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L'orthodontie - Ordre des hygiénistes dentaires du Québec

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SÉLECTION DE PRESSE<br />

Infection orale avec le VPH :<br />

LES HOMMES SONT<br />

LES PLUS TOUCHÉS<br />

Par Agence France-Presse, Washington<br />

Source : Repro<strong>du</strong>it avec permission. « Cet extrait a été repro<strong>du</strong>it aux termes d’une licence accordée par Copibec ». www.lapresse.ca/vivre/<br />

sexe/201201/26/01-4489674-infection-orale-avec-le-vph-les-hommes-sont-les-plus-touches.php. Publié le 26 janvier 2012 à 12 h 38.<br />

L’infection de la cavité buccale par le virus<br />

<strong>du</strong> papillome humain (VPH) dont une<br />

souche est très cancérigène, touche trois<br />

fois plus les hommes que les femmes, surtout<br />

les plus actifs sexuellement, indique<br />

une étude américaine publiée jeudi.<br />

La prévalence d’infection orale par le VPH<br />

est de 10,1 % chez les hommes, contre<br />

3,6 % chez les femmes, selon les auteurs<br />

de cette recherche effectuée à partir d’un<br />

échantillon de 5 579 personnes âgées de<br />

14 à 69 ans, représentatives de la population<br />

américaine en 2009 et 2010. Le taux<br />

d’infection par le VPH est aussi plus élevé<br />

parmi les fumeurs et les gros buveurs d’alcool<br />

ainsi que chez les consommateurs de<br />

cannabis.<br />

Par tranches d’âge, la prévalence a été la<br />

plus forte parmi les 60-64 ans (11,4 %),<br />

suivis par les 30-34 ans avec 7,3 %.<br />

Au total, le taux d’infection dans l’échantillon<br />

était de 7 %.<br />

Les auteurs de cette recherche, dont le<br />

Dr Maura Gillison, <strong>du</strong> Centre <strong>du</strong> cancer<br />

de l’Université d’Ohio à Columbus (nord<br />

<strong>des</strong> États unis), ont également noté que<br />

l’infection de la bouche et de la gorge par le<br />

VPH était souvent liée à l’activité sexuelle.<br />

Chez les indivi<strong>du</strong>s sexuellement actifs, le<br />

taux d’infection par le VPH était de 7,5 %<br />

contre 0,9 % chez ceux qui ne sont pas<br />

ou peu actifs, précisent ces chercheurs.<br />

Le risque d’infection s’accroît avec l’âge<br />

ou en fonction <strong>du</strong> nombre de partenaires<br />

sexuels, quelle que soit la nature de l’acte<br />

(relation vaginale ou bucco-génitale).<br />

Les auteurs de cette étude présentée au<br />

dernier symposium <strong>des</strong> cancers de la tête<br />

et <strong>du</strong> cou à Chicago et également publié<br />

dans le Journal of the American Medical<br />

Association (JAMA), affirment que leurs<br />

données montrent que les infections<br />

orales par le VPH sont en très grande<br />

partie transmises sexuellement.<br />

« L’infection orale par le VPH est la cause<br />

de cancers de la bouche et <strong>du</strong> pharynx. Au<br />

moins 90 % d’entre eux sont provoqués<br />

par la souche la plus cancérigène de ce<br />

virus », écrivent-ils.<br />

« L’incidence de ces cancers a augmenté ces<br />

trois dernières décennies dans plusieurs<br />

pays et l’infection par le VPH en a été la<br />

cause principale », expliquent les auteurs.<br />

Au total, ces cancers ont progressé de<br />

225 % entre 1974 et 2007, en grande partie<br />

chez <strong>des</strong> personnes ayant <strong>des</strong> rapports<br />

buccogénitaux, indique une précédente<br />

étude <strong>du</strong> Dr Gillison.<br />

La progression la plus rapide a été constatée<br />

chez les jeunes hommes blancs, a-t-elle<br />

noté, tout en reconnaissant que ce phénomène<br />

« demeurait inexpliqué ».<br />

Selon les dernières projections <strong>des</strong> autorités<br />

américaines, le nombre de cancers<br />

oro-pharyngés diagnostiqués annuellement<br />

devrait surpasser celui <strong>des</strong> cancers<br />

agressifs <strong>du</strong> col de l’utérus d’ici 2020.<br />

De ce fait, les résultats de cette dernière<br />

étude ont <strong>des</strong> implications importantes<br />

tant pour la recherche que la santé publique,<br />

estiment ces chercheurs, citant les travaux<br />

menés auparavant sur l’infection par<br />

le VPH et le cancer <strong>du</strong> col de l’utérus.<br />

Ces derniers ont été essentiels pour développer<br />

un vaccin efficace contre l’infection<br />

<strong>des</strong> VPH et la plupart <strong>des</strong> cancers <strong>du</strong> col<br />

de l’utérus, soulignent-ils.<br />

Ils relèvent que l’efficacité <strong>du</strong> vaccin contre<br />

l’infection orale par le VPH est encore<br />

« inconnue » et devrait donner lieu à <strong>des</strong><br />

essais cliniques.<br />

L’étude parue dans le JAMA a été en partie<br />

financée par le géant pharmaceutique<br />

américain Merck, fabricant d’un <strong>des</strong> deux<br />

vaccins contre le VPH. ■<br />

70 L’EXPLORATEUR vol. 22 n o 2 Juillet 2012

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