RAPPORT SITUATION DE REFERENCE GUINEA ... - PROGEBE

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5.2.5 Etat des conditions sanitaires La plupart des éleveurs prend des mesures préventives et curatives pour la gestion de la santé de leur cheptel. Ils utilisent presque tous des méthodes modernes pour traiter leur cheptel (Tableau 22), et ce pour toutes les espèces et dans tous les sites. La seule exception est observée dans le cas des caprins à Gaoual où un quart des éleveurs utilisent des méthodes traditionnelles. Tableau 22: Pourcentage de ménages utilisant les différentes méthodes de traitement et de prophylaxie Beyla Dinguiraye Gaoual Bovins Ovins Caprins Bovins Ovins Caprins Bovins Ovins Caprins Méthode de Prévention 75.8 81.8 72.0 90.0 83.3 82.1 61.9 58.6 44.4 gestion des maladies Traitement 75.8 86.4 76.0 50.0 56.7 43.6 54.8 55.2 44.4 Nombre ménages possédant des différentes espèces 66 22 25 80 60 39 42 29 54 Mode of Traditionnelle 6.0 7.1 0.0 7.5 3.8 5.9 0.0 6.7 25.0 traitement Moderne 94.0 85.7 90.9 87.5 80.8 82.4 90.9 73.3 70.8 N’a pas spécifié la méthode 8.0 7.1 9.1 5.0 19.2 11.8 22.7 73.3 75.0 Nombre de ménages qui ont traité leurs animaux au cours 50 14 11 40 26 17 22 15 24 des derniers 12 mois Source: <strong>PROGEBE</strong>-Guinée Données des enquêtes ménage. Note : la somme des pourcentages en colonne pour les méthodes de gestion et de traitement peut être supérieure à 100% étant donné que certains ménages ont cité plus qu’une méthode. Les ménages qui n’ont pas de contrainte pour la gestion sanitaire de leur cheptel sont majoritaires (83,7%, Tableau 23). Bien qu’ils soient incapables de faire un diagnostic correct des maladies (63,8%), peu ont des problèmes d’accès aux services vétérinaires (15,9%) ou les trouvent trop chers (12,6%). Cependant, presque la moitié (44%) des ménages trouvent que les médicaments vétérinaires sont très chers. Tableau 23: Principales contraintes dans la gestion sanitaire des troupeaux Nombre de ménages % Pas de contrainte 40 16.3 Incapable de diagnostiquer correctement les maladies 157 63.8 Pas d’accès aux services vétérinaires 39 15.9 Services vétérinaires trop chers 31 12.6 Pas d’accès aux intrants (médicaments, vaccins…) 55 24.0 Médicaments trop chers 108 43.9 Nombre de ménages ayant répondu à la question: 246 Source: <strong>PROGEBE</strong>-Guinée Données des enquêtes ménage. Note : certains ménages ont cité plus qu’une contrainte. 42 | P a g e
5.3 Les stratégies de reproduction 5.3.1 Les objectifs de l’élevage Une section des enquêtes MARPs a évalué les objectifs des éleveurs relatifs à l'élevage des différentes espèces de bétail. Ceci a été réalisé par l'utilisation d'une matrice de classement des préférences, avec les «espèces» (comme les vaches, taureaux, moutons, chèvres) comme têtes de colonne, et les objectifs de production (11 pré établis, ainsi que «autres») comme têtes de ligne. Les participants, qui avaient été divisés en groupes basés sur la taille de leur troupeau de bovins, ont été invités à placer entre 0 et 10 pierres dans chaque cellule, avec le nombre de pierres proportionnel à l'importance de l'objectif de production. Le tableau 24 donne la moyenne et la gamme de notes pour chaque objectif de production par espèce, pour les groupes de MARPs possédant jusqu'à 10 têtes de bovins, représentant la majorité des participants (68%). Les objectifs d'élevage variaient selon les « espèces ». Pour les vaches, l’épargne et la fonction d'assurance étaient, de loin les objectifs les plus importants. La consommation familiale de lait et la vente de lait n'étaient que d'importance mineure. Cela montre que les vaches sont gardées pour l'accumulation de richesses et comme système de sécurité plutôt que pour la production de lait et cela est en droite ligne avec le bétail étant considéré comme une espèce importante pour la subsistance. Pour les taureaux, l'objectif le plus important était la traction, tandis que l'épargne , la fonction d'assurance et le revenu étaient également importants. Ceci est une caractéristique des systèmes de production mixte culture-élevage, où les taureaux sont principalement gardés comme intrants pour la culture des terres. Les objectifs les plus importants pour les ovins étaient (par ordre d'importance) les cérémonies y compris les dots, le revenu et l'épargne et la fonction d'assurance. Cela est en accord avec l’importance des ovins pendant la fête religieuse de Tabaski. Pour les caprins, l'objectif le plus important était, de loin, le revenu, suivi par l'épargne et la fonction d'assurance et la consommation de viande domestique. Ceci est en conformité avec la notion que les petits ruminants, et en particulier les chèvres, sont généralement gardés comme compte courant. 43 | P a g e
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