Répartition potentielle de la sauvagine dans la région du ... - UQAC
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À l’opposé <strong>du</strong> Canard noir, les secteurs d’intérêt pour le Plongeon huard selon le<br />
modèle sont principalement limités aux grand <strong>la</strong>cs <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>région</strong> (figure 10).<br />
Pour sa part, <strong>la</strong> Bernache <strong>du</strong> Canada est surtout présente <strong>dans</strong> <strong>la</strong> partie nord <strong>de</strong><br />
l’image, notamment <strong>dans</strong> les secteurs <strong>de</strong> tourbières et <strong>de</strong> sols dénudés (figure 11). La<br />
bernache est l’espèce dont le modèle prédit le plus d’unités avec un potentiel très élevé<br />
<strong>dans</strong> l’aire d’étu<strong>de</strong>.<br />
Le Canard colvert présente une répartition simi<strong>la</strong>ire à celle <strong>du</strong> Fuligule à collier,<br />
avec peut-être une présence un peu plus marquée <strong>dans</strong> certains secteurs perturbés,<br />
notamment au centre nord <strong>de</strong> l’aire d’étu<strong>de</strong> (figure 12). Il est aussi bon <strong>de</strong> noter qu’à<br />
l’opposé <strong>de</strong>s autres espèces, le potentiel <strong>de</strong> répartition <strong>du</strong> Canard colvert est faible,<br />
plutôt que très faible, <strong>dans</strong> <strong>la</strong> majeure partie <strong>de</strong> l’aire d’étu<strong>de</strong>.<br />
La répartition <strong>potentielle</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sarcelle d’hiver semble nettement associée aux<br />
secteurs perturbés <strong>de</strong> l’aire d’étu<strong>de</strong> (figure 13); cette constatation était prévisible<br />
puisque le modèle prédictif pour cette espèce (tableau 6), comporte les variables<br />
d’interaction positive PEUREG, MARAIS et JEUFEU.<br />
La carte <strong>de</strong> répartition <strong>du</strong> Petit Garrot présente un certain nombre <strong>de</strong> <strong>région</strong>s à<br />
potentiel élevé et très élevé (figure 14), qui semblent correspondre aux zones <strong>de</strong><br />
tourbières, <strong>de</strong> marais et d’aulnaies.<br />
La répartition <strong>du</strong> Harle couronné est assez homogène <strong>dans</strong> l’aire d’étu<strong>de</strong> (figure<br />
15); l’espèce apparaît néanmoins plus abondante <strong>dans</strong> le secteur nord-est, alors que le<br />
secteur nord-ouest n’obtient que <strong>de</strong> très faibles <strong>de</strong>nsités. Selon le modèle prédictif <strong>de</strong><br />
l’espèce (tableau 6), ce harle se trouverait <strong>dans</strong> les milieux à résineux défoliés ou<br />
ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s, le sol nu et les coupes forestières récentes bordant les milieux aquatiques.<br />
La figure 16 illustre <strong>la</strong> richesse avifaunique <strong>de</strong> l’aire d’étu<strong>de</strong>, exprimée en c<strong>la</strong>sses<br />
<strong>du</strong> nombres d’espèces cibles. Cette figure nous permet d’apprécier <strong>la</strong> richesse en<br />
plongeon et en <strong>sauvagine</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>région</strong> <strong>du</strong> réservoir Gouin en visualisant l’ensemble <strong>de</strong><br />
ce vaste territoire. Le nombre potentiel d’espèces par km 2 semble re<strong>la</strong>tivement<br />
homogène <strong>dans</strong> l’aire d’étu<strong>de</strong>, à l’exception <strong>du</strong> secteur nord-ouest où <strong>la</strong> richesse<br />
avifaunique est nettement inférieure.<br />
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