10 Décembre 1907 - Presse régionale

Mardfï 10 décembre 190:
» ceux qui lèguent tour argent à des oeuvres
de philanthropie OfftcielAes sa-vent bien
JM âéï G&g&xl n'ira, jamais au peuple et qu'il
est destiné à être dévoré par des bureautc-ra/tc-s
«t des parasites.
, coi nment ne vient-H pas à ces hommes,
oui généralement sont de très braves «ma,
ridée de fonder quelque œuvre d'ense-ifzn-e-
Hient et de propagande pour répandre partout
les vérités qui peut-être sauveraient leur pays,
nui exciteraient la haine contre 3a f-nane-maronnôrie
et ie juif, qui feraient connaître tous
fos scélérats qui déslionoreint et qui bientôt
onront " coniulétciinent détruit cette admirable
France où les ruines s'accumulent chaque
jour
! •
De la République française :
« Nous en sommes à l'heure présente au
noint où aucun contrôle n'est plus exercé
11 a r le Parlement ; où l'on ne daigne même
nas offrir à celui-ci en temps utile les rapports
qui lui .permettraient vaguement de se
Guider dans le dédale obscur des articles rédiisés
entre membres du gouvernement et
membres de la commission du budget
; où
ces articles délitant ensuite sous nos yeux à
une allure de 200 millions à
1''heure, et nul
n'élève mémo la moindre plainte
; tout le
monde se déclare satisfait ».
Du Soleil, à propos du livre de M. Payot,
recteur de l'Académie d'Aix, intitulé : » La
Morale à l'école » :
« A la façon dont déraisonnent les maîtres,
on peut juger ce qu'est la raison des élèves
dressés à leurs leçons. C'est à se demander si
M. Payot a jamais vu un enfant et causé avec
ces petits êtres de grâce et d'instinct que l'expérience
n'a nas encore formés et dont le
cœur et l'esprit doivent être dirigés, guidés
et enseignés. Mais en se désintéressant de la
culture enfantine, M. Payot ne se rend -il pas
justice
? N'avoue-t-il pas qu'en laissant l'enfant
suivre son instinct il tournera moins mal
que s'il était condamné à recevoir et subir les
leçons des pédants et des cuistres qui ne tarderaient
pas à déformer son cerveau et à abêtir
sa raison ? »
De M. Judet, dans VEclair :
a Lo Japon affecte de considérer comme
innocentes les larges évolutions des escadres
américaines. Le rappel de son ambassadeur,
sous prétexte de causer plus librement à Tokio.
rien reste pas moins un signe fâcheux, malgré
ires modérés des organes OÎndo.
Dos deux côtés, on veut ga-
3 avec des arrière-pensées où
it l«a sincérité. Il y a certaine-
3s que le Japon connaît seuil et
Mes il no se laissera pas aoiura
plus ci-ne Rooseveût, qui re-
„ concentration de toutes les oniervice
et Marne toute imprudente dis-
•s'est prononcé pour une offensive
ante en cas de conflit. Quel est le .rno-
•éc ;s où les etratégistea de Washington
Dut sûrs de la supériorité ? Ne doutons
ivark de leur permettre tranquillefinent
jrépatrer les éléments, le Japon ne se laisîcer
».
JOURNAUX BLOCARDS
De la Petite République :
« Les députés ont justement repoussé avec
ensemble les unes après les autres, les noiuveÉâes
taxes proposées pair le ministre des
finances, lesquelles n'eussent pas manqué de
«oaMver dans le pays de légitimes prot-e-staca'te
notamment sur les effets à ternie,
iÇKpait le petit commerce sans justice et
nWDortunité.
"résultat, sans doute, n'enorgueillira
CaUiaux, dont la seutle gloire, en I'oo
.jaee, est d'avoir fait mentir le vieil adage
qui veut que ,1a fortune souirie toujours aux
audacieux ».
[Il n'en est pas moins virai que les députés
de la majorité, c'est-à-dire les amis de la Petite
République, ont laissé les clefs du Trésor
national entre les mains de l'homme qui, de
leur aveu même, leur a soumis un budget
« équivoque », comme l'a justement appelé ie
Temps.}
Du
« I
Déclaration dé la droite
M. do Lanjuinais. — Un voyageur portant
une grosso somme d'argent traverse une forêt;
il rencontre des gendarmes et se croit sauvé,
mais les gendarmes le dévalisent.
Le voyageur rossé, c'est le contribuable et
les gendarmas sont les députés qui devraient
être les défenseurs
du contribuable et les
chiens de garde du budget.
Je ne voterai pas le budget. »
Les socialistes affectent de ricaner.
M. de Vîlloboîs-Mareuil. — Soyez décent, au
moins, respectez la vieillesse.
M. Devèze essaie de répondre à M. AUemane
; oeluitci te tourne vers lui et l'invective.
M. Prache. — Voilà bien le parti unifié. (Rires.)
M. Massabuau. — Je ne voterai pas le budget
parce que nous avons à faire d'autres réformes
que celle de l'augmentation parlementaire.
(Tumulte.)
Le président. — Arrivée au terme du long
effort auquel toutes les fractions de l'assemblée
ont coopéré, -la Chambre me permettra
de remercier en son nom tous ses collaborateurs
qui n'ont ren d'une
y, un- o-i
i défend
ioyenné
ie de dit
Ahbaviile.
conférenc
dre venu
î formelle
d'Abbevil
aanche et
9 idéce
; que li li itnafâa
tous les
si s t er à
as celles
D'In-Sakh à Tcnibouctou
Tombouctou, 9 dp.oambre.
La mission Félix Dubois, partie du Sud-Craniais
on novembre de l'animée dernière, vient
d'atteindre Gao, sur le Niger oriental.
Organisée par i!e prince d'Arcntoorg, M.
Etienne et les diirigeaniSs du comité de l'Afrique
tUNTldeiaW -il- 8 ï>eée*as, soit is rr. 60 environ '
La d« Beors an meitlouno )iositl«o, a ',3(i
; le pl».
Une, as ; la Ranci Mines. M.
DE I.AVIOERIE,
. U, place Vendôme. PaHt.
auLLÊri iÉiioiÔLoeiçyE
Du 9 déccœbre,
Lo vent est enicoKe très fort de l'Ouest et la nc-t
reste mauvaisu sur nos côtes (le la .Manche et ôt
l'Océan; U prend tle la force du Nord-Ouest en Rou*
sillon et en Provenco
; clés pilules sont Uimlx,: s sut
tout t» coiittni'iit.
La température a monté sur l'Hurops centrale ;
elle a baissé lég-owmeait dans l'Ouest ; le tliernioinû.
tre œariiuai't ce raa.tin 15' à Ai-ktiaoriRcl, 8° a i>;). .
ris, 10° a Clermont, T à l'Algoual, 3" au isa- du
Midi.
Quckiups WMMt sont encore probables dans 'a
Nord et l'Est- ; la température va s» rapprocher da
la normale.
Il est tombé M millimètres d'eau au Piiy-ue-Uûme,
15 à Bordeaux.
mm
ALCSRO-MAROCAtHEl
bai
à 4 aillbn
heure;
Les
lu
,i:ne di
n£
colonalw
tonals.
uÉtr
Un ens
dimension a été jetée dans la
sentie de ta gendarmerio
; l'c
heureusement tombé, dans ur
•la mèche qui, d'après la pre
avait dû être enflammée, s'est
ainsi une explosion îorn-vldab:
La cartouche a été transpo'
toire d'Avignon.
La mutinerie sîu
5t -un nombre égal de lieutejserno
. 9 décembre,
'une assez forte
cour de la cangin
étant fort
e flaau-a d'eau,
Tunis
Oran.
Le résident g<
sistai-ent au d*
ttriotiques, leur:
art
adi-t
V tirai!
bord (
et le c
t ont
ts, 9 décembre,
c-urs -est parti de
m Mouloija, pour
it.
rson astermes
pax
aux partants.
Le lieutenant do Saii',4-Kilaire
Oran, 9 décembre.
Hier matin est
amenant, le corps
laite, tué à Bab cl
Le cercueil ,a été
taire
; les obsèqu
Arto
éta-i
de, évitant
au laboraà
l'hôpital miiiieu
mardi, puis
l'hôpital au quai
m barque sur le
éme pour Mariât
ils'?
lion mi:
négocia
t en boa
'emn-ire
. ^suppo
shn
ions qui se ipoorae
voie, et, coms'améliore
égale
or que les mesurai
caractère d'in-
LA
La parti
n
réunion, soi
son leader.
. M. Vilh-on.
l'opinion éte
rien Imposé
c allèges élie
qui IOST aipî
Lisbonne, 9 déc(
ÏUÏ a tenu une
sidenoe de M.
V diic
16,
tu
p
ustre à gaz
-. sa, précipita
es, entraînées
;iais personne
Toulouse..
Puy-h-KM.
FlC-tt-Rit ..
5 erplgnas.
Bordeaux.
EnfiaSt. j TbefiM .
65 .61
01.1
ëï.ol
St.'Zj
03 M'
12 0
C.S
-1.0
15.0
lVl'AT DU
CIEL,
O. falb. couv.
O. viol, brouil.
O.N.O. t. te.
O. niod. cou.
14.0IS S.O. niod. o,
10.5
0.B
-5.1
H. 8
tl.9
Iix. lit
il v,i:II|
18. S
un
0.4
19.0
ASILES
ICS D'ALIGNES
Par arr&to te cinq motions ; les trois premières rêlamerut
l'abrogation des décrets rend-us cornue
l'es libertés publiques, la convocation des
tortès et un examen «égaré des décrets dica,tor;iaux.
Les aurîrres déclarent, l'une qu'il est nécesaire
de résister aux actes de violence ou d'arbitraire,
l'antre qu'il ne faut accepter aucun
_. ouvcunsamont qu'aux conditions qui précède-rat,
Les motions dem.airjd.ent «o-coï* une "révision
de la Constitution dans le sens monarchique,
paattamenitaire et démocratique.
Las cinq motions ont été adoptées par ac-
II a été question aussi dia publier un- manifeste
dans le pays et dans les pays étrangers
qui ©rat des 'intérêts au Portugal, pour expliquer
les événements et réfuter les prétendues
icimnies dirigées contre le .parti régonéiraur.
Las réunions des autres ,narl-is d'opposition
ont été
'
â
NOUVELLES
- L'état de santé de Francoi* C^Z^o^
être faible.
— Les ministres '
conseil habituel du.
ue à
î tiendront pas demain 'eur
aura 9«bm^m?mi^*£5SSF ^
Luttes
9 décembre.
Par 'S
Réunion organisée par l'Auto '
'
ïiomanoff, KuSs0, tombe ;Lassart,esse, -Français
Belge,
tombe Jantowsk'y,
de
progressif
liiscuaaio-r
ote ip ass-ï i
cé ©art
2a suspies!
liter-lés ; :
rorrciail d
charte al
du décret
dr?
ii assez animées
; celle du parti
rtout, a été tumultueuse
; la
5té confuse, las discours y ont
a adopté une motion damanidant
on de "tous, les décrets coattre les
i ,iétablk-\~omen!t du fonctionnemenit
la Gonfjti.tutlon, Sa ,rev--ision de la
a d'éviter les dictatures, l'examen
'égïanit les avances faites à la rnaic't
la, résiîitance contre les violenires.
nanifestiation ne s'csit -produite au
public se désintéresse aUsolumenit
Omov
Russe.
Paul Pons
LeJge.
Boui.Uon
Français
tombe Constant le Marin,
Football rugay
Voici la décision îffdtaauehe^^H
suua du match Nord contre Sud
a
il est bon de dire- que l'équipe ne sera défunUminent
composée qu'après Ui match du
' J « Pans. France contre reste de la France
biSTast^r (mamot ^ c=
Arrière
: Isaac
Lebrun (Sme
au
"''^Ww (s ' °- E ' v - s - T - ) ' La -
- (R. C. F.).
li ors quarts
: Lan* (R. C. F.), Lebru
t)e notre correspondant particulier :
Lourdes, 9 décembra, *
ffÊIE DE L'IMMACULÉE-CONCEPTION
La fête de l'Immacuilée-Conception, îa fêt«
de la Grotte, a été célébrée avec son éclat accoutumé
; comme par enchantement, la tempête
avait cessé.
A'dix heures, la masse pontificale a été cétfci
bree au Rosaire, devant une foula é no mie.
Mgr Sohcepfer tenait chapelle.
La foule était encore plus dense eux vêpres • -
Rosaire étant trop petit, elle débcaMait sur.
parvis. La cérémonie terminée, elle s'est
portée vers la Grotte, ayant à sa tète Monseigneur
de Tai-bes.
La prière est montée ardente devant le relier
béai, pour la France, le Pape et l'Eglise.
'
Le soir, à .peine la nuit tombait-elle sur la
vallée, que des points lumineux surgissaient'
tous côtes. Le spectacle était vraiment;
féerique. Do quelque côté que le regard se
tourne, depuis la Basilique jusqu'à la ville, de
a montagne aux certaines de la Bigorre, partout
des illuminations multicolores affectant,
les formes les plus variées.
La procession aux flambeaux a terminé la!
fête au chant de l',4i'