Mourgues_Moyen Niger_1933.pdf - ECliS

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partiellement
le marche de (Dire (215 tonnes) et
Rharous (200 tonnes), encore n*est-il pas soustrait
aux ravages des chevriers, et quelques interventions
de police administrative n'ont pas
eu un résultat bjen appréciable.
Le moyen radical consisterait à supprimer les
troupeaux de chèvres ; toutefois, sans aller jusqu'à
la destruction brutale d'une richesse réelle,
il paraît possible de cantonner les peuplements
actuels et d'en interdire formellement l'accès
aux caprins sous peine de sanctions immédiates:
alors seulement nous pourrons envisager l'extension
et l'aménagement de nos gommiers,
après étude des conditions les plus favorables aux
semis et à la croissance, ce qui est encore à
faire.
Par la suite il sera facile de provoquer la réduction
progressive du nombre des troupeaux
de chèvres, et leur remplacement par des moutons,
puisque seule la chèvre attaque l'arbre et
ses ppusses*
"''$M méthode actuelle de cueillette est fort snW
pïe : lé récolteur quitte son campement chargé
d'une petite réserve d'eau et de vivres, il
^ar^oùTt
le peuplement en ramassant à la main
les exsudations naturelles produites après fendillement
de la base des branches sous l'action de
la sécheresse, sa
charge obtenue Ou son approvisionnement
épuisé il revient à son point de
départ.
iï)evôns-nOus introduire F ecorçage qui aug*-
mente le rendement en gomme ? A mon avis il y
a là une arme -à deux tranchants; avec 11'augmentation
des cours je crains que nous n'arrivions
à une exploitation irrationnelle et imprévoyante,
semblable à celle qui a été connue avant la
guerre dans le sud pour les lianes à Caoutchouc,
lesquelles, saignées à blanc étaient détruites par
les récolteurs indigènes.