10 Décembre 1907 - Presse régionale

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Mardi 10 Décembre 190/ . ..... sst destiné à être dévoré par des bureaucrates I et des parasites. » comment ne vient-il pas à ces hommes, oui généralement sont de très braves gens, Pidée de fonder quelque œuvre d'enseignement et de propagande pour répandre partout les vérités qui peut-être sauveraient leur pays, nui exciteraient, la haine contre la tarte-maçonnerie et le juif, qui feraient connaître tous tes scélérats qui déshonorant et qui bientôt auront complètement détruit cette admirable France où les ruines 6'accumulent chaque jour ! » De la République française : « Nous en sommes à l'heure présente au point où aucun contrôle n'est plus exercé par le Parlement ; où l'on ne daigne même pas offrir à celui-ci en temps utile les rapâsrts qui lui permettraient vaguement de se garder dans le dédale obscur des articles rédigés entre membres du gouvernement et membies rte la commission du budget ; où ces articles •défilent ensuite sous nos yeux à une allure de 200 m: .lions à l'heure, et nul n'élève même la moindre plainte ; tout le monde se déclare satisfait ». Du Soleil, à propos du livre de M. Payot, >ur de l'Académie d'Aix, intitulé : « La Morale à l'école » : « A la façon dont déraisonnent les malires, an peut juger ce qu'est la raison des élèves dressés à leurs leçons. C'est à se demander si M. Payot a jamais vu un enfant et cause avec ces petits êtres de grâce et d'instinct que l'expérience n'a pas encore formés et dont le cœur et l'esprit doivent être dirigés, guidés et enseignés. Mais en se désintéressant de la culture enfantine. M. Payot ne se rend-il pas Justice ? N'avoue-t-il pas qu'en laissant l'enfant suivre son instinct il tournera moins mal que s*S était condamné à recevoir et subir les leçons des pédants et des cuistres qui ne tarderaient pas à déformer soin cerveau et à abêtir sa raison ? » De M. Judet, dans l'Eclair s « Le Japon affecte de considérer comme innocentes les larges évolutions des escadres américaines. Le rappel de son ambassadeur, sous prétexte de cau.-er plus librement à Tokio, n'en reste pas moins un signe fâcheux, malgré les commentaires modérés des organes officieux du mikado. Des deux côtés, on veut gagner du temps, avec des arrière-pensées où manque surtout la sincérité. Il y a certainement des limites que te Japon connaît seul et au-delà desquelles il ne se laissera pas amuser. Il n'oubliera plus que Roosevelt, qui recommande ia concentration de toutes les unités en service et blâme toute imprudente dispersion, s'est prononcé pour une offensive foudroyante en cas de conflit. Quel est le moment précis où les etratéeistes de Washington se croiront sûrs de la supériorité ? Ne doutoir pas qu'avant de leur permettre tranquillement d'en préparer les éléments, le Japon ne se lais sera pas distancer ». JOURNAUX BLOCARDS De la Petite République : « Les députés ont justement repoussé avec ensemble, les unes après les autres, les nouvelles taxes proposées pair le ministre des finances, lesquelles n'eussent pas manqué de soulever dans le pays de légitimes protestations, colle notamment sur les effets à terme, qui frappait le petit commerce sans justice et sans opportunité. » Ce résultat, sans doute, n'enorgueillira pas M. Caillaux, dont la seule gloire, en l'occurrence, est d'avoir fait mentir le vieil adagi qui vent que ta fortune sourie toujours aux audacieux ». [Il n'en est pas m«ins vrai que les députés de la majorité, c'est-à-dire les amis de la Petite République, ont laissé les clefs du Trésor national entre les mains cle l'homme qui, de leur aveu même, leur a soumis un budget « équivoque », comme l'a justement appelé le Temps.] Du Rappel : « 11 faut espérer que le nouveau roi cle Suède et le ro.i encore neuf do Norvège, dont nous recevions la visite amicale il y a quelques mois, s'entendront pour maintenir le prestige de la Scandinavie dans la Baltique, dont les pan-germanistes rêvent de faire un lac allemand ». Paris, 9 décembre. La séance est ouverte à 4 heures, sous la présidence de M. Antonin Dubost. Le président .prononce l'éloge funèbre de MM. Goujon, sénateur de l'Ain, et Bernard; sénateur du Doubs. Le ministre des finances dépose le projet de budget pour l'exercice 1908, voté par la Chambre, et demande le renvoi à la ogm ' sion .des finances, qui est ardogjg^"^^ Une proposition de loijggVansuite dé posée ayant pour objet, èaréTorme du docto rat en droit. ^ .^S^ noîw 'uiaii'^Seaa proposition, quatre types tues^SIBrde doctorat en droit seraient instimJr ^wîrïS les Facultés de droit : L° Doctorat d'histoire du droit : droit romain ancien droit français. go 'Doctorat judiciaire : droit civil, droit coinimerciail, droit criminel. 30 Doctorat .administratif : droit public constitutionnel, admimisf.Ta.tif. 4° Doctorat économique : économie pomique générale, droit commercial, économie politique appliquée. Le Sénat prononce l'urgence. L'ordre du jour appelle la discussion du proiet de loi, adopté par la Chambre, relatif à la surveillance et au contrôle des Sociétés de capitalisation. Le projet de loi est adopté : le Sénat fixe sa prochaine séance à jeudi trois heures. La séance est levée à Cinq heures. Cette dernière commission se réunira mercredi prochain, et, en même temps que ces articles de la loi de fiinaraces, elle examinera le texte gouvernemental en suspens dont effile est officieusement saisie. Très probablement, si elle juge ce texte équitable, elle le renverra, avec ou sans moclincatkms, à la cemmission des finances avec un avis favorable, de telle sorte qu'il! peut parfaitement arriver que le projet spécial du gouvernement, dont la commission des finances peut proposer l'incorporation à la loi de finances, devienne tout uniquement un article de cette loi en .êmplacement des articles relatifs à la même question votés par la Chambre. Que de. tours et de détours, disait un sénateur radical, pour en arriver à voir sabrer tous ces bpaux text.es pair la Chambre et pour voir rétablir par aile les articles actuels de la loi de finances que le Sénat finira par ratifier I » sénateur de la Loire ; Aynard, député du Rhône ; Daney, maire de Bordeaux ; Gustave Denis, ancien sénateur ; Guillain, député du Nord ; Jeanneau, conseiller général de là Vendée ; Rosse, maire de Pinan ; Vidal de Saint- Urbain, sénateur de l'Aveyron, etc., etc. Les congressistes se sont ensuite répartis en cinq sections. euvelles tairas LA PROMOTION DE FIN D'ANNÉE Paris, 9 décembre. Suivant le Gaulois, il est fort probable que la grande promotion de fie d'année paraîtra vers la fin de îa semaine prochaine. Cette promotion comprendra trois divisionnaires ot onze brigadiers. Pour le grade de général de brigade on cite actueStamont les colonels Journée commandant le camp de Chàlons ; Sabattier, sous-clnef d'éloiWmajor de l'armée ; Circan, commandant une brigade d'infanterie à Saint-Mihiel ; Maillot, commandant la brigade d'Annecy, etc. La promotion dans les différentes armes et les différents services sera des plus importantes • elle comprendra, assure-ton, une trentaine de colonels et un nombre égal de lieutenantseotloneflis. ^ NCiDENTS MILITAIRES Un engin dans une caserne Cavaillon. 9 décembre. Une cartouche de dynamite d'une assez forte dimension a été jetée dans la cour d.e la caserne de la gendarmerie ; l'engin étant tort heureusement tombé dans une flaque d'eau, la mèche qui, d'après la première enquête, avait dû être enflammée, s'est éteinte, évitant ainsi une explosion formidable. La cartouche a été transportée au laboratoire d'Avignon. La mutinerie du 17 e Paris, 9 décembre. Le Temps publie l'information suivante : « Le général Gallieni, gouverneur militaire de Lyon, avait été chargé par le gouvernement de concentrer tous les renseignements sur le détachement du 17" de ligne à Gafsa.par la raison" que le 17' était en garnison à Gap- » Sur l'ordre du général Gallieni, un certain nombre d'hommes du détachement de Gal'sa avaient été répartis en Corse et en Algérie ; la mesure était déjà en cours d'exécution ; le ministre informé, a donné l'ordre que cette mesure fût purement rapportée. Messidor qui reproduit ces informations, explique ainsi la décision prise par le ministre tf- 0 On est -an droit de se demander pourquoi les uns bénéficient d'une mesure de faveur et non pas les autres, surtout si, comme on l'a dit l'attitude des hommes du 17' n'a donné lieu à aucune critique. » 3 waves Une grève de locataires Rome, 9 décembre. Une agitation des plus curieuses qui a éclaté à Naples et vient d'entrer dans sa phase aiguë préoccupe en ce moment le gouvernement. A la suite d'un plan rectiilcateur de la ville de Naples, une Société de construction, dite Société du Risanamento, obtint à Naples la concession de la transformation des quartiers populaires pour bâtir, à la place des vieux labyrinthes de ruelles, des malsons grandes et spacieuses. Les maisons bâties, la Société les loua : pendant quelques années, les locataires payèrent sans protester ; dernièrement, les socialistes de la ville ayant fait une campagne, une centaine de locataires refusèrent de payer 'à l'échéance leurs termes ; la Société riposta par des actes judiciaires ; mais pendant qu'elle s'appliquait à réaliser ses menaces, la résistance s'étendait et 1,030 locataires suivaient l'exemple des premiers. Encouragée pair les autorités, la Société prit la mesure de les poursuivre en bîoe ; mai* alors se produisit un fait comique : ayant fait tous défaut une première fois, les locataires, grâce à un droit que leur donne le Code, ont commencé une obstruction des plus fatigantes; au moment où le Juge allait prononcer le jugement par défaut, un premier locataire se présenta, demandant, comme de droit, la répétition du procès. Cotai-ci étant renvoyé, un autre locataire se présentait à la seconde audience, répétant ta manœuvre. Le j eu continue et continuera ainsi jusqu au dernier des résistants, qui sont aujourd'hui arrivés au chiffre de 3,000 ; il faudrait quarante ans pour les juger. Profitant de ce fait, les socialistes ont entrepris une violente campagne, poussant la masse, des autres citoyens à ne plus payer les lovers. Des .meetings ont été organisés dans tous les quartiers : le gouvernement, qui ne sait comment arrêter le mouvement, a commencé par envoyer sur place un renfort de dix mille soldats ; il semble décidé à recourir à des mesures extraordinaires pour imposer le respect de la propriété aux Napolitains. A ta première réunion qui a eu lieu, hier soir, assistaient environ 3,000 personnes. lï mm 1 LA PERSECUTION Les dessous des cultuelles Paris, 9 décembre. La dixième chambre correctionnelle a jugé aujourd'hui une affaire tort intéressante par la lumière qu'elle jette sur la création des cultuelles préconisées par M. Briand. L'inculpé, un défroqué, nommé Toiton, an cien vicaire d'une paroisse de Paris, étaiî poursuivi pour abus de confiance ; il avait conservé une certaine somme provenant de titres qu'on l'avait chargé de vendre. Le défroqué a expliqué qu'il avait employé cet argent à soutenir un journal fondé pour la propagande en faveur des cultuelles, cette fondation s'était faite sous le patronage de M. Briand, qui présenta lui-même le défroqué à M. Clemenceau. Le président du conseil promit une subvention de 10,000 francs par mois ; les trois premières mensualités furent versées, la première par M. Clemenceau en personne, les deux autres par M- Winter, chef de cabinet du ministre. La subvention cessa brusquement lorsque MM. fiVrTrTfnrri n rf Briand s'aperçurent que Tés catholiques ne mordaient pas aux cultuelles et que le défroqué n'avait aucune influence. L'avocat de l'inculpé a fait passer sous les veux du tribunal des lettres provenant des ministères de l'intérieur et de l'instruction publique. Une autre lettre était une invitation à se présenter chez M. Bunau-Variiao, directeur du Matin, le journal où M. Henri des Houx fit campagne pendant quelques jours pour les cultuelles- L'audience a été des plus gaies et le defrooué commissionnaire en cultuelles s'est vu condamner à six mois de prison. Les révocations de donations Cholet, 9 décembre. Le tribunal a aceesSH favorablement cinq demandes en révocation de dons et legs faits aux fabricrues. Deux des actions étaient intentées par les héritiers directs, une par le donateur, les .autres par les héritiers collatéraux et les légataires universels. L'administration des Domaines a été condamnée aux dépens. . cheux loi soft survenu, n'ayant jamais chargé son revolver, ainsi qu'il l'a déclaré. Cette tentative de réunion du Soudan et de l'Algérie a pieinement réussi. âges : Vu»» t Pft! L'enquête sur la viticuiiura Paris, 9 décembre. La commission d'enquête sur la situation de là viticulture, réunie aujourd'hui au Palais- Bourbon, sous la présidence de M. Cazeaux- Cazalet, a décidé de reprendre ses travaux dès la semaine prochaine et en a arrête détinitivement le programme Elle compte examiner tout d'abord les re levés >de l'administration. des contributions directes, puis ceux des affaires que les tribunaux ont été appelés à connaître ; elle étudiera ensuite les questions économiques de détail qui restent à résoudre pour solutionner définitivement le problème de la crise viticole- AU LUSSBEBOÏJSa Les 28 et 13 jours Paris, 9 décembre. Le gouvernement, ainsi que nous l'avons annonce, devait déposer aujourd'hui sur le bureau du Sénat le projet do loi nouveau relatif é, la réduction des périodes d'instruction ; ce projet, dont nous vous avons fait connaître l'économie, fut exposé vendredi dernier à la commission sénatoriale de l'armée, qui attendait maintenant pour se prononcer que le Sénat, sur le bureau duquel il devait être déposé, le lui eût renvoyé. Or, le gouvernement n'a pas déposé le projet sur le bureau du Sénat, et il aie le déposera pas ; les raisons, il y an a plusieurs, et ailes relèvent toutes de la chinoiserie parlementaire ; la première, c'est qu'il est, pàraît-il contraire au droit constitutionnel qu'un proiet de loi nouveau soit déposé sur une question en suspens, c'est-à-dire sur une question sur laquelle l'une des deux Chambres s'est seule prononcée ; le dépôt ne devient possible qu'après que la seconde Chambre s'est également prononcée sur le premier projet. A cette objection, qui a pris naissance à la Chambre, le Sénat oppose celle-ci. que le texte voté par la Chambre et incorporé dans la loi de finances étant d'initiative parlementaire, le gouvernement conserve sa liberté d'action entière ot peut déposer sur la question tel projet qu'il juge utile. Néanmoins, le gouvernement n'a pas usé de cette liberté ; H a considéré quant à lui, pa rait-il, que le dépôt aujourd'hui par le ministre des finances du projet de budget qui con tient Ifs articles relatifs aux 28 et 13 jours était un empêchement suffisant au dépôt d'un second projet sur ia même question ; cela eut fait, en réalité, deux projets sur le même obifet . LV> tau* cela., il ressort que le fameux projet niwu'slûriel autour duquel on a fait, ces Jours derniers, tant de bruit, reste en l'air. Que va-t-il advenir maintenant de cette, imnurtante question des périodes d'msrniri.ioji? voici une opinion autorisée : ^ Oeraaia mandi. la coranitsaion sénatoriale ««b ftiuuikces (lisjoiiMli-a. les articles de la loi vSr î"F eiS EîS H 1,1 «miction et 166 rona ia comuuasion *matoor4aie de l'année Paris, 9 décembre. On annonçait, il y a quelques jours, la dé mission probable de M. Jules Coûtant du parti socialiste unifié ; la nouvelle est aujourd'hui officielle : M. Jules Coûtant, « écœuré des manoeuvres déloyales employées contre lui par la municipalité d'Ivry », a envoyé sa démission au secrétaire du parti socialiste unifié Paris, 9 décembre. Un incident s'est produit hier soir dans les couloirs réservés aux députés, entre M. Devèze, député du Gard, et plusieurs de ses collègues du groupe socialiste unifié, MM. Allemane, Thivrier, etc., etc. M. Devèze annonçait l'intention de voter le budget. Les- autres le prirent à partie. U fal lut l'intervention de. plusieurs membres du Parlement pour mettre fin à la scène. Les col lectivistes ont d'ailleurs .marché en ordre dispersé dans le vote sur le budget. Les ans se sont abstenus comme M. Coûtant, d'Ivry. Quelques-uns ont voté pour. Le bataillon des irréductibles a suivi le fanion de l'ancien communard Allemane- et voté contre. Un député socialiste nous faisait tristement cette remarque : « J'ai bien peur que tout cela présage une dislocation prochaine de notre parti. » La Succession de M. Roume Paris, 9 décembre. La Liberté croit savoir que pour la succèssion de M. Roume, gouverneur général de l'Afrique occidentale, le choix s'est porté défin iti.veineut sur M. Lutaud, préfet du Rhône. Les obsèques du iieisîersant Boso Tours, 9 décembre. Les obsèques du lieutenant Rose, tué à la frontière algéTO-iruarocaùie, ont eu lieu aujourd'hui ; le cortège funèbre est parti de la gare où le corps avait été placé dans un wa g on transformé en chapelle ardente. Sur le cercueil on remarquait cle nombreuses couronnes envoyées par le ministre. Au cimetière, de nombreux discours ont été prononces, célébrant la valeur de nos soldats an Maroc. A LA FRONTIERE AI.CERO-MAROUAÏNE Les Beni-Snassen demandent l'aman Paris, 9 décembre. L'Agence Havas publie la dépêche suivante d'Oran, 9 décembre : « Les délégués des Beni-Snassen ont de mandé l'aman ; en raison des délais qui sont nécessaires pour que les conditions mises à cet aman soient connues des tribus, !a continuation des opérations n'est pas imminent* », Le général Lyassîsy aux avant posîes Lalla-Marnia, 9 décembre. Le général Lyautey a quitté Lalla-Marnia, allant en automobile au camp de Martinprey, où est établie la colonne Branlières. Le général est accompagné du colonel Esplas.se, commandant le 3" zouaves, qui lui a été adjoint : il visitera en cours de route les postes établis de Lalla-Marnia à Martinprey. Tous les mouvements de troupes seront terrfilnés'hièrcredi au plus tard. LES DEUX SULTANS Une interview de Moulai Ha'ld Paris, 9 décembre. Le marquis de Segonzac, qu'un long séjour 8 Maroc a mis à même d'avoir d'immenses elations dans ce pays, et qui, depuis quelque emps, habite Marrakech, a pu, grâce à ses relations personnelles avec Moulaï Hafid et on ministre de la guerre, le caïd du Glaoui, onnaitre les sentiments et los intentions du ultan du Sud. Voici, en substance, les déclarations que lui faites Moulaï Hafid, ot qu'il rapporte dans une lettre datée du camp du sultan, 28 novembre : Nos griefs contre Abd el Aziz sont justes ; nous demandons à vicier notre querelle librement, sans que la France favorise nos ennemis. On nous accuse d'être le sultan de la guerre sainte ! C'est faux ; aucun de mes soldats n'ignore qu'on le conduit contre Abd el Aziz seulement ; que la guerre sainte s'ensuive, la chose est possible : il ne tient qu'a vous qu'elle ne soit pas déclarée. Tu prétends que les hommes de Moulai el Raehid ont attaqué la général Drude à Casablanca ; ce ne sont là que des isolés, et je les renie. Tous nos efforts ont tendu, au contraire, à contenir les Chaouias. Ce qui met le comble à notre désappointement,, c'est le débarquement à Mazagan .des ftldata d'Abd el Aziz, nos ennemis, par un bateau français ; je marche demain contre Mazagan. pour livrer bataille aux troupes de mon frère ; que ctois-je faire ? Je veux éviter a. tout prix de léser les Européens, je désire qu'ils n'aient aucune crainte ; comment y parvenir ? » Tu me dis qu'en pareille occurrence on fait une déclaration officielle ; je la ferai, mais sois mon interprète pour donner plus de force à ma déclaration. Je vais l'écrire, porte ma lettre au consul de Mazagan ; elle lui affirmera que mes in tentions sont seulement ,dc combattre mon frère, ce qui est mon droit. Je veux, pour mieux attester encore ma volonté de respecter, de protéger même las Européens, les prévenir du jour de la bataille ; ils viendront dans mon oaanp, sous ma propre tente, qui leur servira d'asile ; aucun pillage ne sera tolère aussitôt le combat terminé, l'ordre régnera et la confiance renaîtra. » M. de Segonzac ajoute : « Il se peut bien que Moulaï Hafid n'ait ni armes, ni argent, mais incontestablement il a des hommes et, s'il parvient à les amener en face de ceux de son frère, ce sera une prodigieuse bataille que le heurt de ces deux hordes barbares, que le choê du royaume de Fez contre celui de Marrakech. » Le roghi coHtre !e sultan Madrid, 9 décembre. On mande de Molilla à I7npar(ial que. dans le •uernjisr combat d'Arcemay, les troupes impérlaies ont été battues par les troupes du roghi ot crue ces dwmtèws ont poursuivi leurs adversaires jusqu'au campement de Marcmca, s'emparant d'un canon«et faisant do «ombreux prisonniers ; en outre, elles ont incendié le douar de Kead-Dana. Le retour d'Alphonse XI 11 Madirid, 9 décembre. A son retour au palais, Je roi a eu un entretien avec M. Maura, président du conseil. Un important peirsoiuiage ministériel a déclaré que cet entretien a porté sur le voyage des souverains en Angleterre, dont le roi s'est montré enchanté. 11 est certain que les voyages en Angleterre du roi et de la reine deviendront maintenant liéquents, ce qui contribuera à rendre plus étroits encore les liens d'amitié qui unissent les deux pays. Alphonse XIII n'a pas eu le temps d'exposer à M. Maura les impressions qu'il a recueillies durant ses conversations avec Guillaume II et Bdouoird VII. Ou peut assurer, cependant, sans crainte que les événements viennent démentir ces affirmations, qu'elles donneront lieu à des échanges de vues des diplomates. Quant à la question du Maroc, si l'autorité d'Abd el Aziz, maintenant appuyée par l'Europe, venait à cessor. ce serait le moment d'intervenir. La France et l'Espagne, mandataires des puissances à Aigésiras, prendraient alors les mesures qui seraient jugées nécessaires pour établir la police dans les huit ports du littoral et défendre les intérêts de la civilisation. Heureusement, les négociations qui se poursuivent à Rabat sont en bonne voie, et, comme la situation de l'empire s'améliore également, il n'y a pas à supposer que les mesures dont il s'agit prennent un caractère d'intervention militaire. LA CRISE PORTUGAISE Lis.bOin.ae, 9 décembre. Le parti régénérateur a tenu une grande réunion, sous la présidence de M. Vilhena, son leader. M. Vilhena a dit que le moment d'écouter l'opinion était arrivé ; les régénéisateurs n'ont ri-en imposé en denmndant la convocation des collèges électoraux ; ils ont usé d'un droit qui leur appartient. Le parti régénérateur réclame lo maintien de la Constitution, qui donne des droits au chef de l'Etat, niais, aussi, lui impose des devoirs ; le parti ira jusqu'où il faudra pour l'obtenir. Plusieurs auilires membres du parti prennent la parole et finalement l'assemblée adopte cinq motions ; les trois premières réclament l'abrogation des décrets rendus contre les libertés publiques, la •convocation des Cortès et un examen séparé des décrets dictatoriaux. Les autres déclarent, l'une qu'il est nécessaire de résister aux actes de violence ou d'arbliraire, l'autre qu'il ne faut accepter aucun gouvernement qu'aux conditions qui précèdent. Les motions demandent .encor e une révision de la Constitution dans le sens monarchique, parlementaire et démocratique. Les cinq motions ont été adoptées par acclamations. Il a été iquestion aussi de pub&ier un manifeste dans le pays et dans les pays étrangers qui ont des intérêts ma Portugal, pour expliquer les événements et réfuter les prétendues ca.'.oninies dirigées contre le parti régénérateur. Les réunions des autres -partis d'opposition ont été aussi assez animées ; celle du parti progressiste, surtout, a été tumultueuse ; la discussion y a été confuse, les discours y ont été passionnés. Ce parti a adopté une motion demandant la suspension de tous les décrets contre les li.bEirtés ; le rétablissement du fonctionnement normal de la Constitution, la révision de la charte afin d'éviter les dictatures, l'examen du décret réglant les avances faites à la maison royale et la résistance contre les violences arbitraires. Aucune manifestation ne s'est produite au dehors ; le public se désintéresse absolument des décisions prises par les politiciens. La réponse da M. Franco Lisbonne, . 9 déeasntee, M. Franco a répondu avec autant d'esprit que d'à "repos aux déclamations des régénérateurs, des progressistes et des républicains Au moment précis où les Mirabeau dés bords du Tage s'élevaient contre sa dictature, il faisait annoncer que les élections aux Cortès auraient lieu fin mars ou au commencement d'avril. sixième paire de jumeaux juVBe a tous eus cinq enfants. Collision dans la Wîanoho. - Onze victimes Folkestone, 9 décembre. Une terrible collision s'est produite, à environ r? milles ad large entre le steamer Schelderstrom, allant d'Amsterdam à Plymouth, et un voilier inconnu. -„,„mltt La rencontre a eu lieu durant une violente tempête et au milieu des ténèbres ; le voiliert heurtant violemment le Schetdfrstrom â tribord, le steamer commença à faire eau par un énorme trou dans ta chambre des machines. Le capitaine Geritsen-More et quatorze hommes de l'équipage tentèrent de s'échapper dans mu. barque., mais cette dernière fut renversée par les vagues, et quatre marins seulement parvinrent à gagner le rivage. Trois autres matelots essayèrent, de rattraper le canot, mais on ne sait ce qu'ils sont devenus. . , Les six tioiram-es restant à bord du steamer tentèrent de le diriger vers Folkestone et furent sauvés. Panique dans une église Londres, 9 décembre. Un incendie a éclaté hier soir dans une église, à Newcastle ; la salle était remplie de fidèles, lorsque les flammes jaillirent du plafond juste au-dessus du grand lustre à gaz. L'assistance, prise de panique, se .précipita vers les issues ; plusieurs dames, entraînées dans la cohue, s'évanouirent, mais personne ne fut gravement atteint. Le toit est entièrement détruit et l'intérieur de l'église fort endommagé. La catastrophe de Fais-mont Monongah, 9 décembre. Un incendie s'est déclaré hier dans les mines sinistrées : quoique le feu ait pu être promptement éteint, on a été obligé d'abandonner ies opérations cle sauvetage dans la crainte d'une explosion. Cinquante-trois cadavres ont été retirés dans a journée de dimanche. PETITES NOUVELLES Du 9 décembre. — Les mintstries ne tlenitlront pas demain leur conseil toMHwa du mardi ; le prochain conseil aura probar/tement lieu samedi prochain. «ous-secrétairo d'Etal à l'intérieur, présida- Di-Sièie H.O -.,-wti.m n,, rww_..n vice-prés DHaman, aneeULLer , président de section au corseA d'i'i \s ki-eint ; Vel-Durand, con;-a>iii.;:-,;|la 3 —loi' d'Etat, directeur général de "i« comptabilité publique au ministère des finn? ces ; Ofier, conseifiler d'Etat, directeur du Crml trôle et de la comptabilité au ministère d» l'intérieur ; Mafingcr, conseiller d'Etat, d.irorteur de l'administration départementale iî communale au miatetère de l'intérieur ; Chai? gueraud, conseiller d'Etat, directeur des rou tes, de la navigation et des minus au rainln, tère des travaux publics ; LecherbonniOT m. recteur des affaires civiles au ministère dVllS justice ; Du pré, directeur de l'administratioSi générale au ministère de. l'intérieur ; Oav«JS le, directeur du peesonne] et de la comptai» Bu au ministère des travaux publics; Viiuvnt" préfet du Nord; Lallemant, préfet cle la Ila.iitg Vienne ; Magny, directeur des affaires uéuar"- tementa.les à la préfecture de la Seine ; Ta,., dieu, maître des requêtes au conseil d'Eta» . BertûU, conseiller de préfecture de la Seine •' Rnbany, stnif-directeur a la direction de Vr„i' mi.11istrntio.il départementale et communale -» ministère de l'intérieur ; Duguet, chef du (y reau des affairas politiques au mmistéi* ,\l l'intérieur. '** Secrétaires avec voix consultative • tdtxk Leuuier. chef de cabinet du soiis-ssc^éAt. d'Etat de l' intérieur ; Durand, chef adWnt d» cabinet du président du conseil. u Secrétaires adjoints : MM. Mn/eraî -.,,,11 teur au conseil d'Etat ; Migette réda ' Luttes Paris, 9 décembre. Réunion ot-franisôc par VAUtû : Homanofr. misse, tombe Lassartesse. Français. Omer do liouilloii, Belge, tombe Jankowsky, Russe. Paul Pons, Français, tombe Constant le Marin, Belge. Football rugby Bordeaux, 9 décembre. Voici la décision prise dimanche soir à la suite du match Nord contre Sud. Il est bon de dire que l'équipe ne sera définitivement composée qu'après le maten du â2 à Paris, France contre reste de la France. Equipe de France (maillot blanc, culotte bleue, bas rouges). Arrière : Isaac (R.- C. F.). Trois quarts : Lane (R. C. F.), Lebrun fS- G- U. F.), Leuvietle (S. B. U. C), Brune.au (S. B. U. C). Demis : Mayssonnié (S. O. E- V. S. T.), Lacassagne (S. B. U. C). Avants : Duffourcq (S. B- U. C), Branlât (S. B. U. C). Giaocardy (S. B. U- C), Jaurréguiber (S. B. U. C), Borchard (R. C. F.), Mauriat (F. C- L.), Communeau (S. F-). Equipe du reste de la France (maillot noir, culotte noire, bas noirs). Arrière : Martin (S. B. U. C), remplaçant, Combes (S. F.). Tfcis-quarts : Vareilles (S. F.), Dedet (S.F.), Dagot (S. F-), Lesieur (S. F.), remplaçants, Grucferanette (S- C. U. F.), ex-joueur de la Section bordelaise ; Gaulard tC. A). Demis : Huber (A. S. F.), Varvier (R. C F.), remplaçant. Theuriet (S. C. U. F.). Avants : Beanrin (-S. F.). Durai (S. F.), Guillamin (R- C. F.). Massé (S. B. U. C), Gibert (S. C. U- F.), Moure (S. C. U. F.), Bonhomme . (F. JC L.), remplacements. Hourdcbaigt (S. B. U. C), Icard (S. F.), Vincent (R. C. P.). De notre correspondant particulier : Lourdes, 9 décembre. l'tTK DE I.'lMMACUl.ÉK-C0NCl:i"n0N Âffo 1,Im 'macukie-Conce.ptioii, la ffte
Mardi it Décembre 1907 Mirés une discussion do forme, le conseil vote cette uOuveSe taxe. LES SUCCESSIONS n^do-uce veut maintenant atteindre les ..-^-ms • ii motive ainsi son projet de ^ L'impôt sur les successions peut, croyonsjJL, d"iîs une certaine mesure, être considemime un impôt- direct et nul démocrate T 7 In nt m,mn ,m)ins * l'éclairage public et seaccôs ^,; m,t wè mettre au service des viticulteurs. . le suis certain. Monsieur le ministre, d'être l'interprète d'un grand nombre de petits producteurs on vous priant de mettre fin le Plus tôt possible à cette situation dieu tant pus regrettable we raonUcatkm de VejtceP taate Loi qui porto Votre iiom rend erreur»., tins nécessaires que par le passé left-consctl» éok&i rés de notre Station oenologique » --•'je favaia bée» dit, il ne fallait pas snrrê t ~r , f-i neus sommée pris comme des idiots. ' JÀ; Mitres prot*e*ai*nt éoenfiquemanî et ae rejetaient mritueàiemewt la ««»ponisateiJ«e Oô teat rtipturo Les gendarmes mirent fin â cette Société Centrale d'Agriculture Comice agricole de Viillefranohe-Laurafrals - Liste officielle des principales récompenses ? m,^°"' s a °? ls 1 >U Publier hier dans notre compte-rendu de la distribution solennel lo 1 rentières primes ; Mme Hérisson, à Calmont ; MM. Dupeyron, à Avitmonct ; d'Aidé guier, a Mantesquieu ; Cazala, à Gajxlouch Mazarxl, à Lux ; tlousquié, à Moittgeard • Dulga à Montgaard ; Léopold Cazaia, à Gardouoh Deuxièmes primes : M. de Rayssac à ages, à Lanta ; J a mimes, à Montgeard. Bergers. — • Uédaitle d'argent ; MM. Dêjean a Calmant ; 'l'équi, à Montesquieu. Diplôme do mérite : MM. Alexandre, a Calmont ; Rivais, à Cad mont ; Armaugaud, à Avigiwmet ; Libres, à Montesquieu ; Saury, à Saint- Rome : Combes, à Lux ; Mazc, .à Montgeard : Miquel, à Montgeaird ; Bonifacy, à Gardonch. Gonconrs scolaire. — Médaille d'argent : M'M Philippe Amoureux, à Salut Léon ; Raymond IkMftes, à Moutgoaird ; Aflexle Dura ml, à Vttlrinou.V(ùh; ; Jean Izaml, a. Ua/.iége : P#HX imart à Revel ; Ajrioruo Jaur, au Houcg -.Saiirt- BemanS . Paul Jousaely. a Loabeiw . l'tetre Sie^rt. à Vditlègwe ; Sabatlué, à Suint-Félix. Ca,..se-cou Le déplorable accident de dimanche, sur lequel nous revenons plus haut, nous invite à presser les édiles de se transporter aux ailées Saint-Michel, dont une moitié déjà est occupée par rExiposition. L'Exposition doit avoir lieu ; il lui faut du large ; les habitants ne sont pas condamnés à l'ianimobilité ; donc, il leur faut la possibilité de circuler. Sur les allées Saint-Michel, la circulation est à ce point reotrointe que nous ne craignons pas de crier casse-cou ! Du côté des allées, que laisse-t-on de libre aux piétons ? A peine la place occupée par les gros lolatanes : donc, il faudra descendre sur la route sillonnée des deux côtés par les tramways, les automobiles, les bicyclettes, ies voitures, les charrettes, ssms compter la gêne produite du côté du Jardin-Royal par un empierrement de fraîche date. Une crevasse rue du Languedoc Une profonde crevasse s'est produite dans la matinée d'hier dans le sol de la rue du Lan. guedoc, à l'entrée de la place des Carmes, en tre les rues Maïetoefoe et du Canard. Da' chaussée s'est, effondrée subitement entre les deux rails du tramway sur une ter eur de 80 centimètres environ, et un trou de .aux mètres .environ de profondeur s'est fomT ën cet endroit. Ce trou était évasé dans sa pirtie inférieure en forme d'entonnoir renversé. ;' ';[ . . Le service de la voie des tramways, .informe aussitôt, a envoyé une équipe d'ouvriers qui a comblé le trou et a réparé la chaussée. On suppose qu'au moment des démolitions qui' cirt précédé le percement de la rue du I«tnguedoc, on a négligé de combler une partie de cave, un puits, une fosse, ou un silo, et que sons la pression de la couche de terre placée au-dessus du vide, la voûte s'est snibitsiment etîondrée et ce mouvement du sol a comblé l'excavation oubliée. Il n'y a .eu aucun accident-, et, à ce moment, personne ne passait sur cette partie de la voie publique. Les Enfants de l'Aude L'assemblée du 1" décembre a adopté une tombola à 10 centimes le billet, au bénéfice des victimes des inondations du Mfcîi. BKe sera tirée à la soirée organisée à cet effet, après le banquet aunuél qui aura lieu le 22 décembre, à 6 heures du soir, à l'ancien restaurant Hiehe. place Saint-Etienne, S. Les. sçciéia'm? peuvent encore fais» parvenir «es luis Etat Sanitaire La statistique mortuaire a, du 27 novembre au 3 décembre, enregistré G4 décès dont 31 d'hommes et 33 de femmes. La mortalité a légèrement baissé ; elle reste au-dessous de la moyenne. jptmr augmenter considéra bîemsnt la vaïeur alimen taire de tous vos mets, ajoutez iear un peu d'Extrait ds Viande êë¥ël S T Â M D A &©"©L M B TOULOUSAIN CONCOURS DS Tin R.a.Bï>eilcns aux intéressés que le concours se clôtu rerc. fin Ù6c-eml>re. Parmi les nombreux prix affectés à ce concours, il faut noter ceux offerts par MM les ministres de l'intérieur et de l'agriculture. Entraînement tous l«s jours au stand Uo 1 lieure à » heures. ta Remède souverain pour la Guérison , rapide des Irritations d« Poitrine, |des Rhumes, Gripoe, Maus de ' Go?g0,£ihumatisid6S,Doulours.| • Exigez le Nom WL INSÏ, I1QDE Ml QLPNG'J'.NA Si vous toussez ne prenez que îes Pastilles UmU ne prenez qu'elles SI vous toussez r TROUVAILLES. — Réclamer ù Mme Bruni, quai do 'louais 60, une boucle d'oreille or, avec- pierre, au jeune Albert Miclioi petit cliemfti de liataille un trousseau do ciels et un couteau; à M"" Piètre rue d'Aboukir, un porte-monnaie contenant une petite somme; à M. Vaissière route de Launaguet 10. un gilet; au bureau des épaves, un poitemonnaie contenant une j>eUto somme, une cpaulelte de soldat un parapluie et un chapeau, moloiv. à M. Dast. au manchô Victor-Hugo logo 93, deux dindes-, à M" Oabrielle Boycr rue Maletaclie li!, un portemoniuiie renfermant une certaine somme, et deux billets de chemin de 1er; a M. Au/çé employé à la maison de Paris, un billet à l'ordre de M. Galion et souscrit par M. Fontanilhe; à M. Louis Laureux. avenue Camille- Pujol, 88, un portefeuille contenant divers papiers ; à M. David, coidonnier, ruo Jonqui&res, une échelle do camionneur ; à Mme Marie Cols, rue Salnt-Papoul, 16. una montre do damo ; à l'administration des omnibus et tnunways, un parapluie. abjré Firaudas, Grise Viticole ET LSOBS COriSÉQOliNCES InimTMB SMtfflT 1 Scssommeriu VIH iPfÔpraCkaÈlQ I BLANC OU ROUGE ûs* Svia de» la, "Vig-n© FruUé, sain, supportant i'ean j DemandezéuhanffionsàH. BAGRES-LAHENS J 24, Rue des Çoutafsara, TOULOUSE \ SU. MAGNES-LAHENS, propr» de Vignes, 2 fcïîi-f.r;:!! ©on Vzra.j et le délivre J par fûts et bouteilles, portés à domicile. i ^Ri.X : da Cf.. 25 àOf. 50 lelitra 'p^nce 'indispefi-sable et deanietr délai pour'l'adhésioii au Ixiiiouet.. ^ Lyre Saint-Cyprien nette Société, fêtait, dima-nOie sa fête an- „,,;.II«L oui lut. en tous points réussie, et, a rSue d' - la cérémonie religieuse, défilait en ixm oixlre dans les principales rues du fauhJ*ir* en faisant entendra queiliques-uns des teinx pas redoublés de son répertoire \ midi et demi, un banquet réunissait tous •W- membres dams les sellons de l'Hôtel Lndais. oU le nuinu fut des mieux servis. ses sympathiffues i>résw.toits. MM. Brugait At"ivouUet. v prirent «uocessivement la parclo et tinrent sous le chanme l'assistance. M Rosalie, dans une charmante toproro»- tien, «ut soulever des sas vos d'anuptaiïdKiMiv iiMMite. On n'oublia lias les nuillimieux siuistiVi. du Midi, pour lesquelB .une aouscriiitLuii fut tuile. « l.i; ic (TOMAC VOUS m* PARTOUT: S'so LA Boi-»^ —Œal8SI>-o~«KU*—— AU THEATRE LAFAYETTE si MUS «n croyons des mmits mil circulent, le Théâtre» La-f.rvetto serait encore fcrmo Jusqu a jeu/l . N'ayant reçu aucun» coromiœlcatloii a oo sujet, nos riius du reste (jue l'annonce du sj)Octacle, il y a îïou'do croim 0"» oe» bruits sont fondés. n'i>utre rewt BDM recevons do M. Damormo uno lotte SS» iaqoeBe l'exceUont artiste nous an-nunoe son départ do Toulouse. O. G Spsctacl^-Côîîcett^ de Toulouse Du 10 décembre CAPITOLB. — A 8 liaures, Faust. rALACE-CiriÈMA-TIIÉATRK (ruo d'Alsacc-Lorraine). — A partir de 3 heures, et lo soir, de 9 a Il heures . La Fille da l'assenr. La Case de l'Oncle Tom (Cauchemar du Charcutier), Le» Drui- 00», Dt-bnU d 'un l'holuaraphc. rjiclieUe, etc., etc Derni.v-'S n'invientalions do Saxah llellan cl ila son voyant musical. OIKEMATORAPHE HOYAL PATHE, 1. rue tia jwyTOuse (salle Moatcavrel). ltepré»ent!dlooe tons les joui.-;, a ij.u-ti i- du 3 h- 1/4. Soirée, «le 8 heures a li heures. Orchestre ; ous la direction de M. is. Lapy, LES COMMIS CIVILS D'ADMINISTRATION Limogée, 10 décembre. La France Militaire ainioiuce quo les commis civils d'administration Ce la guerre, doavt lo général l 'ie-juart 9e.pJrotK>se Sréa-tiuii pour sewouiïtoi- îles offteieirs OU lorçottonnalros ainsi que -les ofticiers t ^mwistraîtoo tics divers servie-, seront reoruiés exMusivemecit pHimii les anciens sous-omcier» netneaffés de J'ainnée active jouussnnt « une pension proiportio.iijw'le ou Ue retraites Ces commis auront la situation actuellement attribuée au personnel civil de l'exploitationdes établissements militaires et ils ne bénéficieront pas des dispositions de la ldi du 9 juin 18'J3 sur les pensions civiles. V iiscoiiRs m IL mu Paris, 10 décembre. Le banmiet périodique de l'Alliance répulnlicauiei:lémucrati(|ue a eu lieu hier soir, sou» la présidence cle M. Carnot. Au dessert. M. Barthou, répondant à MM. Adolphe Carnot et Jean Dupuy. s'exprime ainsi : « La Chambre pourra, dès la rentrée de jan« vu-L. gbonder tDois sr;u«l«s réifoniies : ia si«>préflàioin des qoBjs&ils de guerre, quj io.-,i.i.iiue aal droit axinimn tOftrios Isa siiiirticUims atut- Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
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10 Décembre 1907 - Presse régionale

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