13.04.2014 Views

L'ASSURANCE DES ACCIDENTS DU TRAVAIL ET ... - Copa-Cogeca

L'ASSURANCE DES ACCIDENTS DU TRAVAIL ET ... - Copa-Cogeca

L'ASSURANCE DES ACCIDENTS DU TRAVAIL ET ... - Copa-Cogeca

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

COMPTE REN<strong>DU</strong> <strong>DES</strong> SÉANCES <strong>DU</strong> SÉMINAIRE<br />

SEANCE <strong>DU</strong> JEUDI 14 OCTOBRE<br />

M. Bernard LEVACHER, président du GEOPA, ouvre le séminaire en remerciant la<br />

FNPAR de s’être proposée pour accueillir à Bucarest le groupe des employeurs du COPA. Il<br />

souhaite la bienvenue aux participants et présente le programme des trois journées. Il remercie<br />

les personnalités invitées qui ont bien voulu se déplacer pour participer aux travaux du<br />

séminaire et leur donne successivement la parole.<br />

M. Viorel MATEI, président de la FNPAR, souhaite la bienvenue aux participants et<br />

remercie le GEOPA d’avoir pensé à Bucarest pour l’organisation de ce séminaire. Il souligne le<br />

fait que la Roumanie est un nouvel Etat membre de l’Union Européenne. Ce type de séminaire<br />

est donc nécessaire pour l’apprentissage de l’Europe par les responsables des organisations<br />

roumaines. Il présente deux personnalités présentes dans la salle : M. DOROBANCU,<br />

représentant du syndicat des salariés agricoles AGROSTAR, et M. Victor SURDI, député du<br />

Parlement national, auquel il demande d’intervenir pour présenter l’agriculture roumaine.<br />

M. Victor SURDI, député, indique qu’il y a deux agricultures dans son pays :<br />

- L’agriculture de subsistance, qui est le fait de nombreux petits propriétaires auxquels on a<br />

distribué des terres après la révolution de 1989. Cela concerne 3,2 millions de personnes, qui ne<br />

bénéficient pas d’assurances sociales obligatoires.<br />

- L’agriculture professionnelle, qui concerne seulement 20.000 exploitations qui utilisent les<br />

techniques modernes de production. Ce sont ces exploitations qui emploient des salariés, mais<br />

les salariés agricoles sont encore une catégorie socioprofessionnelle en cours de création.<br />

Une nouvelle forme d’agriculture est désormais souhaitable : l’agriculture « biotechnologique »<br />

utilisant les organismes génétiquement transformés, les OGM, notamment en ce qui concerne le<br />

soja dont les conditions de culture sont très favorables en Roumanie.<br />

Les besoins de l’agriculture roumaine sont les suivants :<br />

- L’augmentation des paiements directs de la PAC d’ici 2013 puis des subventions comparables à<br />

celles accordées aux anciens Etats membres. Les versement actuels sont en moyenne de 81,3 €<br />

par hectare, contre 358 € en moyenne dans les anciens Etats membres.<br />

- Des fonds européens pour les équipements nécessaires à l’approvisionnement en eau. La<br />

Roumanie souffre beaucoup du changement climatique, notamment de la sècheresse, et les<br />

moyens d’irrigation sont insuffisants.<br />

- L’institution d’un livre foncier : 90% des 14 millions d’hectares n’ont pas de cadastre.<br />

- Des investissements en agriculture.<br />

A titre d’hommage, M. SURDI remet au président LEVACHER, au rapporteur et à M. MATEI,<br />

un dictionnaire des termes utilisés en aviculture qu’il vient de publier.<br />

M. DOROBANCU, secrétaire général du syndicat AGROSTAR, remercie le GEOPA de<br />

lui donner l’occasion de s’exprimer au nom des salariés agricoles de Roumanie. Le thème de<br />

l’assurance contre les accidents du travail est important pour son organisation, car le régime<br />

d’assurance en agriculture n’est pas satisfaisant.<br />

AGROSTAR est un syndicat qui a 50.000 membres, en majorité des petits paysans, mais aussi<br />

une partie des 96.000 salariés agricoles qui sont encore recensés. La transition de 1989 a tout<br />

changé pour l’agriculture roumaine. Les grandes exploitations agricoles, modernes et<br />

performantes, employant des salariés, n’existent plus. C’est l’agriculture de subsistance qui<br />

domine. Ces petits exploitants n’ont pas la formation nécessaire pour l’utilisation de machines et<br />

de produits chimiques, ils sont exposés à de grands dangers pour leur santé, mais ils n’ont pas<br />

5/27<br />

6/32

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!