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Le coeur du sportif : aspect clinique et paraclinique chez les ... - BEEP

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La fonction systolique avait était trouvée soit normale, soit diminuée, soit<br />

éventuellement augmentée [36, 39, 48, 55, 74, 78, 94]. Selon LETAC, nous pouvons conclure<br />

que dans l’ensemble ; elle n’est pas modifiée dans un sens ou dans l’autre [74].<br />

En ce qui concerne la fonction diastolique, la plupart des auteurs ont trouvé qu’elle<br />

restait normale [8, 18, 80, 94] alors que l’on pourrait s’attendre à sa diminution, <strong>du</strong>e à celle de<br />

la compliance, secondaire à l’hypertrophie ventriculaire gauche [24, 26, 40, 94]. <strong>Le</strong>s indices<br />

de fonctions étaient normaux <strong>chez</strong> nos <strong>sportif</strong>s : le pourcentage de raccourcissement était<br />

inférieur à 35 % <strong>et</strong> la fraction d’éjection environ égale à 68 %. Certains auteurs trouvent des<br />

indices aux limites inférieures de la normale <strong>chez</strong> <strong>les</strong> en<strong>du</strong>rants [74, 94, 95]. Ces constatations<br />

suggèrent que <strong>chez</strong> <strong>les</strong> en<strong>du</strong>rants en particulier, le débit cardiaque basal est assuré en<br />

mobilisant une faible part de la réserve contractile <strong>du</strong> myocarde [48, 68, 80].<br />

Ces résultats diffèrent de ceux de Maria <strong>et</strong> coll. Qui observent après onze semaines<br />

d’entraînement d’en<strong>du</strong>rance <strong>chez</strong> 24 suj<strong>et</strong>s, une augmentation <strong>du</strong> pourcentage de 37 à 47 %<br />

[26, 81].<br />

4 – Epreuve d’effort :<br />

Elle était normale <strong>chez</strong> nos arbitres. Cependant certaines modifications étaient notées<br />

dans la littérature. El<strong>les</strong> étaient <strong>du</strong>es à l’effort [28, 69] :<br />

- L’augmentation de l’amplitude de P ;<br />

- <strong>Le</strong> segment PR se raccourcit ;<br />

- La baisse <strong>du</strong> point J ;<br />

- <strong>Le</strong> segment ST ascendant (sous décalage en D2D3aVF parfois possib<strong>les</strong>).<br />

- Ondes T : diminution de l’amplitude, positivation des T ; négatives au repos.<br />

- ESV isolées, rares ;<br />

- BSA ou P bloquées ; liées au coup de frein vagal après l’effort.<br />

<strong>Le</strong>s valeurs de la consommation maximale d’oxygène (VO 2 Max) restaient proches des<br />

limites de la normale c’est – à – dire entre 35 à 40 mL/mn/Kg <strong>chez</strong> <strong>les</strong> femmes <strong>et</strong> 45 à 50<br />

mL/mn/Kg <strong>chez</strong> <strong>les</strong> hommes [53]. Des études récentes ont montré que des <strong>sportif</strong>s de haut<br />

niveau d’entraînement peuvent avoir une VO 2 Max de plus de 90 mL/mn/Kg (6,5 L/mn) [53].<br />

La VO 2 Max pourrait être améliorée grâce à un bon suivi médical, une alimentation riche <strong>et</strong><br />

variée (adéquate), un environnement propice à la pratique sportive <strong>et</strong> un entraînement régulier<br />

<strong>et</strong> progressif avec bien sûr la présence d’un entraîneur de haut niveau comme ce fût notre cas.

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