Répartition potentielle de la sauvagine dans la région du ... - UQAC
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4.5 Validation<br />
La validation nous permet <strong>de</strong> constater que les modèles construits à partir <strong>de</strong>s<br />
inventaires 1985-1989 prédisent assez fidèlement <strong>la</strong> situation observée en 1996-2000.<br />
En effet, les taux globaux <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssification correcte varient <strong>de</strong> 53 à 84 % (tableau 9).<br />
Selon les espèces, on a observé <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> couple en 1996-2000 <strong>dans</strong> 0 à 83 %<br />
<strong>de</strong>s unités où <strong>la</strong> probabilité <strong>de</strong> présence était supérieure ou égale aux <strong>de</strong>nsités <strong>de</strong><br />
présence enregistrées en 1985-1989 (cf. tableau 3). De <strong>la</strong> même façon, aucun couple<br />
n’a été observé en 1996-2000 pour 48 à 86 % <strong>de</strong>s unités où <strong>la</strong> probabilité <strong>de</strong> présence<br />
était inférieure aux <strong>de</strong>nsités <strong>de</strong> présence enregistrées en 1985-89. La comparaison<br />
avec les valeurs obtenues au tableau 7 permettent <strong>de</strong> constater que les taux <strong>de</strong><br />
c<strong>la</strong>ssification obtenus à partir <strong>de</strong>s données <strong>de</strong> validation (tableau 9) sont simi<strong>la</strong>ires pour<br />
<strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s espèces.<br />
Le tableau 10 permet <strong>de</strong> préciser encore plus <strong>la</strong> validation, en regardant <strong>la</strong><br />
répartition <strong>de</strong>s couples observés en 1996-2000 selon les c<strong>la</strong>sses <strong>de</strong> potentiel prédites à<br />
partir <strong>de</strong>s modèles construits en utilisant les données d’inventaire 1985-1989.<br />
Par exemple, selon le modèle 1985-1989 (ligne D) pour le Canard noir, le potentiel<br />
<strong>de</strong>s 198 unités <strong>de</strong> 1 km 2 qui servent à vali<strong>de</strong>r, serait réparti comme suit : 88 unités ont<br />
un potentiel très faible (44 %), 53 unités ont un potentiel faible (27 %), 34 unités ont un<br />
potentiel moyen (17 %), 19 unités ont un potentiel élevé (10 %) et enfin, 4 unités ont un<br />
potentiel très élevé (2 %). En réalité, au moins un couple <strong>de</strong> Canard noir a été observé<br />
en 1996-2000 <strong>dans</strong> 52 unités parmi les 198 unités (26 %). Si on regar<strong>de</strong> <strong>la</strong> répartition<br />
<strong>de</strong> ces présences (ligne P) <strong>de</strong> plus près, on obtient 7 couples <strong>dans</strong> les unités à très<br />
faible potentiel (14 %), 13 couples <strong>dans</strong> les unités à faible potentiel (25 %), 15 couples<br />
<strong>dans</strong> les unités à potentiel moyen (29 %), 13 couples <strong>dans</strong> les unités à potentiel élevé<br />
(25 %) et enfin, 4 couples <strong>dans</strong> les unités à potentiel très élevé (8 %).<br />
L’évaluation se fait <strong>dans</strong> les <strong>de</strong>ux axes. La ligne nous permet <strong>de</strong> constater que les<br />
couples <strong>de</strong> Canard noir sont répartis vers <strong>de</strong>s c<strong>la</strong>sses <strong>de</strong> potentiel supérieures (ligne P)<br />
comparativement aux unités où aucun couple n’a été observé (ligne A). L’examen <strong>de</strong>s<br />
colonnes nous permet <strong>de</strong> voir que : 1) les unités à très faible potentiel sont surtout<br />
constituées d’unités sans observation <strong>de</strong> Canard noir; 2) <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong>s unités est,<br />
selon le modèle (ligne D), semb<strong>la</strong>ble pour les absences (A) et pour les présences (P) <strong>de</strong><br />
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