Mourgues_Moyen Niger_1933.pdf - ECliS

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massacre de la colonne Bonnier laissant encore
chez eux des souvenirs profitables dé notre puissance.
Le colonel La verdure, à Baneï, étouffa cette
tentative après un combat où mille cavaliers vinrent
s'écraser sur nos troupes, suivant la relation
qui m'en a été faite par Adeïni, principal
instigateur chez les Imededren.
En 1.916 l'affaire d'Adiar dirigée par les Kel-
Ahorma, fraction maraboutique guerrière des
Igouadaren ne donna lieu qu'à un seul combat
où Kel-Ahorma, Kel-Oulli et quelques Imededren
du Séréré (furent dispersés, après, une attaque de
cavalerie sur la colonne qui venait de Bamba,
surprise violente puisque quatre guerriers furent
tués dans le carré, l'un d'eux abattu par le docteur
/ Richer qui protégea à temps l'Administrateur
Fleury blessé à la main par ce courageux
adversaire.
Le souvenir de notre puissance à Baneï retint
cette lois les Kél-Tèmoulalt et les Iriéganaten.
A la même époque les Imededren de Gossi, ou
Ket^Gossi, participaient au mouvement > ils agissaient
al'instigation du marabout Mohamed Ahmed
et furent battus, avec les Oudalen, par la colonne
de Jpori qui opérait sous le commandement
du capitaine Fourcade.
Cette même année, à Andéramboucane dans le
cercle de Gao, subdivision de Ménaka, les Oullmiden
furent sévèrement châtiés sous l'attaque
combinée des troupes soudanaises et .algériennes.
Depuis les nomades sont restés calmes, la jpropagande
antifrançaise menée en sourdine par
quelques marabouts, avec le maximum d'acuité
en W25-26, en coïncidence avec la révolte d'A-h-."
el Krim au Maroc, n'a pu trouver un milieu favorablle
chez les guerriers découragés.
Ce résumé des mouvements politiqiies explique
pourquoi
la région reste encore mal connue, cet-