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TNN-journal-2013-2014-web - Théâtre National de Nice

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<strong>TNN</strong>SAISON<strong>2013</strong>>14PAGE9<br />

L’École <strong>de</strong>s femmes<br />

© D.R.<br />

© G. Cittadini Cesi<br />

Moi je crois pas !<br />

L’École <strong>de</strong>s femmes<br />

Molière • Mise en scène Christian Schiaretti<br />

poste 3 poste 3<br />

13.11<br />

>16.11<br />

Création • Avec Robin Renucci, Jeanne Cohendy, Maxime Mansion*, Jérôme<br />

Quintard*,<br />

Laurence Besson*, Patrick Palmero, Thomas Fitterer, Philippe Dusigne<br />

salle Pierre Brasseur<br />

[*<strong>de</strong> la troupe du <strong>Théâtre</strong> <strong>National</strong> Populaire] • Scénographie et accessoires<br />

durée estimée 2 h.<br />

Fanny Gamet • Costumes Thibaut Welchlin • Lumière Julia Grand • Assistant<br />

à la mise en scène Maxime Mansion • Production Tréteaux <strong>de</strong> France, <strong>Théâtre</strong> <strong>National</strong> Populaire - Villeurbanne -<br />

Centres Dramatiques Nationaux, Conseil Général <strong>de</strong> l’Eure<br />

l’histoire>>>Arnolphe se fait fort <strong>de</strong> prouver par l’exemple qu’il a trouvé le moyen absolu d’avoir la<br />

meilleure épouse au mon<strong>de</strong> et <strong>de</strong> n’être jamais trompé. Pour ce faire, il a élevé à l’abri du mon<strong>de</strong> sa pupille,<br />

Agnès, la gardant dans l’ignorance la plus totale <strong>de</strong> l’amour et <strong>de</strong> l’éducation. Agnès, en toute innocence, ne<br />

se doute absolument pas <strong>de</strong>s calculs <strong>de</strong> son tuteur ni <strong>de</strong> ce projet matrimonial. Elle tombe amoureuse d’un<br />

jeune homme, Horace. Amour immédiat et partagé. L’amour donne à Agnès une malice involontaire et <strong>de</strong><br />

l’intelligence. Elle va trouver le moyen d’échapper à l’emprise d’Arnolphe, qui, pris dans les entrelacs <strong>de</strong> son<br />

propre complot et dépité par l’échec <strong>de</strong> sa théorie, réalise, trop tard, qu’il est profondément amoureux<br />

d’Agnès.<br />

ce qu’ils en DIsent>>>Tréteaux <strong>de</strong> France et <strong>Théâtre</strong> <strong>National</strong> Populaire associés : une complicité<br />

naturelle au service du public. Cette complicité est toute naturelle. Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la diffusion, nous voulons<br />

proposer <strong>de</strong>s rencontres nouvelles inspirées par nos préoccupations communes d’éducation populaire.<br />

Cette ouverture n’est rendue possible que par la permanence <strong>de</strong>s acteurs, acteurs interprètes et<br />

citoyens. Nous portons, pour moi le mot “national“, pour Robin le mot “<strong>de</strong> France“, dans nos sigles, c’est une<br />

responsabilité, d’une certaine façon celle <strong>de</strong> rassembler une communauté autour <strong>de</strong> la langue <strong>de</strong> poètes.<br />

J’ai déjà parcouru avec la troupe une partie <strong>de</strong> l’œuvre <strong>de</strong> Molière, ses débuts. L’École <strong>de</strong>s femmes ouvre la<br />

pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s comédies <strong>de</strong> Cour, s’élevant à une dimension supérieure. Car toute l’humanité s’y<br />

retrouve. C’est une pièce qui touche une problématique éternelle : l’inquiétu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s hommes face aux femmes,<br />

le désir <strong>de</strong> maîtriser le mystère féminin, l’abus <strong>de</strong> pouvoir <strong>de</strong>s hommes.<br />

>Christian Schiaretti - Septembre 2012<br />

>Autour <strong>de</strong>... Lecture <strong>de</strong> textes, autour <strong>de</strong> L’École <strong>de</strong>s femmes, par Robin Renucci et les Comédiens du TNP<br />

10.12<br />

>13.12<br />

Moi je crois pas !<br />

Jean-Clau<strong>de</strong> Grumberg • Mise en scène Charles Tordjman<br />

Avec Pierre Arditi, Catherine Hiegel • Scénographie Vincent Tordjman<br />

Lumière Christian Pinaud • Musique Vicnet • Costumes Cidalia Da Costa<br />

salle Pierre Brasseur<br />

Maquillages Cécile Kretschmar • Collaborateur artistique Zohar Wexler<br />

durée 1 h.10<br />

Production <strong>Théâtre</strong> du Rond-Point / Le Rond-Point <strong>de</strong>s tournées, en partenariat<br />

avec le CENTQUATRE - Paris et la Compagnie Fabbrica • La Compagnie Fabbrica est financée par le Ministère<br />

<strong>de</strong> la Culture-DGCA, la Région Lorraine, le Conseil Général <strong>de</strong> Meurthe-et-Moselle, avec le soutien <strong>de</strong> la<br />

Fondation Marc <strong>de</strong> Lacharrière-Fimalac.<br />

l’histoire>>>Un homme, une femme, et le temps qui a fait son œuvre. Fini la séduction, les élans <strong>de</strong><br />

l’amour naissant. Monsieur et Madame s’affrontent. Ils se cherchent <strong>de</strong>s poux, provoquent leur guerre intestine.<br />

Ils conjurent l’ennui familier par les accrocs <strong>de</strong> la dispute.<br />

ce qu’ils en DIsent>>>Moi je crois pas !, c’est une France qui aurait perdu la mémoire. Une France<br />

rétrécie comme une île qui aurait peur d’être dévorée par d’étranges animaux étrangers. Une France aux<br />

fenêtres fermées qui <strong>de</strong>vine les ombres à l’existence improbable, une France qui oublie qu’elle n’est pas<br />

seule. Une France qui s’effraie <strong>de</strong> cela en toute innocence. Une France en apesanteur. >Charles Tordjman<br />

ce qu’ils en PENSENT>>>Catherine Hiegel et Pierre Arditi, ces <strong>de</strong>ux comédiens sont <strong>de</strong>s Stradivarius !<br />

Jean-Clau<strong>de</strong> Grumberg leur a écrit une partition théâtrale minutieuse dans laquelle nos <strong>de</strong>ux virtuoses<br />

peuvent tout se permettre. Tel un chef d’orchestre, le metteur en scène Charles Tordjman a dirigé subtilement<br />

cette progression harmonique <strong>de</strong> sentiments. >Marie-Céline Nivière, Le Pariscope<br />

Catherine Hiegel et Pierre Arditi forment un couple terrible et attachant. Pierre Arditi, matois, fin, est le partenaire<br />

idéal <strong>de</strong> Catherine Hiegel dans cette pièce originale, enjouée, en un mot, irrésistible. >Nathalie Simon, Le Figaro<br />

Arditi et Hiegel livrent une performance à la fois hilarante et touchante. L’auteur, Jean-Clau<strong>de</strong> Grumberg,<br />

leur a écrit Moi je crois pas ! une série <strong>de</strong> savoureuses scènes <strong>de</strong> ménage qui va comme un gant aux <strong>de</strong>ux<br />

comédiens. >Thierry Dague, Aujourd’hui en France<br />

poste 3<br />

22.01<br />

>26.01<br />

Le roi se meurt<br />

Eugène Ionesco • Mise en scène Georges Werler<br />

Avec Michel Bouquet, Juliette Carré, Nathalie Bigorre, Pierre Forest, Lisa<br />

Martino, Sébastien Rognoni • Scénographie Agostino Pace • Lumière<br />

salle Pierre Brasseur<br />

Jacques Puisais • Costumes Pascale Bor<strong>de</strong>t • Conception sonore Jeandurée<br />

1 h.20<br />

Pierre Prevost • Production <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong>s Nouveautés en accord avec le<br />

<strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> la Porte Saint-Martin et la Comédie <strong>de</strong>s Champs-Élysées - Paris<br />

l’histoire>>>Il y avait dans un pays imaginaire un vieux roi qui croyait tenir dans son poing un pouvoir<br />

éternel. Puis un jour, tout bascule dans l’anarchie et dans l’horreur. Le roi doit alors accepter l’inéluctable,<br />

le grand ren<strong>de</strong>z-vous avec la mort. Mais va-t-il mourir ?<br />

ce qu’ils en DIsent>>>Depuis que nous avons abordé en 1993 notre premier travail sur Le roi se<br />

meurt, nous n’avons jamais cessé <strong>de</strong> nous interroger sur l’œuvre <strong>de</strong> cet immense dramaturge. Nous avons<br />

toujours ressenti la nécessité <strong>de</strong> repasser par l’innocence et la découverte. C’est avec une certaine<br />

“souffrance heureuse“ que nous constations combien Bérenger 1 er s’amusait <strong>de</strong> nous en nous faisant croire<br />

que nous avions enfin pénétré dans le royaume <strong>de</strong> l’impénétrable. Nous nous remettons aujourd’hui sur le<br />

métier, à nouveau remplis d’un fol espoir. >Georges Werler<br />

© B. Richebé<br />

Le roi se meurt<br />

ce qu’ils en PENSent>>>De Ionesco, qui exorcisait ses terreurs d’enfant par le rire et la dérision,<br />

Bouquet a fait son frère d’âme, et célèbre avec lui le magnifique et absur<strong>de</strong> métier <strong>de</strong> vivre - et <strong>de</strong> jouer.<br />

Michel Bouquet nous entraîne vers la lente acceptation <strong>de</strong> la mort, dans les magnifiques visions <strong>de</strong> Ionesco.<br />

On sent <strong>de</strong>rrière lui l’ombre <strong>de</strong> Molière et <strong>de</strong> Shakespeare réunis. Le roi Bouquet s’amuse avec cette leçon<br />

<strong>de</strong> ténèbres en habits <strong>de</strong> bouffon. >Odile Quirot, Le Nouvel Observateur<br />

Michel Bouquet a bien souvent interprété le rôle, où il est passé maître dans la bouffonnerie comme dans<br />

le pathétique. Il apporte au vieux roi <strong>de</strong>s accents tout ensemble enfantins et métaphysiques, comme s’il<br />

était passé, déjà, <strong>de</strong> l’autre côté du temps, <strong>de</strong> l’autre côté du miroir. Le comble <strong>de</strong> l’art. Et <strong>de</strong> l’émotion.<br />

>Fabienne Pascaud, Télérama<br />

Le corps faussement immobile, le regard aux aguets, terrifiant et farcesque, poignant et halluciné, Michel<br />

Bouquet transcen<strong>de</strong> le théâtre, le temps et l’espace, ramenant en permanence à la question existentielle <strong>de</strong><br />

la mort. >Didier Méreuze, La Croix<br />

Une œuvre magistrale. L’immense comédien qu’est Michel Bouquet. Une gran<strong>de</strong> leçon !<br />

>Marie-Céline Nivière, Pariscope

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