Mardi <strong>10</strong> <strong>Décembre</strong> <strong>10</strong>07 «an*, 85 25 ; prochain, sa ; 4 premiers, 81 25 ; 4 de mal, 74; tendance falMe. Un. — Disponible en ouives à nu, 50 ; courant, 40 50 ; jnocliaiii, 48 50 ; 4 premiers, 49 ; 4 de mai, «7 75 ; tendance tatble. Alcools. — Disponible, 39 25 • courant, 3B ; prochain, 39 25 ; 4 premiers 40 ; 4 de mat, 42 25 ; tendance faibte ; stock, 35 725 ; circulation, 25. Sucres. — Courant, 28 50 ; prochain, 28 50 ; 4 premiers, 28 625 ; 4 de mars, 28 875 ; 4 de mai, 28 25 ; tendance lalWo ; roux cultes 25 75 ; autres jets, «5 75 ; raffines, 59. MARCHE DE BORDEAUX Du 9 décembre. Blés. — On cote : 22 50 à 22 75 les <strong>10</strong>0 kilos, départ. Farines. — Fermes. On cote : haut, 34 ; premières marques, 33 50. Sons et repasses. — On cote : sons gros, 15 ; livrable, 14 5 0; ordinaires, 13 ; repasses ordinaires, 14 50 ; livrable, 14. Maïs. — Roux pays, 20 ; Plata, 20 ; Cinquanti- W, 21. Avoines. — Poitou grises, 18 ; noires, 17 75 ; Bretagne grises, 17 75. Orges. — Pays, 19 ; Algérie, 16. Seigles : ls>fe0 à 19 îles <strong>10</strong>0 kilos. Sulfate de cuivre métal, en reprisé a la clôture par suito d'achats importants des manufacturiers dont les stocks étaient des plus réduits ; le sulfate ûe ce fait est beaucoup plus ferme avec très peu de vendeurs. On cote : disponible, 02 à 63 -, livrable sur mars-avril, 58 50 à 59 les <strong>10</strong>0 kilos, acquittés, Bordeaux. HAUTE-GARONNE Toulouse, le 9 décembre. Céréales. — Dladettes, blés supérieurs, les SO kU, 18 25 à 18 75 ; bonne qualité, 18 25 ; blés mitadins fins, 17 25 à 17 50 : seigie de pays, les 75 kll.. 13 1 13 50 ; orge, les 60 kil, 8 50 à 9 50 ; avoine, 8 75 à 9; maïs blanc, les 75 kil., <strong>10</strong> 50 à 11 50; haricots, l'hectolitre, de 25 à 26 ;fèves, les 65 kilos. 12 50 à 13;vesces noires, les SO kilos, 22. Farines et issues. — Premières dites mlnot, les 122 k. i, 41 50 ; deuxièmes dites SS, 39 50 ;RG. les <strong>10</strong>0 kilos, 17 50 à 18 ; repasses. 15 à 16 lr. ; son* 14 50. Graines fourragères. — Trèfle, les <strong>10</strong>0 kll., 150 1 155 -, luzerne (sainfoin du pays), de 120 à 135. Foin, 4 à 4 50 ; sainfoin, ire coupe (nouveau), 4 50 à 5 ; sainfoin, 2e et 3e coupes, 3 50 à 4 ; trèfle ;paille blé, 2 30 à 2 60 ; avoine, 1 80 à 2 <strong>10</strong>, te tout les 50 kilos. Bois à brûler. — Les 50 kilos, de 1 45 a 1 50. Revel.- Marché du 7 décembre. Bœufs, 33 ; vaches, 31 ; veaux, 54 30 ; mou-tons, >6 80 -, brebis, 52 30 ; porcs, 63, le tout les 50 kilos, sur pied. Céréales. — Blé, les 80 kilos, 18 95 ; seigle, 13 ; maïs, 13 75 ; avoine, 9 75 ; .pommes de terre, 3 25 -, ihàtaignes, 5 50. TARN-ET-G ABONNE Modères. Foire du 6 décembre : Malgré le mauvais temps, foire assez belle. Affaires suivies. Cours soutenus. Cours pratiqués : Poulets, 0 75 ; poules vieilles, 0 05 ; dindons, 60 11 65 c. ; pintades, 0 85 ; le -tout le demi-kilo ; pigeons. 0 SO à 1 50 la paire. Lapins, à 2 25 l'un. Œufs, rapidement enlevés à 1 franc la douzaine. Lièvres, 1 franc le demi-kilo ; lapins, 1 75 ; perarcaux, 1 75 à 2 25 ; grives, 0 50 à 0 58 ; merles et k>u«Js, 0 55 ; le tout la pièce -, oiseaux, 0 90 la iouzaine ; alouettes, 1 50 à 1 80 la douzaine. Pommes et poires, 0 40 à 0 75 la douzaine ; châtaignes, 0 65 à 0 75 le demi-dècalitre. Qies grasses, 1 <strong>10</strong> à 1 20 ; canards gras, 1 15 a l 25 : foies trras, 3 à 4 pièce, selon grosseur. Blé, 17 75 à 18 25 les 80 kil. ; maïs, <strong>10</strong> 50 ; fèves, 12 75 à 13 -, avoine, 8 75 à 9 ; haricots, 30 à 32; ,e tout l'hect. ; pommes de terre, 4 à 4 50 les 50 kilos. •le. — Poids vif : bœufs, 40 à 45 ; vaches, SDO kil. ; veaux. 0~95 à 1 05 le kilo. 3 travail : bœufs,' 900 à 1,<strong>10</strong>0 -, vaches, soo ïénisses et bouvillons, 200 à 500, le tout la liilos, poids vif ; cochons d'élevage, de 45 à 60 ; coc&ons de lait, de 28 à 40 ; le -tout la pièce. Halle aux grains. — BSé, de 18 a 18 75 les 80 Kilos ; avoine, 9 ; mais, de 14 à 15 ; fèves, de 13 à 14 ; orge, <strong>10</strong> 5fl ; seigle, 11 ; haricots, de 28 à 30 ; le tout l'hect. ; sons, 6 50 ; repasses, -9, le tout les 50 kilos; Place à la volaille. —- Poules vieilles, do 5 à 0 ; poulets, de 2 25 à 3 50 ; dindons, de 12 à 13 ; dindes, de 11 à 12 ; le tout la paire. Gibier. — Lièvres, de 5 à 6 ; lapins de garenne, de 1 25 à 1 50 ; lapins domestiques, de 1 50 à 2 ; perdreaux, de 2 à 2 25 ; bécasses, 2 50 ; grives, 0 50; merles, 0 35 , le tout la pièce. Peu d'affaires au foi-rail ans bœufs à cause du mauvais temps. Cours des marchés précédents. GERS Lectourc. Blé, 18 avoine, de S 25 à 8 50 ; maïs, de 15 à 16 ; fèves, de 12 25 à 12 50 ; haricots, de 28 à 30. Halle à la volaille. — Dindons, de <strong>10</strong> à 13 ; dindes, de 8 A <strong>10</strong> ; poules, die 4 à 5 50; poulets, de 2 05 à 4 -, pintades, de 5 à 7 ; chapons, de 7 a 8 ; canards, de 5 à 6 ; pigeons, de 1 fr. à 2, le tout la paire. Œufs, 1 20 la douzaine. Oies grasses, 1 20 ; canards gras, de 1 fr. 1 20, le tout le demi-kilo. Gibier. — Lièvres, de 5 à 6 ; lapins, de i 50 à 2 ; perdreaux, 2 ; grives, 0 25, le tout la pièce. Vic-Fezensac. Blé, 17 75 ; avoine, 9 25 ; maïs, 15 ; pommes de terre, 5 50, le tout l'hectolitre. Foin, 6 ; paille, 4 -, luzerne, 4, le tout les <strong>10</strong>0 kilos. Marché aux bestiaux. — Animaux de travail : Bœufs, de SOO à 1.200 ; vaches, de 500 à 800 ; breaux, de 500 à 700 ; génisses, de 400 à 500. Animaux de boucherie. — Boeufs, 70 ; vaches, 60 ; veaux, 95 ; moutons, lûo, le tout les <strong>10</strong>0 kilos. Marché aux porcs, — Porcs gras, 70 les 50 kilos ; nourrains. de 40 à 60 pièce. Marché à la volaille. — Dindons, de <strong>10</strong> à 12 ; poules, de 4 à 5 50 ; poulets, de 2 50 à 3 50 ; canards, de 5 à 7 ; pintades, de 4 50 à 5 50 ; oies, de 16 à 20 ; oies grasses, f 25 le demi-kilo. Œufs, 1 fr. la douzaine. Gibier. — Lièvres, 6 ; perdreaux, 2 ; outardes, 2 50 ; bécasses, 2 50 ; lapins, 1 75. Condom. A la haHe aux grains, on a vendu 300 hectolitres de blé au prix ordinaire de 18 à 18 50 les 80 kilos. Les affaires sont toujours actives sur les vins, avec tendaxico à la hausse. Quelques transactions se sont oipérées au cours de 3 25 à 3 50 le degré pour 228 litres. F,n revanche, il y a calme plat sur les eaux-devie. Les galeries des Cloîtres étaient amplement garnies- d'oies et de canards gras. Les prix se maintiennent fermes à 2 50 et 2 70 le kilo. Mauvezin. A la volaille, on constate une légère baisse surtout sur les didons qui se donnent de 9 à 11 francs la paire. Œufs, 1 30 la douzaine. Oies grasses, de 1 <strong>10</strong> à 1 15 le demi-kilo. Le gibier est très cher. Lièvres, de 6 à 7 ; lapins, de i 75 à 2 ; perdreaux, 2 50 ; vanneaux, 0 60 ; grives, 0 SO ; merles et tourds, 0 25 ; petits oiseaux, 6 50 la. douzaine. Au foirail, beaucoup de veaux de boucherie et tous vendus à de hauts prix. Affaires nombreuses sur le gros bétail à des prix très élevés. MARCHÉ I)13S VINS Montpellier. — La cave de MM. Simonnet. a Vie. 4,fVM) heetos. vin Sevuré, a été vendue au prix de 15 francs Thecto. Valros (Hérault). — Cave de Mme veuve Lenthéric, née Goudou, vendue à une maison de l'Ardèche. à raison de 13 fr. l'hect., nu, pris à la propriété. m^fj1, «y*, Bouel 38 à 40 Bêtes à 1,000 pai re. CoclK 40 à 50 i;s gras-, 65 à 68 les 50 kil. ; cochons de lait, , pièce. Monclar-de-Quercy. Marché hebdomadaire du 5 décembre : La niuic a un peu nui â notre marché de jeudi ; ©pendant assez nombreuses ont été les affaires qui 'y sont traitées. Voici les principaux cours praiqués : Foirail aux porcs. Porcs gras, de 55 à 60 les 50 Les livres nouveaux. — I.E PLUS CÉLÈBRE DES BECASSEAU, par Jean Drauît, avec nombreuses caricatures de R. de la Nézière. Un volume ln-12, couverture aquarelle. Prix : 3 francs. Pour recevoir ce volume franco par la poste, il suffit d'envoyer 3 francs en mandat-poste ou en timbres français, à M. Henri GAUTIER, éditeur, 55, quai des Grands-Augustins, à Paris. Nous ne connaissions, jusqu'ici, qu'un seul Bécasseau, simple pioupiou, type parfait d'ahurissement prétentieux et de sottise bouffonne, dont Jean Drault a narré les hauts -farts en de nomtoaegix et joyeux volumes. Le grand-père de cet amusant per saunage nous est révélé aujourd'hui, et, cartes, 11 mérite bien son surnom, car ses aventures fuirent nombreuses et dignes d'être contées. Sachez donc que le Plus Célèbre des Btcasseau a été un héros sans le voulois. Son premier exploit miilitatro fut... la fuite ; ce qu'il- fuyait, c'était la caserne dont U avait une peur atroce. Toujours courant, il arrive au Havre, s'embarque sur le premier vaisseau venu. Mais des pirates barbaresqu-es s'en emparent, et voici notre Bécasseau prisonnier du dey d'Alger. Ceci se passe en 1830. Au bagne d'Alger, Bécasseau mène une existence fort mouvementée. Pris d'abord pour un fils de prince, il voit les égards se changer en mauvais traitements quand il avoue ne pas être en état de payer rançon. Une tentative d'évasion avorte ; on va la lui farte expier cruellement, lorsque, soudain, lo canon retentit et des vaisseaux de guerre français apparaissent à l'horizon. Alors, ce poltron sent battre son cœur, ce couard échappe à ses gardiens, rejoint sa compagnie et fait bravement son devoir dans les combats du siège d'Alger. Le Plus célèbre des Bécasseau, tout en présentant des types et des scènes d'une gaieté irrésistible évoque avec beaucoup de brio le décor da vieil Alger. L'originalité du roman de Jean Drault consiste en cette union intime d'une fantaisie brillante, d'une fertilité inépuisable en incidents comiques et d'une très précise documentation. H a aussi un vif intérêt d'actualité, et c'est presque à chaque page que le rapprochement s'impose entre les événements dont le Maroc est actuellement le théâtre et ceux qui marquèrent les débuts de notre conquête algérienne. #** Du Nouveau sur Louis XVII. Le Drame du Temple. — Solution du problème, par Joseph TCRQUAN. — Paris, Emile-Paul, éditeur, <strong>10</strong>0, rue du Faubourg- Saint-Honoré. — Un volume in-12 12X19. — Prix : 2 francs. La curieuse étude historique que M. Joseph Turquan vient de publier chez Emile-Paul, porte en sous-titre : Du Nouveau sur Louis XVII, et l'ou'vrage tout entier justifie amplement les promesses de la première .page, puisqu'il ne s'agit rien moins que d'une thèse qui renverse tous les faits admis jusqu'à présent sur le mystère du Temple. C'est une nouvelle solution du problème, solution tout a fait inattendue, dont le point de départ repose sur un passage des Mémoires du général comte d'Andigné qui fut emprisonné au Temple en 1601, pour délit d'opinion. I* général, dont la sincérité est au-dessus de tout soupçon, raconte que, pour s'occuper, plusieurs détenus avaient imaginé de convertir en jardin les terres du fossé du Temple. Or, un jour, en creusant, un des jardiniers improvisés ne fut pas médiocrement étonné de mettre au jour lé corps d'un grand enfant, qui avait été enterré dans de la chaux vive ». « Un corps isolé, enseveli dans ce Heu et avec des précautions aussi inusitées, nous fit penser que nous avions trouvé les restes de Mgr le Dauphin, Txuiis XVII, mort dans la tour du Temple... M. Fauconnier, concierge de la prison, se trouvait près de là, au moment où j'allai visiter le squelette. Je lui dis : _ c'est là, nécessairement, Monsieur, le corps de Mgr le Dauphin ? » Il parut un peu embarrassé de mes questions, mais me répondit sans hésiter : » — Oui, Monsieur. » Nous étions alors au mois de juin 1S01. » En rapprochant co témoignage, encore si peu connu, de certains faits historiques, d'une autlicniicité incontestable, M. Joseph Turquan arrive à une conclusion fort ingénieuse, qui -pourrait bien être la vérité tant cherchée, dont je veux, du moins, laisser la primeur aux lecteurs de co livre passionnant... Comme le dit l'auteur dans sa préface : « De la seule confrontation de faits connus ou plutôt publiés, qu'on n'avait pas encore songé à rapprocher, la vérité jaillit d'elle-même, mais elle jaillit éclatante eu choc de doux documents, comme l'étincelle jaillit du choc du fer contre un caiWou. » Ainsi envisagé, lo problème, en effet, apparaît très simple. Mais c'est l'éternelle histoire de l'œuf de Colomb ; il fallait y penser... Catalogue des primes de librairie (86 francs' de | livres par aul. Partie littéraire. — IntroducUon an « Journal! de LaKon-Ladebat », déporté de Pructtgor (1), par M. Frédéric Masson, de l'Académie française ; Variations sur l'océanographie, par M. Charles Epry ; Un Épisode du Coup d'État du 2 décembre 1851 : l'Émeute de PoHgny, par MM. E. et J. Franceschini ; De la Douleur, par M. Femand Laudet ; Les Pêcheurs de perles, par M. Georges Maze-Sencier ; Poésie, par M. Armand Praviel ; Roman ; Les Forces de la vie (V), par M. Chaules Géniaux ; lies Faits de la Semaine ; La Revue des revues françaises et étrangères. — La Vie mondaine. La Vie Srportive. Partie illustrée : Les artistes : Mme Sarah Bernhardt dans Médée. Actualités ; Le lieutenant Roze. tué sur la frontière algéro-marocaine ; le député nègre Légitimas, qui vient de. faire son entrée à la Chambre des députés • Le lieutenant Blondin de Saint-Hialire, du o" tirailleurs algériens, tué au Maroc, dans le combat du 27 novembre ; l'ingénieur en chef de la marine, comte Récopé, sur la vedette qui porte son nom ; M. Blanc de Saint-Bonnet ; le général Prévost, ancien colonel de la Garde, qui vient d être nommé gouverneur de Paris. Sur la frontière algéro-marocaine ; Vue générale de Lalla-Marnia : Lalla-Marnia : la caserne du 2 spahis qid vient de prendre pa.rt aux combats livrés sur la frontière a.lgéro-marrocaine. La dAoennale. — Exposition de l'automobile : Vue générale de l'Exposition de l'Automobile, au Grand L'automobile : Maquette dm monument qui doit être élevé à l'ingénieur SerjK>llet. La catastrophe de Tarragone : Vue de 1 express Valence-Barcelone, après l'accident. — Les cadavres déposés près du Heu de l'accident (20 morts et 50 W L^tfou.lcment des gorges du Loup : Une veu des gor Cité de Carcassonne, membre du jury, expert et hors concours Exposition universelle Paris 1900. BOURSE DE PARIS pu $ <strong>Décembre</strong> (Dépêche télégraphique) AU COMPTANT COURS jRÉcia COURS BU IOOB ACTIOMB Banque de France Crédit Foncier Crédit Lyonnais ~- ••• Banque de Paris.... Comptoir d'Escompte Société générale.......... Banque franco-espagnole Banque Ottomane. Midi >»»»»• Orléans ;. ' Paris-Lyon-Médlterranôe Nord Ouest Est Est-Algêrion Ouest-Algérien Bûne-Guelina Autrichiens Lombards Nord-Espagne Saragosso • ; Chemins de fer Portugais Charbonnage de Laviana Carmaux •••• Thomson-Houdton Compagnio Parisienne du Gaz— Messageries maritimes Compagnie transatlantique Lots Congo OBLIGATION J Ville de Paris 18G5 _ isre _ 1871 — 1875 _ 1876 _ 1692 _ 1894-1895 — 1898 — 1899 — 1904 _ 1905 Foncières 1879 — 1883 — 1S85 — 1895 — 1903 Communales 1879 — 1883 — 1891 — 1892 _ 1699 Midi 3 % anciennes Orléans 3 % anciennes Lyon 3 % fusion anciennes Nord 3 % anciennes Ouest 3 % anciennes Est 3 % anciennes Est-Algérien Ouest-Algérien Bône-Guelma Saragosse ,. Nord-Espagne Portugais Autrichiens a % 1" hypothèque.. Loml .--Jes anciennes Suez Panama lots 1889 Panama lots libérés Ottomanes 4 % consolidées Douanes ottomanes Priorités ottomanes. Sommaire du néméro de La Revue Hebdomadaire du 7 décembre. — Envoi, sur demande, 8, rue Garancière, Paris, d'un numéro spécimen et du FONDS D'ÉTAT 3 % 3 % amortissable Dette tunisienne Russe 4 % 1867 et 1869 _ 4 % 1880 — é or 1889 _ 4 % or 1890 — 4. % or 1893 — 4 % or 1894 Consolidé 4 % i" et 2' séries — 4 % 1901 _ 3 % or 1891 — S % or ÎSOO... — 3 i % or 1894 Russe 1900 Letres de gage 3 i Bons messes 1904 Italien 5 % Espagne extérieure (corirs 30 p.)... Autriche or 4 % Hontrrois 4 % Egypte unifiée Argentine (Républ.) 5 % 1886 Portugal 3 % 95 75 96 20 .96 25 96 70 *5t> .. 457 .. 82 50 83 25 80 80 80 75 80 05 S0 05 79 75 80 0 80 60 8C 9l> 82 SO 83 E5 81 50 81 ',5 07 60 68 75 66 .. 73 .. 66 75 93 80 94 50 71 50 502 .. 503 ': <strong>10</strong>3 25 93 40 '«à 40 96 25 96 <strong>10</strong> 94 30 94 50 <strong>10</strong>1 60 <strong>10</strong>1 70 518 .. 518 .. 62 65 63 .. 4200 .. 688 .. 1170 .. 1440 .. 678 .. 661 .. 306 .. 700 .. 1139 .. 1360 .. 1359 .. 1790 .. 825 .. 907 .. 680 .. 649 .. 659 .. 722 ., 156 . 270 . 375 . 345', 128 . 1790 . 6<strong>10</strong> . 192 '. 207 25 80 75 531 50 475 25 405 .. 538 .. 537 .. 302 50 363 50 420 .. 408 .. 430 .. 384 .. 500 50 429 .. 458 .. 402 .. 495 .. 473 50 490 380 50 453 50 456 .. 432 75 434 50 429 44!l 427 50 427 422 416 50 421 . 391 . 360 . 355 . 428 . 813 25 585 <strong>10</strong>9 480 " 500 .. 495 .. 4225 .. 685 .. 1112 .. 1443 .. 678 .. 661 .. 306 .. 700 .. •as .. Î38) .. ne l'ai jamais oubliée, répondit la religieuse. C'était dans le canton des Grisons, à quelque distance d'un petit village appelé Brendsdorf. Miriam tressaillit. Elle avait retenu ce nom, répété dans l'avis imprimé qu'elle avait surpris la veille.' Il lui sembla qu'elle n'osait plus respirer, de peur dé perdre une des paroles de la Sœur... — Nous avions gravi, dans une petite voiture de montagne, des pentes pittoresques, couvertes de pâturages... La dame que j'accompagnais désira un verre de lait, et nous entrâmes dans un pauvre chalet, isolé. Il y avait là un abrégé des misères humaines : une vieille femme se mourait, et une petite-fille de trois ou quatre mois était, tombée, le matin, de son berceau, et s'était fracturé le bras. .. Je vois encore la, grande chambre enfumée, pauvre et propre, la, mourante, qui s'éteignait doucement, et une jeune femme blonde, jolie et délicate, dont les traits me sont toujours si présents qu'il m'a semblé hier que vous me la rappeliez... Ella avait à soigner deux enfants, deux petites filles. L'une était sa propre enfant, l'autre un nourrisison confié par des parents très malheureux... Ah 1 chère mademoiselle, les gens qui aiment les romans en trouveraient do tout vifs s'ils s'approchaient des misères humaines... Je ne vous ennuie pas, avec mes histoires ? — Non, oh ! non... Il est encore tôt... Voulez-vous dire au cocher de faire un tour, un grand tour... Par l'Etoile... Et après ?. .. Qu'étaient les parents ? — Je me rappelle pas leur mmi, mais il importe peu... Je sais qu'il était un peu difficile à prononcer... C'étaient, des Français, venus pour l'été dans le village ; ils avaient deux filles jumelles. L'une mourut soudainement, et l'année suivante, je vis dans le cimetière sa tombe... oh ! si jolie ! Une croix de marbre blanc dont les bras étaient formés par des branches de lie... La mère faillit mourir, son lait tarit, et le médecin ordonna pour elle un changement immédiat d'altitude, pour l'enfant une nourrice. Le père ne trouva pas de nourrice autre que cette pauvre femme de montagne, et il lui remit son enfant pour' quelques jours... Miriam avait passé par des émotions inexprimables. « L'une d'elles mourut. » Une des jumelles... Sa, sœur, peut-être... Mais alors, Mary ?... Il lui sembla qu'un coup violent meurtrissait son cœur, et qu'elle se trouvait en proie à un cauchemar plein d'indicible horreur. — Lee deux enfants, reprit la Sœur, se ressemblaient étrangement ; mais ce n'était lias surprenant, parce que, paraîtil, les deux mères se ressemblaient aussi. C'était à la fois joli et mélancolique de voir ces petits êtres si semblables, nourris du même lait, et ayant cependant des perspectives si différentes, dont témoignaient leurs vêtements dissemblables : des langes grossiers pour l'une, un joli cache-lange en velours blanc, garni de guipures, pour l'autre ; c'était un contraste étrange. Je me rappelle que je demandai à la nourrice si elle ne craignait pas de les confondre. Elle eut un geste vraiment maternel, et touchant, en serrant contre elle lo bébé vêtu de bure : « Oh ! je les aime bien : mais celle-ci, c'est mon enfant ! » Et elle ajouta quo, d'ailleurs, les enfants n'étaient pas vc- I tues de >jJisu&. et «ue sw< nourrisson avait au cou une petite chaîne scellée qui supportait une médaille d'or. — Et laquelle avait le bras cassé ? dit Miriam d'une voix presque intelligible. Depuis quelques instants, elle avait vécu des siècles d'angoisse, croyant toujours faire un rêve terrible, et passant par des transes inexprimables. — C'était la petite étrangère, répliqua tranquillement la Sœur, ne se doutant pas que cette réponse faisait de nouveau aifluer la vie au cœur de la pauvre fille. La nourrice ne se rendait pas compte de la gravité de l'accident. Elle ne pouvait quitter sa vieille compagne pour aller chercher un médecin, et attendait que quelque voisin, passant par là, se chargeât d'un message. J'avais vu réduire des fractures ; je fis de mon mieux, et je plaçai des éclisses. Mais, en partant, je la conjurai d'appeler un médecin, puis d'écrire aux parents. Je crains qu'elle n'ait fait ni l'un ni l'autre, car elle paraissait peu pressée d'avouer cet accident... _ — Et vous no savez pas... Vous n'avez jamais eu la curiosité de demander ce qu'était devenue votre petite malade ? demanda Miriam avec un effort surhumain pour sourire. — Ce n'est pas l'intérêt qui m'a manqué. L'année suivante, comme je vous le disais, je revins dans ce nays. La croix auxbranches de lis s'élevait, sur la tombe de 1 enfant morte, mais sans date et sans n«. excepté son prénom de chrétienne : Marie. Le chalet de la montagne, inhabité, tombait en ruine. On ne put me. die ce qu'étaient devenues la nourrice, et les enfants. Après la première impression de soulagement qu'avait res-sontia Miriam en constatant l'identité do l'enfant malade, elle retombait dans un véritable chaos d'incertitudes. SI, celle on fan I. n'était autre qu'ellermême, et si sa sœur jumelle reposait dans le petit cimetière de Brensdorf, qu'était Mary, cette amie si chère à laquelle elle avait toujours donné le nom do sœur ? Comment passaient-elles pour jumelles ?... Sa tête se brisait dans ce déadale obscur ; elle n'entendait plus que vaguement les réflexions de la Sœur. Tantôt elle cherchait à croire que tout cela n'était qu'une coïncidence sans importance, qu'elle avait rêvé, que toute cette histoire n'avait rien de commun avec sa famille ; puis les faits lui apparaissaient de nouveau évidents : des faits inexplicables, gros de mystères et probablement de souffrances, d'angoisses, d'affreux désappointements. En rentrant, elle alla embrasser sa mère ; mais plus frappée qu'elle ne l'avait jamais été des traces douloureuses demeurées sur ce visage encore charmant, malgré tout, elle sentit son courage défaillir, et, la laissant aux soins de la Sœur, elle courut s'enfermer dans sa chambre, et essa.ya.de regarder en face sa situation. Oh ! la chère petite chambre, témoin de jours heureux, où tout parlait de l'affection fraternelle qui avait été la joie de sa vie I... M. de la Dormelaye avfcit toujours gardé à Paris un appartement assez vaste, où il ramonait à des intervalles plus ou moins rapprochés sa, femme et ses filles. Les deux lits jumeaux, drapés do bleu, frappèrent tout d'abord le regard do Miriam, et elle fondit en larmes. Quoi ! cette douce vie à deux, ces confidences enfantines, ces joies partagées, cotto tendresse sans nuages, — plus tard ces amours nouveaux éclos en même temps, comme si, disait Mary, tout devait cl ic pareil cite/, files, -- était-il possible qu'au fond de toul cela il y eût mensonge !... t 9 En vain essayait-e!le de bannir tout*» les pensées troublantes, de reprendre »i« existence au point où elle l'avait la )S f . la veille ; un monde oonjaitures s' 3^1 ,1* en son esprit, et tout demeurait in^}\ 8 que. Les gens du village avaient du 8 Sœur que sa jumelle était morte ; P° u " quoi avait-elle vécu dans la maison ses parents avec une autre, sœur ? pensées les plus folles, las plus iKVI^. semblables se succédaient dans son w veau- surmené. Et une autre circonStaï»^ lui apparaissait encore, singulière > * changement, ou plutèt cotte trajuspo^ 1!^ de nom, dont l'explication lui sen li)1
m IÎIMÊRO 5 CEMT1IES Organe quotidien, de Défense Sociale et Religieuse RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 LE HUfflEBO 5 CEST11EE1 1*7 H* ak *S» a»=fT»«ll«9,w,,i W »*» , *Krf'- , « E ï r ï s UMmwPBBB . . . . «if. «4 *• tO * CdM«>WR »«w..umTHOPHKa T - « - JW- Sutwftï'' i**» »- " t „ ^bocn^TOMits partent des (««f? ia «&sqn* msU «t Bout payablos ÉPBTMI» J3s«w Je budget de 1908 est le budget du déficit et de 1 équivoque » I Les blocards n'ont qu'à passer condamnation — et les contribuables qu'à payer C'est le Temps qui parle. Un mot est resté au bout de sa plume et nous n'avons aucune raison de ne pas lo dire. Le budget de 1908 est aussi le budget de la malh.mnè te té.. flî serait surprenant qu'un peuple ne dégénérât pas avec un tel système d educa Pav" Paul MATIIIEX. ORALE LAÏQUE M. Payot est le recteur de l'Académie d Comtne beaucoup de ses collègues qui rroient de très bonne foi avoir la science f.Vfuse M Payot pond de temps à autre aunique ouvrage du genre dit « classique ... T e dernier né de M. le Recteur a pour titre • La Morale à l'Ecole ; c'est un livre tiné aux élèves des cours moyen et supérieur de nos écoles primaires, c'est-à-dire à «tes » philosophes » de neuf à douze ans ! Voulez-vous savoir comment M. Payot Son cLees OXoones En ce temps de décembre, aux approches de Noël, j'écoute nos cloches méridionales babiller dans le ciel clair. Ce ne sont plus les graves bourdons du Nord, mais un amusant tapage de bronze, un appel têtu à la prière. Elles chantent, nos cloches : elles disent des hymnes, des proses, des cantiques, et YAve Maria et de crépitants allégros qui appellent aux offices. Bientôt, elles vont jeter au vent les grandes antiennes, en attendant de remplir d'une joie éperdue la nuit sacrée de la Nativité D'où viennent-elles, ces mystérieuses servantes de nos églises ? Certains, empressés à faire dériver tous les usages du catholicisme des usages antiques, prétendent les retrouver chez les Romains, les Grecs et même les Egyp tiens. Comme, pour notre part, nous pré férons l'opinion de M. l'abbé Vadancard, lorsqu'il écrit que la cloche-est une « créa tion du Christianisme », et que l'antiquité païenne ne l'a « ni connue ni soupçon née » ! U y a, en effet, entre les tintinnabula antiques et nos carillons, la différence qui sépare une sonnette d'une cloche ; quant aux instruments dont se servaient les Orientaux, ce n'était qu'une pièce de bois percée de petits trous aux deux extrémités et sur laquelle on frappait avec un marteau. La cloche est une création de notre Occident, et lorsque, au neuvième siècle, le doge de Venise, Ursus, envoya à Constantinople douze nobles bourdons, ils firent une énorme impression. D'après les recherches de divers historiens ecclésiastiques, la cloche, la campana, aurait apparu vers le V 6 siècle dans les couvents du sud de l'Italie, pour convoquer les moines à la prière. D'un autre côté, « on sait que chez les Celtes primitifs, parmi les Irlandais en particulier, chaque missionnaire avait une lourde cloche à la main », nous apprend M. Jean Deligny, dans un substantiel article de la Revue Augustinicnne. Lorsque ces cloches appartenaient à des saints, elles étaient vénérées comme des reliques ; certaines ont été conservées, notamment celle de saint Patrice, connue sous le nom de Clog-an-edachta, ou cloche du testament. Tout ceci engagerait môme un des écrivains qui se sont occupés de la question, le P. Thurston, à faire remonter -à saint Patrice l'origine des cloches. En tout cas, il semblerait que leur nom dérivât du terme irlandais cloa. A celte époque, elles étaient simplement f.n-p-éps