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L'ASSURANCE DES ACCIDENTS DU TRAVAIL ET ... - Copa-Cogeca

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L’agriculture est l’activité professionnelle la plus dangereuse. M. SPAHN félicite le GEOPA<br />

d’avoir décidé d’aborder l’étude de l’assurance contre les accidents du travail. Il souhaite que l’on<br />

quantifie le coût de l’assurance ainsi que l’organisation et le financement de la prévention. Les<br />

partenaires sociaux doivent prendre leurs responsabilités à cet égard et ne pas abandonner le<br />

terrain aux organismes d’assurance. Il faut un échange d’informations entre partenaires sociaux<br />

et organismes d’assurance pour mettre en œuvre une politique de prévention.<br />

L’EFFAT souhaite une politique agricole durable, moderne, rémunératrice pour les travailleurs,<br />

tenant compte de nos diversités régionales. Avec le GEOPA, l’EFFAT souhaite réfléchir sur ce<br />

thème en vue de parvenir à un document commun sur l’agriculture de demain.<br />

M. LEVACHER remercie M. SPAHN et note avec satisfaction que l’EFFAT évolue sur la question<br />

de la PAC. Bien que cela ne sera pas facile, il faut tenter de parvenir à une position commune.<br />

M. Adrian RA<strong>DU</strong>LESCU, secrétaire d’Etat au ministère de l’agriculture, est<br />

agriculteur, ingénieur et docteur en management. Il est le premier agriculteur à devenir<br />

secrétaire d’Etat. Il est heureux que la Roumanie a enfin intégré la grande famille européenne.<br />

Avec M. MATEI, il a été l’un des créateurs de l’organisation des agriculteurs FNPAR.<br />

En Roumanie, le communisme était plus radical que dans les pays voisins. Les exploitations<br />

agricoles étaient constituées sous forme de coopératives, sur le modèle soviétique. Aujourd’hui,<br />

le mot « coopérative » est une insulte et nos agriculteurs ont du mal à comprendre qu’à l’Ouest,<br />

la coopérative est une organisation professionnelle.<br />

Après 1989, tout a été détruit. Les grandes exploitations coopératives, bien structurées,<br />

mécanisées, irriguées, ont été démantelées. La terre agricole, 10,8 millions d’ha, a été répartie<br />

entre 4 millions de propriétaires à raison de 2,5 hectares en moyenne, dont 1,5 million<br />

d’agriculteurs. Depuis 2000, avec les fonds d’adhésion à l’UE, il a été possible de reconstituer<br />

des sociétés d’exploitation agricole, mais c’est difficile car les petits propriétaires sont réticents<br />

pour vendre ou louer leurs terres. Il y a actuellement 25.000 exploitations agricoles de 10 ha. et<br />

plus, dont une exploitation de 56.000 ha., la plus grande d’Europe. Ce sont des exploitations<br />

modernes, qui côtoient des exploitations minuscules avec des charrettes tirées par des ânes.<br />

Désormais, il y a le défi de la mondialisation. Des pays comme l’Argentine et le Brésil ont<br />

augmenté leur production avec les OGM alors que la vieille Europe est frileuse. L’avenir est aux<br />

biotechnologies. A l’avenir, il y aura une crise alimentaire et nous devons être prêts à relever ce<br />

défi.<br />

En ce qui concerne les assurances sociales, le dispositif mis en place par les communistes a été<br />

en partie repris, mais doit être amélioré. Dans les 25.000 exploitations qui emploient des<br />

salariés, la couverture sociale est correcte pour les permanents, mais déficiente pour les<br />

travailleurs journaliers dont l’emploi est irrégulier. Nous pensons mettre en place un système<br />

d’achat des cotisations par l’employeur et le salarié au moyen de timbres collés dans un carnet,<br />

comme en Hongrie.<br />

En réponse à des questions de M. LEVACHER et de Mme TODOROVA, M. RA<strong>DU</strong>LESCU précise<br />

que l’âge moyen des exploitants excède 50 ans. Le gouvernement veut éviter la fragmentation<br />

des terres possédées par ces personnes en instituant un droit de préemption pour les exploitants<br />

agricoles et en encourageant les jeunes à s’installer dans les villages où il n’y a plus que des<br />

vieux. Il y a une prime à l’installation de 25.000 € et un fonds de garantie des prêts contractés<br />

pour des investissements. Par ailleurs :<br />

- les éleveurs perçoivent une prime de 98 € par bovin, 10 € par caprin et ovin, moins que l’an<br />

dernier à cause de la crise ;<br />

- la prime à l’hectare est de 130 €, dont 88 au titre de la PAC et 42 par l’Etat ;<br />

- des aides spécifiques sont accordées aux agriculteurs de montagne.<br />

M. MATEI, président de la FNPAR, rappelle que M. RA<strong>DU</strong>LESCU est un militant des<br />

organisations professionnelles, mais aujourd’hui il représente le gouvernement. Il annonce des<br />

projets, mais nous voulons des résultats ! Nous n’avons pas de banque agricole, les taux d’intérêt<br />

sont élevés, avec 25.000 € on n’achète que la moitié d’un tracteur, nos primes à l’hectare sont<br />

plus faibles qu’à l’ouest, la sècheresse de l’an dernier n’a pas été reconnue au titre des calamités<br />

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