Répartition potentielle de la sauvagine dans la région du ... - UQAC
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3.2 Inventaire <strong>de</strong>s habitats<br />
La caractérisation <strong>de</strong>s habitats se <strong>de</strong>vait d’i<strong>de</strong>ntifier le plus grand nombre <strong>de</strong><br />
c<strong>la</strong>sses d’occupation <strong>du</strong> sol et ce, <strong>de</strong> <strong>la</strong> façon <strong>la</strong> plus précise possible (en tenant<br />
compte <strong>de</strong> <strong>la</strong> vaste superficie impliquée), afin d'établir un lien avec <strong>la</strong> présence <strong>de</strong><br />
plongeons et <strong>de</strong> <strong>sauvagine</strong>. Les images <strong>du</strong> satellite Landsat-5 avec le capteur Thematic<br />
Mapper ont été choisies, <strong>dans</strong> un premier temps car elles ont déjà été utilisées avec<br />
succès <strong>dans</strong> plusieurs étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> caractérisation d'habitats fauniques (Marsh et<br />
Ommanney 1991, Homer et al. 1993) et aussi, parce qu'elles sont très économiques<br />
étant donné <strong>la</strong> précision qu'elles offrent (taille <strong>du</strong> pixel : 30 m) pour <strong>la</strong> superficie <strong>du</strong><br />
territoire qu'elles couvrent (environ 25 000 km 2 ). La fréquence <strong>de</strong> passage <strong>du</strong> satellite<br />
au-<strong>de</strong>ssus <strong>du</strong> même territoire est <strong>de</strong> 16 jours, ce qui limite le nombre d'images par<br />
année. Puisque l'image choisie doit représenter le mieux possible les habitats,<br />
notamment <strong>la</strong> végétation, seules les images d’été sont utilisables. De plus, <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> l'été<br />
est préférable, car cette pério<strong>de</strong> correspond à celle où <strong>la</strong> croissance végétative est<br />
maximale, ce qui favorise <strong>la</strong> distinction entre les habitats (Polson et Campbell 1987,<br />
Perras et al. 1988;). Il ne nous reste donc que peu <strong>de</strong> choix pour les dates <strong>de</strong>s images.<br />
Les paramètres <strong>de</strong> l’image 16-26, retenue pour couvrir le secteur étudié, sont précisés<br />
au tableau 1. Notons que <strong>la</strong> taille <strong>du</strong> pixel a été rééchantillonnée à 25 m pour les<br />
besoins <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>, notamment pour faciliter le découpage en unités <strong>de</strong> 1 km².<br />
Dans le but <strong>de</strong> développer l’approche méthodologique et <strong>de</strong> trouver <strong>la</strong><br />
combinaison optimale <strong>de</strong> ban<strong>de</strong>s spectrales, un projet pilote a été réalisé sur une image<br />
voisine, localisée <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>région</strong> <strong>de</strong> Lebel-sur-Quévillon (image 17-26; Daoust et al.<br />
1992). Tout d’abord, une image d'indice <strong>de</strong> biomasse a été calculée avec les ban<strong>de</strong>s<br />
TM3 et TM4. À partir <strong>de</strong> cette image, l'eau et les herbiers ont été c<strong>la</strong>ssifiés par<br />
« parallélépipè<strong>de</strong> ». Par <strong>la</strong> suite, pour les secteurs non c<strong>la</strong>ssés, les ban<strong>de</strong>s spectrales<br />
TM2, TM3, TM4, TM5 et TM7 ont été combinées en composantes principales, pour être<br />
c<strong>la</strong>ssifiées par maximum <strong>de</strong> vraisemb<strong>la</strong>nce basé sur <strong>de</strong>s zones d'entraînement<br />
préa<strong>la</strong>blement définies à l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> photographies aériennes et <strong>de</strong> cartes forestières.<br />
Comme on peut le constater, cette métho<strong>de</strong> nécessite plusieurs étapes <strong>de</strong> traitement<br />
ainsi qu'une bonne connaissance <strong>du</strong> territoire, surtout lorsque certains habitats, tels les<br />
milieux humi<strong>de</strong>s, exigent une attention particulière. Un autre test a alors été réalisé,<br />
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