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Mm es Bêtises recommencent _ » : La . Laïcisation des Églises Mac ...

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<strong>La</strong> Grève générale du Nord<br />

Lens,23 octobre. — A Fouquiôr<strong>es</strong>-l<strong>es</strong> I.ens, d<strong>es</strong><br />

pierr<strong>es</strong> ont été lancé<strong>es</strong> sur l<strong>es</strong> patrouill<strong>es</strong> mixt<strong>es</strong><br />

de gendarm<strong>es</strong> et de dragons ; il n'y a pas eu<br />

de bl<strong>es</strong>sés. D<strong>es</strong> charg<strong>es</strong> ont été fait<strong>es</strong> pour repousser'<br />

l<strong>es</strong> grévist<strong>es</strong> dans l<strong>es</strong> eliamps.<br />

Douai, $3 octobre. — Ce matin, vers une heure,<br />

une violente détonation, produite par une explosion<br />

de cartouch<strong>es</strong> de dynamite, placé<strong>es</strong> contre<br />

la maison d'un mineur, non gréviste, habitant<br />

Roost-Warendin, a été entendue à Douai. L<strong>es</strong><br />

dégâts matériels sont importants. Personne n'a<br />

été bl<strong>es</strong>sé. <strong>La</strong> victime a dénoncé l'auteur de<br />

l'attentat, qui a été arrêté. Le parquet de Douai<br />

instruit l'affaire.<br />

C'<strong>es</strong>t le troisième attentat par la dynamite, aux<br />

environs de Douai, depuis huit jours.<br />

L<strong>es</strong> Obsèqu<strong>es</strong> du Maréchal de <strong>Mac</strong>-Mahoa<br />

Paris, 33 octobre. — L<strong>es</strong> journaux disent que<br />

l'impr<strong>es</strong>sion produite par l<strong>es</strong> funéraill<strong>es</strong> du mafréchal<br />

de <strong>Mac</strong>-Mahon, sera plus considérable encore<br />

que celle produite par l'attitude de la population<br />

pendant l<strong>es</strong> fêt<strong>es</strong> franco-russ<strong>es</strong>, car on y<br />

a vu figurer, à côté d<strong>es</strong> officiers russ<strong>es</strong>, d<strong>es</strong> officiers<br />

allemands et italiens, sans un cri, sans un<br />

murmure...<br />

Le Journal d<strong>es</strong> Débats écrit à ce sujet : « De tout<strong>es</strong><br />

l<strong>es</strong> impr<strong>es</strong>sions que conserveront nos visiteurs,<br />

celle de la journée du 22 octobre, sera<br />

probablement plus profonde. Ils ont vu que cette<br />

population si vive, si portée à la gaieté et aux<br />

démonstrations bruyant<strong>es</strong>, peut aussi devantun<br />

cercueil, devenir calme, silencieuse et recueillie.<br />

Ils ont vu que nous ne somm<strong>es</strong> pas seulement<br />

unanim<strong>es</strong> dans l<strong>es</strong> manif<strong>es</strong>tations de nos sentiments<br />

envers nos amis du dehors, mais que<br />

nous savons également faire taire nos querell<strong>es</strong><br />

politiqu<strong>es</strong> pour saluer ensemble, sans exception<br />

de parti, la mémoire d'un homme qui a honoré<br />

iiotre pays. C'<strong>es</strong>t là, croyons-nous, la double impr<strong>es</strong>sion<br />

produite sur nos hôt<strong>es</strong> par l'imposante<br />

cérémonie qui vient de s'accomplir et à laquelle<br />

la France a été touchée de l<strong>es</strong> voir s'associer. ><br />

Le XIX' Siècle dit : « Une pareille attitude de<br />

Vra donner à réfléchir à nos ennemis. Elle prouve<br />

Que le peuple français a conscience de sa force<br />

et de s<strong>es</strong> droits, qu'il sait aussi bien, quand il le<br />

faut, se contenir, qu'il sait, en d'autr<strong>es</strong> circons<br />

tanc<strong>es</strong>, manif<strong>es</strong>ter son enthousiasme. <strong>La</strong> population<br />

parisienne peut se vanter d'avoir fait, de-<br />

E uis une semaine, et de faire chaque jour de la<br />

onne, de l'excellente politique. <strong>»</strong><br />

M. Emmanuel Arène écrit dans le Matin<br />

« Hier, Paris tout entier, le Paris officiel, le Pa<br />

ris politique, mondain et populaire, s'<strong>es</strong>t élevé<br />

superbement au-d<strong>es</strong>sus de tout<strong>es</strong> l<strong>es</strong> querell<strong>es</strong><br />

misérabl<strong>es</strong>, de tout<strong>es</strong> l<strong>es</strong> passions m<strong>es</strong>quin<strong>es</strong>.<br />

Un souffle pur a passé sur la foule immense, et<br />

sur la tombe de ce mort on a fêté la patrie immortelle.<br />

<strong>»</strong><br />

l'approche du départ. Lo temps <strong>es</strong>t à souhait,<br />

bien qu'un peu couvert et, 3'11 a plu quelque peu<br />

dans la soirée d'hier, le ciel n'a pas voulu se<br />

montrer trop inclément.<br />

Dans l<strong>es</strong> ru<strong>es</strong>, la foule <strong>es</strong>t énorme. Tout Paris<br />

<strong>es</strong>t dehors, et à Paris il faut ajouter quelqu<strong>es</strong><br />

centain<strong>es</strong> de milliers de curieux, accourus de<br />

tous l<strong>es</strong> coins do la France, et l<strong>es</strong> trains de plaisir<br />

continuent à arriver bondés.<br />

C'<strong>es</strong>t une affluonco extraordinaire. On se hâte<br />

partout aux derniers préparatifs d<strong>es</strong> illuminations<br />

qui promettent d'être splendid<strong>es</strong>. On complète<br />

le pavoisement et la décoration d<strong>es</strong> maisons.<br />

Déjà, aux abords du Trocadéro, on se dispute<br />

l<strong>es</strong> plac<strong>es</strong> pour le feu d'artifice. Rien ne<br />

rebute l<strong>es</strong> curieux, pas même cinq ou six heur<strong>es</strong><br />

d'attente.<br />

Partout où doivent passer las officiers russ<strong>es</strong>,<br />

au ministère de la guerre, au Champ-de-Mars,<br />

etc., d<strong>es</strong> milliers de personn<strong>es</strong> l<strong>es</strong> attendent au<br />

passage pour l<strong>es</strong> acclamer. Tout<strong>es</strong> l<strong>es</strong> grand<strong>es</strong><br />

administrations ont dénué congé à lours employés.<br />

L<strong>es</strong> écoliers sont .également en vacanc<strong>es</strong>,<br />

leur congé ayant été prolongé jusqu'à demain.<br />

Dès midi, la plupart d<strong>es</strong> magasins ferment<br />

leurs port<strong>es</strong> comme aux jours de fêt<strong>es</strong> national<strong>es</strong>.<br />

<strong>La</strong> journée, aujourd'hui et celle de demain,<br />

dépasseront en éclat et en enthousiasme tout<strong>es</strong><br />

l<strong>es</strong> autr<strong>es</strong> et c'<strong>es</strong>t sur une impr<strong>es</strong>sion inoubliable<br />

que nos hôt<strong>es</strong> quitteront Paris.<br />

<strong>La</strong> première visite d<strong>es</strong> officiers russ<strong>es</strong>, ce matin,<br />

a été pour le Musée Grôvin. Le d<strong>es</strong>sinateur<br />

du Musée <strong>es</strong>t un Russe de grand talent; il a été<br />

vivement félicité par s<strong>es</strong> compatriot<strong>es</strong>. Malgré<br />

l'heure matinale, l<strong>es</strong> boulevards étaient déjà<br />

fort animés, et le public a fait aux officiers une<br />

véritable ovation a la sortie.<br />

A Levai lois-Perret<br />

De la <strong>La</strong>nterne : «Cette manif<strong>es</strong>tatisft imposante<br />

de sang-froid, de maîtrise da soi-même, fera plus<br />

pour la paix que tous l<strong>es</strong> discours d<strong>es</strong> ministr<strong>es</strong><br />

voiremême que tout<strong>es</strong>l<strong>es</strong>afûrmationsd<strong>es</strong>souverains.<br />

<strong>La</strong> population parisienne a prouvé, hier,<br />

qu'elle savait se recueillir ;elle montrera, aujourd'hui,<br />

comment ell<strong>es</strong>ait se réjouir et fêter s<strong>es</strong> hôt<strong>es</strong><br />

qui lui sont chars en se souvenant que le premier<br />

devoir de l'hospitalité <strong>es</strong>t la discrétion et<br />

que la discrétion consiste à ne mêler à s<strong>es</strong> sympathi<strong>es</strong><br />

aucuae manif<strong>es</strong>tation susceptible d'en<br />

altérer le caractère pacifique. <strong>»</strong><br />

Le Petit Parisien dit : « Une partie de l'histoire<br />

militaire de notre pays a été vécue, hier, à nouveau,<br />

par la population parisienne. L<strong>es</strong> grands<br />

souvenirs d'Algérie, d'Italie, de Crimée étaient<br />

présents à tous l<strong>es</strong> <strong>es</strong>prits ; il s'y mêlait malheureusement<br />

ceux de l'année terrible ; mais c<strong>es</strong><br />

derniers apparaissaient moins cruels, par suite<br />

de la présence de nos amis l<strong>es</strong> russ<strong>es</strong>. <strong>»</strong><br />

Du Gaulois : « Qu'ont dù penser nos hôt<strong>es</strong>, et<br />

parmi nos hôt<strong>es</strong> ceux.qui ne font pas prof<strong>es</strong>sion<br />

d'indulgence à notre égard ? lis donneront sans<br />

doute d<strong>es</strong> nouvell<strong>es</strong> de ce Paris inédit. Nous l<strong>es</strong><br />

attendons avec la joie d'un grand et difficile devoir<br />

accompli. Il <strong>es</strong>t impossible qu'on ne proclame<br />

point ce triomphe de la pensée et du<br />

cœur, et que l'éclat nen rejaillisse point sur<br />

tous. <strong>»</strong><br />

Impr<strong>es</strong>sions<br />

Nous avons pu recueillir l'impr<strong>es</strong>sion de plusieurs<br />

personnalités étrangèr<strong>es</strong> qui ont assisté<br />

officiellement aux obsèqu<strong>es</strong> du maréchal de<br />

<strong>Mac</strong>-Mahon, et tout<strong>es</strong> sont unanim<strong>es</strong> à reconnaître<br />

que le peuple de Paris a donné, hier, un<br />

admirable spectacle par sa dignité, son calme et<br />

le r<strong>es</strong>pect qu'il a témoigné au glorieux soldat qui<br />

repose maintenant aux Invalid<strong>es</strong>.<br />

Mais c'<strong>es</strong>t surtout parmi l<strong>es</strong> officiers russ<strong>es</strong><br />

que cette impr<strong>es</strong>sion a été vive, profonde. L'un<br />

d'eux, résumant l<strong>es</strong> opinions do tous s<strong>es</strong> camarad<strong>es</strong>,<br />

déclarait à l'issue de la cérémonie d'hier :<br />

<strong>»</strong> Je n'ai rien vu d'aussi grandiose et d'aussi<br />

imposant. On calomnie le peuple de Paris, et<br />

nous le redirons bien haut'chez nous en le taxant<br />

de frivolité et de légèreté. Il viont de prouver à<br />

quel point il <strong>es</strong>t capable aussi d<strong>es</strong> grands et no-,<br />

bl<strong>es</strong> sentiments dé r<strong>es</strong>pect et de discipline. C'<strong>es</strong>t<br />

le plus beau spectacle même après l<strong>es</strong> ovations<br />

qui nous ont accueilli, que Paris nous ait offert<br />

et nous avons pu aussi admirer l'armée française,<br />

l'admirer sans réserve, comme elle le mérite.<br />

<strong>»</strong><br />

L<strong>es</strong> officiers étrangers qui figuraient aux obsèqu<strong>es</strong><br />

se louent d<strong>es</strong> égards qu'on leur a témoign<strong>es</strong><br />

; citons en particulier le général d'Omieu<br />

de <strong>La</strong> Bâtie, envoyé du roi d'Italie qui, dès la<br />

fin delà cérémonie, s'<strong>es</strong>t empr<strong>es</strong>sé de le télégraphier<br />

à son gouvernement.<br />

Détails rétrospectifs<br />

Parmi l<strong>es</strong> incidents d'hier, il en <strong>es</strong>t un qui<br />

mérite tout particulièrement d'être signalé.<br />

Au moment du défilé d<strong>es</strong> troup<strong>es</strong>, sur l'<strong>es</strong>planade<br />

d<strong>es</strong> Invalid<strong>es</strong>, un cavalier du 1er cuirassiers,<br />

nommé Vinet, fut désarçonné, piétiné par<br />

son cheval et grièvement bl<strong>es</strong>sé. On l'a trans- f<br />

porté à l'ambulance installée sur l'<strong>es</strong>planade.<br />

A ce moment le cardinal-archevêque de Paris<br />

rentrait en voiture à son palais ; apercevant le<br />

rassemblement qui s'était formé devant l'ambulance,<br />

Son Eminence mit pied à terre, s'informant.<br />

Apprenant l'accident, il pénétra<br />

dans<br />

l'ambulance où un médecin major donnait s<strong>es</strong><br />

soins au bl<strong>es</strong>sé. Mgr Richard demanda si celui-ci<br />

était transportable et sur une réponse affirmative<br />

du médecin, il offrit sa voiture pour conduire<br />

le malheureux soldat à l'hôpital du Gros-<br />

Cailloux, offre qui fut acceptée avec reconnaissance.<br />

Cet acte de charité a produit dans la foule<br />

une émotion profonde et quand, au retour de sa<br />

voiture, Mgr Richard qui l'avait attendu pour<br />

rentrer à l'archevêché, se montra à la foule, il<br />

fut vivement acclamé. Son Eminence, très touchée,<br />

donna sa bénédiction aux assistants, qui<br />

tous s'étaient r<strong>es</strong>pectueusements découverts.<br />

En Russie<br />

Saint-Pétersbourg, 23 octobre. — <strong>La</strong> participation<br />

d<strong>es</strong> marins russ<strong>es</strong> aux funéraill<strong>es</strong> du maréchal<br />

de <strong>Mac</strong>-Mahon produit, ici, "une excellente<br />

impr<strong>es</strong>sion. Elle <strong>es</strong>t considérée comme<br />

une<br />

preuve de l'éclaircissement d<strong>es</strong><br />

sympathi<strong>es</strong><br />

franco-russ<strong>es</strong>.<br />

L<strong>es</strong> journaux consacrent au défont maréchal<br />

d<strong>es</strong> articl<strong>es</strong> unanimement élogieux.<br />

En quittant le musée Grévin, l'amiral et l<strong>es</strong><br />

officiers russ<strong>es</strong> se sont rendus par l<strong>es</strong> grands<br />

boulevards, le boulevard Mal<strong>es</strong>herb<strong>es</strong> et la rue<br />

de Prony à Levallois-Perret, au siège de la société<br />

Lux.<br />

Vers 9 heur<strong>es</strong> et demie, au moment où l<strong>es</strong> officiers<br />

russ<strong>es</strong> passaient à la porte de Courcell<strong>es</strong>,<br />

un nommé Fabre, forgeron, demeurant à Levallois-Perret,<br />

étant sur le talus d<strong>es</strong> fortifications,<br />

a tiré deux coups de feu au moyen d'un tube en<br />

fer.<br />

C onduit au commissariat de police, il a déclaré<br />

au commissaire qu'il avait tiré pour annoncer<br />

à la population de Levallois l'arrivée d<strong>es</strong><br />

officiers russ<strong>es</strong>.<br />

Le maire a souhaité la bienvenue aux officiers<br />

qui se sont rendus à la société Lux, où ils ont<br />

été reçus par le duc de Morny. Après l'échange<br />

de quelqu<strong>es</strong> parol<strong>es</strong>, l'amiral s'<strong>es</strong>t fait expliquer<br />

l<strong>es</strong> divers procédés employés et, afin de l<strong>es</strong><br />

voir<br />

mettre en pratique, a consenti à poser<br />

avec s<strong>es</strong> officiers. Un premier cliché a été tiré,<br />

puis après, quelqu<strong>es</strong> changements dans le groupement<br />

d<strong>es</strong> officiers, on en. a tiré un deuxième.<br />

<strong>La</strong> société Lux tirera quatre-vingts épreuv<strong>es</strong> de<br />

c<strong>es</strong> deux group<strong>es</strong>, dont trois de deux mètr<strong>es</strong>,<br />

d<strong>es</strong>tiné<strong>es</strong>, l'une au cercle militaire, la seconde<br />

au Jockey-Club, et la troisième, au vaisseau<br />

amiral russe.<br />

A 10 h. 40, l<strong>es</strong> officiers russ<strong>es</strong> étaient de retour<br />

au cercle militaire et se rendaient peu après<br />

au ministère de la guerre, toujours salués d<strong>es</strong><br />

mêm<strong>es</strong> acclamations frénétiqu<strong>es</strong>, d<strong>es</strong> mêm<strong>es</strong><br />

vivats.<br />

Au ministère de la guerre<br />

Le général Loizillon et <strong>Mm</strong>e Loizillon ont<br />

offert, aujourd'hui, un déjeuner officiel à l'ambassadeur<br />

de Russie, au personnel de l'ambassade,<br />

à l'amiral et aux officiers de l'<strong>es</strong>cadre<br />

russe.<br />

L'hôtel de la rue Saint-Dominique était pour la<br />

circonstance merveilleusement décoré. Le v<strong>es</strong>tibule<br />

d'honneur était particulièrement remarquable.<br />

Le déjeunêr a été servi dans la grande galerie<br />

vitrée, transformée en vaste salle à manger.<br />

<strong>Mm</strong>e Loizillon avait à sa droite M. de Mohren<br />

heifn, et à sa gauche, le président du Sénat. Le<br />

ministre de la guerre avait à sa droite l'amiral<br />

Avelan, et à sa gauche M. Casimir Périer,<br />

Assistaient au déjeuner : une partie du personnel<br />

de l'ambassade de Russie, tous l<strong>es</strong> officiers<br />

russ<strong>es</strong> venus à Paris, au nombre de cinquante.<br />

L<strong>es</strong> autr<strong>es</strong> invités étaient l<strong>es</strong> membr<strong>es</strong><br />

du gouvernemental<strong>es</strong> généraux et assimilés du<br />

gouvernement de Paris, en tout 174 couverts.<br />

Au d<strong>es</strong>sert, le général Loizillon a porté le toast<br />

suivant :.« A Sa Maj<strong>es</strong>té l'Empereur de Russie,<br />

à-Sa Maj<strong>es</strong>té l'impératrice, à la famille impériale,<br />

à la nation russe, à s<strong>es</strong> armé<strong>es</strong> de terre et<br />

de mer et à vous, amiral Avelan, ainsi qu'à tdus<br />

l<strong>es</strong> officiers de l'<strong>es</strong>cadre de la Méditerranée. <strong>»</strong><br />

L'amiral Avelan a bu à l'armée français et à<br />

S<strong>es</strong> vaillants chefs, à cette armée où la bravoure<br />

et même l'héroïsme sont d<strong>es</strong> vertus traditionnell<strong>es</strong>.<br />

M. de Mohrenheim, d'une voix émue, a déclaré<br />

qu'il était heureux d'avoir entendu l'amiral<br />

Avelan porter un toast à l'armée française .;<br />

il tient cependant à compléter ce toast en évoquant<br />

l<strong>es</strong> souvenirs d<strong>es</strong> généraux Le Flô, Chanzy<br />

et Appert, qui ont si dignement représenté la<br />

France en Russie et qui ont contribué puissamment<br />

â r<strong>es</strong>serrer l<strong>es</strong> liens d'amitié et de sympathie<br />

existant entre- l<strong>es</strong> deux pays.<br />

au carrousel. Sur le parcours, d<strong>es</strong> bravo3 et d<strong>es</strong> ,<br />

cris de :

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