TNN-journal-2013-2014-web - Théâtre National de Nice
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<strong>TNN</strong>SAISON<strong>2013</strong>>14PAGE28<br />
Anthéa - Antipolis <strong>Théâtre</strong> d’Antibes • 260 Avenue Jules Grec • Antibes • T 04 83 76 13 00 • www.anthea-antibes.fr<br />
© M. Kaufhold<br />
© A. Slawinska<br />
© D.R.<br />
© Jaussein<br />
Le Barbier <strong>de</strong> Séville Une Flûte enchantée Pierrot lunaire Madama Butterfly<br />
Le Barbier <strong>de</strong> Séville<br />
Gioacchino Rossini<br />
Livret Cesare Sterbini, d’après la comédie <strong>de</strong> Beaumarchais<br />
Mise en scène Michiel Dijkema<br />
Direction musicale Marc Piollet<br />
poste 5 poste 5<br />
10.10<br />
>11.10<br />
salle Jacques Audiberti<br />
Avec Jonas Gudmundsson, Thomas <strong>de</strong> Vries, Sharon Kempton, Brett Carter,<br />
Bernd Hofmann, Ute Döring, Erik Biegel, Thomas Braun, Aldomir Mollov, Arnd Maier • Chœur et orchestre<br />
<strong>de</strong> l’Opéra <strong>de</strong> Wiesba<strong>de</strong>n • Costumes Claudia Damm • Chef <strong>de</strong>s chœurs Anton Tremmel • Dramaturgie Karin<br />
Dietrich • Production Hessisches Staatstheater - Wiesba<strong>de</strong>n<br />
l’histoire>>>À Séville, au XVIII e siècle. Le joyeux barbier Figaro ai<strong>de</strong> le Comte Almaviva à conquérir<br />
Rosina. Mais Rosina est jalousement gardée par le vieux Docteur Bartolo qui compte bien, aidé du sinistre<br />
Don Basilio, épouser sa pupille au plus vite. Que faire pour contrer les projets du vieillard ? Figaro n’est pas<br />
à court d’idées et l’amour <strong>de</strong> la belle Rosina et du Comte Almaviva finira par triompher.<br />
ce qu’ils en PENsent>>>Ce Figaro est non seulement très brillant du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s voix, mais<br />
il enchante le public par le traitement très particulier <strong>de</strong> son intrigue, une mise en scène extrêmement<br />
imaginative, <strong>de</strong>s costumes et coiffures pleins d’audace. Il faut le voir et l’entendre ! >Wiesba<strong>de</strong>ner Kurier<br />
Inutile d’être prophète : ce Barbier sera le cheval <strong>de</strong> bataille <strong>de</strong> l’année. Le célèbre opéra <strong>de</strong> Rossini, donné<br />
au <strong>Théâtre</strong> d’État à Wiesba<strong>de</strong>n, comble toutes les attentes du public : la vitesse, la couleur, l’esprit et la classe.<br />
>Frankfurter Rundschau<br />
9.11<br />
>10.11<br />
Une Flûte enchantée<br />
D’après Wolfgang Ama<strong>de</strong>us Mozart<br />
Librement adaptée par Peter Brook, Franck Krawczyk et<br />
Marie-Hélène Estienne • Mise en scène Peter Brook<br />
salle Jacques Audiberti<br />
Avec Roger Padullès, Dima Bawab, Malia Bendi Merad, Betsabée Haas,<br />
Thomas Dolié, Vincent Pavesi, Alex Mansoori, Abdou Ouologuem [distribution<br />
en cours] • Costumes Hélène Patarot avec l’ai<strong>de</strong> d’Oria Puppo • Conseiller artistique Christophe Capacci<br />
Travail corporel Marcello Magni • Chef <strong>de</strong> chant Véronique Dietschy • Magie Célio Amino • Lumière Philippe<br />
Vialatte • Production C.I.C.T. - <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong>s Bouffes du Nord - Paris, les <strong>Théâtre</strong>s <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Luxembourg,<br />
Festival d’Automne à Paris, Attiki Cultural Society - Athènes, Musikfest - Bremen, <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> Caen, MC2 -<br />
Grenoble, Barbican - Londres, Piccolo Teatro - Milano, Lincoln Center Festival - New York • Avec le soutien<br />
du Centre International <strong>de</strong> Création Théâtrale<br />
l’histoire>>>Sarastro, Grand-Prêtre d’Isis et Osiris, a enlevé Pamina, la fille <strong>de</strong> la Reine <strong>de</strong> la Nuit. Tamino,<br />
prince téméraire épris <strong>de</strong> la princesse, part à sa recherche, accompagné <strong>de</strong> Papageno l’oiseleur. Pour les<br />
protéger, la Reine <strong>de</strong> la Nuit leur remet <strong>de</strong>ux talismans contre les dangers : un carillon magique et une flûte<br />
enchantée... À peine les <strong>de</strong>ux amoureux se sont-ils trouvés qu’on les sépare. Au terme <strong>de</strong> multiples épreuves,<br />
ensemble, Pamina et Tamino sortiront vainqueurs. Le conte se transforme, alors, en une belle histoire<br />
d’amour.<br />
ce qu’ils en PENsent>>>Une Flûte comme rendue au nu <strong>de</strong>s origines – le bambou, le rituel, la musique.<br />
Exit les nymphomaniaques dames <strong>de</strong> la nuit, les trois garçons anges gardiens... Plus qu’un conte pour enfants,<br />
Brook a voulu restituer l’enfance du conte, l’enfance d’un temps d’avant l’opéra, un temps sur lequel le temps<br />
n’aurait pas <strong>de</strong> prise – le temps même <strong>de</strong> Mozart. >Marie-Au<strong>de</strong> Roux, Le Mon<strong>de</strong><br />
Peter Brook libère le chef-d’œuvre <strong>de</strong> Mozart <strong>de</strong>s conventions du genre. Pour faire surgir du livret les émotions<br />
les plus pures. >Aurélien Ferenczi, Télérama<br />
Débarrassée d’une scénographie pour gran<strong>de</strong> scène et servie par <strong>de</strong>s chanteurs heureux d’être si près <strong>de</strong>s<br />
spectateurs, avec lesquels ils jouent d’ailleurs, cette Flûte enchantée est d’une gran<strong>de</strong> beauté et permet <strong>de</strong><br />
toucher un public différent. >Éric Libiot, L’Express<br />
poste 5<br />
14.03<br />
>15.03<br />
salle Jacques Audiberti<br />
Pierrot lunaire<br />
Arnold Schönberg<br />
Mise en scène Stefan Grögler<br />
Direction musicale Nicolas Farine<br />
Avec Julia Migenes • Scénographie Dan Roosegaar<strong>de</strong> • Production Jeune<br />
Opéra Compagnie, Arc en Scènes, Les Visiteurs du Soir<br />
l’histoire>>>Dans une atmosphère tendue aux limites du rêve et <strong>de</strong> la réalité, Schoenberg a planifié<br />
son œuvre en trois parties, d’après un recueil d’Albert Giraud. La première partie montre le Pierrot ivre <strong>de</strong><br />
lune. Dilettante et dandy, il semble errer sous l’astre à la recherche <strong>de</strong> l’inspiration, non sans tourner en<br />
dérision ses propres fantasmes. Le <strong>de</strong>rnier morceau, La lune mala<strong>de</strong>, est une invocation poignante <strong>de</strong> sincérité.<br />
La secon<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>ssine un portrait inquiétant et onirique, proche <strong>de</strong> l’expressionnisme. L’aspect obscur<br />
et sanglant apparaît. Le chemin <strong>de</strong> croix du Pierrot, condamné par la société bien-pensante, est scandé <strong>de</strong><br />
suppliques. La troisième partie retrouve le climat du second quatuor avec son adieu au vieux mon<strong>de</strong> et ses<br />
parfums d’antan.<br />
ce qu’ils en pensent>>>Le projet a du souffle. Ce chef-d’œuvre à la poésie aci<strong>de</strong> et à l’instrumentarium<br />
irisé mélange voix parlée et voix chantée ; il s’inscrit dans un moment clé <strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong> la musique qui voit<br />
l’avènement <strong>de</strong> l’atonalité. Le chef Nicolas Farine s’associe à la mise en scène <strong>de</strong> Stefan Grögler. Celle-ci<br />
s’appuie notamment sur un dispositif visuel et sonore interactif, inspiré <strong>de</strong> l’installation Dune <strong>de</strong> l’artiste<br />
Daan Roosegaar<strong>de</strong>. Des senseurs font varier l’intensité lumineuse en fonction <strong>de</strong>s impulsions acoustiques...<br />
Stimulant ! >Jonas Pulver, Sortir<br />
poste 5<br />
15.04<br />
>17.04<br />
salle Jacques Audiberti<br />
durée 2 h.40 avec entracte<br />
Madama Butterfly<br />
Musique Giacomo Puccini<br />
Livret Luigi Illica et Giuseppe Giacosa • D’après la pièce <strong>de</strong><br />
David Belasco, adaptée d’une nouvelle <strong>de</strong> John Luther Long<br />
Direction musicale György G. Ràth<br />
Mise en scène et lumière Daniel Benoin<br />
Avec Cellia Costea, Svetlana Lifar, Deborah Leonetti, Walter Fraccaro, Giuseppe Altomare, Steven Cole,<br />
Ramaz Chikviladze, Richard Rittelmann, Jean-Luc Zakine • Décors Jean-Pierre Laporte • Costumes Nathalie<br />
Bérard-Benoin, Françoise Raybaud • Production Opéra <strong>de</strong> <strong>Nice</strong><br />
l’histoire>>>Le lieutenant <strong>de</strong> Marine américain Pinkerton va épouser Madame Butterfly. Sharpless, le<br />
consul américain à Nagasaki désapprouve le caprice <strong>de</strong> Pinkerton et la légèreté <strong>de</strong> son comportement car la<br />
jeune geisha, elle, est sincèrement éprise du lieutenant. Elle déci<strong>de</strong> même <strong>de</strong> renoncer à la religion <strong>de</strong> ses<br />
ancêtres et d’adopter la sienne. Pour cela, elle sera reniée par sa famille. Trois ans ont passé. Madame Butterfly,<br />
pleine d’espoir et <strong>de</strong> confiance, attend toujours Pinkerton. Elle est certaine qu’il hâtera son retour quand il<br />
saura que son enfant l’attend au Japon…<br />
ce qu’ils en pensent>>>Sous la direction <strong>de</strong> feu <strong>de</strong> György G. Ràth, l’Orchestre Philharmonique <strong>de</strong><br />
<strong>Nice</strong> est en pleine forme, nuançant aussi bien les vagues du lyrisme puccinien que les envolées <strong>de</strong>s solistes.<br />
Et le chœur <strong>de</strong> l’Opéra se surpasse. En prise <strong>de</strong> rôle, la soprano roumaine Cellia Costea est une Cio-Cio-San<br />
aux aigus radieux, à la douceur confiante. Le Pinkerton du ténor italien Walter Fraccaro est clairement<br />
montré comme cynique. La suavité du duo d’amour, et l’appel final à la femme qu’il a tuée, n’en sont que<br />
plus prenants. Une reprise s’impose ! >Bruno Villien, Opéra Magazine<br />
Non, vous ne retrouverez pas dans cette Madama Butterfly la vision traditionnelle du printemps japonais et<br />
<strong>de</strong>s cerisiers en fleurs. On est en plein drame. Et quel drame ! Celui <strong>de</strong> l’explosion <strong>de</strong> la bombe atomique à<br />
Nagasaki en 1945. C’est dans ce cadre-là que le metteur en scène Daniel Benoin a transposé l’histoire <strong>de</strong><br />
l’opéra <strong>de</strong> Puccini. Son spectacle est d’une force inouïe. Madame Butterfly est servie par une merveilleuse<br />
soprano, Cellia Costea, admirable au plan vocal et au plan dramatique. Ce papillon est porté par les ailes<br />
d’une musique que l’orchestre et les chœurs mettent en valeur, sous la direction <strong>de</strong> György G. Ràth. À la fin<br />
ce n’est pas une bombe qui explose, mais les bravos. >André Peyrègne, <strong>Nice</strong>-Matin