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10 Décembre 1907 - Presse régionale

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m<br />

IÎIMÊRO 5 CEMT1IES<br />

Organe quotidien, de Défense Sociale et Religieuse<br />

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25<br />

LE HUfflEBO 5 CEST11EE1<br />

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J3s«w Je budget de 1908 est le<br />

budget du déficit et de 1 équivoque » I<br />

Les blocards n'ont qu'à passer condamnation<br />

— et les contribuables qu'à payer<br />

C'est le Temps qui parle. Un mot est resté<br />

au bout de sa plume et nous n'avons aucune<br />

raison de ne pas lo dire. Le budget de<br />

1908 est aussi le budget de la malh.mnè<br />

te té..<br />

flî serait surprenant qu'un peuple ne dégénérât<br />

pas avec un tel système d educa<br />

Pav"<br />

Paul MATIIIEX.<br />

ORALE LAÏQUE<br />

M. Payot est le recteur de l'Académie<br />

d Comtne beaucoup de ses collègues qui<br />

rroient de très bonne foi avoir la science<br />

f.Vfuse<br />

M Payot pond de temps à autre<br />

aunique ouvrage du genre dit « classique ...<br />

T e dernier né de M. le Recteur a pour titre<br />

• La Morale à l'Ecole ; c'est un livre<br />

tiné aux élèves des cours moyen et supérieur<br />

de nos écoles primaires, c'est-à-dire<br />

à «tes » philosophes » de neuf à douze ans !<br />

Voulez-vous savoir comment M. Payot<br />

Son cLees OXoones<br />

En ce temps de décembre, aux approches<br />

de Noël, j'écoute nos cloches méridionales<br />

babiller dans le ciel clair. Ce ne sont plus<br />

les graves bourdons du Nord, mais un<br />

amusant tapage de bronze, un appel têtu<br />

à la prière. Elles chantent, nos cloches :<br />

elles disent des hymnes, des proses, des<br />

cantiques, et YAve Maria et de crépitants<br />

allégros qui appellent aux offices. Bientôt,<br />

elles vont jeter au vent les grandes antiennes,<br />

en attendant de remplir d'une joie<br />

éperdue la nuit sacrée de la Nativité<br />

D'où viennent-elles, ces mystérieuses servantes<br />

de nos églises ?<br />

Certains, empressés à faire dériver tous<br />

les usages du catholicisme des usages antiques,<br />

prétendent les retrouver chez les<br />

Romains, les Grecs et même les Egyp<br />

tiens. Comme, pour notre part, nous pré<br />

férons l'opinion de M. l'abbé Vadancard,<br />

lorsqu'il écrit que la cloche-est une « créa<br />

tion du Christianisme », et que l'antiquité<br />

païenne ne l'a « ni connue ni soupçon<br />

née » !<br />

U y a, en effet, entre les tintinnabula antiques<br />

et nos carillons, la différence qui<br />

sépare une sonnette d'une cloche<br />

; quant<br />

aux instruments dont se servaient les<br />

Orientaux, ce n'était qu'une pièce de bois<br />

percée de petits trous aux deux extrémités<br />

et sur laquelle on frappait avec un marteau.<br />

La cloche est une création de notre<br />

Occident, et lorsque, au neuvième siècle,<br />

le doge de Venise, Ursus, envoya à Constantinople<br />

douze nobles bourdons, ils firent<br />

une énorme impression.<br />

D'après les recherches de divers historiens<br />

ecclésiastiques, la cloche, la campana,<br />

aurait apparu vers le V 6 siècle dans<br />

les couvents du sud de l'Italie, pour convoquer<br />

les moines à la prière. D'un autre<br />

côté, « on sait que chez les Celtes primitifs,<br />

parmi les Irlandais en particulier, chaque<br />

missionnaire avait une lourde cloche à la<br />

main », nous apprend M. Jean Deligny,<br />

dans un substantiel article de la Revue<br />

Augustinicnne. Lorsque ces cloches appartenaient<br />

à des saints, elles étaient vénérées<br />

comme des reliques ; certaines ont été conservées,<br />

notamment celle de saint Patrice,<br />

connue sous le nom de Clog-an-edachta,<br />

ou cloche du testament. Tout ceci engagerait<br />

môme un des écrivains qui se sont occupés<br />

de la question, le P. Thurston, à<br />

faire remonter -à saint Patrice l'origine des<br />

cloches. En tout cas, il semblerait que leur<br />

nom dérivât du terme irlandais cloa.<br />

A celte époque, elles étaient simplement<br />

f.n-p-éps

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