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Le coeur du sportif : aspect clinique et paraclinique chez les ... - BEEP

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Il semble ainsi que si l’environnement autonome est requis pour le<br />

développement d’une bradycardie par l’entraînement, il n’est pas le seul mécanisme de<br />

son expression [5, 11, 20, 76, 78].<br />

II – L’EXAMEN CLINIQUE DU SPORTIF :<br />

Chez un athlète de haut niveau, on trouve classiquement [16, 71] :<br />

- Une bradycardie autour de 50 – 55 battements cardiaques par minute, parfois 40 ou<br />

30,<br />

- Un pouls de grande amplitude,<br />

- Une pression artérielle normale,<br />

- Une déviation <strong>du</strong> choc de pointe,<br />

- Un B1 <strong>et</strong> un B2 normaux, parfois un B3 ou un B4,<br />

- Un souffle systolique éjectionnel <strong>et</strong> fonctionnel à la base par augmentation <strong>du</strong> volume<br />

d’éjection systolique. Il est à différencier des souff<strong>les</strong> pathologiques (rétrécissement<br />

aortique ou pulmonaire ; cardiomyopathie hypertrophique : <strong>les</strong> manœuvres de<br />

Valsalva [28] augmentent ce souffle <strong>et</strong> diminuent la plupart des autres souff<strong>les</strong>).<br />

<strong>Le</strong>s souff<strong>les</strong> diastoliques ne sont pas décrits dans le syndrome <strong>du</strong> cœur d’athlète <strong>et</strong><br />

doivent être considérés comme pathologiques [65].<br />

III – L’EXAMEN PARACLINIQUE :<br />

A - Electrocardiogramme (ECG) <strong>du</strong> <strong>sportif</strong> :<br />

Il est formé de plusieurs ondes qui correspondent à l’activation électrique des diverses<br />

parties <strong>du</strong> cœur, désignées sur l’ECG de surface standard par <strong>les</strong> l<strong>et</strong>tres de l’alphab<strong>et</strong> P, Q, R,<br />

S, T <strong>et</strong> U. La morphologie <strong>et</strong> l’amplitude e ces diverses ondes – mais pas leur <strong>du</strong>rée – varient<br />

selon <strong>les</strong> dérivations ECG utilisées. A cycle cardiaque, on distingue successivement [56] :<br />

. L’onde P, correspond à la dépolarisation des oreill<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> de p<strong>et</strong>ite amplitude ;<br />

. <strong>Le</strong> complexe QRS, correspondant à la dépolarisation des ventricu<strong>les</strong> <strong>et</strong> de grande<br />

amplitude (signal de quelques millivolts), car la masse des ventricu<strong>les</strong> est très<br />

supérieure à cel<strong>les</strong> des oreill<strong>et</strong>tes ;<br />

. L’onde T, correspondant à la repolarisation des ventricu<strong>les</strong> ;<br />

. L’onde U, inconstante, qui tra<strong>du</strong>irait la repolarisation <strong>du</strong> réseau de Purkinje.

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