Le diesel, le début de la fin ! - Taxinews.fr

Revue de Presse
La secrétaire devenue
chauffeur de taxi
Ils sont dynamiques, créateurs ou repreneurs
d'entreprise, artisans passionnés… Ils sont
l'anti-crise. Aujourd'hui, Patrica Helou, chauffeur
de taxi.
« J'ai eu une chance folle » : Patricia Helou,
50 ans, a profité d'un « concours de circonstance
» pour se lancer dans un nouveau métier.
Cette Tonneinquaise, salariée durant quatre
ans dans une société de taxi, a franchi le pas.
Épreuve écrite et pratique réussies, elle s'est
inscrite au registre de la chambre des métiers
de Lot-et-Garonne.
La chance a continué à lui sourire. « J'ai
demandé un rendez-vous avec le maire de
Lafox ». « Je n'ai plus de taxi depuis plusieurs
années. Je vous donne une licence » lui a
répondu l'élue.
Vraiment l'impression de me rendre utile
Être chauffeur de taxi quand on est une femme
n'est pas un handicap : « Au contraire. La profession
se féminise de plus en plus ». Sa condition
féminine présente un attrait certain pour les
passagères. : « Des Parisiennes font appel à
moi parce que je suis une femme. Des mères
de famille préfèrent ma présence pour accompagner
leur enfant en consultation » constate
cette professionnelle, heureuse de soulager de
la logistique les malades qu'elle accompagne ;
« Au retour, ils me parlent de tout, de rien, de
leur famille. J'ai vraiment l'impression de me
rendre utile. » Parfois, pour la remercier, les
clients lui offrent des cadeaux en nature ; des
pots de confiture, des bocaux de foie gras, une
fleur, une bouteille de vin...
Source (www.ladepeche.fr)
« Indépendante, pour l'instant », l'artisan taxi
estime qu'elle était faite pour ce métier. Elle
l'avoue : « le travail n'est pas la priorité dans
ma vie. J'ai des horaires flexibles. Avec tous
les malades que je transporte, cela fait réfléchir…
». Avec près de 80 000 kilomètres au
compteur par année, elle sillonne le Sud-Ouest
principalement, conduisant entre Bordeaux
et Toulouse des malades à destination des
centres hospitaliers et cliniques de la région.
Des touristes font également appel à ses services
« Je n'effectue pas de grands trajets.
J'évite les transports de nuit. ». Une semaine
après son installation, un client l'a sollicité pour
une course Agen-Paris. « Il était 22 heures,
j'ai préféré solliciter un collègue. »
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