Mourgues_Moyen Niger_1933.pdf - ECliS

tù## 'le manque d'eau présente un empêchement
majeur aux cultures étendues.
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La richesse forestière par contre est réelle* non
parce que l'on y trouve des bois d'oeuvre et d'ebénisterie,
mais elle est susceptible d'exploitai
tion.,/#:0tapiïûèïdb^ \p^uf ;rl#s:. essences à gomme et
iLesî épineux dominent, partiçulaèrement les
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©es peuplements important existent encore
malgré les ravages auxquels' se livrent les no-
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Les environs des ciàmpements périodiques
sont régulièrement dénudés ; la hacne, sur les
rives du Niger jusqu'à 15 kilomètres de prof on-1
deur^ a ruiné la végétation arbustive ; il existe
de véritables cimetières d'arbres : c'est ainsi
qu'aux environs de Rharoùs, au moment de la
création du nouveau poste, d'innombrables
troncs abattus et desséchés formaient un gisement
de bois de chauffage* qui fut mis à profit
pour le service des fours utilisés à la cuisson
des matériaux (carreaux et gargouilles).
Les arbres sont constamment ébranchés pour
la nourriture des jeunes caprins, ou la constitution
des zéribas (haies mortes) servant la nuit
à enclore les troupeaux. Cette coutume prend
l'allure d'une véritable rage destructrice : combien
ai-je vu dé branches gisantes et dédaignées
par les chèvres auxquelles elles étaient destinées?
Les troncs ne deviennent plus que des moignons
de plus en plus rabougris, puis meurent et finalement
s'abattent soit après pourriture des racines,
soit sous l'action des termites.
Une lutte sévère doit être entreprise dans l'intérêt
général ; la forêt ne présente pas de l'importance
seulement par la valeur
intrinsèque
de