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Spectroscopie par résonance magnétique nucléaire

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5.b Déplacement chimique (δ)<br />

Lorsque nous procédons à l’analyse typique d’un spectre RMN 1 H (voir la figure 5.d), on<br />

y remarque tout d’abord un ou des signaux verticaux. Ceux-ci peuvent être de hauteur<br />

variable (caractéristique de l’abondance des hydrogènes) et sont disposés sur l’axe des x,<br />

sur une échelle de 0 à 13 ppm environ. Cet axe correspond aux déplacements chimiques δ<br />

dont les unités sont les ppm (<strong>par</strong>ties <strong>par</strong> million).<br />

Figure 5.d Spectre du p-xylène<br />

Le déplacement chimique d’un signal sur un spectre RMN 1 H est représenté <strong>par</strong> une<br />

valeur de δ (delta) en ppm <strong>par</strong> rapport au tétraméthylsilane (TMS). Le TMS est une<br />

substance de référence.<br />

Pourquoi exprimer les déplacements chimiques avec les unités ppm ? Qu’est-ce qu’un<br />

ppm ? Pourquoi ne pas simplement exprimer le spectre RMN en fonction de la fréquence<br />

de <strong>résonance</strong> des noyaux ? En fait, il est impossible de créer un spectre de l’intensité en<br />

fonction de la fréquence de <strong>résonance</strong> des noyaux, puisque celle-ci est variable selon la<br />

puissance du champ <strong>magnétique</strong> appliqué (voir la figure 5.b). À titre d’exemple, un<br />

hydrogène localisé sur une fonction aldéhyde entrerait en <strong>résonance</strong> <strong>magnétique</strong> à<br />

Chapitre 5 – Complément © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc 6

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