recueil des communications affichées - Centre de réadaptation ...
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RECUEIL DES<br />
COMMUNICATIONS<br />
AFFICHÉES
TABLE DES MATIÈRES<br />
Les résumés présentés dans ce <strong>recueil</strong><br />
sont reproduits tels que transmis<br />
par leurs auteurs.<br />
Page<br />
1<br />
MIEUX CONNAÎTRE NOTRE CLIENTÈLE<br />
Profils cliniques <strong><strong>de</strong>s</strong> troubles <strong>de</strong> la communication consécutifs à un acci<strong>de</strong>nt vasculaire cérébral droit ‐<br />
I<strong>de</strong>ntification et pistes d'intervention<br />
2<br />
3<br />
4<br />
5<br />
6<br />
Objectivation <strong>de</strong> l’impulsivité et <strong>de</strong> la frustration dans le traumatisme craniocéphalique<br />
Sexuality after Traumatic Brain Injury<br />
The Association between Pain‐related Variables, Emotional Factors, and Attentional Functioning after Mild<br />
Traumatic Brain Injury<br />
Premier anniversaire du registre Rick Hansen sur les lésions médullaires <strong>de</strong> l’Ouest du Québec : présentation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
données en bref<br />
Utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> produits <strong>de</strong> santé naturels par les clients du <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Constance‐Lethbridge vivant<br />
avec la fibromyalgie<br />
ÉLABORER ET VALIDER DES OUTILS CLINIQUES ET DE GESTION<br />
7<br />
8<br />
9<br />
10<br />
11<br />
Étu<strong>de</strong> métrologique d'une version canadienne‐française du questionnaire Upper Limb Functional In<strong>de</strong>x<br />
Élaboration d'un outil clinique sur le rôle <strong>de</strong> la prise <strong>de</strong> décision en situation sociale dans les troubles graves du<br />
comportement suivant un traumatisme craniocérébral<br />
Développement et validation d'une mesure objective <strong>de</strong> gravité <strong><strong>de</strong>s</strong> troubles du comportement en déficience<br />
physique : le Schéma d'analyse en trouble du comportement<br />
Évaluation d’un outil <strong>de</strong> gestion intégrée <strong>de</strong> la santé utilisé par <strong><strong>de</strong>s</strong> infirmières auprès <strong>de</strong> personnes avec<br />
dystrophie myotonique <strong>de</strong> type 1 : protocole <strong>de</strong> recherche<br />
Conception d'une intervention <strong>de</strong> suivi systématique informatisé après l'attribution d'une ai<strong>de</strong> à la mobilité :<br />
l'interface MOvIT<br />
OPTIMISER L’INTERVENTION<br />
12<br />
13<br />
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15<br />
16<br />
La médication neuropsychiatrique dans le traitement <strong><strong>de</strong>s</strong> traumatismes craniocérébraux<br />
Relations entre les orthophonistes et les proches <strong>de</strong> personnes aphasiques en contexte <strong>de</strong> réadaptation<br />
Inclusion systématique <strong><strong>de</strong>s</strong> proches au processus <strong>de</strong> réadaptation post‐acci<strong>de</strong>nt vasculaire cérébral (AVC) :<br />
enjeux éthiques tels que perçus par les proches et les clients‐AVC<br />
États <strong><strong>de</strong>s</strong> capacités du langage, <strong>de</strong> la parole et <strong>de</strong> la déglutition en fonction du site<br />
<strong>de</strong> la lésion cérébrale chez les patients sous thrombolyse post‐acci<strong>de</strong>nt vasculaire cérébral<br />
Le chien <strong>de</strong> réadaptation, un outil thérapeutique innovateur et prometteur pour<br />
la réadaptation <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes souffrant <strong>de</strong> douleur chronique
Page<br />
17<br />
TABLE DES MATIÈRES<br />
OPTIMISER L’INTERVENTION (SUITE)<br />
Les résumés présentés dans ce <strong>recueil</strong><br />
sont reproduits tels que transmis<br />
par leurs auteurs.<br />
La fixation ostéo‐intégrée améliore‐t‐elle le niveau fonctionnel chez les personnes avec une amputation<br />
transfémorale?<br />
18<br />
19<br />
20<br />
21<br />
22<br />
If You Build It, Will They Come? Trials and Tribulations during a Collaborative Project for the Implementation<br />
of a Questionnaire to Measure the Perception of the Quality of Rehabilitation Services among Persons with<br />
Traumatic Brain Injury<br />
Implantation du programme PASSAGE au <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Lucie‐Bruneau : expérience clinique<br />
Multimodal Communication between Physicians and Patients Adaptation and Validation of a Consent Form<br />
of Levels of Medical Intervention and Cardiopulmonary Resuscitation<br />
Mesure <strong>de</strong> la performance lors <strong>de</strong> la conduite en simulateur <strong>de</strong> fauteuil motorisé<br />
Efficacité d’une approche conversationnelle auprès d’un couple dont un membre présente <strong>de</strong> l’aphasie<br />
FAVORISER LE BIEN‐ÊTRE ET LA PARTICIPATION SOCIALE<br />
23<br />
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25<br />
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27<br />
28<br />
29<br />
Resi<strong>de</strong>ntial Well‐being and Healthy Functioning of Families with a Member Who Has a Physical Disability<br />
Devenir post‐réadaptation <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes ayant subi un traumatisme craniocérébral : retour en emploi, qualité<br />
<strong>de</strong> vie et bien‐être émotionnel<br />
S’intéresser aux accompagnateurs pour mieux soutenir le processus d’accompagnement <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes ayant un<br />
traumatisme craniocérébral sévère<br />
Accompagnement citoyen personnalisé d’intégration communautaire ‐ Tuteur <strong>de</strong> résilience?<br />
Le choix <strong><strong>de</strong>s</strong> professionnels <strong>de</strong> la réadaptation au 21 e siècle : la famille ou la vie professionnelle?<br />
Quels sont les facteurs qui influent sur l’attraction, l’engagement <strong>de</strong> la main‐d’œuvre et la rétention au travail?<br />
Mobility Among New and Experienced Ol<strong>de</strong>r Adult Power Wheelchair Users<br />
RECUEILLIR, ÉCHANGER ET APPLIQUER LES CONNAISSANCES<br />
30<br />
31<br />
32<br />
33<br />
34<br />
Le courtier <strong>de</strong> connaissances au <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Lucie‐Bruneau : un allié pour accompagner les équipes<br />
cliniques dans l'appropriation <strong><strong>de</strong>s</strong> données probantes<br />
Stratégies <strong>de</strong> courtage <strong><strong>de</strong>s</strong> connaissances pour l'amélioration <strong><strong>de</strong>s</strong> services <strong>de</strong> santé en maladies neuromusculaires<br />
Troubles musculo‐squelettiques : transfert <strong>de</strong> la recherche en clinique <strong>de</strong> réadaptation<br />
Le comité d’éthique <strong>de</strong> la recherche <strong><strong>de</strong>s</strong> établissements du <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche interdisciplinaire en réadaptation<br />
du Montréal métropolitain<br />
Le <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain
PROFILS CLINIQUES DES TROUBLES DE LA COMMUNICATION CONSÉCUTIFS<br />
À UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL DROIT ‐ IDENTIFICATION ET PISTES<br />
D'INTERVENTION<br />
Perrine Ferré, Anne‐Marie Vachon, Yves Joanette<br />
<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> l’Institut universitaire <strong>de</strong> gériatrie <strong>de</strong> Montréal<br />
Les trente <strong>de</strong>rnières années ont apporté un soli<strong>de</strong> support théorique à l'implication spécifique <strong>de</strong><br />
l'hémisphère droit dans les habiletés langagières dites <strong>de</strong> haut niveau. Toutes les étu<strong><strong>de</strong>s</strong> cliniques ont souligné<br />
que les atteintes langagières faisant suite à un acci<strong>de</strong>nt vasculaire cérébral (AVC) droit sont très hétérogènes<br />
parmi les individus touchés.<br />
Un échantillon <strong>de</strong> 150 individus cérébrolésés droits a été évalué sur les plans du langage et <strong><strong>de</strong>s</strong> fonctions<br />
exécutives à l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> batteries à la validité psychométrique démontrée. Une analyse <strong>de</strong> clusters a permis le<br />
regroupement d'individus aux performances similaires sur le plan du langage. Ces groupes ont été comparés<br />
entre eux en fonction <strong>de</strong> leurs performances langagières et <strong>de</strong> leurs caractéristiques socioculturelles, ainsi<br />
qu'en covariable avec les performances exécutives.<br />
L'exploration <strong><strong>de</strong>s</strong> profils cliniques d'atteinte <strong>de</strong> la communication révèle ainsi la récurrence <strong>de</strong> trois groupes<br />
distincts d'atteinte <strong>de</strong> la communication. Un quatrième groupe, représentant 25 % <strong>de</strong> la population cérébrolésée<br />
droite en centre <strong>de</strong> réadaptation, ne présente pas d'atteinte <strong>de</strong> la communication. Les atteintes<br />
neuropsychologiques concomitantes observées chez certains individus ne peuvent justifier les déficits<br />
langagiers, confirmant l'hypothèse d'un trouble spécifique <strong>de</strong> la communication. Les variables socioculturelles,<br />
lorsque contrôlées adéquatement, n'influent pas sur les regroupements. Les acquis théoriques, confrontés à<br />
ces résultats, ont permis le développement <strong>de</strong> gui<strong><strong>de</strong>s</strong> d'intervention clinique et d'outils spécifiques pour les<br />
individus cérébrolésés droits.<br />
1
OBJECTIVATION DE L’IMPULSIVITÉ ET DE LA FRUSTRATION DANS LE<br />
TRAUMATISME CRANIOCÉPHALIQUE<br />
Sophie Poirier¹, Guillaume‐Alexandre Beaufils¹, Daniel Lamoureux², François Richer¹<br />
1.Université du Québec à Montréal; 2.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Lucie‐Bruneau<br />
L’intolérance à la frustration a une prévalence élevée dans le traumatisme craniocéphalique (TCC). Ce<br />
symptôme, lié à l’irritabilité et à l’impulsivité, est fluctuant, et sensible au stress et à la fatigue. Ce projet a<br />
pour but l’objectivation <strong>de</strong> la tolérance à la frustration dans une situation <strong>de</strong> perte <strong>de</strong> contrôle sensorimoteur.<br />
Les participants sont soumis à un jeu vidéo <strong>de</strong> 14 minutes, durant lequel ils doivent contrôler les<br />
déplacements horizontaux d’une voiture sur une route à l’ai<strong>de</strong> d’une souris d’ordinateur pour intercepter les<br />
jetons verts défilant sur la route, et éviter les jetons rouges et l’accotement associés à un son fort et<br />
désagréable. Après la pratique, trois blocs sont présentés contenant chacun trois pertes <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> la<br />
voiture (10 s), durant lesquels les mouvements <strong>de</strong> la voiture sont manipulés pour qu’elle touche constamment<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> jetons rouges et l’accotement. Les mouvements <strong>de</strong> la souris et l’activité électro<strong>de</strong>rmale sont enregistrés.<br />
Les données préliminaires montrent que les pertes <strong>de</strong> contrôle donnent lieu à <strong><strong>de</strong>s</strong> réactions motrices,<br />
comportementales et électro<strong>de</strong>rmales chez tous les participants. De plus, le groupe témoin semble produire<br />
plus <strong>de</strong> mouvements <strong>de</strong> haute amplitu<strong>de</strong> entre les moments <strong>de</strong> perte <strong>de</strong> contrôle (moyenne <strong>de</strong> 11,7)<br />
comparativement aux sujets ayant subi un TCC (moyenne <strong>de</strong> 4). Cet effet pourrait être dû à une inhibition <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
mouvements par les pertes <strong>de</strong> contrôles chez les patients ou à d’autres facteurs.<br />
2
SEXUALITY AFTER TRAUMATIC BRAIN INJURY<br />
Alexan<strong>de</strong>r Moreno 1 , Michelle McKerral 1,2,3<br />
1.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche en neuropsychologie et cognition, Université <strong>de</strong> Montréal; 2.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche interdisciplinaire<br />
en réadaptation du Montréal métropolitain; 3.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Lucie‐Bruneau<br />
Introduction<br />
Traumatic brain injury (TBI) can directly and indirectly affect important aspects related to sexuality and sexual<br />
function due to the various cognitive, psychiatric/behavioral, and physical/functional sequelae presented by<br />
survivors. In fact, it has been suggested that 50 to 60 % of persons with TBI report some level of disruption in<br />
their post‐injury sexual functioning.<br />
Objective<br />
The objective of this study was to critically review the empirical evi<strong>de</strong>nce concerning TBI and sexuality.<br />
Methods<br />
A literature review was performed in databases related to psychology and health sciences such as PsychINFO,<br />
Proquest, PsychArticles, andMedline. The keywords that were used in the search were traumatic brain injury<br />
and sexuality, and their variants.<br />
Results<br />
Studies were classified according to the participants enrolled and findings are presented from the<br />
professional’s (7 %), the patient’s (64 %), the non‐injured spouse’s (7 %), and the patient‐partner’s<br />
perspectives (22 %).<br />
Conclusions<br />
Most of the evi<strong>de</strong>nce based literature concerning TBI and sexuality has been <strong><strong>de</strong>s</strong>cribed from the patient’s<br />
perspective. The partner's perspective was addressed primarily to have an in<strong>de</strong>x of the effect of sexual<br />
dysfunction on the relationship and only in one study it was used to establish if the patient’s self‐report was<br />
an accurate measure of his or her actual sexual functioning. Loss of insight or anosognosia may limit the<br />
patient’s self‐perception of <strong>de</strong>ficits and may be an obstacle when trying to get reliable information concerning<br />
sexuality issues. A comprehensive approach is required to address sexual functioning of TBI survivors since<br />
they have special medical, legal, behavioral, and education needs.<br />
3
THE ASSOCIATION BETWEEN PAIN‐RELATED VARIABLES, EMOTIONAL FACTORS,<br />
AND ATTENTIONAL FUNCTIONING AFTER MILD TRAUMATIC BRAIN INJURY<br />
Michelle McKerral, Michelle Beaupré<br />
Université <strong>de</strong> Montréal; <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain; <strong>Centre</strong> <strong>de</strong><br />
réadaptation Lucie‐Bruneau<br />
The aim of this study was to examine how mild traumatic brain injury (mTBI) concomitants such as pain,<br />
<strong>de</strong>pression, and anxiety variables were related to self‐reported and objective attentional functioning at<br />
different stages of recovery.<br />
Two groups of participants having sustained a mTBI (1‐3 mospost‐injury, n= 15; 5‐7 mos post, n=15) were<br />
compared with normal controls (n= 17) on standard neuropsychological measures of selective attention, and<br />
on a newly <strong><strong>de</strong>s</strong>igned Computerized Pictorial Stroop Task (CPST). Participants also completed questionnaires<br />
assessing post‐concussive symptoms, pain intensity and disability, <strong>de</strong>pression, and anxiety.<br />
Participants with mTBI in the earlier phase of recovery showed, compared to controls, significantly slower<br />
reaction times and larger intra‐individual variability on the CPST. They also reported significantly more postconcussion<br />
symptoms, pain intensity and disability. Participants with mTBI in the later phase of recovery did<br />
not <strong>de</strong>monstrate a <strong>de</strong>ficit compared to controls on the CPST, but they reported a significantly higher rate of<br />
post‐concussive symptoms and a ten<strong>de</strong>ncy toward significantly higher pain intensity and disability.<br />
Additionally, mTBI participant’s scores on the cognitive items of the post‐concussion symptoms questionnaire<br />
were positively correlated with reaction times on the CPST, while pain intensity and disability levels correlated<br />
negatively with some of the standard measures of attention.<br />
Our results highlight the complex multifactorial nature of post‐mTBI symptoms and <strong>de</strong>ficits, which can be<br />
long‐lasting in some individuals.<br />
4
PREMIER ANNIVERSAIRE DU REGISTRE RICK HANSEN SUR LES LÉSIONS<br />
MÉDULLAIRES DE L’OUEST DU QUÉBEC : PRÉSENTATION DES DONNÉES EN BREF<br />
Murielle Grangeon 1,2,3 , Isabelle Robidoux 1,2,3 , Dany Gagnon 1,2,3 , Katia Drouin 3 , Stefan Parent 3 , Jean‐Marc Mac‐Thiong 3<br />
1.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain; 2.Institut <strong>de</strong> réadaptation Gingras‐<br />
Lindsay‐<strong>de</strong>‐Montréal; 3.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche, Hôpital du Sacré‐Cœur <strong>de</strong> Montréal<br />
Contexte/Objectif<br />
Le registre Rick Hansen sur les lésions médullaires (RHLM), référence canadienne d’information sur les lésions<br />
médullaires (LM) traumatiques pour le Programme <strong>de</strong> recherche translationnelle du réseau, <strong>recueil</strong>le <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
données auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> canadiens avec une LM au sta<strong>de</strong> aigu, en réadaptation et en réintégration sociale.<br />
L’objectif a été <strong>de</strong> réaliser une analyse <strong>de</strong> ces données au niveau du <strong>Centre</strong> d’expertise pour les personnes<br />
blessées médullaires <strong>de</strong> l’Ouest du Québec (CEBMOQ) entre mai 2010 et mai 2011.<br />
Méthodologie<br />
L’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> données confi<strong>de</strong>ntielles collectées et répertoriées en tableurs (Microsoft Access) ont été<br />
vérifiées et corrélées. Sur 91 participants accueillis par le CEBMOQ, 72 ont accordé leur intégration dans le<br />
RHLM. Les statistiques <strong><strong>de</strong>s</strong>criptives paramétriques et non‐paramétriques ont été utilisées pour l’analyse <strong>de</strong><br />
cet échantillon (n=72).<br />
Résultats<br />
L’échantillon, 84,7 % d’hommes (46,2 ± 17,5 ans) et 15,3 % <strong>de</strong> femmes (53,4 ± 15,9 ans), montre que la lésion<br />
touche majoritairement les personnes <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 55 ans (55 %), suite à une chute (48,6 %) ou un acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />
transport (30,6 %). Les conséquences sont une tétraplégie incomplète (32 %), une paraplégie complète (29 %)<br />
ou incomplète (23 %) et une tétraplégie complète (16 %). La durée moyenne d’hospitalisation est <strong>de</strong> 32 jours<br />
en soins aigus et <strong>de</strong> 76 jours en réadaptation. Au moment du congé, 41,8 % rapportent une présence<br />
douloureuse incommodante.<br />
Conclusion<br />
La participation satisfaisante et la qualité <strong><strong>de</strong>s</strong> données collectées démontrent la faisabilité du projet. Certaines<br />
améliorations sur le <strong><strong>de</strong>s</strong>criptif <strong><strong>de</strong>s</strong> indicateurs et sur le classement <strong><strong>de</strong>s</strong> données permettraient d’en faciliter<br />
l’analyse. Le présent travail fournit une base d’information pertinente, dont l’extension à d’autres centres<br />
serait bénéfique.<br />
5
UTILISATION DES PRODUITS DE SANTÉ NATURELS PAR LES CLIENTS DU CENTRE<br />
DE RÉADAPTATION CONSTANCE‐LETHBRIDGE VIVANT AVEC LA FIBROMYALGIE<br />
Lyne Boissonneault 1 , Catherine Bellemare 2 , Eveline Forget 2 , David Larouche 2 , Camille St‐Pierre 2 , Patricia McKinley 2,3<br />
1.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Constance‐Lethbridge; 2.Université McGill; 3.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche interdisciplinaire en<br />
réadaptation du Montréal métropolitain<br />
La fibromyalgie (FM) est un désordre complexe caractérisé par la fatigue et une douleur généralisée sans<br />
inflammation affectant les muscles (Yunus, 2002). Elle touche environ 900 000 canadiens (Société d’arthrite,<br />
2005). Les produits <strong>de</strong> santé naturels (PSN) suscitent un intérêt grandissant chez les personnes vivant avec<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> désordres chroniques comme la FM (Rao et al., 1999). Pourtant, l’utilisation <strong>de</strong> PSN comporte <strong><strong>de</strong>s</strong> risques<br />
d’interactions (entre les PSN ou avec certains médicaments d’ordonnance) et d’effets secondaires significatifs,<br />
potentiellement dangereux.<br />
Objectif<br />
Décrire les habitu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> consommation <strong>de</strong> PSN <strong><strong>de</strong>s</strong> clients du <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Constance‐Lethbridge<br />
(CRCL) vivant avec la FM.<br />
Outil<br />
Questionnaire développé au CRCL et validé lors d’une étu<strong>de</strong> précé<strong>de</strong>nte (article en préparation).<br />
Participants<br />
Cent vingt‐six (126) clients du programme <strong>de</strong> fibromyalgie du CRCL ont répondu au questionnaire.<br />
Mesures<br />
Fréquence d’utilisation, symptômes visés, PSN utilisés, efficacité perçue, adéquation avec les données<br />
probantes.<br />
Principales conclusions<br />
Les participants consomment cinq fois plus <strong>de</strong> PSN que la population générale. Ils semblent mal informés au<br />
sujet <strong><strong>de</strong>s</strong> données probantes. Le fait que seulement un peu plus <strong>de</strong> la moitié (55 %) ont trouvé les PSN<br />
efficaces lorsqu’utilisés pour <strong><strong>de</strong>s</strong> symptômes validés suggère une utilisation inadéquate.<br />
Les résultats <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> seront utilisés pour développer un programme d’éducation.<br />
6
ÉTUDE MÉTROLOGIQUE D'UNE VERSION CANADIENNE‐FRANÇAISE DU<br />
QUESTIONNAIRE UPPER LIMB FUNCTIONAL INDEX<br />
Tokiko Hamasaki 1,2 , Louise Demers 1,3 , Johanne Filiatrault 1,3<br />
1.École <strong>de</strong> réadaptation, Université <strong>de</strong> Montréal; 2.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> la main, <strong>Centre</strong> hospitalier <strong>de</strong> l'Université <strong>de</strong> Montréal;<br />
3.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> l'Institut universitaire <strong>de</strong> gériatrie <strong>de</strong> Montréal<br />
Les troubles musculo‐squelettiques du membre supérieur (TMSMS) peuvent avoir un impact considérable sur<br />
la participation sociale <strong>de</strong> la personne. Ils sont d’ailleurs associés à une durée d'in<strong>de</strong>mnisation supérieure à<br />
celle d'autres types <strong>de</strong> troubles musculo‐squelettiques. Or, on constate un manque d’outils standardisés<br />
permettant d’évaluer l’impact fonctionnel <strong><strong>de</strong>s</strong> TMSMS en soins aigus. L’Upper Limb Functional In<strong>de</strong>x (ULFI) est<br />
l’un <strong><strong>de</strong>s</strong> rares outils conçus pour une clientèle souffrant <strong>de</strong> TMSMS, permettant aux professionnels <strong>de</strong> la santé<br />
<strong>de</strong> faire un portrait rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> la participation sociale du patient. Il n'est toutefois disponible qu'en anglais.<br />
La présente étu<strong>de</strong> visait à adapter l’ULFI à la population canadienne‐française, et à examiner les propriétés<br />
métrologiques <strong>de</strong> la version canadienne‐française<strong>de</strong>l’outil(ULFI‐CF) en suivant la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> Vallerand<br />
(1989) : traduction et traduction renversée <strong>de</strong> l’ULFI; élaboration <strong>de</strong> l’ULFI‐CF par un comité d’experts; prétest;<br />
et étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> propriétés métrologiques et applicabilité <strong>de</strong> l’ULFI‐CF avec 50 patients suivis au <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> la<br />
main du <strong>Centre</strong> hospitalier <strong>de</strong> l'Université <strong>de</strong> Montréal.<br />
Les résultats révèlent que l’ULFI‐CF a une cohérence interne élevée (α <strong>de</strong> Cronbach=0,93); une bonne validité<br />
convergente avec l’ULFI original (r=0,85) et avec la version canadienne‐française du questionnaire Disabilities<br />
of the Arm, Shoul<strong>de</strong>r, and Hand (r=0,85); et une bonne applicabilité. L’ULFI‐CF s’avère donc un outil<br />
prometteur pour les professionnels <strong>de</strong> la santé œuvrant auprès d’une clientèle canadienne‐française<br />
souffrant <strong>de</strong> TMSMS en soins aigus.<br />
7
ÉLABORATION D'UN OUTIL CLINIQUE SUR LE RÔLE DE LA PRISE DE DÉCISION EN<br />
SITUATION SOCIALE DANS LES TROUBLES GRAVES DU COMPORTEMENT SUIVANT<br />
UN TRAUMATISME CRANIOCÉRÉBRAL<br />
François‐Pierre Decoste 1,2 , Anne Henry 1 , Jean Gagnon 1,2,3,4<br />
1.Université <strong>de</strong> Montréal; 2.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain; 3.<strong>Centre</strong><br />
<strong>de</strong> recherche en neuropsychologie et cognition; 4.Université <strong>de</strong> Sherbrooke<br />
Problématique<br />
Un traumatisme craniocérébral (TCC) entraîne fréquemment <strong><strong>de</strong>s</strong> comportements socialement inappropriés<br />
qui ont un impact négatif sur la réinsertion sociale. Des instruments diagnostiques décrivant la nature <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
troubles du comportement sont disponibles, mais il n’y a aucun outil pronostique évaluant la capacité à<br />
prendre <strong><strong>de</strong>s</strong> décisions en contexte social.<br />
Objectifs<br />
Développer une tâche écologique visant à prédire la survenue <strong>de</strong> comportements socialement inappropriés,<br />
et à mesurer la capacité <strong>de</strong> l’individu à prendre <strong><strong>de</strong>s</strong> décisions dans <strong><strong>de</strong>s</strong> situations sociales. Il était attendu que<br />
les sujets TCC choisiraient davantage <strong>de</strong> comportements inappropriés quand les conséquences <strong>de</strong> l’action<br />
sont ambiguës et qu’on doit prendre en compte les besoins d’autrui.<br />
Méthodologie<br />
Dix TCC et quinze contrôles ont été soumis à douze scénarios présentant <strong><strong>de</strong>s</strong> interactions sociales, scénarios<br />
répartis selon la présence ou non <strong>de</strong> conflictualité et/ou d'ambiguïté, et présentés avec un choix <strong>de</strong><br />
comportement approprié ou non. Le sujet <strong>de</strong>vait indiquer la probabilité d’effectuer le comportement<br />
proposé.<br />
Résultats<br />
Les TCC ne choisissent pas plus <strong>de</strong> comportements inappropriés, mais, dans leur prise <strong>de</strong> décision, ils<br />
présentent une rigidité mentale qui diminue leur capacité à s’adapter à différents contextes sociaux, c’est‐àdire<br />
conflictuels et ambigus.<br />
Retombées<br />
Le développement <strong>de</strong> la tâche <strong>de</strong> prise <strong>de</strong> décision sociale visant à prédire les troubles du comportement en<br />
situation sociale se poursuivra prochainement par une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> validation.<br />
8
DÉVELOPPEMENT ET VALIDATION D'UNE MESURE OBJECTIVE DE GRAVITÉ DES<br />
TROUBLES DU COMPORTEMENT EN DÉFICIENCE PHYSIQUE : LE SCHÉMA<br />
D'ANALYSE EN TROUBLE DU COMPORTEMENT<br />
Marie‐Clau<strong>de</strong> Sévigny 1 , Jean Gagnon 1,2,3 , Denis Godbout 1 , Pierre Vincent 1<br />
1.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Lucie‐Bruneau; 2.Université <strong>de</strong> Montréal; 3.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche interdisciplinaire en<br />
réadaptation du Montréal métropolitain<br />
Le Programme pour les personnes présentant un trouble grave du comportement en déficience physique<br />
(TGC/DP) du <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Lucie‐Bruneau a développé en 2008 le Schéma d’analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> troubles <strong>de</strong><br />
comportement (SATC; Godbout, Di Lillo, Deschênes, Drolet et Brunet, 2009). Le SATC permet d’évaluer<br />
l’impact du trouble du comportement sur l’usager et son environnement. Bien qu’il soit au cœur <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
processus cliniques du Programme TGC et se soit mérité un prix d’excellence au congrès 2009 <strong>de</strong> l’AÉRDPQ,<br />
son développement en tant qu’outil <strong>de</strong> mesure n’est pas achevé, et ses qualités psychométriques n’ont jamais<br />
été étudiées.<br />
Le but général du projet <strong>de</strong> recherche proposé est <strong>de</strong> standardiser et d’objectiver le SATC afin <strong>de</strong> le rendre<br />
apte à une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> validation <strong>de</strong> plus gran<strong>de</strong> envergure. Les objectifs spécifiques sont les suivants : préciser<br />
les buts <strong>de</strong> l’instrument; standardiser la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> cueillette et <strong>de</strong> correction <strong><strong>de</strong>s</strong> données; définir les<br />
niveaux <strong>de</strong> gravité et les catégories d’impact <strong>de</strong> manière opérationnelle; et <strong>recueil</strong>lir <strong><strong>de</strong>s</strong> données<br />
préliminaires sur la fidélité et la validité <strong>de</strong> l’instrument dans le but <strong>de</strong> mener une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> validation<br />
exhaustive. Plusieurs comités d’experts et <strong>de</strong> cliniciens parachèveront le développement du SATC en<br />
déterminant et validant son contenu et sa structure.<br />
De plus, une étu<strong>de</strong> pilote débutera sous peu en vue <strong>de</strong> <strong>recueil</strong>lir <strong><strong>de</strong>s</strong> données sur l’accord interjuge et la<br />
validité <strong>de</strong> construit. Les efforts <strong>de</strong> validation du SATC visent à systématiser les pratiques, standardiser<br />
davantage la cueillette <strong>de</strong> données et la mesure <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats <strong><strong>de</strong>s</strong> interventions <strong>de</strong> ce programme.<br />
9
ÉVALUATION D’UN OUTIL DE GESTION INTÉGRÉE DE LA SANTÉ UTILISÉ PAR<br />
DES INFIRMIÈRES AUPRÈS DE PERSONNES AVEC DYSTROPHIE MYOTONIQUE<br />
DE TYPE 1 : PROTOCOLE DE RECHERCHE<br />
Maud‐Christine Chouinard, Cynthia Gagnon, Mélissa Lavoie, Jean Mathieu<br />
Université du Québec à Chicoutimi, Clinique <strong><strong>de</strong>s</strong> maladies neuromusculaires <strong>de</strong> Jonquière<br />
Le profil clinique variable et le nombre élevé <strong>de</strong> comorbidités caractérisant la dystrophie myotonique <strong>de</strong> type<br />
1 (DM1) font <strong>de</strong> sa prise en charge un défi continuel. En conséquence, cette prise en charge est reconnue à<br />
l’heure actuelle comme sous‐optimale. Afin <strong>de</strong> l’améliorer, un outil <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> la santé (OGIS‐DM1), utilisé<br />
par <strong><strong>de</strong>s</strong> infirmières jouant un rôle d’infirmières pivots en maladies neuromusculaires à partir d’une gestion <strong>de</strong><br />
cas, a été développé et évalué au sein <strong>de</strong> la Clinique <strong><strong>de</strong>s</strong> maladies neuromusculaires (CMNM) <strong>de</strong> Jonquière.<br />
L’OGIS‐DM1 a été développé par une revue approfondie <strong><strong>de</strong>s</strong> données factuelles et une consultation d’experts<br />
internationaux, pour une évaluation et une prise en charge <strong><strong>de</strong>s</strong> problématiques biopsychosociales présentes<br />
dans la DM1.<br />
Objectif<br />
Cette affiche vise à présenter la méthodologie; l’OGIS‐DM1; et les résultats préliminaires d’une étu<strong>de</strong> visant à<br />
implanter et à évaluer les effets du suivi par gestion <strong>de</strong> cas avec l’OGIS‐DM1 sur l’organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> services et<br />
l’application <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques factuelles au sein <strong>de</strong> trois autres CMNM (<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Lucie‐Bruneau à<br />
Montréal; Institut <strong>de</strong> réadaptation en déficience physique <strong>de</strong> Québec; et à London en Ontario).<br />
Méthodologie<br />
Dans chaque clinique, un échantillon <strong>de</strong> 30 personnes a été suivi selon ces nouvelles modalités, puis comparé<br />
à un groupe <strong>de</strong> 15 personnes suivies selon les modalités usuelles. La collecte <strong><strong>de</strong>s</strong> données <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats<br />
obtenus après six mois est encore en cours.<br />
Résultats attendus<br />
La mise en place d’un suivi infirmier par gestion <strong>de</strong> cas avec l’OGIS <strong>de</strong>vrait permettre d’améliorer<br />
l’organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> services pour cette clientèle particulièrement vulnérable.<br />
10
CONCEPTION D'UNE INTERVENTION DE SUIVI SYSTÉMATIQUE INFORMATISÉ<br />
APRÈS L'ATTRIBUTION D'UNE AIDE À LA MOBILITÉ : L'INTERFACE MOVIT<br />
Claudine Auger 1 , Robyn Tamblyn 1 , William C. Miller 2 , Jeffrey Jutai 3<br />
1.Université McGill; 2.University of British Columbia; 3.University of Ottawa<br />
Les établissements <strong>de</strong> réadaptation disposent <strong>de</strong> peu <strong>de</strong> ressources pour assurer un suivi après l’attribution<br />
d'ai<strong><strong>de</strong>s</strong> techniques, ce qui limite les connaissances sur l'impact <strong>de</strong> ces programmes. L’utilisation d’un système<br />
<strong>de</strong> réponse vocal interactif (SRVI) est une façon novatrice <strong>de</strong> combler ce manque <strong>de</strong> ressources, en générant<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> appels automatisés par ordinateur pour dépister les usagers qui éprouvent <strong><strong>de</strong>s</strong> difficultés après la<br />
prescription d’un fauteuil roulant (FR) manuel ou motorisé.<br />
L'objectif <strong>de</strong> cette présentation est <strong>de</strong> décrire la première phase <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> MOvIT, qui a permis <strong>de</strong> concevoir<br />
une interface informatisée actuellement testée par 70 usagers issus <strong>de</strong> trois centres <strong>de</strong> réadaptation<br />
montréalais, dont le <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Lucie‐Bruneau.<br />
La méthodologie utilisée est une approche itérative centrée sur les utilisateurs potentiels. La première phase<br />
a permis <strong>de</strong> déterminer le contenu du questionnaire <strong>de</strong> dépistage, à savoir : 1) l'i<strong>de</strong>ntification <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes<br />
reliés à l'utilisation du nouveau FR dans divers environnements (par ex. : douleur, plaies, positionnement,<br />
chutes, acci<strong>de</strong>nts, problèmes techniques, détresse psychologique, manque d'information); 2) les raisons <strong>de</strong> la<br />
sous‐utilisation du FR; 3) la satisfaction envers le FR. Les cas dépistés sont dirigés rapi<strong>de</strong>ment pour une<br />
consultation plus approfondie avec un coordonnateur clinique.<br />
À long terme, nous prévoyons évaluer si le fait <strong>de</strong> porter attention à ces problèmes <strong>de</strong> façon précoce pourrait<br />
optimiser la mobilité et l’intégration communautaire <strong><strong>de</strong>s</strong> usagers.<br />
11
LA MÉDICATION NEUROPSYCHIATRIQUE DANS LE TRAITEMENT DES<br />
TRAUMATISMES CRANIOCÉRÉBRAUX<br />
Nicole Brière 1 , Frédéric Chalut 1 , Michèle McKerral 1,2,3<br />
1.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Lucie‐Bruneau; 2.Université <strong>de</strong> Montréal; 3.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche interdisciplinaire en<br />
réadaptation du Montréal métropolitain<br />
Dans un premier temps l'an <strong>de</strong>rnier, nous avons présenté la pathophysiologie du traumatisme craniocérébral,<br />
en insistant surtout sur le traumatisme craniocérébral léger en comparaison avec les traumatismes<br />
craniocérébraux modérés et sévères.<br />
Cette année, nous présentons une affiche complémentaire qui permettra <strong>de</strong> comprendre les mécanismes<br />
d'action <strong>de</strong> différentes molécules utilisées dans le traitement <strong>de</strong> ces pathologies.<br />
Nous pourrons aussi offrir aux mé<strong>de</strong>cins et autres professionnels <strong>de</strong> la santé un outil utile qui les ai<strong>de</strong>ra à<br />
mieux connaître les médicaments, leurs indications et contre‐indications, leurs interactions, leurs posologies<br />
et leurs façons <strong>de</strong> les prescrire. Nous espérons que cet outil permettra une meilleure collaboration<br />
interdisciplinaire.<br />
12
RELATIONS ENTRE LES ORTHOPHONISTES ET LES PROCHES DE PERSONNES<br />
APHASIQUES EN CONTEXTE DE RÉADAPTATION<br />
Marie‐Christine Hallé, Guylaine Le Dorze<br />
École d'orthophonie et d'audiologie, Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine, Université <strong>de</strong> Montréal; <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche interdisciplinaire<br />
en réadaptation du Montréal métropolitain; <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Lucie‐Bruneau; Réseau provincial <strong>de</strong> recherche en<br />
adaptation‐réadaptation<br />
Il est reconnu que l’aphasie se répercute non seulement sur la personne aphasique, mais aussi sur son<br />
entourage. Les proches peuvent à leur tour influencer la personne aphasique, par exemple en parlant à sa<br />
place, ce qui peut diminuer sa participation à la conversation, même si cela vise à l’ai<strong>de</strong>r. Il importe donc<br />
d’impliquer les proches <strong>de</strong> personnes aphasiques aux interventions en orthophonie. Or, cet aspect <strong>de</strong> la<br />
pratique <strong>de</strong>meure un défi sachant que certains proches ont <strong><strong>de</strong>s</strong> insatisfactions à l’égard <strong><strong>de</strong>s</strong> services reçus en<br />
orthophonie, et que les orthophonistes trouvent que les contacts avec les familles <strong>de</strong>meurent limités.<br />
Le projet présenté visait donc à i<strong>de</strong>ntifier dans quel contexte et à quelles conditions les orthophonistes et les<br />
proches <strong>de</strong> personnes aphasiques développent une collaboration optimale. Pour ce faire, les entrevues<br />
menées auprès <strong>de</strong> cinq proches <strong>de</strong> personnes aphasiques ayant complété leur réadaptation et <strong>de</strong> quatre<br />
orthophonistes travaillant auprès <strong>de</strong> cette clientèle ont été transcrites et analysées.<br />
Cette analyse a fait ressortir que les besoins <strong><strong>de</strong>s</strong> proches comportent trois dimensions. Les besoins sont :<br />
1) plus ou moins connus par les proches; 2) plus ou moins exprimés à l’orthophoniste; 3) plus ou moins<br />
satisfaits par les services reçus en orthophonie. Cinq scénarios <strong>de</strong> relation entre les orthophonistes et les<br />
proches <strong>de</strong> personnes aphasiques, basés sur l’interaction <strong>de</strong> ces trois dimensions, ont aussi été i<strong>de</strong>ntifiés.<br />
Ces résultats préliminaires permettent donc <strong>de</strong> cibler certains <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments déterminants dans la relation<br />
orthophoniste‐proches d’une personne aphasique.<br />
13
INCLUSION SYSTÉMATIQUE DES PROCHES AU PROCESSUS DE RÉADAPTATION<br />
POST‐ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL (AVC) : ENJEUX ÉTHIQUES TELS QUE<br />
PERÇUS PAR LES PROCHES ET LES CLIENTS‐AVC<br />
Annie Rochette 1,4,5 , E. Racine 1,2,3 , Hélène Lefebvre 1,4,5 , J. Lacombe 6<br />
1.Université <strong>de</strong> Montréal; 2.Université McGill; 3.Institut <strong>de</strong> recherches cliniques <strong>de</strong> Montréal; 4.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche<br />
interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain; 5.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Lucie‐Bruneau; 6.Institut <strong>de</strong><br />
réadaptation Gingras‐Lindsay‐<strong>de</strong>‐Montréal<br />
Objectif<br />
Documenter la perception <strong><strong>de</strong>s</strong> proches et <strong><strong>de</strong>s</strong> clients‐AVC quant aux enjeux éthiques découlant d’une<br />
inclusion systématique <strong><strong>de</strong>s</strong> proches à titre <strong>de</strong> client dans le processus <strong>de</strong> réadaptation.<br />
Méthodologie<br />
Étu<strong>de</strong> qualitative d’orientation phénoménologique; entrevues individuelles à l’ai<strong>de</strong> d’un gui<strong>de</strong> d’entrevue<br />
validé par <strong><strong>de</strong>s</strong> experts; questions ouvertes permettant <strong>de</strong> documenter la perception <strong><strong>de</strong>s</strong> services reçus par les<br />
proches versus les services à recevoir dans un mon<strong>de</strong> idéal, et l’implication lors <strong>de</strong> la prise <strong>de</strong> décision en lien<br />
avec la date ou la <strong><strong>de</strong>s</strong>tination au moment du congé, <strong>de</strong> même que la qualité <strong><strong>de</strong>s</strong> relations avec l’équipe<br />
médicale; données <strong>recueil</strong>lies trois semaines suivant le congé <strong><strong>de</strong>s</strong> soins aigus ou <strong>de</strong> la réadaptation à l’interne;<br />
transcription intégrale du contenu audio et analyse rigoureuse par <strong>de</strong>ux membres <strong>de</strong> l’équipe.<br />
Résultats<br />
Échantillon composé <strong>de</strong> 25 proches (âge moyen 53,4 ± 12,7 ans et femmes n=21/25) et <strong>de</strong> 16 clients‐AVC (âge<br />
moyen 55,7 ± 11,2 et femmes n=7/16). Les principaux thèmes (n=4) ayant émergé <strong>de</strong> l’analyse préliminaire<br />
sont : respect – ouverture à la communication, où les participants ont mentionné à quel point ils ont perçu le<br />
personnel comme occupé, et en même temps se sentaient généralement respectés lorsqu’ils posaient <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
questions ou <strong>de</strong>mandaient <strong><strong>de</strong>s</strong> informations; attitu<strong><strong>de</strong>s</strong> positive et négative du personnel : « Je pouvais aller<br />
n’importe où sur l’étage, utiliser leur cuisinette, personne ne m’a jamais dit que je ne pouvais pas, au<br />
contraire, je pouvais aller faire chauffer mon repas et ils m’aidaient avec le micro‐on<strong><strong>de</strong>s</strong> » ou « … ce n’est pas<br />
normal <strong>de</strong> se sentir comme ça. Je fais une partie <strong>de</strong> leurs tâches lorsque je lave mon père, je l’ai<strong>de</strong> à manger<br />
et je ne me sens même pas confortable <strong>de</strong> leur poser <strong><strong>de</strong>s</strong> questions, c’est comme si je les dérangeais… »;<br />
légitimité à recevoir <strong><strong>de</strong>s</strong> services à titre <strong>de</strong> proches, où les proches (et les clients‐AVC) mentionnent les<br />
besoins <strong><strong>de</strong>s</strong> proches en termes d’information, d’éducation et <strong>de</strong> soutien, mais ne se percevaient pas comme<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> clients légitimes, ce qui entraîne un impact sur leur autonomie à prendre <strong><strong>de</strong>s</strong> décisions.<br />
Conclusion<br />
Bien que les meilleures pratiques recomman<strong>de</strong>nt d’offrir systématiquement <strong><strong>de</strong>s</strong> services aux proches post‐<br />
AVC, et que ces <strong>de</strong>rniers i<strong>de</strong>ntifient <strong><strong>de</strong>s</strong> besoins en termes d’information, d’éducation et <strong>de</strong> soutien, tant les<br />
proches que les clients‐AVC ne sont pas pleinement conscients du droit <strong><strong>de</strong>s</strong> proches à recevoir <strong>de</strong> tels<br />
services.<br />
14
ÉTATS DES CAPACITÉS DU LANGAGE, DE LA PAROLE ET DE LA DÉGLUTITION<br />
EN FONCTION DU SITE DE LA LÉSION CÉRÉBRALE CHEZ LES PATIENTS SOUS<br />
THROMBOLYSE POST‐ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL<br />
Diana Mina, Stéphanie Émond, Mylène Genot, Marie‐Stéphane Rainville<br />
<strong>Centre</strong> hospitalier <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> Montréal, Hôpital Notre‐Dame<br />
Introduction<br />
Le rt‐PA est un recombinant plasminogène activateur tissulaire, et il a pour effet <strong>de</strong> détruire les thrombus qui<br />
obstruent la circulation sanguine permettant une recanalisation et une reprise du flot sanguin limitant ainsi<br />
les lésions. Si l'administration du rt‐PA a lieu dans les trois premières heures qui suivent l‘acci<strong>de</strong>nt vasculaire<br />
cérébral (AVC), quelque soit la sévérité <strong>de</strong> l'état neurologique antérieur, le bénéfice relatif est constant entre<br />
20 et 40 % <strong>de</strong> bénéfices favorables.<br />
Objectifs<br />
• Comparer les caractéristiques motrices et langagières chez les patients traités par thrombolyse rt‐PA après<br />
avoir subi un AVC ischémique cortical, sous‐cortical ou lacunaire.<br />
• Déterminer les principaux facteurs associés au niveau <strong>de</strong> récupération.<br />
Hypothèses<br />
• Le site <strong>de</strong> la lésion ischémique influencerait le pronostic <strong>de</strong> récupération.<br />
• L’âge, le sexe et le niveau <strong>de</strong> scolarité seraient également <strong><strong>de</strong>s</strong> facteurs <strong>de</strong> pronostic.<br />
Méthodologie<br />
• Révision <strong>de</strong> 230 dossiers;.<br />
• Critères d'inclusion : admission au <strong>Centre</strong> hospitalier <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> Montréal entre 2001 et 2008; AVC<br />
ischémique aigu; traitement par thrombolyse intraveineuse; patient suivi en orthophonie pour un<br />
problème <strong>de</strong> langage, <strong>de</strong> parole ou <strong>de</strong> déglutition.<br />
Conclusion<br />
Les résultats d’analyse statistique seront présentés ainsi que les tendances qui en découlent.<br />
15
LE CHIENDERÉADAPTATION, UN OUTIL THÉRAPEUTIQUE INNOVATEUR ET<br />
PROMETTEUR POUR LA RÉADAPTATION DES PERSONNES SOUFFRANT DE<br />
DOULEUR CHRONIQUE<br />
Caroline Janelle, Julie Fournier, Julie Béland, Jean‐Marc Miller<br />
<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Lucie‐Bruneau<br />
Introduction<br />
Le chien <strong>de</strong> réadaptation représente un outil thérapeutique dont la pertinence et l’efficacité sont <strong>de</strong> plus en<br />
plus documentées dans le cadre <strong><strong>de</strong>s</strong> interventions en physiothérapie, et ce, auprès <strong>de</strong> différentes clientèles.<br />
Le chien <strong>de</strong> réadaptation pourrait‐il s’avérer être un outil thérapeutique pertinent pour les autres disciplines<br />
impliquées dans la réadaptation? Pourrait‐il <strong>de</strong>venir une valeur ajoutée pour la réadaptation <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes<br />
souffrant <strong>de</strong> douleur chronique (DC)?<br />
Objectifs<br />
La littérature scientifique portant sur l’utilisation du chien <strong>de</strong> réadaptation dans les interventions en<br />
ergothérapie et en psychologie est quasi inexistante. Il en est <strong>de</strong> même auprès <strong>de</strong> la clientèle souffrant <strong>de</strong> DC.<br />
Toutefois, les résultats positifs <strong>de</strong> l’utilisation : 1) du chien <strong>de</strong> réadaptation en physiothérapie; et 2) du chien<br />
d’assistance (amélioration <strong><strong>de</strong>s</strong> habitu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> vie et du bien‐être psychosocial) laissent entrevoir le chien <strong>de</strong><br />
réadaptation comme une avenue thérapeutique prometteuse. Ce projet clinique vise donc à expérimenter et<br />
à documenter les bénéfices <strong>de</strong> l’utilisation du chien <strong>de</strong> réadaptation dans l’atteinte <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs <strong>de</strong><br />
réadaptation en ergothérapie et en psychologie auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes souffrant <strong>de</strong> DC.<br />
Méthodologie<br />
Une méthodologie par étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cas a été privilégiée. Étant donné la nature exploratoire et novatrice <strong>de</strong> ce<br />
projet, les données proposées sont issues <strong><strong>de</strong>s</strong> observations cliniques <strong><strong>de</strong>s</strong> intervenants et <strong><strong>de</strong>s</strong> usagers.<br />
Principales conclusions<br />
Le chien <strong>de</strong> réadaptation pourrait en effet représenter un outil thérapeutique original favorisant l’atteinte<br />
d’objectifs <strong>de</strong> réadaptation en ergothérapie et en psychologie, chez <strong><strong>de</strong>s</strong> usagers souffrant <strong>de</strong> DC. Ces résultats<br />
préliminaires pourront faciliter l’i<strong>de</strong>ntification <strong><strong>de</strong>s</strong> variables et <strong><strong>de</strong>s</strong> outils <strong>de</strong> mesures associés qui permettront<br />
<strong>de</strong> documenter objectivement la valeur ajoutée <strong>de</strong> l’utilisation du chien <strong>de</strong> réadaptation .<br />
16
LA FIXATION OSTÉO‐INTÉGRÉE AMÉLIORE‐T‐ELLE LE NIVEAU FONCTIONNEL CHEZ<br />
LES PERSONNES AVEC UNE AMPUTATION TRANSFÉMORALE?<br />
Véronique Pinard 1 , Laurent Frossard 1,2<br />
1.Département <strong>de</strong> kinanthropologie, Université du Québec à Montréal; 2.Groupe <strong>de</strong> recherche en activité physique<br />
adaptée<br />
La métho<strong>de</strong> conventionnelle d’appareillage pour les personnes avec une amputation est l’emboîture, qui fait<br />
l’interface entre le résiduum et l’appareillage prothétique. Toutefois, énormément <strong>de</strong> problèmes <strong>de</strong> peau dus<br />
aux frictions surviennent au niveau <strong>de</strong> l'interface. Une métho<strong>de</strong> alternative a été développée dans les années<br />
1990 : l'ostéo‐intégration. L'emboîture est remplacée par une fixation directement insérée dans l'os du<br />
résiduum, ce qui comporte plusieurs bénéfices prothétiques et biomécaniques.<br />
Le but final <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> est d’évaluer le niveau fonctionnel, par le biais <strong><strong>de</strong>s</strong> caractéristiques spatiotemporelles,<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> personnes avec une amputation du fémur équipées d’une fixation ostéo‐intégrée (TFA‐OI.).<br />
Métho<strong>de</strong><br />
Neuf hommes et <strong>de</strong>ux femmes TFA‐OI ont effectué sept essais, où ils <strong>de</strong>vaient marcher une quinzaine <strong>de</strong><br />
mètres. La vitesse <strong>de</strong> marche, la ca<strong>de</strong>nce, la durée du cycle <strong>de</strong> marche, la phase <strong>de</strong> support et d’oscillation, et<br />
la longueur <strong>de</strong> pas ont été calculés par le déplacement 3D <strong><strong>de</strong>s</strong> réflecteurs placés sur les pieds.<br />
Résultats<br />
La vitesse <strong>de</strong> marche et la ca<strong>de</strong>nce sont 0,85 ± 0,13 m/s et 47,78 ± 3,71 m/s, respectivement. La durée du<br />
cycle <strong>de</strong> marche <strong>de</strong> la phase <strong>de</strong> support et d'oscillation sont <strong>de</strong> 1,27 ± 0,112 s, 0,77 ± 0,065 s, 0,51 ± 0,07 s,<br />
respectivement. La longueur <strong>de</strong> pas pour le côté prothétique est <strong>de</strong> 0,66 ± 0,08 m et <strong>de</strong> 0,63 ± 0,12 m pour le<br />
côté sain.<br />
Conclusion<br />
Les résultats démontrent que les TFA‐OI ont un niveau fonctionnel élevé lorsqu'on les compare aux données<br />
normatives <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes dites "saines" ou ayant une amputation transfémorale, et qui sont équipées d'une<br />
emboîture.<br />
17
IF YOU BUILD IT, WILL THEY COME? TRIALS AND TRIBULATIONS DURING A<br />
COLLABORATIVE PROJECT FOR THE IMPLEMENTATION OF A QUESTIONNAIRE<br />
TO MEASURE THE PERCEPTION OF THE QUALITY OF REHABILITATION SERVICES<br />
AMONG PERSONS WITH TRAUMATIC BRAIN INJURY<br />
Bonnie Swaine 1,2,3 , Lise Poissant 1,2,4 , R. Blais 1<br />
1.Université <strong>de</strong> Montréal; 2.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain; 3.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong><br />
réadaptation Lucie‐Bruneau; 4.Institut <strong>de</strong> réadaptation Gingras‐Lindsay‐<strong>de</strong>‐Montréal<br />
Objectives<br />
To document stakehol<strong>de</strong>rs' views regarding the implementation process of the perception of quality of<br />
rehabilitation services (PQRS‐Montréal), a recently validated instrument to measure the perception of quality<br />
of rehabilitation services across 13 publicly‐fun<strong>de</strong>d acute care (n=3) and rehabilitation traumatic brain injury<br />
(TBI) programs (n=10).<br />
Methods<br />
Two persons from each participating facility were solicited for a telephone interview 18 months into the<br />
implementation project. Questions pertained to perceptions of the instrument and plans for routine use.<br />
Verbatim notes were taken during interviews and extensive progress notes maintained during the project.<br />
Content analysis was performed on combined data sources.<br />
Results<br />
Two stakehol<strong>de</strong>rs from all 13 programs were interviewed. The PQRS‐Montréal was perceived by many as<br />
valuable in comparison to existing measures because of its scientific validity and thoroughness. Perceived<br />
obstacles to adoption were organizational barriers such as length of administration. Staff turnover negatively<br />
affected team involvement and data collection. It emerged that five programs misun<strong>de</strong>rstood the implementation<br />
project objectives at onset. At the outset, six programs <strong>de</strong>clined to adopt the measure;<br />
stakehol<strong>de</strong>rs expressed a variety of doubts and concerns regarding the usability, validity and relevance of the<br />
measure for their context. None committed to routinely using it to monitor and improve the quality of their<br />
services.<br />
Conclusions<br />
Although continuous quality improvement of Quebec‐based TBI programs is an explicit common goal,<br />
organizational barriers appear to hamper the implementation of the PQRS‐Montréal. Validated instruments,<br />
although <strong>de</strong>veloped in collaboration with clinical programs, may sometimes be impractical in the context of<br />
clinical care. Better collaborative structures linking researchers and organizational lea<strong>de</strong>rs are nee<strong>de</strong>d.<br />
18
IMPLANTATION DU PROGRAMME PASSAGE AU CENTRE DE RÉADAPTATION<br />
LUCIE‐BRUNEAU : EXPÉRIENCE CLINIQUE<br />
Patricia Bourgault, Anaïs Lacasse, Manon Choinière<br />
École <strong><strong>de</strong>s</strong> sciences infirmières, Université <strong>de</strong> Sherbrooke<br />
La fibromyalgie est un syndrome <strong>de</strong> douleur chronique multifactoriel et complexe. Pour la prise en charge,<br />
une approche multimodale et la participation <strong><strong>de</strong>s</strong> patients à titre <strong>de</strong> partenaires actifs est recommandée. Le<br />
Programme d’apprentissage <strong>de</strong> stratégies d’autogestion efficaces (PASSAGE) comporte une approche<br />
multifactorielle et interdisciplinaire; porte sur <strong><strong>de</strong>s</strong> aspects physiques et psychologiques; et donne une part<br />
active aux participants en favorisant l’utilisation <strong>de</strong> diverses stratégies d’adaptation (exercices, relaxation,<br />
etc.) visant à contrôler les symptômes.<br />
Un essai randomisé contrôlé (ERC) a été réalisé simultanément à Sherbrooke et à Rouyn‐Noranda auprès <strong>de</strong><br />
58 personnes fibromyalgiques (24/expérimental et 24/contrôle). L'objectif <strong>de</strong> cet ERC était d'évaluer<br />
l’efficacité et l’impact <strong>de</strong> PASSAGE chez <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes atteintes <strong>de</strong> fibromyalgie.<br />
Les résultats démontrent que le ERC a eu un impact significativement positif sur le soulagement <strong>de</strong> la douleur,<br />
selon ce qui a été rapporté par les participants, <strong>de</strong> même que sur leur impression globale <strong>de</strong> changement au<br />
niveau <strong>de</strong> leurs symptômes douloureux, leur statut fonctionnel et leur qualité <strong>de</strong> vie.<br />
À la lumière <strong>de</strong> ces résultats, un essai pragmatique a par la suite été réalisé auprès <strong>de</strong> divers établissements<br />
<strong>de</strong> santé, dont le <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Lucie‐Bruneau (CRLB). M. Miller, coordonnateur clinique <strong>de</strong> la<br />
Clinique d'adaptation à la douleur chronique du CRLB, témoigne <strong>de</strong> l'expérience <strong><strong>de</strong>s</strong> participants, <strong>de</strong> son<br />
équipe d'intervenants, et à titre <strong>de</strong> gestionnaire, lors <strong>de</strong> l'implantation <strong>de</strong> PASSAGE au sein <strong>de</strong> son<br />
établissement.<br />
19
MULTIMODAL COMMUNICATION BETWEEN PHYSICIANS AND PATIENTS<br />
ADAPTATION AND VALIDATION OF A CONSENT FORM OF LEVELS OF MEDICAL<br />
INTERVENTION AND CARDIOPULMONARY RESUSCITATION<br />
Marie Julien 1 , Laure Dechelette 2<br />
1.Institut <strong>de</strong> réadaptation Gingras‐Lindsay‐<strong>de</strong>‐Montréal; 2.France<br />
According to Ministry of Health and Human services (2007), doctors must have each able patient, or his<br />
representative, complete a level of medical intervention (LMI) and cardiopulmonary resuscitation (CPR) form.<br />
Patients have a vested right to be inclu<strong>de</strong>d in health care and <strong>de</strong>cisions concerning them, even if they have<br />
difficulty communicating (LPAA, 2001). However, all too often, these patients are still not consulted.<br />
Objective<br />
Give more LongTermCare (LTC) patients a say in the level of intervention.<br />
• Provi<strong>de</strong> practitioners with support to make it easier for them to explain the levels of medical intervention<br />
and CPR and for patients to make a <strong>de</strong>cision in this regard.<br />
• Assess the effectiveness of this support in a clinical setting.<br />
An action research qualitative study stemmed from a request ma<strong>de</strong> by doctors, as regards a mandatory<br />
practice. Five doctors, two nurses and three patients participated in the study.<br />
• Multimodal adaptation (pictograms and gesture) and consensus of LMI and CPR form.<br />
• Assess the form’s effectiveness through three clinical trials.<br />
The multimodal form helps practitioners explain LMI and CPR and allows patients to un<strong>de</strong>rstand the<br />
information, express their wishes and be recognized as capable of giving consent. It highlights the importance<br />
of need to provi<strong>de</strong> practitioners with tools to facilitate communication with patients on difficult topics when a<br />
communication barrier exists. The multimodal communication addresses an ethical problem that arises when<br />
communication is difficult and helps improve the quality of the practice. This type of intervention is part of the<br />
mandate of speech therapists.<br />
20
MESURE DE LA PERFORMANCE LORS DE LA CONDUITE EN SIMULATEUR DE<br />
FAUTEUIL MOTORISÉ<br />
Philippe Archambault 1,2 , Sarah Cachecho 1 , Stéphanie Tremblay 1<br />
1.Université McGill; 2.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain<br />
Les fauteuils motorisés (FRMo) constituent une technologie importante permettant la participation aux<br />
activités <strong>de</strong> la vie quotidienne pour les personnes à mobilité réduite. Mais, <strong>de</strong> par leur poids et leur vitesse,<br />
les FRMo nécessitent un entraînement adéquat, ce qui peut être compliqué en clinique par un manque <strong>de</strong><br />
temps ou d’espace dédié. Pour cette raison, nous avons développé un simulateur <strong>de</strong> conduite en FRMo,<br />
permettant <strong>de</strong> compléter l’entraînement reçu en milieu clinique.<br />
L’objectif <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> était <strong>de</strong> vali<strong>de</strong>r le simulateur en comparant la performance et les stratégies <strong>de</strong><br />
conduite pour les mêmes tâches effectuées en simulateur ou en milieu réel. Ces tâches ont été effectuées en<br />
simulateur et en milieu réel par <strong>de</strong>ux groupes <strong>de</strong> 14 personnes. La performance <strong>de</strong> conduite a été évaluée à<br />
partir du contrôle <strong>de</strong> la manette (joystick) et du temps nécessaire à accomplir les différentes tâches. Les<br />
stratégies <strong>de</strong> conduite ont fait l’objet d’une analyse vidéo.<br />
Les résultats ont démontré une excellente concordance pour la performance en milieu réel ou virtuel. Par<br />
ailleurs, certaines tâches ont semblé plus difficiles en milieu réel (manœuvre latérale et conduite en reculant).<br />
Les stratégies <strong>de</strong> conduite concordaient très bien pour les <strong>de</strong>ux environnements, les participants ayant<br />
tendance à utiliser les mêmes approches et à faire les mêmes erreurs.<br />
Nous concluons que le simulateur peut potentiellement servir à l’apprentissage <strong>de</strong> la conduite en FRMo, et<br />
que les différences <strong>de</strong> performance sont probablement dues au champ <strong>de</strong> vision limité dans le simulateur par<br />
rapport au milieu naturel.<br />
21
EFFICACITÉ D’UNE APPROCHE CONVERSATIONNELLE AUPRÈS D’UN COUPLE<br />
DONT UN MEMBRE PRÉSENTE DE L’APHASIE<br />
Claire Croteau 1,2,3 , Paméla Mc‐Mahon‐Morin 3 , Ève Na<strong>de</strong>au 2<br />
1.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain; 2.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Lucie‐<br />
Bruneau; 3.École d’orthophonie et audiologie, Université <strong>de</strong> Montréal<br />
Les couples dont un partenaire présente <strong>de</strong> l’aphasie doivent collaborer en conversation afin que celle‐ci se<br />
déroule le plus aisément possible. Afin <strong>de</strong> les supporter, <strong><strong>de</strong>s</strong> approches dites « conversationnelles » sont<br />
offertes dans différents pays, et la littérature scientifique suggère une certaine efficacité <strong>de</strong> ces approches<br />
grâce à <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> cas davantage qualitatives. La présente recherche vise à vérifier l’efficacité d’une<br />
approche conversationnelle auprès d’un couple dont un partenaire présente <strong>de</strong> l’aphasie, grâce à <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
mesures quantitatives tout au long <strong>de</strong> l’intervention offerte.<br />
Les participants étaient membres d’un couple dont l’homme, âgé <strong>de</strong> 70 ans, présentait une aphasie <strong>de</strong><br />
Wernicke modérée à sévère <strong>de</strong>puis dix mois au début <strong>de</strong> la recherche. La femme était encore sur le marché<br />
du travail, et ils ont participé à treize rencontres. Des enregistrements vidéo, réalisés à chaque rencontre, ont<br />
été analysés à l’ai<strong>de</strong> du logiciel Studio‐Co<strong>de</strong>.<br />
Les résultats préliminaires suggèrent que Madame a diminué <strong>de</strong> façon notoire la fréquence du comportement<br />
i<strong>de</strong>ntifié comme étant nuisible à la participation <strong>de</strong> Monsieur en conversation : les questions fermées. En<br />
effet, Madame pose en moyenne dix‐neuf questions fermées lors <strong><strong>de</strong>s</strong> rencontres avant l’intervention. Lors<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières rencontres <strong>de</strong> thérapie, ce nombre passe à <strong>de</strong>ux questions fermées. Ces résultats sont<br />
sensiblement maintenus trois mois après la fin <strong>de</strong> la thérapie, bien que les performances soient inégales.<br />
Madame a également changé qualitativement sa façon <strong>de</strong> poser <strong><strong>de</strong>s</strong> questions fermées. Elle offre davantage<br />
<strong>de</strong> support et <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens compensatoires à Monsieur pour lui permettre <strong>de</strong> s’exprimer. Par ricochet, il<br />
semble que Monsieur augmente sa participation à la conversation bien que les analyses ne soient pas toutes<br />
complétées à l’heure actuelle.<br />
Les résultats obtenus suggèrent que ce type d’approche peut avoir <strong><strong>de</strong>s</strong> bénéfices importants pour une dya<strong>de</strong><br />
dont un membre présente <strong>de</strong> l’aphasie.<br />
22
RESIDENTIAL WELL‐BEING AND HEALTHY FUNCTIONING OF FAMILIES WITH A<br />
MEMBER WHO HAS A PHYSICAL DISABILITY<br />
Simon Coulombe 1,2 , Sylvie Jutras 1,2,3 , Odile Sévigny 2,3 , Dominique Jutras 2,3 , Delphine Labbé 1,2<br />
1.Université du Québec à Montréal; 2.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain;<br />
3.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Lucie‐Bruneau<br />
La cohabitation avec une personne qui a une incapacité physique influe sur le fonctionnement familial (Ryan<br />
et al., 2005). Le bien‐être rési<strong>de</strong>ntiel (BER), la perception que le domicile soutient ses besoins, pourrait être lié<br />
aux perceptions d’efficacité du fonctionnement familial (FF). L’objectif était <strong>de</strong> vérifier cette association<br />
auprès <strong>de</strong> personnes lésées médullaires (PLM).<br />
En entrevue, 22 hommes et 8 femmes ont répondu à <strong><strong>de</strong>s</strong> questions ouvertes sur leur environnement<br />
rési<strong>de</strong>ntiel. Le nombre <strong>de</strong> perceptions positives et négatives évoquées a été calculé pour créer un indice <strong>de</strong><br />
BER positif et un <strong>de</strong> BER négatif. Un ratio <strong>de</strong> positivité a été établi en divisant l’indice positif par l’indice<br />
négatif. Le FF a été mesuré par l’instrument <strong>de</strong> Epstein et al. (1983). L’efficacité du FF était positivement<br />
associée à l’indice <strong>de</strong> BER positif (r = 0,37, p < 0.05), mais non à l’indice négatif. Le ratio <strong>de</strong> positivité était plus<br />
élevé chez les PLM dont le FF était efficace (t = 2,63, p < 0.05). À l’instar <strong>de</strong> Keyes (2005) et Huppert &<br />
Whittington (2003), nos résultats appuient la distinction entre le bien‐être positif et le bien‐être négatif. Ils<br />
corroborent la conclusion selon laquelle le fonctionnement humain optimal est lié à un ratio <strong>de</strong> positivité<br />
supérieur à un seuil critique (Fredrickson, 2009).<br />
Afin <strong>de</strong> déterminer les retombées pour l’intervention, le sens <strong>de</strong> la relation entre bien‐être rési<strong>de</strong>ntiel positif<br />
et fonctionnement familial efficace <strong>de</strong>vra faire l’objet <strong>de</strong> nouveaux travaux.<br />
[Note : L’affiche est rédigée en anglais]<br />
23
DEVENIR POST‐RÉADAPTATION DES PERSONNES AYANT SUBI UN TRAUMATISME<br />
CRANIOCÉRÉBRAL : RETOUR EN EMPLOI, QUALITÉ DE VIE ET BIEN‐ÊTRE<br />
ÉMOTIONNEL<br />
Julie Desormeau, Michelle McKerral<br />
Université <strong>de</strong> Montréal; <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain; <strong>Centre</strong> <strong>de</strong><br />
réadaptation Lucie‐Bruneau<br />
La réadaptation vise à permettre aux personnes <strong>de</strong> reprendre leurs rôles familiaux et sociaux en fonction <strong>de</strong><br />
leurs capacités. Toutefois, nous ne possédons que peu d'évi<strong>de</strong>nces sur le <strong>de</strong>venir <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes qui ont reçu<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> services <strong>de</strong> réadaptation au Québec. Notre objectif est <strong>de</strong> présenter les résultats d'une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cohorte<br />
sur les facteurs associés au retour en emploi, à la qualité <strong>de</strong> vie et au bien‐être émotionnel <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes<br />
ayant subi un traumatisme craniocérébral (TCC).<br />
Deux cent cinquante dossiers <strong>de</strong> clients TCC (léger, modéré, grave) ont été examinés afin d'extraire <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
variables démographiques liées au TCC et à la réadaptation, et ont été mis en lien avec le statut d'emploi à la<br />
fin <strong>de</strong> la réadaptation. Une <strong>de</strong>uxième étu<strong>de</strong> a été effectuée auprès <strong>de</strong> ces clients un à sept ans après la fin <strong>de</strong><br />
leur réadaptation : 98 participants ont rempli <strong><strong>de</strong>s</strong> questionnaires sur la qualité <strong>de</strong> vie, le bien‐être, les activités<br />
occupationnelles, la satisfaction quant à l'activité principale et les symptômes post‐TCC, afin d'i<strong>de</strong>ntifier les<br />
facteurs associés à la qualité <strong>de</strong> vie et au bien‐être.<br />
Les résultats démontrent que : 1) l'accès rapi<strong>de</strong> à la réadaptation favorise le retour en emploi; 2) la qualité <strong>de</strong><br />
vie augmente en fonction du bien‐être et <strong>de</strong> la satisfaction avec l'activité principale; 3) le bien‐être est<br />
inversement lié à la symptomatologie post‐TCC. Ces résultats donnent un aperçu du <strong>de</strong>venir <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes<br />
avec un TCC dans les années suivant la réadaptation, ainsi que <strong><strong>de</strong>s</strong> caractéristiques <strong>de</strong> celles qui courent un<br />
risque accru <strong>de</strong> détresse en post‐réadaptation.<br />
24
S’INTÉRESSER AUX ACCOMPAGNATEURS POUR MIEUX SOUTENIR LE PROCESSUS<br />
D’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES AYANT SUBI UN TRAUMATISME<br />
CRANIOCÉRÉBRAL SÉVÈRE<br />
Pierre‐Yves Therriault 1 , Hélène Lefebvre 1,2,3 , Marie‐Josée Levert 1,2,3 , Catherine Briand 1 , Myriam Bélec‐Dupuis 1<br />
1.Université <strong>de</strong> Montréal; 2.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain; 3.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong><br />
réadaptation Lucie‐Bruneau<br />
Introduction<br />
Réalisé dans le milieu <strong>de</strong> vie, l’accompagnement citoyen (AC) correspond à un ensemble <strong>de</strong> mesures <strong>de</strong> suivi<br />
personnalisé apportées à une personne qui présente <strong><strong>de</strong>s</strong> incapacités physiques, cognitives ou psychologiques.<br />
Ces mesures répon<strong>de</strong>nt à <strong><strong>de</strong>s</strong> besoins <strong>de</strong> participation sociale. Il n’existe pas <strong>de</strong> consensus quant à la<br />
définition <strong>de</strong> l’AC; l'expérience <strong><strong>de</strong>s</strong> accompagnateurs <strong>de</strong>meure largement méconnue, et aucune ligne<br />
directrice formelle concernant la formation, la sélection et l’encadrement n’existe. Ce faisant, le statut et<br />
l’attitu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> accompagnateurs suscitent <strong>de</strong> nombreux questionnements.<br />
Objectif<br />
Cette communication a pour but <strong>de</strong> comprendre la situation <strong><strong>de</strong>s</strong> accompagnateurs pour les soutenir et<br />
encadrer leur pratique auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes accompagnées ayant subi traumatisme craniocérébral (TCC )<br />
sévère.<br />
Méthodologie<br />
À partir d’une recension <strong><strong>de</strong>s</strong> écrits (scientifiques, littérature grise), d’entretiens menés auprès<br />
d’accompagnateurs et d’une enquête en psychodynamique du travail auprès d’accompagnateurs impliqués<br />
dans un programme d’AC, une démarche participative permet aux accompagnateurs et aux chercheurs <strong>de</strong><br />
coconstruire <strong><strong>de</strong>s</strong> lignes directrices concernant les pratiques.<br />
Principales retombées<br />
Dans la perspective d’élaboration <strong>de</strong> services, les résultats <strong>de</strong> cette recherche <strong>de</strong>vraient ai<strong>de</strong>r à mieux<br />
orienter les déci<strong>de</strong>urs pour explorer <strong><strong>de</strong>s</strong> alternatives à l’institutionnalisation. Ils permettront l’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong><br />
critères et <strong>de</strong> balises pour la sélection, la formation ainsi que l’encadrement à offrir.<br />
25
ACCOMPAGNEMENT CITOYEN PERSONNALISÉ D’INTÉGRATION<br />
COMMUNAUTAIRE ‐ TUTEUR DE RÉSILIENCE?<br />
Hélène Lefebvre 1,2,5 , Marie‐Josée Levert 1,2,5 , Carolina Bottari 1,2,5 , Isabelle Gélinas 1,3 , Claire Croteau 1,2,5 , Guylaine<br />
LeDorze 1,2,5 , Jacinthe Samuelson 1,5 , Mélanie Perroux 1,5 , Pierre Vincent 5 , Pierre Mitchell 4<br />
1.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain; 2.Université <strong>de</strong> Montréal;<br />
3.Université McGill; 4.Association québécoise <strong><strong>de</strong>s</strong> traumatisés craniens; 5.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Lucie‐Bruneau<br />
Le projet d’accompagnement redonne la possibilité aux personnes ayant subi un traumatisme craniocérébral<br />
(TCC) <strong>de</strong> se remobiliser et <strong>de</strong> reprendre leur vie en main et d’en être fier. En fait, l’accompagnement citoyen<br />
personnalisé d’intégration communautaire (APIC) ai<strong>de</strong> la personne à trouver un sens nouveau à sa vie.<br />
Il semble que l’accompagnement citoyen agit comme un tuteur <strong>de</strong> résilience. Le profil du tuteur <strong>de</strong> résilience<br />
peut être celui <strong>de</strong> toute personne attentionnée qui parvient, souvent sans le savoir, à donner à l’autre le<br />
sentiment d’être reconnu et aimé. Celui‐ci ne peut être choisi que par la personne ayant un traumatisme<br />
crânien elle‐même. Il ne suffit pas que <strong>de</strong> l’écouter, mais aussi <strong>de</strong> reconnaître sa motivation, faciliter<br />
l’activation <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources individuelles, familiales et environnementales dans le respect <strong>de</strong> ses croyances et<br />
<strong>de</strong> ses valeurs. L’accompagnateur citoyen se trouve en situation <strong>de</strong> relation d’ai<strong>de</strong> dans un contexte social.<br />
Les propos <strong><strong>de</strong>s</strong> participants du projet APIC donnent <strong><strong>de</strong>s</strong> balises sur comment celui‐ci peut jouer le rôle <strong>de</strong><br />
tuteur <strong>de</strong> résilience.<br />
26
LE CHOIX DES PROFESSIONNELS DE LA RÉADAPTATION AU 21 e SIÈCLE :<br />
LA FAMILLE OU LA VIE PROFESSIONNELLE?<br />
Luciana Braga 1,2 , Annie Rochette 1,2,3<br />
1.Université <strong>de</strong> Montréal; 2.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain; 3.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong><br />
réadaptation Lucie‐Bruneau<br />
Introduction<br />
La participation sociale optimale peut se définir comme une congruence parfaite entre les attentes <strong>de</strong><br />
l’individu et sa réalité. La conciliation travail‐famille fait appel à l’équilibre <strong><strong>de</strong>s</strong> différentes sphères <strong>de</strong> vie du<br />
travailleur. On peut alors s’interroger sur la perception <strong>de</strong> l’optimalité qu’ont les professionnels <strong>de</strong> la<br />
réadaptation quant à leur propre niveau <strong>de</strong> participation, ceux‐ci conciliant plusieurs sphères <strong>de</strong> vie, et sur les<br />
facteurs qui influencent cette participation.<br />
But<br />
Explorer la perception <strong>de</strong> l’optimalité <strong>de</strong> la participation sociale chez <strong><strong>de</strong>s</strong> professionnels <strong>de</strong> la réadaptation et<br />
les facteurs i<strong>de</strong>ntifiés par ces <strong>de</strong>rniers comme l’influençant.<br />
Métho<strong>de</strong><br />
Étu<strong>de</strong> qualitative d’orientation phénoménologique auprès <strong>de</strong> treize professionnels <strong>de</strong> la réadaptation à l’ai<strong>de</strong><br />
d’un gui<strong>de</strong> d’entrevue composé <strong>de</strong> questions ouvertes. Les données <strong>recueil</strong>lies ont été enregistrées sur ban<strong>de</strong><br />
audio, transcrites intégralement (verbatim) et suivies d’une analyse <strong>de</strong> contenu.<br />
Résultats<br />
Les participants, majoritairement <strong><strong>de</strong>s</strong> femmes (12/13), étaient âgés <strong>de</strong> 31 à 44 ans, et avaient entre un et trois<br />
enfants, dont l’âge variait <strong>de</strong> sept mois à douze ans. L’optimalité <strong>de</strong> la participation est perçue comme la<br />
possibilité (ou non) d’accomplir ses activités significatives tout en prenant en charge ses différentes<br />
responsabilités. Parmi les cinq facteurs environnementaux perçus comme ayant une influence (l’aspect<br />
financier, le soutien du conjoint, le temps, la flexibilité <strong><strong>de</strong>s</strong> horaires au travail et la structure familiale), la<br />
structure familiale apparait comme déterminante du possible et influence ainsi gran<strong>de</strong>ment les attentes<br />
individuelles.<br />
Conclusion<br />
La conciliation travail‐famille est un phénomène complexe qui gagne à être étudié dans sa globalité plutôt<br />
qu’en silo.<br />
27
QUELS SONT LES FACTEURS QUI INFLUENT SUR L’ATTRACTION, L’ENGAGEMENT<br />
DE LA MAIN‐D’ŒUVRE ET LA RÉTENTION AU TRAVAIL?<br />
Nadia Lazzari Do<strong>de</strong>ler, Diane‐Gabrielle Tremblay<br />
Université du Québec à Montréal<br />
Tout au long <strong>de</strong> leur vie, les employés ont <strong><strong>de</strong>s</strong> besoins différents pour concilier leurs obligations personnelles<br />
et familiales avec leurs obligations professionnelles, alors que les employeurs doivent faire face à <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
impératifs économiques (concurrence, pénurie <strong>de</strong> main‐d'œuvre, etc.). Ces mutations du marché du travail<br />
amènent donc à repenser les mo<strong><strong>de</strong>s</strong> traditionnels d’organisation, car il est <strong>de</strong>venu important d’attirer le<br />
personnel compétent, et <strong>de</strong> mettre en place les moyens pour conserver ce personnel dans l’organisation.<br />
L’objet <strong>de</strong> notre recherche est <strong>de</strong> produire une étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> perceptions en ce qui concerne les pratiques<br />
développées par divers professionnels <strong>de</strong> la santé en regard <strong>de</strong> leur temps <strong>de</strong> travail et <strong>de</strong> leurs temps sociaux<br />
dans une perspective <strong>de</strong> conciliation travail famille‐vie personnelle, ainsi que <strong><strong>de</strong>s</strong> aspirations en ces matières.<br />
Pour ce faire, nous avons mené 16 entrevues qualitatives semi‐dirigées, dans <strong>de</strong>ux centres <strong>de</strong> réadaptation,<br />
en tenant compte <strong>de</strong> la diversité <strong><strong>de</strong>s</strong> situations en fonction <strong>de</strong> l’âge, du genre et <strong>de</strong> la catégorie professionnelle.<br />
Nous avons opté pour une approche inductive d’analyse <strong>de</strong> données qualitatives, qui <strong>de</strong>vrait nous permettre<br />
<strong>de</strong> comprendre si les mesures <strong>de</strong> conciliation travail famille‐vie personnelle et <strong>de</strong> fin <strong>de</strong> carrière ont <strong><strong>de</strong>s</strong> effets<br />
sur la rétention <strong>de</strong> la main‐d’œuvre, selon l’âge et le genre.<br />
Cette recherche en lien avec la problématique <strong>de</strong> rétention <strong><strong>de</strong>s</strong> professionnels <strong>de</strong> la santé <strong>de</strong>vrait nous<br />
permettre <strong>de</strong> proposer <strong><strong>de</strong>s</strong> pistes <strong>de</strong> solution afin d’éviter certains absentéismes et départs prématurés tout<br />
en conciliant les besoins <strong><strong>de</strong>s</strong> divers professionnels et ceux <strong><strong>de</strong>s</strong> patients, et en préservant la stabilité <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
effectifs. Les résultats sont à venir, car nous sommes en train <strong>de</strong> traiter les données.<br />
28
MOBILITY AMONG NEW AND EXPERIENCED OLDER ADULT POWER<br />
WHEELCHAIR USERS<br />
Paula W Rushton 1 , Louise Demers 1 , François Routhier 2 , CanWheel Research Team 3<br />
1.Université <strong>de</strong> Montréal et <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> l‘Institut universitaire <strong>de</strong> gériatrie <strong>de</strong> Montréal; 2.Université Laval et<br />
<strong>Centre</strong> interdisciplinaire <strong>de</strong> recherche en réadaptation et intégration sociale; 3.CanWheel<br />
Mobility disability is the number one form of disability for Canadians 50 years of age and ol<strong>de</strong>r. The use of a<br />
power wheelchair is often used to compensate for mobility impairment and prevalence of use increases with<br />
age. In fact, wheelchair provision is one of the top three rehabilitation interventions that provi<strong>de</strong> the greatest<br />
increase in function and quality of life for people with severe disability.<br />
Although there is evi<strong>de</strong>nce that power wheelchairs can have a positive influence on the quality of life of ol<strong>de</strong>r<br />
adults, wheelchairs are also among the most commonly abandoned assistive technology <strong>de</strong>vices. To date, we<br />
have little comprehensive un<strong>de</strong>rstanding of power wheelchair use among ol<strong>de</strong>r adults and its impact on<br />
health and quality of life.<br />
The objective of this study was to <strong><strong>de</strong>s</strong>cribe the characteristics of experienced and new power wheelchair<br />
users at two time points, baseline and three months later. Fifty‐six ol<strong>de</strong>r adult power wheelchair users<br />
completed outcome measures assessing participation, life space travelled, wheelchair skills, wheelchair<br />
confi<strong>de</strong>nce, social support, anxiety and <strong>de</strong>pression.<br />
Results of this study indicate that while new power wheelchair users experience change in many of these<br />
areas over three months, experienced wheelchair users do not. Improved participation, subjective perception<br />
of wheelchair skills, and wheelchair confi<strong>de</strong>nce, as well as <strong>de</strong>creased anxiety were the areas in which the most<br />
change was observed.<br />
Future directions for this research inclu<strong>de</strong> following the trajectory of these two cohorts over a two year<br />
period to allow us to <strong><strong>de</strong>s</strong>cribe their mobility natural history.<br />
29
LE COURTIER DE CONNAISSANCES AU CENTRE DE RÉADAPTATION LUCIE‐<br />
BRUNEAU : UN ALLIÉ POUR ACCOMPAGNER LES ÉQUIPES CLINIQUES DANS<br />
L'APPROPRIATION DES DONNÉES PROBANTES<br />
Yves Filion 1 , Geneviève Baril 1,2<br />
1.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Lucie‐Bruneau; 2.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal<br />
métropolitain<br />
Introduction<br />
Au <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Lucie‐Bruneau (CRLB), la pratique du courtier <strong>de</strong> connaissances consiste à<br />
accompagner les différentes équipes cliniques dans l'appropriation <strong><strong>de</strong>s</strong> données probantes afin d'offrir une<br />
meilleure réponse aux besoins <strong>de</strong> la clientèle. Le courtier répond principalement à <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong><br />
provenant <strong><strong>de</strong>s</strong> gestionnaires <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes ou <strong><strong>de</strong>s</strong> regroupements professionnels. Actuellement, il<br />
chapeaute plusieurs mandats, dont l'accompagnement du Programme pour les personnes présentant une<br />
pathologie du système locomoteur et <strong>de</strong> la Clinique <strong><strong>de</strong>s</strong> maladies neuromusculaires sur le plan <strong>de</strong> leurs<br />
continuums <strong>de</strong> services respectifs. Par ailleurs, un mandat auprès du regroupement <strong><strong>de</strong>s</strong> physiothérapeutes et<br />
techniciens en réadaptation physique vise à répondre à leur questionnement sur l'utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> aiguilles<br />
sous‐<strong>de</strong>rmiques dans le traitement <strong>de</strong> la douleur chronique.<br />
Objectif<br />
Présenter, par un exemple concret, les étapes <strong>de</strong> la démarche et les outils utilisés pour répondre à un<br />
mandat : l'utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> aiguilles sous‐<strong>de</strong>rmiques.<br />
Méthodologie<br />
Le courtage <strong>de</strong> connaissances au CRLB comporte plusieurs étapes : réception <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> et validation<br />
auprès du <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur; rédaction du mandat et <strong>de</strong> la méthodologie <strong>de</strong> recherche; recherche documentaire;<br />
analyse et évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> données en termes <strong>de</strong> validité et <strong>de</strong> pertinence clinique; rencontres <strong>de</strong> validation en<br />
cours <strong>de</strong> mandat avec le <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur; présentation <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats sous différentes plateformes; évaluation du<br />
processus.<br />
Conclusion<br />
Cet exemple concret fera ressortir les étapes qui permettent aux équipes cliniques du CRLB d'intégrer à leur<br />
pratique les données probantes les plus récentes et pertinentes.<br />
30
STRATÉGIES DE COURTAGE DES CONNAISSANCES POUR L'AMÉLIORATION DES<br />
SERVICES DE SANTÉ EN MALADIES NEUROMUSCULAIRES<br />
Annie Plour<strong>de</strong> 1 , Cynthia Gagnon 2 , Maud‐Christine Chouinard 3 , Jean Mathieu 2<br />
1.Groupe <strong>de</strong> recherche interdisciplinaire sur les maladies neuromusculaires; 2.Université <strong>de</strong> Sherbrooke; 3.Université du<br />
Québec à Chicoutimi<br />
Les ressources informationnelles sur les maladies rares, incluant les maladies neuromusculaires, sont peu<br />
nombreuses, difficiles d'accès, rarement mises en contexte pratique, notamment en réadaptation, etc. Les<br />
intervenants utilisent alors d'autres sources d'information, particulièrement leurs pairs expérimentés, ces<br />
<strong>de</strong>rniers ayant au fil du temps développé une expertise souvent extensive pour ces maladies. Cependant,<br />
cette connaissance <strong>de</strong>meure difficile d'accès, car elle implique un échange direct entre <strong>de</strong>ux personnes, et<br />
une fois la connaissance transmise, elle n'est pas conservée sur un support permettant sa rétention et sa<br />
diffusion au sein d'un plus grand bassin d'intervenants.<br />
L'objectif du projet <strong>de</strong> courtage <strong>de</strong> connaissances pour les maladies neuromusculaires consiste à développer<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> stratégies <strong>de</strong> gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> connaissances qui prennent en compte le contexte professionnel et les besoins<br />
en connaissances <strong><strong>de</strong>s</strong> intervenants visés (œuvrant auprès d'une clientèle atteinte d'une maladie<br />
neuromusculaire).<br />
Plusieurs stratégies ont été développées à ce jour : une infolettre; <strong><strong>de</strong>s</strong> communautés <strong>de</strong> pratique (ayant entre<br />
autres permis <strong>de</strong> développer le Questionnaire <strong>de</strong> rétention <strong>de</strong> l'expertise <strong><strong>de</strong>s</strong> intervenants ‐ Outils <strong>de</strong> mesure);<br />
et une plateforme <strong>de</strong> gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> connaissances pour les maladies neuromusculaires : la MNMWiki‐Réadapt<br />
(www.mnmwiki.ca). En plus <strong>de</strong> regrouper les connaissances au sein d'un site unique, la MNMWiki‐Réadapt<br />
vise aussi à favoriser le réseautage entre les intervenants <strong><strong>de</strong>s</strong> différentes cliniques <strong><strong>de</strong>s</strong> maladies<br />
neuromusculaires du Québec.<br />
31
TROUBLES MUSCULO‐SQUELETTIQUES : TRANSFERT DE LA RECHERCHE EN<br />
CLINIQUE DE RÉADAPTATION<br />
Laurent Ballaz, Maxime Raison, Laurent Frossard, Martin Lemay, Frank Rauch<br />
<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche du <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Marie Enfant ‐ CHU Sainte‐Justine<br />
Introduction<br />
Les troubles musculo‐squelettiques (TMS) sont considérés comme les pathologies chroniques les plus<br />
coûteuses au Canada. Ainsi, la recherche sur les TMS connaît <strong>de</strong> nombreux développements. De nos jours, les<br />
analyses cinématiques, dynamiques et électromyographiques sont <strong>de</strong>venues <strong><strong>de</strong>s</strong> standards incontournables<br />
dans l’étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> TMS. Pourtant, en pratique clinique, les outils <strong>de</strong> mesure utilisés semblent souvent<br />
obsolètes. C'est pourquoi le transfert <strong><strong>de</strong>s</strong> connaissances dans le domaine clinique est un défi majeur pour<br />
optimiser le soin <strong><strong>de</strong>s</strong> patients. Dans ce contexte, le <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche du <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Marie<br />
Enfant (CHU Sainte‐Justine) développe <strong>de</strong> nouveaux outils d’analyse s’inscrivant dans la prévention, le suivi et<br />
le traitement <strong><strong>de</strong>s</strong> TMS chez l’enfant.<br />
Objectif<br />
Développer <strong><strong>de</strong>s</strong> recherches en TMS visant le transfert clinique en réadaptation pédiatrique.<br />
Méthodologie<br />
Le laboratoire d’analyse du mouvement permet l'analyse cinématique, électromyographique et dynamique du<br />
mouvement. Il favorise d'une part la formulation <strong>de</strong> problématiques <strong>de</strong> recherche issues <strong>de</strong> la clinique, et<br />
d'autre part le transfert <strong><strong>de</strong>s</strong> recherches vers la clinique. Nos applications cliniques sont principalement<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong>tinées aux enfants avec déficience motrice cérébrale, maladie neuromusculaire, scoliose et<br />
orthèses/prothèses. À travers différents protocoles, nous avons validé l’efficacité <strong>de</strong> thérapies, et développé<br />
<strong>de</strong> nouveaux outils <strong>de</strong> mesure applicables en clinique.<br />
Conclusion<br />
Cette synergie recherche‐clinique permet le développement d'un laboratoire innovant d'analyse du<br />
mouvement, liant recherche et pratique clinique.<br />
32
LE COMITÉD’ÉTHIQUE DE LA RECHERCHE DES ÉTABLISSEMENTS DU CENTRE DE<br />
RECHERCHE INTERDISCIPLINAIRE EN RÉADAPTATION DU MONTRÉAL<br />
MÉTROPOLITAIN<br />
Anik Nolet<br />
<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain<br />
Le comité d’éthique <strong>de</strong> la recherche (CÉR) est un élément essentiel <strong>de</strong> la mission du <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche<br />
interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), qui est <strong>de</strong> favoriser la collaboration et les<br />
activités <strong>de</strong> recherche entre les établissements <strong>de</strong> réadaptation, les universités et les organismes<br />
subventionnaires.<br />
Les établissements du CRIR ont approuvé la création d’un CÉR conjoint comme un moyen privilégié pour<br />
atteindre les objectifs suivants : la protection efficace <strong><strong>de</strong>s</strong> sujets <strong>de</strong> recherche; la mise sur pied d’une instance<br />
<strong>de</strong> l’éthique dont le niveau <strong>de</strong> compétence est élevé; la simplification et l’accélération <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures<br />
d’examen éthique dans le cas <strong><strong>de</strong>s</strong> projets <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong>vant être réalisés dans plus d’un établissement du<br />
CRIR.<br />
Le CÉR <strong><strong>de</strong>s</strong> établissements du CRIR est reconnu par les trois (3) universités affiliées au CRIR : l’Université <strong>de</strong><br />
Montréal, l’Université du Québec à Montréal et l’Université McGill; et désigné par le ministre <strong>de</strong> la Santé et<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> Services sociaux en vertu <strong>de</strong> l’article 21 du Co<strong>de</strong> civil du Québec.<br />
33
LE CENTRE DE RECHERCHE INTERDISCIPLINAIRE EN RÉADAPTATION DU<br />
MONTRÉAL MÉTROPOLITAIN<br />
Eva Kehayia 1,3 et Bonnie Swaine 2,3 , codirectrices scientifiques; Marie‐Chantal Hamel 3 , adjointe à la direction scientifique<br />
1.Université McGill; 2.Université <strong>de</strong> Montréal; 3.<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal<br />
métropolitain<br />
Le <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR) est une<br />
organisation multiétablissements et multiuniversitaire unique au Québec. Grâce à une planification<br />
scientifique interdisciplinaire, il réalise <strong><strong>de</strong>s</strong> recherches transdisciplinaires et intersectorielles couvrant tous les<br />
âges sur les déficiences physiques et sensorielles (langage et communication) à travers les domaines<br />
biomédical et psychosocial.<br />
La mission du CRIR est <strong>de</strong> contribuer à l’autonomie et à l’intégration sociale <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes ayant une<br />
déficience physique, par la recherche fondamentale, clinique, épidémiologique, évaluative et appliquée dans<br />
les domaines biomédical et psychosocial, sur tous les aspects du processus <strong>de</strong> production du handicap.<br />
Le CRIR compte <strong>de</strong>ux axes <strong>de</strong> recherche et <strong>de</strong>ux thématiques dans chacun <strong><strong>de</strong>s</strong> axes :<br />
• Axe 1 : Fonctions et activités sensorielles, motrices et cognitives<br />
− Thème 1 : Mécanismes fonctionnels<br />
− Thème 2 : Activités physiques et cognitives<br />
• Axe 2 : Participation, inclusion sociale et service <strong>de</strong> réadaptation<br />
− Thème 1 : Relations interpersonnelles et soutien, domaines <strong>de</strong> vie, vie communautaire, sociale<br />
et civique<br />
− Thème 2 : Services systèmes et politiques<br />
Il est opéré par un consortium <strong>de</strong> six établissements <strong>de</strong> réadaptation, connu <strong>de</strong>puis décembre 2009 sous<br />
l’appellation du Consortium <strong><strong>de</strong>s</strong> établissements <strong>de</strong> réadaptation exploitant un institut universitaire (CÉRIU).<br />
Quatre établissements offrent <strong><strong>de</strong>s</strong> services en déficience motrice (<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Constance‐<br />
Lethbridge, <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Lucie‐Bruneau, Hôpital juif <strong>de</strong> réadaptation et Institut <strong>de</strong> réadaptation<br />
Gingras‐Lindsay‐<strong>de</strong>‐Montréal); <strong>de</strong>ux en déficience sensorielle (Institut Nazareth et Louis‐Braille pour la<br />
déficience visuelle et l’Institut Raymond‐Dewar pour la déficience auditive). Trois universités sont affiliées aux<br />
établissements du CRIR : l’Université <strong>de</strong> Montréal, l’Université du Québec à Montréal et l’Université McGill.<br />
Le CRIR compte également trois établissements partenaires, soit le <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Estrie, le <strong>Centre</strong> <strong>de</strong><br />
réadaptation en déficience physique Le Bouclier et le <strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation MAB‐Mackay.<br />
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Établissement agréé par le Conseil québécois d’agrément<br />
<strong>Centre</strong> <strong>de</strong> réadaptation Lucie‐Bruneau<br />
2275, avenue Laurier Est –Montréal (Québec) H2H 2N8<br />
Tél. : 514 527‐4527 –Téléc. : 514 527‐0979<br />
www.luciebruneau.qc.ca – info@luciebruneau.qc.ca<br />
Membre du<br />
consortium<br />
opérant le :