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TNN-journal-2013-2014-web - Théâtre National de Nice

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PAGE24<strong>TNN</strong>SAISON<strong>2013</strong>>14<br />

© D.R.<br />

© D.R.<br />

© E. Collinot<br />

© A. Bory<br />

Murmures <strong>de</strong>s murs Murmures <strong>de</strong>s murs Open Space<br />

Plan B<br />

poste 5<br />

28.03<br />

>30.03<br />

salle Pierre Brasseur<br />

durée 1 h.20<br />

l’histoire>>>Une femme fuit… Elle escala<strong>de</strong> <strong>de</strong>s faça<strong>de</strong>s d’immeubles abandonnés, pénètre dans <strong>de</strong>s<br />

appartements vi<strong>de</strong>s et se trouve plongée dans <strong>de</strong>s histoires, <strong>de</strong>s bribes <strong>de</strong> vies qui ne sont pas les siennes,<br />

prise au piège <strong>de</strong>s… “murmures <strong>de</strong>s murs”.<br />

Open Space<br />

Conception et mise en scène Mathilda May<br />

Création • Avec Stéphanie Barreau, Agathe Cemin, Andy Cocq, Loup-Denis<br />

Elion, Emmanuel Jeantet, Dé<strong>de</strong>ine Volk-Leonovitch [distribution en cours]<br />

Scénographie Alain Lagar<strong>de</strong> • Musique Nicolas Montazaud, Mathilda May<br />

Collaboration artistique Jean-François Auguste • Lumière Pascal Mérat<br />

Costumes Valérie Adda • Production Arts Live Entertainment, <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> Suresnes-Jean Vilar, <strong>Théâtre</strong> du<br />

Gymnase - Marseille, <strong>Théâtre</strong> Anne <strong>de</strong> Bretagne - Vannes<br />

Murmures <strong>de</strong>s murs<br />

Conception, décor et mise en scène Victoria Thiérrée-Chaplin<br />

Avec Aurélia Thiérrée, Jaime Martinez, Antonin Maurel et Magnus Jakobsson<br />

en alternance • Costumes Véronique Grand, Jacques Perdiguez, Monika<br />

Schwarzl, Victoria Thiérrée-Chaplin • Réalisation costumes Sophie Bellin,<br />

Aurélie Guin • Réalisation décor Étienne Bousquet, Gerd Walter • Chorégraphie<br />

Victoria Thiérrée-Chaplin, Armando Santin • Production Compagnie <strong>de</strong>s Petites Heures – Paris, <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong><br />

Carouge - Atelier <strong>de</strong> Genève, Les <strong>Théâtre</strong>s <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Luxembourg, Cirque-<strong>Théâtre</strong> d’Elbeuf, La Coursive<br />

- Scène nationale <strong>de</strong> La Rochelle, Grand <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> Provence - Aix-en-Provence, Scène nationale <strong>de</strong> Sénart,<br />

<strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> l’Archipel – Perpignan, El Canal Centre d’Arts Scéniques - Salt-Girona - Scène Catalane<br />

Transfrontalière (ECT-SCT), <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> Caen, Ville <strong>de</strong> Saint-Quentin – Picardie, Le Rive Gauche – Scène<br />

conventionnée pour la danse, <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> Villefranche - Scène conventionnée, Avant Seine – Colombes,<br />

Crying Out Loud - Londres • [Tout public à partir <strong>de</strong> 8 ans]<br />

poste 5<br />

2.04<br />

>4.04<br />

salle Pierre Brasseur<br />

durée estimée 1 h.30<br />

l’histoire>>>Six employés, trois hommes et trois femmes, <strong>de</strong> ce qui pourrait être une petite compagnie<br />

d’assurance, se supportent et s’insupportent le temps d’une journée. Regard tendre, plus que critique ou<br />

méchant, Mathilda May épingle les tics, les mécanismes, les stress, les solitu<strong>de</strong>s, les ambitions et grossit<br />

le trait juste ce qu’il faut pour, en émule <strong>de</strong> Tati, brosser un tableau savoureusement drôle du quotidien<br />

au bureau.<br />

ce qu’ils en PENsent>>>Aurélia Thiérrée redonne vie aux objets, fait parler les murs, transforme du<br />

papier bulle en monstre extraordinaire. Avec elle, les murs ont une histoire. Elle en livre quelques secrets<br />

avec grâce, fantaisie, ingéniosité, usant d’étonnants décors mobiles et <strong>de</strong> complices anonymes. Un art empreint<br />

<strong>de</strong> can<strong>de</strong>ur, <strong>de</strong> fraîcheur, <strong>de</strong> créativité. Nous traversons les murs et les apparences. La vie est un songe<br />

autant qu’affaire <strong>de</strong> mémoire. C’est joliment drôle et drôlement pertinent. >Brigitte Lemery, La Voix du Nord<br />

Aurélia Thiérrée a invité son public à un voyage empreint d’illusions, <strong>de</strong> grâce et d’interrogations. Étrange<br />

et fascinant. Une sorte <strong>de</strong> laboratoire d’expériences artistiques souvent troublantes, parfois magiques et<br />

assurément déconcertantes. >Delphine Pommier, Nord Éclair<br />

Le fantastique oscille entre burlesque et cruauté, illusion et poésie. Une plume <strong>de</strong>vient outil <strong>de</strong> caresse ou<br />

<strong>de</strong> meurtre. Une main donne vie à tout corps inanimé. Et les murs ? Ils se meuvent et se superposent sans<br />

relâche. Racontent leurs histoires pavées <strong>de</strong> (bons) sentiments. Le rêve n’appartient pas qu’aux enfants.<br />

>Guy Lemaître, La Montagne<br />

Murmures <strong>de</strong>s murs perpétue une riche tradition en convoquant poésie, féerie et burlesque pour nourrir un<br />

spectacle visuel virevoltant. Quant à la figure centrale <strong>de</strong> la pièce, reine <strong>de</strong> la métamorphose, sa présence<br />

est d’autant plus lumineuse qu’elle ne cesse <strong>de</strong> signifier combien les apparences sont trompeuses.<br />

>Sonia Da Silva, Luxemburger Wort<br />

Un spectacle époustouflant et étourdissant, enchaînant visions insolites et séquences virtuoses dans une<br />

atmosphère souvent ténébreuse et énigmatique. La fringante Aurélia Thiérrée embarque grands et petits<br />

dans un envoûtant et fantastique voyage vers <strong>de</strong> nouvelles aventures d’une Aurélia au pays <strong>de</strong>s merveilles.<br />

>Marc Weinachter, Tageblatt<br />

ce qu’ils en DIsent>>>Bureau décloisonné, l’open space, invention d’entrepreneurs soucieux<br />

d’améliorer la rentabilité <strong>de</strong> leur entreprise, est une sorte d’aquarium où, entre ordinateurs, plantes vertes<br />

aussi indispensables que la machine à café, toute une population disparate se croise et cohabite. Riche<br />

gisement <strong>de</strong> heurts, d’agacement et d’attirance, il est la cornue, sonore, musicale et visuelle, dans laquelle<br />

Mathilda May plonge tout un concentré d’humanité, pour examiner en observatrice amusée quelques<br />

agissements <strong>de</strong> l’espèce humaine. Parce que pour elle, “la vérité est plus dans la musicalité du langage que<br />

dans les mots qui bornent l’imaginaire“, Mathilda May a voulu avec Open Space réaliser un spectacle sans<br />

texte dans lequel tout est exprimé par le mouvement, la musique et les sons. “Il sera, explique-t-elle,<br />

chorégraphié sans que ce soit <strong>de</strong> la danse, et musical sans instrument“. Avec l’ai<strong>de</strong> du compositeurpercussionniste<br />

Nicolas Montazaud, <strong>de</strong>s rythmes naîtront à partir <strong>de</strong>s sons live générés par la vie d’un<br />

bureau, créant un univers sonore ironique et déjanté. Ainsi, les gestes habituels <strong>de</strong>s employés <strong>de</strong>viendront<br />

progressivement la base rythmique, sonore, musicale et chorégraphique d’un spectacle choral où chaque<br />

artiste apportera sa singularité. Ces <strong>de</strong>rniers, sous <strong>de</strong>s airs <strong>de</strong> Monsieur et Madame tout le mon<strong>de</strong>, nous<br />

feront pressentir ce qui, sous le banal, se cache d’unique et <strong>de</strong> merveilleux. Ponctuée d’accélérations, <strong>de</strong><br />

ralentis et d’arrêts sur image, l’action se distord et s’exacerbe, transformant l’ordinaire <strong>de</strong>s jours au bureau<br />

en travaux extraordinaires et aussi insolites “que si nous regardions, à partir d’une autre planète, l’agitation<br />

humaine, avec tout ce qu’elle a <strong>de</strong> touchant et d’absur<strong>de</strong>“.<br />

poste 5<br />

10.04<br />

>12.04<br />

[Compagnie 111 • Aurélien Bory]<br />

Plan B<br />

Conception et scénographie Aurélien Bory<br />

Mise en scène Phil Soltanoff<br />

salle Pierre Brasseur<br />

Avec Mathieu Bleton, Itamar Glucksmann, Jonathan Guichard, Nicolas<br />

durée 1 h.10<br />

Lour<strong>de</strong>lle • Lumière Arno Veyrat • Musique Phil Soltanoff, Olivier Alenda,<br />

Aurélien Bory • Musique additionnelle Ryoji Ikeda, Lalo Schiffrin • Assistant à la mise en scène Hugues<br />

Cohen • Technique vidéo Pierre Rigal • Costumes Sylvie Marcucci • Conception technique <strong>de</strong>s décors Christian<br />

Meurisse • Décor Christian Meurisse, Harold Guidolin, Pierre Dequivre • Peintures Isadora <strong>de</strong> Ratuld<br />

Production Compagnie 111 - Aurélien Bory, [à la reprise] Le Grand T-Scène conventionnée Loire Atlantique -<br />

Nantes, Le <strong>Théâtre</strong> du Rond-Point - Paris, <strong>Théâtre</strong> Garonne-Scène européenne - Toulouse, TNT - <strong>Théâtre</strong><br />

national <strong>de</strong> Toulouse Midi-Pyrénées, L’Usine - Tournefeuille • Avec le soutien du Ministère <strong>de</strong> la culture et<br />

<strong>de</strong> la communication-DGCA, <strong>de</strong> la DRAC Midi-Pyrénées, <strong>de</strong> la Région Midi-Pyrénées, du Conseil Général <strong>de</strong><br />

la Haute-Garonne, <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Toulouse, <strong>de</strong> la Convention Institut Français-Ville <strong>de</strong> Toulouse et <strong>de</strong> l’Adami<br />

La Compagnie 111 - Aurélien Bory bénéficie du soutien <strong>de</strong> la Fondation BNP Paribas.<br />

l’histoire>>>Un plan incliné. Quatre danseurs-jongleurs-acrobates-comédiens. Le but est d’échapper<br />

aux lois <strong>de</strong> la physique et <strong>de</strong> la gravité. C’est l’impossible Plan B.<br />

ce qu’ils en PENsent>>>Intuitif, inspiré, Plan B échafau<strong>de</strong> avec beaucoup d’esprit une exploration<br />

sous tous les angles du plan, à la fois comme forme géométrique et comme surface matérielle. Les<br />

comédiens, qui sont aussi acrobates, jongleurs et même musiciens, se l’approprient peu à peu.<br />

>Hugues Le Tanneur, A<strong>de</strong>n<br />

Entre les lois <strong>de</strong> la pesanteur et l’illusion, l’exploration <strong>de</strong>s rapports entre la jonglerie, l’acrobatie, et les<br />

contraintes <strong>de</strong> l’espace : plaisir et émerveillement, un contentement qui surprend et comble à la fois.<br />

>Fabienne Arvers, Les Inrockuptibles<br />

Plan B<br />

Une féerie à consommer sans modération, qui fait l’unanimité, aux quatre coins du mon<strong>de</strong>, <strong>de</strong>s petits et <strong>de</strong>s<br />

grands <strong>de</strong> 7 à 77 ans. Une démonstration génialissime qui impose, d’une seule voix, une preuve percutante :<br />

la vie n’est autre qu’un jeu d’enfant. >Manon Hericher, Fragil<br />

L’extraordinaire légèreté <strong>de</strong> la gravité suspendue. Gran<strong>de</strong> leçon <strong>de</strong> cirque. Où le génie d’Aurélien Bory et <strong>de</strong><br />

Phil Soltanoff a fait <strong>de</strong> la gravité un partenaire original et inattendu. Pas <strong>de</strong> démonstration <strong>de</strong> virtuosité, ni<br />

<strong>de</strong> simple succession <strong>de</strong> numéros hétérogènes. Une belle idée. >Jean-Jacques Delfour, Le Mon<strong>de</strong><br />

Recherche sur l’espace, les surfaces et la ligne, Plan B, <strong>de</strong> la Compagnie 111, est construit autour d’une structure<br />

<strong>de</strong> plan incliné amovible et glissante, pente ou faça<strong>de</strong> sur laquelle les hommes courent et se croisent. Ses<br />

mutations, comme celles d’un corps gangrené, scan<strong>de</strong>nt les altercations entre ces hommes solidaires ou<br />

concurrents. >Bruno Massi, Libération<br />

© A. Bory

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