TNN-journal-2013-2014-web - Théâtre National de Nice
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<strong>TNN</strong>SAISON<strong>2013</strong>>14PAGE11<br />
Anthéa - Antipolis <strong>Théâtre</strong> d’Antibes • 260 Avenue Jules Grec • Antibes • T 04 83 76 13 00 • www.anthea-antibes.fr<br />
© A. Vernerey<br />
© N. Mazeas<br />
© PixelPro/S. Carrie<br />
© C.M. Magliocca / collection Comédie-Française<br />
Trois Poètes libertaires Anna Le Journal d’Anne Frank Antigone<br />
poste 3<br />
1.10<br />
>2.10<br />
salle Jacques Audiberti<br />
Trois Poètes libertaires<br />
du XX e siècle<br />
Boris Vian, Jacques Prévert, Robert Desnos<br />
Mise en scène Gabor Rassov<br />
Avec Jean-Louis Trintignant, Daniel Mille [accordéon], Grégoire Korniluk<br />
[violoncelle] • Lumières Orazio Trotta • Production Scène Indépendante Contemporaine (SIC)<br />
l’histoire>>>Jean-Louis Trintignant est un fou <strong>de</strong> poésie. Pour faire partager sa passion, il a choisi trois<br />
poètes du XX e siècle, trois hommes épris <strong>de</strong> liberté, comme lui : Prévert, Vian et Desnos. Il les fait entendre,<br />
accompagné <strong>de</strong> Daniel Mille à l’accordéon et <strong>de</strong> Grégoire Korniluk au violoncelle.<br />
ce qu’ils en PENsent>>>Les mots et la musique se répon<strong>de</strong>nt sur le ton <strong>de</strong> la confi<strong>de</strong>nce. Jean-Louis<br />
Trintignant dit les poèmes <strong>de</strong> ces âmes rétives que furent Jacques Prévert, Boris Vian, Robert Desnos. Il les<br />
a choisis. Il les sait par cœur et en distille les sucs avec une science si profon<strong>de</strong> <strong>de</strong> la musique, <strong>de</strong>s soupirs,<br />
<strong>de</strong>s silences qu’il est tel un instrumentiste, au côté <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux garçons magnifiques, Grégoire Korniluk au<br />
violoncelle, Daniel Mille, auteur <strong>de</strong> la partition délicate, à l’accordéon. C’est cruel souvent et vénéneux<br />
comme l’amour, la guerre, les disparitions. Poèmes connus et chers, œuvres rares. Un concert d’une perfection<br />
si gran<strong>de</strong> qu’à la fin le public est <strong>de</strong>bout, saluant les artistes, graves et reconnaissants. >Armelle Héliot, Le Figaro<br />
La voix <strong>de</strong> Trintignant s’en prend avec bonheur aux lignes anarchistes et libertaires <strong>de</strong> la poésie <strong>de</strong> Desnos,<br />
Vian et Prévert. Une voix qui transporte, éblouit, émeut à force <strong>de</strong> sourires, <strong>de</strong> soupirs, <strong>de</strong> silences et <strong>de</strong> cruauté.<br />
>Télérama<br />
Des poèmes <strong>de</strong> Prévert, Vian, Desnos, reliés entre eux par un inusable sens <strong>de</strong> la liberté. Beaucoup d’émotion<br />
dans le public. >La Provence<br />
poste 3<br />
14.11<br />
>17.11<br />
salle Jacques Audiberti<br />
Anna<br />
D’après le scénario du film Anna <strong>de</strong> Pierre Koralnik<br />
Dialogues Jean-Loup Dabadie<br />
Paroles et musique Serge Gainsbourg<br />
Adaptation et mise en scène Emmanuel Daumas<br />
Avec Cécile <strong>de</strong> France, Grégoire Monsaingeon, Gaël Leveugle, Florence Pelly,<br />
Crystal Shepherd-Cross • Assistante à la mise en scène Manuella Mangalo • Chorégraphie Pierre Rigal,<br />
Mélanie Chartreux • Scénographie Saskia Louwaard, Katrijn Baeten • Lumière Bruno Marsol • Costumes Alexia<br />
Crisp-Jones • Vidéo Romain Tanguy • Graphismes et images animées Mrzyk & Moriceau (avec Mathematic)<br />
Collaboration artistique Olivier Marty, Géraldine <strong>de</strong> Margerie • Composition musicale, arrangements,<br />
orchestrations et musiques additionnelles Guillaume Siron, Bruno Ralle • Direction musicale et clavier<br />
Philippe Gouadin • Guitare Benoît Chanez • Basse Dayan Korolic • Batterie Jacques Toinard • Réalisation<br />
studio Baloo productions • Éditions musicales Warner/Chappell Music France, Melody Nelson Publishing<br />
Production Jean-Marc Ghanassia [C.P.M.], <strong>Théâtre</strong> du Rond-Point - Paris, Les Nuits <strong>de</strong> Fourvière - Lyon,<br />
Anthéa - Antipolis <strong>Théâtre</strong> d’Antibes, <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> Namur - Centre Dramatique, <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> Liège, Le Manège -<br />
Mons, PBA Charleroi, Grand <strong>Théâtre</strong> d’Aix-en-Provence, La Ferme du Buisson - Noisiel<br />
l’histoire>>>Serge est tombé amoureux d’une fille qu’il n’a vue qu’en photo. Il la cherche partout mais<br />
ignore qu’il la connaît déjà… Inspiré du film <strong>de</strong> Pierre Koralnik <strong>de</strong> 1967, la comédie musicale d’Emmanuel<br />
Daumas restitue l’ambiance <strong>de</strong>s sixties dans son pêle-mêle créatif et redonne souffle aux inoubliables<br />
refrains <strong>de</strong> Serge Gainsbourg.<br />
ce qu’ils en DIsent>>>Rester aussi joyeusement mo<strong>de</strong>rne que le film l’était. Anna est une œuvre<br />
emblématique <strong>de</strong> la fin <strong>de</strong>s années 60. Donner un côté contemporain au son, tout en gardant l’esprit <strong>de</strong><br />
Gainsbourg. Il faut aller loin dans le faux-semblant et le trompe l’œil. Plus vraiment capables <strong>de</strong> démêler le<br />
vrai du faux. En <strong>2013</strong>, la conscience d’être englobé dans un mon<strong>de</strong> virtuel est encore omniprésente. Une<br />
histoire d’amour-chassé-croisé, au sein d’un groupe d’acteurs-musiciens-plasticiens qui s’amusent à représenter<br />
une Anna contemporaine, en direct, pour nous. >Emmanuel Daumas<br />
poste 3<br />
14.12<br />
>15.12<br />
salle Jacques Audiberti<br />
durée 1 h.45<br />
Le Journal<br />
d’Anne Frank<br />
Éric-Emmanuel Schmitt, d’après Le Journal d’Anne Frank<br />
Mise en scène Steve Suissa<br />
Avec Francis Huster, Gaïa Weiss, Roxane Durán, Odile Cohen, Katia Miran,<br />
Charlotte Kady, Yann Babilée Keogh, Bertrand Usclat, Yann Goven • Assistante à la mise en scène Céline<br />
Billès-Izac • Décors Stéphanie Jarre • Son Alexandre Lessertisseur • Costumes Sylvie Pensa • Lumière<br />
Jérôme Almeras • Production <strong>Théâtre</strong> Rive Gauche - Paris en accord avec Jean-Clau<strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>, Jean Martinez<br />
et Frédéric Franck<br />
l’histoire>>>En 1945, Otto Frank, revenu <strong>de</strong>s camps, attend tous les jours ses <strong>de</strong>ux filles sur le quai <strong>de</strong><br />
la gare d’Amsterdam. Lorsqu’on lui apprend qu’Anne et Margot ne reviendront pas, il ose ouvrir le <strong>journal</strong><br />
intime <strong>de</strong> la ca<strong>de</strong>tte, Anne, et découvre avec stupeur qu’il ne connaissait pas vraiment sa fille. Le père dont<br />
la pièce adopte le point <strong>de</strong> vue apprend à connaître Anne au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la mort.<br />
ce qu’ils en pensent>>>C’est cette victoire d’Anne Frank sur Hitler, <strong>de</strong> la vie sur la mort, qu’Éric-<br />
Emmanuel Schmitt et Steve Suissa ont formidablement su montrer. >Claire Lesegretain, La Croix<br />
Pour exprimer tout cela, il fallait à la fois <strong>de</strong> l’intelligence, <strong>de</strong> la psychologie et une gran<strong>de</strong> sensibilité.<br />
Toutes vertus que l’on reconnaîtra volontiers à Éric-Emmanuel Schmitt qui signe là une œuvre attachante<br />
et subtile. >André Lafargue, Aujourd’hui en France<br />
Roxane Durán est une Anne intrépi<strong>de</strong>, impérieuse, souvent insolente, parfois cocasse, toujours émouvante.<br />
>Figaroscope<br />
poste 3<br />
4.04<br />
>5.04<br />
salle Jacques Audiberti<br />
durée 1 h.45<br />
Antigone<br />
Jean Anouilh • Mise en scène Marc Paquien<br />
Avec Véronique Vella, Bruno Raffaelli, Françoise Gillard, Clotil<strong>de</strong> <strong>de</strong> Bayser,<br />
Benjamin Jungers, Stéphane Varupenne, Nâzim Boudjenah, Marion Malenfant,<br />
et les élèves-comédiens <strong>de</strong> la Comédie-Française Laurent Cogez, Carine<br />
Goron, Maxime Taffanel • Collaboration artistique Diane Scott • Décor Gérard<br />
Didier • Costumes Claire Risterucci • Lumière Dominique Bruguière • Son Xavier Jacquot • Maquillages Cécile<br />
Kretschmar • Assistante à la mise en scène Lydie Selebran • Production La Comédie-Française<br />
l’histoire>>>Issue <strong>de</strong> l’union fatale d’Œdipe et <strong>de</strong> Jocaste, Antigone est aux prises avec son <strong>de</strong>stin, en<br />
révolte contre l’ordre <strong>de</strong>s hommes. Ses frères Étéocle et Polynice se sont entre-tués lors <strong>de</strong> la guerre <strong>de</strong>s<br />
Sept Chefs. Leur oncle, Créon, <strong>de</strong>venu roi <strong>de</strong> Thèbes, organise <strong>de</strong>s funérailles solennelles pour le premier et<br />
refuse que le corps du second soit enseveli. Bravant l’interdit, Antigone recouvre <strong>de</strong> terre le corps <strong>de</strong> Polynice.<br />
La mécanique tragique est en marche.<br />
ce qu’ils en DIsent>>>On pourrait s’attendre, en lisant Antigone <strong>de</strong> Jean Anouilh, à une simple<br />
réécriture <strong>de</strong> la pièce <strong>de</strong> Sophocle, mais il n’en est rien. La force <strong>de</strong> la pièce est <strong>de</strong> rompre avec la tragédie<br />
antique, comme si l’auteur avait cherché à faire exploser le mythe, à le violenter.<br />
>Marc Paquien, propos recueillis par Laurent Codair et Chantal Hurault<br />
ce qu’ils en pensent>>>Une perfection <strong>de</strong> spectacle que cette production vive, fidèle, rigoureuse<br />
et inventive <strong>de</strong> la pièce <strong>de</strong> Jean Anouilh. Marc Paquien s’appuie sur une distribution magistrale avec notamment<br />
Françoise Gillard dans le rôle-titre. >Armelle Héliot, Le Figaro<br />
Une enfant aspirant à rester pure et à se gar<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s souillures <strong>de</strong> la compromission, telle est cette Antigone<br />
que Marc Paquien accompagne sur scène comme une petite sœur. >Catherine Robert, La Terrasse<br />
En remettant au goût du jour le drame antique, Marc Paquien s’affranchit <strong>de</strong>s polémiques relatives au contexte<br />
<strong>de</strong> sa création – en 1944, sous l’Occupation – et sert son caractère universel. Antigone résonne étrangement<br />
aujourd’hui, à une époque sans repère où la jeunesse hésite entre le parti <strong>de</strong>s Indignés et celui <strong>de</strong>s résignés.<br />
>Philippe Chevilley, Les Échos