Le coeur du sportif : aspect clinique et paraclinique chez les ... - BEEP
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<strong>Le</strong>s résultats doivent évoluer afin de garder de meilleures performances physiques. La baisse<br />
inexpliquée de performance est un signal d’alerte très fort en physiologie de l’exercice [5].<br />
E – Tests à l’effort :<br />
1 – Test nav<strong>et</strong>te de Luc LEGER [53] :<br />
C’est un test d’en<strong>du</strong>rance puisqu’il perm<strong>et</strong> de suivre l’évolution de la consommation<br />
maximale d’oxygène (VO 2 Max). <strong>Le</strong> nombre de paliers réalisé donne directement la VO 2 Max<br />
selon le tableau de correspondance : nombre de paliers, VA Max <strong>et</strong> VO 2 Max ; d’après le<br />
Test VAM – eval de CAZORLA <strong>et</strong> LEGER (1981). Nous avions noté une VO 2 Max<br />
moyenne de 40,25 mL/mn/Kg <strong>et</strong> un écart – type de 1,885. C<strong>et</strong>te valeur était très inférieure de<br />
celle des <strong>sportif</strong>s (supérieure ou égale à 90 mL/mn/Kg). Ce – ci dit, nos <strong>sportif</strong>s par rapport au<br />
Nouveau Test FIFA cité précédemment, n’étaient pas en<strong>du</strong>rants.<br />
Nous considérons que ce test est insuffisant car tend plus vers la résistance que<br />
vers l’en<strong>du</strong>rance [59].<br />
Néanmoins après analyse des résultats, 5 arbitres (50 %) étaient <strong>les</strong> plus en<strong>du</strong>rants par<br />
rapport au reste avec une VO 2 Max de 42 mL/mn/Kg. C<strong>et</strong>te valeur est très proche de la VO 2<br />
Max normale (35 à 40 mL/mn/Kg <strong>chez</strong> la femme <strong>et</strong> 45 à 50 mL/mn/Kg <strong>chez</strong> l’homme). Ces<br />
données illustrent que l’en<strong>du</strong>rance de nos arbitres avait grandement besoin d’une<br />
amélioration. Par contre, 4 arbitres étaient <strong>les</strong> moins en<strong>du</strong>rants. Celle qui avait la VO 2 Max la<br />
plus faible ; pour être performante, elle avait l’obligation de mener à bien un travail foncier<br />
plus soutenu que <strong>les</strong> deux autres femmes pendant la période de préparation physique générale<br />
(en<strong>du</strong>rance de base) [59]. C<strong>et</strong>te dernière pouvait être maintenue pendant la période<br />
compétitive, associée à un peu de travail isométrique (résistance) actuellement appelée<br />
« En<strong>du</strong>rance – Vitesse ». Pendant la période compétitive, elle fera plus de travail isométrique<br />
<strong>et</strong> l’en<strong>du</strong>rance peut servir d’échauffement ou de r<strong>et</strong>our au calme afin d’obtenir une fraîcheur<br />
physique optimale <strong>et</strong> faciliter la récupération.<br />
<strong>Le</strong>s deux tests montraient que l’en<strong>du</strong>rance <strong>et</strong> la résistance vont de paire ; el<strong>les</strong> sont<br />
donc complémentaires. La performance sportive ne peut s’acquérir qu’en faisant un travail<br />
indivi<strong>du</strong>alisé, régulier, progressif <strong>et</strong> un entraînement combiné en accord avec le type de sport<br />
pratiqué [69].