le mystère de saint joseph - Catholique du Net - Free
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tiare, et dans la tiare, el<strong>le</strong> enchâssa une pierre précieuse et el<strong>le</strong> <strong>le</strong>ur donna <strong>de</strong>s vivres pour la<br />
route. Puis Isaac et son père sortirent et s'en furent, et avec eux, partirent <strong>le</strong>s gens <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur<br />
suite. Sarah s'accrocha à Isaac. Isaac, son fils, p<strong>le</strong>ura aussi avec el<strong>le</strong> un p<strong>le</strong>urement et même<br />
ceux qui allèrent p<strong>le</strong>urèrent aussi un p<strong>le</strong>urement très grand. S'accrochant à Isaac, son fils, el<strong>le</strong><br />
<strong>le</strong> saisit encore dans ses bras et <strong>le</strong> serra à son cou, el<strong>le</strong> l'embrassa et p<strong>le</strong>ura encore avec lui et<br />
Sarah dit : « Qui sait si je te verrai encore, mon fils ? » Et ils p<strong>le</strong>urèrent encore un grand<br />
p<strong>le</strong>urement. Et tous p<strong>le</strong>urèrent avec eux un grand p<strong>le</strong>urement. Après cela, Sarah s'en<br />
retourna avec un gémissement immense ; et toutes ses servantes retournèrent avec el<strong>le</strong> dans la<br />
tente. Et Abraham partit avec Isaac son fils pour <strong>le</strong> monter en sacrifice <strong>de</strong> brû<strong>le</strong>ment entier<br />
<strong>de</strong>vant Dieu, ainsi que Dieu <strong>le</strong> lui avait ordonné. »<br />
Saint Joseph ne regar<strong>de</strong> que la Volonté <strong>de</strong> Dieu, quoiqu'il arrive.<br />
« ... Quand fut <strong>le</strong> troisième jour <strong>de</strong> marche, Abraham <strong>le</strong>va <strong>le</strong>s yeux et il vit, <strong>de</strong> loin, <strong>le</strong><br />
lieu que Dieu lui avait indiqué. Sur ce lieu, il vit une colonne <strong>de</strong> feu venant <strong>de</strong> la terre jusqu'au<br />
ciel, et une nuée épaisse sur la montagne et dans la nuée <strong>le</strong> Kabod <strong>de</strong> Dieu [c'est-à-dire la gloire<br />
visib<strong>le</strong>]. Et Abraham dit à Isaac son fils : « N'as-tu pas vu sur cette montagne que nous voyons<br />
au loin une nuée ? » Isaac répondit : « Oui, j'ai aperçu une colonne <strong>de</strong> feu et dans la nuée, <strong>le</strong><br />
Kabod <strong>de</strong> Dieu. » Alors, Abraham sut qu’Isaac son fils avait été agréé comme sacrifice <strong>de</strong><br />
brû<strong>le</strong>ment entier <strong>de</strong>vant Dieu. Et Abraham dit à Elieser et à Ismaël son fils : « Avez-vous vu<br />
ce que nous voyons sur cette montagne au loin ? » Ils répondirent : « Nous n'avons rien vu. »<br />
Seuls Abraham et Isaac voient <strong>le</strong> Kabod <strong>de</strong> Dieu sur la montagne. « Abraham sut alors qu'il<br />
ne plaisait pas à Dieu que ces <strong>de</strong>ux-là allassent avec eux et il <strong>le</strong>ur dit : « Restez ici avec l'âne. »<br />
Abraham prit <strong>de</strong>s bois pour <strong>le</strong> brû<strong>le</strong>ment entier qu'il posa sur Isaac son fils. Il prit <strong>le</strong> feu et <strong>le</strong><br />
couteau, et ils allèrent eux <strong>de</strong>ux, vers ce lieu-là. Or tandis qu'ils y allaient, Isaac dit à<br />
Abraham : « Voici <strong>le</strong> feu et <strong>le</strong> bois, mais où est l'agneau à présenter <strong>de</strong>vant Dieu pour <strong>le</strong><br />
brû<strong>le</strong>ment entier ? »<br />
Jésus met toujours Joseph à l'épreuve : nous <strong>le</strong> voyons dans <strong>le</strong> recouvrement au Temp<strong>le</strong>.<br />
« Abraham répondit à Isaac : « Mon fils, c'est toi que Dieu a choisi ». Et Isaac dit à<br />
Abraham : « Tout ce que Dieu t'a dit, mon père, je <strong>le</strong> ferai avec joie et <strong>de</strong> bon cœur. »<br />
C'est admirab<strong>le</strong> ! C'est pour cela que, lors <strong>du</strong> Mémorial, lors <strong>de</strong> la fête <strong>de</strong> la Pâque, <strong>le</strong>s Juifs<br />
p<strong>le</strong>urent souvent.<br />
« Et Abraham dit encore à Isaac son fils : « Mon fils, n'y a-t-il pas dans ton cœur, à<br />
propos <strong>de</strong> cette chose, une pensée, une opinion mauvaise ? N'as-tu aucune réticence ? De<br />
grâce, mon fils, ne me dissimu<strong>le</strong> rien. » Et Isaac répondit à Abraham : « Par la vie <strong>de</strong> Dieu,<br />
mon père, et la vie <strong>de</strong> ton âme, comment y aurait-il dans mon cœur un battement à droite ou<br />
un battement à gauche pour la chose que Dieu t'a dite ? En vérité, ni un os <strong>de</strong> mes os, ni une<br />
chair <strong>de</strong> ma chair n'a bougé <strong>de</strong> pensée mauvaise à propos <strong>de</strong> cette chose, mais un cœur réjoui<br />
et une âme béatifiée. Et certes, j'ai dit : « Béni soit Dieu qui a voulu <strong>de</strong> moi aujourd'hui<br />
comme sacrifice <strong>de</strong> brû<strong>le</strong>ment entier <strong>de</strong>vant sa Face ». Abraham se réjouit beaucoup aux<br />
paro<strong>le</strong>s d'Isaac. »<br />
Voilà comment un père est consolé par son fils qu'il est obligé <strong>de</strong> sacrifier.<br />
Lorsque <strong>le</strong>s premiers mots <strong>du</strong> livre <strong>de</strong> l'Exo<strong>de</strong> citent ces mots, il y a un commentaire <strong>de</strong><br />
Moïse. Le peup<strong>le</strong> d'Israël en Egypte était au début <strong>de</strong> soixante-dix, et ils sortirent d'Egypte six cents<br />
mil<strong>le</strong>. Ils étaient soixante-dix, mais ils étaient une seu<strong>le</strong> personne, dit <strong>le</strong> commentaire <strong>de</strong> l'Exo<strong>de</strong>. Ce<br />
qui distinguait <strong>le</strong>s enfants d'Israël <strong>de</strong>s enfants d'Egypte et <strong>de</strong> tous <strong>le</strong>s autres hommes, c'est que <strong>le</strong> fils<br />
était toujours corrigé par son père et que <strong>le</strong> père n'hésitait jamais à corriger son fils. C'est lié au<br />
sacrifice d'Abraham, bien évi<strong>de</strong>mment. La véritab<strong>le</strong> paternité fait que la Volonté <strong>de</strong> Dieu passe<br />
avant <strong>le</strong> sentiment. Ceci n'est vrai que sur <strong>le</strong> plan surnaturel. Sur <strong>le</strong> plan humain, cela <strong>de</strong>viendrait<br />
une idéologie.<br />
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