Le diesel, le début de la fin ! - Taxinews.fr

Technique
L'airbag : protection rapprochée !
À propos de l’airbag, l’idée que l’on s’en fait
est que c’est une innovation majeure dans le
domaine de la sécurité automobile plutôt récente
qui serait en fait apparu dans les années 80 sur
le haut de gamme de quelques constructeurs.
n’est pas sans risque comme en témoigne l’accident
mortel d’un metteur au point en 1974 qui
décède suite à l’explosion inopinée de l’airbag
déployé à une vitesse de plus de 200 km/h avec
une force équivalente à 1 Tonne. Cet accident eut
pour conséquence
de renforcer la
détermination de
ceux qui dénonçaient
un équipement
qui tuerait
plus de monde
qu’il en sauverait
et General Motors
cessera d’en équiper
ses voitures en
1976 par manque
de popularité de ce
dispositif.
En réalité, l’étude d’un tel dispositif commença
dès la fin des années 60 alors que dans les pays
dits « industrialisés », le nombre de morts et de
blessés graves sur les routes était en augmentation
perpétuelle.
Aux États-Unis, l’airbag aurait pu devenir obligatoire
sur tous les véhicules dès 1973 suite à
une demande prononcée en 1970 par l’Autorité
Américaine pour la Sécurité des Autoroutes (US
Highway Safety Authority). Et c'est en 1973 que
General Motors propose en option l’airbag « passager
» sur certains de ces modèles de véhicules.
Cependant, cette obligation sera finalement
repoussée suite à un manque de maturité dans
la technologie de fonctionnement des premiers
dispositifs. En effet, la technologie de l’époque
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Un seul constructeur persista : Mercedes !
Depuis 1967, le constructeur n’a qu’une seule
idée en tête : l’airbag conducteur. Il lui faudra
13 années pour aboutir dans ses recherches
et parvenir à concevoir avec la collaboration
de Bosch, un capteur et un générateur de gaz
capables de gonfler un coussin en moins de 40
millisecondes. Un gonflage « éclair » assuré
par un système pyrotechnique, conçu lui avec
la collaboration de deux constructeurs américains
de missiles. Et comme le gonflage est
assuré par la mise à feu d’un explosif dans un
environnement fermé, Mercedes s’était assuré
du même coup que la combustion ne laisserait
aucun gaz toxique dans l’habitacle afin d’éviter
tout risque d’empoisonnement.
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