Livre du professeur 3 DÃ©mo - Santillana FranÃ§ais

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1 1 Solutions : 1 → d, 2 → d, 3 → b, 4 → c, 5 → a, 6 → d • 3 e écoute : toujours livre fermé, réécouter en notant (grosso modo) ce qu’on ne comprend pas. Élucidation des mots restants (mots qui pourraient ne pas avoir été compris : faire l’appel (énoncer les noms des personnes de la classe, « appeler » pour savoir qui est présent ou absent) ; il a séché (c’est volontairement qu’il n’est pas venu en cours). • 4 e écoute, livre ouvert. On peut choisir de faire écouter la 2 e version en rap et de faire imiter les intonations soit sur la 1 re version, soit sur la 2 e . Faire mémoriser (en partie ou entièrement) et faire chanter. 2 2) un peu de silence. 3) de se réveiller. 4) de répondre. 5) de s’asseoir comme il faut. 6) si tout le monde est là. 7) si Nicolas est malade. a) à Renaud b) à Mireille c) à Adrien d) à toute la classe Le cours avance… Écoutez et scandez. CO et scansion. • Ici, pour aider à la compréhension, on peut écrire les infinitifs des verbes au tableau et demander aux élèves s’ils les comprennent tous. Procéder ensuite à une 1 re écoute livre fermé. Transcription CD 1 : 15-16 On parle, on écoute, on répète. On se tait, on lit, on écrit. On joue, on rit, on réagit. On fait attention à l’intonation. On chante en français. On pose des questions. On se corrige, on s’applaudit. On fait travailler l’imagination. • 2 e écoute, livre ouvert. Les élèves écoutent, lisent et scandent. La scansion permet de marquer le rythme : c’est la façon de prononcer le français en poésie (on sépare ou non telle ou telle syllabe ; on prononce ou non tel « e », etc.) ; il faudra donc s’inspirer du modèle et faire plusieurs répétitions avant que le groupe puisse chanter à l’unisson ! Exemple de scansion : « Ah ! Qu’est-ce que je fais, ici, dans cette chambre ! » (vers de Jules Laforgue, Complainte d’un autre dimanche). Pour respecter le rythme de cette poésie, la scansion se fera en prononçant certains « e » muets, afin d’avoir 12 syllabes (2 fois 6 syllabes pour l’hémistiche). • Prolongement : on peut demander aux élèves d’écrire une strophe qui commencerait par : « Le cours finit… » et éventuellement de l’accompagner d’une musique et de la scander. - Auparavant, on peut demander aux élèves de dire les actions que l’on doit faire avant de sortir de la classe. On écrit ces actions au tableau (ceci permettra aussi de préparer l’activité suivante où l’on demande aux élèves de rajouter d’autres phrases à la chanson). Exemples : fermer les fenêtres, ramasser les papiers par terre, rendre les cahiers, ramasser les cahiers, noter les devoirs sur les agendas, finir son exercice, ranger ses affaires, se donner rendezvous pour la prochaine fois, effacer le tableau, éteindre la lumière, etc. Pour aider les élèves à dire ces différentes actions, on peut écrire au tableau les compléments des verbes. Les élèves pourront éventuellement chercher les verbes correspondants dans le dictionnaire. Exemples : … les fenêtres /… les papiers par terre /… les cahiers, etc. Exemple : Le cours finit... Ça sonne ! C’est l’heure ! Notons les devoirs sur nos agendas. C’est l’heure ! Rangeons nos affaires, disons au revoir. C’est l’heure ! J’efface le tableau, tu ranges les chaises ? C’est l’heure ! J’éteins la lumière, tu jettes ces papiers ? C’est l’heure ! C’est l’heure ! Pour l’arrangement musical, on peut suggérer à un groupe d’élèves de chanter à l’unisson le refrain (dans l’exemple proposé ce sera : « C’est l’heure ! »). Une seule personne, qui change à chaque fois, chantera le reste des phrases. - Pourquoi ne pas garder cette chanson pour un spectacle au collège (Noël, spectacle de fin d’année, etc.) ? Les élèves pourront présenter ce qu’ils ont fait en classe (chanter, éventuellement danser), par groupes de 2 ou plus. BADGE APPRENTISSAGE : « Pour mieux mémoriser (1) ». Exagérer une intonation, faire monter ou descendre la voix, accompagner une phrase d’un geste ou d’un rythme aide à mieux retenir une phrase ou une expression. Réflexion sur l’apprentissage. Aide individualisée (voir fiche correspondante dans le Portfolio). HD : kinesthésie, non verbal. HG : mémorisation, verbalisation. 30
1 1 • On peut mettre ces conseils en pratique en utilisant certaines phrases de la leçon, voire une strophe entière. Exemples : - exagérer une intonation : « Allez, allez ! vous êtes prêts ? » (ton pressant ou insistant, ton de la confidence) ; à 2 (chacun une partie) sur le même ton (ironique, par exemple) ; à 2, la 2 e personne répétant la phrase en écho, etc. - faire monter ou descendre la voix : « Nicole, Gérard, toujours en retard ! » (aigu, grave, doux, fort, etc.) - accompagner une phrase d’un geste ou d’un rythme : « Mais, qu’est-ce qu’il a ? » (ouvrir les bras en signe d’interrogation ou d’impuissance ; faire une pause après mais… puis rythme saccadé pour le reste de la phrase, par exemple). Pour ce faire, on demande aux élèves de se lever et d’adopter une position corporelle propice à une bonne élocution : dos droit, tête haute, ce qui permet d’avoir la voix qui porte loin, inspirer profondément avant l’élocution, bien ouvrir la bouche, etc. Ces règles servent aussi pour chanter correctement et pour parler en public. En prêtant attention à ces divers éléments (intonation, rythme, gestes, attitude corporelle), l’élève est plus décontracté et est préparé pour la mémorisation. Il retient alors les expressions presque sans s’en rendre compte et y prend du plaisir. 3 Imaginez d’autres manières de reproduire ces mots de classe. Vous pouvez rajouter d’autres phrases, bien sûr ! EO. HD : imagination, gestuelle. HG : verbalisation. • Demander aux élèves de rajouter quelques phrases à l’une des 3 strophes. On peut d’abord faire l’activité en grand groupe. On écrit au tableau toutes les propositions des élèves puis, par groupes de 2, ils rajoutent les phrases qui leur plaisent le plus. • Par groupes (de 2 ou de 4), les élèves imaginent d’autres rythmes pour mettre ces paroles en musique. On peut leur en proposer (pop, rock, jazz, etc.). Pour bien prononcer L’INTONATION ET LA PONCTUATION Écoutez trois interprétations différentes de chaque phrase. Pourquoi le sens change-t-il ? À l’écrit, quel signe de ponctuation marque la différence ? • Faire écouter l’enregistrement 3 fois. À la 3 e écoute faire des pauses entre chaque phrase pour permettre aux élèves d’écrire en même temps qu’ils écoutent. Leur demander, avant ou après la dictée, combien d’intonations on peut repérer à l’intérieur d’une même phrase et quelle en est la conséquence à l’écrit. Faire remarquer l’influence de l’intonation sur le sens (en rattachant éventuellement telle ou telle intonation à telle ou telle situation). Transcription et solutions CD 1 : 17-21 1) C’est ton frère. C’est ton frère ? C’est ton frère ! → Affirmation. Interrogation. Exclamation. 2) Ça va bien. Ça va bien ? Ça va bien ! → Affirmation. Interrogation. Énervement / Ordre. 3) On fait comme ça ! On fait comme ça ? On fait comme ça. → Enthousiasme / Exclamation. Interrogation. Affirmation. 4) Ça suffit. Ça suffit ? Ça suffit ! → Affirmation / Ordre. Interrogation. Exclamation / Énervement. • Prolongement : on peut demander aux élèves de choisir une intonation et de l’intégrer dans une petite situation qu’ils pourront ensuite représenter (exemple : un élève (A) mange des bonbons ; un autre élève (B) n’arrête pas de lui en prendre. L’élève (A) peut dire : Ça suffit ! L’uniforme au collège : pour ou contre ? 4 Des jeunes donnent leur avis. Écoutez et lisez ces opinions. CO et CE : lecture du dialogue expressions de l’opinion. VOC : les vêtements pour aller au collège. • Faire écouter, livre fermé, le dialogue. Combien de personnes il y a ? Où se trouvent ces personnes ? De quoi elles parlent ? Il y a 3 personnes. Elles sont à la cafétéria ou à la cantine du collège. Elles parlent de l’uniforme au collège. Transcription CD 1 : 22-23 ● Vous savez… je crois que l’uniforme va être obligatoire à partir de l’année prochaine. ■ Ce n’est pas possible, ça ! ● Mais si, j’ai entendu ça, hier, au journal télévisé. ■ Non, non, non, c’est de la folie… Tout le monde pareil… c’est horrible !!! Si on n’a plus la liberté de s’habiller comme on veut, ça va être mortel !!! ▲ Ben, non. Moi… je trouve que c’est pratique. Je déteste passer des heures à chercher dans mon armoire. Tu mets ton uniforme et c’est tout… ■ Ah, non… moi, je suis tout à fait contre. Avec l’uniforme, tu ne peux pas montrer ta différence. ● Ben, justement… l’uniforme c’est très bien parce que ça efface les différences sociales, plus de marques, plus rien, tout le monde en bleu marine ! ■ Non mais, ça ne va pas la tête ???!!! 31
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