D.R.<br />

© D.R.<br />

© M. Quinones<br />

Des Fleurs pour Algernon Roméo et Juliette<br />

Les Mystères <strong>de</strong> Paris Dom Juan Le Cavalier seul<br />

poste 4<br />

7.12<br />

>8.12<br />

salle Jacques Audiberti<br />

durée 1 h.20<br />

Des Fleurs pour<br />

Algernon<br />

D’après Daniel Keyes<br />

Adaptation <strong>de</strong> Gérald Sibleyras<br />

Mise en scène Anne Kessler <strong>de</strong> la Comédie-Française<br />

Avec Grégory Ga<strong>de</strong>bois • Scénographie Guy Zilberstein • Lumière Arnaud Jung • Son Michel Winogradoff<br />

Production Atelier <strong>Théâtre</strong> Actuel<br />

l’histoire>>>Charlie Gordon, un jeune simple d’esprit, apprenti dans une boulangerie, suit parallèlement<br />

<strong>de</strong>s cours d’alphabétisation. Un jour, <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins apprentis sorciers lui proposent une opération du cerveau<br />

qui doit lui permettre <strong>de</strong> rattraper son retard mental, cette intervention ayant réussi avec une souris <strong>de</strong><br />

laboratoire nommée Algernon. L’opération est un succès. Commence alors le combat pacifique entre Algernon<br />

et Charlie sur fond <strong>de</strong> découverte du savoir, <strong>de</strong> l’intelligence, <strong>de</strong> la connaissance, <strong>de</strong> l’amour.<br />

ce qu’ils en pensent>>>Assis sur un fauteuil d’handicapé, sans presque bouger, l’acteur se transforme<br />

<strong>de</strong>vant nous. C’est imperceptible et très subtil. À la fois sensible, émouvant, prodigieux. Et d’une gran<strong>de</strong><br />

force. Un vrai coup <strong>de</strong> cœur. >Sylviane Bernard-Gresh, Télérama<br />

À travers le personnage <strong>de</strong> Charlie, Anne Kessler met l’intelligence sur le plateau. Grégory Ga<strong>de</strong>bois s’en<br />

empare à bras-le-cœur, donne tension et émotion au récit. L’ex-pensionnaire <strong>de</strong> la Comédie-Française illumine<br />

son personnage <strong>de</strong> l’intérieur, avec une infinie douceur, il est ce garçon innocent, pudique, poignant.<br />

>Annie Chénieux, Le Journal du Dimanche<br />

Seul en scène, Grégory Ga<strong>de</strong>bois confirme qu’il est l’un <strong>de</strong>s plus brillants acteurs <strong>de</strong> sa génération. Il interprète<br />

un personnage complexe s’il en est, celui d’un jeune handicapé mental opéré par <strong>de</strong>s docteurs Frankenstein<br />

qui lui donneront l’espoir <strong>de</strong> battre enfin la petite souris Algernon, avant <strong>de</strong> retomber à son niveau <strong>de</strong><br />

départ, sans rémission, une fois l’illusion <strong>de</strong> l’opération envolée. Dans cet exercice <strong>de</strong> haute voltige, suspendu<br />

au-<strong>de</strong>ssus du vi<strong>de</strong>, Grégory Ga<strong>de</strong>bois est impressionnant. >Jack Dion, Marianne<br />

poste 4<br />

19.12<br />

>20.12<br />

Roméo et Juliette<br />

William Shakespeare<br />

Traduction Pascal et Antoine Collin<br />

Mise en scène, adaptation, scénographie, chorégraphie<br />

David Bobee<br />

salle Jacques Audiberti<br />

durée 2 h.30<br />

Avec Juliette Rou<strong>de</strong>t, Arnaud Chéron, Véronique Stas, Hala Omran, Jean<br />

Boissery, Pierre Cartonnet, Edward Aleman, Wilmer Marquez, Radouan<br />

Leflahi, Serge Gaborieau, Pierre Bolo, Marc Agbedjidji, Alain d’Haeyer, Thierry Mettetal • Collaboration<br />

artistique et lumière Stéphane Babi Aubert • Musique Jean-Noël Françoise, en collaboration avec Arnaud<br />

Léger, Grégory Adoir • Musiques live Alain d’Haeyer, avec la participation <strong>de</strong> Hala Omran, Radouan Leflahi<br />

Vidéo José Gherrak • Costumes Marie Meyer • Scénographie, construction <strong>de</strong>s décors, ateliers Akelnom<br />

Salem Ben Belkacem • Assistante à la mise en scène Sophie Colleu • Collaboration à la chorégraphie Pierre<br />

Bolo • Production Rictus, Les Subsistances - Lyon, Biennale <strong>de</strong> la Danse - Lyon, L’Hippodrome - Scène<br />

nationale <strong>de</strong> Douai, Festival Automne en Normandie, CNCDC Châteauvallon, Scène nationale 61 - Alençon,<br />

<strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> Charleville-Mézières avec le soutien du <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> Caen<br />

l’histoire>>>La cité <strong>de</strong> Vérone est en proie aux rixes qui opposent Montaigu et Capulet. Un soir <strong>de</strong> bal,<br />

Roméo Montaigu danse avec Juliette Capulet. Ils tombent éperdument amoureux. C’est autour <strong>de</strong> leurs<br />

cadavres enlacés que les familles mettront fin à leur haine.<br />

ce qu’ils en PENsent>>>Une version physique et clairement érotique qui met le corps au cœur <strong>de</strong><br />

l’intrigue, sans rien perdre <strong>de</strong> la puissance poétique et narrative <strong>de</strong> la pièce <strong>de</strong> Shakespeare. >L’Alsace<br />

Entre les braises <strong>de</strong>s sentiments et le feu du carnage, David Bobee offre un brasier <strong>de</strong> corps échaudés dans<br />

une chorégraphie mo<strong>de</strong>rne célébrant la force du texte <strong>de</strong> Shakespeare et ses liens avec le mon<strong>de</strong><br />

d’aujourd’hui. >Poly<br />

Une scénographie incan<strong>de</strong>scente travaillée à partir du cuivre. Dans un décor aux motifs orientaux, Roméo<br />

et Juliette s’enflamment et leurs clans s’embrasent. Au pied <strong>de</strong>s tours, les ban<strong>de</strong>s rivales s’affrontent, les<br />

haines raciales et religieuses sont attisées par cette irruption <strong>de</strong> la liberté amoureuse dans l’ordre social.<br />

>Veneranda Paladino, Reflets<br />

poste 4<br />

17.01<br />

Représentation<br />

scolaire<br />

salle Jacques Audiberti<br />

Dom Juan<br />

Molière<br />

Mise en scène Gilles Bouillon<br />

Dramaturgie Bernard Pico<br />

Avec Frédéric Cherboeuf, Jean-Luc Guitton, Cassandre Vittu <strong>de</strong> Kerraoul,<br />

Gérard Hardy, Cyril Texier, Xavier Guittet, Kevin Sinesi, Blaise Pettebone,<br />

Nelly Pulicani, Odile Ernoult • Scénographie Nathalie Holt • Costumes Marc Anselmi • Lumière Marc<br />

Delamézière • Musique Alain Bruel • Assistante à la mise en scène Albane Aubry • Construction du décor<br />

Équipe technique du CDR <strong>de</strong> Tours sous la direction <strong>de</strong> Pierre-Alexandre Siméon • Production CDR <strong>de</strong> Tours avec<br />

le soutien <strong>de</strong> la DRAC Centre, <strong>de</strong> la Région Centre, du Conseil Général d’Indre-et-Loire (Jeune <strong>Théâtre</strong> en<br />

Région Centre), du DIESE # Rhône-Alpes, du Fonds d’insertion PSPBB/ESAD et la participation artistique<br />

<strong>de</strong> l’ENSATT.<br />

l’histoire>>>Dom Juan, jeune noble vivant en Sicile accompagné <strong>de</strong> son fidèle valet Sganarelle, multiplie<br />

les conquêtes amoureuses, séduisant les jeunes filles nobles et les servantes avec le même succès. Ses<br />

conquêtes lui valent <strong>de</strong>s ennemis et <strong>de</strong>s duels auxquels il ne se dérobe pas.<br />

Ce qu’ils en disent>>>Je souhaite faire entendre Molière dans un espace <strong>de</strong> jeu contemporain – tout<br />

en suggérant la couleur et la distance du temps qui a passé. En me mettant au travail avec Dom Juan, je me<br />

souviens avec émotion <strong>de</strong> Louis Jouvet, qui a été véritablement l’inventeur du Don Juan <strong>de</strong>s temps mo<strong>de</strong>rnes.<br />

Ce qui me passionne : la gaieté, l’appétit <strong>de</strong> vivre (et l’inquiétu<strong>de</strong>) du personnage s’incarnant dans la jubilation,<br />

le survoltage, les ombres et les lumières <strong>de</strong> la théâtralité la plus concrète, la plus sensible, la plus sensuelle.<br />

>Gilles Bouillon<br />

poste 4<br />

21.02<br />

Représentation<br />

scolaire<br />

salle Jacques Audiberti<br />

Les Mystères <strong>de</strong> Paris<br />

D’après Eugène Sue<br />

Mise en scène William Mesguich<br />

Avec William Mesguich, Sterenn Guirriec, Zazie Delem, Jacques Courtès,<br />

Julie Laufenbuchler, Marie Frémont, Romain Francisco • Assistante à la<br />

mise en scène Charlotte Escamez • Son Vincent Hulot • Lumière Mathieu<br />

Courtaillier • Costumes Alice Touvet assistée <strong>de</strong> Marion Harre, Emilie Roy • Scénographie et accessoires Anne<br />

Lezervant • Maquillages Eva Bouillaut assistée <strong>de</strong> Noémie Beucler • Production le <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> l’Etreinte, le<br />

Pôle Culturel d’Alfortville, Le <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> l’Ouest Parisien - Boulogne-Billancourt • Avec la participation<br />

artistique du Jeune <strong>Théâtre</strong> <strong>National</strong> • Avec soutien <strong>de</strong> la SPEDIDAM et du <strong>Théâtre</strong> Victor Hugo - Bagneux<br />

l’histoire>>>Déguisé en ouvrier, Rodolphe, grand-duc <strong>de</strong> Gérolstein, parcourt les bas-fonds <strong>de</strong> Paris pour<br />

venir en ai<strong>de</strong> aux miséreux. Il <strong>de</strong>vient le protecteur <strong>de</strong> Fleur-<strong>de</strong>-Marie, jeune orpheline. Les déambulations<br />

parisiennes du héros sont l’occasion <strong>de</strong> multiples rencontres.<br />

Ce qu’ils en disent>>>Ce roman d’aventures, à tiroirs et à suspense est vertigineux. Nous avons voulu<br />

raconter au théâtre le Paris du XIX e siècle, métaphore <strong>de</strong> notre Paris actuel et <strong>de</strong> toutes les mégapoles mondiales.<br />

>William Mesguich<br />

Ce qu’ils en pensent>>>William Mesguich a réussi à gar<strong>de</strong>r l’aspect rocambolesque et parfois tragicomique,<br />

<strong>de</strong>s mésaventures <strong>de</strong> l’héroïne jouée par une Sterenn Guirriec lumineuse. Et hèle, à juste titre, le<br />

spectateur pour attirer son attention sur <strong>de</strong>s épiso<strong>de</strong>s clefs. >Le Figaro<br />

poste 4<br />

16.05<br />

Le Cavalier seul<br />

Jacques Audiberti<br />

Mise en scène Marcel Maréchal<br />

Création • Avec Marina Vlady, Marcel Maréchal, Mathias Maréchal,<br />

salle Jacques Audiberti<br />

Emmanuel Dechartre, Antony Cochin, Michel Demiautte [distribution en<br />

durée 2 h.30<br />

cours] • Dramaturgie François Bourgeat • Assistant à la mise en scène<br />

Antony Cochin • Costumes Cidalia Da Costa • Éléments scéniques Thierry Good • Lumière Jean-Luc<br />

Chanonat • Production Compagnie Marcel Maréchal<br />

l’histoire>>>Au XI e siècle, le chevalier Mirtus, valeureux colosse et Provençal intelligent, part pour la<br />

Croisa<strong>de</strong>. Il arrive à Byzance où règne l’autocrate Théopompe III et l’impératrice Zoé. Mirtus est un extraordinaire<br />

séducteur, on est prêt à lui offrir l’Empire. Mais il veut atteindre le Saint-Sépulcre. Passe un homme coiffé d’une<br />

couronne d’épines, bientôt arrêté par la police. Est-ce le Christ ou un vagabond ?<br />

ce qu’ils en DIsent>>>Remonter Le Cavalier seul, c’est pour moi revisiter entièrement une œuvre<br />

qui me hante <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s décennies. Une œuvre qui ne ressemble à aucune autre, et <strong>de</strong> faire redécouvrir un<br />

poète, frère <strong>de</strong>s Élisabéthains, qui se joue <strong>de</strong>s conventions du langage avec un tel art du baroque qu’il<br />

faudrait inventer pour lui le mot “baroxysme” ! C’est enfin remettre en pleine clarté, comme peu d’œuvres<br />

théâtrales ont su le faire, ce rapport <strong>de</strong> fascination-haine qui lie Occi<strong>de</strong>nt et Orient. Aujourd’hui plus que<br />

jamais, la mise en théâtre <strong>de</strong> cette parole prophétique s’impose. >Marcel Maréchal

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